Le pneu Dur de Pirelli fait ses débuts au GP du Portugal

Après deux courses consécutives à Bahreïn et en Italie avec la même nomination (C2, C3 et C4), Pirelli a choisi pour le Grand Prix du Portugal les C1, C2 et C3.

Les C1 (pneu Dur de la gamme Pirelli) fera donc ses débuts ce week-end à Portimao sur une piste déjà visitée par la F1 au mois d’octobre dernier mais dans des conditions très particulières, puisque l’asphalte était tout neuf et donc très glissant.

Cette année, Pirelli espère que les conditions seront meilleures et a donc chois de conserver exactement la même gamme de pneus que l’an dernier sur la piste portugaise.

« La gestion des pneus et le fait de faire fonctionner les trois composés les plus durs de la gamme dans la bonne fenêtre d’utilisation étaient deux points importants lors de la course à Portimao en 2020. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Cette année, la situation pourrait être complètement différente, avec une évolution des différentes conditions de piste et météorologiques comparées à octobre dernier. »

« Lors des deux premières courses, les performances des pneus 2021 étaient très bonnes et le composé le plus dur disponible fera ses débuts au Portugal. »

« Les C1, C2 et C3 ont été nominés pour faire face aux défis imposés par cette piste aux pneumatiques, et qui pourraient être amplifiés par la chaleur. »

« En 2020, les trois composés ont été utilisés, avec une grande variété de stratégies. Les températures étaient fraîches et venteuses, avec des pluies légères intermittentes, de sorte que les conditions de piste variaient d’une session à l’autre. »

« Le nouvel asphalte a généré de faibles niveaux d’adhérence, tandis qu’en termes de performances des pneus, l’échauffement et le graining étaient deux facteurs clés. »

McLaren veut maintenir son « élan positif » à Portimao

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, se dit encouragé par l’excellente performance de son équipe lors de la dernière course disputée à Imola à l’issue de laquelle Lando Norris a décroché un podium.

Après la deuxième course de l’année, l’équipe McLaren occupe la troisième place au classement des constructeurs et compte bien poursuivre l’introduction de ses mises à jour sur la McL35M ce week-end à Portimao pour « maintenir l’élan positif ».

« Imola a de nouveau confirmé le pas en avant que nous avons fait en tant qu’équipe, ce qui est encourageant à voir. » nous explique Andreas Seidl avant le Grand Prix du Portugal.

« Les deux pilotes font du bon travail sur piste et ont marqué des points importants pour le championnat des constructeurs lors des deux premières courses. Il est important que nous maintenions l’élan positif et l’énergie. »

« Il y a encore beaucoup de travail à faire alors que nous cherchons à continuer à pousser et à fournir les mises à niveau que nous avons dans les tuyaux. »

« Nous devons également continuer à maximiser toutes les opportunités qui se présentent et prendre les bonnes décisions pour rester dans le mix. »

« Chaque membre de l’équipe est dédié à donner à nos concurrents un moment difficile sur la piste. Nous restons concentrés et sommes prêts à repartir ce week-end. »

Brawn : « Les courses sprint ne vont pas cannibaliser le spectacle du dimanche »

Ce lundi 26 avril, la Formule 1 a adopté à l’unanimité les courses sprint qui seront testées lors de trois week-ends de Grands Prix cette saison (les circuits restent encore à confirmer).

Lors de trois Grands Prix cette année, il y aura une séance de qualifications le vendredi après-midi après les premiers essais libres du week-end qui auront lieu le vendredi matin et qui dureront 60 minutes.

Le résultat de cette séance de qualifications du vendredi déterminera la grille de départ pour la course sprint du samedi, tandis que les résultats de cette course sprint détermineront la grille de départ de la course principale du dimanche.

Il a été décidé que les trois premiers de la course sprint du samedi recevront des points, avec le premier recevant trois points, le deuxième deux points et le troisième un point.

Bien que ce nouveau format a été voté à l’unanimité, certains estiment que l’arrivée des courses sprint le samedi va totalement décrédibiliser les performances des pilotes lors de la course principale le dimanche, le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a déclaré que le nouvel événement plus court n’est pas destiné à « cannibaliser » le spectacle lors de la course principale du dimanche.

L’objectif est de créer une ambiance « Grand Chelem » pour les week-ends qui comportent une course de qualification Sprint et de dynamiser le spectacle pour les fans et les promoteurs.

« Ce dont il faut se souvenir à propos des courses sprint, c’est que l’intention est d’étendre tout le week-end. » rappelle Ross Brawn.

« Elle ne vise pas à avoir un impact sur la course. Le Grand Prix est toujours l’événement incontournable du week-end. »

« Nous voulons engager les fans tout au long du week-end. Le Grand Prix de dimanche est fantastique, et nous ne voulons pas cannibaliser cela, mais nous voulons augmenter l’engagement le vendredi et le samedi. »

« Le vendredi est vraiment pour les aficionados du moment. Regarder la séance d’essais du vendredi est amusant mais il n’y a pas de conclusion. Mais un vendredi maintenant [lors de ces événements sélectionnés], nous aurons l’excitation du format des qualifications. »

« Je pense que ce sera un excellent ajout. Il est peu probable qu’il y ait des arrêts aux stands, donc ce sera une course propre. Ce sera environ 30 minutes, 100 km d’action.« 

« Nous voulons voir comment les fans s’engagent avec cela et si le format court est attrayant, s’il est complémentaire et s’il fonctionne avec la course principale. Nous pensons que ce sera le cas. Nous pensons que ce sera très excitant. »

« [L’un des défis était] de trouver un format qui avait le bon équilibre entre nous donner l’opportunité d’avoir une course passionnante le vendredi et le samedi – tout en étant une course de format plus court et qui n’enlève rien à l’événement principal. »

« Nous devions trouver cet équilibre. Tout le monde avait une opinion différente sur ce à quoi cela devrait ressembler. Il s’agissait également de trouver une solution économique et logistique qui n’impacte pas trop les équipes. »

« Ils voulaient cet événement, mais ils travaillent tous avec des défis énormes et nous avons dû trouver une solution qui fonctionne avec eux sans compromettre l’événement. »

« Les pilotes sont ouverts d’esprit sur le format – et c’est tout ce que nous demandons, que les pilotes gardent l’esprit ouvert afin que nous puissions évaluer cet événement et ensuite nous déciderons si, à l’avenir, il fera partie de la saison de F1. Si cela ne fonctionne pas, nous lèverons la main et nous y réfléchirons à nouveau. »

Jean Todt salue l’adoption des courses sprint par la F1

Ce lundi 26 avril, la F1 a finalement adopté à l’unanimité l’introduction des courses sprint le samedi après-midi, qui seront testées cette saison lors de trois Grands Prix.

Lors de trois Grands Prix cette année (qui restent encore à confirmer), il y aura une séance de qualifications le vendredi après-midi après les premiers essais libres du week-end qui auront lieu le vendredi matin et qui dureront 60 minutes.

Le résultat de cette séance de qualifications du vendredi après-midi déterminera la grille de départ pour la course sprint du samedi, tandis que les résultats de cette course sprint détermineront la grille de départ de la course principale du dimanche.

Il a été décidé que les trois premiers de la course sprint du samedi recevront des points, avec le premier recevant trois points, le deuxième deux points et le troisième un point.

Jean Todt, président de la FIA, se dit très heureux de constater que la F1 a une nouvelle fois cherché à se renouveler en introduisant un tout nouveau format de qualifications.

« Je suis heureux de voir que la Formule 1 cherche de nouvelles façons de s’engager avec ses fans et à augmenter le spectacle d’un week-end de course à travers le concept de course sprint. » a déclaré Jean Todt.

« Cela a été rendu possible grâce à la collaboration continue entre la FIA, la Formule 1 et toutes les équipes. »

« La F1 se montre plus forte que jamais avec tous les parties prenantes qui travaillent ensemble de cette manière, et beaucoup a été fait pour garantir que les aspects sportifs, techniques et financiers du format soient équitables. »

La F1 adopte officiellement les courses sprint

La Commission de la Formule 1 de la FIA a aujourd’hui, 26 avril 2021, approuvé à l’unanimité l’adoption des qualifications sprint pour trois Grands Prix de la saison 2021.

Lors de trois Grands Prix cette année (qui restent encore à confirmer), il y aura une séance de qualifications le vendredi après-midi après les essais libres 1 du week-end.

Le résultat de cette séance de qualifications du vendredi déterminera la grille de départ pour la course sprint du samedi, tandis que les résultats de cette course sprint détermineront la grille de départ de la course principale du dimanche.

Il a été décidé que les trois premiers de la course sprint du samedi recevront des points, avec le premier recevant trois points, le deuxième deux points et le troisième un point.

Ci dessous, voici le format dévoilé par la Formule 1 concernant les week-ends durant lesquels les qualifications sprint seront organisées:

Vendredi

  • EL1 de 60 minutes le vendredi matin avec deux trains de pneus choisis librement par les équipes
  • Format de qualifications normal l’après-midi avec cinq jeux de pneus tendres disponibles

Samedi

  • EL2 de 60 minutes le samedi matin avec un jeu de pneus choisi librement par les équipes
  • Course sprint l’après-midi de 100 km avec deux trains de pneus choisis librement par les équipes

Dimanche

  • Grand Prix sur toute la distance avec deux jeux de pneus restants

En cas de conditions humides: Trois trains de pneus Pluie et quatre trains de pneus Intermédiaires au départ de l’épreuve.

Si les EL1 ou les qualifications se disputent sur piste humide, les équipes recevront un ensemble supplémentaire de pneus Intermédiaires, mais devront retourner un set Intermédiaire utilisé avant les qualifications sprint.

Si les qualifications sprint se disputent sur piste humide, les équipes peuvent renvoyer 1 série d’Intermédiaires après – à remplacer par un nouvel ensemble d’intermédiaires. Il y aura donc un maximum de 9 trains de pneus pluie et d’Intermédiaires au total.


Conditions du parc fermé

Les conditions du Parc Fermé s’appliqueront dès le début des qualifications le vendredi, interdisant la changement de composants majeurs avec trois objectifs:

  1. Stopper la construction des monoplaces spécialement pour les qualifications
  2. Limiter le nombre d’heures nécessaires à la préparation de la voiture pour le lendemain
  3. Permettre aux voitures d’être suffisamment reconfigurées pour rendre la séance d’essais libres du samedi matin utile

Après le début des Qualifications Sprint, les voitures seront en plein Parc Fermé. Un nombre limité de composants pourront être modifiés après la qualification:

  • La répartition du poids peut être modifiée
  • Le refroidissement du bloc d’alimentation et de la boîte de vitesses peut être réglé en modifiant le capot moteur et les ouïes ou les auvents à condition que les températures ambiantes déclarées et enregistrées par le fournisseur de services météorologiques désigné par la FIA une heure avant le début des qualifications et une heure avant le début des qualifications sprint varient de 10 degrés centigrades ou plus.

Sprint Qualifying format

Vidéo : All Access avec Pierre Gasly à Imola

Dans le dernier épisode All Access de l’équipe de F1 AlphaTauri, vous allez pouvoir suivre le quotidien du Français Pierre Gasly quelques jours avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé à Imola.

Vous pourrez découvrir dans cette vidéo un Pierre Galsy chez lui à Milan, transpirer dans la salle de sport de son quartier, prendre des poses pour une séance de shooting lors de son arrivée à Imola le jeudi pour la journée des médias et vous pourrez même participer au débriefing après la séance de qualifications à l’issue de laquelle Gasly a terminé P5.

Vous vous demandez certainement à quoi peut ressembler la vie d’un pilote de F1 en dehors des caméras, et bien cette vidéo vous offre un petit aperçu de ce que peuvent vivre tous les pilotes de la grille avec beaucoup de sollicitations et finalement très peu de temps libre.

Sur un plan purement sportif, Pierre Gasly a terminé le Grand Prix d’Emilie-Romagne, deuxième manche de la saison 2021, à la septième position.

Steiner sur les limites de piste : « S’il y a un problème de sécurité,  je suis pour »

Le directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, a indiqué qu’il n’avait pas vraiment d’avis tranché concernant la question des limites de la piste en Formule 1.

Lors de la deuxième manche de l’année disputée à Imola, la question des limites de la piste a une nouvelle fois été présente pendant une grande partie du week-end, avec notamment des pilotes pénalisés comme Lance Stroll ou encore Yuki Tsunoda.

Interrogé pour connaître son avis concernant justement ces règles autour des limites de piste, le directeur de l’équipe américaine Haas a indiqué qu’il comprenait parfaitement que la FIA puisse faire respecter les limites aux pilotes durant un week-end de course, encore plus si la question de la sécurité entre en jeu.

« Je ne suis pas directement impliqué mais évidemment j’ai mon opinion à ce sujet. » nous explique Günther Steiner.

« Pour moi, avec les limites de piste – s’il y a un problème de sécurité,  je suis pour – sinon je ne serais pas trop préoccupé par cela. »

« Là encore, le directeur de course [Michael Masi] doit avoir le contrôle car avec les pilotes, si vous leur donnez un millimètre, ils prendront un centimètre. »

« Il appartient au directeur de course d’établir les règles. Si les équipes et les pilotes pensent que c’est faux, nous le lui ferons certainement savoir. »

Cette semaine, la F1 se rend au Portugal pour y disputer la troisième manche de la saison, tandis que la semaine suivante le Grand Prix d’Espagne est déjà programmé à Barcelone.

Lorsqu’on lui demande quels sont les objectifs de son équipe pour les deux prochains Grands Prix de la saison, Steiner répond: « Rien de différent par rapport aux deux premières courses. »

« Obtenir autant d’expérience que possible, voir les deux pilotes à l’arrivée dans les deux courses pour qu’ils puissent continuer à apprendre et à améliorer leurs connaissances de course en Formule 1. »

« L’objectif n’a pas changé, nous gardons simplement la tête baissée et apprenons autant que possible. »

Chez Mercedes, James Allison ne veut pas devenir directeur de l’équipe

L’actuel directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a expliqué que James Allisson – qui occupe le poste de directeur technique et qui sera remplacé par Mike Elliott dès le mois de juillet – n’a jamais souhaité postuler pour le poste de directeur de l’écurie.

Au fil des prochaines semaines, James Allisson prendra de plus en plus de recul dans son rôle de directeur technique pour passer le relais à Mike Elliott, tandis que Allison passera à un rôle plus stratégique, faisant de lui le « frère jumeau technique » de Toto Wolff.

« James est un énorme atout pour l’équipe, non seulement en tant qu’ingénieur brillant, mais aussi en tant que leader, et il a une bonne vue d’ensemble de ce qui se passe en Formule 1 au-delà de l’espace technique. » a expliqué Toto Wolff au sujet d’Allison, cité par le site de la F1.

« C’est un de mes partenaires lorsqu’il s’agit de discussions stratégiques, de discussions politiques et il s’implique davantage dans les autres départements et programmes de course que nous avons. C’est pourquoi c’était une étape logique de faire de lui presque mon frère jumeau technique. »

« Je suis à la tête de Mercedes Motorsport et il est logique d’avoir un directeur technique pour tous les programmes de sport automobile. Je suis le PDG et il est le CTO. Il a apprécié l’idée, alors nous y travaillons depuis un an. »

« De l’autre côté, Mike Elliott s’est joint à moi, il venait de chez Renault en tant que responsable de l’aéro là-bas, et j’ai eu une si bonne relation avec lui toutes ces années et c’est un ingénieur extrêmement compétent et intelligent et quelqu’un qui a été un pilier fondamental de notre succès, c’est pourquoi je suis vraiment heureux qu’il soit devenu notre directeur technique. »

Le passage d’Allison au poste de directeur technique a conduit certains à penser qu’il s’agissait d’un pas de plus vers la réalisation de l’ambition de diriger l’équipe à l’avenir, mais Wolff a déclaré que ce n’était pas le souhait d’Allison.

« Si vous regardez les choses, il serait absolument capable d’être le directeur de l’équipe. Les gens ont tellement de respect pour lui au sein de l’organisation. »

« Mais la chose est très simple: il a dit qu’il ne ferait jamais ça. Le directeur de l’équipe a besoin de compétences différentes et il a dit « non merci, non ». »

« James et moi parlons plusieurs fois par jour et nous sommes totalement coordonnés sur la direction de Mercedes Motorsport et Mercedes Grand Prix. »

« Donc, à peu près avant de décider du rôle de directeur technique, cela devait être il y a un an ou deux, nous avons discuté de l’avenir du rôle du team principal et il a clairement indiqué que ce n’était pas pour lui. »

Verstappen ne se concentre pas sur le championnat pour le moment

Le pilote Red Bull Max Verstappen dit qu’il ne se concentre pas sur sa position au championat du monde pour le moment, bien que le Néerlandais occupe la deuxième place à un point du leader Lewis Hamilton.

Après les deux premières courses de la saison 2021, Max Verstappen a décroché sa première victoire à Imola et aurait pu également remporter le Grand Prix de Bahreïn s’il n’avait pas dépassé Lewis Hamilton en dehors des limites de la piste.

Lorsqu’on lui indique qu’il n’a jamais été aussi proche de prendre la tête du championnat du monde de Formule 1, Verstappen a répondu qu’il ne se concentrait pas sur le championnat pour le moment : « C’est encore une longue saison et je ne me concentre pas vraiment là-dessus. » a déclaré Max Verstappen.

« J’essaie juste de performer aussi bien que possible à chaque Grand Prix. C’est ce sur quoi je dois me concentrer. »

« Nous avons eu un début de saison positif et j’en suis très content. J’espère juste que nous pourrons continuer sur cette lancée. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Red Bull a franchi un cap cette année, Verstappen a répondu : « Je ne vois pas les choses de cette façon. »

« C’est un processus continu pour essayer de se rapprocher de Mercedes et cette saison, cela se passe bien jusqu’à présent. Mais nous devons continuer à nous développer et à travailler dur. »

La prochaine manche de la saison se déroulera ce week-end au Portugal sur le tracé de Portimao et Max Verstappen espère qu’il sera en mesure d’aussi bien performer que lors des deux premiers Grands Prix de l’année.

« L’année dernière c’était difficile parce qu’il y avait de l’asphalte neuf à Portimao, ce qui rendait la piste très glissante. »

« J’espère que c’est un peu mieux désormais. J’ai hâte d’y courir à nouveau parce que c’est une excellente piste. Jusqu’à présent cette année, nous semblons plus compétitifs que l’année dernière, alors j’espère que ce sera la même chose au Portugal. »

La F1 débute son premier back-to-back de l’année au Portugal

Cette semaine, la Formule 1 débute son premier back-to-back (enchainement de courses) de l’année avec le Grand Prix du Portugal programmé ce week-end à Portimao (du 30 avril au 2 mai), suivi dans la foulée du Grand Prix d’Espagne (du 7 au 9 mai) qui se disputera à Barcelone.

Cette saison, la F1 a mis sur pied le calendrier le plus long de son histoire avec pas moins de 23 Grands Prix programmés en l’espace de dix mois.

La catégorie reine va donc devoir disputer toutes ces courses à un rythme effréné et n’aura pas d’autre choix que d’enchainer certains Grands Prix d’une semaine à l’autre pour arriver à disputer l’intégralité des courses présentes au calendrier.

Après les deux premières courses disputées à Bahreïn et Imola, la Formule 1 se rend désormais au Portugal pour la troisième manche de l’année et débutera ce week-end son premier des six back-to-backs programmés en 2021.

En plus de ces six back-to-backs prévus, deux triple headers sont également programmés (enchainement de trois courses) cette année, le premier débutant fin août avec le Grand Prix de Belgique, tandis que le second débutera fin septembre avec le Grand Prix de Russie.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver tous les back-to-backs et triple header prévus cette année en Formule 1:

1er back-to-back

  • 02/05 Portugal
  • 09/05 Espagne

2e back-to-back

  • 06/06 Azerbaïdjan
  • 13/06 Canada (??)

3e back-to-back

  • 27/06 France
  • 04/07 Autriche

1er triple header

  • 29/08 Belgique
  • 05/09 Pays-Bas
  • 12/09 Italie

2e triple header

  • 26/09 Russie
  • 03/10 Singapour
  • 10/10 Japon

4e back-to-back

  • 24/10 USA
  • 31/10 Mexico

5e back-to-back

  • 14/11 Brésil
  • 21/11 Australie

6e back-to-back

  • 5/12 Arabie Saoudite
  • 12/12 Abou Dhabi

Ci dessous, vous pouvez retrouver le calendrier complet de la saison 2021 de Formule 1 (à noter que le Grand Prix du Canada risque d’être annulé et remplacé par une autre course en raison de la crise sanitaire):

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Ci dessous, vous pouvez retrouver les horaires (heure de Paris) de départ de chaque Grand Prix pour cette saison 2021:

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Verstappen s’attend à un grip similaire à 2015 avec les F1 de 2022

Max Verstappen estime que les monoplaces 2022 offriront un niveau de grip similaire à ce que le Néerlandais a pu constater lors de ses débuts en F1 en 2015.

L’an prochain, la nouvelle réglementation entrera en vigueur en Formule 1 offrant des monoplaces très différentes de celles utilisées en ce moment, tandis que la motorisation restera la même à la suite du gel du développement des moteurs voté il y a quelques semaines par la FIA et les équipes.

Grâce à cette nouvelle réglementation, la Formule 1 espère rendre les monoplaces un peu plus lentes (entre 1 et 3 secondes plus lentes) afin de redonner du spectacle et offrir aux pilotes des opportunités de dépassements.

Interrogé pour savoir s’il pense que la nouvelle réglementation lui conviendra l’an prochain, Max Verstappen a répondu : « Évidemment, je n’ai pas encore piloté cette nouvelle voiture, donc je ne peux pas répondre à cela. »

« Mais nous savons que les voitures seront beaucoup plus lentes. J’ai conscience également qu’il y aura des caractéristiques en termes de pilotage bien différentes. »

« Les moteurs resteront les mêmes, donc avec la même puissance et plus ou moins d’adhérence, ce ne sera pas facile. Nous verrons bien, mais je pense que cela va nous ramener aux niveaux d’adhérence de 2014 ou 2015, ce sera donc un grand changement. »

« Elles seront en tout cas très différentes et nous espérons tous que la course s’améliorera. C’est ce que les fans aimeront. »

Yuki Tsunoda apprécie la liberté que lui offre AlphaTauri

L’un des rookies de la saison 2021, Yuki Tsunoda, a su se faire remarquer de biens différentes façons lors de ses deux premiers grand prix en F1.

Avec une neuvième place honorable à Bahreïn, un crash en première phase qualificative du GP d’Émilie-Romagne ne lui permettant pas de signer le moindre temps, puis une douzième place sur ce même GP très mouvementé, le remplaçant de Daniil Kvyat s’est exprimé sur ses premières impressions et notamment sur la bienveillance de son équipe.

Le pilote japonais explique en effet qu’il bénéficie d’une grande confiance de la part d’AlphaTauri, ce qui lui permet de tester au maximum sa monoplace.

« Franz [Tost, directeur de l’équipe AlphaTauri] m’a dit: « Fais ce que tu veux lorsque tu conduis et essaye de vivre un maximum de choses. Même lorsque tu fais des erreurs, peu importe, essaye simplement de t’améliorer à partir de là ». a confié Tsunoda à crash.net

« Pour moi, cela aide beaucoup côté mental. J’ai le sentiment maintenant que je peux faire tout ce que je veux quand je conduis et cela me donne de la liberté. » 

« C’est une bonne façon d’aborder chaque séance, même si je fais des erreurs, je n’ai aucun regret à propos de ces erreurs. Je vais simplement continuer et utiliser cette expérience pour l’avenir. » 

Le jeune pilote, qui va fêter prochainement ses 21 ans, garde la tête froide et sait que le chemin peut être long avant sa première victoire. Cependant, Tsunoda sait qu’il s’agirait également de la première victoire d’un pilote japonnais et qu’elle est très attendue par ses compatriotes.

« Je ne pense pas trop pour le moment à devenir champion du monde ou à gagner une course » ajoute Tsunoda.

« Je me concentre vraiment sur chaque session . Cela me rend meilleur mentalement pour me concentrer sur ma conduite en séance. »

« Si j’obtiens une victoire cette saison, la première victoire d’un pilote japonais, ce serait vraiment bien. Ce serait vraiment super pour moi. La plupart des fans de sport automobile japonais attendent cela. »

Poussé par le groupe Honda, Tsunoda a intègré le Red Bull Junior Team en 2019, ce qui lui permettra de participer au championnat de Formule 2 en 2020 pour terminer 3ème à 15 points de Mick Schumacher, il recevra suite à cela le prix Antoine Hubert décerné au meilleur débutant.

Les arrêts au stand sont une source de préoccupation chez Mercedes

Le directeur de l’ingénierie chez Mercedes, Andrew Shovlin, admet que le travail de l’écurie du constructeur allemand dans les stands est un sujet de préoccupation pour les flèches d’argent.

Au Grand Prix de Bahreïn, l’un des arrêts au stand sur la monoplace de Valtteri Bottas a duré plus de dix secondes en course, tandis qu’au Grand Prix d’Emilie-Romagne, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a lui aussi été retardé lors d’un arrêt qui aura duré un peu plus de quatre secondes.

Bien conscient que ces deux arrêts ratés ont pu avoir un impact sur la performance des deux pilotes lors des deux premiers Grands Prix de la saison, Shovlin explique que Mercedes se concentre sur ce point depuis quelques temps maintenant.

« Il est juste de dire que nous ne sommes pas les meilleurs. Nous perdons du temps dans les arrêts aux stands et c’est un domaine sur lequel nous nous concentrons depuis un moment maintenant.«  explique Shovlin.

« En particulier, pour l’arrêt de Lewis, nous avons eu un problème avec l’un des pistolets et à l’arrêt suivant, nous l’avons en fait changé pour un pistolet différent. Et cela semblait résoudre ce problème. »

« Et aussi il y avait une courte attente – nous avons dû le retenir pendant environ quatre dixièmes de seconde parce que [Antonio] Giovinazzi descendait la voie des stands juste au moment où Lewis était prêt à partir. »

« Il y a eu des cas spécifiques qui nous ont affectés dans la course à Imola et nous cherchons à travailler sur ceux-ci. »

« Mais à plus long terme, nous cherchons toujours ce que nous pouvons faire avec l’équipe, avec l’équipement pour essayer de gagner un peu plus de temps sur ces arrêts. »

Le plafond des coûts en F1 ne change pas l’approche de McLaren

Le directeur de l’équipe McLaren assure que son équipe n’a pas changé son approche lors des week-ends de course après l’introduction du plafond budgétaire en F1.

Cette année, toutes les équipes de la grille doivent respecter un plafond budgétaire limité à 145 millions de dollars par saison. Ce plafond ne prend pas en compte les salaires des pilotes, les coûts liés au marketing et les salaires des trois employés les plus importants de l’équipe.

Avec ce plafond des coûts en tête, certaines équipes équipes ont clairement indiqué à leurs pilotes qu’un accident en course pourrait directement impacter ce budget, ce qui pourrait s’avérer être problématique pour le développement.

McLaren de son côté est bien consciente qu’un accident pourrait lui coûter cher, mais Seidl assure que Lando Norris et Daniel Ricciardo sont autorisés à pousser à la limite chaque week-end.

« C’est un défi dont nous sommes conscients sur le plan financier. » a admis Andreas Seidl, le directeur de l’équipe McLaren.

« Mais ce n’est pas quelque chose que nous avons à l’esprit lorsque nous entrons en week-end de course dans une séance de qualifications ou en course. »

« Nous essayons toujours avec nos pilotes d’être sensés et raisonnables sur la piste. Mais en même temps, nous sommes ambitieux et nous voulons obtenir de bons résultats. »

« Pour ce faire, vous devez pousser ces voitures à la limite. Par conséquent, je suis heureux que nous nous soyons débrouillés sans aucun incident majeur jusqu’à présent cette saison. »

Après la deuxième course de l’année disputée à Imola, McLaren occupe la troisième place au classement des constructeurs.

Vettel et Perez sont confrontés aux mêmes problèmes selon Szafnauer

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Otmar Szafnauer, estime que Sebastian Vettel arrivera très prochainement à trouver son rythme au volant de l’AMR21.

Après les deux premières courses disputées pour l’équipe Aston Martin, Sebastian Vettel n’a toujours pas marqué le moindre point en 2021.

Lors de la première course de l’année à Bahreïn, Sebastian Vettel a franchi la ligne d’arrivée à une lointaine quinzième place après avoir connu un week-end compliqué, notamment parce qu’il a reçu deux pénalités (une pour non respect de drapeaux jaunes en qualifications et l’autre pour avoir percuté Esteban Ocon en course).

Un autre week-end difficile au Grand Prix d’Émilie-Romagne a vu Vettel contraint de prendre le départ depuis la voie des stands après que l’équipe ait remplacé ses freins arrière en surchauffe avant le début de la course.

Condamné à remonter tout le peloton, l’Allemand a finalement dû abandonner à un tour de la fin de course en raison de problèmes de boîte de vitesses, bien qu’il ait tout de même été classé quinzième.

Malgré toutes ces difficultés, le directeur de l’équipe Aston Martin estime que le quadruple champion du monde est encore plus déterminé à se mettre rapidement dans le rythme.

« Je pense qu’il va bien. Il a des attentes très élevées envers lui-même. » explique Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Aston Martin, cité par le site de la F1.

« Il travaillera sans relâche pour s’améliorer et progresser dans cette courbe d’apprentissage. Il y a un peu de frustration, mais il sera encore plus déterminé à se mettre rapidement dans le rythme. »

« [à Imola] Ce n’était pas de sa faute, parce que ses conduits de freins étaient en feu et après avoir démarré la course depuis la voie des stands et avoir écopé d’une pénalité, il n’avait aucune chance. »

Szafnauer compare les difficultés de Sebastian Vettel par rapport à Sergio Perez – qui a quitté Aston Martin pour rejoindre Red Bull cette année – et qui a le même problème que le quadruple champion du monde pour s’adapter à une philosophie de monoplace bien différente dans sa nouvelle équipe, le Mexicain ayant connu lui aussi des difficultés lors des deux premières courses.

« Si la philosophie de la voiture est complétement différente, cela prend du temps. Ayant également parlé à Checo [Sergio Perez], il est allé chez Red Bull qui a une philosophie différente de la nôtre et il dit la même chose. »

« Il doit juste prendre le temps d’obtenir ces fines marges, c’est juste ça. Plus il passera de temps dans le baquet, mieux ce sera. »

« Je suppose que mon plus grand regret est que nous n’ayons pas été aussi fiables que nous aurions dû l’être en hiver. »

« Seb a perdu une grande partie de sa journée et demie [aux essais hivernaux], donc si nous avions eu plus de tests et Seb plus dans la voiture, je pense qu’il serait à un endroit différent sur la courbe d’apprentissage. »

« Seb n’a jamais été en lice [à Imola], mais une fois qu’il a chaussé les slicks, il faisait des très bons chronos. Je pense donc qu’il prend le dessus sur la voiture et qu’il ira de mieux en mieux. »

Bottas ne voit pas une seule équipe dominer cette saison en F1

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas ne pense qu’une seule équipe sera en mesure de dominer complétement un week-end de course cette année après un début de saison marqué par un combat très serré entre Mercedes et Red Bull.

Malgré les prévisions de début de saison selon lesquelles l’équipe Red Bull serait la grande favorite en 2021, c’est bien Mercedes qui est actuellement en tête du championnat constructeurs après les deux premières courses avec sept points d’avance sur Red Bull.

Bien que Valtteri Bottas n’annule pas les chances de son équipe de décrocher un huitième titre mondial cette année en F1, le pilote finlandais estime cependant qu’une nette domination à chaque week-end de course d’une équipe en particulier est peu probable cette saison.

« Je pense qu’il sera difficile de dominer un week-end de course cette année quand on regarde le point de départ. » a expliqué Bottas.

« Nous avons constaté des variations assez importantes de la performance entre les différentes pistes, mais on ne sait jamais. Mais je ne vois personne vraiment dominer cette année. »

Bien que l’équipe Red Bull ait connu son meilleur début de saison depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014 avec une victoire de Max Verstappen dès la deuxième course de l’année, Bottas estime tout de même que Mercedes a suffisamment de ressources pour répondre à Red Bull.

« Je pense toujours que nous pouvons les rattraper. Je crois toujours, d’après le sentiment que j’ai de la voiture, qu’il y a plus à débloquer. »

« Si nous pouvons trouver le bon équilibre, si nous pouvons rendre la voiture plus maniable, avec un véritable équilibre dans les virages, et avec la compréhension et la mise au point de la configuration. »

« Il y a plus à venir, 23 courses c’est long et cela représente beaucoup de temps pour comprendre parfaitement le package. »

« Cela signifie simplement que nous devons être plus efficaces que les autres équipes. Nous savons que Red Bull est douée dans le développement durant la saison, mais nous devons les dépasser. »

Officiel : le Japon inscrit au calendrier de la F1 jusqu’en 2024

La Formule 1 a annoncé que le Grand Prix du Japon de Formule 1 restera sur le circuit de Suzuka pendant au moins trois ans supplémentaires.

L’extension pluriannuelle entre la Formule 1 et le promoteur de course Mobilityland verra le Championnat du Monde de Formule 1 continuer à visiter le site emblématique jusqu’à ce que la fin de la saison 2024.

Le circuit de Suzuka, situé à 50 kilomètres au sud-ouest de Nagoya, la troisième plus grande ville du Japon, est un favori incontournable des pilotes et des fans, et a été le décor de certains des moments les plus spectaculaires de l’histoire de la Formule 1.

La célèbre piste en huit est régulièrement apparue sur le Calendrier du championnat depuis qu’il a organisé pour la première fois le Grand Prix du Japon de Formule 1 en 1987.

L’extension convenue, résultat de la relation fructueuse entre la Formule 1 et Mobilityland, fait partie de l’engagement stratégique et à long terme pour développer le sport en Asie. Le Japon a une base de fans de passionnés, et avec le jeune talent Yuki Tsunoda devenant le premier pilote japonais sur la grille de F1 depuis 2014, la Formule 1 continuera à travailler avec le promoteur pour accroître encore la popularité du sport dans ce pays.

« Je suis vraiment ravi que la Formule 1 continue de courir sur le circuit de Suzuka pendant encore trois ans. »  a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1.

« Le Japon occupe une place spéciale dans le cœur et l’esprit des fans de F1 du monde entier, et Suzuka a accueilli nombre des moments les plus légendaires du sport, avec 11 titres de pilotes décernés là-bas. »

« Cette extension fait partie de notre engagement à long terme pour développer le sport en Asie, et nous sommes heureux d’être en mesure de poursuivre notre relation fructueuse avec Mobilityland. »

« Je tiens à remercier personnellement M. Tanaka et son équipe pour ses efforts continus pour parvenir à cet accord, et nous sommes impatients de travailler avec le promoteur pour augmenter la popularité et la base de fans de la Formule 1 là-bas. »

Ben Hodgkinson nommé directeur technique de Red Bull Powertrains

Ce vendredi, l’équipe Red Bull a annoncé la nomination de Ben Hodgkinson au poste de directeur technique de Red Bull Powertrains, le département moteur de l’équipe de Milton Keynes.

En tant que directeur technique, Ben Hodgkinson rejoindra Red Bull Powertrains dans un rôle de leadership à la tête de tous les aspects techniques avec un accent clé sur le développement du premier groupe motopropulseur de Red Bull, afin de se conformer aux nouvelles réglementations de la Formule 1 actuellement prévues pour 2025.

Le département moteur représente le plus gros investissement de Red Bull en F1 depuis la création de Red Bull Racing en 2005 et offre à Red Bull et à la Scuderia AlphaTauri (léquipe sœur) une autonomie sportive ainsi qu’une intégration transparente du moteur et du châssis pour la première fois.

Basé dans l’usine de groupe motopropulseur à la pointe de la technologie, actuellement en construction au cœur du Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, Ben Hodkinson dirigera le département moteur avec une intégration complète dans l’équipe châssis pour livrer futurs les groupes motopropulseurs permettant à Red Bull de concourir pour les championnats du monde.

« Nous sommes ravis d’accueillir Ben chez Red Bull Powertrains en tant que directeur technique.«  a déclaré Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull.

« Il arrive à ce projet extrêmement passionnant en tant que vainqueur éprouvé de course et en tant qu’innovateur capable de diriger une équipe d’ingénieurs hautement qualifiés partageant les mêmes idées. »

« Lorsque Red Bull a annoncé la création de Red Bull Powertrains, cela annonçait également une nouvelle phase de l’ambition de la société en Formule 1: intégrer tous les aspects de la conception automobile en interne et remettre notre destin entre nos mains.« 

« L’expression ultime de cela est le développement d’un groupe motopropulseur Red Bull pour répondre à la prochaine génération de règlements sur les moteurs de Formule 1. La nomination de Ben marque notre intention à long terme et nous le soutiendrons, lui et son équipe, avec toutes les ressources disponibles nécessaires pour réussir. »

Aucune date de prise de fonction n’a encore été dévoilée par Red Bull et dépendra des termes qui lient encore Hodgkinson à Mercedes pour qui il travaille depuis 2017.

A Imola, Hamilton perdait six dixièmes par tour avec son aileron endommagé

Le directeur de l’ingénierie piste de Mercedes, Andrew Shovlin, a révélé que Lewis Hamilton perdait jusqu’à six dixièmes de seconde par tour en raison des dommages causés à son aileron avant lors du premier tour du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

Au départ de la course, Max Verstappen a réussi prendre l’avantage sur Lewis Hamilton au premier virage sur le tracé d’Imola, tandis que le septuple champion du monde a tenté de retarder son freinage au maximum et est allé rouler sur les bordures jaunes placées sur le vibreur.

Le passage sur ces vibreurs a endommagé l’aileron avant de la Mercedes W12 pilotée par Hamilton, ce qui lui a coûté six dixièmes de seconde par tour selon Andrew Shovlin jusqu’au moment où un drapeau rouge a permis à l’équipe du constructeur allemand de procéder au remplacement de cet aileron par un neuf.

« Au début c’était, c’était vraiment important. » a expliqué Shovlin dans son traditionnel débriefing de course sur Youtube.

« La raison à cela est que la semelle de l’aileron avant n’était pas complétement détachée. Elle était suspendue et maintenue par les capteur qui nous permettent de mesurer les performances aérodynamiques de ces pièces. »

« Pendant que ça pendait, cela causait une grosse perte d’environ six dixièmes de seconde dans les premiers tours. Ensuite, cette partie de l’aileron avant est tombée et c’était plutôt bien pour Lewis. Cela a réduit de moitié la perte. »

« Ce que nous avons vu plus tard, c’était une perte de deux à trois dixièmes, mais cela l’a affecté tout au long du relais en Intermédiaires et au début du relais sur les pneus Mediums. »

« Heureusement, c’était le seul dommage qu’il a subi, et lorsqu’il y a eu le drapeau rouge, nous avons reçu l’autorisation de réparer les dommages sur la voiture afin de mettre un nouvel aileron et tout est revenu à la normale. »

Lewis Hamilton a terminé le Grand Prix d’Emilie-Romagne à la deuxième place dimanche dernier et conserve donc la tête du championnat pour un point devant Max Verstappen.

Nikita Mazepin admet que la F1 est intense et exigeante

Après avoir vu le drapeau à damier pour la première fois de sa carrière en F1 le week-end dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne, le Russe Nikita Mazepin estime qu’il fait les progrès nécessaires pour devenir un meilleur pilote.

S’exprimant sur la façon dont lui et son coéquipier Mick Schumacher ont trouvé la courbe d’apprentissage entre la F2 et la F1, le pilote russe a déclaré : « Nous sommes évidemment tous les deux dans la même position. Jusqu’à présent, la F1 a été étonnamment intense pour moi.«  a expliqué Mazepin, cité par la magazine britannique Autosport.

« Je savais que c’était évidemment intense, mais les deux séances de qualifications que j’ai eues ont été plutôt mouvementées. Et le temps est plus court, et il se passe beaucoup de choses. Alors, oui, c’est une grande courbe d’apprentissage. »

Bien qu’il ait terminé bon dernier avec deux tours de retard le week-end dernier à Imola pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Nikita Mazepin estime qu’avoir réussi à atteindre le drapeau à damier est déjà un signe encourageant, notamment parce qu’il a pu cette fois-ci parcourir un kilométrage important dans des conditions de course, ce qui n’était pas le cas pour son premier Grand Prix à Bahreïn où il a abandonné dès le premier tour.

« Il est important de continuer à apprendre. Actuellement, c’est une courbe ascendante, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. »

« C’est une catégorie complétement différente de celle dont j’ai l’habitude, et oui, c’est exigeant. »

« Je suis sûr que je passerai quelques année dans ce paddock. donc je ne vais pas commencer à paniquer. Il y a beaucoup plus à perdre en poussant et en trouvant les murs, plutôt qu’en trouvant les quelques dixièmes. »

« C’est une construction progressive sur laquelle je dois me concentrer et je me concentre là-dessus. »