Les EL1 à Bahreïn seront utiles pour le test d’Abou Dhabi pour Roy Nissany

Ce vendredi à Bahreïn, l’Israélien Roy Nissany sera au volant de la Williams FW43  lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn.

Le pilote de réserve de l’écurie britannique n’en est pas à son premier roulage puisqu’il a déjà participé aux essais libres du Grand Prix d’Espagne et ceux du Grand Prix d’Italie à Monza.

Ce roulage va lui permettre de prendre encore un peu plus confiance avec la FW43 et de poser les bases avant sa journée complète de travail lors des tests d’Abou Dhabi en fin d’année.

« Roy a fait un excellent travail lors de ses précédentes sorties, en particulier compte tenu des complexités de la saison qui sont survenues à la suite de l’épidémie de COVID. » nous explique Dave Robson, ingénieur en chef de la performance chez Williams.

« Nous attendons avec impatience les commentaires de Roy sur la façon dont la voiture a changé depuis sa précédente sortie à Monza, et ses commentaires sur les composants de test. »

« Non seulement Roy contribuera au programme ce week-end, mais son passage dans la voiture servira également de précurseur utile à sa journée complète de course aux essais sur piste d’après-saison à Abou Dhabi. »

« En plus des runs habituels, nous aurons également quelques éléments de test sur lesquels travailler ce vendredi, ce qui devrait nous aider pour les futurs programmes de développement des monoplaces au cours des prochains mois. »

Roy Nissany remplacera le Britannique George Russell lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn.

Le circuit de Monza veut réhabiliter son anneau de vitesse

Le président de l’Automobile Club d’Italia, Angelo Sticchi Damiani, a demandé aux autorités des ressources supplémentaires pour pouvoir restaurer l’ancienne piste et son fameux anneau dans le cadre des célébrations du centenaire de l’Autodrome de Monza qui auront lieu en 2022.

A l’heure actuelle, Monza est le plus vieux circuit au monde qui accueille une course du championnat du monde de Formule 1, bien que les monoplaces n’empruntent plus l’anneau de vitesse depuis de nombreuses années pour des raisons évidentes de sécurité.

Mais le président de l’Automobile Club d’Italia aimerait que les autorités mettent la main à la poche pour permettre une réhabilitation du tracé italien, ainsi que de l’anneau de vitesse, qui a été laissé à l’abandon depuis de nombreuses années maintenant.

« Des ressources extraordinaires sont nécessaires, et nous les demandons avant tout au gouvernement, car il s’agit d’un événement national et non local. » a déclaré Damiani à La Gazzetta Dello Sport.

« Monza le mérite, c’est le plus ancien circuit au monde sur lequel se déroule encore un Grand Prix de Formule 1. Il est née en 1922 et on y roule toujours. »

« Le centenaire est une opportunité non seulement pour un restylage, mais aussi pour le moderniser et faire en sorte que le circuit puisse affronter encore les vingt prochaines années. »

« Nous devons récupérer la piste à grande vitesse qui n’est pas seulement de l’archéologie industrielle, mais permet aussi l’organisation de courses. »

« Voir la piste à haute vitesse dans l’état actuel est un coup dur, et même si nous avons un accord important avec la région Lombardie pour le Grand Prix, nous avons besoin aujourd’hui de plus de ressources. »

Si jamais les travaux de réhabilitation étaient votés, les chances de voir la Formule 1 moderne rouler sur l’anneau de vitesse de Monza sont toutefois relativement faibles.

Brown : Alonso sera un concurrent féroce avec Alpine F1

En 2021, McLaren affrontera l’équipe Alpine F1 Team et un Fernando Alonso de retour en catégorie reine pour affronter son ancienne équipe.

Le double champion du monde de F1 connaît très bien l’équipe McLaren, puisque c’est la dernière équipe avec laquelle il courrait en Formule 1 avant de quitter le sport fin 2018.

Désormais pilote Alpine, l’Espagnol pourrait bien donner du fil à retordre à McLaren l’an prochain, c’est en tout cas l’avis de son ancien patron, l’Américain Zak Brown, qui est PDG de McLaren et qui voit Alonso comme un futur redoutable adversaire.

« J’ai un immense respect pour Fernando, pour son éthique de travail et son intelligence, qui sont sans égal. » explique Zak Brown lors d’un entretien accordé à Peter Windsor.

« J’ai vraiment aimé travailler avec lui et nous avons une relation extraordinaire. Etant donné que nous avons eu des années horribles, nous n’avons jamais eu de gros problèmes. »

« Fernando a toujours donné tout ce qu’il avait, à chaque tour, chaque semaine, qu’il se batte pour la septième ou la dix-septième position. C’est un professionnel absolu. »

« Je pense qu’avec Alpine, il sera un concurrent féroce. Alonso est probablement le pilote le plus complet avec lequel je n’ai jamais travaillé dans ma courte carrière en Formule 1. »

« La vitesse sera certainement là, par conséquent, il sera certainement un pilote difficile à battre sur la piste. »

En 2021, Fernando Alonso fera équipe avec le Français Esteban Ocon chez Alpine F1 [le nouveau nom de l’équipe Renault à partir de l’an prochain].

Wolff s’attend à voir un Valtteri Bottas « plus fort » lors des trois dernières courses

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, s’attend à voir un Valtteri Bottas plus fort que jamais lors des trois dernières courses de la saison 2020, après un Grand Prix de Turquie à oublier pour le Finlandais.

Quatorzième et avec plus d’un tour de retard sur son coéquipier Lewis Hamilton au Grand Prix de Turquie, Valtteri Bottas a connu l’une de ses pires courses à Istanbul depuis le début sa collaboration avec Mercedes en 2017.

Alors que le titre pilotes a déjà été remporté par Lewis Hamilton, Bottas se concentrera désormais sur la seconde place au championnat, alors qu’il s’apprête à aborder les trois dernières courses de la saison avec 20 points d’avance sur Max Verstappen troisième.

« Nous avons été témoins de quelque chose de remarquable lors de la dernière course en Turquie avec Lewis remportant son septième titre mondial. » explique Toto Wolff.

« La façon dont il l’a fait a été spectaculaire, et de façon générale, ce fut un week-end difficile pour nous sen tant qu’équipe et un grand défi pour tout le monde. »

« Mais Lewis a fait un travail remarquable en partant depuis la sixième place sur la grille pour remporter la victoire et il a ainsi consolidé sa position parmi les meilleurs pilotes de tous les temps. »

« Mais nous avons aussi connu un week-end mitigé parce que ce fut un week-end difficile pour Valtteri, mais nous savons à quel point il est résilient et fort. Je sais cependant qu’il rebondira plus fort lors des trois dernières courses. »

« Pour les trois dernières courses, il n’y aura pas de pression, donc, on verra si cela fera la différence. » a ajouté Valtteri Bottas

« J’attends avec impatience ces courses pour essayer d’obtenir de bons résultats qui pourront me donner confiance pour l’année prochaine. »

Ricciardo a hâte de retrouver un peu de chaleur à Bahreïn

Après un excellent départ, le Grand Prix de Turquie s’est finalement révélé frustrant pour Daniel Ricciardo qui n’a pas besoin qu’on lui rappelle que tout reste à jouer au championnat pour être plus motivé que jamais en vue du Grand Prix de Bahreïn ce week-end.

L’Australien a terminé à la dixième place à Istanbul lors de la dernière course dans des conditions extrêmes sur une piste très glissante et qui n’auront pas permis à l’équipe Renault F1 de conserver sa troisième place au classement des constructeurs.

La Formule 1 s’apprête désormais à disputer ses trois dernières courses de la saison 2020 sur des circuits bien connus des équipes, hormis peut-être le second tracé en forme d’ovale qu’emprunteront les pilotes pour le Grand Prix de Sakhir programmé une semaine après le Grand Prix de Bahreïn.

Quoi qu’il en soit, Ricciardo a hâte de retrouver des circuits plus familiers pour aider son équipe à remonter au classement constructeurs, avant de quitter l’écurie Renault F1 pour rejoindre McLaren en 2021.

« Je suis impatient de retrouver un peu de chaleur à Bahreïn ! Je sais que nous nous sommes récemment rendus sur de superbes circuits à travers l’Europe et, bien qu’ils aient tous été amusants pour des raisons diverses, le temps était trop froid à mon goût ! » nous explique le pilote australien.

« Je préfère de loin le soleil et il fait encore assez chaud le soir à Bahreïn. Deux des trois séances d’essais ont lieu de jour et il fait vraiment chaud, mais les qualifications et la course se déroulent en soirée quand les températures sont un peu plus fraîches. »

« La préparation de cette course est donc un véritable défi et il est important de savoir s’adapter aux différents réglages. »

« Sakhir est un beau tracé. J’ai toujours aimé y piloter et les sessions nocturnes ne sont que du plaisir. Ces dernières années, Bahreïn ne m’a pas vraiment souri sur le plan des résultats, mais je tiens à rectifier le tir ce week-end. »

« Il y a quelques zones où l’on peut dépasser, notamment au premier virage qui est probablement le meilleur endroit pour attaquer. »

« Nous avons connu un moment difficile en Turquie entre les faibles niveaux d’adhérence et le temps pluvieux ayant rendu la course extrêmement imprévisible. »

« Bahreïn devrait offrir un retour à la normale avec une surface de piste plus familière. Nous devons remettre les deux voitures dans les points. »

« Je me sens beaucoup mieux au volant depuis notre dernière visite à Bahreïn, donc je pense que nous devrions être bien placés. Nous avons également un goût d’inachevé après la course de l’an passé, d’où mon impatience ! »

Wolff : le duo Hamilton/Bottas fonctionne très bien

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a insisté sur le fait qu’avoir un duo de pilotes composé de deux « mâles alpha » était une bonne chose pour permettre à son équipe de performer.

Le Britannique Lewis Hamilton a remporté un septième titre mondial cette année en F1 après avoir décroché sa 94e victoire dans sa carrière au Grand Prix de Turquie lors du dernier week-end de course.

A ce moment-là, seul son coéquipier Valtteri Bottas était en mesure d’empêcher Hamilton d’égaler le record de titres mondiaux de Michael Schumacher dès le Grand Prix de Turquie, mais le pilote finlandais a connu une course chaotique et a terminé à plus d’un tour de son coéquipier à la quatorzième place.

Après la course, il a été demandé à Toto Wolff s’il préférait avoir deux pilotes capables de se tirer vers le haut dans son équipe – comme cela s’est produit avec Nico Rosberg en 2016 – et l’Autrichien a répondu : « Je pense que si vous avez une certaine dynamique entre deux pilotes, ils discuteront sur la piste. » a expliqué l’Autrichien au site de la F1.

« Je pense que vous pouvez avoir deux mâles alpha dans la même équipe. Valtteri a montré de très bonnes performances cette année, puis ses performances ont chuté en fin d’année. »

« J’aime Valtteri et Lewis, le duo fonctionne bien. Lorsque Lewis passe une mauvaise journée, Valtteri réussit, puis inversement. »

« Valtteri a eu une très mauvaise journée [à Istanbul] et Lewis a remporté la course. Je pense que ce duo fonctionne vraiment bien. »

Au Grand Prix de Turquie, Bottas a réalisé six tête-à-queue sur une piste extrêmement glissante et a signé son pire résultat de la saison en terminant à plus d’un tour de son coéquipier, mais Wolff ne veut pas tenir compte de ce résultat obtenu dans des conditions si particulières.

« Je pense qu’il a souffert tout comme beaucoup d’autres pilotes ont pu souffrir là-bas. Les pneus n’étaient pas dans la bonne fenêtre de température, et lorsque vous êtes dans ce genre de spirale, il est très difficile de prendre du recul. »

L’an prochain, Valtteri Bottas et Lewis Hamilton seront de nouveau coéquipiers chez Mercedes, bien que le septuple champion du monde n’a toujours pas signé son contrat avec le constructeur allemand.

A Bahreïn, les pilotes auront un vrai goût de la spec 2021 des pneus Pirelli

Pour le Grand Prix de Bahreïn, Pirelli mettra à disposition des équipes les pneus C2, C3 et C4, tandis que ces mêmes gommes seront disponibles pour la seconde course qui se disputera une semaine plus tard sur le « petit » circuit en forme d’ovale dans le cadre du Grand Prix de Sakhir.

Le manufacturier unique de la Formule 1 a décidé d’apporter des composés un cran plus tendres que ceux utilisés à Bahreïn la saison dernière, ce qui pourrait offrir plus d’opportunités en termes de stratégies pour les équipes.

« Au cours de ces deux week-ends consécutifs à Bahreïn, nous pourrons vivre quelque chose de complètement différent. » nous explique Mario Isola, le directeur de Pirelli.

« Le défi le plus intéressant sera peut-être représenté par le Grand Prix de Sakhir, étant donné que la piste est complètement différente de toutes celles sur lesquelles nous avons courus jusqu’à présent, et même si la moitié du tracé est similaire avec le circuit traditionnel et qu’il existe déjà des données, nous devrons attendre les vraies pour vraiment comprendre le niveau d’usure et de dégradation des pneumatiques, et donc la stratégie. »

« De plus, cette année la nomination des gommes est un cran plus tendre par rapport à l’année dernière, il y aura donc plus de possibilités en termes de stratégies. »

Il est à noter également que les pilotes vont une nouvelle fois pouvoir tester les pneus de la saison 2021 ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, ce qui pourrait leur donner – selon Pirelli – un vrai goût de la spécification qu’ils utiliseront l’an prochain en Grand Prix.

« Au cours du premier week-end, le vendredi tous les pilotes testeront les pneumatiques 2021 avec le composé C3. Ils auront alors un vrai goût de la spécification 2021. »

Notez que les pilotes pourront une dernière fois tester ces gommes 2021 lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2020.

Vidéo : le jour où Vettel a testé une Twizy RS F1

Développé par les équipes de Renault Sport et de Renault Sport F1, ce prototype aussi spectaculaire qu’insolite a été révélé le 25 avril 2013 dans l’usine Renault de Valladolid en Espagne, là où était fabriqué le Twizy de série.

2,60 m de longueur, 1,49 m de largeur et 1,45 m de hauteur ! Renault Sport a présenté ce jour-là un Twizy électrique avec une lame avant, des pontons latéraux, un aileron arrière et un diffuseur arrière intégrant un feu de pluie et un volant typé Formule 1.

Le volant de la Twizy F1 dérivait directement du volant de celui de la Formula Renault 3.5 et permettait à son pilote de régler et de visualiser un certain nombre de paramètres et de communiquer avec les stands.

Ajoutez à cela, des roues de monoplace et le système KERS (Kinetic Energy Recovery System : système de récupération d’énergie cinétique) que l’on pouvait retrouver à l’époque sur les moteurs Renault en F1 (Redbull racing, Williams, Caterham, Lotus), et qui multipliait par 6 la puissance de Twizy, pour atteindre presque 100 ch ! Le KERS était d’ailleurs actionné via deux palettes situées derrière le volant et que pilote devait tirer pour obtenir toute la puissance.

Cette idée complétement folle est venue de Renault Sport F1, qui souhaitait montrer à une audience plus large son savoir-faire acquis sur la propulsion électrique grâce aux systèmes KERS, apparus dès 2009 sur le plateau.

Lors d’une présentation à la presse, le pilote Red Bull-Renault de l’époque, un certain Sebastian Vettel, était présent et a même pu tester la bête sur le centre d’essais de Renault ZE.

Malheureusement, le Twizy F1 n’a finalement jamais dépassé le stade du concept-car, tout comme le fameux Espace F1 (dont nous vous avions déjà parlé ici).

En revanche, il vous est possible de trouver des Twizy F1 répliqués construits par le préparateur Oakley Design qui a construit pas moins de cinq unités basées sur le Twizy 80 et largement inspirées par le Twizy F1.

L’un de ces cinq modèles a d’ailleurs été mis en vente sur un site d’enchères il y a quelques jours et son prix a été estimé à un peu plus de 20 000 euros.

Vettel au volant de la Twizy F1 

 

 

Ocon déterminé à obtenir un gros résultat à Bahreïn

Après un Grand Prix de Turquie loin d’être simple pour Esteban Ocon, le Français prend la direction de Bahreïn, déterminé à obtenir un gros résultat à un moment crucial de la saison où Renault F1 cherchera à terminer à la troisième position au championnat constructeurs.

Depuis le début de la saison 2020n Ocon a dû abandonner à quatre reprises et n’a marqué que 40 points depuis le début de l’année, contre 96 pour son coéquipier Daniel Ricciardo qui a également décroché deux podiums.

Dans ce contexte, Esteban Ocon espérait pouvoir rebondir au Grand Prix de Turquie, mais là encore, les conditions de piste piégeuses n’ont pas permis au Normand de se démarquer avec une onzième place à l’arrivée de l’épreuve, en dehors des points.

En arrivant à Bahreïn pour attaquer les trois dernières courses de la saison 2020, le pilote Renault se dit extrêmement motivé et ne veut surtout pas s’apitoyer sur son sort.

« Je suis vraiment motivé après les deux derniers rendez-vous. J’ai dit que nous n’avions pas l’impression d’avoir beaucoup de chance de notre côté du garage, mais je crois que nous sommes les mieux placés pour renverser la vapeur. » nous explique le Français.

« Il n’y a pas beaucoup de temps pour s’apitoyer sur nous-mêmes, donc je suis déterminé à connaître un bon week-end et à prendre de gros points à un moment important de la saison. »

« J’ai découvert Bahreïn en GP3 en 2015 et je m’y suis régulièrement rendu depuis. » poursuit-il.

« J’aime vraiment y piloter comme il s’agit d’un circuit assez complet dans les défis qu’il propose. »

« C’est aussi la première course nocturne de l’année et c’est toujours une expérience formidable de rouler de nuit, sous les projecteurs. »

« La sensation de vitesse est encore plus impressionnante qu’en journée. De plus, il va faire beaucoup plus chaud que ce que nous avons connu récemment, notamment par rapport à Portimão et à la Turquie où les températures étaient bien plus fraîches ! C’est un peu un retour à la normale sur le plan des conditions. »

« La chaleur sera assurément un défi pour les voitures et les pilotes. Il sera plus simple de faire fonctionner les pneumatiques avant de nous pencher sur les réglages de la monoplace. »

« Bahreïn propose des opportunités de dépassement et c’est généralement une course intéressante d’un point de vue stratégique, donc attendons de voir ce qu’il se passera. »

« Le premier virage représente le meilleur endroit pour dépasser et le quatrième est également bien . Dans l’ensemble, c’est une belle piste et j’ai vraiment hâte de m’y rendre. »

Au classement des pilotes, Esteban Ocon occupe actuellement la douzième place à dix-neuf points de la onzième place occupée par le Canadien Lance Stroll.

Renault F1 : « la troisième place est à notre portée »

Après le Grand Prix de Turquie où seul la monoplace de Daniel Ricciardo a réussi à terminer dans le top dix (dixième), Renault F1 a perdu sa troisième position au classement des constructeurs et accuse désormais 18 points de retard sur Racing Point troisième et 13 points sur McLaren quatrième.

Avant les trois dernières courses de la saison, l’équipe du constructeur français veut encore y croire et pense toujours que la troisième position est à sa portée et espère que le fait de rouler sur des circuits plus familiers va l’aider à rattraper son retard.

« Après plusieurs courses sur des circuits méconnus et dans des conditions dignes de l’automne européen, Bahreïn représente un retour en territoire plus familier. » nous explique Ciaron Pilbeam, ingénieur en chef chez Renault F1.

« Les pilotes et les équipes connaissent bien le tracé et ont une bonne idée de ce à quoi s’attendre. L’une des caractéristiques de Bahreïn réside dans les horaires avec les EL1 et EL3 de jour, mais les EL2, les qualifications et la course plus tard dans l’après-midi, lorsque la piste commence à se refroidir après le coucher du soleil. »

« Cela a un effet significatif sur l’adhérence et les performances des pneus. Tout cela fait clairement des EL2 la séance d’essais la plus pertinente comme elle est plus représentative des conditions rencontrées en qualifications et en course. »

« Le circuit est généralement assez sévère sur les gommes avec des courbes rapides générant beaucoup d’énergie et une certaine motricité requise en sortie des virages lents. »

Lorsqu’on lui demande si l’équipe a pu apprendre quelque chose en Turquie malgré les conditions de piste très piégeuses et le fait que Renault n’a marqué qu’un seul point, Pilbeam répond :  « La Turquie était évidemment un résultat très décevant pour notre écurie. Les conditions étaient exceptionnelles avec une adhérence faible, des températures basses et deux jours sous la pluie. »

« Certaines équipes ont géré cela avec plus de succès que nous. Bien qu’il soit peu probable que nous rencontrions régulièrement des conditions similaires, nous devons mettre notre déception de côté, tirer les enseignements de ce week-end et nous concentrer sur les trois dernières courses de l’année. »

« L’équipe a connu un revers au championnat constructeurs lors de la dernière course à Istanbul puisque nos concurrents directs ont marqué de gros points. »

« Nous avons désormais du terrain à rattraper dans le match pour la troisième position. Elle est toujours à notre portée et nous devons rapidement retrouver la forme affichée sur les courses précédentes. »

Sainz : la cohérence sera la clé au championnat constructeurs

L’Espagnol Carlos Sainz assure qu’il se battra jusqu’au drapeau à damier à Abou Dhabi pour aider son équipe McLaren – qu’il quittera à la fin de cette saison pour rejoindre Ferrari – à décrocher la troisième place au championnat du monde des constructeurs.

Après la quatorzième manche de la saison disputée à Istanbul, l’équipe McLaren occupe la quatrième place au championnat, à seulement cinq points de la troisième place occupée par Racing Point.

Il ne reste que trois courses à disputer en 2020, ce qui veut dire que l’équipe McLaren peut encore dépasser Racing Point avant la fin de l’année, mais Carlos Sainz sait que le combat sera difficile et que chaque point comptera.

« Grâce à notre belle remontée en Turquie, nous avons pu marquer des points vitaux pour l’équipe. » nous explique Carlos Sainz.

« La cohérence sera la clé pour les trois dernières courses. Nous voulons marquer le plus de points possible et nous nous battrons jusqu’au drapeau à damier à Abou Dhabi. »

« Mais avant, nous avons deux manches à disputer à Bahreïn, donc ce sera une finale intense avec une dernière triplette. »

« Ce ne sera pas une tâche facile après un calendrier aussi serré cette année, mais en tant qu’équipe, nous sommes prêts à courir. Bahreïn est une piste que j’ai toujours apprécié, et j’ai vraiment hâte de piloter sur les deux tracés différents. »

Vettel pense que le calendrier 2021 de la F1 sera impacté par la pandémie

Sebastian Vettel pense que la Formule 1 continuera d’être affectée par l’impact de la pandémie de Covid-19 pendant la saison 2021.

La pandémie a été déclarée quelques jours avant le début de l’ouverture de la saison en 2020 en Australie et a finalement conduit à l’annulation de plus de la moitié des grands prix.

Un calendrier restructuré, comprenant 17 événements, a été publié et jusqu’à présent, 14 d’entre eux ont eu lieu, tandis qu’il ne reste plus que trois Grands Prix à disputer pour clore cette saison 2020 si atypique.

Plus tôt ce mois-ci, la Formule 1 a publié un calendrier provisoire de 23 courses en 2021 dont la structure est similaire à la liste d’événements pré-pandémique 2020.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que le calendrier 2021 sera impacté par la pandémie, Sebastian Vettel a répondu : « Bien évidemment, parce que nous n’allons pas 23 fois au même endroit, donc je dirais définitivement oui. » a déclaré l’Allemand à nos confrères de Motorsportweek.

« Mais c’est un championnat du monde et il se déroule donc dans le monde entier, mais là encore, nous avons un large public non seulement sur la piste mais aussi sur les écrans. »

« Je pense que le plus important est de savoir si les équipes seront capables de faire 23 courses parce que c’est un grand effort, ce n’est pas seulement une heure et demie que vous voyez un dimanche, c’est beaucoup plus de travail derrière tout ça. »

« Ensuite, même avant cela, il faudra voir le type de début de saison que nous aurons et combien de temps durera la situation autour de la pandémie. »

« Je pense que cela dictera également le calendrier de l’année prochaine et probablement au moins le début de la saison. »

« Nous espérons tous que d’ici là, nous serons de retour à la normale, que les gens seront autorisés à venir aux courses, etc., et oui, nous pourrons à nouveau nous concentrer sur la course. »

La saison 2021 de la Formule 1 doit débuter en Australie le 21 mars, mais des restrictions d’entrée strictes restent en place dans l’état de Victoria, l’état dans lequel se trouve l’Albert Park de Melbourne.

Le tournoi de tennis Open d’Australie, actuellement prévu à Melbourne Park du 18 au 31 janvier, sera probablement reporté alors que les autorités continuent de discuter des questions relatives aux arrivées et aux mesures de quarantaine pour les participants.

La faillite de Lotus a été le plus grand regret de Grosjean en F1

Le Français Romain Grosjean pense faire partie d’une génération de pilotes qui n’ont jamais vraiment eu la chance de briller avec une équipe de premier plan en F1.

Après dix saisons passées en Formule 1, Romain Grosjean devrait sans doute quitter la discipline à la fin de cette année après avoir été remercié par son équipe Haas au terme de cinq années de collaboration.

Au cours de sa carrière, Romain Grosjean a connu trois équipes (Renault, Lotus et Haas) et a eu pas moins de 14 coéquipiers, tandis qu’il a signé 10 podiums (tous avec l’équipe Lotus entre 2012 et 2015).

Interrogé par Natalie Pinkham de Sky Sports, Grosjean est revenu sur sa carrière, ses doutes, mais aussi ses regrets.

« Vous savez, si j’y pense, peut-être que la génération 1986/87 était la mauvaise dans laquelle se trouver. » explique Romain Grosjean dans le podcast de Natalie Pikham.

« Paul Di Resta, Nico Hülkenberg, moi-même et probablement un peu Buemi…nous sommes tous arrivés à un moment où les meilleurs baquets étaient déjà occupés. »

« Les vieux ne quittaient pas encore la Formule 1 et les jeunes sont arrivés après, et finalement nous n’avons jamais eu notre chance. C’est comme ça. »

Cependant, le pilote français estime avoir réussi à atteindre l’un de ses objectifs dans sa carrière en Formule 1, même s’il n’a jamais pu se battre pour un championnat du monde.

« Je pense que j’ai atteint ce que je voulais. De toute évidence, vous souhaitez toujours être un champion du monde, mais vous découvrez que sans les bons outils, vous n’avez aucune chance. »

« J’espère juste que cela changera à l’avenir, car je pense que cela apporterait beaucoup à la Formule 1 si elle n’était pas dominée seulement par une équipe – qui fait un travail incroyable et magnifique – mais c’est un peu triste pour la course lorsque vous avez une équipe qui est vraiment au dessus des autres. »

Lorsqu’on lui demande s’il a un ou plusieurs regrets, Grosjean répond :  « Le seul regret que j’ai peut-être, c’est que Lotus a fait faillite en 2014 après une brillante année 2013 où nous étions sur la bonne voie. »

« A l’époque, je n’ai pas reçu d’offre d’une grande équipe, Kimi est allé chez Ferrari et moi je suis resté chez Lotus et nous sommes descendus. C’était alors très difficile de remonter en ayant été dans une écurie proche du fond de peloton. »

« Ensuite, j’ai également relevé le défi Haas, qui a également été une expérience formidable. Mais malheureusement, ces deux dernières années, nous n’avons pas tout à fait réussi à nous mettre à niveau ou à passer la deuxième après pourtant un bon début. C’est mon seul regret avec cette équipe. »

Enfin, le pilote français est également revenu sur quelques erreurs qu’il a pu commettre dans sa carrière : « Oui, j’ai commis des erreurs. J’ai trop parlé parfois, mais je dis toujours ce que je ressens. »

« J’admet quand je me trompe après, mais je sais que j’aurais pu gagner des courses. Je n’ai pas de regret de ne pas avoir gagné une course, parce que je sais qu’à chaque fois que j’ai eu une chance, j’ai essayé autant que je pouvais et j’ai fait tout ce que j’ai pu. »

« Je dirais que mon seul regret est peut-être qu’après 2013 je n’ai pas vraiment eu la chance d’avoir une voiture qui soit compétitive. »

Steiner sur l’ovale de Bahreïn : c’est bien de ne pas avoir toujours la même chose

Le patron de l’équipe Haas apprécie les changements et l’arrivée d’une seconde course à Bahreïn cette année sur un circuit ovale l’enchante particulièrement.

Dans cette saison 2020 si atypique, la F1 a décidé de revenir sur des tracés traditionnels comme Imola, la Turquie ou le Nürburgring, et a également décidé d’ajouter des tracés inédits comme Portimao ou encore la seconde course à Bahreïn.

« J’aime quand les choses sont faites différemment – juste pour pimenter un peu et présenter de nouveaux défis. » nous explique Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Je pense que c’est bien de ne pas avoir toujours la même chose tout le temps. Je suis un grand partisan d’avoir deux tracés différents sur un même circuit. »

« Je pense que cela montre une réflexion intelligente, alors nous verrons bien ce que cela va apporter. »

« Mais quand les choses ne fonctionnent pas, je suis aussi l’un des premiers à dire que nous ne devrions pas le refaire. J’attends donc avec impatience Bahreïn. »

« En ce qui concerne le deuxième tracé, nous n’avons rien fait de spécial, nous faisons notre travail normal de collecte de données et nous allons essayer de faire la meilleure simulation possible. »

Avant 2020, le Grand Prix de Bahreïn se disputait normalement en début de saison juste après les essais hivernaux, ce qui signifiait que les équipes arrivaient à Sakhir avec des monoplaces encore en début de développement et cela a certainement joué un rôle dans les bons résultats de l’équipe dans le passé sur cette piste, notamment avec une cinquième place de Romain Grosjean en 2016.

Cette année, Bahreïn fait partie des trois dernières courses de la saison, mais selon Steiner, cela ne jouera pas un rôle très important.

« Je ne pense pas. Je pense que c’est plus la piste de Bahreïn qui s’est adaptée à notre voiture, du moins en 2016, 2017 et 2018. »

« Je pense que nous étions juste au bon endroit au bon moment lors de ces courses. Il n’y a pas de magie particulière, la seule chose que je dirais, c’est que j’aimerais que cela se reproduise cette année. »

Lewis Hamilton revient sur son travail réalisé en coulisses

Désormais septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton est revenu un peu plus en détail sur sa façon de travailler au quotidien avec ses ingénieurs chez Mercedes et comment sa relation avec son équipe influence ses performances en piste.

Pour Lewis Hamilton, l’un des éléments les plus importants en F1 reste la gestion des pneumatiques et dans ce domaine, le Britannique est considéré par beaucoup comme l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur.

« Je suis conscient de l’importance de la gestion des pneus depuis que je suis en GP2. Fondamentalement, rien n’a changé dans mon style de pilotage, parce que prendre soin de ses pneus ne dépend pas seulement du style de pilotage, mais également de ce que l’équipe fait. » explique Lewis Hamilton à nos confrères de AMUS.

« Lorsque j’étais chez McLaren, j’ai mis l’équipe sous pression, je leur ai donné mes idées sur la pression et la température des pneus, mais ils n’ont jamais vraiment écouté et je voulais changer cela chez Mercedes. »

« Au début, c’était difficile d’essayer différentes choses. Vous pouvez développer une voiture, élaborer une bonne configuration, mais la plus grande contribution du temps au tour vient des pneus et la façon dont vous en tirez le meilleur parti sur un tour et sur la distance. »

« Il y a des choses comme la configuration ou l’équilibre aérodynamique qui influencent cela. J’ai mis la pression sur la façon dont je veux l’équilibre aérodynamique. »

« Depuis 2014, nous avons changé cela étape par étape dans la direction souhaitée. Les ingénieurs ont leurs simulations qui déterminent à quoi devrait ressembler le meilleur équilibre de la voiture. Mais ces simulations ne pourront jamais faire ce que je peux faire en tant que pilote. »

« De mon côté, j’ai le ressenti de la voiture. J’ai également beaucoup appris en disant à l’équipe ce que je veux et en pensant de manière créative. »

« C’est un échange, et quand vous obtenez le bon résultat, vous avez le bon argument de votre côté. Ensuite vous pouvez dire : « regardez ici, essayons quelque chose, même si cela semble fou ». Cela nous a rendus meilleurs en tant qu’équipe. »

Une nouvelle fois, Hamilton a répondu à ses détracteurs qui estiment que ses succès ne reposent que sur la meilleure voiture du plateau depuis 2014.

Pour le septuple champion du monde, la plupart des gens ne peuvent pas imaginer à quel point il faut travailler dur en arrière plan pour espérer avoir entre les mains une monoplace capable de remporter des championnats.

« Lorsque vous êtes un jeune pilote, vous ne comprenez pas comment Michael Schumacher a pu mettre un package aussi réussi sur la Ferrari à l’époque ou comment je l’ai maintenant chez Mercedes. »

« La moitié d’entre eux pensent que c’est juste de la chance d’être dans une bonne voiture. Aujourd’hui, j’apprécie ce que Michael a fait à l’époque. »

« Il faut être aux commandes pour orienter un groupe de personnes intelligentes, déterminées et créatives dans une direction de développement afin qu’à un moment donné, la voiture et le pilote s’harmonisent parfaitement. »

« Je rencontre mon équipe en moyenne chaque semaine pour discuter de la situation et à ma demande ce groupe a été élargi. »

« Je sais aussi toujours dans quelle direction nous allons avec la prochaine voiture. Dans le passé, il arrivait souvent que les aérodynamiciens me disaient en soufflerie quels problèmes ils voulaient résoudre et quelles étaient leurs prochaines étapes sur la voiture. »

« De temps en temps, je devais leur dire que ce n’est pas notre problème. Cette conversation directe a toujours été importante pour moi. Je ne voulais pas entendre de seconde main, mais bien ce que les aérodynamiciens prévoyaient. »

« A la fin de l’année, je dis aux gars qu’ils méritent de profiter du succès, mais qu’il faut d’abord parler des points critiques sur la voiture. »

« Ensuite, nous discutons également de la façon dont nous pouvons améliorer notre communication. Si nous devons nous rencontrer plus souvent, moins souvent… »

« Nous passons en revue une liste de contrôle et je leur dis : « ce point n’est pas si important, celui-là devrait être plus haut sur la liste… ».

« Certains ingénieurs pensent souvent qu’ils savent tout mieux. Certains peuvent même ne pas aimer écouter le pilote, du moins c’était le cas chez McLaren. »

« C’est différent chez Mercedes. Je ne vais pas voir les ingénieurs pour leur dire de faire ceci ou cela, mais plutôt ‘quelque chose ne va pas ici ou là’. »

« Ensuite, ils réfléchissent, reviennent et me disent : ‘qu’est-ce que tu dirais de cela ?’ Nous progressons donc pas à pas. »

Binotto : Sebastian est plus à l’aise avec la Ferrari SF1000

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que Sebastian Vettel est désormais plus à l’aise avec sa monoplace, ce qui lui a permis de décrocher son premier podium de l’année lors de la dernière course à Istanbul.

En difficulté depuis le début de l’année au volant d’une SF1000 instable du train arrière, Sebastian Vettel n’a marqué que 33 points au championnat du monde, contre 97 pour son coéquipier Charles Leclerc.

Mais en Turquie, Vettel s’est montré très compétitif au volant de sa Ferrari et a réussi à remonter jusqu’à la troisième place en course, alors qu’il s’élançait depuis la onzième position sur la grille, prouvant ainsi – selon son patron – qu’il se sentait bien plus à l’aise avec la SF1000.

« Je suis très heureux pour Sebastian, je pense que terminer troisième et signer un podium est très important pour lui. » a déclaré Mattia Binotto.

« Ce fut une saison difficile pour lui, et je pense qu’il commence, du moins maintenant à la fin de la saison, a être à l’aise avec la voiture et qu’il s’en sort beaucoup mieux. »

« Je pense que dimanche [à Istanbul] il a eu un bon résultat. Dès le départ, il a été régulier, il avait un bon rythme, il a très bien géré ses pneus et a très bien défendu sa position. »

« Dans le dernier tour, il a réussi à saisir l’occasion [il a doublé son coéquipier dans les derniers virages], c’est super pour lui, il a terminé troisième, très proche de Sergio Perez. »

« Je suis très content pour lui. Il lui reste encore trois courses avec nous et j’espère que nous réussirons bien les choses. »

Rappelons que Sebastian Vettel quittera la Scuderia Ferrari à la fin de cette saison 2020 pour rejoindre l’équipe Aston Martin F1 aux côtés du Canadien Lance Stroll.

Verstappen : Bahreïn est toujours difficile pour les pneus

Sixième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie, Max Verstappen garde un goût amer de son week-end passé à Istanbul sur une piste où sa RB16 semblait être très compétitive et veut désormais se tourner vers la prochaine manche qui se disputera à Bahreïn.

Leader des essais libres le vendredi à Istanbul, le pilote Red Bull a rencontré plus de problèmes en qualifications sur une piste complétement détrempée, tandis qu’il a complétement raté son départ le dimanche en restant littéralement collé sur la grille à l’extinction des feux.

De plus, l’équipe a commis une erreur dans les réglages de l’aileron avant de sa monoplace, ce qui n’a pas facilité la tâche de Verstappen en course.

« Tous les membres de l’équipe ont quitté la Turquie très déçus, mais c’est parce que nous voulons tous gagner. » a expliqué le Néerlandais.

« La voiture a bien fonctionné tout le week-end, c’est pour cette raison que c’est très décevant pour tous les membres de l’équipe de terminer la course à la sixième place. »

« Mais nous regardons devant nous, car nous ne pouvons pas changer ce qui s’est passé lors de la dernière course. »

« Je ne pense pas non plus que nous devrons à nouveau faire face à ce genre de conditions lors des dernières courses. »

Justement, concernant la prochaine manche qui se déroulera le week-end prochain à Bahreïn, Max Verstappen se veut assez confiant sur un tracé qu’il connaît bien, bien que le pilote Red Bull sait que l’asphalte de Sakhir peut être redoutable pour les pneumatiques.

« J’aime toujours les courses nocturnes parce qu’elles donnent des sensations différentes. Nous connaissons très bien la piste de Bahreïn, mais elle est toujours très difficile pour les pneus, il sera donc important de trouver un bon set-up. »

En 2019 au Grand Prix de Bahreïn, Max Verstappen a franchi la ligne d’arrivée à la quatrième place, trois dixième derrière la Ferrari de Charles Leclerc.

Lewis Hamilton bientôt anobli par la reine au Royaume-Uni ?

Selon une information rapportée par le tabloïd britannique The Sun, Lewis Hamilton devrait être anobli par la reine après l’obtention de son septième titre mondial en Formule 1.

Hamilton devrait être fait chevalier par la reine Elisabeth II en reconnaissance de ses mérites sportifs et après être entré encore un peu plus dans l’histoire en remportant son septième titre mondial de F1.

Le Britannique devrait ainsi devenir la cinquième figure de la catégorie reine du sport automobile à recevoir cette distinction après Franck Williams en 1999, Stirling Moss en 2000, Jackie Stewart en 2001 et Patrick Head en 2015.

Lewis Hamilton et son compatriote Jenson Button étaient également sur la liste des honneurs en 2009, mais ont finalement reçu un titre inférieur – Membre de l’ordre de l’empire Britannique (MBE) – en reconnaissance de leurs titres respectifs.

Ces derniers temps, d’autres membres de la Formule 1 tels que Claire Williams, Adrian Newey, Christian Horner et Susie Wolff ont été récompensés.

Hamilton pour sa part devrait être anobli en début d’année prochaine selon The Sun, mais pour le moment, aucune information officielle n’a encore été publiée sur le sujet.

Villeneuve : la victoire d’Hamilton en Turquie assoit sa crédibilité

Le champion du monde 1997, Jacques Villeneuve, estime que la victoire de Lewis Hamilton au Grand Prix de Turquie le week-end dernier a donné encore plus de crédibilité à ses sept championnats du monde remportés jusqu’à présent.

A Istanbul, Lewis Hamilton a remporté sa 94e victoire en Formule 1 au terme d’une course compliquée tant les conditions de piste étaient piégeuses avec un asphalte détrempé et extrêmement glissant.

Sixième sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie, le pilote Mercedes se devait de terminer la course avec huit points d’avance sur son coéquipier Valtteri Bottas pour être certain d’être titré une septième fois dans sa carrière dès l’arrivée de l’épreuve.

Avec un Valtteri Bottas neuvième sur la grille de départ et en tête à queue dès le premier virage, Lewis Hamilton pouvait certainement lever le pied et se contenter d’arriver parmi le top cinq, mais le Britannique a pourtant bel et bien accéléré son rythme pour finalement s’imposer au volant d’une monoplace équipée de pneus Intermédiaires complétement slicks en fin de course et alors que la menace de pluie était bien présente.

Pour Jacques Villeneuve, ce comportement et la performance de Lewis Hamilton au Grand Prix de Turquie n’a fait que donner encore plus de crédibilité à ses sept titres mondiaux acquis jusqu’à présent, tandis que le Britannique a une nouvelle fois fait taire ses détracteurs qui estiment que ses succès ne reposent que sur la meilleure voiture du plateau.

« Nous avons pu voir la victoire d’un pilote, d’accord il a la meilleure voiture, mais Valtteri Bottas a également la meilleure voiture. » explique Jacques Villeneuve au micro de Sky Sports.

« Il a gagné ce championnat, mais Bottas avait aussi la même voiture. Mais dans des situations difficiles comme à Istanbul, n’importe quel pilote aurait décidé de ne prendre aucun risque, de rouler lentement, mais lui non. »

« Il a gagné cette course d’une grande manière et surtout cela a donné toute la crédibilité à tous ses championnats. »

Avec ce septième titre, Lewis Hamilton a désormais rejoint Michael Schumacher. Le pilote Mercedes pourrait donc dépasser ce record l’an prochain en décrochant un huitième titre mondial. Il se retrouverait alors seul au sommet.

Hamilton : aucun pilote n’a remporté de championnat sans une bonne voiture

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, est convaincu qu’avoir une bonne équipe et une bonne voiture sont les deux facteurs décisifs dans le succès des pilotes de Formule 1.

Le week-end dernier en Turquie en remportant sa 94e victoire en Formule 1, Lewis Hamilton a décroché un septième titre mondial en catégorie reine du sport automobile, égalant ainsi le record jusque-là détenu par Michael Schumacher.

Malgré le talent évident du Britannique, certains détracteurs estiment que ses succès reposent sur la meilleure voiture du plateau depuis des années, bien plus que sur le talent naturel d’Hamilton.

Interrogé sur le sujet, Lewis Hamilton s’est voulu très franc et a insisté sur le fait qu’avoir du bon matériel à sa disposition était évidemment un élément essentiel dans ce sport pour réussir, le Britannique rappelant qu’aucun pilote n’a jamais remporté de championnat sans une bonne voiture.

« Je veux vivre ce genre de week-end plus souvent. Dans des conditions délicates comme celles-ci [à Istanbul], cela m’offre plus d’opportunités de montrer que je peux le faire. » nous explique Hamilton.

« Je pense mériter le respect, j’espère en tout cas l’avoir auprès de mes pairs. Je pense qu’il ont pu voir à quel point c’était difficile, et surtout que ce n’est pas qu’une question de voiture. »

« Cependant, je n’aurais jamais pu faire tout ça sans un groupe de personnes extraordinaires derrière moi – mais il y a aussi un grand pilote qui est à mes côtés [Valtteri Bottas], qui a la même voiture que moi et qui, de toute évidence, n’as pas fini là où j’ai terminé. »

« J’ai pris note des remarques qu’ont pu faire certains anciens pilotes à mon sujet, mais je vous promets vraiment, et j’espère que je tiendrai ma parole, que dans dix ou vingt ans je regarderai en arrière et j’encouragerai les prochains jeunes qui seront ici. Que ce soit Lando [Norris], George [Russell] ou bien Max [Verstappen]. »

« Je sais à quel point il est difficile de faire ce travail et je sais comment cela fonctionne. Il faut bien-sûr avoir une bonne équipe, et évidemment une super bonne voiture, et aucun pilote n’a jamais remporté de championnat sans cela. »

« C’est la même chose au Karting, vous devez avoir le bon équipement. Je me souviens de mon premier championnat, j’ai couru et le gamin qui a gagné avait un moteur Rocket préparé par le père de Jenson Button. »

« Ces moteurs étaient de vraies fusées comparé au moteur bon marché et merdique que j’avais et qui était une cinquième main. Je ne pouvais pas suivre le rythme. »

« Je me souviens que mon père a dû hypothéquer la maison pour obtenir ce moteur de 2000 livres sterling. J’ai ensuite installé ce moteur sur mon Karting et je me suis retrouvé devant le garçon qui gagnait tout. » 

« Alors, bien-sûr que vous devez avoir le bon équipement. C’est quelque chose qui sera toujours présent dans ce sport. Mais c’est aussi ce que vous en faites qui compte vraiment aussi, et j’espère l’avoir prouvé aujourd’hui. »