Russell affecté par les rumeurs concernant son avenir en F1

George Russell a admis que les spéculations plus tôt cette année sur la possibilité de perdre son baquet chez Williams ont rendu difficile la concentration sur son travail à accomplir.

Un peu plus tôt cette année, Racing Point a annoncé que Sebastian Vettel rejoindrait l’équipe en 2021 en remplacement du Mexicain Sergio Perez.

Sans baquet pour la saison prochaine, l’avenir de Sergio Perez a été lié à l’équipe Williams d’après une rumeur non fondée qui suggérait que le pilote mexicain allait remplacer George Russell en 2021.

Ces spéculations ont été alimentées lorsque le directeur par intérim de l’équipe Williams, Simon Roberts, a refusé de commenter les rumeurs en conférence de presse du Grand Prix du Portugal fin octobre.

Finalement, Roberts a mis un terme définitif aux rumeurs lors de la course suivante à Imola en confirmant que le duo de pilotes de l’écurie Williams en 2021 serait composé de Nicholas Latifi et George Russell.

Russell pour sa part admet avec un peu de recul désormais que ces rumeurs l’ont affecté et ont rendu sa concentration difficile durant quelques jours.

« C’était troublant. Lorsque vous voyez toutes ces spéculations – et même si je savais que ce n’était que des spéculations – mais il n’y a jamais de fumée sans feu. » a expliqué le Britannique dans le podcast F1 Nation.

« Ce fut un mois fou et mentalement c’était les montagnes russes, mais c’est comme ça en Formule 1. »

« Il n’y a que 20 pilotes dans le monde et ce n’est pas censé être facile, ce n’est pas censé être une course facile et je ne suis qu’au début de ma carrière. »

« Je suppose que vous devez avoir ces hauts et ces bas et j’ai dû repasser tout en revue pendant le Grand Prix du Portugal. Que ce soit vrai ou non, cela a joué un rôle dans mon esprit. »

Malgré toutes ces rumeurs concernant son avenir, George Russell dit que le Grand Prix du Portugal a été l’un de ses meilleurs week-ends en F1 jusqu’à présent (il a terminé quatorzième).

« J’étais concentré sur mon travail et le Grand Prix du Portugal a probablement été le meilleur week-end que je n’ai jamais eu en F1. »

Trois zones de DRS confirmées pour le Grand Prix de Bahreïn

Sans grande surprise, le tracé du Grand Prix de Bahreïn, prochaine manche du championnat du monde de F1, disposera de trois zones de DRS comme lors des éditions précédentes.

La première zone de DRS sera positionnée entre les virages 3 et 4 avec un point de détection situé 50 mètres avant le premier virage et un point d’activation placé 23 mètres après le virage 3.

La seconde zone se situe entre les virages 10 et 11 avec un point de détection placé 10 mètres avant le virage 9 et un point d’activation situé 50 mètres après le virage 10.

Enfin, la troisième zone de DRS sera située dans la ligne droite de départ/arrivée avec un point de détection placé 110 mètres avant le dernier virage du circuit et un point d’activation situé 170 mètres après le virage 15.

Plan du circuit 

Vasseur : Il reste encore tout à jouer pour Alfa Romeo

Huitième du classement des constructeurs avec huit points inscrits depuis le début de l’année, l’équipe Alfa Romeo Racing compte bien conserver sa position d’ici la fin de l’année.

La F1 arrive à Bahreïn cette semaine pour une dernière triplette de courses pour clore la saison 2020 avec le GP de Bahreïn, le GP de Sakhir et le Grand Prix d’Abou Dhabi.

Pour Fred Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo, la lutte au championnat constructeurs pour conserver la huitième place sera intense lors de ces trois dernières épreuves, d’autant que la seconde course à Bahreïn qui se disputera sur un tracé inédit pourrait chambouler les classements.

« La dernière triplette de l’année est arrivée et ce sera un moment crucial car il reste encore tout à jouer. » nous explique Fred Vasseur avant le Grand Prix de Bahreïn.

« Bien-sûr, après une année aussi intense, tout le monde commence à ressentir un peu de fatigue et, avec la saison prochaine qui approche à grand pas, la tentation serait déjà de regarder vers l’avenir et de perdre de vue l’objectif à atteindre. »

« Mais nous ne pouvons pas sous-estimer la tâche qui nous attend lors de ces trois dernières courses. »

« Nous avons montré en Turquie, avec Kimi et Antonio qualifiés dans le top dix, que nous progressons et le fait d’avoir marqué des points lors des courses de la deuxième partie de saison nous donne confiance. »

« Nous devons continuer à bien faire. Bahreïn est une piste qui favorise de bonnes courses, tandis que le second tracé sera un grand saut dans le noir pour toutes les équipes. »

« Nous devons juste être prêts pour tout, y compris une séance de qualifications très désordonnée sur le tracé très court lors de la deuxième semaine, mais je suis convaincu que nous serons prêts à relever le défi. »

Au championnat, Alfa Romeo est huitième avec cinq points d’avance sur Haas et huit points d’avance sur l’équipe Williams, qui n’a toujours pas marqué le moindre point cette année.

GP de Bahreïn : le bulletin météo

Disputé depuis 2004 en début de saison, le Grand Prix de Bahreïn a cette année été déplacé fin novembre pour cause pandémie.

Les conditions météo pour cette région sont souvent simples à prévoir : soleil et chaleur mais pour ce week-end, il y a bien un petit risque de pluie faible pour la journée de samedi!

Situation générale

Situé dans sur la façade Ouest du Golfe Persique, le royaume de Bahreïn bénéficie d’un climat aride et très chaud en été. Les pluies sont rares et se produisent principalement en hiver.

Un anticyclone positionné à l’Est de la mer Caspienne favorise une circulation du Sud-Est au-dessus de la région de Sakhir. Une zone perturbée se développe au nord du Golf Persique et pourrait engendrer de faibles précipitations pour la journée de samedi. Dimanche verra le retour d’un temps ensoleillé grâce au vent sec et chaud venu du sud.

Vendredi 27 novembre – Essais libres 1 et 2

La première journée de roulage se déroulera sous un ciel couvert avec très peu de chance de voir le soleil. Les températures évolueront entre 24°C et 26°C et le vent soufflera de façon modérée entre 10 et 20 km/h du secteur Sud-Est sur le circuit International de Sakhir.  Le risque de précipitation est faible.

Samedi 28 novembre – Essais libres 3 et qualifications

Et oui comme annoncé il y a quelques jours sur le site, la journée de samedi pourrait être perturbée par de faibles précipitations en après-midi ce qui serait une première pour cette course qui est organisée depuis 2004.

Combiné avec le sable (rappelons que le circuit est construit en plein désert), le revêtement pourrait alors devenir extrêmement glissant. Si c’est le cas, il y aura peu de chance de battre le temps de la pôle réalisé par Charles Leclerc en 2019 avec 1:27.866.

Le soleil pourrait tout de même faire de belles apparitions pour la dernière séance d’essais libres et le mercure affichera 25°C.

A noter que la séance des qualifications est prévue à 17h00 heure locale (15h heure de Paris) et se déroulera tout juste après le coucher du soleil. La séance se terminera donc sous les projecteurs et les pilotes devront gérer le changement de température.

Dimanche 29 novembre – La course

Alors que le championnat des pilotes a été remporté il y a deux semaines, à l’occasion du GP du Turquie, la quatrième place du championnat est toujours âprement disputée.

En effet trois pilotes se tiennent à moins de 4 points : Sergio Pérez 100 points, Charles Leclerc 97 points et Daniel Ricciardo avec 96 points. A noter que la troisième place au niveau du championnat des constructeurs est aussi en jeu ce qui va rendre la course intéressante.

Côté météo, les conditions seront bien meilleures que la veille avec un temps chaud et sec. 24°C est attendu lors de l’extinction des feux rouges (15h10 heure de Paris) pour cette course de nuit qui comporte 57 tours.

Le vent du sud soufflera entre 15 et 25 km/h. Dernière statistique intéressante : seulement 40% des courses ont été remportées à Sakhir par le pilote partie en pôle!

Pour nos lecteurs qui souhaitent obtenir les dernières prévisions météo, nous les invitons à consulter le site de notre partenaire météo Celinium qui met à disposition les conditions météo heure par heure durant les week-ends de Grand Prix.

Norris prêt à « tout donner » pour la P3 au classement constructeurs

Avec trois courses restantes avant la fin de la saison 2020, Lando Norris est impatient de « tout donner » dans la lutte pour la troisième place au championnat constructeurs que se disputent Racing Point, McLaren, Renault…et Ferrari.

Huitième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie lors de la dernière course, Lando Norris espère bien marquer plus de points ce week-end à Bahreïn, piste sur laquelle le jeune britannique a terminé sixième avec McLaren lors de sa première années en F1.

« Le circuit de Bahreïn permet généralement de bonnes courses roues contre roues avec de nombreuses opportunités de dépassement, en particulier avec les trois zones de DRS. » nous explique Norris.

« Si je regarde l’année dernière, Bahreïn a été l’une de mes meilleures courses et c’est ici que j’ai marqué mes premiers points en F1. »

« Nous terminons désormais la saison comme nous l’avons commencé avec une triplette de courses, et je suis très impatient de reprendre le rythme des courses consécutives. »

« Ce sera certainement un défi difficile, parce que nous n’avons pas eu triplette depuis un moment, mais nous allons tout donner. »

« La Turquie a montré que nous étions toujours dans la lutte et que tout peut arriver. Nous devons simplement faire en sorte que chaque session compte et surtout nous concentrer sur nous-mêmes. »

Au championnat constructeurs, McLaren est actuellement quatrième avec cinq points de retard sur l’équipe Racing Point, 13 points d’avance sur Renault F1 et 19 points d’avance sur Ferrari.

Ferrari est toujours dans le match pour la troisième place au championat

Une solide série de résultats pour Ferrari lors de courses récentes est la preuve que le programme de développement de l’équipe sur la SF1000 fonctionne, a déclaré Mattia Binotto, directeur de l’écurie italienne.

La Scuderia Ferrari a terminé l’année dernière en tant que vice-championne des constructeurs derrière Mercedes, mais a passé le début de cette saison 2020 en fond de classement, avant de commencer à signer des résultats un peu plus décents après plusieurs mises à jour.

Lors de la dernière course disputée à Istanbul, Sebastian Vettel a signé son premier podium de l’année, tandis que son coéquipier Charles Leclerc a terminé le Grand Prix de Turquie à la quatrième place, alors que les deux pilotes s’élançaient en dehors du top dix sur la grille.

Certes, les conditions piégeuses ont certainement aidé Vettel et Leclerc à remonter dans la hiérarchie en Turquie, mais force est de constater que la SF1000 semble nettement plus compétitive depuis quelques courses.

« C’est important pour Ferrari de bien faire. Nous savions que nous allions améliorer la voiture, et si vous regardez les dernières courses, nous avons amélioré nos positions. » a déclaré le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto.

« La voiture est devenue plus cohérente et un peu plus rapide. C’est formidable d’avoir ces résultats, parce que c’est une bonne chose pour l’année prochaine et c’est bien pour les prochaines courses. »

Au Grand Prix de Turquie, Ferrari a marqué son plus grand nombre de points de la saison, ce qui a permis à l’équipe italienne de revenir dans le match pour la troisième place au championnat des constructeurs à seulement 24 points de l’équipe Racing Point.

Avec encore trois courses à disputer avant la fin de la saison, Binotto pense que la lutte pour le championnat n’est pas encore terminée.

« En termes de positions au championnat des constructeurs, ce n’est pas encore terminé. C’est encourageant, les gens ont travaillé dur en essayant de comprendre les faiblesses de la voiture et de les supprimer pour la saison prochaine. »

Avant le Grand Prix de Bahreïn qui se dispute ce week-end (du 27 au 29 novembre), Ferrari occupe la sixième place au championnat constructeurs avec six points de retard sur Renault, 19 points sur McLaren et 24 points sur Racing Point.

Classement des constructeurs F1 2020

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Gasly s’attend à un GP de Sakhir « spectaculaire » sur l’ovale de Bahreïn

Le Français Pierre Gasly s’attend à disputer un Grand Prix de Sakhir sur l’ovale de Bahreïn spectaculaire avec de nombreux dépassements en course.

Cette année, la F1 débarque à Bahreïn pour y disputer non pas une, mais deux courses d’affilé. La première se disputera ce week-end sur un tracé bien connu des équipes, mais la seconde course se disputera sur un ovale long de 3,543 km composé de seulement quatre virages et qui emprunte une grande partie du premier tracé.

Pour cette épreuve qui sera baptisée Grand Prix de Sakhir, les pilotes devront boucler pas moins de 87 tours en course le dimanche et la pole position devrait être décrochée le samedi en moins d’une minute selon les premières estimations et en fonction du nombre de zones de DRS que la FIA mettra en place.

Pierre Gasly pour sa part a déjà pu rouler sur ce tracé dans le simulateur de son équipe et le Français s’attend à disputer une course spectaculaire.

« La piste de Bahreïn en elle-même – du moins la version sur laquelle nous avons couru auparavant – a quelques lignes droites, ce qui est bon pour les dépassements, aidée par le fait qu’elle est assez large. » nous explique le pilote AlphaTauri.

« Il y a des virages intéressants et c’est assez technique. Mais pour notre deuxième course là-bas sur un tracé différent, ce sera quelque chose de complètement différent de l’habituel car la piste est presque ovale. »

« Il n’y a que quatre virages, donc ce sera un jeu d’aspiration comme une version mini F1 de l’Indianapolis 500. J’en ai fait quelques tours sur le simulateur et le temps au tour est inférieur à une minute, donc gérer le trafic ne sera pas facile. »

« En qualifications, nous jouerons le jeu d’équipe en aspirant votre coéquipier et ensuite en vous faisant aspirer vous-même. Il y aura beaucoup d’aspiration dans la course, donc ce sera une expérience intéressante et une première fois pour tout le monde. »

« Je pense que ce devrait être une course spectaculaire avec beaucoup de dépassements et il sera intéressant de voir s’il est presque trop facile de doubler avec le DRS. »

Les EL1 à Bahreïn seront utiles pour le test d’Abou Dhabi pour Roy Nissany

Ce vendredi à Bahreïn, l’Israélien Roy Nissany sera au volant de la Williams FW43  lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn.

Le pilote de réserve de l’écurie britannique n’en est pas à son premier roulage puisqu’il a déjà participé aux essais libres du Grand Prix d’Espagne et ceux du Grand Prix d’Italie à Monza.

Ce roulage va lui permettre de prendre encore un peu plus confiance avec la FW43 et de poser les bases avant sa journée complète de travail lors des tests d’Abou Dhabi en fin d’année.

« Roy a fait un excellent travail lors de ses précédentes sorties, en particulier compte tenu des complexités de la saison qui sont survenues à la suite de l’épidémie de COVID. » nous explique Dave Robson, ingénieur en chef de la performance chez Williams.

« Nous attendons avec impatience les commentaires de Roy sur la façon dont la voiture a changé depuis sa précédente sortie à Monza, et ses commentaires sur les composants de test. »

« Non seulement Roy contribuera au programme ce week-end, mais son passage dans la voiture servira également de précurseur utile à sa journée complète de course aux essais sur piste d’après-saison à Abou Dhabi. »

« En plus des runs habituels, nous aurons également quelques éléments de test sur lesquels travailler ce vendredi, ce qui devrait nous aider pour les futurs programmes de développement des monoplaces au cours des prochains mois. »

Roy Nissany remplacera le Britannique George Russell lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn.

Le circuit de Monza veut réhabiliter son anneau de vitesse

Le président de l’Automobile Club d’Italia, Angelo Sticchi Damiani, a demandé aux autorités des ressources supplémentaires pour pouvoir restaurer l’ancienne piste et son fameux anneau dans le cadre des célébrations du centenaire de l’Autodrome de Monza qui auront lieu en 2022.

A l’heure actuelle, Monza est le plus vieux circuit au monde qui accueille une course du championnat du monde de Formule 1, bien que les monoplaces n’empruntent plus l’anneau de vitesse depuis de nombreuses années pour des raisons évidentes de sécurité.

Mais le président de l’Automobile Club d’Italia aimerait que les autorités mettent la main à la poche pour permettre une réhabilitation du tracé italien, ainsi que de l’anneau de vitesse, qui a été laissé à l’abandon depuis de nombreuses années maintenant.

« Des ressources extraordinaires sont nécessaires, et nous les demandons avant tout au gouvernement, car il s’agit d’un événement national et non local. » a déclaré Damiani à La Gazzetta Dello Sport.

« Monza le mérite, c’est le plus ancien circuit au monde sur lequel se déroule encore un Grand Prix de Formule 1. Il est née en 1922 et on y roule toujours. »

« Le centenaire est une opportunité non seulement pour un restylage, mais aussi pour le moderniser et faire en sorte que le circuit puisse affronter encore les vingt prochaines années. »

« Nous devons récupérer la piste à grande vitesse qui n’est pas seulement de l’archéologie industrielle, mais permet aussi l’organisation de courses. »

« Voir la piste à haute vitesse dans l’état actuel est un coup dur, et même si nous avons un accord important avec la région Lombardie pour le Grand Prix, nous avons besoin aujourd’hui de plus de ressources. »

Si jamais les travaux de réhabilitation étaient votés, les chances de voir la Formule 1 moderne rouler sur l’anneau de vitesse de Monza sont toutefois relativement faibles.

Brown : Alonso sera un concurrent féroce avec Alpine F1

En 2021, McLaren affrontera l’équipe Alpine F1 Team et un Fernando Alonso de retour en catégorie reine pour affronter son ancienne équipe.

Le double champion du monde de F1 connaît très bien l’équipe McLaren, puisque c’est la dernière équipe avec laquelle il courrait en Formule 1 avant de quitter le sport fin 2018.

Désormais pilote Alpine, l’Espagnol pourrait bien donner du fil à retordre à McLaren l’an prochain, c’est en tout cas l’avis de son ancien patron, l’Américain Zak Brown, qui est PDG de McLaren et qui voit Alonso comme un futur redoutable adversaire.

« J’ai un immense respect pour Fernando, pour son éthique de travail et son intelligence, qui sont sans égal. » explique Zak Brown lors d’un entretien accordé à Peter Windsor.

« J’ai vraiment aimé travailler avec lui et nous avons une relation extraordinaire. Etant donné que nous avons eu des années horribles, nous n’avons jamais eu de gros problèmes. »

« Fernando a toujours donné tout ce qu’il avait, à chaque tour, chaque semaine, qu’il se batte pour la septième ou la dix-septième position. C’est un professionnel absolu. »

« Je pense qu’avec Alpine, il sera un concurrent féroce. Alonso est probablement le pilote le plus complet avec lequel je n’ai jamais travaillé dans ma courte carrière en Formule 1. »

« La vitesse sera certainement là, par conséquent, il sera certainement un pilote difficile à battre sur la piste. »

En 2021, Fernando Alonso fera équipe avec le Français Esteban Ocon chez Alpine F1 [le nouveau nom de l’équipe Renault à partir de l’an prochain].

Wolff s’attend à voir un Valtteri Bottas « plus fort » lors des trois dernières courses

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, s’attend à voir un Valtteri Bottas plus fort que jamais lors des trois dernières courses de la saison 2020, après un Grand Prix de Turquie à oublier pour le Finlandais.

Quatorzième et avec plus d’un tour de retard sur son coéquipier Lewis Hamilton au Grand Prix de Turquie, Valtteri Bottas a connu l’une de ses pires courses à Istanbul depuis le début sa collaboration avec Mercedes en 2017.

Alors que le titre pilotes a déjà été remporté par Lewis Hamilton, Bottas se concentrera désormais sur la seconde place au championnat, alors qu’il s’apprête à aborder les trois dernières courses de la saison avec 20 points d’avance sur Max Verstappen troisième.

« Nous avons été témoins de quelque chose de remarquable lors de la dernière course en Turquie avec Lewis remportant son septième titre mondial. » explique Toto Wolff.

« La façon dont il l’a fait a été spectaculaire, et de façon générale, ce fut un week-end difficile pour nous sen tant qu’équipe et un grand défi pour tout le monde. »

« Mais Lewis a fait un travail remarquable en partant depuis la sixième place sur la grille pour remporter la victoire et il a ainsi consolidé sa position parmi les meilleurs pilotes de tous les temps. »

« Mais nous avons aussi connu un week-end mitigé parce que ce fut un week-end difficile pour Valtteri, mais nous savons à quel point il est résilient et fort. Je sais cependant qu’il rebondira plus fort lors des trois dernières courses. »

« Pour les trois dernières courses, il n’y aura pas de pression, donc, on verra si cela fera la différence. » a ajouté Valtteri Bottas

« J’attends avec impatience ces courses pour essayer d’obtenir de bons résultats qui pourront me donner confiance pour l’année prochaine. »

Ricciardo a hâte de retrouver un peu de chaleur à Bahreïn

Après un excellent départ, le Grand Prix de Turquie s’est finalement révélé frustrant pour Daniel Ricciardo qui n’a pas besoin qu’on lui rappelle que tout reste à jouer au championnat pour être plus motivé que jamais en vue du Grand Prix de Bahreïn ce week-end.

L’Australien a terminé à la dixième place à Istanbul lors de la dernière course dans des conditions extrêmes sur une piste très glissante et qui n’auront pas permis à l’équipe Renault F1 de conserver sa troisième place au classement des constructeurs.

La Formule 1 s’apprête désormais à disputer ses trois dernières courses de la saison 2020 sur des circuits bien connus des équipes, hormis peut-être le second tracé en forme d’ovale qu’emprunteront les pilotes pour le Grand Prix de Sakhir programmé une semaine après le Grand Prix de Bahreïn.

Quoi qu’il en soit, Ricciardo a hâte de retrouver des circuits plus familiers pour aider son équipe à remonter au classement constructeurs, avant de quitter l’écurie Renault F1 pour rejoindre McLaren en 2021.

« Je suis impatient de retrouver un peu de chaleur à Bahreïn ! Je sais que nous nous sommes récemment rendus sur de superbes circuits à travers l’Europe et, bien qu’ils aient tous été amusants pour des raisons diverses, le temps était trop froid à mon goût ! » nous explique le pilote australien.

« Je préfère de loin le soleil et il fait encore assez chaud le soir à Bahreïn. Deux des trois séances d’essais ont lieu de jour et il fait vraiment chaud, mais les qualifications et la course se déroulent en soirée quand les températures sont un peu plus fraîches. »

« La préparation de cette course est donc un véritable défi et il est important de savoir s’adapter aux différents réglages. »

« Sakhir est un beau tracé. J’ai toujours aimé y piloter et les sessions nocturnes ne sont que du plaisir. Ces dernières années, Bahreïn ne m’a pas vraiment souri sur le plan des résultats, mais je tiens à rectifier le tir ce week-end. »

« Il y a quelques zones où l’on peut dépasser, notamment au premier virage qui est probablement le meilleur endroit pour attaquer. »

« Nous avons connu un moment difficile en Turquie entre les faibles niveaux d’adhérence et le temps pluvieux ayant rendu la course extrêmement imprévisible. »

« Bahreïn devrait offrir un retour à la normale avec une surface de piste plus familière. Nous devons remettre les deux voitures dans les points. »

« Je me sens beaucoup mieux au volant depuis notre dernière visite à Bahreïn, donc je pense que nous devrions être bien placés. Nous avons également un goût d’inachevé après la course de l’an passé, d’où mon impatience ! »

Wolff : le duo Hamilton/Bottas fonctionne très bien

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a insisté sur le fait qu’avoir un duo de pilotes composé de deux « mâles alpha » était une bonne chose pour permettre à son équipe de performer.

Le Britannique Lewis Hamilton a remporté un septième titre mondial cette année en F1 après avoir décroché sa 94e victoire dans sa carrière au Grand Prix de Turquie lors du dernier week-end de course.

A ce moment-là, seul son coéquipier Valtteri Bottas était en mesure d’empêcher Hamilton d’égaler le record de titres mondiaux de Michael Schumacher dès le Grand Prix de Turquie, mais le pilote finlandais a connu une course chaotique et a terminé à plus d’un tour de son coéquipier à la quatorzième place.

Après la course, il a été demandé à Toto Wolff s’il préférait avoir deux pilotes capables de se tirer vers le haut dans son équipe – comme cela s’est produit avec Nico Rosberg en 2016 – et l’Autrichien a répondu : « Je pense que si vous avez une certaine dynamique entre deux pilotes, ils discuteront sur la piste. » a expliqué l’Autrichien au site de la F1.

« Je pense que vous pouvez avoir deux mâles alpha dans la même équipe. Valtteri a montré de très bonnes performances cette année, puis ses performances ont chuté en fin d’année. »

« J’aime Valtteri et Lewis, le duo fonctionne bien. Lorsque Lewis passe une mauvaise journée, Valtteri réussit, puis inversement. »

« Valtteri a eu une très mauvaise journée [à Istanbul] et Lewis a remporté la course. Je pense que ce duo fonctionne vraiment bien. »

Au Grand Prix de Turquie, Bottas a réalisé six tête-à-queue sur une piste extrêmement glissante et a signé son pire résultat de la saison en terminant à plus d’un tour de son coéquipier, mais Wolff ne veut pas tenir compte de ce résultat obtenu dans des conditions si particulières.

« Je pense qu’il a souffert tout comme beaucoup d’autres pilotes ont pu souffrir là-bas. Les pneus n’étaient pas dans la bonne fenêtre de température, et lorsque vous êtes dans ce genre de spirale, il est très difficile de prendre du recul. »

L’an prochain, Valtteri Bottas et Lewis Hamilton seront de nouveau coéquipiers chez Mercedes, bien que le septuple champion du monde n’a toujours pas signé son contrat avec le constructeur allemand.

A Bahreïn, les pilotes auront un vrai goût de la spec 2021 des pneus Pirelli

Pour le Grand Prix de Bahreïn, Pirelli mettra à disposition des équipes les pneus C2, C3 et C4, tandis que ces mêmes gommes seront disponibles pour la seconde course qui se disputera une semaine plus tard sur le « petit » circuit en forme d’ovale dans le cadre du Grand Prix de Sakhir.

Le manufacturier unique de la Formule 1 a décidé d’apporter des composés un cran plus tendres que ceux utilisés à Bahreïn la saison dernière, ce qui pourrait offrir plus d’opportunités en termes de stratégies pour les équipes.

« Au cours de ces deux week-ends consécutifs à Bahreïn, nous pourrons vivre quelque chose de complètement différent. » nous explique Mario Isola, le directeur de Pirelli.

« Le défi le plus intéressant sera peut-être représenté par le Grand Prix de Sakhir, étant donné que la piste est complètement différente de toutes celles sur lesquelles nous avons courus jusqu’à présent, et même si la moitié du tracé est similaire avec le circuit traditionnel et qu’il existe déjà des données, nous devrons attendre les vraies pour vraiment comprendre le niveau d’usure et de dégradation des pneumatiques, et donc la stratégie. »

« De plus, cette année la nomination des gommes est un cran plus tendre par rapport à l’année dernière, il y aura donc plus de possibilités en termes de stratégies. »

Il est à noter également que les pilotes vont une nouvelle fois pouvoir tester les pneus de la saison 2021 ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, ce qui pourrait leur donner – selon Pirelli – un vrai goût de la spécification qu’ils utiliseront l’an prochain en Grand Prix.

« Au cours du premier week-end, le vendredi tous les pilotes testeront les pneumatiques 2021 avec le composé C3. Ils auront alors un vrai goût de la spécification 2021. »

Notez que les pilotes pourront une dernière fois tester ces gommes 2021 lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2020.

Vidéo : le jour où Vettel a testé une Twizy RS F1

Développé par les équipes de Renault Sport et de Renault Sport F1, ce prototype aussi spectaculaire qu’insolite a été révélé le 25 avril 2013 dans l’usine Renault de Valladolid en Espagne, là où était fabriqué le Twizy de série.

2,60 m de longueur, 1,49 m de largeur et 1,45 m de hauteur ! Renault Sport a présenté ce jour-là un Twizy électrique avec une lame avant, des pontons latéraux, un aileron arrière et un diffuseur arrière intégrant un feu de pluie et un volant typé Formule 1.

Le volant de la Twizy F1 dérivait directement du volant de celui de la Formula Renault 3.5 et permettait à son pilote de régler et de visualiser un certain nombre de paramètres et de communiquer avec les stands.

Ajoutez à cela, des roues de monoplace et le système KERS (Kinetic Energy Recovery System : système de récupération d’énergie cinétique) que l’on pouvait retrouver à l’époque sur les moteurs Renault en F1 (Redbull racing, Williams, Caterham, Lotus), et qui multipliait par 6 la puissance de Twizy, pour atteindre presque 100 ch ! Le KERS était d’ailleurs actionné via deux palettes situées derrière le volant et que pilote devait tirer pour obtenir toute la puissance.

Cette idée complétement folle est venue de Renault Sport F1, qui souhaitait montrer à une audience plus large son savoir-faire acquis sur la propulsion électrique grâce aux systèmes KERS, apparus dès 2009 sur le plateau.

Lors d’une présentation à la presse, le pilote Red Bull-Renault de l’époque, un certain Sebastian Vettel, était présent et a même pu tester la bête sur le centre d’essais de Renault ZE.

Malheureusement, le Twizy F1 n’a finalement jamais dépassé le stade du concept-car, tout comme le fameux Espace F1 (dont nous vous avions déjà parlé ici).

En revanche, il vous est possible de trouver des Twizy F1 répliqués construits par le préparateur Oakley Design qui a construit pas moins de cinq unités basées sur le Twizy 80 et largement inspirées par le Twizy F1.

L’un de ces cinq modèles a d’ailleurs été mis en vente sur un site d’enchères il y a quelques jours et son prix a été estimé à un peu plus de 20 000 euros.

Vettel au volant de la Twizy F1 

 

 

Ocon déterminé à obtenir un gros résultat à Bahreïn

Après un Grand Prix de Turquie loin d’être simple pour Esteban Ocon, le Français prend la direction de Bahreïn, déterminé à obtenir un gros résultat à un moment crucial de la saison où Renault F1 cherchera à terminer à la troisième position au championnat constructeurs.

Depuis le début de la saison 2020n Ocon a dû abandonner à quatre reprises et n’a marqué que 40 points depuis le début de l’année, contre 96 pour son coéquipier Daniel Ricciardo qui a également décroché deux podiums.

Dans ce contexte, Esteban Ocon espérait pouvoir rebondir au Grand Prix de Turquie, mais là encore, les conditions de piste piégeuses n’ont pas permis au Normand de se démarquer avec une onzième place à l’arrivée de l’épreuve, en dehors des points.

En arrivant à Bahreïn pour attaquer les trois dernières courses de la saison 2020, le pilote Renault se dit extrêmement motivé et ne veut surtout pas s’apitoyer sur son sort.

« Je suis vraiment motivé après les deux derniers rendez-vous. J’ai dit que nous n’avions pas l’impression d’avoir beaucoup de chance de notre côté du garage, mais je crois que nous sommes les mieux placés pour renverser la vapeur. » nous explique le Français.

« Il n’y a pas beaucoup de temps pour s’apitoyer sur nous-mêmes, donc je suis déterminé à connaître un bon week-end et à prendre de gros points à un moment important de la saison. »

« J’ai découvert Bahreïn en GP3 en 2015 et je m’y suis régulièrement rendu depuis. » poursuit-il.

« J’aime vraiment y piloter comme il s’agit d’un circuit assez complet dans les défis qu’il propose. »

« C’est aussi la première course nocturne de l’année et c’est toujours une expérience formidable de rouler de nuit, sous les projecteurs. »

« La sensation de vitesse est encore plus impressionnante qu’en journée. De plus, il va faire beaucoup plus chaud que ce que nous avons connu récemment, notamment par rapport à Portimão et à la Turquie où les températures étaient bien plus fraîches ! C’est un peu un retour à la normale sur le plan des conditions. »

« La chaleur sera assurément un défi pour les voitures et les pilotes. Il sera plus simple de faire fonctionner les pneumatiques avant de nous pencher sur les réglages de la monoplace. »

« Bahreïn propose des opportunités de dépassement et c’est généralement une course intéressante d’un point de vue stratégique, donc attendons de voir ce qu’il se passera. »

« Le premier virage représente le meilleur endroit pour dépasser et le quatrième est également bien . Dans l’ensemble, c’est une belle piste et j’ai vraiment hâte de m’y rendre. »

Au classement des pilotes, Esteban Ocon occupe actuellement la douzième place à dix-neuf points de la onzième place occupée par le Canadien Lance Stroll.

Renault F1 : « la troisième place est à notre portée »

Après le Grand Prix de Turquie où seul la monoplace de Daniel Ricciardo a réussi à terminer dans le top dix (dixième), Renault F1 a perdu sa troisième position au classement des constructeurs et accuse désormais 18 points de retard sur Racing Point troisième et 13 points sur McLaren quatrième.

Avant les trois dernières courses de la saison, l’équipe du constructeur français veut encore y croire et pense toujours que la troisième position est à sa portée et espère que le fait de rouler sur des circuits plus familiers va l’aider à rattraper son retard.

« Après plusieurs courses sur des circuits méconnus et dans des conditions dignes de l’automne européen, Bahreïn représente un retour en territoire plus familier. » nous explique Ciaron Pilbeam, ingénieur en chef chez Renault F1.

« Les pilotes et les équipes connaissent bien le tracé et ont une bonne idée de ce à quoi s’attendre. L’une des caractéristiques de Bahreïn réside dans les horaires avec les EL1 et EL3 de jour, mais les EL2, les qualifications et la course plus tard dans l’après-midi, lorsque la piste commence à se refroidir après le coucher du soleil. »

« Cela a un effet significatif sur l’adhérence et les performances des pneus. Tout cela fait clairement des EL2 la séance d’essais la plus pertinente comme elle est plus représentative des conditions rencontrées en qualifications et en course. »

« Le circuit est généralement assez sévère sur les gommes avec des courbes rapides générant beaucoup d’énergie et une certaine motricité requise en sortie des virages lents. »

Lorsqu’on lui demande si l’équipe a pu apprendre quelque chose en Turquie malgré les conditions de piste très piégeuses et le fait que Renault n’a marqué qu’un seul point, Pilbeam répond :  « La Turquie était évidemment un résultat très décevant pour notre écurie. Les conditions étaient exceptionnelles avec une adhérence faible, des températures basses et deux jours sous la pluie. »

« Certaines équipes ont géré cela avec plus de succès que nous. Bien qu’il soit peu probable que nous rencontrions régulièrement des conditions similaires, nous devons mettre notre déception de côté, tirer les enseignements de ce week-end et nous concentrer sur les trois dernières courses de l’année. »

« L’équipe a connu un revers au championnat constructeurs lors de la dernière course à Istanbul puisque nos concurrents directs ont marqué de gros points. »

« Nous avons désormais du terrain à rattraper dans le match pour la troisième position. Elle est toujours à notre portée et nous devons rapidement retrouver la forme affichée sur les courses précédentes. »

Sainz : la cohérence sera la clé au championnat constructeurs

L’Espagnol Carlos Sainz assure qu’il se battra jusqu’au drapeau à damier à Abou Dhabi pour aider son équipe McLaren – qu’il quittera à la fin de cette saison pour rejoindre Ferrari – à décrocher la troisième place au championnat du monde des constructeurs.

Après la quatorzième manche de la saison disputée à Istanbul, l’équipe McLaren occupe la quatrième place au championnat, à seulement cinq points de la troisième place occupée par Racing Point.

Il ne reste que trois courses à disputer en 2020, ce qui veut dire que l’équipe McLaren peut encore dépasser Racing Point avant la fin de l’année, mais Carlos Sainz sait que le combat sera difficile et que chaque point comptera.

« Grâce à notre belle remontée en Turquie, nous avons pu marquer des points vitaux pour l’équipe. » nous explique Carlos Sainz.

« La cohérence sera la clé pour les trois dernières courses. Nous voulons marquer le plus de points possible et nous nous battrons jusqu’au drapeau à damier à Abou Dhabi. »

« Mais avant, nous avons deux manches à disputer à Bahreïn, donc ce sera une finale intense avec une dernière triplette. »

« Ce ne sera pas une tâche facile après un calendrier aussi serré cette année, mais en tant qu’équipe, nous sommes prêts à courir. Bahreïn est une piste que j’ai toujours apprécié, et j’ai vraiment hâte de piloter sur les deux tracés différents. »

Vettel pense que le calendrier 2021 de la F1 sera impacté par la pandémie

Sebastian Vettel pense que la Formule 1 continuera d’être affectée par l’impact de la pandémie de Covid-19 pendant la saison 2021.

La pandémie a été déclarée quelques jours avant le début de l’ouverture de la saison en 2020 en Australie et a finalement conduit à l’annulation de plus de la moitié des grands prix.

Un calendrier restructuré, comprenant 17 événements, a été publié et jusqu’à présent, 14 d’entre eux ont eu lieu, tandis qu’il ne reste plus que trois Grands Prix à disputer pour clore cette saison 2020 si atypique.

Plus tôt ce mois-ci, la Formule 1 a publié un calendrier provisoire de 23 courses en 2021 dont la structure est similaire à la liste d’événements pré-pandémique 2020.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que le calendrier 2021 sera impacté par la pandémie, Sebastian Vettel a répondu : « Bien évidemment, parce que nous n’allons pas 23 fois au même endroit, donc je dirais définitivement oui. » a déclaré l’Allemand à nos confrères de Motorsportweek.

« Mais c’est un championnat du monde et il se déroule donc dans le monde entier, mais là encore, nous avons un large public non seulement sur la piste mais aussi sur les écrans. »

« Je pense que le plus important est de savoir si les équipes seront capables de faire 23 courses parce que c’est un grand effort, ce n’est pas seulement une heure et demie que vous voyez un dimanche, c’est beaucoup plus de travail derrière tout ça. »

« Ensuite, même avant cela, il faudra voir le type de début de saison que nous aurons et combien de temps durera la situation autour de la pandémie. »

« Je pense que cela dictera également le calendrier de l’année prochaine et probablement au moins le début de la saison. »

« Nous espérons tous que d’ici là, nous serons de retour à la normale, que les gens seront autorisés à venir aux courses, etc., et oui, nous pourrons à nouveau nous concentrer sur la course. »

La saison 2021 de la Formule 1 doit débuter en Australie le 21 mars, mais des restrictions d’entrée strictes restent en place dans l’état de Victoria, l’état dans lequel se trouve l’Albert Park de Melbourne.

Le tournoi de tennis Open d’Australie, actuellement prévu à Melbourne Park du 18 au 31 janvier, sera probablement reporté alors que les autorités continuent de discuter des questions relatives aux arrivées et aux mesures de quarantaine pour les participants.

La faillite de Lotus a été le plus grand regret de Grosjean en F1

Le Français Romain Grosjean pense faire partie d’une génération de pilotes qui n’ont jamais vraiment eu la chance de briller avec une équipe de premier plan en F1.

Après dix saisons passées en Formule 1, Romain Grosjean devrait sans doute quitter la discipline à la fin de cette année après avoir été remercié par son équipe Haas au terme de cinq années de collaboration.

Au cours de sa carrière, Romain Grosjean a connu trois équipes (Renault, Lotus et Haas) et a eu pas moins de 14 coéquipiers, tandis qu’il a signé 10 podiums (tous avec l’équipe Lotus entre 2012 et 2015).

Interrogé par Natalie Pinkham de Sky Sports, Grosjean est revenu sur sa carrière, ses doutes, mais aussi ses regrets.

« Vous savez, si j’y pense, peut-être que la génération 1986/87 était la mauvaise dans laquelle se trouver. » explique Romain Grosjean dans le podcast de Natalie Pikham.

« Paul Di Resta, Nico Hülkenberg, moi-même et probablement un peu Buemi…nous sommes tous arrivés à un moment où les meilleurs baquets étaient déjà occupés. »

« Les vieux ne quittaient pas encore la Formule 1 et les jeunes sont arrivés après, et finalement nous n’avons jamais eu notre chance. C’est comme ça. »

Cependant, le pilote français estime avoir réussi à atteindre l’un de ses objectifs dans sa carrière en Formule 1, même s’il n’a jamais pu se battre pour un championnat du monde.

« Je pense que j’ai atteint ce que je voulais. De toute évidence, vous souhaitez toujours être un champion du monde, mais vous découvrez que sans les bons outils, vous n’avez aucune chance. »

« J’espère juste que cela changera à l’avenir, car je pense que cela apporterait beaucoup à la Formule 1 si elle n’était pas dominée seulement par une équipe – qui fait un travail incroyable et magnifique – mais c’est un peu triste pour la course lorsque vous avez une équipe qui est vraiment au dessus des autres. »

Lorsqu’on lui demande s’il a un ou plusieurs regrets, Grosjean répond :  « Le seul regret que j’ai peut-être, c’est que Lotus a fait faillite en 2014 après une brillante année 2013 où nous étions sur la bonne voie. »

« A l’époque, je n’ai pas reçu d’offre d’une grande équipe, Kimi est allé chez Ferrari et moi je suis resté chez Lotus et nous sommes descendus. C’était alors très difficile de remonter en ayant été dans une écurie proche du fond de peloton. »

« Ensuite, j’ai également relevé le défi Haas, qui a également été une expérience formidable. Mais malheureusement, ces deux dernières années, nous n’avons pas tout à fait réussi à nous mettre à niveau ou à passer la deuxième après pourtant un bon début. C’est mon seul regret avec cette équipe. »

Enfin, le pilote français est également revenu sur quelques erreurs qu’il a pu commettre dans sa carrière : « Oui, j’ai commis des erreurs. J’ai trop parlé parfois, mais je dis toujours ce que je ressens. »

« J’admet quand je me trompe après, mais je sais que j’aurais pu gagner des courses. Je n’ai pas de regret de ne pas avoir gagné une course, parce que je sais qu’à chaque fois que j’ai eu une chance, j’ai essayé autant que je pouvais et j’ai fait tout ce que j’ai pu. »

« Je dirais que mon seul regret est peut-être qu’après 2013 je n’ai pas vraiment eu la chance d’avoir une voiture qui soit compétitive. »