Il est trop tôt pour promouvoir Russell dans un environnement sous pression selon Wolff

Toto Wolff a déclaré qu’il était encore un peu trop tôt pour promouvoir le jeune George Russell dans un environnement sous haute pression au sein de l’équipe Mercedes.

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes estime qu’il encore un peu tôt pour promouvoir George Russell chez Mercedes, le jeune Britannique ayant débuté sa carrière en F1 seulement cette année.

Russell, qui appartient à Mercedes, a été placé chez Williams en 2019, afin de lui permettre d’acquérir de l’expérience au sein d’une écurie historique, même si cette année, Williams se positionne comme la lanterne rouge du championnat.

Pour Toto Wolff, George Russell doit encore apprendre avant de pouvoir rejoindre une écurie de pointe comme Mercedes, où la pression est bien plus grande que dans une écurie de bas de classement.

« Je ne pense pas que vous soyez en mesure d’apprendre dans une Mercedes juste parce que vous êtes dans une monoplace capable de remporter des courses et des championnats, dans un environnement très stressant. » explique Wolff.

« Je pense qu’il est très bien chez Williams. Il les a aidés à retrouver une certaine forme, et il apprécie lorsque la voiture marche bien. »

« Mais j’essaie aussi de respecter tous les contrats que nous signons. Nous avons signé un contrat, nous savions ce que nous faisions, et il est chez Williams, et c’est là qu’il doit apprendre. »

Pour 2020, seuls deux candidats sont en lice pour devenir coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes : Esteban Ocon et Valtteri Bottas.

Quelques années plus tard, Charles Leclerc a réussi à passer la grille de Maranello

Charles Leclerc est revenu sur sa toute première visite chez Ferrari à Maranello, c’était il y a quelques années maintenant, et il n’était pas encore pilote pour la Scuderia.

Charles Leclerc est venu à Maranello pour la toute première fois avec son ami d’enfance Jules Bianchi, lorsque le Français faisait partie de la Ferrari Driver Academy.

Encore très jeune à l’époque, Charles Leclerc n’avait pas la permission d’entrer sur la piste de Fiorano, et devait attendre devant la grille du circuit, observant son ami Jules répondre aux  questions des journalistes.

« Je me souviens très bien, j’étais avec Jules [Bianchi]. Il n’était pas encore en F1. » explique le Monégasque Charles Leclerc.

« Je l’attendais devant le portail de la piste de Fiorano, ils étaient en train de l’interviewer. Je devais rester dehors, parce que je n’avais pas de laisser passer. »

« J’ai regardé ce portail avec l’espoir qu’un jour je pourrais y rentrer. Désormais, je le traverse souvent. »

Quelques années plus tard, Charles Leclerc a enfin pu franchir ce portail et est devenu en 2019 pilote officiel pour la Scuderia Ferrari aux côtés de Sebastian Vettel, après avoir fait ses preuves dans les catégories inférieures, notamment en remportant le championnat de Formule 2 en 2017.

La titularisation de Charles Leclerc en Formule 1, d’abord au sein de l’équipe Sauber-Alfa Romeo, puis chez Ferrari, a été rendue possible grâce à la volonté de l’ancien président de Ferrari, Sergio Marchionne, décédé le 25 juillet 2018.

« Je ne l’ai rencontré que deux fois lors de ma carrière en Formule 2. » explique Charles  Leclerc.

« J’étais très intimidé par sa présence. Parce que pour moi, c’était un personnage très important, je l’avais vu sur des photos avec le président des États-Unis. »

« J’avais lu beaucoup de choses au sujet de ses succès dans l’entreprise. Après l’avoir rencontré, j’ai finalement découvert une personne très simple, ce fut une agréable surprise. »

Toto Wolff minimise les résultats de Mercedes : « Les chiffres ne disent pas toute la vérité »

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, a minimisé les bons résultats de son écurie au cours de la première partie de la saison 2019.

Avec dix victoires sur douze Grands Prix et 438 points marqués depuis le début de la saison 2019, l’équipe Mercedes a une fois de plus dominé la catégorie au cours de la première partie de la saison.

Mais Toto Wolff a voulu minimiser ces bons résultats, estimant que Ferrari aurait très bien pu remporter plusieurs courses cette année, notamment à Bakou ou à Bahreïn.

« Tout d’abord, les chiffres ne disent pas toute la vérité. Ferrari aurait pu gagner à Bahreïn et Bakou avec Leclerc et ils étaient devant au Canada avec Vettel. » explique Toto Wolff.

« Nous aurions donc dû avoir seulement sept victoires. Cependant, le secret réside dans le fait de toujours se battre avec vos hommes, comprendre les motivations et rafraîchir les objectifs. »

« Mais un seul facteur ne suffit pas pour gagner, il ne suffit pas d’avoir un gros moteur et une force d’appui correcte. Tous les membres de l’équipe doivent être harmonisés, je parle aussi de logistique, de marketing et de communication, c’est ma tâche. »

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de la saison 2019 de la Scuderia Ferrari, qui n’a toujours pas décroché la moindre victoire, Toto Wolff répond : « Je ne connais pas leur dynamique interne, je ne peux donc pas répondre. »

« Mais à Maranello, les hommes et les femmes travaillent vraiment bien et j’ai beaucoup d’estime pour Mattia Binotto [le directeur de la Scuderia Ferrari]. Il est un technicien qualifié et une personne intelligente. »

Mattia Binotto estime que Ferrari ne doit pas encore basculer ses ressources sur 2020

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que son équipe ne doit pas encore stopper le développement de la monoplace actuelle.

Toujours sans la moindre victoire après les douze premières courses de la saison 2019, la Scuderia Ferrari ne compte pas pour autant basculer ses ressources sur la monoplace de la prochaine saison.

Selon Mattia Binotto, le développement continu de l’actuelle SF90 ne pourra être que bénéfique pour la monoplace de la saison 2020, puisque la réglementation restera identique l’an prochain.

« Je ne pense pas que notre seule faiblesse soit un manque d’appui aérodynamique. » explique Mattia Binotto, le directeur de la gestion sportive de Ferrari.

« Je pense que ce serait injuste pour les gens de Maranello, même si nous en manquons certainement sur des circuits où une charge d’appui élevée est requise. »

« Devrions-nous pour autant nous concentrer sur la voiture de l’année prochaine? Je ne pense pas. Non seulement parce que le règlement ne changera pas, et aussi parce que tout ce que nous pourrons faire cette année profitera également à la voiture de la saison prochaine. »

« Il reste encore beaucoup de courses, et il n’y a toujours pas de victoire pour Ferrari. Je pense que nous avons au moins un but et un objectif. Nous allons donc faire tout ce que nous pouvons pour faire de notre mieux. »

Au championnat du monde des constructeurs, la Scuderia Ferrari occupe la seconde place, mais l’équipe Red Bull Racing n’est plus qu’à 44 points.

Renault estime que les top teams conserveront leur avance en 2021, même avec un plafond budgétaire

Le directeur exécutif de l’équipe Renault, Marcin Budkowski, estime que les plus grandes équipes de la grille vont pouvoir conserver leur avance en 2021, même avec l’introduction d’un plafond budgétaire.

A partir de la saison 2021, le Formule 1 introduira un tout nouveau règlement technique, ainsi qu’un plafond limitant les dépenses que les équipes peuvent consacrer au développement des monoplaces.

Toutefois, le développement des monoplaces 2021 débutera bien avant l’introduction de ce plafond budgétaire, ce qui laisse penser à Marcin Budkowski que les plus grandes équipes continueront d’être à l’avant de la grille en 2021.

« Ce qui est dommage, c’est que le plafond budgétaire ne sera pas introduit avant le début de la saison 2021. » a déclaré Marcin Budkowsky, le directeur exécutif de l’équipe Renault.

« Cependant, les monoplaces de la saison 2021 entreront en développement cette année et l’année prochaine, mais sans plafonnement budgétaire. »

« Cela signifie qu’il y a de fortes chances pour que les grandes équipes puissent conserver leur avance et réduire leur compétitivité dès le début. »

Toutes les nouvelles règles sportives et techniques qui entreront en vigueur en 2021 seront publiées au mois d’octobre de cette année par la Formule 1.

Le patron de Mercedes ne veut surtout pas d’un duo Hamilton-Alonso dans son équipe

Toto Wolff, le patron de l’équipe Mercedes, assure qu’il est totalement impensable d’imaginer un duo Hamilton-Alonso chez Mercedes.

Lewis Hamilton et Fernando Alonso ont déjà travaillé ensemble chez McLaren en 2007, mais la relation entre ces deux fortes personnalités a tourné au fiasco pour l’équipe britannique, notamment depuis les qualifications du Grand Prix de Hongrie.

Lors de cette séance de qualifications, McLaren avait donné l’ordre à Lewis Hamilton de laisser passer son coéquipier Fernando Alonso, mais le Britannique avait refusé de le faire.

Pour se venger, le pilote espagnol avait bloqué son coéquipier au stand pour l’empêcher d’aller signer un autre tour chronométré. Cette manœuvre avait valu à Fernando Alonso d’être sanctionné de cinq places sur la grille départ du Grand Prix de Hongrie 2007.

Furieux de ce qui venait de se passer, Fernando Alonso a demandé à Ron Dennis [alors directeur de l’écurie McLaren] « de faire tomber Lewis Hamilton en panne d’essence durant la course », alors que l’Espagnol avait menacé auparavant l’équipe McLaren de révéler à la FIA des emails au sujet de l’affaire du Spygate.

McLaren n’a pas cédé au chantage de Fernando Alonso et voulait même prendre la décision de ne pas faire rouler l’Espagnol le dimanche en course. Quelques minutes après cette rencontre, l’agent de Fernando Alonso est venu voir Ron Dennis pour lui dire que le double champion du monde voulait s’excuser après avoir perdu son sang froid.

Quelques jours plus tard, au cours d’une seconde enquête sur le Spygate, et diligentée par Max Mosley, l’accès à l’ensemble des fameux emails de McLaren mettra en évidence un véritable espionnage.

L’équipe McLaren a reçu peu de temps après une amende record de 100 millions de dollars, ainsi qu’une exclusion du championnat constructeurs 2007. Fernando Alonso quant à lui, négociera avec Ron Dennis une libération contractuelle pour la fin de la saison.

Interrogé par la Gazzetta Dello Sport pour savoir s’il était impensable de revoir le duo Hamilton-Alonso se former dans le futur chez Mercedes, Wolff a répondu : « Oui, parce que nous ne voulons pas répéter certaines histoires vécues lorsque les deux étaient ensemble chez McLaren. »

« Fernando est sans aucun doute l’un des pilotes les plus forts et, après son aventure chez Ferrari, il n’a plus eu l’opportunité de piloter une voiture compétitive. »

« Pour un tas de raisons, les meilleures équipes ont déjà leur pilote Alpha. Parfois, il ne suffit pas d’être bon en tant que pilote, il faut aussi avoir les bonnes circonstances. »

Ocon ou Bottas ? « C’est un choix difficile » répond Toto Wolff

Qui de Valtteri Bottas ou d’Esteban Ocon sera choisi par Mercedes pour devenir le coéquipier de Lewis Hamilton en 2020 ?

C’est LA question que tout le monde se pose depuis plusieurs mois maintenant, et il vous faudra encore attendre quelques semaines pour connaître la réponse définitive.

Interrogé par nos confrères transalpins de la Gazzetta, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, assure qu’il se retrouve face un choix difficile mais que la décision finale ne sera prise que dans l’intérêt de l’équipe Mercedes.

« C’est une décision difficile. » reconnaît Toto Wolff dans les colonnes de la Gazzetta Dello Sport en Italie.

« Je connais Valtteri Bottas depuis la Formule Renault et Esteban depuis qu’il a fait ses classes en Formule 3. C’est une grand dilemme que de donner une chance à un jeune pilote. »

« Dans l’histoire de la F1, seuls deux pilotes ont immédiatement brillé avec une équipe de haut niveau: Lewis Hamilton avec McLaren et Max Verstappen avec Red Bull, qui a très bien su donner au Néerlandais le temps nécessaire pour se développer, d’abord chez Toro Rosso, puis pendant deux ans chez Red Bull, avec une grande pression…Cela dit, les deux méritent leur place !

« Je signale que nous faisons notre choix pour l’intérêt de l’équipe, mais que Lewis est avec nous depuis longtemps, alors, oui, je lui ai soumis notre liste restreinte, lui demandant son opinion: eh bien, il pense exactement comme nous, tous les deux méritent d’être son coéquipier. »

A la question de savoir si nous connaîtrons à Spa le nom du futur coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes en 2020, Toto Wolff répond : « Nous avons déjà trop parlé de ce sujet avec la presse, je ne veux pas fixer de dates. Disons que nous déciderons dans quelques semaines. »

Honda : « Le résultat de Budapest encourage tout le personnel »

Le directeur technique de Honda, Toyoharu Tanabe, assure que Honda fera tout son possible pour continuer à mettre la pression sur Mercedes et Ferrari jusqu’à la fin de la saison.

Au Grand Prix de Hongrie, Max Verstappen a décroché sa première pole position en F1 grâce aux qualités de sa Red Bull sur le tourniquet hongrois, mais aussi grâce au moteur Honda monté à l’arrière de sa monoplace.

C’est la première fois qu’un moteur Honda décroche une pole position depuis le retour du motoriste japonais en F1 en 2015, ce qui prouve les énormes progrès réalisés par la firme nippone en quelques années.

« Nous avons remporté deux victoires cette année et c’est fantastique. Ensuite, la pole position [en Hongrie] est un exploit légèrement différent. Cela montre la vitesse. » explique le directeur technique de Honda à Racer.

« Bien-sûr, il y a plusieurs situations durant les qualifications, mais c’est un peu différent du rythme de course, nous pourrions donc avoir plus de vitesse. »

« Si nous regardons au début de l’année, il y avait un grand écart avec Mercedes et Ferrari. Nous nous rapprochons, mais je ne pensais pas que nous pourrions obtenir une pole position en Hongrie. Je savais que nous nous rapprochions mais il y avait toujours un écart. »

« Max et l’équipe ont fait un excellent travail et nous avons obtenu la pole position, ce qui représente un autre impact important sur notre développement en termes d’amélioration de la performance. »

Une performance positive pour Honda

Malgré le fait que Max Verstappen a échoué à décrocher sa troisième victoire de l’année à Budapest, Toyoharu Tanabe insiste sur le fait que la performance globale de la Red Bull-Honda en Hongrie est tout de même positive.

« En fait, nous avons passé une excellente journée et une excellente course, tant pour Red Bull que pour Honda. »

« Nous savions que passer de la pole position à une victoire n’était pas facile, mais nous avions une chance de le faire. »

« Gagner est très difficile et ensuite le travail d’équipe de Mercedes – de la stratégie, du pilote et de l’équipe – était incroyable. Mais nous continuerons d’insister pour le reste de la saison. Le résultat encourage tout notre personnel. »

Daniel Ricciardo serait « triste » de terminer sa carrière en F1 sans titre

Daniel Ricciardo admet qu’il aura un sentiment d’inachevé s’il termine sa carrière de pilote de Formule 1 sans avoir décroché le titre mondial.

Le pilote australien, qui a rejoint Renault en 2019, a très peu de chances [voire aucune] de se battre cette saison pour le titre mondial.

Mais si son équipe progresse de façon continue lors de la prochaine saison, Daniel Ricciardo pourrait bien avoir ses chances de se battre pour le titre à partir de 2021 avec Renault, à moins que le pilote australien ne décide de quitter l’écurie du constructeur français pour rejoindre un top team d’ici là.

« Si je finis ma carrière de Formule 1 sans titre de champion du monde, le voyage F1 n’aura pas été totalement réussi. » explique Daniel Ricciardo.

« Je serais triste. Le faire prouverait aux gens que j’étais le meilleur. J’ai besoin de le faire, un peu pour moi, mais surtout pour les gens qui ont travaillé avec moi depuis des années. Et puis, je veux faire une soirée gigantesque !! »

Au championnat du monde, Daniel Ricciardo occupe actuellement la onzième position avec seulement 22 points inscrits en douze courses.

Daniel Ricciardo est sous contrat avec l’équipe Renault jusqu’à la fin 2020. A partir de là, plusieurs baquets seront disponibles sur le marché des pilotes, notamment chez Mercedes et Ferrari.

Le Grand Prix de Belgique 2019 diffusé gratuitement sur TF1

Après avoir déjà diffusé le Grand Prix de Monaco et le Grand Prix de France 2019, TF1 diffusera en direct et gratuitement la prochaine course de F1 à Spa en Belgique le 1er septembre.

TF1 a décidé de diffuser quatre Grands Prix de F1 cette année : le Grand Prix de Monaco, le Grand Prix de France, le Grand Prix de Belgique et le Grand Prix des Etats-Unis.

Lors de la reprise de la saison 2019 programmée le 29 août à Spa en Belgique, vous aurez donc le choix entre Canal+ ou TF1 [pour la France] pour regarder le Grand Prix de Belgique en direct le dimanche 1er septembre.

Treizième manche de la saison 2019, le départ du Grand Prix de Belgique sera donné le dimanche 1er septembre à 15h10 [heure française].

TF1 n’a pas encore annoncé son dispositif pour le Grand Prix de Belgique, mais l’équipe devrait être composée de Marion Jollés Grosjean et Romain Chemoul pour les interviews sur la grille, alors que Jean-Eric Vergne et Adrien Paviot devraient en toute logique se retrouver en cabine de commentateurs.

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En parallèle, TF1 devrait consacrer une longue partie de son émission Auto Moto le dimanche matin au Grand Prix de Belgique.

La dernière course de la saison 2019 de F1 que diffusera TF1 sera le Grand Prix des Etats-Unis qui, et c’est une première, sera diffusé en prime time sur TMC le 3 novembre à 20h50.

Ferrari cherche « la solution miracle »

La Scuderia Ferrari est la grande favorite pour les deux prochaines courses de la saison à Spa et à Monza.

Sur les tracés rapides de Spa et de Monza, Ferrari devrait se montrer compétitive avec sa SF90, d’autant que l’écurie italienne introduira en Belgique la Spec 3 de son moteur, ce qui devrait offrir environ 20 chevaux supplémentaires aux deux pilotes.

Mais Mattia Binotto sait que rien n’est joué d’avance en Formule 1 et s’attend donc à une réponse de la part de Mercedes, et même de Red Bull.

« Je pense que [Spa et Monza] sont des tracés plus sensibles à la puissance, nous devrions donc avoir plus de succès là-bas, mais rien n’est encore joué. » explique Mattia Bonotto, le directeur sportif de Ferrari.

« Je pense que nos concurrents sont tous très forts et vont essayer de nous mettre au défi. Je pense que la situation sera différente de celle de Budapest et nous allons essayer de nous préparer au mieux pour tenter de remporter la première victoire. »

Trouver la solution miracle

Le point faible de la Ferrari SF90 cette année est sa vitesse dans les virages, alors que son plus gros point fort reste sa vitesse de pointe en ligne droite.

Sebastian Vettel espère donc que Ferrari arrivera à lui fournir une monoplace capable d’être forte sur n’importe quel type de circuit pour la seconde moitié de saison.

« Nous aimerions avoir une voiture plus rapide dans les virages. » souligne le pilote allemand. « Nous essayons tout ce que nous pouvons, mais actuellement, cela ne suffit pas. »

« Je pense que tout le monde le sait, tout le monde a vu et tout le monde comprend, mais ce n’est pas facile de trouver des solutions magiques. »

« Vous recherchez toujours une solution miracle, mais je n’ai jamais rencontré un type qui l’ait trouvée depuis plus de 10 ans. Nous continuons à chercher, même si nous en sommes là pour l’instant. »

Rappelons que la Scuderia Ferrari, qui est deuxième au championnat constructeurs avec seulement 44 points d’avance sur Red Bull, n’a toujours pas décroché la moindre victoire cette année.

Charles Leclerc a travaillé avec des spécialistes pour contrôler ses émotions

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a révélé avoir travaillé avec des spécialistes pour apprendre à contrôler ses émotions.

Le Monégasque, qui parait désormais extrêmement posé, admet qu’il était un enfant très émotif et a dû faire appel à des spécialistes pour apprendre à contrôler ses émotions.

« Ce n’est pas un cadeau de la nature. Dans mon enfance, c’était mon point faible. » explique Charles Leclerc au Corriere Della Sera.

« J’étais trop émotif et je gaspillais de l’énergie sur des choses inutiles pour me mettre en colère. J’ai travaillé là dessus avec des spécialistes et j’ai beaucoup progressé. »

Leclerc plutôt « heureux » de ses débuts chez Ferrari

Après une demi-saison chez Ferrari, Charles Leclerc a du mal à se noter, mais le pilote monégasque sait qu’il doit surtout continuer à s’améliorer et à se concentrer sur ses faiblesses.

« J’ai du mal à me noter, mais pour être honnête, je suis plutôt heureux. Ce n’était pas un défi facile de rejoindre une équipe importante lors de ma seconde année en F1. »

« Je devais m’adapter au début, mais j’ai grandi vite avec l’équipe. Je dois continuer à me concentrer sur les faiblesses et à m’améliorer. »

« Être pilote Ferrari requiert également de la concentration, de la détermination et du dévouement. Avec le temps, vous vous y habituez, mais chaque fois que vous portez la combinaison, vous ressentez un sentiment spécial. »

« Ensuite, vous arrivez sur la piste, vous entrez dans une bulle et vous ne pensez qu’à conduire de votre mieux. »

Pour sa première saison avec Ferrari, Charles Leclerc a commis quelques erreurs de pilotage qui lui ont coûté de nombreux points [en Allemagne, il a dû abandonner en course après avoir tiré tout droit au virage 16].

Le pilote Ferrari admet que ses erreurs commises cette année lui pèsent : « Oui, parce que je suis dur avec moi-même. »

« Non seulement celle en Allemagne où je suis sorti sous la pluie, mais aussi à Bakou où j’ai commis une erreur [en qualifications] et je m’en suis voulu. C’est toujours comme ça lorsque c’est de ma faute. »

Connaissez-vous la bière Blue Coast de Daniel Ricciardo ?

Vous ne le savez peut-être pas, mais le pilote Renault Daniel Ricciardo est associé à la brasserie niçoise Blue Coast.

La brasserie niçoise Blue Coast est bien connue sur la French Riviera et peut se targuer d’avoir des pilotes de Formule 1 comme Daniel Ricciardo ou encore Jenson Button comme ambassadeurs [Ricciardo est également l’un des membres fondateurs de la brasserie].

D’ailleurs, pour l’été 2019, la brasserie Blue Coast a concocté une bière fraîche de saison, la Lager #3 en hommage à Daniel Ricciardo, la lager étant sa bière préférée et le 3 son numéro de course.

Une belle couleur de miel, un processus de fermentation plus lent que les lagers classiques pour l’obtention de fines bulles, des notes de fruitées et d’amandes torréfiées et une texture crémeuse et citronnée.

bière blue coast daniel riciardo

Vous pouvez déguster directement cette bière dans les locaux de la brasserie niçoise, ou bien alors vous rendre dans l’un des établissements de la côte d’azur qui propose la Blue Coast sur sa carte [cliquez ici pour voir la liste des établissements].

Adresse de la brasserie Blue Coast à Nice : 18 chemin de saquier – 06200 Nice

L’ambiance n’a jamais été aussi bonne chez McLaren que depuis l’arrivée de Norris et Sainz

Chez McLaren, la bonne relation entre les deux pilotes Carlos Sainz et Lando Norris joue certainement un rôle important cette année dans les résultats de l’équipe.

Quatrième au championnat du monde des constructeurs après les douze premières courses de la saison, l’équipe McLaren a retrouvé une certaine compétitivité en 2019.

Certains estiment que ce regain de forme est dû à l’arrivée de nouvelles personnes au sein de l’équipe britannique, et d’autres considèrent que la bonne ambiance entre les deux pilotes de l’écurie joue un rôle tout aussi déterminant.

« Je pense qu’avoir une bonne ambiance en dehors de la piste est toujours une bonne chose. C’est toujours bon pour l’environnement. » explique Carlos Sainz.

« Je profite un peu de cette bonne ambiance – non seulement avec Lando, mais aussi avec Daniel [Ricciardo]. Mais rassurez-vous, la compétition est toujours présente et nous nous amusons de cette compétitivité. »

Pour Lando Norris, la bonne ambiance au sein de l’équipe n’est pas uniquement imputable aux deux pilotes, mais aussi et surtout, à l’arrivée de nouvelles personnes au sein de la structure britannique.

« Il est difficile de savoir si c’est le cas ou pas [l’influence des deux pilotes]. » explique Lando Norris.

« Mais je pense que l’atmosphère au sein de l’équipe n’est pas uniquement due à Carlos et moi-même, mais tout le monde est plus optimiste et plus positif, disons, que c’est le cas depuis deux ans. »

« Je voudrais dire que Carlos et moi avons un peu d’effet sur cela, mais tout n’est pas imputable à nous. C’est sûrement dû à l’arrivée de nouvelles personnes, des nouveaux pilotes, des nouveaux visages, cela a renouvelé la détermination de tout le monde. »

L’équipe McLaren a d’ailleurs annoncé très tôt cette année que ses deux pilotes continueraient l’aventure en 2020, histoire d’enlever toute pression supplémentaire sur leurs épaules en pleine période des transferts.

Kevin Magnussen a dû travailler dans une usine avant de débuter sa carrière de pilote

Bien qu’il soit le fils d’un pilote automobile connu, Kevin Magnussen a dû tout d’abord travailler dans une usine avant de pouvoir réaliser son rêve.

Le Danois explique qu’après avoir fait ses preuves en Karting, il a dû trouver un travail dans une usine en attendant de pouvoir trouver un sponsor qui financerait sa carrière dans les catégories inférieures.

Après quelques mois de travail à l’usine, Kevin Magnussen a pu finalement rejoindre la Formule Renault, puis la Formule 3, puis le programme des jeunes pilotes McLaren, puis débuter sa carrière de pilote de F1 en 2014 avec l’écurie McLaren.

« Après le Karting, j’ai dû débuter un travail « normal » dans une usine. » explique Kevin Magnussen.

« Quand vous faites cela, vous apprenez à mieux apprécier le sport automobile. Mais en même temps, j’ai également appris qu’il n’y a rien de mal à travailler dur dans une usine; vous pouvez profiter de chaque travail aussi longtemps que vous apprenez à l’aimer. Mais mon amour ne concernait que le sport automobile. »

« C’était assez décevant de ne pas pouvoir faire ce que tu veux : Faire de la course automobile. Mais heureusement, il n’a fallu que trois ou quatre mois à un sponsor danois pour m’envoyer en Formule Renault 2.0. »

« J’ai donc pu continuer à rêver un peu, et peu après, j’ai pu intégrer le programme des jeunes pilotes McLaren. »

Le patron de Toro Rosso impressionné par les progrès réalisés par Honda

Le patron de l’équipe Toro Rosso, Franz Tost, se dit impressionné des progrès réalisés par Honda depuis 2018.

Honda a rejoint l’équipe Toro Rosso en 2018, après avoir passé trois années avec McLaren, et avant d’équiper également l’équipe sœur de Toro Rosso à partir de la saison 2019, Red Bull Racing.

Alors que la saison 2018 a uniquement servi d’année de tests pour Honda et Toro Rosso, la petite équipe de Faenza a réussi cette saison à décrocher son meilleur résultat en Grand Prix depuis 2008 grâce au podium obtenu par Daniil Kvyat au Grand Prix d’Allemagne.

Franz Tost, qui a pu suivre de très près les progrès de Honda depuis la saison dernière, se dit impressionné et s’attend à encore plus d’améliorations sur le V6 hybride japonais dans les prochains mois.

« Honda est une entreprise de renommée mondiale. Nous étions très heureux lorsque Honda a décidé de travailler avec nous, car je suis confiant que son avenir en la matière sera fructueux. » explique Franz Tost à F1Technical.net.

« Ils ont déjà montré à maintes reprises qu’ils étaient capables de concevoir des moteurs de Formule 1 performants. »

« Par rapport à l’année dernière, ils ont fait d’énormes progrès et disposent d’un programme de développement prometteur. Ils prévoient d’apporter quelques modifications au moteur afin de mieux se positionner parmi les meilleurs [constructeurs]. »

« Ils doivent améliorer leur mode de qualification, mais Honda en est conscient également. En dehors de cela, ils sont sur la bonne voie avec leurs étapes dans le développement. »

Pour rappel, Honda a déjà permis à Red Bull de décrocher deux victoires cette année, ainsi que cinq podiums [+ 1 avec Toro Rosso] et une pole position.

Daniel Ricciardo ne regrette pas d’avoir rejoint Renault : « Je me sens bien dans cette équipe »

Le pilote Renault Daniel Ricciardo assure qu’il se sent bien au sein de sa nouvelle écurie, qu’il a rejoint en début d’année.

Interrogé pour savoir s’il ne regrettait pas d’avoir quitté Red Bull Racing, Daniel Ricciardo assure que même s’il garde de très bons souvenirs avec son ancienne écurie, il se devait de franchir le pas en rejoignant Renault en 2019.

« J’ai beaucoup de bons souvenirs dans cette équipe [Red Bull], j’ai eu de bonnes relations avec l’équipe, les conditions étaient bonnes pour moi. » explique Ricciardo.

« Je prenais un vrai risque en quittant Red Bull, mais j’ai ressenti que je devais le faire. J’avais besoin d’une nouvelle expérience. »

« Tout était parfois trop familier pour moi chez Red Bull. J’avais besoin de casser la routine, rencontrer de nouvelles personnes, me mettre en danger. »

« Ce fut certainement une surprise pour beaucoup de gens quand j’ai pris ma décision de quitter Red Bull pour rejoindre Renault, c’était inattendu. »

« Je peux dire que je ne regrette pas ma décision, je me sens bien dans cette équipe. Je m’attendais à avoir beaucoup de travail, c’est le cas ! Je sens un support dans l’équipe, une mentalité positive, c’est de mieux en mieux. »

« Il est préférable de se sentir bien dans la vie de tous les jours pour pouvoir bien travailler après. »

McLaren a débuté le développement de la MCL35 juste après les essais hivernaux

L’équipe McLaren a réussi à débuter le travail de développement de sa monoplace de la prochaine saison bien plus tôt que lors des saisons précédentes.

McLaren a déjà débuté son travail de conception de la future MCL35 juste après les essais hivernaux 2019, alors que l’équipe britannique dispose désormais de l’aide de James Key, arrivé à Woking au mois de mai en tant que directeur technique.

« Je dirais que pour nous l’année prochaine sera une évolution, plus qu’une révolution. » explique Andreas Seidl, le team principal de McLaren cité par Autosport.

« Nous avons un bon rythme maintenant, nous avons beaucoup appris avec cette voiture [l’actuelle], nous savons quelles sont les faiblesses et c’est une chose que nous voulons régler pour l’année prochaine. »

« Nous avons commencé juste après les essais hivernaux avec une phase de conception initiale de la voiture de l’année prochaine, différente de celle des années précédentes. »

« Le fait de disposer d’un directeur technique bien défini [James Key] me laisse beaucoup d’espoir. Je suis optimiste, je pense que nous pouvons faire le prochain pas. »

Mais bien que McLaren a déjà débuté le développement du concept de la MCL35, l’équipe britannique doit désormais trouver le bon moment pour passer l’intégralité de ses ressources sur la voiture de l’année prochaine.

« Mais nous devons être réalistes. Comme je l’ai répété à maintes reprises, il n’y a pas de magie. L’écart par rapport au haut de la grille est toujours énorme, mais l’objectif est de nous situer quelque part au milieu [du haut de la grille] l’année prochaine. »

« La clé pour la seconde moitié de la saison sera de savoir quand arriver au point où nous pourrons passer à la voiture de l’année prochaine. »

Actuellement, l’équipe McLaren occupe la quatrième place au championnat des constructeurs 2019, l’équipe britannique devance la Scuderia Toro Rosso.

Le mythique virage numéro huit d’Istanbul élu meilleur virage à gauche par les fans

Le compte Twitter officiel de la F1 a organisé un vote auprès des fans pour élire le meilleur virage à gauche.

Pour ce vote, deux virages étaient en compétition : le virage de Pouhon à Spa en Belgique et le fameux virage numéro 8 du circuit d’Istanbul en Turquie, et qui ne fait plus partie du calendrier de la F1.

Il s’agissait donc d’un vote entre un double gauche [Pouhon] et un quadruple gauche [Istanbul] et, sans surprise, les fans ont choisi en grande majorité le virage numéro huit du circuit d’Istanbul.

Le virage numéro huit d’Istanbul a recueilli 70% des votes, contre 30% pour Pouhon à Spa, alors que le nombre de votants s’élevait à 26 066.

Le virage numéro huit d’Istanbul élu meilleur virage à gauche par les fans

Troisième à sept points de Bottas, Max Verstappen ne pense pas au titre mondial

Max Verstappen assure qu’il ne se concentre absolument pas sur la course au titre cette année, bien que le pilote Red Bull peut toujours être titré en 2019.

Troisième au classement des pilotes, Max Verstappen n’est qu’à sept points de Valtteri Bottas et à 69 points de Lewis Hamilton, leader du championnat 2019 à la pause estivale.

Interrogé sur ses prétentions pour le reste de la saison, Max Verstappen assure qu’il ne pense pas au titre cette année.

« Je n’y pense pas beaucoup. » assure Max Verstappen lorsqu’on lui parle de ses chances pour le championnat du monde 2019.

« Chaque week-end, j’essaie de faire mon travail du mieux possible. Je pense qu’il sera très difficile de rattraper Mercedes après un début de saison aussi dominant. Nous allons essayer, mais je ne pense pas au championnat [pilotes]. »

Max Verstappen se félicite cependant des progrès réalisés par son équipe cette année concernant la gestion des courses, alors que le Hollandais souligne à quel point Mercedes possède une énorme avance au championnat constructeurs.

« En tant qu’équipe, nous arrivons très bien à supporter la pression dans les conditions difficiles. Nous semblons être encore plus forts cette année, même sur les arrêts au stand. »

« Mais leur avance [à Mercedes] au championnat est énorme. Bien-sûr, ils peuvent toujours passer un mauvais week-end, mais cela peut aussi nous arriver. »

« L’écart est encore important, je vais bien-sûr essayer, mais je ne suis pas concentré sur le titre, je vois chaque week-end comme une occasion de bien faire. »