Sainz s’inquiète du manque d’essais avant de rejoindre Ferrari

Carlos Sainz s’inquiète déjà de devoir participer à seulement une journée et demie de tests avant de débuter la saison 2021 au sein de sa nouvelle équipe Ferrari.

En effet, les essais hivernaux de la F1 ne dureront que trois jours en 2021, soit un peu plus d’une journée par pilote, ce qui ne laissera pas beaucoup de temps d’adaptation à tous ceux qui débuteront au sein d’une nouvelle équipe comme Carlos Sainz, Sebastian Vettel, Daniel Ricciardo ou encore Fernando Alonso, bien que le double champion du monde ait déjà roulé durant cinq journées cette année avec Renault.

« Avoir juste une journée et demie pour se préparer pour une saison sans avoir auparavant testé la voiture, je pense que c’est pratiquement impossible d’être préparé pour la première course. » a déclaré Carlos Sainz en Turquie le week-end dernier.

« Cela devrait rendre ma première moitié de saison chez Ferrari très difficile, mais aussi pour Fernando [Alonso], Daniel [Ricciardo] et les autres pilotes qui changent d’équipe. »

« Je ne comprends pas pourquoi nous n’aurons que trois jours, un jour et demi par pilote. Honnêtement, je ne suis pas en faveur de cela, d’autant plus qu’il n’y aura pas de tests pendant la saison. »

L’Espagnol aurait aimé au moins pouvoir rouler pendant les tests d’après saison à Abou Dhabi le mardi 15 décembre, mais ce test est réservé aux pilotes n’ayant pas pris de le départ de plus de deux  Grands Prix, ce qui n’est pas son cas.

De plus, la Scuderia Ferrari a confirmé ce jeudi soir les noms des deux pilotes qui participeront à ces tests (Fuoco et Swhartzman).

La F1 confirme trois cas positifs Covid-19 cette semaine

Après avoir réalisé plus de 700 tests COVID-19 cette semaine, la F1 confirme avoir detecté 3 cas positifs en plus du directeur de Pirelli, Mario Isola, qui a été testé positif dimanche dernier avant le départ du Grand Prix de Turquie.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’entre le vendredi 13 novembre et le jeudi 19 novembre, 746 tests de COVID-19 ont été effectués sur des pilotes, des équipes et du personnel. » peut-on lire dans le rapport hebdomadaire publié par la F1.

« Parmi ceux-ci, trois personnes ont été testées positives, en plus du cas positif annoncé précédemment concernant Mario Isola, directeur de Pirelli en F1. »

« La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »

« Aucun autre détail concernant les équipes ou les individus ne sera fourni par la FIA ou la Formule 1 et les résultats seront rendus publics tous les 7 jours. »

Rappelons également que le directeur par intérim de l’équipe Williams, Simon Roberts, a lui aussi été testé positif avant le Grand Prix de Turquie, tout comme plusieurs membres de l’équipe britannique juste avant de s’envoler pour Istanbul.

Concernant les pilotes, seuls les deux pilotes Racing Point, Sergio Perez et Lance Stroll, ont été testés positif cette saison. Perez a dû louper les deux Grands Prix à Silverstone, tandis que Lance Stroll n’a pas participé au Grand Prix de l’Eifel.

Bientôt la fin de l’aventure pour Ricciardo chez Renault F1

Marcin Budkowski, le directeur exécutif de l’équipe Renault F1, admet que Daniel Ricciardo va manquer à toute l’équipe lorsqu’il rejoindra McLaren à la fin de cette année.

Le pilote australien a rejoint l’équipe Renault F1 en 2019 et a tout de suite apporté avec lui sa bonne humeur et son enthousiasme contagieux.

Au fil des mois, Daniel Ricciardo a réussi à construire autour de lui une équipe solide et le départ de l’Australien va naturellement laissé un grand vide au sein du team.

« Il est au sommet de sa forme, il pilote exceptionnellement bien et cela se voit dans les résultats de l’équipe, mais aussi dans ses résultats personnels. » a déclaré Marcin Budkowski au Grand Prix de Turquie le week-end dernier.

« Bien-sûr, il nous manquera, mais le personnage nous manquera aussi. C’est un personnage souriant, engageant et c’est un plaisir de travailler avec lui. »

« Daniel entre dans une pièce et soudainement il y a de l’ambiance, parce que son sourire et son enthousiasme sont contagieux. »

Alors que Renault F1 est actuellement engagée dans la lutte pour la troisième place au classement des constructeurs avec McLaren et Racing Point, Budkowski donne son point de vue sur l’amélioration des performances de son équipe cette année.

« Je pense que la voiture est clairement meilleure que celle que nous avions l’année dernière. Nous avons réussi à corriger certaines principales faiblesses de la monoplace de l’an dernier. »

« Nous avons fait de bonnes améliorations et cela nous a évidemment poussé dans la hiérarchie. Mais nous avons également mieux compris la voiture. »

« Je n’appellerais pas cela une percée, mais plutôt un apprentissage et une compréhension progressifs de la voiture. Donc, si vous comprenez mieux la voiture, vous vous améliorez. »

« Quand toutes ces choses se réunissent, vous commencez à mieux performer. Nous sommes dans un groupe si serré et les différences sont minimes entre les voitures du milieu de peloton, alors qu’en étant en tête du groupe, vous arrivez à saisir les opportunités tels que des podiums – comme nous l’avons vu. »

Jusqu’à présent, le meilleur résultat de Daniel Ricciardo avec Renault a été une double troisième place en 2020 aux Grands Prix de l’Eifel et d’Emilie-Romagne.

Russell explique comment Hamilton l’a aidé à devenir un meilleur pilote

Le pilote Williams George Russell a révélé que le fait d’avoir pu observer Lewis Hamilton au plus près lorsqu’il était pilote de réserve chez Mercedes l’a énormément aidé pour devenir un meilleur pilote.

Russell, qui a rejoint l’équipe Williams en 2019 en tant que titulaire, a d’abord débuté sa carrière au sein de l’équipe Mercedes en 2017 où il occupait le poste de pilote de réserve.

A ce titre, le Britannique a pu côtoyer de près Lewis Hamilton et Valtteri Bottas et a également pu participer aux fameux briefings et débriefings de l’équipe en compagnie des ingénieurs, des dirigeants et des pilotes.

George Russell a donc révélé les leçons qu’il avait retenues en regardant Lewis Hamilton travailler au quotidien lors d’un week-end de course – ainsi que la façon dont Hamilton l’avait soutenu après son accident malheureux au Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Personnellement, je suis à court de superlatif concernant Lewis. Je pense que tout le monde sait à quel point il est génial, mais pour moi, lorsque j’ai rejoint Mercedes et que je l’ai vu travailler, je savais qu’il ne comptait pas uniquement sur son talent personnel. » a explique Russell dans le podcast de la F1 Beyond the Grid.

« Il ne se réveille pas le dimanche matin, saute dans la voiture et est le plus rapide. Il y consacre énormément d’efforts, pour lesquels je ne pense pas qu’il en obtienne le mérite. »

« Mon respect a énormément grandi pour lui. Il travaille sur le plus petit des détails, juste pour exceller et obtenir ce petit plus de lui-même. »

« Je lui ai parlé après Imola [course durant laquelle Russell a crashé sa Williams derrière la Safety Car] et il m’a donné des mots incroyablement sages. Il m’a dit en quelque sorte qu’il serait là pour moi si j’avais besoin. »

« J’ai beaucoup appris de lui en participant aux débriefings aussi, notamment en apprenant ce qu’il recherche pour rendre la voiture plus rapide et ce sur quoi il travaille avec son style de pilotage, ce qui m’a en fait aidé à devenir un meilleur pilote au cours des 18 derniers mois. »

« J’ai compris ce dont j’avais besoin pour rendre la voiture plus rapide et j’ai compris que c’était ce que faisait Lewis. Il établit la référence en ce moment, c’est un pilote incroyable, un type incroyable et j’ai juste beaucoup de respect pour lui. »

Le jeune britannique se souvient également de sa toute première rencontre avec Lewis Hamilton, c’était en 2007, année durant laquelle le septuple champion du monde a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’équipe McLaren.

« La première fois que je l’ai rencontré c’était en 2007. Je me souviens, il est venu au PF1 [une piste de Karting] lors de sa première saison en Formule 1. »

« Il est arrivé dans une Mercedes vêtu de sa combinaison McLaren Vodafone et évidemment tout le monde en piste l’a assailli, et j’ai réussi à avoir une photo avec lui. »

« J’avais une coupe de cheveux lamentable, et il soutiendra probablement que sa coupe de cheveux à l’époque n’était pas beaucoup mieux. »

« Il y a donc une photo embarrassante que j’ai vu circuler il n’y a pas si longtemps. Donc, je pense que pour nous deux, nous préférons que cela reste à l’écart…. »

L’Arabie Saoudite promet une course de F1 passionnante

Les organisateurs du Grand Prix d’Arabie Saoudite, qui fera son entrée au calendrier de la F1 en 2021, assurent qu’il faudra s’attendre à une course « passionnante » et avec « beaucoup de dépassements ».

Le premier Grand Prix d’Arabie Saoudite se déroulera le 28 novembre 2021 dans la ville de Jeddah sur un tracé urbain empruntant la fameuse Corniche sur le bord de mer, le tout en pleine nuit pour une course nocturne.

La F1 devrait logiquement rester trois saisons à Jeddah, avant de basculer en 2024 vers Qiddiya à l’intérieur du pays où est en train d’être construit un circuit permanent dans un complexe entièrement dédié au sport automobile en plein milieu du désert.

En attendant, la Formule 1 disputera sa toute première course en Arabie Saoudite à Jeddah et l’organisation assure que le spectacle sera au rendez-vous.

« Nous ne voulons pas être n’importe quelle course, nous voulons être la meilleure course. » explique le prince Khalid Bin Sultan Al Faisal  à nos confrères de Motorsport-Magazin.

« Ce sera exceptionnel pour tout le monde, je peux vous le promettre, que vous regardiez à la télévision ou bien que vous nous fassiez l’honneur de venir en personne. »

« Ce n’est pas seulement une question de décor. » souligne le Prince. « C’est aussi une question de course, ce doit être passionnant et rapide. »

« En même temps, il s’agit d’un tracé urbain, donc, nous ne partons pas d’une feuille totalement blanche. Nous sommes limités par cela, mais si vous regardez la Corniche, cela peut vous donner une idée. »

« Nous garantissons que ce sera une course rapide et passionnante avec beaucoup de dépassements. Nous aimons le Grand Prix de Monaco, mais la course n’est pas si excitante que cela, parce qu’il n’y a pas de dépassement. »

« Nous voulons un circuit urbain qui a l’air beau, qui offre une belle toile de fond et en même temps une autre course passionnante. »

Calendrier F1 2021 provisoire 

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La fondation Keep Fighting finance la production de 5000 casques

La Keep Fighting Foundation, fondée par la famille de Michael Schumacher (pour promouvoir l’esprit de persévérance pour lequel le septuple champion du monde de Formule 1 était connu dans le monde entier), sera le premier partenaire de l’initiative FIA ​​Affordable & Safe Helmet.

La Fondation a accepté de financer la production de 5000 casques qui seront distribués gratuitement à un bénéficiaire qui sera choisi au début de l’année 2021.

Pour cette occasion spéciale, un design unique autour du logo de la Fondation a été créé représentant un dragon comme un symbole de puissance et de force – une œuvre d’art bien connue des fans de Michael Schumacher du monde entier.

La FIA a travaillé sur cette initiative très ambitieuse pour faciliter le déploiement d’un casque de moto qui répond aux normes de sécurité de l’ONU, qui est confortable dans les climats chauds et humides, et est disponible à un prix de vente cible d’environ 20 dollars.

Le département FIA Sport, qui est normalement chargé de développer des équipements de sécurité pour les concurrents, a utilisé son expertise pour atteindre cet objectif. Sur les marchés où la population est largement dépendante du transport motorisé à deux roues, et où le climat chaud et le prix d’achat élevé empêchent de nombreux motocyclistes de porter un casque, ce casque innovant contribuera fortement à réduire les accidents liés à la moto.

Les recherches montrent que le port du casque est l’une des interventions de sécurité routière les plus efficaces, réduisant le nombre de traumatismes crâniens chez les cyclomoteurs et les motocyclistes d’environ 44%.

Sur trois marchés très différents – l’Inde, la Jamaïque et la Tanzanie – des essais pilotes du casque sont actuellement en cours. Cela sera suivi de projets en Colombie, en République dominicaine et au Costa Rica au début de 2021, visant à mettre en valeur l’importance des casques de haute qualité et à créer les conditions du marché pour un déploiement à grande échelle.

Alors que deux ou trois fabricants internationaux de casques prévoient de participer à la production la première année, l’objectif est que cela augmente continuellement et d’avoir un fabricant dédié pour chaque région du monde concernée.

Pour créer un impact durable sur la sécurité routière, les entreprises d’un large éventail de secteurs sont invitées à donner des casques à leurs employés, à la communauté qu’ils servent ou même à distribuer le casque dans des pays particulièrement touchés par les problèmes de sécurité de la mobilité à deux roues.

« Le port du casque est une question clé de la sécurité routière. Selon des études menées par les Nations Unies, les motocyclistes sont 27 fois plus susceptibles de mourir et 6 fois plus susceptibles d’être blessés dans des accidents de la route que les occupants de voitures particulières. » a déclaré Jean Todt, président de la FIA.

« Il est essentiel de trouver des moyens de garantir que les casques offrent une meilleure protection aux motocyclistes. »

« Le programme FIA ​​de casques abordables et sûrs fait partie de l’action consolidée que notre Fédération entreprend pour avoir un impact profond sur ce défi mondial. »

« Je remercie sincèrement notre premier partenaire – la Keep Fighting Foundation – pour cette réalisation et j’invite toutes les organisations à soutenir l’initiative à travers des partenariats de marque, des dons et un soutien stratégique. »

« La Fondation est honorée de soutenir le programme de casques abordables et sûrs de la FIA, car nous pensons qu’il s’agit d’une question naturelle et logique dans laquelle s’impliquer. » a déclaré Sabin Kehm, membre de l’association Keep Fighting et ancienne manager de Michael Schumacher.

« L’objectif d’augmenter la sécurité des casques grâce à une technologie de pointe ou – comme dans ce cas – une plus grande disponibilité a toujours été proche du cœur de Michael, et grâce à notre don de casques, nous espérons créer une vague de dynamisme mondial autour de ce projet. »

Plus de Grands Prix et une rotation des circuits en F1 ?

L’actuel PDG de la F1, Chase Carey (qui laissera sa place à Stefano Domenicali à partir de janvier 2021) a annoncé ce jeudi que le calendrier de la Formule 1 pourrait être composé à l’avenir de 24 Grands Prix avec une éventuelle rotation des circuits.

Il y a quelques jours, la F1 présentait son calendrier 2021 provisoire composé de 21 courses et d’un Grand Prix encore à confirmer au mois d’avril (certainement le Grand Prix du Vietnam).

A court terme, la Formule 1 envisage la mise en place d’un calendrier à 25 Grands Prix par saison, mais pour que cela puisse être réalisé, il faudra évidemment quelques ajustements comme des week-ends de deux jours (déjà expérimenté cette année à Imola).

« Nous prévoyons de passer à un calendrier à 24 Grands Prix dans les prochaines années et nous allons probablement effectuer une rotation de quelques courses afin de pouvoir accueillir de nouveaux partenaires. » a déclaré Carey.

« Mais ils seront limités, car les partenariats à long terme continuent d’être notre priorité. De nombreux endroits où nous avons couru cette année (Portimao, Imola, Nürburgring…) ont exprimé leur envie d’être là à l’avenir et d’autres pays ont déjà manifesté leur intérêt. »

« Les défis du virus ont été surmontés avec succès en 2020. Pour la saison prochaine, autant d’événements que possible se tiendront avec la présence du public. »

« Nous prévoyons des événements avec des spectateurs qui offriront une expérience proche de la normalité en espérant que nos accords soient honorés. » 

« Nous allons également chercher à ramener le Paddock Club à nos événements. Nous avons de grands projets pour celui-ci qui ont été reportés cette année et nous nous attendons à ce qu’ils contribuent de manière significative à notre croissance à long terme. »

« Nous avons également une saison 2022 encore plus excitante qui arrive avec de nouvelles voitures et des nouveaux règlements pour dynamiser la compétition et l’action sur la piste, avec un modèle commercial plus sain pour élargir l’attrait du sport. »

« Cela dit, nous reconnaissons que nous n’avons pas de boule de cristal concernant l’évolution du virus et nous serons donc prêts pour l’inconnu. »

« Mais ce dont nous sommes certains, c’est que lorsque le monde dépassera le virus, la F1 sera prête à reprendre là où nous étions avant l’interruption. »

Calendrier F1 2021 provisoire

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Renault place Ricciardo parmi les quatre pilotes un cran au dessus des autres

Selon le directeur sportif de Renault F1, Alan Permane, l’Australien Daniel Ricciardo fait partie d’un groupe restreint de quatre pilotes en Formule 1 qui sont un cran au dessus des autres.

Daniel Ricciardo a rejoint l’équipe Renault F1 en 2019 et a décroché cette année deux podiums au Grand Prix de l’Eifel et au Grand Prix d’Emilie-Romagne pour son équipe.

Après les trois dernières courses de la saison 2020, le pilote australien quittera Renault F1 pour rejoindre Lando Norris chez McLaren.

Lorsqu’on demande à Alan Permane dans le podcast de la F1 Beyond the Grid s’il est triste de voir partir un pilote comme Daniel Ricciardo dans une équipe concurrente, il répond : « Oui, très triste, honnêtement. »

« Il n’y en a pas beaucoup comme lui sur la grille actuelle, et je ne parle que de ce que je vois,  comme tout le monde peut le voir, – ok j’en vois un peu plus de Daniel – mais il y a lui, il y a Lewis [Hamilton], il y a Charles [Leclerc] et il y a Max [Verstappen]. Je pense que ces quatre pilotes sont à des niveaux très différents. »

« Je serai très triste. Il est très cool dans et en dehors de la voiture. Vous n’en rencontrez pas beaucoup qui sont à peu près parfaits dans les deux sens. »

« Et il a fait un incroyable travail en bâtissant une équipe très forte autour de lui en termes d’ingénierie et de mécaniciens et de personnel dans le garage. »

« Je lui dis chaque semaine qu’il n’est pas trop tard pour changer d’avis. Sérieusement, je le fais et bien-sûr c’est ironique et je sais qu’il ne peut pas changer d’avis…mais qui sait, si cela avait été une saison normale, et que les gens n’avaient pas pris des décisions avant les premiers tours de roue, qui sait où nous serions maintenant ? »

Permane a ensuite ajouté qu’il espérait que l’actuel coéquipier de Ricciardo chez Renault, le Français Esteban Ocon, pourra apprendre de l’Australien et combler l’écart de 56 points qu’il a avec Ricciardo.

« Aucun manque de respect envers Esteban, mais il n’est qu’à un dixième, un demi-dixième derrière, mais là où nous sommes, cela peut être toute une vie. »

« Il s’efforce d’apprendre de Daniel et de combler cet écart là où il le peut, il regarde comment il agit et il voit aussi ce qu’il a fait avec son équipe [de mécaniciens]. S’il peut l’imiter et avoir le même succès tant mieux. »

En 2021, Daniel Riccardo sera remplacé chez Renault [qui deviendra Alpine F1] par le double champion du monde Fernando Alonso.

Ferrari confirme ses pilotes pour les tests d’Abou Dhabi

Robert Shwartzman et Antonio Fuoco seront au volant de la Ferrari SF1000 le mardi 15 décembre pour la journée de tests à Abou Dhabi.

Le Russe et l’Italien étaient tous les deux à Maranello ce jeudi pour mouler leur baquet dans la SF1000 qu’ils piloteront pour la première fois à Abou Dhabi pour les essais post-saison.

Pour Robert Shwartzman, il s’agira de ses débuts dans une séance d’essais collectifs en Formule 1 après avoir fait ses débuts au volant d’une F1 lors d’un roulage à Fiorano au mois de septembre afin de le préparer à rouler en séance d’essais.

Pour Antonio Fuoco, il s’agira du quatrième test au volant d’une Formule 1 après celui de 2015 à Spielberg et ceux de 2016 et 2019 à Barcelone. Au total, l’Italien a déjà bouclé plus de 1400 kilomètres au volant d’une Ferrari à ce jour.

« C’est excitant de savoir que j’aurai la chance de conduire la SF1000 à Abou Dhabi juste après la fin de la saison de Formule 1. » a déclaré Shwartzman.

« J’ai eu l’occasion de tester la SF71H à Fiorano fin septembre et c’était incroyable même si c’était une voiture de presque trois années. »

« J’ai hâte de monter dans la voiture 2020 et de pouvoir prendre la piste avec de nombreux autres pilotes avec lesquels j’ai l’habitude de me confronter en Formule 2. Je compte profiter de cette merveilleuse expérience minute par minute. »

Antonio Fuoco

« Je suis très heureux d’avoir la chance de reprendre le volant de la vraie voiture après avoir fait autant de tours virtuels sur la SF1000 dans le simulateur. » a déclaré Fuoco.

« Pour ceux qui jouent un rôle comme le mien, il est très utile, de temps en temps, de pouvoir monter dans la voiture pour vérifier la corrélation entre l’instrument que j’utilise habituellement et le comportement de la voiture sur la piste. »

« De plus, il y a l’honneur de pouvoir porter la combinaison rouge et de pouvoir piloter une Ferrari sur la piste, une émotion toujours difficile à expliquer avec des mots. »

Les pilotes en piste à Abou Dhabi le 15 décembre

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Bottas va voir si rouler sans pression fera la différence à Bahreïn et Abou Dhabi

Après avoir perdu le combat pour le titre, le Finlandais Valtteri Bottas dit qu’il a hâte de courir désormais sans la moindre pression et tourne déjà son attention vers 2021.

Valtteri Bottas devait absolument battre Lewis Hamilton de huit points au Grand Prix de Turquie la semaine dernière pour empêcher le septuple champion du monde de décrocher le titre, mais après une course catastrophique au volant d’une monoplace endommagée et une quatorzième place à l’arrivée, force est de constater que le pilote Mercedes a échoué.

Maintenant que les deux championnats sont verrouillés, Valtteri Bottas va participer aux trois dernières courses de la saison sans la moindre pression et observera si cela aura un impact sur ses performances en vue de sa préparation pour la prochaine saison.

« Pour les trois dernières courses, il n’y aura pas de pression, alors on verra si cela fait une différence. » a expliqué Bottas, cité par Crash.net.

« J’attends avec impatience ces courses pour essayer d’obtenir de bons résultats qui pourront me donner confiance pour l’année prochaine. »

Valtteri Bottas est actuellement second au championnat du monde à trois courses de la fin de l’année avec 20 points d’avance sur Max Verstappen et 97 points sur Sergio Perez quatrième.

Callum Illott confirmé au volant de l’Alfa Romeo pour les tests d’Abou Dhabi

Callum Illott sera de retour chez Alfa Romeo Racing et en Formule 1 lorsqu’il prendra le volant de la C39 lors de la session d’essais du mois prochain à Abou Dhabi.

Le pilote âgé de 22 ans, membre de la Ferrari Driver Academy (FDA), occupe actuellement la deuxième place du classement du championnat de Formule 2, après avoir remporté trois victoires jusqu’à présent cette saison.

Il a également une expérience antérieure au volant d’une Formule 1, ayant piloté pour l’équipe Alfa Romeo lors d’une session d’essais à Barcelone en 2019.

Le Britannique se battra pour le titre de Formule 2 lors des deux derniers événements, qui se dérouleront à Bahreïn les 28/29 novembre et 5/6 décembre.

« J’ai vraiment hâte d’être à nouveau dans la voiture à Abou Dhabi et je suis reconnaissant à Alfa Romeo Racing et à la Ferrari Driver Academy pour cette opportunité. » a déclaré Callum Illott.

« Toute chance de conduire une voiture de Formule 1 est importante: c’est un moyen de développer mon expérience, non seulement dans le cockpit, mais aussi en travaillant avec l’équipe: les ingénieurs et l’équipage sont parmi les meilleurs au monde et il y a tellement à apprendre d’eux, alors je vais faire en sorte que cela compte. »

« Callum est l’un des jeunes pilotes les plus prometteurs à gravir les échelons, comme en témoigne sa performance en F2 cette année. » a ajouté Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo Racing.

« Il n’a pas eu la chance de pouvoir montrer ses capacités le mois dernier, lorsque les EL1 ont été annulés au Nürburgring, il mérite donc pleinement sa sortie avec l’équipe à Abou Dhabi. »

« Son attitude et son éthique de travail ont laissé une impression très positive dans l’équipe lorsqu’il a testé avec nous l’année dernière et que nous avons vraiment hâte de tester avec lui à Abu Dhabi. »

Cette semaine, l’équipe Williams a également confirmé ses deux pilotes pour les essais d’Abou Dhabi avec Roy Nissany et Jack Aitken au volant d’une FW43.

Pilotes en piste le mardi 15 décembre à Abou Dhabi 

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Norris revient sans tabou sur ses problèmes d’anxiété au début de sa carrière en F1

Le pilote McLaren Lando Norris a brisé un tabou en cette journée internationale de l’homme et s’est ouvert sur les problèmes mentaux dont il a souffert en arrivant en Formule 1 en 2019.

La santé mentale est un sujet rarement abordé en F1 – et dans le sport en général – mais le Britannique Lando Norris a voulu apporter sa pierre à l’édifice en brisant le tabou et en expliquant comment il a lui-même souffert mentalement en 2019 lorsqu’il a débuté sa carrière en Formule 1 avec McLaren.

« Au cours de ma première saison de course en Formule 1, j’aurais pu ressembler au petit nouveau du quartier plein de confiance et d’enthousiasme, mais ce n’était vraiment pas le cas. » explique Lando Norris.

« J’ai dissimulé le fait que je luttais beaucoup avec mon anxiété et mes nerfs. Malgré mon arrivée en F1, quelque chose dont j’avais rêvé depuis que j’ai commencé la course, je me suis retrouvé à remettre en question ma propre confiance en moi: m’inquiéter, savoir si j’avais ce qu’il fallait, à me comparer à mon coéquipier et aux autres pilotes. »

« C’est vissé dans votre tête et c’est difficile à gérer, et je suis sûr que de nombreux autres pilotes ont eu du mal à gérer cela dans le passé. »

« Mais dans le sport, parce que personne ne veut donner un avantage aux adversaires ou montrer ses faiblesses, nous ne parlons pas autant de santé mentale que nous le devrions – et nous devrions vraiment le faire. »

« En travaillant ensemble, nous nous connaissons très bien et, pour que nous puissions tous performer au mieux, nous devons être à l’aise et ouverts les uns avec les autres. »

« Ce n’est pas seulement parce que je conduis la voiture. Tout le monde dans l’équipe doit se sentir bien dans sa peau et dans ce qu’il fait pour être dans le bon état d’esprit et performer. »

« Bien que nous ayons été physiquement séparés pendant la majeure partie de l’hiver et, bien sûr, pendant le confinement, j’ai passé beaucoup de temps à parler à ce groupe de personnes pour essayer de surmonter les nerfs et l’anxiété que je ressentais – ce qui risquait d’affecter ma deuxième année en F1. »

« En discutant avec eux, cela m’a aidé à aborder cette saison avec une bien meilleure image de moi-même – plus confiante, plus positive. »

« Cela met en évidence à quel point le fait de parler à quelqu’un peut être puissant et l’importance d’avoir des personnes autour de vous en qui vous pouvez avoir confiance et compter. »

« Jusqu’à la fin de la saison dernière, j’ai travaillé avec un coach mental pendant quelques années – un autre excellent exemple de quelqu’un à qui je pourrais tendre la main, travailler sur mes nerfs et me mettre dans un état mental plus positif. »

« Mais cette année, je me suis senti suffisamment confiant pour assumer davantage la responsabilité de ma propre santé mentale. »

« Je pense que tout cela fait partie du processus de croissance. J’avais atteint un stade où je me sentais prêt à penser davantage par moi-même lorsqu’il s’agissait de trouver des moyens de surmonter les défis mentaux. »

« J’ai participé à toutes sortes d’activités sur la piste cette année pour aider à soutenir notre partenaire, l’association caritative pour la santé mentale Mind: du design sur les casques avec mon coéquipier Carlos Sainz à la participation au défi de collecte de fonds #MoveforMind de Mind aux côtés de l’ensemble de McLaren. »

« Des activités comme celle-ci sont très amusantes, mais elles visent également à sensibiliser à un problème grave: la santé mentale. »

« C’est quelque chose qui nous concerne tous, mais c’est également quelque chose dont les gens n’ont pas l’impression de pouvoir parler. »

« Cela doit changer et j’espère que le travail que nous faisons chez McLaren, avec l’appui de Mind, pourra être une force motrice pour une meilleure santé mentale pour tous. »

« Si vous avez des problèmes de santé mentale en ce moment, ne luttez pas seul. Contactez quelqu’un à qui vous pouvez parler. »

« La nouvelle plate-forme de soutien de Mind, Side by Side, est là pour vous. C’est une communauté en ligne sûre et solidaire où vous pouvez vous connecter de manière anonyme avec des personnes qui comprennent ce que vous vivez. »

Renault et Ferrari pourraient finalement accepter le gel des moteurs

Selon Helmut Marko, le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, les discussions au sujet d’un gel du développement des moteurs à partir de 2022 se poursuivent et vont dans « la bonne direction ».

A la fin de la saison 2021, le constructeur japonais Honda, qui fournit ses moteurs à Red Bull et AlphaTauri, stoppera son programme en Formule 1, ce qui veut dire que ces deux équipes se retrouveront sans moteur à partir de cette date.

L’une des solutions envisagées par Red Bull est de racheter la propriété intellectuelle de Honda pour pouvoir continuer à utiliser son unité de puissance, mais face à la complexité de ces moteurs et au coût que cela engendrerait en termes de développement, l’écurie de Milton Keynes fait pression auprès de la FIA pour qu’un gel du développement moteur soit voté.

Si Mercedes ne serait pas opposée à un gel du développement des moteurs, Ferrari et Renault eux ne semblaient pas disposés à faire plaisir à Red Bull jusqu’à présent, mais les discussions avancent désormais dans la bonne direction selon Helmut Marko.

« Les discussions se poursuivent et elles vont dans la bonne direction. » a expliqué l’Autrichien, cité par AMUS.

« Nous ne pourrons pas utiliser une technologie aussi complexe sans un gel du développement. Il est juste impensable de mettre en place un centre technologique comme celui de Honda à Sakura. »

Renault et Ferrari pourraient donc finalement accepter un gel des moteurs, mais les deux constructeurs souhaitent d’abord terminer leurs travaux concernant l’introduction du carburant E10, qui entrera en vigueur en Formule 1 à partir de 2022 et qui demande aux motoristes d’adapter leur moteur, notamment au niveau de la culasse.

En cas de gel du développement des moteurs, l’argent économisé par les constructeurs pourrait être utilisé pour la conception de nouveaux moteurs « neutres en carbone » avec l’utilisation de carburants synthétiques, mais avec un moteur beaucoup plus simple que les unités de puissance actuelles et qui entrerait alors en vigueur en 2025.

Le pneu prototype 2021 de Pirelli en test à Bahreïn et Abou Dhabi

Les équipes de Formule 1 auront à nouveau la possibilité de tester les pneus 2021 prototypes de Pirelli sur les circuits de Bahreïn et d’Abou Dhabi avant la fin de la saison.

Le prototype de pneus Pirelli 2021 a déjà été testé à Portimao au Grand Prix du Portugal lors de la seconde séance d’essais libres il y a de cela quelques semaines, mais le manufacturier italien souhaite obtenir davantage de données avant de lancer la production.

« A Portimao, nous avons fourni différents prototypes à différentes équipes. » a expliqué Mario Isola le week-end dernier à Istanbul.

« Mais ce n’était pas les mêmes pour tout le monde, donc, toutes les équipes n’ont pas pu tester ce que nous avons décidé d’homologuer. C’est donc le plan pour les prochains événements. »

« Evidemment, je parle de la première course à Bahreïn, sur un tracé bien connu des équipes et de la course d’Abou Dhabi, là encore sur un tracé bien connu. »

Isola a également expliqué que les pneus 2021 seront d’une construction différente – notamment à l’avant – mais que les composés eux-mêmes resteront les mêmes.

« Nous avons décidé d’homologuer un nouveau pneu à l’avant et une nouvelle construction arrière. Le nouveau pneu avant est celui qui présente la plus grande différence par rapport à cette année, avec un profil différent, une construction différente. »

« Evidemment, il est impossible en un seul test de repenser toute la gamme de composé, mais nous avons cette nouvelle spécification et nous allons la fournir à toutes les équipes à Bahreïn et probablement à Abou Dhabi. »

« Nous en discutons ces jours-ci pour donner à toutes les équipes la possibilité de tester la version finale – la version homologuée – de cette spécification. »

Ces tests sur les prototypes 2021 devraient avoir lieu lors des 30 premières minutes des EL2 à Bahreïn et Abou Dhabi.

Sergio Perez quitterait la F1 avec beaucoup de fierté

Si jamais il venait à quitter la Formule 1 à la fin de cette saison, le Mexicain Sergio Perez partirait la tête haute et avec une grande fierté d’avoir réussi à tenir aussi longtemps en catégorie reine.

Sergio Perez devra quitter à la fin de cette saison l’équipe Racing Point avec laquelle il roule depuis la saison 2014 et, jusqu’à présent, le pilote mexicain n’a signé aucun contrat pour la campagne 2021.

Il semblerait que l’option la plus sérieuse pour lui soit l’équipe Red Bull Racing qui n’a toujours pas annoncé le nom du futur coéquipier de Max Verstappen l’an prochain, mais l’équipe de Milton Keynes ne semble pas pressée pour prendre sa décision, ce qui laisse Sergio Perez dans l’attente.

Interrogé le week-end dernier à Istanbul sur le sujet, Perez a d’ailleurs évoqué la possibilité de prendre une année sabbatique en 2021 dans l’hypothèse où il n’aurait aucun baquet.

« Il est vraiment tard désormais et il semble que je saurais si je continue ou pas en F1 très tard dans l’année. » expliquait le Mexicain en conférence de presse du Grand Prix de Turquie.

« Donc, un congé sabbatique peut être une option pour moi. Nous verrons bien ce qu’il se passera dans les prochaines semaines. »

Interrogé de nouveau à la fin du week-end à Istanbul et alors qu’il a décroché la deuxième place à l’arrivée de l’épreuve, le discours de Perez n’a pas beaucoup évolué depuis le jeudi, mais le pilote Racing Point a insisté sur le fait que s’il devait quitter le sport, il le ferait avec fierté.

« Je suis satisfait du niveau de cohérence que j’ai pu avoir tout au long de l’année et même au fil des années. » a expliqué Sergio Perez.

« Après, de savoir si c’est une injustice de rater quelque chose [un baquet pour 2021], je pense que cela fait partie de la Formule 1, j’ai toujours su que c’était comme ça. »

« Je pense surtout que je peux me qualifier de privilégié, j’ai eu une belle carrière, 10 années en Formule 1. »

« Si c’est le cas, si je dois quitter le sport, je pense que je peux partir avec fierté, parce que j’ai toujours performé avec le matériel que j’ai eu. »

« Je pense que peu de gens peuvent avoir une telle carrière. Nous verrons donc ce qui se passera, mais je suis en paix avec moi-même. »

Pour rappel, Sergio Perez occupe actuellement la quatrième place au championnat du monde des pilotes 2020.

Rosberg ne sait pas qui est le meilleur parmi Schumacher, Fangio, Senna et Hamilton

Nico Rosberg, l’ancien coéquipier, mais aussi rival de Lewis Hamilton durant quatre saisons chez Mercedes, n’a pas hésité à saluer la performance du Britannique, qui est devenu dimanche dernier septuple champion du monde de F1.

Rosberg, qui a bataillé dur en 2016 contre Lewis Hamilton pour finalement décrocher son seul titre de champion avec cinq points d’écart à Abou Dhabi, admet que les performances de son ancien adversaire sont remarquables, même si l’Allemand insiste sur le fait qu’il a bien du mal à dire qui de Schumacher, Senna, Fangio ou Hamilton est le meilleur.

« Personne n’aurait jamais pensé que les titres de Michael Schumacher seraient égalés ou dépassés, et pourtant maintenant il est là. » explique Rosberg au micro de Sky Sports.

« Je pense que ce n’est pas seulement l’une des meilleures réussites en Formule 1, mais c’est plutôt l’une des plus grandes réalisations de l’histoire du sport dans son ensemble. »

« Je ne vais pas dire ici et maintenant lequel est meilleur que l’autre, je pense qu’ils sont à peu près égaux. »

« On peut mentionner Schumacher, on peut mentionner Senna, on peut mentionner Fangio. Je garderais probablement ces quatre là : Lewis, Senna, Fangio et Schumacher. »

« Qui est le meilleur ? C’est juste impossible à dire, mais je pense qu’ils ont tous été incroyables à leur manière. »

Rappelons que Nico Rosberg a quitté la Formule 1 en 2016 au lendemain de son premier sacre (et probablement le dernier).

Vettel a commencé à douter de ses propres capacités en 2020

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a connu une saison 2020 très compliquée, notamment parce que son équipe Ferrari lui a indiqué avant même le début de la campagne 2020 qu’il devrait quitter l’écurie en fin d’année.

Après cette douche froide, Vettel a dû participer à la saison 2020 au volant d’une monoplace complétement ratée [de l’aveu-même des dirigeants] et aux côtés d’un Charles Leclerc ayant déjà pris le statut de pilote numéro 1 dans l’équipe grâce à ses bonnes performances par rapport à son coéquipier.

L’an prochain, Vettel rejoindra l’équipe Aston Martin et participera donc à sa treizième saison en Formule 1 et le pilote allemand a révélé au passage qu’il avait signé un contrat de trois ans avec l’équipe du constructeur britannique.

« Désormais j’ai 33 ans et je serai en piste encore pendant trois ans, mais je ne souhaite pas continuer dans la compétition quand j’aurai 40 ans. » a expliqué Vettel au journal allemand Die Zeit.

« Donc, si vous faites correctement le calcul, il ne me reste que entre trois et sept ans à passer en Formule 1. »

Concernant ses performance cette année au volant de la Ferrari, le quadruple champion du monde a admis qu’à un moment donné il s’est mis à douter de ses propres capacités en raison du manque de résultat.

« Cette saison a été très difficile pour moi et j’ai aussi douté sur moi-même. Je n’ai pas réussi à atteindre grand chose cette année et la relation avec l’équipe n’est pas si simple non plus. »

« L’aventure est finie, mais je reste toujours motivé. J’attends toujours beaucoup des courses restantes avec impatience, mais je pense aussi que le nouveau projet avec Aston Martin va m’ouvrir beaucoup de possibilités. »

« Nous ne pourrons pas réussir rapidement, mais je suis sûr que je serai dans une humeur très différente et avec un nouvel objectif : celui de faire progresser l’équipe. »

Après la quatorzième manche de la saison disputée à Istanbul et où il a décroché son premier podium de l’année, Sebastian Vettel occupe la treizième position avec seulement 33 points inscrits depuis le début de l’année, contre 97 pour Charles Leclerc.

Le nouveau contrat d’Hamilton ne sera pas signé avant la fin de la saison

Le nouveau contrat de Lewis Hamilton, sept fois champion du monde, avec Mercedes, ne sera probablement pas signé avant la fin de la saison, a déclaré le directeur de l’équipe, Toto Wolff.

Les deux titres pilotes et constructeurs étant désormais acquis pour Mercedes cette saison, Lewis Hamilton et Toto Wolff débuteront des discussions sérieuses avant la fin de l’année.

« Je pense qu’il est plus que probable que nous nous tournions vers la fin de l’année. » a déclaré Toto Wolff à propos de ces discussions.

« Je ne veux surtout pas nous mettre sous pression en disant que ce sera avant Bahreïn ou avant Abou Dhabi, parce qu’il n’y a pas de pression. Ce sera fait quand ce sera fait. »

Jusqu’à présent, Mercedes a toujours été très flexible avec Lewis Hamilton en lui permettant notamment de porter sa voix en dehors de la F1 sur des sujets tels que l’égalité, le racisme ou encore l’environnement – et  Wolff s’attend donc à ce que ces sujets soient au centre des discussions.

« Je reconnais toujours ce qui est important pour lui et j’essaie de comprendre ce qui le place dans une bonne position. » reconnaît Wolff.

« Je soutiens ses divers intérêts comme la mode, par exemple, où nous lui avons permis de parcourir le monde [pour la promouvoir]. »

« Ce n’est pas tant le contrat qui est complexe, mais nous devons trouver un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. C’est très difficile pour nous tous de voyager. »

Hamilton de son côté n’a pas caché qu’il souhaite continuer avec l’équipe Mercedes l’an prochain, mais le septuple champion du monde veut également aider la firme à l’étoile dans d’autres domaine tels que la lutte contre le racisme et l’environnement.

« Je veux continuer avec Mercedes, mais j’aimerais les aider dans cette quête de changement. » a expliqué Hamilton à Istanbul le week-end dernier.

« Ils ont déjà rendu leurs voitures [de route] plus vertes avec une gamme de plus en plus électrifiée. Je voudrais les aider sur cette route. »

« Je voudrais les aider en termes de promotion de la diversité également, parce que au sein de l’organisation – comme dans toutes les organisations – il n’y en a pas assez. »

« Il y a encore beaucoup de choses à discuter, beaucoup de points à parcourir. Mais c’est quelque chose que nous ferons une fois le travail terminé à la fin de l’année. »

Latifi se sent meilleur pilote après avoir roulé sur « la glace » d’Istanbul

Le pilote Williams, Nicholas Latifi, a participé dimanche dernier à Istanbul à l’une des courses les plus difficiles de sa carrière avec une piste extrêmement glissante.

Nicholas Latifi débute sa carrière en Formule 1 cette saison avec l’équipe Williams et, jusqu’à présent, le Canadien n’a roulé qu’une seule fois sur une piste humide [à Budapest].

Mais les conditions de piste rencontrées dimanche dernier à Istanbul était bien pire, puisque le nouvel asphalte du tracé turc fraîchement posé avant que la F1 n’arrive en Turquie était extrêmement glissant déjà le vendredi sur le sec et l’arrivée de la pluie à partir du samedi n’a fait qu’aggraver la situation.

« Le fait est que la pluie a rendu les choses cent fois pires, et j’ai été vraiment surpris. » explique Nicholas Latifi.

« Je m’attendais à ce que la pluie rende l’adhérence relativement meilleure par rapport à la piste sèche [du vendredi]. Mais en fait, c’était tout simplement impossible de piloter. »

« Certaines voitures, certains pilotes ont eu un moment plus facile, tandis que d’autres ont eu des moments plus difficiles. »

« En fait, la position dans laquelle nous nous trouvions dépendait des pneumatiques, il fallait les placer dans la bonne fenêtre et il fallait se battre pour parfois un degré ou un demi-degré de température. »

« Si votre voiture avait un peu plus d’adhérence vous preniez alors un ou deux km/h dans les virages et vous en générez alors encore un peu plus, c’était une spirale. Mais n’étant pas au volant de l’une des monoplaces les plus rapides, ce n’est pas facile. »

« Il s’agissait certainement des conditions les plus difficiles que j’ai eu à rencontrer dans ma carrière, pas seulement en Formule 1. Il s’agissait juste de rester sur la piste. »

« Il y a beaucoup à apprendre de tout cela, et peu importe que les qualifications ont été mauvaises pour moi ou à quel point la course a été mauvaise pour moi, je me sens définitivement un meilleur pilote pour tout cela. »

« Je suis sûr que la plupart des pilotes diront qu’ils sont meilleurs pour pouvoir faire dériver une voiture de Formule 1 à chaque tour et à chaque virage, mais ils sont simplement frustrés par le résultat. »

La Canadien a également expliqué comment la capacité mentale des pilotes a été mise à rude épreuve dans ces conditions, avec l’impossibilité de relâcher la concentration même dans les lignes droites.

« D’un point de vue physique, ce n’est pas comparable par rapport à une piste sèche, mais mentalement, nous travaillons dur parce que nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un moment de relâchement dans la ligne droite. »

« C’est la deuxième fois que je pilote une Formule 1 sous la pluie, mais là, ce n’était même pas de la pluie c’était de la glace. »

« J’ai déjà piloté une voiture de Rallye sur de la glace avec des pneus cloutés et je peux affirmer que j’avais plus d’adhérence que ce week-end sur le mouillé en course. »

« C’était un véritable défi, mais c’est une chose à laquelle nous sommes maintenant un peu mieux préparés pour l’avoir fait. »

Au final, Nicholas Latifi n’a même pas vu la ligne d’arrivée puisque son équipe lui a demandé d’abandonner au Grand Prix de Turquie.

Robert Kubica au volant de l’Alfa Romeo en EL1 à Bahreïn

Le pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo Racing, Robert Kubica, aura de nouveau l’opportunité de prendre le volant de la C39 avant la fin de la saison comme il l’a confirmé à nos confrères de TVP Sport.

Le pilote polonais sera au volant de l’Alfa Romeo lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, ainsi que pour les EL1 du Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2020.

« Mon rôle sera le même que d’habitude, cependant, beaucoup de temps s’est écoulé depuis que je suis monté dans la voiture la dernière fois, donc, la tâche ne sera pas facile. » a expliqué le Polonais à TVP Sport.

« Je vais devoir rapidement passer à une voiture de Formule 1 après le DTM. Mon objectif sera donc de collecter autant d’informations aussi précieuses que possible pour aider l’équipe à se préparer pour le week-end. »

« Cela devrait aussi m’aider à comprendre dans quelle direction la voiture a évolué et ce qui a changé depuis plusieurs mois. »

On ne sait toujours pas en revanche lequel des deux pilotes titulaires Robert Kubica remplacera pour les essais libres 1 à Bahreïn et Abou Dhabi.