Ferrari présentera sa F1 2022 à la mi-février

La Scuderia Ferrari a confirmé son intention de dévoiler sa monoplace 2022 à la mi-février, quelque jours seulement avant le début des essais hivernaux.

En 2022, la Formule 1 introduira de toutes nouvelles règles techniques, ce qui veut dire que les monoplaces de la prochaine saison seront complétement différentes de celles utilisées jusqu’à présent avec un package aérodynamique plus fluide ou encore des roues de 18 pouces. L’effet de sol sera la norme en 2022, ce qui devrait produire des courses plus serrées avec la possibilité pour les pilotes de suivre les monoplaces précédentes de plus près.

Compte tenu des énormes changements, les équipes vont très certainement travailler jusqu’au dernier moment sur leur monoplace 2022 et devraient donc présenter leur nouvelle arme le plus tard possible (aux alentours de la mi-février), alors que certaines pourraient également dévoiler leur monoplace directement à Barcelone quelques heures avant le début officiel des essais hivernaux programmés du 23 au 25 février.

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a confirmé que, bien qu’aucune date n’ait été convenue, la présentation de la monoplace 2022 devrait avoir lieu à la mi-février au moins cinq jours avant le début des tests : « La voiture sera présentée mi-février. Nous n’avons pas encore décidé de la date. Du 16 au 18 février, ce sera la date, mais c’est quelque chose qui sera finalisé dans les prochaines semaines. » a déclaré Binotto, cité par le magazine britannique Autosport.

Binotto a également révélé qu’aucun nom n’a encore été retenu pour la nouvelle monoplace. Pour rappel, la monoplace 2021 était la SF21, celle de 2020 était la SF1000, celle de 2019 la SF90 ou encore la SF71H en 2018.

La F1 va devenir plus interessante que le foot selon Ocon

Esteban Ocon pense que la Formule 1 a le potentiel de devenir plus intéressante et engageante que le football si elle continue sur sa lancée actuelle.

La Formule 1 a connu une croissance continue ces dernières années, facilitée par le succès de la série Drive to Survive sur Netflix, une croissance confirmée par les bons chiffres d’audience dévoilés par la discipline au cours des derniers mois. Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1, a même révélé que le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi (dernière manche de la saison 2021) a été l’événement sportif le plus suivi de 2021, alors que plus de deux milliards de personnes ont regardé la F1 tout au long de l’année.

Le Français Esteban Ocon pour sa part estime que la Formule 1 pourrait à court terme dépasser le football en termes d’intérêt : « Je pense que c’est fantastique, la façon dont cela évolue. Bien sûr, il y a encore des choses que nous pourrions simplement améliorer ou avoir mieux, mais je pense que la façon dont nous essayons les choses, la façon dont les courses étaient intéressantes, la façon dont il y a des opportunités de nos jours, c’était juste fou jusqu’à la dernière course. » a déclaré Ocon, cité par Motorsportweek.

« Cette dernière manche en 2021 [à Abou Dhabi, ndlr] résume vraiment toute la saison parce que ça a été comme ça en 2020, ça a été comme ça en 2021, et si nous rapprochons les voitures, cela dépassera probablement le football en termes d’intérêt. Je serais vraiment heureux si c’était le cas. Je pense que tout le monde parle de la Formule 1. J’avais des amis qui n’étaient pas vraiment dans ce sport et maintenant ils regardent complètement. Oui, c’est juste génial. »

En 2022, la Formule 1 introduira de nouvelles règlementations techniques afin de faciliter les dépassements et offrir un meilleur spectacle pour les fans, alors que l’arrivée de nouveaux circuits au cours des dernières saisons a également apporté son lot de surprises : « C’est juste cool d’essayer tout ça, cool d’avoir de nouvelles émotions, de tester différentes pistes, différentes caractéristiques comme le nouveau tracé d’Abou Dhabi. Je me souviens bien de 2017, 2018 ; si vous finissiez P6, c’était comme une victoire, parce que vous n’aviez jamais l’occasion, jamais, d’être sur le podium, d’être en tête. »

« Maintenant, vous avez vu Daniel [Ricciardo], vous avez vu Pierre [Gasly], vous m’avez vu moi-même, vous avez vu beaucoup de voitures différentes sur le podium, c’est incroyable, c’est ce que nous voulons tous. Si quelqu’un disait qu’il est contre, je pense qu’il serait fou, donc c’est génial. »

La Haas VF-22 a passé le crash test FIA

Ce jeudi 23 décembre, l’équipe Haas a réussi à faire homologuer le châssis de sa monoplace pour la saison 2022, la VF-22, en passant le fameux crash test obligatoire de la FIA.

Le directeur de l’équipe américaine a expliqué que son équipe était déjà à un stade avancé du développement de la monoplace 2022 et que plusieurs crash tests préliminaires ont déjà été effectués. Ce jeudi, le crash test final a été passé avec succès et l’écurie dirigée par Gunther Steiner va désormais pouvoir passer à l’assemblage de la monoplace.

Une fois l’assemblage réalisé, l’équipe présentera au monde sa nouvelle Formule 1, soit simplement la livrée, soit la monoplace 2022 directement. Ensuite, le temps sera venu de se rendre à Barcelone pour y disputer les premiers essais hivernaux de la saison 2022 et voir de quoi est capable la VF-22.

Pour rappel, l’équipe Haas a décidé de tirer un trait sur la saison 2021 en concentrant toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022. Après 22 Grands Prix disputés en 2021, l’écurie américaine n’a pas marqué le moindre point et a donc terminé à la dernière place au classement des constructeurs.

Vidéo : Mercedes démarre sa F1 2022

L’équipe Mercedes a démarré le moteur de sa monoplace 2022, la W13, pour la première fois cette semaine à son usine basée au Royaume-Uni.

La saison 2021 à peine terminée que déjà les équipes de formule 1 sont au travail pour préparer la saison 2022 qui verra l’introduction de toutes nouvelles règles techniques. Dans une courte vidéo, Mercedes est devenue ce jeudi la première équipe de la grille à faire rugir le moteur de sa monoplace 2022.

L’an prochain, l’équipe du constructeur allemand comptera sur son nouveau duo de pilotes composé du septuple champion du monde Lewis Hamilton et du Britannique George Russell pour tenter de décrocher un neuvième titre mondial au championnat constructeurs. Lewis Hamilton pour sa part pourrait avoir l’opportunité de décrocher un huitième titre et devenir ainsi l’homme le plus titré en Formule 1.

Son jeune coéquipier George Russell quant à lui se retrouvera pour la première fois de sa carrière au sein d’une équipe ayant dominé outrageusement les huit dernières saisons en catégorie reine du sport automobile, mais personne ne sait encore si la hiérarchie en 2022 restera la même que ces dernières années…

La F1 demande à Horner et Wolff de revoir leur relation avant 2022

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, estime que les directeurs des équipes Mercedes et Red Bull (Toto Wolff et Christian Horner, ndlr) vont devoir « évaluer » leur relation avant d’attaquer une nouvelle saison, l’Italien insistant sur le fait que les affrontements personnels entre les chefs d’équipe « ne servent à rien ».

Christian Horner et Toto Wolff ont développé une relation controversée au cours de la saison 2021, alimentée par la bataille acharnée pour le titre mondial qui a été menée par leurs équipes et pilotes respectifs tout au long de la saison. Les deux chefs d’équipe ont parfaitement joué le jeu des médias en 2021, notamment avec des attaques personnelles ou encore des insinuations impliquant certains aspects techniques de la voiture de leur adversaire. Stefano Domenicali a laissé entendre que la relation entre les deux équipes devra changer l’année prochaine car les échanges corrosifs et antagonistes sont préjudiciables à la F1.

« Nous avons des problèmes qu’il faudra éventuellement gérer. Nous devrons évaluer au jour le jour la relation qui doit être rétablie entre Red Bull et Mercedes, pour éviter les affrontements personnels que nous avons vus et qui ne servent à rien. » a déclaré Domenicali lors de la cérémonie de remise du prix Lorenzo Bandini qu’il a reçu ce mardi, cité par F1i.com

Cette année, la F1 – et plus particulièrement la FIA – ont fait l’objet de nombreuses critiques, notamment après la controverse de la fin de saison à Abou Dhabi où la décision du directeur de course Michael Masi, qui a envoyé en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin, a clairement joué un rôle décisif au championnat du monde des pilotes. La FIA ayant d’ailleurs décidé d’ouvrir une enquête sur les événements qui se sont déroulés à Abou Dhabi.

Domenicali pour sa part a expliqué pourquoi le détenteur des droits commerciaux de la F1, Liberty Media, qu’il représente, est volontairement resté discret à la suite des querelles de fin de saison entre la FIA et Mercedes qui contestait les résultats du Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Nous avons déjà parlé avec le président [de la FIA]. Nous avons parlé des priorités auxquelles il devra faire face, et elles sont nombreuses. » a déclaré le PDG de la F1.

« Mais, à ce stade, il est juste de garder le silence pour ne pas créer de nouvelles polémiques dans un domaine qui était très surchauffé. Mais je voudrais dire que nous sortons d’une saison extraordinaire, suivie par plus de deux milliards de personnes. Le dernier GP d’Abou Dhabi a été l’événement sportif le plus suivi en 2021. Ce sont des chiffres stratosphériques dont nous devons être fiers. »

Vettel persuadé que Ferrari reviendra au sommet en F1

Sebastian Vettel reste persuadé que son ancienne équipe, Ferrari, reviendra au sommet du sport dans un futur plus ou moins proche et se battra de nouveau pour le championnat du monde en Formule 1.

Vettel – qui a quitté Ferrari fin 2020 pour rejoindre Aston Martin après un mandat de six années à Maranello – n’aura jamais réussi à décrocher le titre mondial avec l’équipe italienne et aura connu une fin de collaboration assez brutale avec les remerciements de l’équipe en 2020 pour le remplacer par l’Espagnol Carlos Sainz la saison d’après. Cette année, le pilote âgé désormais de 34 ans, s’est lancé un nouveau défi avec Aston Martin et malgré une première campagne discrète avec l’équipe basée à Silverstone, Vettel insiste sur le fait qu’il est plus heureux maintenant qu’il ne l’était auparavant.

« Et bien, mon départ de chez Ferrari était un peu étrange. A cet égard, je suis plus heureux maintenant qu’avant. Mais je ne veux pas oublier tout le temps passé chez Ferrari, même si le succès n’a jamais été au rendez-vous là-bas. Nous voulions devenir champions du monde. » a déclaré le quadruple champion du monde au Blick.

Après une campagne 2020 désastreuse pour Ferrari (sixième au championnat) – dont Sebastian Vettel a tristement été témoin de l’intérieur – l’équipe italienne a connu une meilleure saison 2021 avec une troisième place au championnat du monde des constructeurs. Bien que la Scuderia a encore beaucoup de travail avant de revenir au sommet, Vettel estime que son ancienne équipe rattrapera les leaders Mercedes et Red Bull.

« Malheureusement, ils [Mercedes et Red Bull, ndlr] continuent d’être supérieurs manifestement, mais à un moment donné, Ferrari gagnera de nouveau et deviendra champion du monde. » insiste l’Allemand.

Concernant ses performances avec Aston Martin cette saison, Sebastian Vettel a admis qu’il ne s’agissait pas du meilleur des départs, mais le quadruple champion du monde s’attend à ce que les performances soient au rendez-vous à partir de la saison prochaine, notamment grâce à la nouvelle règlementation technique qui entrera en vigueur en Formule 1.

« Nous avons eu une année difficile avec les nouvelles règlementations et le fond plat modifiè, voire coupé. Nous n’avions pas un angle d’attaque aussi prononcé à l’arrière [Rake, ndlr] que Red Bull, par exemple. Mercedes a également souffert avec le fond plat, parce que en 2020, ils avaient encore 1,5 seconde d’avance. Notre voiture n’était pas très efficace, c’était un point faible, et malheureusement, nous souffrions fréquemment d’une trainée excessive. »

« Comme je l’ai déjà dit, un ensemble de nouvelle règlementation donne de l’espoir à tout le monde. Nous devons maintenant attendre et voir si tout cela évolue positivement. En bref : voir si tout le monde se rapprochera vraiment et s’il y aura plus de dépassements. »

« Bien sûr, vous ne pouvez pas encore donner de chiffres ou de prévisions [concernant 2022]. Je ne peux pas dire maintenant que nous voulons être l’équipe la plus rapide et devenir champions du monde. Mais quand vous parlez à toutes les équipes, la plupart d’entre elles espèrent et croient qu’elles seront aux avant-postes. Cela ne fonctionne pas. Nous devons nous aussi garder les pieds sur terre et rester réalistes. »

Budapest et le Qatar étaient les meilleurs moments de l’année pour Alonso

Le double champion du monde Fernando Alonso a fait son grand retour en Formule 1 cette année après deux saisons d’absence et l’Espagnol a connu une campagne 2021 plutôt réussie avec un podium au GP du Qatar comme meilleur résultat de l’année.

Fernando Alonso est revenu en Formule 1 pour la saison 2021 après une absence de deux ans du sport. Lors de son premier week-end de course à Bahreïn, l’Espagnol a montré qu’il n’avait rien perdu de son talent et a guidé l’A521 vers sa toute première apparition en Q3 de la saison. Alors qu’il s’adaptait à sa nouvelle voiture et à son environnement, c’est alors au Grand Prix du Portugal que le pilote Alpine a une nouvelle fois démontré son talent en terminant huitième.

Une série de points a suivi, avant que Alonso ne vole la vedette lors de la toute première qualification Sprint de la Formule 1 à Silverstone. L’Espagnol s’est frayé un chemin devant de nombreuses voitures au départ et a été reconnu comme « King of the Sprint » à partir de ce moment-là en reconnaissance de son art de la course.

Avant les vacances d’été, le Grand Prix de Hongrie était un gros week-end pour l’équipe Alpine. Alors que le nom d’Esteban Ocon a été à juste titre esquissé sur le trophée, cela a été rendu possible en partie grâce à une vaillante démonstration défensive de son coéquipier Fernando Alonso, qui a contré une charge de Lewis Hamilton pour permettre à Esteban Ocon de remporter sa première victoire sous le drapeau à damier. Le double champion du monde a ensuite aidé l’équipe dans sa bataille continue pour la cinquième place au classement des constructeurs en terminant régulièrement dans le top dix tout au long de la seconde moitié de la saison. Alonso a ensuite vu son opportunité au Qatar où il a décroché une troisième place et est monté sur le podium pour la première fois depuis le Grand Prix de Hongrie en 2014 (c’était avec Ferrari).

« Ce fut une première année agréable de retour dans le sport. J’ai partagé beaucoup de bons souvenirs avec Renault dans le passé et nous avons continué cette tradition cette saison sous les couleurs bleues d’Alpine. » nous explique Alonso.

« Nous savions que cette saison était en grande partie une continuation des voitures de 2020 avec de petits changements, nous ne nous attendions donc pas à ce que l’ordre change autant. Mais malgré cela, je pense que nous avons quand même réalisé une saison très régulière avec des résultats fantastiques. Même si notre package n’était peut-être pas là où nous voudrions qu’il soit, nos week-ends de course ont été parfaitement exécutés, et cela se voit par le nombre de courses où nous avons marqué des points. La victoire et le podium ont évidemment été de grands moments pour l’équipe, et ce sont des résultats comme ceux-ci qui nous aideront à construire vers une année plus compétitive en 2022. Nous avons tous les ingrédients en place à Enstone et à Viry et j’ai déjà hâte d’être à l’année prochaine. »

Lorsqu’on lui demande quel a été son moment préféré cette saison, Alonso répond sans hésiter : « Je pense que c’est assez évident. La victoire (de Ocon) en Hongrie a été énorme pour nous en tant qu’équipe et pour Esteban aussi puisque c’était sa première dans le sport. »

« C’est aussi là que j’ai remporté ma toute première victoire, alors peut-être qu’il y a quelque chose de spécial pour nous sur cette piste. Honnêtement, nous sommes arrivés ce week-end à Budapest sans nous attendre à un podium, sans parler d’une victoire ! »

« Je me battais aussi pour un podium potentiel et c’était donc agréable de nous voir nous battre sur les deux fronts. Voir les célébrations après, c’était tellement spécial. J’ai de nouveau décroché un podium au Qatar, ce qui était un bon moment après avoir été absent pendant un certain temps. Je pense que ces deux moments pour moi sont ceux que je savoure le plus concernant 2021. »

À la fin de la saison, le total de 81 points marqués par Fernando Alonso était le maximum qu’il ait marqué en une seule saison depuis 2014. Il termine cette campagne 2021 à la dixième place au championnat du monde des pilotes.

Jean Alesi : « Tout cela me parait disproportionné »

Ce lundi 20 décembre, Jean Alesi avait été placé en garde à vue, avec son fils, à Avignon, où il a été entendu par la police pour avoir fait exploser un gros pétard contre la fenêtre d’un bureau d’architecte, celui de l’ancien compagnon de sa sœur.

Les faits se sont produits à Villeneuve-lès-Avignon, la ville où réside l’ancien pilote Ferrari. La police avait été appelée le dimanche 19 décembre par le voisinage, inquiété par le bruit d’une explosion. Grâce au numéro de plaque d’immatriculation relevé par un voisin, la police a rapidement pu déterminer que le véhicule aperçu sur place appartenait à José Alesi, le frère de Jean Alesi, qui a donc été interpellé.

Mais l’ancien pilote de Formule 1 s’est rendu de lui-même au poste de police le lendemain où il a dédouané son frère, expliquant aux policiers que c’est lui qui se trouvait à bord de la voiture, avec son fils et un ami de ce dernier et qu’il avait lui-même fait exploser un gros pétard acheté en Italie dans l’encadrement d’une fenêtre d’un atelier d’architecte « sans imaginer occasionner de gros dégâts ».

Après 24 heures de garde à vue, Jean Alesi a finalement été relâché et a évoqué « une mauvaise blague », mais le « beau-frère » qui dit n’avoir « aucun souci » avec Jean Alesi, a tout de même décidé de porter plainte pour les dégradations commises sur son atelier d’architecte. Le vice-procureur de Nimes s’est dit en revanche « assez sceptique sur la notion d’une « blague » effectuée à 22h00, sans que la personne visée sache de qui il s’agit »

Interrogé par le Corriere della Sera, Jean Alesi est revenu sur toute cette affaire qui, selon lui, a pris des proportions inimaginables : « Tout cela me parait disproportionné, il y a eu un gros malentendu : par exemple, l’ex petit-ami de ma sœur est devenu mon « beau frère ». C’était juste une blague, je n’aurais jamais imaginé qu’un pétard puisse provoquer tout ça. » a expliqué Jean Alesi au Corriere della Sera en Italie.

« J’ai acheté ce pétard en Italie dans une station-service près de Vintimille : nous étions dans la voiture avec des amis et nous nous sommes dit « Essayons-le ». Alors, je l’ai jeté là-bas (à Villeneuve-lès-Avignon, ndlr), devant cet atelier d’architecte. Mais je ne m’attendais pas à ce que cela puisse faire un tel bang et que cela puisse faire tout ça. »

Lorsqu’on lui demande s’il n’était pas en colère contre l’ancien petit-ami de sa sœur, comme l’ont rapporté plusieurs médias, Alesi a répondu : « Pas du tout. Nous avons toujours été en très bons termes, ils a rompu avec ma sœur il y a deux ans, et désormais nous ne parlons plus de lui. C’est moi qui suis allé voir la police le lendemain pour clarifier les choses, j’ai tout de suite dit que je paierais pour tout, le verre brisé, les dégâts. Que c’est moi qui était dans cette voiture et pas mon frère. »

Lorsqu’on lui demande combien de temps il est resté au poste de police, le Français a répondu : « 24 heures. J’ai d’abord été enfermé à l’intérieur d’une pièce sur ordre du magistrat, puis les policiers m’ont « relâché », ils ne comprenaient pas pourquoi il y avait tant de fureur contre moi. Et au commissariat nous avons passé une soirée fantastique avant d’être libérés, et de rentrer chez nous. »

« Nous avons parlé de Formule 1 (avec les policiers, ndlr), ils étaient passionnés. Des vieilles anecdotes, des bêtises qu’ils faisaient quand ils étaient jeunes et puis de cet incroyable championnat du monde remporté par Max Verstappen. »

L’ancien pilote Ferrari sera jugé en 2023 par le tribunal correctionnel pour « dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, fait commis dans le cadre d’un conflit familial ».

Sainz convaincu de pouvoir battre Hamilton et Verstappen à « armes égales »

Le pilote Ferrari Carlos Sainz est convaincu qu’il peut battre Max Verstappen ou Lewis Hamilton s’ils ont des règles de jeu équitables avec des monoplaces aux performances similaires.

Pour sa première saison chez Ferrari, Carlos Sainz a battu son coéquipier Charles Leclerc en 2021 et a terminé le championnat du monde des pilotes à la cinquième place. Au cours de la saison, jamais Sainz ou Leclerc n’auront été en mesure d’aller inquiéter Lewis Hamilton ou Max Verstappen dans la lutte pour le titre mondial, notamment parce que les deux rivaux au championnat étaient en moyenne entre huit dixièmes et une seconde plus rapides que les autres pilotes sur un tour.

Pour sa part, Sainz a tenu à préciser qu’un pilote, dans une bonne journée, peut faire la différence avec quelques dixièmes, mais rattraper une seconde par tour sur Mercedes ou sur Red Bull est pratiquement impossible selon l’espagnol.

Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir battre Lewis Hamilton ou Max Verstappen dans le cas hypothétique d’une concurrence à armes égales, Sainz a répondu : « Avec la même voiture oui, ou dans des conditions plus égales. Le problème est que cette année Mercedes et Red Bull étaient entre huit dixièmes et une seconde par tour plus rapides, et entre pilotes, je veux penser qu’il n’y a pas plus de deux ou trois dixièmes. » a expliqué Sainz sur le plateau du talk show El Hormiguero en Espagne.

« S’il y a un pilote qui conduit une voiture huit dixièmes plus rapide, peut importe à quel point vous êtes bon, vous ne pourrez pas le battre. J’espère que la Formule 1 l’année prochaine sera plus uniforme, nous pourrons alors tous nous amuser davantage et nous battre de manière égale. »

Pour rappel, en 2022 la Formule 1 introduira de nouvelles règles techniques censées permettre aux monoplaces de se suivre de près en course, ce qui devrait nous offrir un meilleur spectacle et des Grand Prix plus serrés.

Horner à la tête de Red Bull pour plusieurs années encore

L’actuel team principal de Red Bull, le Britannique Christian Horner (à droite sur la photo), a signé une prolongation de contrat avec son équipe qui le verra occuper ses fonctions au moins jusqu’en 2026.

S’exprimant plus tôt cette semaine sur la chaine Servus TV, le conseiller motorsport de Red Bull Racing, Helmut Marko, a salué son partenariat avec Christian Horner et a confirmé que ce dernier avait effectivement prolongé son contrat pour plusieurs années.

« Christian est le directeur de l’équipe, il a un rôle public et je suis un peu plus en retrait. Mais nous coordonnons assez bien les choses, nous fixons la direction de l’équipe et aussi de notre personnel. » a expliqué Marko.

« Dans les questions politiques, nous parlons généralement le même langage et je pense que notre succès nous donne raison. Au début, Diestrich Mateschiz [le propriétaire de Red Bull] a dit : ‘Christian qui ?’, parce que Christian n’avait aucune expérience en Formule 1. Mais moi je le connaissais déjà de la Formule 3000 et d’autres catégories juniors et je connaissais ses ambitions et ses compétences. Désormais, c’est devenu quelqu’un de grand. C’est un chef d’équipe charismatique qui, soit dit en passant – avant-même lui [en pointant du doigt Max Verstappen qui a décroché le titre en 2021] – était en train de prolonger son contrat jusqu’en 2026. »

« Au sein de l’ensemble de l’équipe – ou du moins aux postes les plus élevés – nous voulons avoir une certaine stabilité pour les années de transition à venir, lorsque la nouvelle règlementation moteur entrera en vigueur et lorsque la nouvelle règlementation châssis entrera aussi en vigueur, afin que nous ayons une équipe solide pour cela. »

Alfa Romeo peut-elle créer la surprise en F1 en 2022 ?

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur, estime que son écurie pourrait bien créer la surprise la saison prochaine lorsque la nouvelle réglementation technique sera introduite en Formule 1.

En début d’année, Alfa Romeo a annoncé avoir signé un accord pluriannuel avec Sauber Motorsport, ce qui veut dire que le nom d’Alfa Romeo continuera d’être présent en catégorie reine pendant encore plusieurs années. Sur le papier, Alfa Romeo a eu beaucoup de mal cette saison, avec seulement treize points marqués, ce qui place l’équipe à l’avant dernière place au championnat des constructeurs. Cependant, en termes de performances pures, Alfa Romeo est l’une des équipes ayant le plus progressé par rapport à l’an dernier, alors que les monoplaces sont restées quasiment identiques à 2020. C’est ce progrès qui, selon Fred Vasseur, a convaincu Alfa Romeo de poursuivre sa relation avec son équipe de F1 et qui l’oriente vers un succès futur.

« En tant qu’équipe, nous avons fait le plus grand pas en avant sur la grille cette saison, même si les résultats ne le montrent pas aussi bien que les données. » a déclaré Vasseur.

« L’écart avec l’avant de la grille s’est considérablement réduit, surtout dans un monde de gains marginaux alors que la Formule 1 est à la fin d’un cycle de réglementation. C’est l’amélioration qui sous-tend l’extension de la relation avec Alfa Romeo : ils voient que l’équipe évolue dans la bonne direction et nous sommes tous les deux désireux de récolter les fruits de notre développement ensemble. »

L’équipe basée en Suisse a longtemps fonctionné sous le plafond budgétaire, se faisant un nom comme étant une opération toujours efficace avec leurs ressources plus modestes que les plus grosses structures. Vasseur pense donc que ce modèle économique place Alfa Romeo dans une excellente position pour gravir les échelons en 2022 : « Déjà cette année, avec l’introduction du plafond budgétaire, nous avons fait le premier pas vers la ‘nouvelle’ Formule 1 que nous verrons l’année prochaine. » a-t-il déclaré.

« Comme toujours, lorsqu’il y a un grand changement de réglementation, il y a une opportunité de faire un grand pas en avant : le faire dans un régime de plafonnement budgétaire est une chance supplémentaire pour nous. Nous sommes une équipe très efficace dans la façon dont nous utilisons les ressources, nous fonctionnons juste en dessous du plafond depuis des années, nous n’aurons donc pas besoin de subir des ajustements douloureux comme certains de nos rivaux. Nous pensons que nous pouvons être l’un des packages surprise de la prochaine ère.« 

Pour rappel, l’équipe Alfa Romeo débutera la saison 2022 avec un tout nouveau duo de pilotes. Le Finlandais Valtteri Bottas pilotera aux côtés du jeune Guanyu Zhou l’an prochain.

Ocon : « Une très bonne saison pour nous en tant qu’équipe »

Le Français Esteban Ocon dresse un bilan positif de sa saison 2021 avec Alpine, le Normand ayant signé de belles performances avec comme meilleur résultat cette année sa première victoire en Formule 1 au Grand Prix de Hongrie.

Après son retour en Formule 1 en 2020 avec Renault, Esteban Ocon a entamé la saison 2021 plein de confiance après avoir décroché un premier podium dans ce sport au Grand Prix de Sakhir 2020. Le Français ne savait pas qu’en fait, il ferait mieux lors de sa deuxième saison avec l’équipe avec une victoire au Grand Prix de Hongrie, bien aidé il est vrai par les faits de course, notamment le strike réalisé par Valtteri Bottas au départ de la course et qui a éliminé de nombreux pilotes. En début de saison, la forme du Français était impressionnante avec des points à Imola, au Portugal, en Espagne et à Monaco. Des performances qui comprenaient également deux brillantes séances de qualifications parmi les six premiers à Portimão et à Barcelone.

Après cette belle séquence, le pilote Alpine a eu un peu plus de mal lors des manches suivantes, y compris en Autriche ou encore en France où il a été annoncé qu’Esteban Ocon avait prolongé son contrat avec l’équipe pour trois années supplémentaires. Le Français a ensuite retrouvé la forme du début de saison avec une neuvième place au Grand Prix de Grande-Bretagne, puis, le plus grand moment de sa jeune carrière à ce jour : la course glorieuse jusqu’au drapeau à damier en Hongrie pour aborder la trêve estivale de la meilleure des manières.

« Je dirais, dans l’ensemble, que c’est une très bonne saison pour nous en tant qu’équipe. Après un an à retrouver le rythme de la Formule 1 [lors de la saison 2020], je me sentais beaucoup plus préparé et prêt avant 2021 et je pense que cela s’est reflété dans nos performances et nos résultats. » nous explique Esteban Ocon.

« J’étais vraiment satisfait de la forme en début d’année, notamment avec des manches qualificatives mémorables au Portugal et en Espagne. Lorsque nous avons eu la baisse de forme entre la France et l’Autriche, j’ai été très encouragé par la façon dont l’équipe et moi avons réagi, pour creuser profondément et trouver la solution. Ce travail acharné a porté ses fruits à Silverstone avant la victoire en Hongrie. »

« J’ai senti que nous avons bien travaillé en équipe toute la saison avec les ingénieurs, les mécaniciens, les deux usines et bien sûr avec Fernando en piste. Cette cohérence et cette unité sont certainement ce qui nous a aidés à atteindre la cinquième place du championnat des constructeurs. Nous n’avions pas la cinquième voiture la plus rapide chaque semaine, mais nous étions là pour tout extraire de notre package et c’est ce dont nous pouvons nous réjouir en réfléchissant à cette saison. Ce travail acharné doit se poursuivre jusqu’en 2022, et je suis impatient de voir ce que nous pouvons accomplir ! »

En fin d’année, Esteban Ocon a loupé un dernier podium pour seulement 0,1 seconde au Grand Prix d’Arabie Saoudite lorsque la Mercedes de Valtteri Bottas l’a dépassé sur la ligne d’arrivée. Au final, Ocon termine la saison 2021 à la onzième place au championnat du monde des pilotes avec 74 points marqués.

Ferrari a développé un tout nouveau moteur pour 2022

Le patron de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a déclaré que 2022 représente « une opportunité claire » pour la Scuderia, notamment grâce à l’arrivée de la nouvelle règlementation en Formule 1.

La Formule 1 introduit de nouvelles réglementations techniques en 2022 dans le but de produire des courses plus proches et plus excitantes, dans l’espoir que le peloton sera plus condensé. Ces nouvelles règles seront incontestablement l’occasion pour les équipes de faire un pas en avant considérable par rapport à la concurrence et Ferrari compte bien en tirer partie.

« Nous avons mis beaucoup d’efforts sur 2022, c’était une priorité, c’était pour nous une nécessité. Si nous n’avions pas fait cela, il serait difficile d’avoir une bonne voiture ou une voiture compétitive en 2022. Pour nous, c’était plus une nécessité. Cela nous donne-t-il une pleine confiance ? Non, nous ne pouvons pas être confiants. Nous n’avons aucune référence par rapport aux autres. » a déclaré Mattia Binotto.

« Ce que nous savons, c’est que nous avons mis tous nos efforts. Tout ce que nous avons est le meilleur résultat d’un effort d’équipe. Et c’est important pour nous. Ce qui sera important pour nous l’année prochaine, c’est de continuer à grandir et de continuer à réduire encore l’écart avec les concurrents. La nouvelle réglementation est une opportunité évidente. L’espoir est d’être compétitif et pour moi, être compétitif, c’est être en position de gagner des courses. »

« Est-ce que cela signifie que nous allons pouvoir nous battre pour un championnat? Si je regarde aujourd’hui, l’écart est encore grand. Mais en tant que Ferrari, cela fait partie de notre ADN. Ce qui est important, c’est d’être capable de se battre au moins dans certaines courses pour la pole et pour la victoire. C’est la simple conséquence d’une croissance et d’une amélioration continues. Je serais déçu si nous ne nous sommes pas améliorés [par rapport] à cette année. »

Binotto a également confirmé que l’unité de puissance sera entièrement nouvelle l’an prochain, alors que la partie hybride a déjà été améliorée dès cette saison 2021 avec une introduction réussie en deuxième partie d’année.

« Le groupe motopropulseur [de 2022] est très différent de l’actuel, à l’exception du système hybride. Pour la partie hybride que nous avons introduite en 2021, nous avons anticipé ce qui aurait été la spécification 2022. Il y aura quelques changements sur le système hybride pour 2022 notamment pour la réglementation car il y aura plus de capteurs de la FIA dans tous les systèmes pour une meilleure transparence. Mais le système global est très similaire à celui avec lequel nous avons couru à la fin de la saison. »

« Mais le reste, en particulier sur le moteur à combustion interne, je dois dire que c’est très différent. Nous avons un nouveau carburant, qui est l’éthanol à 10 %, qui a beaucoup changé la combustion. Rien qu’en considérant ce carburant différent, quel que soit le fournisseur, il ne dépend donc pas du fournisseur, mais nous perdons plus ou moins 20 chevaux, ce qui signifie d’une manière ou d’une autre que la combustion elle-même est assez modifiée. »

« Il y avait donc beaucoup d’opportunités de développement sur le groupe motopropulseur et nous l’avons beaucoup changé, notamment dans la conception de la combustion elle-même. Sur le châssis, que pouvons-nous innover ? Je pense que la façon dont nous avons abordé l’exercice était vraiment ouvert d’esprit et lorsque l’on regarde le concept de la voiture, ce qui était possible ou pas – ce ne sont pas seulement les formes extérieures mais tout ce que vous auriez pu faire sous la carrosserie en termes d’agencement, en en termes de conception de la suspension, en termes d’architecture, y compris également l’architecture du moteur. Je pense que l’équipe a fait des innovations importantes et la conception globale que nous formalisons maintenant est assez différente du projet 2021. »

Pour rappel, la Scuderia Ferrari a terminé la saison 2021 à la troisième place au championnat du monde des constructeurs.

Bottas impressionné par l’éthique de travail de Lewis Hamilton

Valtteri Bottas a déclaré que Lewis Hamilton « continue de s’améliorer », le Finlandais étant impressionné par la manière dont le septuple champion s’efforce toujours de progresser personnellement.

Le Finlandais Valtteri Bottas a été le coéquipier de Lewis Hamilton durant cinq saisons chez Mercedes entre 2017 et 2021 et a vu le Britannique décrocher quatre titres mondiaux consécutifs à ses côtés, et malgré le succès continu, Bottas a pu s’apercevoir que le septuple champion du monde ne s’est jamais reposé sur ses lauriers et a toujours souhaité s’améliorer au fil des années.

« Avec Lewis, ce qui est vraiment impressionnant, c’est que chaque année il est encore capable de se développer en tant que pilote. Il a une si grande expérience, mais il a quand même pu en apprendre davantage et, bien-sûr, je me suis moi-même développé en tant que pilote, tout comme Lewis. » a déclaré Valtteri Bottas avant de quitter définitivement l’équipe Mercedes pour rejoindre Alfa Romeo.

« Cela n’est pas automatique, il travaille pour cela parce qu’il sait que la concurrence est de plus en plus rude. J’ai définitivement appris beaucoup de choses au cours de ces cinq années, au niveau du pilotage, des réglages, pleins de petites choses ici et là. C’est impressionnant de le voir encore se développer et de ne pas être encore tout à fait à l’aise, il veut toujours plus de lui-même et de l’équipe qui l’entoure. C’est la même chose chaque année, il continue toujours de s’améliorer. »

Bottas – qui a décroché dix victoires au cours de son passage chez Mercedes – a quitté l’équipe avec un sentiment d’inachevé, le Finlandais étant bien conscient qu’il avait l’opportunité de pouvoir se battre pour le championnat du monde durant ses cinq années passées à Brackley.

« De toute évidence, lorsque j’ai rejoint l’équipe en 2017, la seule chose que j’avais en tête était de gagner le championnat, mais cela ne s’est pas produit. Mais je dois regarder les points positifs, j’ai grandi en tant que pilote et en tant qu’être humain. J’ai beaucoup appris avec cette équipe et nous avons en fait réalisé des choses assez cool ensemble, donc il y a beaucoup de points positifs à prendre. »

En 2022, Valtteri Bottas fera équipe avec un jeune pilote chez Alfa Romeo, le Chinois Guanyu Zhou, qui débutera sa carrière en Formule 1.

Giovinazzi et Schumacher réservistes pour Ferrari en 2022

Antonio Giovinazzi et Mick Schumacher se partageront les fonctions de pilote de réserve de Ferrari en Formule 1 la saison prochaine a annoncé le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto.

Giovinazzi – qui a désormais rejoint le championnat de monoplaces 100% électriques de la FIA – occupe officiellement ce poste depuis 2017 et a continué en tant que pilote de réserve de Ferrari tout au long de son passage de trois ans chez Alfa Romeo. Mick Schumacher pour sa part poursuivra sa carrière au sein de l’équipe Haas en tant que titulaire l’an prochain, mais l’Allemand sera également amené à remplacer l’un des deux titulaires chez Ferrari en cas d’indisponibilité.

« Évidemment, Antonio [Giovinazzi] ne pilotera pas en Formule 1 l’année prochaine, mais il restera notre pilote de réserve pour 2022. Il sera notre réserviste pour douze courses, ce qui est compatible avec son calendrier en Formule E. » a déclaré Binotto.

« De plus, il sera également disponible pour nos équipes clientes, Haas et Alfa Romeo Sauber. Donc, à chaque fois qu’il sera sur la piste, il sera disponible pour nos équipes clientes. Pour les courses restantes, c’est à dire onze, Mick sera pilote de réserve pour Ferrari, ce qui je pense est un grand mouvement. Ce sera sa deuxième saison en F1 l’année prochaine et c’est un pilote Ferrari venant de l’académie. Je suis très heureux qu’il puisse faire partie de l’équipe en tant que pilote de réserve chaque fois que cela sera nécéssaire, bien que j’espère que non. »

Concernant les deux pilotes titulaires chez Ferrari, le Monégasque Charles Leclerc est sous contrat jusqu’en 2024, tandis que l’avenir de Carlos Sainz sera discuté au cours de l’hiver.

Jean Todt ne dément pas la rumeur Ferrari

Depuis quelques semaines maintenant, la rumeur qui suggère l’arrivée de Jean Todt au sein de la Scuderia Ferrari en tant que consultant de luxe prend de l’ampleur. Interrogé sur le sujet, le principal intéressé n’a pas démenti.

L’information est arrivée d’Italie peu avant la dernière course de la saison qui se disputait à Abou Dhabi, un média transalpin ayant annoncé l’arrivée prochaine de Jean Todt chez Ferrari pour y occuper un rôle de conseiller spécial lors des prochaines saisons.

Jusqu’à présent, Ferrari n’a pas souhaité commenter cette rumeur, mais lorsqu’on lui demande directement si on peut l’imaginer retourner chez Ferrari maintenant qu’il n’est plus président de la FIA, Jean Todt a répondu : « Des spéculations, il y en a et il y en aura toujours. Donc, je les laisse passer. » a déclaré Jean Todt au micro de Canal+.

« Ensuite, il y a toujours la beauté de l’incertitude, peut-être que je serai amené à faire autre chose en plus de tout ça, pas de manière permanente, mais donner une partie de mon temps, sous réserve que je me sente capable de pouvoir faire une certaine différence et puis qui m’apporte à moi aussi quelque chose. »

Pour rappel, Jean Todt a quitté la présidence de la FIA la semaine dernière après douze années passées à la tête de l’instance dirigeante (trois mandats successifs depuis 2009). Le nouveau président de la FIA a été élu vendredi dernier et c’est Mohammed Ben Sulayem qui remplace désormais le Français pour au moins quatre années.

Menacé de mort, Latifi dénonce les messages de haine reçus après Abou Dhabi

Le Canadien Nicholas Latifi a dénoncé l’attitude de certaines personnes sur les réseaux sociaux qui n’ont pas hésité à insulter et même à menacer de mort le pilote Williams après le Grand Prix d’Abou Dhabi.

Pour rappel, le pilote Williams est allé taper le mur au Grand Prix d’Abou Dhabi à seulement cinq tours de la fin de la course, ce qui a eu pour conséquence l’arrivée en piste d’une voiture de sécurité. La direction de course a ensuite relancé le Grand Prix pour un seul tour, ce qui a permis au pilote Red Bull Max Verstappen de revenir au contact du leader Lewis Hamilton et de le doubler dans le dernier tour de course pour décrocher le titre mondial.

Après l’épreuve, Nicholas Latifi a reçu de nombreux messages de haine sur ses réseaux sociaux, certains « fans » n’hésitant pas à lui reprocher d’avoir abandonné pour favoriser Max Verstappen. Dans un message adressé à ses fans , Latifi a voulu ce mardi dénoncer les agissements de certains afin d’ouvrir les consciences et peut-être changer certaines pratiques à l’avenir.

« Je me suis délibérément tenu à l’écart des réseaux sociaux pour laisser les choses se calmer après les événements de la dernière course. On a beaucoup parlé de la situation qui s’est produite après mon abandon à Abou Dhabi. J’ai reçu des milliers de messages sur mes comptes de réseaux sociaux – publiquement et via des DM. La plupart ont été favorables, mais il y a aussi eu beaucoup de haine et d’abus. » explique Latifi.

« J’ai essayé de trouver la meilleure façon de gérer cela. Dois-je l’ignorer et continuer? Ou dois-je l’aborder et m’attaquer au problème plus important qui est malheureusement une réalité lorsque vous utilisez les médias sociaux ? Il ne s’agit pas d’une déclaration scénarisée, mais plutôt de dire ce que je pense dans l’espoir que cela déclenchera peut-être une autre conversation sur l’intimidation en ligne et les conséquences drastiques qu’elle peut avoir sur les gens. Utiliser les médias sociaux comme canal pour attaquer quelqu’un avec des messages de haine, d’abus et de menaces de violence est choquant – et c’est quelque chose que je dénonce. »

« Pour en revenir au week-end de course, dès que le drapeau à damier est tombé, je savais comment les choses allaient probablement se dérouler sur les réseaux sociaux. Le fait que je pensais qu’il serait préférable de supprimer Instagram et Twitter sur mon téléphone pendant quelques jours dit tout ce que nous devons savoir sur la cruauté du monde en ligne. La haine, les abus et les menaces qui ont suivi sur les réseaux sociaux ne m’ont pas vraiment surpris car ce n’est que la dure réalité du monde dans lequel nous vivons en ce moment. Je ne suis pas étranger à ce qu’on parle négativement en ligne, je pense que chaque sportif qui concourt sur la scène mondiale sait qu’il est soumis à une surveillance extrême et cela peut arriver parfois. »

« Mais comme nous l’avons vu maintes et maintes fois, dans tous les sports différents, il suffit d’un incident au mauvais moment pour que les choses explosent complètement et fassent ressortir le pire chez les personnes qui sont soi-disant « fans » de sport. Ce qui m’a choqué, c’est le ton extrême de la haine, des abus et même des menaces de mort que j’ai reçues. »

« En réfléchissant à ce qui s’est passé pendant la course, il n’y avait vraiment qu’un seul groupe de personnes à qui je devais m’excuser pour l’abandon : mon équipe. Je l’ai fait juste après. Tout le reste qui a suivi était hors de mon contrôle. Certaines personnes ont dit que je courais pour une position qui n’avait pas d’importance avec seulement une poignée de tours restants. Mais que je roule pour des victoires, des podiums, des points ou même la dernière place, je donnerai toujours le maximum jusqu’au drapeau à damier. Je suis le même que tous les autres pilotes sur la grille à cet égard. Pour les gens qui ne comprennent pas ou ne sont pas d’accord avec ça, ça me va. Vous pouvez avoir votre avis. Mais utiliser ces opinions pour alimenter la haine, les abus et les menaces de violence, non seulement envers moi, mais aussi envers mes proches, me dit que ces personnes ne sont pas de vrais fans de ce sport. »

« Heureusement, je suis assez à l’aise dans ma peau et je suis dans ce monde depuis assez longtemps pour que je puisse faire un assez bon travail en ne laissant pas simplement n’importe quelle négativité m’envahir. Mais je sais que je ne suis pas le seul à penser qu’un commentaire négatif semble toujours ressortir davantage – et peut parfois suffire à noyer 100 commentaires positifs. »

« Les gens auront leur avis, et c’est bien. Avoir la peau épaisse fait partie intégrante d’un athlète, surtout lorsque vous êtes constamment en position d’être scruté. Mais bon nombre des commentaires que j’ai reçus la semaine dernière ont franchi la ligne vers quelque chose de beaucoup plus extrême. Cela m’inquiète de savoir comment quelqu’un d’autre pourrait réagir si jamais ce même niveau d’abus était dirigé contre eux. Personne ne devrait laisser les activités d’une minorité vocale dicter qui ils sont.« 

« Les événements de la semaine dernière m’ont fait comprendre à quel point il est important de travailler ensemble pour empêcher ce genre de chose de se produire et de soutenir ceux qui en reçoivent [des messages haineux]. Je me rends compte qu’il est peu probable que je convainque ceux qui ont agi de cette manière envers moi de changer leurs habitudes – et ils peuvent même essayer d’utiliser ce message contre moi – mais il est juste de dénoncer ce genre de comportement et de ne pas rester silencieux. »

« À tous les fans et aux personnes qui m’ont soutenu pendant toute cette situation, je tiens à dire un immense merci. J’ai vu et lu beaucoup de vos messages et ils sont très appréciés. C’est bien de savoir que tant de gens me soutiennent. Le sport est par nature compétitif, mais il doit rassembler les gens et non les séparer. Si partager mes réflexions et souligner le besoin d’agir n’aide qu’une seule personne, alors cela en valait la peine. »

« Alors que nous attendons avec impatience la nouvelle année, j’espère vraiment que mes expériences après le Grand Prix d’Abou Dhabi contribueront à renforcer ce message, et ma résolution pour la nouvelle année est de chercher des moyens de soutenir ce processus. Soyez gentil tout le monde ! Je tiens à vous souhaiter à tous de joyeuses fêtes, restez prudents et j’ai hâte que nous nous reprenions tous la piste en 2022. »

La banque Santander de retour sur les Ferrari en 2022

La Scuderia Ferrari a confirmé la signature d’un partenariat « premium » avec la banque Santander à partir de la saison 2022 de Formule 1.

Le partenariat, couvrant plusieurs années, verra le logo de la banque Santander revenir sur les monoplaces Ferrari, sur les combinaisons de course des pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz, sur les casquettes et sera également présent dans les activités de la Ferrari Driver Academy. La banque Santander figurera également dans la Ferrari Competizioni GT, avec son logo sur les voitures officielles participant au Championnat du monde d’endurance FIA ​​et sur la prochaine Le Mans Hypercar.

« C’est un honneur de faire à nouveau équipe avec une institution financière mondiale comme Santander, qui s’engage en faveur d’une banque responsable et a fait preuve de leadership dans le financement des énergies renouvelables et les services de conseil ESG dans le monde entier. » a déclaré John Elkann, président de Ferrari.

« Nous sommes impatients de nous associer à eux pour atteindre notre objectif clé de devenir neutres en carbone d’ici 2030. Nous pensons que la Formule 1 avec ses innovations et ses développements technologiques profitera à notre industrie et, en fin de compte, à la société dans son ensemble. »

Pour rappel, après huit années de collaboration, la Banque Santander a stoppé son partenariat avec Ferrari en 2017. La banque espagnole avait rejoint la Formule 1 en 2010 lorsque Fernando Alonso a signé un contrat avec Ferrari. Bien que le double champion du monde a quitté la Scuderia Ferrari pour rejoindre McLaren en 2015, Santander a poursuivit quelques années sa collaboration avec Ferrari avant de quitter la catégorie reine du sport automobile.

Nikita Mazepin envoie des paniers garnis à ses collaborateurs chez Haas

Après sa première saison disputée en Formule 1, le Russe Nikita Mazepin a eu la délicate attention d’envoyer à tous ses collaborateurs chez Haas un panier garni pour les fêtes de fin d’année.

Cette saison, l’équipe Haas n’a pas marqué le moindre point au championnat du monde et termine donc la campagne 2021 en tant que lanterne rouge au classement des constructeurs. Ces mauvaises performances sont dues au fait que l’équipe américaine a décidé dès l’hiver dernier qu’elle ne développerait pas sa monoplace 2021 afin de concentrer toutes ses ressources sur la monoplace de 2022. Haas a donc connu une saison 2021 compliquée et bon nombre de personnels ont décidé de quitter l’équipe au fur et à mesure de la saison.

Du côté de Mazepin, le jeune Russe a dû essuyer de nombreuses critiques avant-même que la saison ne débute en mars après avoir été filmé en train de faire des gestes déplacés sur une jeune fille lors d’une soirée. Le pilote Haas s’est ensuite excusé pour ses actes, mais les fans ont continué à critiquer Mazepin sur les réseaux sociaux, le jeune homme souffrant toujours d’une image de « fils à papa » (la société de son père étant le sponsor titre de l’équipe). Au cours de la saison, Mazepin s’est également fait remarquer en piste lorsqu’il a eu à quelques reprises une défense musclée envers son coéquipier Mick Schumacher, les deux hommes ayant évité de justesse plusieurs crashs.

Enfin, à la veille de la dernière course de la saison, Nikita Mazepin a été testé positif au Covid-19 et n’a donc pas pu participer à cette ultime manche de l’année à Abou Dhabi avec son équipe. Isolé plusieurs jours depuis son test positif, Mazepin a tout de même voulu remercier tous ses collaborateurs en envoyant des paniers garnis pour les fêtes de fin d’année aux Etats-Unis, en Italie et au Royaume-Uni.

Marko voit le combat Hamilton/Russell comme un avantage pour Red Bull en 2022

Le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, Helmut Marko, pense que si George Russell peut égaler Lewis Hamilton chez Mercedes la saison prochaine, ce serait un avantage pour Red Bull.

Après trois années passées chez Williams au volant de l’une des monoplaces les moins compétitives de la grille, le Britannique George Russell fera ses débuts en 2022 chez Mercedes aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton au sein de l’écurie ayant décroché huit titres mondiaux au championnat constructeurs depuis 2014.

Le jeune britannique va donc passer à l’étape supérieure en 2022 et devrait se battre (sous condition d’avoir une monoplace compétitive) pour des victoires et peut-être même le championnat du monde. Helmut Marko pour sa part voit la bataille interne chez Mercedes entre Russell et Hamilton comme un potentiel avantage pour Red Bull : « Nous devrons d’abord voir à quelle vitesse Russell va vraiment, parce qu’en qualifications il était très rapide l’année dernière, mais en course, il était à peine supérieur à Nicholas Latifi. » a déclaré Marko dans les colonnes de la Gazetta dello Sport.

« Nous devons donc attendre de voir quelle vitesse il aura en course, mais s’il peut vraiment égaler Lewis Hamilton, cela pourrait être un avantage pour nous. »

L’an dernier [en 2020], George Russell avait fait forte impression au volant de la Mercedes W11 lorsqu’il a remplacé son compatriote Lewis Hamilton (testé positif au Covid-19) au Grand Prix de Sakhir. Russell avait pris le départ de la course depuis la deuxième position sur la grille, mais avait rapidement pris les commandes du Grand Prix en dépassant son coéquipier Valtteri Bottas. Finalement, une erreur de la part de l’équipe Mercedes dans les stands avait privé Russell d’une potentielle première victoire en carrière.