Un GP à Madrid bientôt confirmé au calendrier de la F1 ?

Selon le média espagnol El Mundo, la Formule 1 s’apprête à annoncer l’arrivée de la ville de Madrid au calendrier de la catégorie reine à partir de la saison 2026 en remplacement de Barcelone qui doit accueillir le Grand Prix d’Espagne jusqu’en 2025 inclus.

Dans un article publié sur son site internet ce mardi 5 décembre, El Mundo affirme qu’un accord a déjà été passé entre la Formule 1 et Madrid pour organiser une course à partir de la saison 2026 sur un tracé semi-urbain autour du salon des congrès de l’IFEMA qui a accueilli la toute première exposition de la Formule 1 en mars 2023.

Toujours selon le média susmentionné, l’annonce devait être faite la semaine dernière, mais certains problèmes techniques ont retardé l’envoi du communiqué de presse par la Formule 1. Une annonce officielle est donc attendue au cours des prochains jours.

L’arrivée potentielle de Madrid au calendrier de la F1 impliquerait que Barcelone ne fasse plus partie du championnat du monde à partir de la saison 2026, puisque l’événement à Madrid serait estampillé « Grand Prix d’Espagne ». L’option de voir deux courses disputées la même année sur le sol espagnol serait donc totalement exclue car non viable économiquement.

En juin 2022, la ville de Madrid avait officiellement déclaré son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 pour accueillir un Grand Prix dans un avenir plus ou moins proche. Dans une lettre envoyée à Stefano Domenicali, le gouvernement de la communauté régional avait alors exprimé son désir de faire partie du calendrier de la Formule 1 et souligné les caractéristiques qui – selon lui – font de la région une option idéale.

« C’est un plaisir de vous écrire au nom du gouvernement de la Communauté de Madrid pour exprimer notre intérêt pour le développement d’un Grand Prix de Formule 1 à Madrid. » pouvait-on lire dans cette lettre.

« Comme vous le savez peut-être, la communauté de Madrid connaît un développement économique et social exceptionnel dans le contexte espagnol et européen. Nous recevons de plus en plus de visiteurs du monde entier et les compétitions sportives dans la Communauté de Madrid sont de plus en plus prestigieuses et appréciées. »

En déplacement dans la région quelques semaines plus tard, le PDG de la F1, Stefano Domenicali, n’écartait pas l’idée de voir une course de Formule 1 se disputer à Madrid en remplacement de Barcelone dont la course est en partie financée par de l’argent public depuis de nombreuses années, ce qui ne serait pas le cas de Madrid. 

Mick Schumacher vise un retour sur la grille de la F1 en 2025

Mick Schumacher ne sera pas sur la grille de la Formule 1 en 2024 faute de places disponibles l’année prochaine, mais le jeune allemand reste persuadé qu’il pourrait avoir une chance de revenir en tant que titulaire lors de la saison 2025 lorsque certains contrats arriveront à leur terme.

Schumacher Jr a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’écurie américaine Haas pour laquelle il a roulé durant deux saisons entre 2021 et 2022. Mais à la fin de la campagne 2022, Haas a pris la décision de remplacer Mick Schumacher par son compatriote Nico Hülkenberg à partir de la saison 2023.

Sans baquet pour la campagne 2023 après avoir été remercié tardivement par l’écurie Haas, Mick Schumacher n’a pas eu d’autre choix que d’accepter l’offre faite par Mercedes quelques mois plus tôt, l’écurie de Brackley ayant proposé à Schumacher un poste de réserviste si jamais il se retrouvait sans baquet.

Depuis début 2023 donc, Mick Schumacher doit se contenter d’un travail de développement chez Mercedes où il cumule les heures dans le simulateur pour aider Lewis Hamilton et George Russell tout au long de l’année, notamment lors des week-ends de course où il passe de nombreuses heures dans le simulateur pour corréler les données avec la piste.

En 2024, Schumacher sera toujours réserviste pour Mercedes car le mercato en Formule 1 était très fermé cette année avec de nombreux pilotes encore sous contrat jusqu’à la fin de la campagne 2024. Cependant, le jeune homme ne désespère pas et vise toujours un retour sur la grille en tant que titulaire pour 2025.

« Malheureusement, de nombreux contrats sont des contrats pluriannuels. Il n’y a donc pas vraiment de débouchés pour l’année prochaine. » constate Schumacher dans un entretien exclusif pour la Formule 1.

« C’est donc une situation un peu difficile. Mais pour 2025, il y a beaucoup plus d’ouvertures, et nous devrons voir. »

Mais avant de penser à 2025, cependant, l’attention sera fermement portée sur 2024, où Schumacher poursuivra dans son rôle de pilote de réserve pour Mercedes. L’Allemand exercera également son métier en dehors de la Formule 1 puisqu’il s’apprête à courir pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance.

« Je pense que la chose importante pour moi est de ne pas rester trop longtemps hors d’une voiture et c’est pourquoi nous essayons de trouver un endroit où nous pouvons courir l’année prochaine [l’entretien a été réalisé avant que Alpine annonce l’arrivée de Schumacher dans son équipe en WEC]. Les choses s’annoncent plutôt bien, [mais] malheureusement pas pour la Formule 1. » a indiqué l’Allemand.

« Néanmoins, je garderai des liens très étroits avec la Formule 1 et j’espère que cela me permettra également de prouver aux gens de la Formule 1 que je mérite toujours une chance au sommet du sport automobile et que j’ai ma place ici. »

Albon révèle ce qui rend Verstappen si fort face à ses coéquipiers

Le pilote Williams Alex Albon a expliqué à quel point le style de pilotage de Max Verstappen rendait la vie de ses coéquipiers si difficile au cours d’une saison, le thaïlandais ayant lui-même travaillé aux côtés du Néerlandais lors de la saison 2020 chez Red Bull. 

En 2019, Alex Albon a été promu chez Red Bull Racing en remplacement du Français Pierre Gasly en plein milieu de saison. Le Thaïlandais – qui débutait alors sa carrière en Formule 1 avec Toro Rosso [désormais AlphaTauri] – s’est retrouvé du jour au lendemain dans une écurie de premier plan aux côtés d’un pilote ayant déjà « usé » plusieurs coéquipiers.

Ce qui devait arriver arriva, et Alex Albon a finalement été remplacé par le Mexicain Sergio Perez à partir de la saison 2021 en raison du manque de résultats face à Max Verstappen. Albon a ensuite dû se contenter d’un poste de pilote de réserve pour l’écurie de Milton Keynes, avant de finalement trouver un baquet de titulaire chez Williams à partir de la campagne 2022.

Lors d’une apparition dans le podcast High Performance, Alex Albon est revenu sur son passage éclair chez Red Bull et a souligné exactement ce qui faisait de Max Verstappen un pilote aussi destructeur de coéquipiers.

Selon Albon, contrairement aux idées reçues, la monoplace n’est pas développée pour Verstappen : « La première chose est que beaucoup de gens disent que la voiture est construite autour de lui, qu’il est un peu comme le Michael Schumacher de Ferrari, qu’il a créé cette équipe autour de lui. »

« Mais honnêtement, la voiture est ce qu’elle est et il est très rapide…il a un style de pilotage assez unique, et ce n’est pas facile d’être à ses côtés. » a expliqué Albon.

« Tout le monde a son propre style de pilotage. Mon style de pilotage est un peu plus doux, mais j’aime une voiture qui a un bon train avant, assez pointu, assez direct. Max aussi, mais son niveau de netteté et de direct est d’un tout autre niveau. Il est d’une netteté à couper le souffle. »

« Pour donner aux gens une explication de ce à quoi cela pourrait ressembler, si vous augmentez complétement la sensibilité [dans un jeu vidéo] au maximum et que vous déplacez la souris et qu’elle se précipite partout sur l’écran, c’est un peu comme ça. Cela devient si aiguë que cela vous rend un peu tendu. »

Le Thaïlandais a poursuivi en expliquant qu’à mesure que la saison avance et que les développements sur la monoplace sont introduits, un effet « boule de neige » se créé inévitablement et ajoute encore plus de pression pour le pilote se trouvant dans l’autre garage.

« Ce qui a fini par arriver, surtout au cours de ma saison, c’est que vous commencez peut-être un peu en retrait, mais pas de beaucoup, et puis au fur et à mesure de la saison, Max veut cet avant dans la voiture, il veut que sa voiture soit encore plus directe que directe. »

« Donc au fur et à mesure, il va de plus en plus vite, et pour que vous puissiez rattraper votre retard, vous devez commencer à prendre un peu plus de risques. Vous pouvez avoir quelques dixièmes de retard sur une séance, donc vous forcez encore un peu plus, et puis vous partez [à la faute] et vous vous crashez. Vous devez alors tout recommencer. »

« Ensuite, vous perdez un peu la confiance. Cet écart se creuse encore un peu plus, et la prochaine fois que vous essayez de sortir pour faire un autre travail, un autre tour ou peu importe, ça commence juste à faire un effet boule de neige. Chaque fois que la voiture devient de plus en plus nette, vous devenez de plus en plus tendu. »

« C’est comme n’importe quel sport. Si vous commencez à ne plus être dans cet état de fluidité et que vous commencez à vraiment y penser, et qu’à chaque fois que vous entrez dans un virage, vous ne savez pas comment elle [la voiture] va réagir, vous n’y arrivez pas…c’est purement une question de confiance dans la voiture. »

En 2023, Alex Albon s’est retrouvé dans la même situation que Max Verstappen en dominant largement son coéquipier Logan Sargeant après avoir marqué 27 des 28 points inscrits par Williams durant cette saison.

Horner en faveur d’une modification du format Sprint en F1

Le patron de Red Bull, Christian Horner, fait partie de ceux qui estiment que des modifications du format Sprint en Formule 1 sont nécessaires avant le début de la prochaine saison, notamment parce que cette course de 30 minutes maximum disputée le samedi n’a finalement qu’un intérêt sportif très limité selon lui.

En 2023, six courses Sprint étaient programmées en Formule 1 et, si sur le papier le format devait apporter une certaine plus-value aux week-ends de course, force est de constater que cela n’a pas apporté grand chose de plus si ce n’est le fait que certains fans ont encore un peu de mal à comprendre le pourquoi du comment durant un week-end Sprint avec deux séances qualificatives et donc deux grilles de départ, ainsi que deux courses.

Dans ce contexte, la Commission F1 qui s’est réunie à la fin de l’année à Abou Dhabi a globalement soutenu une mise à jour du format Sprint pour 2024 afin de rationaliser davantage le week-end en séparant les activités de Sprint de celles du Grand Prix. Le Comité Consultatif Sportif travaillera sur des détails spécifiques, notamment concernant le timing et les règles du parc fermé, pour qu’une proposition finale soit présentée à la Commission F1 pour la première réunion de 2024.

Interrogé pour savoir ce qu’il pense du format Sprint, le directeur de Red Bull, Christian Horner, estime lui aussi que ce concept doit évoluer à partir de la saison prochaine : « Je pense qu’il est clair que les Sprints doivent évoluer un peu, bien que je peux comprendre que le concept et le fait d’être en action sur trois jours a un intérêt pour les promoteurs et les fans. Mais je pense que les Sprints, dans certains cas, ont été légèrement décevants. » explique Christian Horner.

« Il n’y a pas d’arrêt au stand, cela a un peu tendance à rester dans l’ordre de la grille et c’est un peu comme obtenir une médaille sur une longue course. »

Le Britannique a même fait renaître l’idée très controversée d’une grille inversée pour pimenter un peu plus les week-ends Sprint en Formule 1 : « Je pense que l’on peut en faire un peu plus, mais bien sûr, il faut regarder quelles seraient les conséquences si vous deviez inverser la grille ou si nous donnions plus de points, etc, etc… »

« Donc, je pense que nous devons encore travailler là-dessus au sein du forum sportif, et sans aucun doute, nous nous réunirons lors de la prochaine réunion de la Commission au début de la nouvelle année et, espérons-le, finaliserons un format. »

Qu’en pensent les fans ? 

Fin octobre, nous avons réalisé sur notre site un sondage (que vous pouvez voir ici) dans lequel nous vous demandions si la Formule 1 devait modifier le format Sprint tel qu’il est actuellement en vue de la prochaine saison. Le résultat de ce sondage est sans appel, puisque vous avez été plus de 80% à vouloir une modification du format Sprint pour 2024.

Capture d’écran du sondage réalisé en octobre

Dans la section des commentaires de l’article, certains ont également exprimé le souhait de voir disparaître le format Sprint en 2024 comme par exemple Berliner Traum (voir capture d’écran ci-dessous) qui se demande tout simplement ce que cela apporte de plus lors d’un week-end.

Quels changements pour 2024 ?

Lors des dernières discussions entre toutes les parties concernées, des propositions ont été faites pour éventuellement déplacer la course Sprint au samedi matin (elle est actuellement programmée le samedi après-midi), mais cela pourrait entraîner des problèmes pour les équipes comme le précise Diego Ioverno, directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

« C’est assez délicat. Si vous déplacez la course Sprint au samedi matin, vous devez alors vous assurer de laisser suffisamment d’écart pour que les équipes puissent réagir en cas de problème. » a déclaré Ioverno.

« Il y a aussi d’autres options sur la table. » a ajouté Ioverno. « Nous travaillerons tous ensemble car, en fin de compte, notre objectif est de rendre les choses aussi bonnes que possible pour nos fans. »

Une décision finale concernant un changement de format pour les Sprints sera prise au cours des prochaines semaines (début janvier) et la Formule 1 devrait donner plus de précisions sur d’éventuels changements au moment où elle annoncera les destinations qui accueilleront un Sprint en 2024.

 

Charles Leclerc avec la Scuderia Ferrari jusqu’en 2029 ?

Selon la presse italienne, le Monégasque Charles Leclerc aurait signé un nouveau contrat avec la Scuderia Ferrari pour une durée de cinq ans à partir de la saison 2025.

La Gazetta Dello Sport rapporte ce dimanche que Charles Leclerc – dont l’actuel contrat arrive à son terme à la fin de la saison 2024 – aurait conclu un accord « à long terme » avec Ferrari qui le verrait rouler pour l’écurie italienne jusqu’à la saison 2029 de Formule 1 inclus. Une prolongation similaire à celle de 2019 lorsque Ferrari a renouvelé le contrat du Monégasque jusqu’en 2024 pour cinq années.

Toujours selon le média mentionné ci-dessus, ce nouvel accord s’accompagnerait d’une augmentation de salaire passant de 25 à 50 millions avec des augmentations échelonnées saison après saison jusqu’en 2029.

Il y a quelques jours, le président de Ferrari, John Elkann, a indiqué que Charles Leclerc et Carlos Sainz continueraient à rouler pour Ferrari au delà de la saison 2024 et a même laissé entendre que les deux pilotes seraient engagés avec des contrats pluriannuels. Dans le cas de Carlos Sainz cependant, le pilote espagnol serait toujours en négociation avec la Scuderia Ferrari toujours selon la presse italienne.

En 2023, Charles Leclerc a terminé cinquième du championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le double champion Fernando Alonso. Carlos Sainz pour sa part a terminé septième avec six points de moins que son coéquipier, mais l’Espagnol a été le seul pilote non Red Bull à décrocher une victoire, c’était à Singapour.

Le logo FSC sur les pneus Pirelli dès la saison 2024 de F1

À partir de 2024, tous les pneus Pirelli utilisés en Formule 1 lors des événements du championnat du monde seront certifiés FSC (Forest Stewardship Council). C’est la première fois que des pneumatiques d’une compétition automobile sont certifiés FSC, une certification matérialisée par la présence du logo FSC sur le flanc des pneus dès les essais hivernaux qui se disputent à Bahreïn du 21 au 23 février 2024.

Les fabricants de pneus achètent plus de 70 pour cent du caoutchouc naturel mondial, ce qui en fait un élément crucial de la production durable de caoutchouc naturel. Bien que cela fournisse des revenus à des milliers de personnes, l’approvisionnement en caoutchouc non certifié peut avoir des impacts néfastes sur les forêts, les écosystèmes et les communautés, et conduire à la déforestation et aux violations des droits des travailleurs.

La certification FSC est un outil éprouvé pour résoudre ces défis. Grâce à sa certification de gestion forestière (FM), FSC confirme que les plantations des composants forestiers utilisés dans les pneus sont gérées d’une manière qui préserve la diversité biologique et apporte des avantages à la vie des communautés et des travailleurs locaux.

« Nous célébrons cette évolution vers la certification FSC qui crée un précédent puissant pour les pratiques durables dans le sport automobile, démontrant que hautes performances et responsabilité environnementale peuvent coexister de manière transparente. » a déclaré Fabian Farkas, directeur commercial de FSC International.

« Le caoutchouc est véritablement intégré dans l’industrie automobile, et davantage d’entreprises doivent suivre le mouvement vers la durabilité grâce à la certification FSC qui confirme que les forêts sont gérées selon des normes environnementales, sociales et économiques strictes. »

Pour être en mesure d’afficher le logo FSC sur ses pneumatiques, Pirelli doit respecter certains principes fondamentaux comme maintenir ou améliorer le bien-être social et économique des travailleurs, défendre les droits des peuples autochtones, maintenir ou améliorer le bien-être social et économique des communautés locales ou encore maintenir, conserver et/ou restaurer les services écosystémiques et les valeurs environnementales des forêts gérées ; et également éviter, réparer ou atténuer les impacts environnementaux négatifs.

La grille de la saison 2024 de F1

Avec la titularisation de l’Américain Logan Sargeant ce vendredi par l’équipe Williams, la grille de la Formule 1 pour la saison 2024 est désormais complète avec vingt pilotes titulaires confirmés.

Pour la première fois depuis quelques saisons, il n’y aura pas de pilote débutant sur la grille de la F1 en 2024 puisque tous les pilotes déjà présents cette saison ont été confirmés. Aucun changement pour la saison prochaine donc avec des duos strictement identiques à ceux de la saison 2023 dans les dix écuries. 

Au niveau des noms d’équipe, il est bon de noter que AlphaTauri changera d’identité au cours de l’hiver, tandis que Sauber-Alfa Romeo va également changer d’identité en raison du départ du constructeur Alfa Romeo après la dernière manche de la campagne 2023 disputée à Abou Dhabi.

La grille de la saison 2024 de Formule 1 sera donc totalement identique à celle de la campagne 2023 qui vient de s’achever. Il ne reste plus qu’à savoir quel pilote et quelle écurie décrocheront les titres mondiaux la saison prochaine…

Grille F1 2024

Officiel : Logan Sargeant confirmé chez Williams F1 en 2024

L’Américain Logan Sargeant sera bien sur la grille de la Formule 1 en 2024, le jeune homme ayant été confirmé par l’équipe Williams pour une deuxième saison consécutive à Grove.

Après sa saison de débutant chez Williams Racing, qui a vu le pilote de 22 ans devenir le premier pilote américain à marquer un point en F1 en 30 ans, Logan Sargeant a réussi à convaincre son employeur avec ses performances en 2023 pour s’assurer d’être toujours présent sur la grille de la F1 la saison prochaine.

« Je suis heureux de poursuivre notre voyage avec Logan pour la saison 2024. Logan a fait preuve d’immenses compétences sous la pression de la scène mondiale, ce qui en fait un candidat parfait pour notre équipe. J’ai confiance en ses capacités et je crois qu’ensemble, nous pouvons obtenir encore plus de succès lors de la saison à venir. » a déclaré James Vowles, directeur de l’équipe Williams.

« Je suis ravi de continuer avec Williams Racing pour la saison 2024. » a ajouté Logan Sargeant.

« Cela a été un voyage incroyable avec l’équipe jusqu’à présent, et je suis reconnaissant d’avoir l’opportunité de continuer à me développer en tant que pilote au sein d’un groupe aussi talentueux et dévoué. »

« Nous avons des projets passionnants pour l’avenir et j’ai hâte de contribuer au succès de l’équipe au cours de l’année à venir. »

En 2023, l’équipe Williams a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 28 points marqués, 27 par Alex Albon et un par Sargeant. 

Aidez-nous à améliorer nos directs durant la saison

Bonjour, vous êtes de plus en plus nombreux et nombreuses à suivre nos directs via le Live Center durant la saison de Formule 1 et je vous en remercie.

Afin d’améliorer la qualité de nos directs pour la saison 2024 de Formule 1, vous trouverez ci-dessous un questionnaire relativement court auquel je vous demanderai de répondre avec la plus grande honnêteté et précision. Cela ne vous prendra que quelques minutes, mais c’est très important pour moi. Merci de votre compréhension.

Mercedes confirme une W15 complètement nouvelle en 2024

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que son équipe a commencé à développer une monoplace 2024 radicalement nouvelle par rapport à la W14 utilisée en 2023 et qui a permis à l’écurie du constructeur allemand de terminer à la deuxième place au championnat du monde.

Après une saison 2022 très compliquée avec une W13 ayant adopté le fameux concept « Zéropod », on aurait pu s’imaginer que Mercedes allait changer radicalement son concept pour la campagne 2023, mais à la surprise générale, la W14 arborait toujours ce concept Zéropod en début d’année. 

Cependant, Mercedes a très vite compris les limites de ce concept et a pris la décision à partir du Grand Prix de Monaco d’introduire une grande mise à jour aéro sur la W14, ce qui a permis aux pilotes de retrouver une certaine compétitivité en piste.

Les performances de la W14 n’auront pas permis cependant à Mercedes de rattraper son retard sur Red Bull au championnat du monde des constructeurs et l’équipe de Brackley terminera finalement cette campagne 2023 à la deuxième place, trois points devant Ferrari contre qui Mercedes s’est battue jusqu’à la dernière course à Abou Dhabi.

La saison 2023 étant désormais terminée, Mercedes est déjà concentrée à 100% sur le développement de la future W15 dont l’architecture sera radicalement différente de celle de la W14 comme l’a confirmé Toto Wolff après le Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Je pense qu’en évaluant de manière honnête que cette voiture ne serait jamais assez bonne pour se battre pour un championnat, nous allions le faire et nous devions le faire ; retourner à la planche à dessin et proposer quelque chose de nouveau pour l’année prochaine. » explique Toto Wolff.

« Nous changeons le concept. Nous nous éloignons complétement de la façon dont nous avons disposé le châssis, la répartition du poids, le flux d’air. »

« Je veux dire par là que littéralement, presque tous les composants sont modifiés parce que ce n’est qu’en faisant cela que je pense que nous aurons une chance. »

« Mais nous pourrions également nous tromper. Donc, entre ne pas gagner ce que nous espérons rattraper et faire un grand pas et être aux avant postes, tout est possible. » conclut l’Autrichien.

L’équipe Mercedes arrivera-t-elle à développer une monoplace capable d’aller chercher Red Bull en 2024 ? L’écurie du constructeur allemand ne prend-t-elle pas le risque de se perdre en repartant d’une feuille totalement blanche ? Réponse au mois de mars lors de la première manche de la saison 2024 à Bahreïn.

Le secret de la motivation de Max Verstappen : « J’adore piloter »

Max Verstappen a choisi trois victoires de la saison 2023 qui l’ont le plus marqué et revient également sur sa motivation sans faille, le Néerlandais ayant largement dominé la concurrence cette année avec 19 victoires au compteur sur les 22 Grands Prix disputés.

En 2023, Max Verstappen n’a laissé que des miettes à ses adversaires en remportant dix-neuf Grands Prix sur 22 et en menant durant plus de 1000 tours entre la première manche à Bahreïn en mars et la finale en novembre à Abou Dhabi. Lorsqu’on lui demande quelles ont été pour lui ses meilleures victoires au cours de cette campagne 2023, le pilote Red Bull a répondu : « Je pense que la course à Miami a été formidable. C’était une course importante. » a déclaré le triple champion du monde de F1.

« Gagner à domicile à Zandvoort était aussi une très belle victoire, et je pense gagner à Suzuka, après le week-end difficile que nous avons pu avoir à Singapour. »

Après une telle saison et une telle domination, il pourrait être difficile pour un pilote de rester motivé, mais Max Verstappen assure qu’il n’a jamais perdu la flamme pour une seule et unique raison : « J’adore piloter, et je pense que c’est – avant tout – la chose le plus importante. » a ajouté le Néerlandais.

« Bien sûr, gagner reste la meilleure chose en F1. Mais pour moi, la motivation naturelle est là, car je sais que pour la plupart des courses auxquelles j’ai participé cette année, j’avais de grandes chances de gagner. Donc, ça c’est génial. »

« Je pense que c’est plus difficile quand on est dans cette position et qu’ensuite on arrive à une course où ce n’est pas possible [de gagner]. C’est alors plus difficile, voire impossible, de trouver sa motivation. Vous devez alors chercher dans différents domaines pour voir comment vous pouvez maintenir cette motivation. »

« Mais bien sûr, quand vous êtes en tête, je pense que c’est probablement plus facile que lorsque vous êtes au milieu du peloton. » a conclu le pilote Red Bull.

En 2024, Max Verstappen défendra son titre de champion du monde, toujours chez Red Bull aux côtés de son coéquipier Sergio Perez qu’il a largement dominé en 2023.

Vers une domination de l’équipe Red Bull en 2024 ?

Est-ce qu’une équipe de la grille sera en mesure de rattraper Red Bull en 2024 ? Bien malin celui qui pourra répondre à cette question dans l’immédiat. En tout cas, certains acteurs du paddock semblent en douter…

Après le Grand Prix d’Abou Dhabi remporté par Max Verstappen, le patron de l’équipe Red Bull Christian Horner, a plaisanté en indiquant que son équipe n’avait remporté « que » 21 des 22 courses de la campagne 2023, et qu’il y avait donc encore place pour une amélioration l’année prochaine. Une petite pointe d’humour so british à la fin d’une campagne ultra-dominée par Max Verstappen (19 victoires) et Red Bull qui n’auront finalement laissé que des miettes à la concurrence.

La grande question qui est sur toutes les lèvres en cette fin d’année est de savoir dans quelle mesure leurs rivaux pourront améliorer leur jeu au cours de l’hiver pour être capables de se rapprocher, voire dépasser l’équipe Red Bull en 2024, alors que la réglementation technique n’évoluera pas l’an prochain et que les pneumatiques Pirelli resteront les mêmes que ceux utilisés durant cette saison 2023.

Sur le papier donc, on pourrait se diriger tout droit vers un cycle de domination comme il y en a toujours eu en Formule 1 dans le passé avec l’ère Schumacher/Ferrari, Vettel/Red Bull ou plus récemment Hamilton/Mercedes. En tout cas, Red Bull a déjà décroché le titre mondial pour la deuxième fois consécutive sans qu’aucune équipe de la grille ne puisse réellement inquiéter l’écurie de Milton Keynes.

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a lui-même admis le week-end dernier à Abou Dhabi qu’il y avait « un mont Everest à gravir pour rattraper Red bull« , tandis que Lewis Hamilton a admis être préoccupé par l’avance de Red Bull en cette fin de saison 2023 alors que la RB19 n’a plus été mise à jour depuis le mois d’août.

Le prochain changement majeur dans la réglementation n’aura pas lieu avant 2026 en Formule 1, ce qui laisse penser qu’il sera difficile pour les équipes de la grille de se rapprocher de Red Bull dès l’an prochain, bien que les progrès spectaculaires faits par McLaren en 2023 ou encore Aston Martin prouvent qu’il y a encore place à l’amélioration comme l’indiquait si bien Christian Horner à Abou Dhabi.

Certains reprocheront la nette domination de Red Bull depuis deux saisons maintenant quand d’autres apprécieront le travail réalisé par l’écurie de Milton Keynes en termes de développement. Mais la Formule 1 est ainsi faite, régulièrement dominée par une écurie au détriment des autres. Et vous, qu’en pensez-vous ? Je suis curieux de connaître votre avis sur la question, vous pouvez réagir un peu plus bas dans la section des commentaires…

Lewis Hamilton admet avoir douté de lui en 2023

Lewis Hamilton a admis qu’il s’était mis à douter de lui-même en 2023 au milieu d’une saison difficile pour son équipe Mercedes sur le plan de la performance, bien que l’écurie du constructeur allemand a terminé deuxième du championnat du monde.

Le Britannique Lewis Hamilton a rejoint l’équipe Mercedes lors de la saison 2013 et a décroché six de ses sept titres mondiaux avec l’écurie du constructeur allemand au cours d’une période de domination en Formule 1 lorsque le moteur hybride a été introduit pour la première fois en 2014.

Cependant, après avoir été battu par le pilote Red Bull Max Verstappen en 2021 lors d’une dernière course très controversée à Abou Dhabi, Lewis Hamilton n’a plus jamais été en mesure de gagner une course au volant d’une monoplace ratée en 2022, alors que de nets progrès ont été constatés en 2023 avec la W14. 

Au milieu de toutes ces difficultés, et alors qu’il a signé une prolongation de contrat de deux ans avec Mercedes cette année, Lewis Hamilton a admis qu’il avait commencé à douter de lui, le Britannique se posant beaucoup de questions quant à savoir si le problème venait vraiment de sa monoplace ou bien de lui.

« En fin de compte, quand vous vivez des saisons difficiles comme celle-ci, il y a toujours des moments où vous vous dites : ‘Est-ce que c’est moi ou est-ce que c’est la voiture ? Est-ce que je l’ai toujours [l’envie] ou bien est-ce qu’elle est partie ?' » a déclaré le septuple champion du monde dans un entretien accordé à la BBC.

« Parce qu’en fait, ça vous manque…quand la magie opère, quand tout s’enchaîne entre la voiture et toi, et cette étincelle, c’est extraordinaire. Et c’est ce que vous recherchez. »

« Mais je ne suis qu’un humain. Si quelqu’un dans le monde vous dit qu’il ne ressent pas cela, il ment. Nous sommes tous des êtres humains. »

Malgré toutes ses inquiétudes, Lewis Hamilton a tout de même réussi à terminer troisième du championnat du monde pilotes cette année derrière les deux pilotes Red Bull. Et bien que le Britannique estime qu’il reste encore beaucoup de travail pour rattraper Red Bull – notamment sur l’exercice des qualifications – le septuple champion du monde se montre plutôt satisfait de ses performances en course cette année.

« La plupart de mes performances en course ont été très bonnes. » a-t-il ajouté. « Donc, je suis content d’être revenu au niveau auquel je dois être. »

« Mais les qualifications sont encore un domaine qui doit être amélioré, parce que nous luttons en tant qu’équipe pour obtenir toutes la performance de ces pneumatiques. »

« Si vous regardez, il y a eu des week-ends où George [Russell, son coéquipier] a été en retrait et moi j’allais bien, puis cela a changé dans l’autre sens. Tout cela dépend de petits détails sur la voiture. »

Lewis Hamilton n’a plus remporté de course en Formule 1 depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021. Malgré cela, il reste le pilote le plus capé en Formule 1 avec sept titres mondiaux, 103 victoires, 104 pole positions, 197 podiums et plus de 4600 points inscrits depuis le début de sa carrière en 2007 avec McLaren.

Le président de la FIA n’exclut pas un retour de Michael Masi

Président de la FIA depuis décembre 2021, Mohammed Ben Sulayem traîne derrière lui un boulet dont il se serait bien passé après la controverse qui a éclatée à la suite du fameux Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 où le directeur de course de l’époque, Michael Masi, n’a pas respecté les règlements ce qui eu un impact sur les résultats de la course et donc du championnat du monde.

Michael Masi avait été promu directeur de course en 2019 suite au décès de Charlie Whiting. Il avait supervisé la course très controversée d’Abou Dhabi en 2021 au cours de laquelle Max Verstappen avait battu Lewis Hamilton et gagné le championnat. Après une longue enquête, l’Australien avait été limogé de ses fonctions en février 2022 et s’était vu proposer un autre poste au sein de la FIA, avant de finalement quitter ses fonctions au sein de l’instance dirigeante quelques mois plus tard.

Michael Masi supervise désormais le championnat du monde australien de voitures de tourisme et n’a plus aucun contact direct avec la Formule 1.

S’exprimant sur le sujet, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, estime que Michael Masi a vécu un véritable enfer après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, notamment parce que l’Australien a reçu des menaces de mort et des insultes sur les réseaux sociaux : « Ce pauvre gars a été attaqué et maltraité. » a déclaré Ben Sulayem à l’agence PA.

« Michael Masi a vécu un enfer. Si je vois qu’il y a une opportunité dont la FIA a besoin, et que Michael est la bonne personne, je le ferai venir. »

« J’ai même eu des gens qui menaçaient de me tuer juste parce que j’avais le pouvoir de changer cela (le résultat). Mais je leur ait dit : « désolé, mais la Coupe du monde 1966, l’Angleterre contre l’Allemagne, est-ce que c’était correct ? Est-ce qu’ils l’ont changé (le résultat) ? L’ont-ils donné à l’Allemagne ? Non. »

« Je m’excuse toujours, mais je ne peux pas non plus m’excuser pour quelque chose qui a été fait avant mon arrivée. » a insisté le président de la FIA.

Il y a quelques mois, Michael Masi s’est dit prêt à rencontrer les responsables de chez Mercedes, mais qu’il ne comptait pas faire le premier pas : « Non, le choix leur appartient [de se rencontrer ou pas]. » a déclaré Masi, cité par l’agence de presse Reuters.

« J’ai toujours eu une politique de porte ouverte depuis le moment où je suis arrivé dans le paddock de la F1 et cela continuera. »

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ne semblait pas ouvert à l’idée de rencontrer Michael Masi l’an dernier lorsqu’on lui demandé s’il comptait contacter l’Australien : « Non. C’est une chose du passé, ce fut une période très désagréable. » avait déclaré Wolff en 2022.

Photos : les F1 en piste pour la dernière fois de la saison

Bien que la dernière course de la saison 2023 a eu lieu le week-end dernier à Abou Dhabi, les dix équipes de Formule 1 sont restées à Yas Marina cette semaine pour disputer la toute dernière journée de roulage de l’année dans le cadre des essais post-saison organisés par Pirelli.

Au cours de cette journée, sept des vingt pilotes titulaires en F1 n’étaient pas présents sur le circuit : Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg n’ont pas participé à cette journée d’essais. 

Ces derniers ont été remplacés par des jeunes pilotes car cette journée de tests à Abou Dhabi est également réservée pour faire rouler les débutants dans une deuxième voiture ou dans les deux monoplaces dans le cas de l’écurie Haas. Ci-dessous, voici la liste des jeunes pilotes présents pour ces tests ce mardi à Yas Marina.

Jake Dennis (Red Bull), Frederik Vesti (Mercedes), Robert Shwartzman (Ferrari), Pato O’Ward (McLaren), Felipe Drugovich (Aston Martin), Jack Doohan (Alpine), Franco Colapinto (Williams), Zak O’Sullivan (Williams), Ayumu Iwasa (AlphaTauri), Théo Pourchaire (Alfa Romeo), Oliver Bearman (Haas) et Pietro Fittipaldi (Haas).

C’est le pilote Alpine Esteban Ocon qui a signé le meilleur temps des derniers essais de la saison 2023 ce mardi à Abou Dhabi en 1,24.393, le Français devance de trois dixièmes la McLaren de Pato O’Ward et de trois dixièmes la Mercedes de Frederik Vesti.

Derrière, Sergio Perez, Carlos Sainz, Fernando Alonso, Jack Doohan, Robert Shwartzman, Logan Sargeant et Charles Leclerc complètent le top dix de cette dernière journée d’essais de l’année. Inutile évidement de vous préciser que ce classement ne reflète en rien la véritable hiérarchie…

Mercedes et Pirelli à Magny-Cours en France pour un dernier test

La semaine prochaine, le manufacturier unique de la Formule 1 Pirelli a programmé un test sur ses pneumatiques pour piste humide avec l’équipe Mercedes sur le tracé de Magny-Cours en France.

Ce test pneumatiques – le dernier de la saison 2023 – sera axé sur les gommes de la campagne 2024 pour piste humide et se déroulera durant une journée sur le tracé de Magny-Cours en France, un tracé qui n’a plus accueilli de course de Formule 1 depuis la saison 2008.

Plus habitué à réaliser ses tests sur piste humide sur le tracé Paul Ricard dans le sud de la France, Pirelli a finalement choisi Magny-Cours pour cette fin d’année, mais ce n’est pas la première fois que la firme italienne participe à un test sur ce circuit, le dernier essai ayant eu lieu en 2021 avec l’équipe Alpine sur une piste humide également.

C’était l’ancien pilote de réserve de l’écurie du constructeur français, le Russe Daniil Kvyat, qui était au volant d’une monoplace vieille de deux saisons modifiée pour pouvoir accueillir les roues 18 pouces. Si la première journée d’essais s’était bien déroulée, la deuxième journée en revanche a été annulée à la suite d’un problème technique sur la monoplace d’Alpine.

Concernant les essais Pirelli de cette fin de saison à Magny-Cours, c’est l’écurie Mercedes qui travaillera cette fois-ci avec le manufacturier italien sur la piste française située à un peu plus de 200 kilomètres de Paris.

Monster Energy devient partenaire officiel de McLaren en F1

L’équipe McLaren a annoncé en cette fin de saison 2023 que Monster Energy, l’une des principales marques mondiales de boissons énergisantes, avait rejoint l’équipe McLaren de Formule 1 en tant que partenaire officiel pour la saison 2024 et au-delà.

Ce partenariat pluriannuel verra Monster Energy entrer dans un nouveau chapitre de course aux côtés de McLaren, poursuivant ainsi son parcours dans le sponsoring du sport automobile. À partir de la saison de F1 2024, Monster Energy sera présent sur les casques, combinaisons de course, casquettes et bouteilles de boissons des pilotes McLaren Lando Norris et Oscar Piastri.

« Nous sommes ravis d’unir nos forces à celles de la marque emblématique Monster Energy à partir de la saison prochaine. » a déclaré le PDG de McLaren, Zak Brown

« Monster Energy se concentre sur la célébration des athlètes à travers des idées audacieuses et la création de contenus impressionnants. Nous sommes donc impatients d’explorer des idées et de trouver de nouvelles façons d’engager et de divertir nos fans. »

Monster Energy a déjà une certaine expérience en Formule 1 depuis quelques années puisque la marque est partenaire du septuple champion du monde et pilote Mercedes Lewis Hamilton.

Les équipes de F1 bouclent plus de 11 000 kms ce mardi à Abou Dhabi

Après avoir conclu le championnat du monde dimanche dernier, la Formule 1 a de nouveau connu une nouvelle journée d’essais sur le circuit de Yas Marina à Abou Dhabi ce mardi, avec les dix équipes impliquées sur la piste avec deux voitures chacune.

Le programme était divisé en deux parties. Une monoplace était réservée aux jeunes pilotes pour acquérir de l’expérience au volant d’une Formule 1 tandis que les titulaires roulaient dans l’autre monoplace, spécifiquement dédiée à un test de pneus.

De plus, étant donné que les composés homologués pour 2024 sont les mêmes que ceux utilisés cette année, en fait, cette deuxième partie était essentiellement l’occasion d’essayer d’optimiser l’ensemble pneu-voiture. Les données collectées, également grâce à la possibilité de monter des capteurs supplémentaires sur les monoplaces par rapport à la configuration standard utilisée les week-ends de course, seront partagées avec Pirelli dans les prochains jours.

Le meilleur temps de la journée a été réalisé par le pilote Alpine Esteban Ocon en 1,24.393 tandis que le prix du jeune le plus rapide a été remporté par Pato O’Ward (1,24.662). Les températures étaient évidemment très élevées : l’asphalte restait entre 25 et 44 degrés et la température ambiante restait entre 24 et 34 degrés.

Au total, 2184 tours ont été parcourus ce mardi (11533 kilomètres), répartis comme suit en fonction des composés : 125 en C1 (6%), 138 en C2 (6%), 718 en C3 (33%), 942 en C4 (43%) et 261 sur le C5 (12%). Pour donner une idée de la quantité de travail effectué en une seule journée, le week-end dernier au Grand Prix d’Abou Dhabi, 2681 tours ont été parcourus, soit 14158 kilomètres.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver le meilleur temps de chaque pilote tout au long de cette journée, ainsi que le composé sur lequel le chrono a été réalisé. Un résumé de la journée est disponible ici si vous le souhaitez.

Tests F1 Abou Dhabi : meilleur temps pour Ocon, crash pour Russell

Bien que la dernière course de la saison 2023 a eu lieu le week-end dernier à Abou Dhabi, les dix équipes de Formule 1 sont restées à Yas Marina cette semaine pour disputer la toute dernière journée de roulage de l’année dans le cadre des essais post-saison organisés par Pirelli.

Au cours de cette journée, sept des vingt pilotes titulaires en F1 n’étaient pas présents sur le circuit : Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg n’ont pas participé à cette journée d’essais. 

Ces derniers ont été remplacés par des jeunes pilotes car cette journée de tests à Abou Dhabi est également réservée pour faire rouler les débutants dans une deuxième voiture ou dans les deux monoplaces dans le cas de l’écurie Haas. Ci-dessous, voici la liste des jeunes pilotes présents pour ces tests ce mardi à Yas Marina.

Jake Dennis (Red Bull), Frederik Vesti (Mercedes), Robert Shwartzman (Ferrari), Pato O’Ward (McLaren), Felipe Drugovich (Aston Martin), Jack Doohan (Alpine), Franco Colapinto (Williams), Zak O’Sullivan (Williams), Ayumu Iwasa (AlphaTauri), Théo Pourchaire (Alfa Romeo), Oliver Bearman (Haas) et Pietro Fittipaldi (Haas).


C’est le pilote Alpine Esteban Ocon qui a signé le meilleur temps des derniers essais de la saison 2023 ce mardi à Abou Dhabi en 1,24.393, le Français devance de trois dixièmes la McLaren de Pato O’Ward et de trois dixièmes la Mercedes de Frederik Vesti.

Derrière, Sergio Perez, Carlos Sainz, Fernando Alonso, Jack Doohan, Robert Shwartzman, Logan Sargeant et Charles Leclerc complètent le top dix de cette dernière journée d’essais de l’année. Inutile évidement de vous préciser que ce classement ne reflète en rien la véritable hiérarchie…

Début de journée retardé…

Alors que toutes les équipes étaient prêtes tôt ce mardi matin pour cette ultime journée d’essais de la saison 2023, l’arrivée en retard sur la piste de l’hélicoptère médical a forcé les commissaires à retarder de 25 minutes le début de la journée à Abou Dhabi. 

Quelques heures plus tard, il a été confirmé par les officiels que ces 25 minutes perdues en début de journée à Yas Marina ne serait pas rattrapées, mais la pause méridienne a finalement été écourtée pour que les équipes puissent profiter au maximum de la piste pour cette ultime séance d’essais de l’année.

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Un premier drapeau rouge

Très rapidement, un premier drapeau rouge a été agité en raison d’une fuite d’eau entre les virages 13 et 14, soit au niveau de l’hôtel qui passe au dessus du circuit. Les commissaires ont œuvré de longues minutes pour tenter de nettoyer la piste à cet endroit avec l’aide d’un camion muni de brosses et d’un système d’aspiration, alors que du personnel était équipé de souffleurs. La séance a ensuite pu reprendre une fois la piste asséchée. 

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Accident pour Russell

Un peu plus tard dans la journée, le pilote britannique George Russell a été victime d’un accident provoquant un deuxième drapeau rouge en piste. Le pilote Mercedes est allé taper les barrières au virage numéro 6 à la suite d’un problème technique sur sa monoplace.

« La journée d’essais de George à Abou Dhabi s’est terminée prématurément après un accident causé par une panne sur la voiture. » a indiqué l’écurie Mercedes.

« Nous avons récupéré la voiture et avons déjà débuté l’enquête pour connaître la cause de l’accident. Le plus important est que tout va bien pour George. »

Deux heures avant la fin de la journée, Mercedes a finalement confirmé que George Russell ne pourrait pas reprendre la piste pour poursuivre ses essais en raison des dégâts à l’avant de sa monoplace. Fin de saison prématurée donc pour le coéquipier de Lewis Hamilton. De l’autre côté du garage, le Danois Frederik Vesti a connu une journée très productive avec plus de 100 tours dans les ceintures.

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Un dernier drapeau rouge

Alors qu’il ne restait plus que 30 minutes de roulage, le Japonais Ayumu Iwasa a dû immobiliser son AlphaTauri sur la piste en raison d’un problème mécanique. De la fumée s’échappait du capot moteur de l’AT04 motorisée par Honda. Une fois la monoplace de Iwasa évacuée par les commissaires de piste, la séance a pu reprendre pour les 20 dernières minutes.

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Des tests tournés vers 2024…

En l’absence de nouveaux composés à évaluer pour 2024 [la gamme Pirelli restera la même qu’en 2023], le temps de piste a été utilisé pour travailler à l’optimisation de la gestion des pneus pour la saison prochaine à l’aide des capteurs supplémentaires que les équipes ont pu installer sur les monoplaces.

Les milliers de données acquises par les dix équipes au cours de cette journée d’essais seront ensuite partagées avec Pirelli pour une analyse approfondie au cours de l’hiver. Le manufacturier italien pourra ainsi décider si des ajustements techniques doivent être apportés sur sa gamme 2024 avant les premiers essais hivernaux qui auront lieu en février à Bahreïn.

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Tableau des temps

Lewis Hamilton préoccupé par le rythme de Red Bull en fin de saison

Lewis Hamilton a exprimé son inquiétude face à la domination de Red Bull cette saison et s’est même demandé si Mercedes serait véritablement en mesure de réduire l’écart l’année prochaine tant l’écurie de Milton Keynes a pris de l’avance sur la concurrence.

Cette saison, l’écurie Red Bull a largement dominé en Formule 1 avec 21 victoires sur 22 courses disputées – dont dix-neuf pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez. La seule équipe ayant réussi à décrocher une victoire en 2023 a été Ferrari grâce à la performance de Carlos Sainz au Grand Prix de Singapour au cours d’un week-end compliqué pour Red Bull dans la Cité-Etat.

Bien que Mercedes n’a pas décroché la moindre victoire cette année, Lewis Hamilton a tout de même terminé troisième du championnat du monde grâce à des résultats réguliers, le Britannique ayant marqué seulement 51 points de moins que Sergio Perez.

Ce dimanche à Abou Dhabi où s’est disputée la dernière manche de la saison 2023, c’est une nouvelle fois Max Verstappen qui a gagné au volant de sa Red Bull et le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée avec un peu plus de 17 secondes d’avance sur la Ferrari de Charles Leclerc et 44 secondes sur Lewis Hamilton neuvième. 

Lorsqu’on lui a demandé après l’arrivée de l’épreuve de dresser un premier bilan de sa saison 2023, le septuple champion du monde s’est montré plutôt pessimiste malgré le fait que Mercedes a terminé deuxième du championnat du monde : « Ça n’a pas été une bonne année. » a déclaré Lewis Hamilton ce dimanche soir au micro de Sky Sports.

« Il n’y a pas grand chose à tirer de cette année en général. Peut-être le fait que j’y ai survécu, mais c’est probablement tout. » a-t-il ajouté.

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Mercedes pourrait rivaliser avec Red Bull l’année prochaine avec la future W15, le septuple champion du monde a répondu : « Pour le moment, je ne sais pas vraiment. »

« Le fait que Red Bull gagne avec dix-sept secondes d’avance au final, alors qu’ils n’ont même pas développé leur voiture depuis le mois d’août est définitivement une préoccupation. »

« Mais bon, nous avons beaucoup appris de la voiture [de la W14] et cela dépend désormais de l’équipe. Ils savent ce qu’ils doivent faire. Que nous y parvenions ou non, nous verrons. »

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, semblait pour sa part un peu plus optimiste que Lewis Hamilton ce dimanche soir, l’Autrichien ayant déclaré que Mercedes avait « tellement de bonnes choses » en préparation pour 2024.

« Nous avons tellement de bonnes choses en préparation, tellement de nouvelles choses et avec tout ce que nous avons appris, et je suis vraiment, vraiment bien placé pour voir ce qui se passe. » a déclaré Wolff.

« Nous devons maintenant prendre l’élan de la troisième place ici [celle de Russell], de la P2 au championnat, puis transmettre cela aux usines. Nous sommes vice-champions et c’est une bonne chose acquise. Nous devons viser les étoiles et cela va arriver, je le promets. »

L’équipe Mercedes a terminé cette campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 451 points de moins que Red Bull.