La F1 débute son premier back-to-back de l’année au Portugal

Cette semaine, la Formule 1 débute son premier back-to-back (enchainement de courses) de l’année avec le Grand Prix du Portugal programmé ce week-end à Portimao (du 30 avril au 2 mai), suivi dans la foulée du Grand Prix d’Espagne (du 7 au 9 mai) qui se disputera à Barcelone.

Cette saison, la F1 a mis sur pied le calendrier le plus long de son histoire avec pas moins de 23 Grands Prix programmés en l’espace de dix mois.

La catégorie reine va donc devoir disputer toutes ces courses à un rythme effréné et n’aura pas d’autre choix que d’enchainer certains Grands Prix d’une semaine à l’autre pour arriver à disputer l’intégralité des courses présentes au calendrier.

Après les deux premières courses disputées à Bahreïn et Imola, la Formule 1 se rend désormais au Portugal pour la troisième manche de l’année et débutera ce week-end son premier des six back-to-backs programmés en 2021.

En plus de ces six back-to-backs prévus, deux triple headers sont également programmés (enchainement de trois courses) cette année, le premier débutant fin août avec le Grand Prix de Belgique, tandis que le second débutera fin septembre avec le Grand Prix de Russie.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver tous les back-to-backs et triple header prévus cette année en Formule 1:

1er back-to-back

  • 02/05 Portugal
  • 09/05 Espagne

2e back-to-back

  • 06/06 Azerbaïdjan
  • 13/06 Canada (??)

3e back-to-back

  • 27/06 France
  • 04/07 Autriche

1er triple header

  • 29/08 Belgique
  • 05/09 Pays-Bas
  • 12/09 Italie

2e triple header

  • 26/09 Russie
  • 03/10 Singapour
  • 10/10 Japon

4e back-to-back

  • 24/10 USA
  • 31/10 Mexico

5e back-to-back

  • 14/11 Brésil
  • 21/11 Australie

6e back-to-back

  • 5/12 Arabie Saoudite
  • 12/12 Abou Dhabi

Ci dessous, vous pouvez retrouver le calendrier complet de la saison 2021 de Formule 1 (à noter que le Grand Prix du Canada risque d’être annulé et remplacé par une autre course en raison de la crise sanitaire):

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Ci dessous, vous pouvez retrouver les horaires (heure de Paris) de départ de chaque Grand Prix pour cette saison 2021:

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Verstappen s’attend à un grip similaire à 2015 avec les F1 de 2022

Max Verstappen estime que les monoplaces 2022 offriront un niveau de grip similaire à ce que le Néerlandais a pu constater lors de ses débuts en F1 en 2015.

L’an prochain, la nouvelle réglementation entrera en vigueur en Formule 1 offrant des monoplaces très différentes de celles utilisées en ce moment, tandis que la motorisation restera la même à la suite du gel du développement des moteurs voté il y a quelques semaines par la FIA et les équipes.

Grâce à cette nouvelle réglementation, la Formule 1 espère rendre les monoplaces un peu plus lentes (entre 1 et 3 secondes plus lentes) afin de redonner du spectacle et offrir aux pilotes des opportunités de dépassements.

Interrogé pour savoir s’il pense que la nouvelle réglementation lui conviendra l’an prochain, Max Verstappen a répondu : « Évidemment, je n’ai pas encore piloté cette nouvelle voiture, donc je ne peux pas répondre à cela. »

« Mais nous savons que les voitures seront beaucoup plus lentes. J’ai conscience également qu’il y aura des caractéristiques en termes de pilotage bien différentes. »

« Les moteurs resteront les mêmes, donc avec la même puissance et plus ou moins d’adhérence, ce ne sera pas facile. Nous verrons bien, mais je pense que cela va nous ramener aux niveaux d’adhérence de 2014 ou 2015, ce sera donc un grand changement. »

« Elles seront en tout cas très différentes et nous espérons tous que la course s’améliorera. C’est ce que les fans aimeront. »

Yuki Tsunoda apprécie la liberté que lui offre AlphaTauri

L’un des rookies de la saison 2021, Yuki Tsunoda, a su se faire remarquer de biens différentes façons lors de ses deux premiers grand prix en F1.

Avec une neuvième place honorable à Bahreïn, un crash en première phase qualificative du GP d’Émilie-Romagne ne lui permettant pas de signer le moindre temps, puis une douzième place sur ce même GP très mouvementé, le remplaçant de Daniil Kvyat s’est exprimé sur ses premières impressions et notamment sur la bienveillance de son équipe.

Le pilote japonais explique en effet qu’il bénéficie d’une grande confiance de la part d’AlphaTauri, ce qui lui permet de tester au maximum sa monoplace.

« Franz [Tost, directeur de l’équipe AlphaTauri] m’a dit: « Fais ce que tu veux lorsque tu conduis et essaye de vivre un maximum de choses. Même lorsque tu fais des erreurs, peu importe, essaye simplement de t’améliorer à partir de là ». a confié Tsunoda à crash.net

« Pour moi, cela aide beaucoup côté mental. J’ai le sentiment maintenant que je peux faire tout ce que je veux quand je conduis et cela me donne de la liberté. » 

« C’est une bonne façon d’aborder chaque séance, même si je fais des erreurs, je n’ai aucun regret à propos de ces erreurs. Je vais simplement continuer et utiliser cette expérience pour l’avenir. » 

Le jeune pilote, qui va fêter prochainement ses 21 ans, garde la tête froide et sait que le chemin peut être long avant sa première victoire. Cependant, Tsunoda sait qu’il s’agirait également de la première victoire d’un pilote japonnais et qu’elle est très attendue par ses compatriotes.

« Je ne pense pas trop pour le moment à devenir champion du monde ou à gagner une course » ajoute Tsunoda.

« Je me concentre vraiment sur chaque session . Cela me rend meilleur mentalement pour me concentrer sur ma conduite en séance. »

« Si j’obtiens une victoire cette saison, la première victoire d’un pilote japonais, ce serait vraiment bien. Ce serait vraiment super pour moi. La plupart des fans de sport automobile japonais attendent cela. »

Poussé par le groupe Honda, Tsunoda a intègré le Red Bull Junior Team en 2019, ce qui lui permettra de participer au championnat de Formule 2 en 2020 pour terminer 3ème à 15 points de Mick Schumacher, il recevra suite à cela le prix Antoine Hubert décerné au meilleur débutant.

Les arrêts au stand sont une source de préoccupation chez Mercedes

Le directeur de l’ingénierie chez Mercedes, Andrew Shovlin, admet que le travail de l’écurie du constructeur allemand dans les stands est un sujet de préoccupation pour les flèches d’argent.

Au Grand Prix de Bahreïn, l’un des arrêts au stand sur la monoplace de Valtteri Bottas a duré plus de dix secondes en course, tandis qu’au Grand Prix d’Emilie-Romagne, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a lui aussi été retardé lors d’un arrêt qui aura duré un peu plus de quatre secondes.

Bien conscient que ces deux arrêts ratés ont pu avoir un impact sur la performance des deux pilotes lors des deux premiers Grands Prix de la saison, Shovlin explique que Mercedes se concentre sur ce point depuis quelques temps maintenant.

« Il est juste de dire que nous ne sommes pas les meilleurs. Nous perdons du temps dans les arrêts aux stands et c’est un domaine sur lequel nous nous concentrons depuis un moment maintenant.«  explique Shovlin.

« En particulier, pour l’arrêt de Lewis, nous avons eu un problème avec l’un des pistolets et à l’arrêt suivant, nous l’avons en fait changé pour un pistolet différent. Et cela semblait résoudre ce problème. »

« Et aussi il y avait une courte attente – nous avons dû le retenir pendant environ quatre dixièmes de seconde parce que [Antonio] Giovinazzi descendait la voie des stands juste au moment où Lewis était prêt à partir. »

« Il y a eu des cas spécifiques qui nous ont affectés dans la course à Imola et nous cherchons à travailler sur ceux-ci. »

« Mais à plus long terme, nous cherchons toujours ce que nous pouvons faire avec l’équipe, avec l’équipement pour essayer de gagner un peu plus de temps sur ces arrêts. »

Le plafond des coûts en F1 ne change pas l’approche de McLaren

Le directeur de l’équipe McLaren assure que son équipe n’a pas changé son approche lors des week-ends de course après l’introduction du plafond budgétaire en F1.

Cette année, toutes les équipes de la grille doivent respecter un plafond budgétaire limité à 145 millions de dollars par saison. Ce plafond ne prend pas en compte les salaires des pilotes, les coûts liés au marketing et les salaires des trois employés les plus importants de l’équipe.

Avec ce plafond des coûts en tête, certaines équipes équipes ont clairement indiqué à leurs pilotes qu’un accident en course pourrait directement impacter ce budget, ce qui pourrait s’avérer être problématique pour le développement.

McLaren de son côté est bien consciente qu’un accident pourrait lui coûter cher, mais Seidl assure que Lando Norris et Daniel Ricciardo sont autorisés à pousser à la limite chaque week-end.

« C’est un défi dont nous sommes conscients sur le plan financier. » a admis Andreas Seidl, le directeur de l’équipe McLaren.

« Mais ce n’est pas quelque chose que nous avons à l’esprit lorsque nous entrons en week-end de course dans une séance de qualifications ou en course. »

« Nous essayons toujours avec nos pilotes d’être sensés et raisonnables sur la piste. Mais en même temps, nous sommes ambitieux et nous voulons obtenir de bons résultats. »

« Pour ce faire, vous devez pousser ces voitures à la limite. Par conséquent, je suis heureux que nous nous soyons débrouillés sans aucun incident majeur jusqu’à présent cette saison. »

Après la deuxième course de l’année disputée à Imola, McLaren occupe la troisième place au classement des constructeurs.

Vettel et Perez sont confrontés aux mêmes problèmes selon Szafnauer

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Otmar Szafnauer, estime que Sebastian Vettel arrivera très prochainement à trouver son rythme au volant de l’AMR21.

Après les deux premières courses disputées pour l’équipe Aston Martin, Sebastian Vettel n’a toujours pas marqué le moindre point en 2021.

Lors de la première course de l’année à Bahreïn, Sebastian Vettel a franchi la ligne d’arrivée à une lointaine quinzième place après avoir connu un week-end compliqué, notamment parce qu’il a reçu deux pénalités (une pour non respect de drapeaux jaunes en qualifications et l’autre pour avoir percuté Esteban Ocon en course).

Un autre week-end difficile au Grand Prix d’Émilie-Romagne a vu Vettel contraint de prendre le départ depuis la voie des stands après que l’équipe ait remplacé ses freins arrière en surchauffe avant le début de la course.

Condamné à remonter tout le peloton, l’Allemand a finalement dû abandonner à un tour de la fin de course en raison de problèmes de boîte de vitesses, bien qu’il ait tout de même été classé quinzième.

Malgré toutes ces difficultés, le directeur de l’équipe Aston Martin estime que le quadruple champion du monde est encore plus déterminé à se mettre rapidement dans le rythme.

« Je pense qu’il va bien. Il a des attentes très élevées envers lui-même. » explique Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Aston Martin, cité par le site de la F1.

« Il travaillera sans relâche pour s’améliorer et progresser dans cette courbe d’apprentissage. Il y a un peu de frustration, mais il sera encore plus déterminé à se mettre rapidement dans le rythme. »

« [à Imola] Ce n’était pas de sa faute, parce que ses conduits de freins étaient en feu et après avoir démarré la course depuis la voie des stands et avoir écopé d’une pénalité, il n’avait aucune chance. »

Szafnauer compare les difficultés de Sebastian Vettel par rapport à Sergio Perez – qui a quitté Aston Martin pour rejoindre Red Bull cette année – et qui a le même problème que le quadruple champion du monde pour s’adapter à une philosophie de monoplace bien différente dans sa nouvelle équipe, le Mexicain ayant connu lui aussi des difficultés lors des deux premières courses.

« Si la philosophie de la voiture est complétement différente, cela prend du temps. Ayant également parlé à Checo [Sergio Perez], il est allé chez Red Bull qui a une philosophie différente de la nôtre et il dit la même chose. »

« Il doit juste prendre le temps d’obtenir ces fines marges, c’est juste ça. Plus il passera de temps dans le baquet, mieux ce sera. »

« Je suppose que mon plus grand regret est que nous n’ayons pas été aussi fiables que nous aurions dû l’être en hiver. »

« Seb a perdu une grande partie de sa journée et demie [aux essais hivernaux], donc si nous avions eu plus de tests et Seb plus dans la voiture, je pense qu’il serait à un endroit différent sur la courbe d’apprentissage. »

« Seb n’a jamais été en lice [à Imola], mais une fois qu’il a chaussé les slicks, il faisait des très bons chronos. Je pense donc qu’il prend le dessus sur la voiture et qu’il ira de mieux en mieux. »

Bottas ne voit pas une seule équipe dominer cette saison en F1

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas ne pense qu’une seule équipe sera en mesure de dominer complétement un week-end de course cette année après un début de saison marqué par un combat très serré entre Mercedes et Red Bull.

Malgré les prévisions de début de saison selon lesquelles l’équipe Red Bull serait la grande favorite en 2021, c’est bien Mercedes qui est actuellement en tête du championnat constructeurs après les deux premières courses avec sept points d’avance sur Red Bull.

Bien que Valtteri Bottas n’annule pas les chances de son équipe de décrocher un huitième titre mondial cette année en F1, le pilote finlandais estime cependant qu’une nette domination à chaque week-end de course d’une équipe en particulier est peu probable cette saison.

« Je pense qu’il sera difficile de dominer un week-end de course cette année quand on regarde le point de départ. » a expliqué Bottas.

« Nous avons constaté des variations assez importantes de la performance entre les différentes pistes, mais on ne sait jamais. Mais je ne vois personne vraiment dominer cette année. »

Bien que l’équipe Red Bull ait connu son meilleur début de saison depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014 avec une victoire de Max Verstappen dès la deuxième course de l’année, Bottas estime tout de même que Mercedes a suffisamment de ressources pour répondre à Red Bull.

« Je pense toujours que nous pouvons les rattraper. Je crois toujours, d’après le sentiment que j’ai de la voiture, qu’il y a plus à débloquer. »

« Si nous pouvons trouver le bon équilibre, si nous pouvons rendre la voiture plus maniable, avec un véritable équilibre dans les virages, et avec la compréhension et la mise au point de la configuration. »

« Il y a plus à venir, 23 courses c’est long et cela représente beaucoup de temps pour comprendre parfaitement le package. »

« Cela signifie simplement que nous devons être plus efficaces que les autres équipes. Nous savons que Red Bull est douée dans le développement durant la saison, mais nous devons les dépasser. »

Officiel : le Japon inscrit au calendrier de la F1 jusqu’en 2024

La Formule 1 a annoncé que le Grand Prix du Japon de Formule 1 restera sur le circuit de Suzuka pendant au moins trois ans supplémentaires.

L’extension pluriannuelle entre la Formule 1 et le promoteur de course Mobilityland verra le Championnat du Monde de Formule 1 continuer à visiter le site emblématique jusqu’à ce que la fin de la saison 2024.

Le circuit de Suzuka, situé à 50 kilomètres au sud-ouest de Nagoya, la troisième plus grande ville du Japon, est un favori incontournable des pilotes et des fans, et a été le décor de certains des moments les plus spectaculaires de l’histoire de la Formule 1.

La célèbre piste en huit est régulièrement apparue sur le Calendrier du championnat depuis qu’il a organisé pour la première fois le Grand Prix du Japon de Formule 1 en 1987.

L’extension convenue, résultat de la relation fructueuse entre la Formule 1 et Mobilityland, fait partie de l’engagement stratégique et à long terme pour développer le sport en Asie. Le Japon a une base de fans de passionnés, et avec le jeune talent Yuki Tsunoda devenant le premier pilote japonais sur la grille de F1 depuis 2014, la Formule 1 continuera à travailler avec le promoteur pour accroître encore la popularité du sport dans ce pays.

« Je suis vraiment ravi que la Formule 1 continue de courir sur le circuit de Suzuka pendant encore trois ans. »  a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1.

« Le Japon occupe une place spéciale dans le cœur et l’esprit des fans de F1 du monde entier, et Suzuka a accueilli nombre des moments les plus légendaires du sport, avec 11 titres de pilotes décernés là-bas. »

« Cette extension fait partie de notre engagement à long terme pour développer le sport en Asie, et nous sommes heureux d’être en mesure de poursuivre notre relation fructueuse avec Mobilityland. »

« Je tiens à remercier personnellement M. Tanaka et son équipe pour ses efforts continus pour parvenir à cet accord, et nous sommes impatients de travailler avec le promoteur pour augmenter la popularité et la base de fans de la Formule 1 là-bas. »

Ben Hodgkinson nommé directeur technique de Red Bull Powertrains

Ce vendredi, l’équipe Red Bull a annoncé la nomination de Ben Hodgkinson au poste de directeur technique de Red Bull Powertrains, le département moteur de l’équipe de Milton Keynes.

En tant que directeur technique, Ben Hodgkinson rejoindra Red Bull Powertrains dans un rôle de leadership à la tête de tous les aspects techniques avec un accent clé sur le développement du premier groupe motopropulseur de Red Bull, afin de se conformer aux nouvelles réglementations de la Formule 1 actuellement prévues pour 2025.

Le département moteur représente le plus gros investissement de Red Bull en F1 depuis la création de Red Bull Racing en 2005 et offre à Red Bull et à la Scuderia AlphaTauri (léquipe sœur) une autonomie sportive ainsi qu’une intégration transparente du moteur et du châssis pour la première fois.

Basé dans l’usine de groupe motopropulseur à la pointe de la technologie, actuellement en construction au cœur du Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, Ben Hodkinson dirigera le département moteur avec une intégration complète dans l’équipe châssis pour livrer futurs les groupes motopropulseurs permettant à Red Bull de concourir pour les championnats du monde.

« Nous sommes ravis d’accueillir Ben chez Red Bull Powertrains en tant que directeur technique.«  a déclaré Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull.

« Il arrive à ce projet extrêmement passionnant en tant que vainqueur éprouvé de course et en tant qu’innovateur capable de diriger une équipe d’ingénieurs hautement qualifiés partageant les mêmes idées. »

« Lorsque Red Bull a annoncé la création de Red Bull Powertrains, cela annonçait également une nouvelle phase de l’ambition de la société en Formule 1: intégrer tous les aspects de la conception automobile en interne et remettre notre destin entre nos mains.« 

« L’expression ultime de cela est le développement d’un groupe motopropulseur Red Bull pour répondre à la prochaine génération de règlements sur les moteurs de Formule 1. La nomination de Ben marque notre intention à long terme et nous le soutiendrons, lui et son équipe, avec toutes les ressources disponibles nécessaires pour réussir. »

Aucune date de prise de fonction n’a encore été dévoilée par Red Bull et dépendra des termes qui lient encore Hodgkinson à Mercedes pour qui il travaille depuis 2017.

A Imola, Hamilton perdait six dixièmes par tour avec son aileron endommagé

Le directeur de l’ingénierie piste de Mercedes, Andrew Shovlin, a révélé que Lewis Hamilton perdait jusqu’à six dixièmes de seconde par tour en raison des dommages causés à son aileron avant lors du premier tour du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

Au départ de la course, Max Verstappen a réussi prendre l’avantage sur Lewis Hamilton au premier virage sur le tracé d’Imola, tandis que le septuple champion du monde a tenté de retarder son freinage au maximum et est allé rouler sur les bordures jaunes placées sur le vibreur.

Le passage sur ces vibreurs a endommagé l’aileron avant de la Mercedes W12 pilotée par Hamilton, ce qui lui a coûté six dixièmes de seconde par tour selon Andrew Shovlin jusqu’au moment où un drapeau rouge a permis à l’équipe du constructeur allemand de procéder au remplacement de cet aileron par un neuf.

« Au début c’était, c’était vraiment important. » a expliqué Shovlin dans son traditionnel débriefing de course sur Youtube.

« La raison à cela est que la semelle de l’aileron avant n’était pas complétement détachée. Elle était suspendue et maintenue par les capteur qui nous permettent de mesurer les performances aérodynamiques de ces pièces. »

« Pendant que ça pendait, cela causait une grosse perte d’environ six dixièmes de seconde dans les premiers tours. Ensuite, cette partie de l’aileron avant est tombée et c’était plutôt bien pour Lewis. Cela a réduit de moitié la perte. »

« Ce que nous avons vu plus tard, c’était une perte de deux à trois dixièmes, mais cela l’a affecté tout au long du relais en Intermédiaires et au début du relais sur les pneus Mediums. »

« Heureusement, c’était le seul dommage qu’il a subi, et lorsqu’il y a eu le drapeau rouge, nous avons reçu l’autorisation de réparer les dommages sur la voiture afin de mettre un nouvel aileron et tout est revenu à la normale. »

Lewis Hamilton a terminé le Grand Prix d’Emilie-Romagne à la deuxième place dimanche dernier et conserve donc la tête du championnat pour un point devant Max Verstappen.

Nikita Mazepin admet que la F1 est intense et exigeante

Après avoir vu le drapeau à damier pour la première fois de sa carrière en F1 le week-end dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne, le Russe Nikita Mazepin estime qu’il fait les progrès nécessaires pour devenir un meilleur pilote.

S’exprimant sur la façon dont lui et son coéquipier Mick Schumacher ont trouvé la courbe d’apprentissage entre la F2 et la F1, le pilote russe a déclaré : « Nous sommes évidemment tous les deux dans la même position. Jusqu’à présent, la F1 a été étonnamment intense pour moi.«  a expliqué Mazepin, cité par la magazine britannique Autosport.

« Je savais que c’était évidemment intense, mais les deux séances de qualifications que j’ai eues ont été plutôt mouvementées. Et le temps est plus court, et il se passe beaucoup de choses. Alors, oui, c’est une grande courbe d’apprentissage. »

Bien qu’il ait terminé bon dernier avec deux tours de retard le week-end dernier à Imola pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Nikita Mazepin estime qu’avoir réussi à atteindre le drapeau à damier est déjà un signe encourageant, notamment parce qu’il a pu cette fois-ci parcourir un kilométrage important dans des conditions de course, ce qui n’était pas le cas pour son premier Grand Prix à Bahreïn où il a abandonné dès le premier tour.

« Il est important de continuer à apprendre. Actuellement, c’est une courbe ascendante, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. »

« C’est une catégorie complétement différente de celle dont j’ai l’habitude, et oui, c’est exigeant. »

« Je suis sûr que je passerai quelques année dans ce paddock. donc je ne vais pas commencer à paniquer. Il y a beaucoup plus à perdre en poussant et en trouvant les murs, plutôt qu’en trouvant les quelques dixièmes. »

« C’est une construction progressive sur laquelle je dois me concentrer et je me concentre là-dessus. »

Red Bull Powertrains cherchera à attirer les meilleurs talents

Red Bull Racing ambitionne d’attirer les meilleurs talents dans son département moteur baptisé Red Bull Powertrains qui sera opérationnel à partir de 2022.

A partir de la saison prochaine, Red Bull – via la société Red Bull Powertrains – construira ses propres moteurs en F1 après avoir acquis la propriété intellectuelle de Honda qui a décidé de stopper son programme en Formule 1 à la fin de cette saison 2021.

Sans motoriste à partir de 2022, Red Bull a demandé à la FIA un gel du développement des unités de puissance à partir de cette date pour pouvoir continuer d’utiliser le moteur Honda durant trois saisons (jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle unité de puissance en 2025) sans avoir à dépenser des sommes folles en développement.

La FIA, ainsi que toutes les équipes de la grille, ont accepté de voter le gel des moteurs à partir de 2022, ce qui permettra donc à Red Bull d’utiliser le moteur Honda qui sera pour le coup rebadgé en Red Bull Powertrains (la société montée par Red Bull récemment).

Christian Horner a indiqué que Red Bull Powertrains conservera la même philosophie que Red Bull Racing a toujours eu dans son département châssis, c’est à dire embaucher les meilleurs talents, alors que l’équipe de Powertrains va à moyen terme concentrer ses ressources sur 2025 avec le développement d’un nouveau moteur.

« Nous appliquerons exactement la même philosophie que nous avons appliqué du côté du châssis. » a expliqué Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull, au magazine britannique Autosport.

« L’intention, exactement comme je l’ai fait avec le châssis, est de nous assurer d’attirer les bons talents et les meilleurs talents. »

« Nous allons hériter des gens formidables et des talents de Honda, mais nous sommes absolument déterminés à recruter les bonnes personnes dans les bons rôles d’une manière efficace qui s’intègre pleinement au côté châssis de l’entreprise. »

Horner a estimé qu’il était important que Red Bull ait son installation moteur aussi proche que possible de son usine châssis, ce qui la placera aux côtés de Ferrari en tant que seul constructeur avec une telle proximité géographique entre ses opérations châssis / unité de puissance.

« En fin de compte, la F1 est toujours un sport d’équipe. C’est un sport fait de gens, et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous hébergeons nos installations sur le site de Milton Keynes. Il s’agit de garantir une intégration transparente entre le bloc d’alimentation et le châssis. »

Vidéo : un tour avec une F1 2022 sur le circuit de Miami

La Formule 1 a publié ce jeudi le premier rendu virtuel du circuit de Miami que la F1 visitera à partir de la saison 2022 pour une période de dix ans.

Le circuit urbain, situé au Hard Rock Stadium de Miami, sera long de 5,41 km, sera composé de 19 virages, 3 lignes droites et un potentiel pour 3 zones de DRS avec une vitesse de pointe estimée à 320 km / h.

Miami sera le 11e endroit où la Formule 1 a disputé une course aux États-Unis depuis le début du championnat du monde en 1950. Parmi les circuits visités par la catégorie reine, on retrouve Riverside, Sebring, Watkins Glen, Long Beach, Las Vegas, Detroit, Dallas, Phoenix, Indianapolis et le Circuit des Amériques à Austin.

Ce jeudi, la Formule 1 a publié une vidéo issue du jeu Assetto Corsa avec une monoplace de la saison 2022…

Le crash de Bottas à Imola impacte le budget déjà très serré de Mercedes

Le crash de Valtteri Bottas dimanche dernier à Imola va certainement avoir des conséquences inattendues chez Mercedes cette année en raison du plafond des coûts introduit en F1 cette année.

En 2021, les équipes de F1 doivent se serrer la ceinture en respectant un plafond des coûts de 145 millions de dollars pour la saison (hors salaire des pilotes, coûts marketing et les trois plus gros salaires de l’équipe).

A ce titre, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a indiqué que le fait de perdre une monoplace à la suite du gros crash dont a été victime Valtteri Bottas à Imola le week-end dernier devrait avoir des conséquences sur le budget de l’équipe pour le reste de la saison.

« Oui absolument. Nous sommes très tendus au niveau du plafond des coûts, et ce que nous avons toujours craint, c’est la perte d’une voiture. » explique Toto Wolff, cité par le site du championnat.

« Ce n’est pas une perte totale, mais presque, et ce n’est pas quelque chose que nous voulions vraiment. »

« La situation dans son ensemble n’est pas du tout amusante pour nous pour être honnête. C’est un gros coup. »

« Notre voiture est irrécupérable dans un environnement de plafonnement des coûts, et ce n’est certainement pas ce dont nous avions besoin. Cela va probablement limiter les mises à niveau que nous pouvons effectuer. »

Valtteri Bottas – tout comme George Russell qui a été impliqué dans cet accident – recevra un nouveau châssis pour la prochaine course de la saison qui se disputera le 2 mai au Portugal sur le tracé de Portimao.

Ross Brawn impressionné par la performance de Norris à Imola

Lando Norris s’est montré extrêmement compétitif lors des qualifications du GP d’Émilie-Romagne le week-end dernier à Imola après avoir réussi à se placer virtuellement sur la seconde ligne à 43 millièmes de la pole, avant que son temps soit annulé pour avoir franchi les limites de la piste.

La performance sera tout de même saluée par l’ensemble du paddock à commencer par son patron d’écurie Andreas Seidl, tandis que dans sa traditionnelle chronique d’après course, le manager sportif de la F1 Ross Brawn, a lui aussi fait part de son enthousiasme après la belle performance du jeune britannique qui terminera tout de même sur la troisième marche du podium en course le dimanche à Imola.

« J’ai été vraiment impressionné par la performance de Lando Norris dimanche,  je pense qu’il a fait une course formidable et qu’il a fait preuve d’un véritable esprit de combat. » a déclaré Brawn.

« Il a commis une erreur en qualifications et a été très dur avec lui-même pour avoir pénalisé l’équipe McLaren, mais sa réponse dimanche était de premier choix. »

« Surtout, il n’a pas laissé une seule erreur le conduire dans une spirale négative et sa performance ici [Imola] et à Bahreïn montre qu’il est en train de devenir un coureur très impressionnant. »

Le samedi soir après les qualifications, Norris avait fait part de son mécontentement sur les réseaux sociaux en publiant ses excuses suite à son erreur en qualifications. Le britannique de 21 ans avait même été encouragé par son compatriote Lewis Hamilton qui lui avait répondu sur ces mêmes réseaux.

Par ailleurs, les deux hommes se sont retrouvés en course le dimanche dans une belle lutte pour la seconde place lors des derniers tours du Grand Prix, mais la Mercedes dépassera finalement la McLaren à trois tours de l’arrivée.

Lando Norris a terminé 4ème du GP de Bahreïn et 3ème du GP d’Émilie-Romagne et est actuellement 3ème du championnat pilotes avec 27 points. Il est précédé par Lewis Hamilton et Max Verstappen.

Seidl : « Quelques week-ends » avant que Ricciardo soit à l’aise chez McLaren

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, pense que ce n’est qu’une question de temps avant que Daniel Ricciardo soit totalement à l’aise avec sa nouvelle monoplace.

Daniel Ricciardo fait partie des pilotes qui ont changé d’équipe au cours de l’hiver, l’Australien rejoignant l’écurie McLaren après deux saisons passées chez Renault F1.

Pour sa première course avec sa nouvelle équipe, Daniel Ricciardo a terminé septième à Bahreïn au volant d’une monoplace endommagée à la suite d’un contact avec le Français Pierre Gasly dans les premiers tours de course, alors que son coéquipier Lando Norris a terminé quatrième.

Pour sa seconde course de l’année à Imola le week-end dernier, Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place, tandis que son coéquipier Norris a terminé sur la troisième marche du podium.

Lorsqu’on demande au directeur de l’écurie McLaren s’il s’attendait à ce que Daniel Ricciardo rencontre des difficultés dans les premières courses pour s’adapter à sa nouvelle voiture, Seidl a répondu : « Nous savons qu’il n’est pas simple de passer d’une monoplace à une autre en ayant seulement un jour et demi d’essais. » a déclaré Seidl aux médias dimanche soir à Imola.

« Nous l’avons vu avec d’autres pilotes, tous ces pilotes sont talentueux et ont beaucoup d’expérience et s’adaptent très rapidement et tout de suite. »

« Mais ces voitures sont complexes, et pour trouver ces trois ou quatre dixièmes, mais aussi faire la différence en étant à l’aise pour pousser la voiture à la limite, ce n’est pas simple. »

« Cela prend du temps, ce n’est pas une surprise. Cela fait partie du processus d’intégration d’un nouveau pilote, et avec l’expérience de Daniel, et aussi avec l’expérience que nous avons au sein de l’équipe, il ne s’agit que de quelques week-ends de course supplémentaires avant que Daniel soit parfaitement à l’aise dans notre voiture. »

Le week-end dernier à Imola, le rythme de course de Lando Norris était bien supérieur à celui de Daniel Ricciardo et l’équipe McLaren a donc demandé à l’Australien de laisser passer son coéquipier.

Andreas Seidl révèle qu’il y a un accord entre l’équipe et les pilotes pour permettre de permuter les positions en course si nécéssaire.

« Nous avons un accord avec les deux pilotes et au sein de l’équipe sur le fait que nous prendrons toujours les décisions qui garantissent de maximiser le résultat pour l’équipe. »

« Nous laissons nos pilotes courir librement, mais nous voyons qu’ils se gênent sur la piste et que nous jugeons qu’un pilote est plus rapide que l’autre, alors nous prendrons la décision d’échanger les positions. »

Indépendamment du fait que Ricciardo était plus lent que son coéquipier à Imola, Seidl a déclaré qu’il était satisfait du rythme de la performance de l’Australien jusqu’à présent.

« Je suis satisfait de la manière dont Daniel a combattu. Ce n’était pas une course facile pour lui car il ne se sentait pas aussi à l’aise dans la voiture que Lando tout le week-end et ne pouvait donc pas être à la limite. »

« Daniel a fait une belle course et marque toujours des points malgré les difficultés qu’il a encore avec notre voiture en ce moment – il a décroché une P6 très importante pour nous. Je suis très content de cela. »

Après la deuxième manche de la saison 2021, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs.

Ocon a apprécié son combat contre Alonso à Imola

Dixième à l’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne dimanche dernier à Imola, le pilote Alpine Esteban Ocon a ensuite été classé neuvième en raison d’une pénalité infligée à Kimi Raikkonen après la course.

Le pilote français a donc marqué ses deux premiers points de l’année à Imola, tandis que son coéquipier Fernando Alonso a lui aussi bénéficié de la pénalité de Raikkonen pour terminer finalement dixième.

Ocon a pris le départ de la course sur des pneus pluie, mais cette décision n’a pas porté ses fruits et le pilote Alpine s’est rapidement retrouvé en difficulté dès le premier tour de course.

Le Normand a déclaré qu’il n’était pas ravi de terminer P10, mais qu’il a beaucoup apprécié de se battre contre le double champion du monde Fernando Alonso en piste.

« Il y en avait potentiellement plus en jeu. C’était un Grand Prix long, physique et rythmé jusqu’à l’arrivée après le deuxième départ.  » a déclaré Ocon.

« J’ai connu quelques batailles amusantes, notamment avec Fernando. Nous attendons désormais avec impatience le prochain week-end de course. »

« Nous aurions probablement pu faire P7 et P8, mais bon c’est comme ça, nous obtenons cette récompense avec un point [deux après la pénalité infligée à Raikkonen] et nous ferons mieux à la manche suivante. »

Le Français estime que sur une piste totalement sèche sa monoplace aurait eu le rythme nécessaire pour terminer plus haut sur la grille.

« Je pense que sur le sec elle fonctionnait plutôt bien. C’est pour cette raison que j’ai dit qu’il y avait une opportunité de terminer P7 et P8. »

« Si nous avions eu une course simplement sur le sec, cela aurait été une autre histoire. Mais ce n’était pas le cas, nous devons continuer à travailler. »

L’équipe Alpine a donc marqué trois points à Imola et occupe actuellement la septième place au classement des constructeurs après la deuxième manche de la saison 2021.

Latifi n’a su que longtemps après qu’il avait percuté Mazepin à Imola

Les conditions étaient si difficiles dimanche dernier au départ de la course à Imola que Nicholas Latifi admet qu’il n’avait aucune idée qu’il était entré en contact avec la Haas de Nikita Mazepin dans le premier tour.

Dès le premier tour de course à Imola – dont le départ a été donné sur une piste détrempée –  le pilote Williams a commis une erreur en bloquant les roues arrière et est allé au large dans Aqua Minerali.

En revenant sur la piste, le Canadien n’avait aucune visibilité et n’a donc pas vu la Haas de Nikita Mazepin sur le côté droit et l’a percuté.

Le Grand Prix d’Emilie-Romagne de Nicholas Latifi s’est dont arrêté là pour lui, mais le pilote Williams n’a su que beaucoup de temps après qu’il avait percuté la monoplace du Russe.

« De toute évidence, la visibilité était extrêmement, extrêmement mauvaise. Probablement le pire que j’ai jamais connu au départ d’une course, en partie à cause de la nature de la piste, c’est du vieux tarmac, donc il fait remonter beaucoup d’eau et c’était absolument impossible de voir. » a expliqué Latifi, cité par le site du championnat.

« Mon premier tète-à-queue, j’ai bloqué les roues arrière…donc je suis allé en dehors de la piste au virage Aqua Minerali. Je suis ensuite revenu en piste en restant du côté gauche autant que possible. »

« Je pensais alors que Sebastian [Vettel] était le dernier lorsque je l’ai vu me doubler. Je suis donc revenu sur la piste, mais c’était très, très glissant. »

« Pour être honnête, je n’ai pas vu Nikita [Mazepin], il y avait du spray, et en regardant la vidéo, j’ai vu qu’il était dans mon angle mort. Je ne savais pas qu’il était là. je ne l’ai su que longtemps après l’accident. »

« J’étais au centre médical assez longtemps à cause de la paperasse et je pensais que j’avais eu du patinage et que j’étais parti en tête-à-queue à cause de cela. Je n’ai su que j’avais eu un contact avec Nikita que longtemps après. »

« Alors oui, c’est frustrant, c’est malheureux. Nous savions qu’il y avait des opportunités dans les conditions difficiles et c’est donc frustrant de ne pas avoir participé à la course et voir ce qui aurait pu être possible. »

« Immédiatement quand cela s’est produit, j’étais frustré de moi-même, en pensant au potentiel d’une opportunité qui a été gâchée dans le premier tour. »

L’équipe Williams n’a marqué aucun point à Imola dimanche dernier puisque ses deux pilotes ont abandonné en raison d’un crash.

Valtteri Bottas boucle 106 tours à Imola avec les 18 pouces

Valtteri Bottas a bouclé 106 tours de circuit ce mercredi sur le tracé d’Imola en Italie avec des pneus 18 pouces montés sur sa Mercedes W10 de la saison 2019.

Cette semaine, l’équipe Mercedes est restée à Imola pour participer à deux journées de tests organisées par Pirelli pour permettre au manufacturier unique de la Formule 1 de poursuivre son travail de développement sur ses gommes 18 pouces qui seront introduites en F1 en 2022.

Ce mardi, c’est le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui était au volant d’une W10 modifiée pour permettre le montage des roues 18 pouces, le Britannique ayant bouclé pour sa part 130 tours de circuit.

Ce mercredi, c’est son coéquipier Valtteri Bottas qui a pris le relais au volant de la W10, le Finlandais a bouclé 106 tours de circuit.

Plus tôt cette année, la Scuderia Ferrari a lancé le programme de tests de Pirelli avec ses deux pilotes en Espagne sur le circuit de Jerez en février et sur le circuit de Bahreïn en mars, avant que l’équipe Alpine y participe également.

Alpine testera de nouveau pour Pirelli le 11 mai à Barcelone avec Red Bull et Alfa Romeo, après le Grand Prix d’Espagne. En 2022, non seulement les équipes utiliseront des pneus de 18 pouces, mais une nouvelle ère de la F1 verra le jour avec un ensemble radical de changements de règles.

Du côté de chez Mercedes, l’équipe championne du monde en titre participera à autre test Pirelli fin mai sur le circuit Paul Ricard en France, toujours sur des gommes 18 pouces, mais cette fois-ci pour piste humide.

Lewis Hamilton respecte la prise de responsabilité de Russell

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a tenu à souligner la bonne attitude de George Russell après que le pilote Williams ait présenté ses excuses publiques au lendemain de son crash au Grand Prix d’Emilie-Romagne.

A Imola, Russell a tenté un dépassement sur la Mercedes Bottas au bout de la ligne droite principale, mais la roue arrière droite de sa monoplace a touché l’herbe encore humide, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa Williams qui est allée percuter la Mercedes de Valtteri Bottas.

Les deux monoplaces ont terminé leur course au fond du bac à gravier au virage de Tamburello et fort heureusement les deux pilotes s’en sont sortis indemnes.

En sortant de la carcasse encore fumante de sa voiture, Russell s’est alors dirigé vers Valtteri Bottas pour lui indiquer qu’il était en faute, ce à quoi le Finlandais a répondu au Britannique en lui présentant son majeur.

Avec un peu de recul et les idées bien plus claires qu’au moment du choc, George Russell a présenté ses excuses publiques à Bottas, son équipe et à tous les gens qui ont pu être touchés par son comportement en publiant un message sur ses réseaux sociaux ce lundi soir, le Britannique insistant sur le fait qu’il «  a appris des leçons importantes ce weekend » et qu’il assumait l’entière responsabilité de cet accident.

Lewis Hamilton – qui n’a pas été impliqué dans l’accident dimanche dernier – a directement répondu à George Russell et lui a indiqué qu’il respectait sa prise de responsabilité.

« La force vient de la vulnérabilité. » a-t-il écrit dans un commentaire sur la publication Instagram de Russell.

« Si tu ne fais pas d’erreur, tu ne peux jamais apprendre de leçon. Respect pour ta prise de responsabilité. Passons à la suivante maintenant. »