L’Aston Martin de Stroll inspectée en profondeur après le GP de France

Les délégués techniques du Grand Prix de France ont choisi l’Aston Martin de Lance Stroll à la fin de l’épreuve française pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.

Depuis cette saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.

Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité.

Après l’arrivée du Grand Prix de France, c’est l’Aston Martin du Canadien Lance Stroll (dixième à l’arrivée) qui a été choisie par la FIA.

« Après la Course du GP de France, la voiture numéro 18 a été choisie au hasard parmi les dix premières voitures pour des inspections physiques plus approfondies. » peut-on lire dans le rapport de la FIA.

« L’ensemble d’embrayage ainsi que les capteurs associés à la commande de l’actionneur d’embrayage, le capteur de couple d’embrayage, leur métier à tisser faisaient l’objet de ces inspections physiques, ainsi que le routage et les connexions à la SECU et à d’autres unités. »

« Tous les composants inspectés se sont avérés conformes aux réglementations techniques de la Formule 1 2021. »

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA.

Esteban Ocon : « Tout doit être maximisé » sur le Red Bull Ring

Le Français Esteban Ocon espère bien faire son retour dans les points ce week-end au Grand Prix de Styrie sur un tracé qu’il apprécie particulièrement.

Le pilote Alpine explique avoir toujours pris du plaisir sur le Red Bull Ring de Spielberg, même si le circuit est très piégeux puisqu’il n’est composé que de neuf virages, ce qui pourrait une nouvelle fois nous offrir des qualifications très disputées ce samedi avec des écarts infimes.

« L’Autriche propose un circuit assez unique, surtout avec son emplacement au cœur des collines. J’aime vraiment comme ce n’est pas là où vous vous attendez à trouver un circuit ! C’est un endroit vraiment magnifique, donc c’est toujours agréable d’y passer deux semaines. » nous explique le pilote Alpine avant la huitième manche de la saison.

« J’ai de bons souvenirs sur ce tracé comme j’y ai signé l’un de mes premiers podiums en Formule Renault en 2012. L’an dernier, j’avais aussi réalisé mes meilleures qualifications avec l’équipe sur une piste détrempée et c’était très amusant. J’espère que nous pourrons nous créer de nouveaux souvenirs là-bas. »

« Bien qu’il soit court comme il dure un peu plus d’une minute, le tour met l’accent sur l’extraction maximale du potentiel de la voiture et la précision dans chaque virage. »

« Il y en a neuf, ce qui peut sembler facile puisqu’il y en a moins à apprendre, mais tout doit être maximisé. Les détails infimes sont cruciaux pour réussir en Autriche. Ma section préférée est le double gauche aux virages 6 et 7, plutôt rapides et plaisants quand on les négocie à la perfection. »

« L’an passé, les deux courses en Autriche étaient mémorables, car elles marquaient mon retour en tant que pilote de course en Formule 1 ainsi que le début de la saison 2020 après le retard lié à la Covid. Il y aura une différence cette fois puisque les fans seront au rendez-vous. Les voir en tribunes, comme en France, apporte une dimension supplémentaire à l’ambiance. J’aime vraiment ça et j’ai hâte de les retrouver ce week-end. »

Enfin, lorsqu’on revient avec lui sur le Grand Prix de France disputé dimanche dernier au Castellet, Ocon ne se cherche aucune excuse après avoir franchi la ligne d’arrivée à la quatorzième place.

« J’étais déçu de la course en France. Nous n’avons tout simplement pas réussi à entrer dans le rythme en course, notamment lors du premier relais avec les pneumatiques durs. »

« C’était très difficile à gérer et cela nous pousse à réfléchir pour éviter une situation similaire ce week-end. Les pneus ont été un sujet important ces dernières années en Autriche, donc nous devons bien nous préparer pour nous assurer de revenir dans les points. Je suis vraiment motivé et prêt à relever le défi. »

Présentation GP de Styrie

Alfa Romeo avec une livrée spéciale au Grand Prix de Styrie

L’équipe Alfa Romeo participera au Grand Prix de Styrie ce week-end avec une monoplace arborant une livrée spéciale pour commémorer son 111e anniversaire.

L’hommage rendu sur les deux voitures n’est qu’une des initiatives marquant la journée du 24 juin, avec un programme complet d’activités, donnant vie à l’histoire unique et à l’héritage du sport automobile d’Alfa Romeo qui se déroulent dans la base historique de la marque à Arese, près de Milan, tout au long du week-end.

Pour célébrer comme il se doit son 111e anniversaire, l’équipe du constructeur italien essaiera de rentrer dans les points ce week-end après un Grand Prix de France difficile au terme duquel les deux pilotes Antonio Giovinazzi et Kimi Raikkonen ont terminé respectivement quinzième et dix-septième.

« Nous nous dirigeons vers l’Autriche avec la confiance que nous avons pour revenir sur la piste après la France : nous étions sur une trajectoire ascendante et nous visons à rebondir immédiatement et à reprendre le chemin des points, et ce au cours d’un week-end spécial pour Alfa-Romeo. » nous explique Fred Vasseur, team principal de l’équipe.

« Sur une piste aussi courte, le peloton sera encore plus serré : chaque détail comptera et nous devrons nous assurer de faire de notre mieux dans tous les aspects car c’est ce qu’il faudra pour obtenir un bon résultat. »

« La deuxième course(une semaine après), comme nous l’avons vu l’année dernière, sera très particulière : nous aurons beaucoup de données du premier week-end, mais les conditions et les points de départ seront très différents, il faudra donc s’adapter à la circonstances et en tirer le meilleur parti. »

Avant le Grand Prix de Styrie, l’équipe Alfa Romeo occupe la huitième place au classement des constructeurs avec seulement deux points marqués depuis le début de la saison 2021.

Alpine F1 ne craint plus le circuit du Red Bull Ring

L’équipe Alpine n’a pas connu un Grand Prix de France facile le week-end dernier avec seulement quatre points marqués par le double champion du monde Fernando Alonso, alors qu’Esteban Ocon a terminé à une lointaine quatorzième place.

Le déception passée, l’équipe du constructeur français va désormais devoir se tourner vers la prochaine manche de la saison avec le Grand Prix de Styrie programmé du 25 au 27 juin.

« Nous sommes repartis un peu déçus, car nous avions le sentiment d’avoir le rythme pour marquer plus de points qu’avec la huitième place de Fernando et Esteban en dehors du top dix. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

« Tout s’est joué sur la gestion des pneumatiques, qui a eu un impact très différent selon les équipes, voire entre les pilotes d’une même écurie. »

« La course d’Esteban était plus ou moins terminée avec l’important graining ayant compromis son premier relais tandis que Fernando a marché sur des œufs dès le départ avec ses gommes medium avant de maintenir ses hards en vie pour remonter et se battre pour la sixième position. Il a clairement pris confiance dans la voiture et il retrouve un très haut niveau de compétitivité. »

Pour la prochaine course qui se déroule dès ce week-end sur le Red Bull Ring de Spielberg, Alpine sait que le tracé autrichien n’a jamais été le circuit le plus favorable à l’écurie au cours des dernières années, mais le Polonais s’attend à ce que l’équipe tire parti du rythme tout de même prometteur aperçu en France la semaine dernière.

« L’Autriche est un circuit court avec seulement neuf virages, d’où des écarts très faibles en qualifications et chaque centième de seconde peut faire une immense différence. »

« Une grande partie du tour est négociée à plein régime avec la plupart des secteurs avalés à des vitesses moyennes ou élevées. Les gros vibreurs peuvent être sévères sur la carrosserie et les suspensions. En plus de tout cela, la piste est un peu plus exigeante pour les pneus qu’en France, donc il faudra se méfier de cela après dimanche dernier. »

« Nous avons déjà vu que la météo à cette période de l’année pouvait être difficile à prévoir en Autriche. »

« Il s’agit généralement de l’une des courses les plus chaudes du calendrier, mais les orages sont fréquents. L’an passé, nous avions eu des qualifications sous la pluie, donc nous surveillerons attentivement les radars tout au long de la semaine. »

« Ce n’était pas le tracé le plus favorable à l’écurie historiquement, mais nous avons corrigé nombre de nos anciens problèmes l’an dernier et ce n’est plus un circuit que nous craignons. Nous sommes déterminés à construire sur le rythme prometteur affiché en France pour retrouver nos deux voitures en Q3 et dans les points. »

Avant le Grand Prix de Styrie, Alpine F1 Team occupe la septième place au classement des constructeurs avec 29 points marqués depuis le début de la saison 2021.

Toto Wolff a apprécié voir Bottas s’emporter à la radio en France

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas n’a pas caché sa frustration dimanche dernier au Grand Prix de France lorsqu’il a vu la Red Bull de Verstappen chaussée de pneus neufs revenir sur lui comme un boulet de canon.

« Pourquoi vous ne m’écoutez pas quand je dis qu’il faut faire un double arrêt? » a crié un Bottas furieux à la radio dimanche au Castellet lorsqu’il a compris qu’il était en train de perdre un podium.

Habituellement, les directeurs d’équipe n’apprécient pas une telle explosion de la part d’un pilote à la radio, mais plutôt que de réprimander son pilote, Toto Wolff a déclaré qu’il était ravi de la passion dont Bottas a fait preuve à la radio pendant la course.

« J’ai adoré le fait qu’il dise ce qu’il pense à l’instant T et qu’il n’intériorise pas. » a déclaré l’Autrichien.

D’autres suggèrent que le pilote finlandais est en train de perdre sa patience parce que son avenir au sein de l’équipe du constructeur allemand fait l’objet de spéculations constantes, le Britannique George Russell étant continuellement lié à une promotion chez Mercedes en remplacement de Bottas.

Lorsqu’on lui a demandé si les rumeurs concernant son avenir pouvaient rendre Bottas plus nerveux, Toto Wolff a répondu : « Non, je ne pense pas. Je pense que Valtteri sait que la seule réponse à apporter est sur la piste. »

Mercedes n’a pas encore confirmé ses plans pour la saison 2022, alors que Valtteri Bottas et Lewis Hamilton ont tous les deux signé un contrat d’une seule saison avec Mercedes.

Au classement des pilotes, Valtteri Bottas occupe actuellement la cinquième place avec 59 points marqués depuis le début de la saison 2021.

La F1 à Miami : comme « un Super Bowl chaque année »

A partir de la saison 2022 de F1, le Grand Prix de Miami rejoindra le championnat de Formule 1 dans le cadre d’un contrat de dix ans. La date exacte de l’édition 2022 sera établie ultérieurement lors de la confirmation du calendrier complet.

Le circuit urbain, situé au Hard Rock Stadium de Miami, sera long de 5,41 km, sera composé de 19 virages, 3 lignes droites et un potentiel pour 3 zones de DRS avec une vitesse de pointe estimée à 320 km / h.

Miami sera le 11e endroit où la Formule 1 a disputé une course aux États-Unis depuis le début du championnat du monde en 1950. Parmi les circuits visités par la catégorie reine, on retrouve Riverside, Sebring, Watkins Glen, Long Beach, Las Vegas, Detroit, Dallas, Phoenix, Indianapolis et le Circuit des Amériques à Austin.

Interrogé sur l’arrivée prochaine de la catégorie reine du sport automobile dans sa ville et sur l’impact économique que devrait avoir la course, le maire de Miami, grand fan de Formule 1, estime qu’avoir un Grand Prix de F1 pour dix ans est comme avoir un Super Bowl [finale de la NFL, ndlr] dans sa ville chaque année.

« Dans ce monde virtuel et éloigné dans lequel nous vivons, un monde presque post-COVID dans lequel nous entrons, la chose la plus importante, ce sont les expériences. » a déclaré Francis Suarez, le maire de Miami à The Drive.

« C’est la chose la plus importante et vous voulez donc créer une ville avec des expériences premium, et la Formule 1 est l’une des expériences sportives les plus excitantes, sinon l’expérience sportive la plus excitante, sur la planète. C’est comme avoir un Super Bowl chaque année. »

« Ça va être énorme. Et je pense que ça va être quelque chose qui redéfinira qui nous sommes. Je pense que c’est l’un de ces événements macro, comme Art Basel (une manifestation d’art contemporain se déroulant une fois par an, ndlr). »

« Ils changent réellement la ville. Elle a ce genre de pouvoir [la F1]. Et je pense, vous verrez, et les gens verront une fois qu’ils afflueront vers la course, à quel point c’est captivant, à quel point c’est excitant et à quel point tout sera transformé. »

Lorsqu’on interroge Suarez sur l’emplacement actuel de la course (à l’extérieur de la ville) et qu’on lui rappelle que d’autres sites historiques américains (Watkins Glen, Long Beach, Detroit, Vegas, etc.) qui ont aussi accueilli la F1 ont finalement été retirés du calendrier, le maire est resté optimiste quant au succès futur de la course à Miami et a même déclaré qu’il était inévitable que la course finisse par arriver vers le centre-ville dans les prochaines années, comme prévu initialement.

« Nous avons cela dans le sang et je pense qu’à Miami, contrairement à bon nombre de ces autres villes que vous avez mentionnées, nous sommes une véritable ville mondiale. »

« Nous sommes la ville avec le plus de Super Bowls jamais organisés dans l’histoire de la NFL.  Et la vérité est que cela ne me surprendrait pas si, à l’avenir, nous la voyions [la course] au centre-ville. »

« Parce que je pense que ce qui se passe, c’est que toutes les grandes franchises sportives arrivent dans une ville, elles obtiennent leur premier stade, si vous voulez, puis quand elles montrent et prouvent qu’elles fonctionnent, et que c’est une bonne chose pour la communauté , ils obtiennent généralement leur deuxième stade. Et généralement, c’est un plus beau, c’est plus proche de l’eau. »

« Je pense que la Formule 1 ne sera probablement pas différente une fois que les gens se rendront compte à quel point c’est incroyable. »

« Ils vont la vouloir dans l’endroit le plus excitant. J’ai soutenu l’emplacement au centre-ville lorsqu’il a été proposé. Je comprends qu’ils avaient des délais. Je pense donc que c’était en partie pour des considérations pratiques et politiques et qu’ils devaient faire quelque chose dans un certain laps de temps. »

« Je suis complètement ouvert à cela… Ross [propriétaire des Dolphins] est un homme d’affaires phénoménal. Il a fait énormément pour cette communauté. S’il m’appelait demain et me disait: « Hé, nous voulons déménager au centre-ville demain, » Je serais prêt à l’écouter. »

« Alors oui, à tout moment cela peut venir, je pense que cela arrivera. Je pense que c’est inévitable, mais il va probablement vouloir avoir quelques courses pour que ce soit une preuve de concept. Et puis j’espère qu’à un moment donné, elle [la course] pivotera vers Miami. »

La Formule 1 et le promoteur travailleront en étroite collaboration avec la communauté locale pour assurer une attribution des billets pour les résidents de Miami Gardens, alors que la course fournira un coup de pouce touristique supplémentaire et un impact économique aux entreprises locales dans la grande région de Miami.

De plus, il y aura un programme pour soutenir les entreprises locales et la communauté pour s’assurer qu’elles obtiennent le plein avantage de la course à Miami, y compris un programme d’éducation STEM à travers la F1 dans les écoles ainsi que l’opportunité pour les entreprises locales de participer au week-end de course.

Ferrari choisit AWS comme fournisseur de cloud officiel

Amazon Web Services a annoncé avoir conclu un accord avec Ferrari pour devenir leur fournisseur officiel de cloud, d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle.

Ferrari utilisera l’étendue des services d’AWS et une infrastructure mondiale déjà éprouvée pour rationaliser la conception et les tests de ses voitures de route et pourra également accélérer le rythme d’innovation dans l’ensemble de son organisation, y compris la Scuderia Ferrari en Formule 1.

« Ferrari et AWS représentent tous deux l’excellence dans leurs domaines. En tant que fournisseur de cloud officiel, je crois fermement qu’AWS permettra à notre entreprise de devenir une organisation axée sur les données qui utilise la puissance de la technologie pour améliorer nos produits, accroître l’engagement avec les passionnés de Ferrari dans le monde entier et offrir des expériences de conduite toujours plus excitantes. » a déclaré Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Nous avons choisi AWS en raison de leur concentration incessante sur l’innovation, de leur portefeuille de capacités inégalé et de leur expérience éprouvée dans l’assistance aux partenaires des secteurs automobile et sportif. »

« Tout au long de notre riche histoire, Ferrari a eu la course et l’innovation au cœur de ses préoccupations, et nous sommes maintenant impatients d’appliquer l’apprentissage automatique AWS, les analyses avancées et le calcul haute performance à travers l’entreprise pour fournir des informations plus approfondies et des voitures encore plus puissantes. »

Grâce à ce partenariat, Ferrari s’appuiera sur les capacités avancées d’analyse, d’apprentissage automatique, de calcul, de stockage et de base de données d’AWS pour obtenir rapidement des informations sur la conception et les performances des voitures sur route et sur piste.

En exploitant l’échelle pratiquement illimitée des ressources AWS HPC, Ferrari peut exécuter des milliers de simulations simultanément pour obtenir des informations beaucoup plus rapidement que jamais auparavant en exécutant des simulations dans un environnement sur site. En conséquence, les ingénieurs de l’entreprise peuvent adopter une approche agile pour expérimenter de nouvelles conceptions et stratégies pour accélérer leur rythme d’innovation.

En outre, pour les fans de F1, la Scuderia Ferrari utilisera le calcul, les conteneurs et les services multimédias d’AWS pour alimenter une nouvelle plate-forme numérique d’engagement des fans via son application mobile qui informera, éduquera et divertira leurs fans.

Lors de la création de profils personnalisés, les fans recevront un contenu exclusif tel qu’un accès virtuel au garage Scuderia Ferrari et à la suite d’accueil les jours de course.

À l’avenir, Ferrari prévoit de créer des expériences de réalité virtuelle et augmentée sur AWS qui amèneront les fans dans le garage pour interagir avec les pilotes et le personnel de l’équipe. Ferrari créera également une communauté de fans virtuelle parmi les millions d’utilisateurs de l’application et engagera les fans avec des quiz basés sur l’application les jours de course.

L’équipe Williams impatiente de retrouver « le circuit fantastique » du Red Bull Ring

Après un week-end en demi teinte en France avec une assez mauvaise prestation de Nicholas Latifi qui a finit 18ème et une performance remarquée de Georges Russell qui finira à la 12ème place surclassant l’AlphaTauri de Yuki Tsunoda, l’Alpine d’Esteban Ocon ou encore la Ferrari de Charles Leclerc, l’équipe Williams Racing sait que le circuit du Red Bull Ring peut offrir de belles opportunités.

Dave Robson, le responsable performance de l’écurie britannique, nous confie son enthousiasme à la veille de la huitième manche de la saison 2021.

« Le Red Bull Ring est un super test pour une Formule 1, exigeant sur la puissance, l’efficacité aérodynamique et un bon freinage. » nous explique Robson.

« L’emplacement du circuit dans les montagnes de Styrie crée un cadre visuel spectaculaire mais impose également de lourdes exigences à la voiture. Les dénivelés et la haute altitude ont un impact important sur les performances des voitures. La surface de la piste et la nature- même du circuit imposent des exigences supplémentaires aux pneus. »

« Nous avons apporté quelques améliorations à la FW43B en France et ce week-end, nous chercherons à consolider ces gains et à confirmer l’amélioration des performances dans des conditions légèrement différentes. »

« Les conditions météorologiques peuvent également être assez mitigées ici en Autriche, même fin juin et nous serons donc préparés à un soleil brûlant et à de fortes pluies ! Les deux pilotes connaissent le circuit et aiment être ici. En tant qu’équipe, nous attendons avec impatience deux semaines de course sur ce circuit fantastique. »

Pour les deux prochaines courses – qui se dérouleront donc sur le même circuit – de ce premier triplé de la saison, Pirelli a opté pour un choix de gommes différent avec pour la première course les mêmes pneus qu’en France à savoir le C2 qui sera le pneu le plus Dur, le C3 le Medium et le C4 le Tendre, tandis que pour la seconde course, Pirelli a choisi comme à Monaco et Bakou le C3 en tant gomme la plus Dure, le Medium sera le C4 et le Tendre sera le C5.

Un choix de composés qui permettra aux deux pilotes Williams de s’exprimer pleinement à bord de leurs F1 sur deux courses ou les stratégies devraient être variées avec une première course qui permettra d’encore mieux appréhender la seconde comme nous l’explique Georges Russel.

« Je suis content que nous entrions directement dans une autre semaine de course après un bon résultat en France. » a déclaré le britannique.

« L’Autriche offre toujours de belles courses avec les trois bonnes lignes droites et de très beaux virages à grande vitesse à la fin du tour, donc même si c’est un circuit très court, c’est amusant d’y piloter. Deux courses sur le même circuit donnent l’opportunité d’essayer différentes configurations entre les deux, et potentiellement de mieux comprendre la voiture. »

Son coéquipier le canadien Nicholas Latifi rejoint cette analyse et attend avec impatience cet enchainement en Autriche afin de rapidement tourner la page du Grand Prix de France.

« J’attends avec impatience les courses consécutives en Autriche. La France a été difficile pour moi, donc la meilleure façon de se remettre à zéro est de se remettre sur la piste. » déclare le canadien.

« L’Autriche est un circuit qui permet généralement de belles courses, donc j’espère que ça sera le cas, ça peut être aussi difficile pour les pneus, donc il devrait y avoir des opportunités là-bas. Avec deux courses sur la même piste, nous pourrons construire d’une semaine à l’autre et maximiser nos résultats. »

Comme en 2020 l’équipe Williams – qui est en pleine restructuration – n’a pas encore marqué de point cette année et se retrouve 9ème du classement constructeurs. Le dernier point marqué par l’écurie remonte au Grand Prix d’Allemagne 2019 après une pénalité infligée à Kimi Raikkonen.

Classement constructeurs F1 2021

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Vettel : « l’objectif est de continuer à marquer des points »

Après sa troisième arrivée consécutive dans les points lors de la dernière manche disputée en France (il a franchi la ligne d’arrivée à la neuvième place), le pilote Aston Martin Sebastian Vettel souhaite continuer sur sa bonne lancée lors de deux courses suivantes qui se dérouleront en Autriche.

Cette semaine, la F1 débarque à Spielberg sur le très court et très rapide circuit du Red Bull Ring, un tracé que le pilote allemand apprécie particulièrement.

« L’objectif est de continuer à marquer des points en Autriche et de maintenir notre régularité. » nous explique Sebastian Vettel à la veille de la huitième manche de l’année qui se déroule du 25 au 27 juin sur le Red Bull Ring de Spielberg.

« C’est un excellent circuit sur lequel courir parce que c’est un tour tellement rapide mais avec beaucoup de virages rapides et difficiles. Cela fait du bien de pouvoir tirer le maximum de la voiture sur un tour. »

Bien qu’il apprécie le tracé du Red Bull Ring, le quadruple champion du monde estime cependant que les écarts – qui sont déjà très serrés depuis le début de la saison – le deviendront encore plus lors de la deuxième course en Autriche, notamment parce que les pilotes auront déjà exploité toutes les limites du circuit lors de la première course.

« C‘est toujours difficile de courir sur le même circuit dos à dos car les marges deviennent de plus en plus petites au fur et à mesure que nous faisons plus de tours, mais cela rend les choses passionnantes. »

Avant le Grand Prix de Styrie, Sebastian Vettel occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 30 points marqués depuis le début de la saison.

Après la France, Mercedes sait dans quels domaines elle peut s’améliorer

Malgré le fait que l’équipe Mercedes ait perdu la tête du championnat du monde des constructeurs depuis le Grand Prix d’Azerbaïdjan et que Red Bull ait réussi le week-end dernier à creuser encore un peu plus l’écart, le directeur de l’écurie du constructeur allemand assure que tout le monde savoure en interne la bataille avec Red Bull cette saison.

Dimanche dernier en course au Castellet, Mercedes a été complétement déstabilisé à partir du moment où Red Bull a décidé d’arrêter une deuxième fois son pilote Max Verstappen sur un tracé où  la stratégie est normalement planifiée sur un seul et unique arrêt.

Mercedes n’a pas répondu à l’undercut déclenché par Red Bull et a décidé de laisser ses deux pilotes en piste avec des pneus bien moins frais que ceux montés sur la monoplace de Verstappen.

Au final, Max Verstappen finira par rattraper les deux pilotes Mercedes, les dépasser et reporter le Grand Prix de France 2021.

« Des fans aux pilotes en passant par les membres de l’équipe, cette saison nous maintient tous sur le bord de nos sièges. Nous avons eu une course passionnante en France avec une autre bataille intense entre les quatre premières voitures, et ce défi est quelque chose que tout le monde dans l’équipe savoure. » nous explique Toto Wolff avant le Grand Prix de Styrie.

« Après que la déception de rater la victoire se soit estompée, il y avait beaucoup de points positifs à retenir de la France. Nous avons marqué de bons points avec les P2 et P4 et le rythme de la voiture était un pas en avant encourageant par rapport à Monaco et Bakou, grâce au travail acharné des membres de notre équipe dans les usines et sur la piste. »

« Mais même si nous savons qu’il reste encore un long chemin à parcourir et beaucoup d’autres opportunités à venir, dans une saison comme celle-ci, chaque point comptera et fera la différence. Et nous avons laissé des points sur la table lors des dernières courses.« 

Après le Grand Prix de France, l’équipe Mercedes sait désormais dans quels domaines elle doit encore s’améliorer pour espérer se battre pour le titre pour le reste de la saison. Par conséquent, l’équipe devrait apporter quelques améliorations sur la W12 lors des deux prochaines manches en Autriche.

« Nous avons débriefé la France et comprenons les domaines dans lesquels nous avons l’opportunité de nous améliorer. »

« Il s’agit donc maintenant de se concentrer sur l’apport de ces améliorations aux deux prochaines manches en Autriche, où nous espérons pouvoir faire revenir l’élan positif en notre faveur. Heureusement, nous n’avons pas à attendre longtemps pour notre prochaine chance d’essayer de le faire et je peux voir la détermination de chaque membre de l’équipe. »

« L’Autriche a été un circuit difficile pour nous les saisons passées, mais nous avons bien réussi l’année dernière. Nous savons que la situation est très différente cette saison, cependant. »

« C’est un tour très rapide et un circuit court, avec moins d’opportunités de gagner du temps. Les marges vont être serrées, alors nous allons donner notre maximum. »

Les premières images d’une F1 de la saison 2022

Ce lundi, nos confrères italiens de LiveGP.it ont dévoilé en exclusivité mondiale les premières images d’une monoplace de Formule 1 de la saison 2022.

A partir de la saison prochaine, une toute nouvelle réglementation sera introduite en F1, ce qui devrait nous offrir des monoplaces bien plus spectaculaires que les actuelles en termes de design.

La monoplace que vous voyez sur les images attachées à cet article est un show car créé spécialement pour révéler au public un exemple de ce à quoi ressembleront les voitures de l’année prochaine en Formule 1.

Avec une aérodynamique simplifiée, les F1 2022 feront la part belle à l’effet de sol, qui permettra enfin aux pilotes de pouvoir rentrer dans le sillage d’une autre voiture sans subir de turbulences, ce qui devrait nous offrir plus de spectacle car plus de dépassements en théorie.

monoposto f1 2022

Visuellement, ces monoplaces 2022 seront plus agressives que les actuelles avec notamment un aileron avant surdimensionné donnant à ces Formule 1 un look résolument plus futuriste, ainsi que la présence à l’avant de profils aérodynamiques qui serviront à dévier les tourbillons et nettoyer le flux d’air vers l’arrière, tandis que les roues 18 pouces viendront également ajouter une touche de modernité (la F1 utilise actuellement des 13 pouces).

Ce modèle devrait être présenté officiellement au public lors d’une prochaine course (probablement à Silverstone) et devrait même effectuer quelques tours de piste, histoire de pouvoir voir une F1 2022 en action pour la première fois.

Kubica au volant de l’Alfa Romeo ce vendredi au GP de Styrie

Le pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo, Robert Kubica, remplacera Kimi Raikkonen lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Styrie vendredi prochain sur le circuit du Red Bull Ring en Autriche.

Après avoir déjà participé à une séance d’essais libres au Grand Prix d’Espagne un peu plus tôt cette saison, le Polonais sera donc de retour dans le cockpit de la C41 à Spielberg le week-end prochain dans le cadre de la huitième manche de la saison 2021.

« J’ai hâte d’être de retour dans la voiture la semaine prochaine. L’équipe a fait de grands pas en avant, surtout ces derniers temps, et vous pouvez sentir la confiance dans toute l’équipe. » a déclaré Robert Kubica.

« Je sais à quel point il est important de maintenir l’élan et je suis prêt à jouer mon rôle pour que les deux week-ends en Autriche soient aussi réussis que possible. »

Le Grand Prix de Styrie, huitième manche du championnat du monde 2021, se déroulera du 25 au 27 juin sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg en Autriche.

Le résultat de Ferrari en France n’était pas complétement inattendu pour Binotto

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a admis après un Grand Prix de France « très fatigant et difficile » que le résultat désastreux de l’équipe – avec Carlos Sainz en 11e position et Charles Leclerc en 16e – n’était pas complétement inattendu, les conditions au Paul Ricard ayant révélé un faiblesse dont Ferrari est consciente depuis plusieurs années, selon Binotto.

Le Grand Prix de France avait bien commencé pour Ferrari, puisque Sainz et Leclerc se sont qualifiés respectivement P5 et P7 sur la grille. Mais bien que les deux pilotes aient pu conserver leurs positions lors de leurs premiers relais, le passage aux pneus durs s’est avéré catastrophique pour les deux, Sainz et Leclerc glissant de plus en plus bas dans la hiérarchie pour finalement terminer hors du top dix à l’arrivée.

« Je n’ai pas grand chose à dire. » a déclaré Mattia Binotto après la course dimanche au Castellet, cité par la F1.

« C’était une course fatigante et difficile pour nous. Nous n’avons pas été en mesure de faire fonctionner les pneus comme nous aurions dû le faire et je pense que nos performances ont vraiment eu du mal avec les pneus. »

« Je ne pense pas que cela reflète le véritable rythme de la voiture ou les performances elles-mêmes, mais c’est quelque chose que nous devons apprendre et aborder, pas dans un avenir immédiat mais à moyen et long terme. » 

« Nous savions que ce circuit sera difficile. Des virages à grande vitesse où vous mettez beaucoup d’énergie dans les pneus, des conditions chaudes. Si vous regardez à nouveau il y a deux ans, nous étions vraiment en difficulté ici, donc je pense que ce sont les caractéristiques de notre voiture. Ce n’est pas une piste qui nous va bien. »

« Mais au final, il y a deux ans, nous avons eu le problème. On aurait donc dû s’en occuper, ce n’est pas encore le cas donc c’est pourquoi regarder vers l’avenir est important afin d’en tirer les leçons et de faire le tri. »

« Pour nous, il est plus important de comprendre et de l’aborder définitivement pour l’année prochaine. La principale inquiétude pour nous est que cela puisse se produire sur plus de courses, mais pas sur toutes les pistes. Nous devons nous préparer à cette situation. »

Pendant ce temps, bien que Pirelli ait publié une directive technique avant le week-end forçant les équipes à augmenter la pression de leurs pneus à la suite des problèmes rencontrés par Lance Stroll et Max Verstappen à Bakou, Binotto a nié que cela ait eu un impact négatif sur Ferrari.

« Non, je ne peux pas penser que les changements aient un impact. Si je regarde la prescription, les pressions n’ont augmenté qu’à l’arrière et nous avons eu le problème qu’à l’avant avec le graining. Rien dans la préparation n’a changé pour nous. La réponse est donc assez claire, non. »

Après le Grand Prix de France, la Scuderia Ferrari occupe désormais la quatrième place au championnat des constructeurs, devancée de seize points par McLaren.

Technique : comment McLaren a dépassé Ferrari grâce à des évolutions

La Scuderia Ferrari et McLaren ont vécu un Grand Prix de France bien différent, avec les deux pilotes McLaren dans le top six à l’arrivée de l’épreuve, tandis que les deux pilotes Ferrari ont terminé hors du top dix au Castellet.

Les deux équipes se battent pour la troisième place au championnat des constructeurs et avaient donc apporté toutes les deux des améliorations aérodynamiques sur la SF21 et la McL35M.

La MCL35M avait assez souffert à Bakou, et n’a pas su exprimer le potentiel des premières courses. Ferrari, en revanche, à Bakou et à Monaco, avait réussi à rehausser les caractéristiques de la SF21, notamment en qualifications, sur des circuits où les courbes étaient plus lentes que sur le Paul Ricard.

En France, Mclaren s’est retrouvé sur une piste « amicale », dans une situation complétement opposée à Ferrari avec sa SF21. La piste du Castellet nécessite une adhérence générée par l’aérodynamisme et non par la mécanique, dans laquelle l’énergie libérée sur les pneus est très élevée, et la dégradation thermique de la structure du pneu était évidente. La pluie de dimanche matin avant le départ de la course a également rendu la piste « verte », ce qui a rendu la SF21 encore plus difficile à maitriser en termes de sous-virage.

En France, des mises à jour aérodynamiques sont arrivées pour les deux équipes, notamment pour Mclaren qui a introduit un important package de développement sur la MCL35M.

Les premiers changements aérodynamiques pour l’équipe britannique ont été observés dans la zone arrière, où la plaque d’extrémité de l’aileron arrière a été révisée.

La nouvelle cloison n’a plus les franges verticales dans la zone inférieure, qui géraient les turbulences causées par le roulement du pneu arrière. Dans la nouvelle spécification, des coupes horizontales ont été implémentés, utiles pour diriger la traînée d’air dans la partie la plus en arrière.

Ce qui a le plus étonné tout au long du week-end, c’est que Mclaren ne semblait pas craindre la chaleur et qu’un nouveau capot moteur a été utilisé tout le week-end au Castellet, plus fermé à l’arrière que celui vu à Bakou. L’unité de puissance Mercedes permet d’utiliser des choix plus agressifs, sans rencontrer de problèmes de surchauffe, bien qu’une petite alarme soit survenue vendredi, lorsque l’équipe d’Andreas Seidl a enfreint le couvre-feu pour remplacer un capteur défectueux dans la zone de la boîte de vitesses.

A l’arrière, Mclaren a travaillé dur pour trouver la meilleure configuration aérodynamique, avec un aileron arrière plus gros qu’à Bakou, et qui a été maintenu tout au long des séances, bien que de nombreuses autres équipes aient préféré utiliser moins d’appuis.

Quant aux nouveaux tests de flexion de l’aileron arrière, qui ont été introduits dans ce Grand Prix, Ferrari et Mclaren ne semblent pas avoir beaucoup souffert des nouvelles directives : la voiture de Woking fait partie de celles qui n’ont pas beaucoup utilisé l’aileron flexible, bien que la FIA continue de surveiller les mouvements sur les ailerons, puisque les stikers introduits à Bakou étaient toujours présents, placés sur le volet mobile et sur le plan principal, et qui permettent à la FIA d’avoir le mouvement de référence de l’aileron.

Le nouveau package présenté ce week-end par Mclaren modifie également la zone avant de la voiture, où ils essaient de trouver une meilleure gestion du flux d’air. La Mclaren est l’une des rares voitures à ne pas utiliser le système S-Duct, qui déplace une partie du flux du bas du châssis vers le haut.

Juste dans la zone avant du châssis, les deux ailerons de style Mercedes ont été ajoutés, ce qui aide à maintenir le flux adhérent au reste de la voiture, grâce à un effet de lavage vers le bas.

Les modifications apportées à la zone avant de la MCL35M avaient déjà commencé en Espagne, tandis que l’arrière de la voiture de Norris et Ricciardo se comporte plutôt bien dans les virages rapides, également grâce au long empattement.

De petites évolutions chez Ferrari

Des innovations techniques ont également été observées chez Ferrari, mais pas aussi importantes que celles de Mclaren. La principale mise à jour sur la SF21 concernait l’aileron avant, dont les pilotes ont fourni des commentaires positifs et qui a fini par être confirmé pour les qualifications et la course.

Le nouvel aileron avant a été revu au niveau des pieds d’attache, où la voûte a une forme plus large, ce qui confirme la tendance des équipes à apporter plus de flux d’air vers la partie inférieure. Les volets qui régulent l’incidence dans la nouvelle spécification ont une forme plus large, avec le dispositif de réglage déplacé vers la plaque d’extrémité.

Ferrari a essayé de profiter d’être sur une piste rapide et d’avoir une monoplace rapide sur la ligne droite du mistral. À cet égard, l’aileron arrière « cuillère », déjà vu le vendredi à Imola et à Bakou, a été testé et confirmé samedi.

Ce choix s’est avéré être un bon choix en qualifications, alors qu’en course, les réglages plus fins ont eu un impact négatif sur les pneus, qui ont été plus sollicités. Ferrari a été parmi les monoplaces à souffrir le plus de la dégradation thermique, ce qui a fait sortir les deux rouges du top dix.

Ferrari semble également toujours avoir un léger écart en termes de puissance par rapport à Honda et Mercedes (environ 15 chevaux), ce qui amène les ingénieurs à privilégier des solutions avec moins de traînée sur les ailerons.

Pour réduire davantage les turbulences et avoir un écoulement plus propre, Ferrari a couplé le plan principal de l’aileron arrière « cuillère » (forme de l’aileron) avec une plaque d’extrémité coupée dans la zone inférieure.

Le défi technique sur le Paul Ricard portait également sur la question de la « pression des pneus », après les accidents de Stroll et Verstappen à Bakou. Les changements de température et les contrôles de pression par les employés de la FIA et de Pirelli ont désormais pour but d’éviter la ruse de la part des équipes qui ont « abaissé » les pressions. Des joints ont été ajoutés aux valves et des contrôles ont été effectués sur les pneus froids et chauds.

McLaren troisième force du plateau

Après le Grand Prix de France, l’équipe McLaren a repris la troisième place au championnat des constructeurs et devance désormais Ferrari de seize points.

Le duel Ferrari – Mclaren reprendra dès ce week-end lors de la double course en Autriche, une piste qui en théorie pourrait voir une Ferrari plus à l’aise. En effet, la piste de Spielberg ne présente pas de courbes particulières en appui, hormis dans le deuxième secteur.

Mais Mclaren a toujours une voiture très efficace et rapide dans les lignes droites, et il sera donc difficile de comprendre qui sera le plus avantagé entre les deux équipes sur le tracé du Red Bull Ring.

De plus, on ne s’attend pas à d’énormes étapes évolutives, avec de nouvelles pièces, mais seulement des adaptations à la piste. De nombreuses équipes se concentrent sur 2022 et la quasi-totalité du service technique consacre désormais des ressources aux monoplaces de l’année prochaine.

Le nouveau circuit de l’Albert Park de Melbourne se dévoile

Les organisateurs du Grand Prix d’Australie (du 19 au 21 novembre) ont dévoilé quelques images du circuit de l’Albert Park revisité après des travaux qui ont duré plusieurs semaines. (une vidéo est disponible à la fin de l’article).

Les changements sont importants sur le circuit et obligeront les équipes de F1 à adopter de nouvelles stratégies pour affronter un tracé plus agressif, qui a été raccourci de 28 mètres.

Dans le cadre de la mise à niveau, sept virages ont été modifiés – dont deux entièrement supprimés – ce qui ramène le nombre total de virages à seulement 14 !

Virage 1

L’angle d’entrée du premier virage du tracé de l’Albert Park de Melbourne a été élargi de 2,5 mètres. Les pilotes auront désormais plusieurs lignes de course à leur disposition, ce qui permettra plus d’opportunités de dépasser dans les moments cruciaux d’ouverture de la course et tout au long de la course.

La modification est également conçue pour permettre plus de batailles après le virage et dans les virages 2 et 3. En plus de cela, le virage 1 offrira une augmentation de vitesse simulée de 17 km/h – augmentant le rythme jusqu’à un minimum de 183 km/h en qualifications.

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Virage 3

Au virage 3, les pilotes pourront également profiter d’une nouvelle ligne de course, puisque le virage a été élargi de 4 mètres. Cela permet non seulement de nouvelles opportunités de dépassement, mais cela augmente également la vitesse minimale dans les virages de 102 km/h à 110 km/h.

Virage 6

La modification du virage 6 a créé le plus grand changement de vitesse de passage du circuit. En 2019, la vitesse minimale était de 149 km/h, elle est maintenant passée à 219 km/h grâce à un énorme élargissement du virage de 7,5 mètres !

Le rythme plus rapide réduira l’air turbulent, également connu sous le nom d’air sale, et qui a un impact sur le flux aérodynamique des voitures suivantes.

Cela signifie de meilleures performances et des courses plus excitantes, alors que les pilotes se préparent pour la prochaine et nouvelle zone à grande vitesse de 1,3 km.

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Virages 9 et 10

Le plus grand changement pour le circuit de l’Albert Park est la suppression de la chicane aux virages 9 et 10. Cette section est désormais la plus grande « ligne droite » du circuit – le tronçon de 1,3 km le long de Lakeside Drive permettra aux pilotes de F1 d’atteindre des vitesses de plus de 330 km/h !

Comme si cela ne suffisait pas, la zone à grande vitesse permet également la création potentielle d’une zone DRS supplémentaire, la quatrième sur le circuit (sous réserve d’approbation de la FIA).

Au bout de cette ligne droite, les pilotes entreront désormais dans la nouvelle chicane des virages 9 et 10 (anciennement virages 11 et 12) à un rythme bien plus rapide qu’auparavant.

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Virage 11

Une autre amélioration substantielle est le redressement et l’élargissement de l’approche du virage 11 (anciennement virage 13), qui est passé de 12 à 15 mètres.

Ce changement offrira une largeur de piste généreuse, permettant plusieurs lignes de course dans le virage, permettant aux pilotes de se surpasser les uns les autres. 

Pour maximiser les opportunités de dépassement, le carrossage du virage 11 a été ajusté et sa corde est désormais plus serrée. Cela signifie que les pilotes seront obligés de modifier considérablement leur vitesse en cas de freinage brusque pour s’assurer qu’ils négocient le virage avec succès.

Considérant que le virage 11 sort d’une ligne droite ultra-rapide, ce changement devrait offrir sa juste part de moments passionnants.

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Virage 13

Le virage 13 (anciennement virage 15) est un virage difficile, où les pilotes peuvent facilement faire des erreurs.

Pour augmenter la difficulté pour la voiture de tête de défendre sa position, le virage a maintenant été élargi de 3,5 mètres. Les virages 3, 11 et 13 ont également vu leurs profils de vibreurs biseautés pour garantir que la surutilisation du trottoir par le pilote sera pénalisée, améliorant ainsi les possibilités de dépassement à l’extérieur des virages. 

Voie des stands

Dans le cadre des modifications, la Pit Lane a été élargie de 2 mètres. L’espace supplémentaire devrait augmenter la limite de vitesse dans la voie des stands de 60 km/h à 80 km/h (sous réserve de l’approbation de la FIA).

Cela signifie que le changement de pneus entraînera moins de pénalités de temps pour les pilotes, ce qui se traduira par des options supplémentaires pour les équipes à considérer avec leurs stratégies de pneus.

La pluie attendue durant tout le week-end pour le GP de Styrie

D’après les premières prévisions météo, la pluie est attendue durant tout le week-end sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg en Autriche, théâtre de la huitième manche de la saison 2021 de F1.

Il est évidemment encore un peu tôt pour publier un bulletin météo précis, mais les premières prévisions indiquent l’arrivée sur Spielberg d’un front nuageux à partir de mercredi, ce qui devrait nous offrir un week-end pluvieux.

Pour la journée de vendredi, le temps sera orageux et des averses en cours de journée, notamment à l’heure des essais libres 1 et 2, ne sont pas à exclure.

Concernant la journée de samedi, il semblerait que les qualifications aient de grandes chances de se dérouler sur une piste humide puisque des averses sont annoncées tout au long de la journée au dessus du circuit.

Enfin dimanche, le temps sera de nouveau orageux et des averses pourraient également venir arroser la piste avant le départ et pendant la course.

La fiabilité de ces prévisions météo à plus de quatre jours est plutôt bonne, mais nous publierons évidemment notre traditionnel bulletin météo complet juste avant le début du week-end à Spielberg grâce à notre partenaire météo Célinium.

Mercedes veut comprendre pourquoi l’undercut de Red Bull a été mal évalué

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, admet que son écurie a mal évalué l’impact qu’aurait pu avoir un undercut de la part de Red Bull ce dimanche au Grand Prix de France.

Ce dimanche au Castellet, Max Verstappen a remporté la course grâce à la superbe stratégie de son équipe qui lui a demandé de s’arrêter une deuxième fois, alors que la stratégie initiale était basée sur un seul arrêt pour toutes les équipes.

Grâce à cet arrêt, le Néerlandais a réussi à remonter sur les deux Mercedes et à les doubler, alors que Valtteri Bottas et Lewis Hamilton n’ont rien pu faire pour se défendre avec des pneus en fin de vie.

« La lutte entre les trois voitures [Verstappen, Hamilton et Bottas] était intense à l’avant et ensuite il fallait opter pour continuer avec un seul ou deux arrêts. » a déclaré Wolff.

« Les deux arrêts étaient un danger pour nous parce que Perez était là. Nous nous sommes trompés. »

L’Autrichien a ajouté que Mercedes espérait que Sergio Perez recevrait une pénalité de cinq secondes pour ce qu’ils considéraient comme un dépassement potentiellement illégal sur Bottas au tour 49, et a donc gardé le Finlandais dehors juste au cas où, plutôt que de le faire rentrer pour lui chausser des pneus neufs pour lui permettre de prendre le point bonus du tour le plus rapide. En fin de compte, les stewards ont décidé que le dépassement de Perez était légal et Mercedes a donc perdu gros une nouvelle fois.

« Nous avons pensé que Perez recevrait une pénalité pour dépassement en dehors des limites de la piste, alors nous lui avons dit de rester dans les cinq secondes, donc c’était vraiment un équilibre entre cette pénalité et peut-être obtenir le meilleur tour. Nous avons joué; nous avons perdu. » a t-il ajouté.

« Nous avons perdu la course au stand. En pensant que nous avions suffisamment de protection contre l’undercut. Nous avions un solide écart de trois secondes pour nous protéger contre l’undercut et ce n’était pas suffisant… et à partir de là, nous étions sur la défensive. »

« Nous avons beaucoup à apprendre, nous devons comprendre parce qu’ils [Red Bull] ont fait des tours phénoménaux. pourquoi avons-nous mal évalué l’undercut? C’est l’un des points que nous devons examiner. »

Mercedes a désormais 37 points de retard sur Red Bull au championnat constructeurs tandis que Hamilton a 12 points de retard sur Verstappen au classement des pilotes.

Fernando Alonso : « Le départ est mon point fort depuis 20 ans »

Huitième à l’arrivée du Grand Prix de France, Fernando Alonso a marqué quatre points pour l’équipe Alpine ce dimanche au Castellet.

Si le double champion du monde a eu du mal à trouver du rythme en course sur le circuit varois, l’Espagnol a de nouveau réalisé un départ canon en gagnant deux positions avant d’arriver au premier virage.

« C’est mon point fort depuis 20 ans les départs. Pendant les départs, il faut être créatif, parce qu’on ne parle pas encore de performances de pneus ou de la voiture. » explique Fernando Alonso, cité par Marca.

« Il s’agit juste de vos mains et votre instinct et j’apprécie vraiment les premiers tours. Maintenant que je suis de plus en plus à l’aise avec la voiture et la procédure de départ, je suis de plus en plus heureux en course, même si ensuite vous retombez à votre position à cause du mauvais rythme de la voiture. Mais bon, cela s’améliore de plus en plus, donc je suis plutôt heureux. »

« Je suis de plus en plus heureux, et bien-sûr, en revenant sur les circuits conventionnels nous sommes soulagés de voir que les performances sont bonnes et c’est une bonne nouvelle pour le reste du championnat où nous aurons des hauts et des bas, mais nous essaierons de tirer le meilleur parti de la voiture. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Alpine pourra venir se battre pour la troisième place, l’Espagnol a répondu : « Mmm…McLaren et Ferrari ont été plus forts dès la première course et nous n’en sommes pas encore là même si on ne sait jamais pourquoi sur certains circuits comme au Portugal nous sommes plus rapides que Ferrari. »

« Mais pour le moment nous sommes derrière AlphaTauri et Aston Martin. Donc ce sera un défi, l’objectif est de marquer beaucoup de points et de ne pas se sentir incompétent et nulle part comme cela s’est produit à Bakou. »

« Mais je ne vois pas beaucoup de choses changer, je ne me souviens pas d’un championnat qui a beaucoup changé à ce stade de l’année, les mêmes personnes se battent toujours pour la pole position et les mêmes sont proches, donc ça fait sept courses et je ne vois pas cela changer radicalement jusqu’à la fin de l’année, dans notre cas nous devons nous battre pour les points et maximiser les opportunités qui se présentent à nous. »

Ross Brawn sur le GP de France : « Cette course était la quintessence de la F1 »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a beaucoup apprécié la bataille entre Red Bull et Mercedes ce dimanche au Grand Prix de France, septième manche de la saison 2021.

Au Castellet, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix de France 2021 au terme d’une course durant laquelle l’équipe Red Bull a chamboulé complétement la stratégie en stoppant une seconde fois son pilote, surprenant ainsi les stratèges de chez Mercedes qui n’avaient peut-être pas prévu un tel scénario.

Si dans un premier temps Max Verstappen a reculé dans la hiérarchie en réalisant son deuxième arrêt, le Néerlandais s’est ensuite retrouvé en position de force face aux deux pilotes Mercedes de plus en plus lents avec des gommes usées montées sur leur monoplace.

Alignant les records tour après tour, Max Verstappen a réussi à remonter d’abord sur la Mercedes de Valtteri Bottas puis celle de Lewis Hamilton qu’il doublera dans l’avant dernier tour de course.

Ross Brawn – qui n’a pas loupé une seule miette de cette bataille ce dimanche – estime que le Grand Prix de France nous a fait réaliser ce qui a pu nous manquer au cours des dernières années en F1 avec la domination de Mercedes.

« La passion et l’agonie de Max au milieu de la course, lorsque la pression était si intense, était contagieuse. Ces gars roulaient à un rythme qu’ils savaient tous qu’ils ne pourraient pas maintenir, mais personne ne voulait cligner des yeux et s’arrêter. » a déclaré Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course pour le site de la F1.

« C’était fabuleux de voir la course évoluer d’un rythme monotone à un rythme du tonnerre. Cette course était la quintessence de la F1 – nous avons vu le côté humain et le côté stratégique du sport dans toute sa splendeur. Et Verstappen est celui qui est arrivé en tête. »

« Il est clair que Mercedes a été dépassé par la puissance de l’undercut. De toute évidence, ce qui s’est passé dans la course ne correspondait pas aux chiffres. C’était la surprise. Ensuite, bien sûr, c’est eux [Red Bull] qui ont appuyé les premiers sur la gâchette avec un éventuel deuxième arrêt. »

« Une fois que quelqu’un appuie sur la gâchette pour un deuxième arrêt, vous ne pouvez pas faire un tour de car il est trop tard. Vous seriez battu. Vous vous engagez alors à aller loin. »

« C’était assez courageux de la part de Red Bull de le faire depuis une position de leader. Mais ils ne voulaient pas une répétition de Barcelone. C’était une approche vraiment compétitive et agressive pour Red Bull. Et cela a offert une excellente fin. »

Ross Brawn a également été tout aussi impressionné par la capacité de Lewis Hamilton à gérer ses pneumatiques en fin de vie pour rallier l’arrivée à un rythme toujours aussi impressionnant, le Britannique se demandant même si Verstappen allait arriver à doubler la Mercedes du septuple champion du monde avant l’arrivée.

« Ce que Lewis a démontré, c’est sa capacité à tirer le meilleur parti des pneus dans des circonstances difficiles par rapport à Valtteri. »

« Lewis est un maître de la performance et je n’étais toujours pas convaincu que, même à cinq tours de la fin, Max allait le faire, tellement Lewis était impressionnant sur ce relais. Cela aurait pu aller dans les deux sens. »

« Ma femme m’a demandé « qu’est-ce que je ferais si j’étais de retour sur le mur des stands Mercedes ? » et j’ai dit que je suis content de ne pas être sur le mur des stands. Je suis trop vieux et ce ne serait pas bon pour ma tension artérielle ! »

« Ce que nous voyons maintenant est un combat de championnat classique et cela nous fait réaliser ce qui nous a manqué ces dernières années. Nous adorerions un combat à deux pour le championnat, et si nous ne pouvons pas l’avoir, nous voulons que deux coéquipiers se battent pour le titre. »

« Cela nous manque depuis que Nico [Rosberg] a remporté son championnat en 2016. C’est donc formidable de voir un vrai combat bec et ongles. Et cela se fait dans la bonne humeur, entre pilotes et entre équipes. Il y a la plaisanterie normale et les débats techniques font tous partie du paysage de la F1. »

Pirelli opte pour deux nominations distinctes pour les deux courses en Autriche

A peine le Grand Prix de France terminé qu’il est déjà l’heure de prendre la route direction l’Autriche pour la huitième manche de la saison 2021 de F1 qui se déroulera du 25 au 27 juin sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg.

Comme l’an dernier, le circuit Red Bull Ring accueillera deux manches du championnat du monde de Formule 1, la première se nomme le Grand Prix de Styrie et la seconde – qui se disputera une semaine plus tard sur le même tracé – s’appellera le Grand Prix d’Autriche.

Bien que ces deux courses se dérouleront sur le même circuit, Pirelli a opté pour deux nominations différentes en termes de pneumatiques pour la huitième et la neuvième manche de l’année.

Pour la première course au Red Bull Ring, le composé C2 sera le pneu le plus Dur, le C3 sera le Medium et le C4 sera Tendre . En revanche, pour le Grand Prix d’Autriche, qui se déroulera le week-end suivant, le C3 sera la gomme la plus Dure, le Medium sera le C4 et le Tendre sera le C5.

Le choix d’opter pour deux nominations distinctes a été fait pour ajouter un composant qui puisse différencier les deux courses, puisque l’introduction du composé plus tendre pour le deuxième week-end pourrait conduire à quelques changements stratégiques.

« Une fois de plus, après l’année dernière, l’Autriche accueille deux courses consécutives, les équipes ont donc beaucoup de données sur cette piste et une expérience récente sur la façon de gérer ses défis particuliers et les stratégies qui peuvent être adoptées.«  nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Cependant, avoir deux nominations différentes est nouveau pour le Red Bull Ring, il sera donc intéressant de voir comment les équipes se familiariseront avec le composé tendre C5 pour le deuxième week-end de course et comment ce choix influencera les stratégies pour créer des opportunités différentes de celles du Grand Prix ​​de Styrie. »

Pneus pour le GP de Styrie

 

 

 

 

 

 

 

 

Pneus pour le GP d’Autriche