Jos Verstappen a apprécié de voir son fils prendre un tour à Hamilton à Imola

L’ancien pilote de Formule 1 Jos Verstappen a admis qu’il a fortement apprécié de voir son fils prendre un tour au septuple champion du monde Lewis Hamilton dimanche dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola.

Le week-end dernier à Imola, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a terminé la course à la treizième place avec un tour de retard sur le vainqueur Max Verstappen contre qui il se battait l’an dernier pour le titre mondial en F1. S’exprimant dans une chronique publiée sur le site internet de son fils, Jos Verstappen a admis qu’il a apprécié voir Hamilton se faire prendre un tour par Max Verstappen.

« Max a passé un très bon week-end à Imola, il a été très fort, il n’a fait aucune erreur, il a été très solide et avait tout son contrôle. » a déclaré Jos Verstappen.

« Red Bull a clairement fait un pas dans la bonne direction. Nous savions bien sûr que la voiture recevrait une mise à jour en Italie, mais les conditions météorologiques rendaient difficile toute comparaison. Mais nous pouvons conclure que nous sommes devenus plus forts. Samedi lors de la course sprint, les premiers contours se dessinaient déjà. Max a battu Charles Leclerc et Ferrari a donc dû pousser plus fort, ce qui signifiait qu’ils devaient taper davantage dans les pneus. Cela leur a causé plus de problèmes. »

« En Italie, Max et Red Bull ont mis Ferrari sous pression. Et sous pression, il est plus facile de se tromper. Si vous conduisez avec deux doigts dans le nez devant, cette chance est beaucoup plus faible. Cela s’est avéré être un week-end parfait pour Max de cette façon. honnêtement, j’ai aussi aimé voir Max prendre un tour à Hamilton, après tout ce qui s’est passé l’année dernière. Hamilton a vraiment eu du mal, alors que son coéquipier George Russell semblait plus équilibré. Ce n’est pas souvent que vous avez l’occasion de prendre un tour à une Mercedes. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Max Verstappen est désormais deuxième du championnat du monde et accuse un retard de 27 points sur le leader Charles Leclerc.

Le GP de Miami ressemblera à une version F1 du Super Bowl

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que le premier Grand Prix F1 de Miami qui se déroulera du 6 au 8 mai sur le tracé urbain du Hard Rock Stadium ressemblera à une version Formule 1 du Super Bowl – la finale du championnat de NFL (football américain).

Pour le patron de McLaren – dont l’équipe est devenue ces derniers jours le plus gros acheteur d’hospitalité pour la course du 8 mai – l’engouement autour du tout premier Grand Prix de Miami de l’histoire de la Formule 1 est impressionnant à tel point que la demande a déjà dépassé l’offre, alors que McLaren attend au Grand Prix de Miami quelques 1000 invités de marque – dont des vedettes du show-business.

« Ça va être génial, je suis ici depuis six ans [à la tête de McLaren] et je n’ai jamais vu autant de demandes ou un tel buzz pour un Grand Prix comme je l’ai vu pour Miami. » a déclaré Zak Brown à l’agence de presse Reuters.

« Nous pouvons facilement doubler notre hospitalité et nous sommes déjà le plus grand acheteur d’hospitalité à Miami. Je pense que ça rivalise clairement avec le Super Bowl, tout le monde demande ‘Est-ce que tu vas à la course de Miami’? Je suis dans la Formule 1 depuis vingt ans et j’ai l’habitude d’aller aux Grands Prix, mais je n’ai jamais rien vu de tel. »

Le Grand Prix de Miami s’annonce dores et déjà comme l’un des événements les plus spectaculaires de la saison puisque les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens avec un tracé serpentant le célèbre Hard Rock Stadium des Dolphins avec une mini marina, un téléphérique, une plage ou encore des villas de luxe dans un jardin situé à seulement quelques mètres de la piste (voir ici la présentation du tracé).

Williams à « quelques dixièmes » de marquer régulièrement des points

Bien qu’il n’ait marqué aucun point au Grand Prix d’Emilie-Romagne le week-end dernier, Alexander Albon a quitté Imola avec le sourire en réfléchissant au rythme et au potentiel de sa Williams FW44.

Onzième sur la ligné d’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne dimanche dernier alors qu’il s’élançait depuis le fond de la grille, Alexander Albon a réussi à remonter le peloton tout au long de la course en choisissant une stratégie décalée par rapport aux concurrents qui l’entouraient au départ. Le pilote Williams menait à un certain moment du Grand Prix un train de voitures solidement accroché à sa P12 et a pu gagner une place supplémentaire lorsque le pilote Alpine Esteban Ocon a écopé après l’arrivée d’une pénalité de cinq secondes.

Après l’arrivée de l’épreuve, Albon se réjouissait du rythme de sa monoplace, même si le Thaïlandais n’a pas réussi à marquer de points le week-end dernier pour la quatrième manche du championnat du monde : « Honnêtement, ça fait du bien. J’ai eu l’impression que la course s’est aussi bien déroulée qu’à Melbourne [où il a terminé P10]. »

« Nous n’avions pas l’avantage des pneus ou du rythme que nous avions là-bas [en Australie], mais nous avons tout de même profité au maximum de nos opportunités et nous avons pu dépasser quelques voitures en piste. J’avais l’impression que si nous avions pu avoir le DRS disponible un peu plus tôt nous aurions pu gagner encore des positions. »

« Je pense que nous ne sommes pas encore tout à fait arrivé à extraire tout le rythme de la voiture, mais nous semblons tirer le meilleur parti de nos opportunités. Si nous arrivons à trouver quelques dixièmes de plus, je pense que nous serons en mesure de marquer des points régulièrement. Nous sommes en bonne position, je pense que nous avons fait de notre mieux et j’espère qu’une fois les mises à jour introduites sur la voiture nous pourrons obtenir plus de points. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Williams est devenue la lanterne rouge du championnat constructeurs puisque l’écurie Aston Martin a enfin ouvert son compteur de points à Imola.

Vidéo : une visite guidée du circuit F1 de Miami

Nouveau venu au calendrier de la Formule 1, le circuit de Miami accueille cette saison pour la première fois la catégorie reine du sport automobile sur un tracé urbain complétement neuf qui serpente autour du Hard Rock Stadium des Dolphins.

Après plusieurs mois de travaux, le circuit urbain de Miami (plus communément appelé Miami International Autodrome) est long de 5,41 km et est composé de 19 virages avec une vitesse de pointe estimée à environ 320 km/h dans la plus longue ligne droite du tracé. Il y a aura d’ailleurs trois lignes droites principales sur ce circuit et trois zones de DRS ont déjà été confirmées.

Situé sur le site du Hard Rock Stadium, l’Autodrome de Miami serpente autour du stadium et les concepteurs ont même eu l’idée d’intégrer au cœur du tracé une mini marina avec des Yachts déplacés jusqu’ici par camion, des cabines de téléphériques ou encore une plage…ainsi, les concepteurs ont voulu recréer l’atmosphère d’un véritable campus à l’américaine, ce qui devrait nous offrir une ambiance assez spéciale et bien loin de ce que nous avons l’habitude de vivre sur des tracés plus conventionnels (voir ci-dessous la visite guidée du circuit).

Le Grand Prix de Miami – cinquième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1 – se déroulera du 6 au 8 mai et vous pourrez évidemment suivre toutes les séances en direct sur notre site.

 

Jacques Villeneuve : « Mercedes doit apprendre à perdre »

Après un nouveau week-end compliqué pour l’équipe Mercedes à Imola, le champion du monde de F1 1997, Jacques Villeneuve, estime que l’équipe du constructeur allemand doit désormais apprendre à perdre après avoir dominé la catégorie au cours des huit dernières saisons.

Dimanche dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne, Mercedes a pu sauver les meubles grâce à la quatrième place de George Russell à l’arrivée de l’épreuve, mais l’équipe du constructeur allemand n’a jamais été en mesure d’aller se battre pour la victoire ou pour une pole position sur le tracé italien. Pire, son pilote vedette Lewis Hamilton repart d’Imola sans avoir réussi à marquer le moindre point puisqu’il terminera quatorzième le samedi lors de la course Sprint et treizième dimanche dans la course principale. Au championnat du monde, Mercedes a même perdu sa deuxième place le week-end dernier au profit de l’équipe Red Bull, et l’écurie championne du monde en titre se retrouve désormais troisième avec 47 points de retard sur la Scuderia Ferrari en tête du championnat.

Après la quatrième manche de l’année, Jacques Villeneuve estime que Mercedes doit désormais se faire une raison et doit apprendre à perdre : « Chez Mercedes, ils doivent maintenant de toute façon apprendre à perdre. Pendant des années, ils ont enfoncé toute le monde, et si quelqu’un se rapprochait, ils ouvraient simplement l’accélérateur, mais cette année ils n’ont plus cet avantage. » commente Jacques Villeneuve dans sa traditionnelle chronique pour le site Formule1.nl.

« George Russell fait du bon travail dans son rôle d’outsider, il a beaucoup appris chez Williams, tandis que Hamilton a toujours eu quelque chose pour quoi se battre. Il y a quelques temps, je me demandais déjà comment ils allaient gérer cela en interne dans l’équipe. A Imola, on a pu voir que Toto Wolff [directeur de l’équipe Mercedes] a du mal à se contrôler. Son message radio après la course en dit long. Cela ne visait pas seulement Hamilton, mais tout le monde. Un mauvais résultat pour Russell ne génère pas de critiques, mais pour Hamilton c’est le cas. »

« C’est le risque d’avoir une telle mégastar dans votre équipe. Hamilton n’était pas dans le rythme depuis le début du week-end, et il n’avait pas non plus l’air très agressif, comme s’il ne pouvait pas se battre. Qu’il finisse par se faire doubler [par le leader de la course], ça peut arriver, c’est la somme totale de tous les facteurs en plus d’avoir une mauvaise voiture. Je pense qu’il ne continuera pas à avoir des week-ends aussi terribles et il battra Russell, mais ce n’est pas facile d’être à la tête de l’équipe Mercedes en ce moment. »

« Devez-vous choisir votre mégastar, votre porte-étendard, le champion des records à l’image internationale, qui vous coûte un méga salaire ? Ou bien devez-vous développer la voiture pour un talent prometteur [Russell] ? Une grande star comme celle-là, c’est génial si vous gagnez – cela vous donne beaucoup de visibilité. Mais s’il ne gagne pas, le contre-coup est tellement plus grand. Un champion n’a pas le droit de ne pas être compétitif. »

Jacques Villeneuve s’interroge également sur l’avenir de Lewis Hamilton et se demande si le Britannique ne mettra pas un terme à sa carrière de façon prématurée : « Hamilton sera-t-il toujours là dans deux ou trois ans ? Atteindra-t-il même la fin de cette saison ? On ne peut pas être dans la tête de quelqu’un, mais vous pouvez être déprimé à tel point que vous êtes incapable de gérer le fait de ne plus gagner. »

« Donc, peut-être qu’il est temps de décider que la vie est meilleure sans course. Nous avons déjà été surpris dans le passé, il est déjà arrivé que des champions en aient parfois assez. »

Caméras, pneus, moteur, courses Sprint…la Commission F1 s’est réunie

Ce mardi 26 avril, la Commission F1 s’est réunie à Londres pour la deuxième fois de l’année pour discuter de plusieurs points dont l’ajout de courses Sprint au calendrier de la saison 2023, la prochaine génération d’unité de puissance qui verra le jour en 2026, la réduction de l’utilisation des pneus ou encore l’utilisation des nouvelles caméras de casque déjà utilisées cette année.

Au cours de cette réunion présidée par Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, les points de discussion cités ci-dessus ont été débattus et certaines décisions ont déjà été prises pour la saison 2023 comme par exemple l’obligation de l’utilisation des caméras de casque ou encore une réduction de nombre de trains de pneus par week-end de course.

« Après avoir testé la dernière génération de caméras de casque lors d’événements récents, elles se sont avérées être un grand succès, générant des retours positifs significatifs de la part des fans, un ajout précieux à la diffusion des Grands Prix. Par conséquent, il a été proposé et approuvé à l’unanimité de mettre à jour le règlement technique 2023, rendant obligatoire l’utilisation de ces caméras de casque pour tous les pilotes à partir de 2023. » peut-on lire dans le compte rendu de cette réunion.

« La Commission a accepté à l’unanimité de tester une réduction de l’allocation de pneus de 13 ensembles à 11 lors de deux événements de la saison 2023. Cela sera fait pour évaluer l’impact de la réduction de l’allocation des pneus sur la course sur piste, avec l’intention générale de passer à une utilisation plus durable des pneus à l’avenir.« 

Unité de puissance 2026

Les objectifs clés de la prochaine génération de l’unité de puissance de Formule 1, qui devrait être introduite à partir de 2026, ont été précédemment présentés et s’articulent autour de quatre piliers clés :

  • Maintenir le spectacle – l’unité de puissance 2026 aura des performances similaires aux conceptions actuelles, utilisant des moteurs à combustion interne V6 à haute puissance et à haut régime et évitant une différenciation excessive des performances pour permettre une meilleure aptitude à la course.
  • Durabilité environnementale – l’unité d’alimentation 2026 comprendra une augmentation du déploiement de l’énergie électrique jusqu’à 50 % et utilisera un carburant 100 % durable.
  • Viabilité financière – des travaux sont en cours pour définir, consolider et améliorer le règlement financier concernant les unités de puissance, et l’objectif est de réduire les coûts globaux pour les concurrents tout en conservant la vitrine technologique de pointe qui est au cœur de la Formule 1.
  • Attrayant pour les nouveaux fabricants d’unités motrices – le règlement vise à rendre possible et attrayant pour les nouveaux venus de rejoindre le sport à un niveau compétitif.

Alors que le développement du cadre réglementaire pour l’unité de puissance 2026 se poursuit, la FIA a fixé un certain nombre d’objectifs clés relatifs aux paramètres de performance, à la durabilité et à la réglementation financière à la Commission, qui a offert des commentaires positifs pour ce cadre qui ne nécessite pas d’approbation en vertu de la structure de gouvernance actuelle.

Les objectifs relatifs à l’unité de puissance entraîneront des mises à jour simultanées de la réglementation aérodynamique, et la FIA a donc fixé les objectifs préliminaires suivants suite aux travaux de simulation de son département aérodynamique. Ces objectifs ont été bien accueillis par la Commission :

  • Une traînée considérablement réduite pour améliorer la durabilité et l’efficacité et compléter les caractéristiques de l’unité de puissance.
  • Maintenir et améliorer les leçons apprises récemment sur les courses serrées et les voitures capables de se suivre.
  • Réduire les dimensions de la voiture.
  • Réduire ou contenir la masse de la voiture.
  • Durabilité : Poursuivre la voie vers la normalisation ou la simplification de composants stratégiquement sélectionnés à des fins de réduction des coûts. Développer l’utilisation de matériaux ou de technologies durables et se concentrer sur la recyclabilité.
  • Poursuite de l’innovation en matière de sécurité automobile, vers des systèmes de sécurité actifs et connectés.

Course Sprint

Avec le premier des trois événements Sprint de la saison 2022 populaire auprès des fans et des parties prenantes le week-end dernier au Grand Prix d’Émilie-Romagne, la Formule 1 et les équipes étaient favorables à une extension à six événements Sprint pour la saison 2023, se déroulant avec le même format qu’en 2022. Tout en soutenant le principe d’un nombre accru d’épreuves Sprint, la FIA évalue toujours l’impact de cette proposition sur ses opérations et son personnel en bord de piste, et fournira ses commentaires à la Commission.

Newey prédit une bataille Red Bull/Ferrari similaire à celle de l’an dernier avec Mercedes

Adrian Newey, le directeur technique de l’équipe Red Bull, prédit cette saison une bataille avec Ferrari pour le titre mondial similaire à celle vécue l’année dernière entre Red Bull et Mercedes.

Après les quatre premières courses de l’année, aucune autre équipe que Ferrari ou Red Bull n’a encore remporté la moindre manche cette saison, Charles Leclerc et Max Verstappen se partageant le nombre de victoires en course (2 – 2). Le schéma est donc très similaire à la campagne 2021 lorsque Mercedes et Red Bull se sont rapidement imposés comme les seuls prétendants au titre mondial et mis en évidence par le fait qu’aucune autre équipe n’a remporté de course avant la 11e manche de la saison l’an dernier.

Face aux statistiques, Adrian Newey a admis qu’il s’attend cette année à un combat pour le titre similaire à l’an dernier, mais à la place de l’équipe Mercedes, c’est bien la Scuderia Ferrari contre qui Red Bull doit se battre. Lorsqu’on lui demande s’il pense que Red Bull a la voiture la plus rapide après la victoire de Max Verstappen à Imola le week-end dernier, Newey a répondu  : « Oui probablement [ici à Imola], mais clairement à Melbourne ce n’était pas le cas. »

« Je pense que ça va être comme l’année dernière avec Mercedes et nous. Certains circuits favoriseront une voiture et d’autres en favoriseront une autre. » a déclaré Newey dans le podcast F1 Nation.

Lorsqu’on lui demande s’il s’agira de savoir quelle équipe pourrait se développer le plus rapidement possible cette saison, le directeur technique de Red Bull n’a pas tardé à souligner les limites causées par le plafonnement des coûts.

« Le développement est certainement important, mais l’autre facteur important cette année est le plafond des coûts. Cela signifie que nous devons nous développer avec des restrictions, alors peut-être que nous ferons des choix à certains endroits où des choses que nous aurions pu introduire auparavant, nous attendrons un peu plus longtemps et essaierons de construire un peu un package avant de l’introduire parce que nous ne pouvons pas nous permettre de faire ce que nous avions l’habitude de faire l’année dernière ou les années passées où il y aurait quelque chose à chaque course. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Red Bull occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 11 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Après Imola, Binotto reste confiant pour Ferrari

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, s’attend à ce que l’avantage continue à osciller entre son écurie et Red Bull au cours des prochaines manches du championnat du monde de F1 et ne veut donc pas s’inquiéter après un GP d’Emilie-Romagne compliqué pour la Scuderia.

Le doublé Red Bull mené par Max Verstappen dimanche dernier à Imola a permis à l’écurie Red Bull de dépasser Mercedes au championnat du monde des constructeurs pour occuper désormais la deuxième place à onze points de Ferrari. Au classement pilotes, Charles Leclerc – qui a terminé sixième à Imola – est toujours leader mais le Monégasque a vu son avance diminuer et n’a plus que 27 points d’avance sur Max Verstappen après la quatrième manche de l’année.

« Nous sommes mécontents des résultats, mais nous devons garder la tête haute, cela fait partie de la course. Certaines courses peuvent mal tourner, comme cela a été le cas aujourd’hui, mais je pense que nous avons toujours un package compétitif. » a déclaré Binotto dimanche soir à Imola.

« Carlos [Sainz] a été très malchanceux au départ et pour la deuxième fois consécutive, il n’a pas pu terminer la course. C’est vraiment dommage, pas seulement à cause des points perdus, mais aussi parce qu’il n’a parcouru que très peu de kilomètres lors des derniers Grands Prix. Néanmoins, nous ne nous découragerons pas et nous continuerons à travailler sereinement. »

« Nous devons garder le sourire et attendre les prochaines courses. Certes, Red Bull est forte, et nous savons qu’ils développent leur voiture, mais il y a deux semaines nous étions en Australie avec la meilleure voiture. Aujourd’hui ce fut le contraire, ce sera course par course. L’équilibre peut changer un peu, mais encore une fois, nous avons eu un bon package dans l’ensemble ici. Nous étions deuxièmes en qualifications, deuxièmes sur le mouillé et sur le sec nous avons fait une bonne course Sprint. »

A la différence de ses rivales, la Scuderia Ferrari n’a pas apporté la moindre amélioration sur sa monoplace à Imola et Binotto a ajouté que son équipe était toujours en train de revoir son approche dans ce qui sera certainement une guerre du développement.

« Nous savons que le développement sera sans doute un élément clé cette saison. Nous savons que Red Bull sera très forte. Nous allons revoir toutes les données et nous irons de l’avant. Nous continuerons à travailler dur pour extraire tout le potentiel de la F1-75 et pour optimiser les mises à jour que nous introduirons dans les courses à venir. »

60 tours « douloureux » pour Daniel Ricciardo à Imola

L’Australien Daniel Ricciardo est complétement passé à côté de son Grand Prix d’Emilie-Romagne dimanche dernier après avoir ruiné sa propre course et celle du pilote Ferrari Carlos Sainz dès le premier tour.

Alors que les pilotes ont pris le départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne sur une piste humide dimanche dernier à Imola, l’Australien Daniel Ricciardo s’est complétement loupé au premier virage et est allé percuter la Ferrari de l’Espagnol Carlos Sainz qui a dû abandonner. Ricciardo pour sa part a pu continuer, mais le pilote McLaren franchira la ligne d’arrivée à la dernière place après avoir bouclé 60 tours en dernière position.

« Je suis monté sur le vibreur juste pour essayer d’avoir un peu plus d’espace, mais j’ai glissé et j’ai glissé vers lui [Sainz]. Mon intention était bonne et je voulais vraiment laisser de la place, mais dans ces conditions je n’avais aucune adhérence et j’ai glissé vers lui et j’ai ruiné sa course. » expliquait Ricciardo après le Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Évidemment, ce n’est pas la façon dont je voulais que ça se passe, c’est douloureux et je ne voulais en aucun cas affecter la course de quelqu’un d’autre. »

Après son contact avec la Ferrari de Carlos Sainz, Daniel Ricciardo a réussi à revenir sur la piste au volant d’une McLaren endommagée, ce qui a eu pour conséquence de ruiner sa propre course : « Les incidents du premier tour sont les pires, surtout quand vous continuez. Parfois d’une certaine manière, c’est mieux d’abandonner. »

« Je sais que cela semble négatif, mais j’étais vraiment lent et derrière. Ce fut 60 tours très douloureux et je n’ai qu’une seule envie, c’est de passer à Miami [la prochaine manche du championnat]. »

Daniel Ricciardo a tout de même marqué trois points le samedi à Imola après avoir franchi la ligne d’arrivée à la sixième place lors de la course Sprint. Au championnat du monde des pilotes, Daniel Ricciardo occupe la onzième place après la quatrième manche de l’année.

Début de saison très compliqué pour Alonso, P15 au championnat

Le double champion du monde de Formule 1, Fernando Alonso, a beaucoup de mal à encaisser le fait qu’il n’a marqué que deux points au championnat du monde 2022 après les quatre premières manches de l’année.

Le pilote Alpine a marqué ses deux premiers points de la saison au Grand Prix de Bahreïn lors de la manche d’ouverture grâce à une neuvième place à l’arrivée de l’épreuve, mais depuis, l’Espagnol n’a plus marqué aucun point lors des trois manches suivantes. En Arabie Saoudite, Alonso a dû abandonner sur un problème mécanique (pompe à eau) avant de montrer un rythme soutenu lors des qualifications du Grand Prix d’Australie jusqu’à ce qu’un problème hydraulique l’empêche de terminer la séance.

Le week-end dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne, Fernando Alonso a terminé la course Sprint du samedi à la neuvième place (à la porte des points), tandis qu’un contact avec la Haas de Mick Schumacher au départ de la course principale le dimanche l’a contraint à abandonner en raison de dégâts trop importants sur son Alpine.

« Une nouvelle course malheureuse pour nous cette saison. J’ai pris un bon départ et je suis remonté à la huitième place, mais le côté droit de mon plancher et mon ponton ont été copieusement endommagés et nous n’avons pas eu d’autre choix que d’abandonner. » a déclaré Fernando Alonso dimanche dernier à Imola.

« C’est regrettable, car c’est finalement une petite collision avec Mick [Schumacher], nullement intentionnelle, qui a détruit notre voiture et notre course. Après l’Australie, j’avais le sentiment que j’aurais pu avoir déjà marqué 20 ou 30 points, et je n’en ai que deux. C’est malheureux, mais la saison est longue et il y a encore beaucoup de points à marquer. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Fernando Alonso occupe la quinzième place au championnat du monde des pilotes.

Pilote Équipe Points
1-Max VerstappenRed Bull 454
2-Charles LeclercFerrari 308
4-George RussellMercedes 275
3-Sergio Perez Red Bull 305
5-Carlos Sainz Ferrari 246
6-Lewis Hamilton Mercedes240
7-Lando Norris McLaren122
8-Esteban Ocon Alpine92
9-Fernando Alonso Alpine81
10-Valtteri Bottas Alfa Romeo 49
11-Sebastian Vettel Aston Martin 37
12-Daniel Ricciardo McLaren37
13-Kevin MagnussenHaas25
14-Pierre Gasly AlphaTauri 23
15-Lance Stroll Aston Martin 18
16-Mick Schumacher Haas12
17-Yuki Tsunoda AlphaTauri 12
18-Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
19Alex Abon Williams4
20-De Vries Williams 2
21-Nicholas Latifi Williams2

Luca de Meo confirme des discussions entre Renault et Andretti

Le CEO du groupe Renault, Luca de Meo, a confirmé des discussions entre Renault et le clan Andretti concernant une fourniture moteur pour l’éventuelle future équipe qui rejoindrait la grille de la Formule 1 à partir de la saison 2024.

Il y a quelques semaines maintenant, Michael Andretti a confirmé avoir soumis une candidature officielle à la FIA pour former une onzième équipe sur la grille de la Formule 1 à partir de la saison 2024. Si dans l’immédiat la FIA n’a pas encore communiqué sur cette candidature, du côté du clan Andretti tout semble avoir été fait dans les règles de l’art avec un projet bien ficelé, alors qu’un accord formel aurait même été signé avec Renault pour une éventuelle fourniture moteur selon les dires du père de Michael Andretti : « Nous avons maintenant un accord formel concernant le fournisseur de moteurs et ce sera avec Renault, j’ai le droit de le dire désormais. » déclarait Mario Andretti fin février.

Interrogé à ce sujet samedi dernier à Imola, le CEO du groupe Renault, Luca de Meo, a confirmé que des discussions avaient bien eu lieu entre Andretti et Laurent Rossi, le PDG d’Alpine : « Je pense qu’il y a des discussions, ce n’est pas moi qui gère ça, c’est plutôt Laurent Rossi qui le fait. » a déclaré à F1only.fr Luca de Meo.

« Je pense qu’il y a des discussions. C’est interessant parce qu’il y a un beau projet derrière, il y a des gens compétents qui ont les moyens et ça peut faire du bien à la Formule 1. Évidemment, on cherche dans le contexte actuel la possibilité de s’associer à quelqu’un. A un certain moment, nous vendions des moteurs à Red Bull et McLaren, mais ce n’est plus le cas maintenant. »

Lorsqu’on évoque avec lui la possibilité de voir Alpine fournir à une autre équipe plus qu’un moteur, l’Italien a tenu à insister sur le fait qu’avoir une équipe B sur la grille n’est pas du tout sa priorité et admet même ne pas être un grand fan de ce type de collaboration : « Moi je ne suis pas nécessairement super fan de cette idée d’avoir des « couples ». » nous confie De Meo.

« Je pense que la Formule 1 mérite dix équipes qui font le boulot de A à Z, ça c’est ce que je pense. c’est un peu comme si nous avions le championnat espagnol avec une équipe de Barcelone A, Barcelone B, Barcelone C, le Real Madrid 1, 2, 3…Il n’y aurait pas d’Atletico….vous voyez, je pense que ce serait un peu étrange. Maintenant, ça c’est ma vision. »

Lorsqu’on lui demande si le fait d’avoir dix équipes d’usine en Formule 1 serait réalisable dans un court ou moyen terme et si il avait déjà évoqué ce point avec les autres constructeurs, l’Italien répond : « Nous, nous le faisons et nous ne sommes pas les plus riches du monde. »

« Moi j’ai l’habitude de dire les choses que je pense, mais j’imagine que si le système est fait comme ça, cela veut dire que ça convient à quelqu’un. Je trouve que la Formule 1 a une croissance qui est évidente – on voit très bien le travail de Stefano Domenicali notamment [le PDG de la F1, NDLR] – je pense qu’ils sont vraiment en train de développer le sport, d’attirer beaucoup de sponsors, et même les dernières décisions de certains constructeurs comme Volkswagen qui veulent entrer, ils savent très bien qu’il y a du potentiel. C’est LA catégorie où tout le monde veut être, c’est le pinacle du sport automobile, c’est la vitrine. »

Concernant la potentielle arrivée de Porsche et Audi en F1, là encore le CEO du groupe Renault voit plutôt d’un bon œil l’arrivée d’autres constructeurs : « C’est bien, bien-sûr que c’est bien. C’est bien pour le sport, c’est bien pour les fans. »

« Moi je suis un gars de l’automobile donc de voir les grands constructeurs automobiles croire à ça, ça ne peut me faire que plaisir, mais que si nous avons une équation économique et des budgets raisonnables. Si ça devient une explosion de coûts, après on ne peut plus gérer et c’est mauvais pour le business. Ce sont des stratégies très courtes, mais si on arrive à trouver un équilibre avec les revenus des sponsors, des courses et des constructeurs automobiles traditionnels, moi je trouve que c’est bien. »

Propos recueillis par Remy Calame

McLaren F1 signe un partenariat pluriannuel avec Sanofi

L’équipe de Formule 1 McLaren a annoncé aujourd’hui un partenariat pluriannuel avec la société transnationale française Sanofi.

Dans le cadre de ce partenariat, McLaren Racing collaborera avec l’équipe des Affaires industrielles de Sanofi pour atteindre l’excellence dans les opérations de fabrication, permettant à Sanofi de répondre aux besoins des patients du monde entier grâce à une utilisation plus efficace de son réseau mondial et de soutenir l’approvisionnement de son vaste portefeuille. Avec une approche unique basée sur les données grâce à son programme Accelerator sur mesure qui concentre l’ingéniosité de la F1 sur les défis industriels, McLaren Racing apportera son expertise et ses compétences numériques et analytiques pour aider les équipes de Sanofi à se concentrer sur les éléments majeurs impactant les performances, et à mieux les anticiper et les résoudre.

L’analyse des pertes, la modélisation et la simulation de l’ordonnancement des lignes de production, et plus particulièrement les changements de produits, seront des domaines clés pour maximiser les performances des sites de production de Sanofi. Grâce à McLaren Accelerator, les données axées sur les performances peuvent être traduites dans la culture et la réflexion des partenaires par le biais de projets collaboratifs et laisser un héritage durable.

McLaren a une expérience réussie dans la maximisation des performances des actifs dans un environnement concurrentiel à haute pression. Cela était évident lors de la pandémie de covid-19 lorsque, grâce à un effort conjoint au sein du groupe McLaren dans le cadre d’un consortium industriel britannique, la production de ventilateurs a été accélérée de 20 par semaine pour passer à 400 par jour, en utilisant des données pour soutenir l’intelligence décisionnelle et en construisant le fondements de l’excellence opérationnelle.

Au-delà du leadership technique de la F1, la collaboration entre McLaren et Sanofi mettra un accent particulier sur la dimension humaine de la haute performance. Le partenariat apportera un état d’esprit de course, imitant l’environnement compétitif et rapide de la F1 pour aider à accélérer les améliorations, les apprentissages et le partage des meilleures pratiques individuellement et collectivement à travers les sites. Cette opportunité unique mariera le meilleur des deux sociétés avec la vitesse, l’agilité, le travail d’équipe et l’amélioration constante nécessaires pour réussir dans le sport automobile, ainsi que dans les découvertes de la santé.

« Nous sommes ravis de nous associer à Sanofi. C’est une opportunité importante pour deux marques mondiales qui partagent des valeurs de travailler ensemble pour maximiser les performances grâce à notre programme Accelerator sur mesure. » a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.

« Nous sommes impatients de poursuivre notre collaboration avec Sanofi pour avoir un impact positif non seulement sur la fabrication, mais aussi pour aider Sanofi à améliorer la vie des patients. »

Une éventuelle hausse du plafond des coûts à l’ordre du jour de la Commission F1

Une éventuelle hausse du plafond des coûts en Formule 1 sera à l’ordre du jour lors de la réunion de la Commission F1 qui se tient ce mardi à Londres.

Depuis l’année dernière, les équipes de Formule 1 opèrent sous un plafond budgétaire et pouvaient dépenser en 2021 145 millions de dollars pour une saison, tandis que ce dernier a été abaissé à 140 millions pour cette saison 2022. Cependant, la conjoncture actuelle avec la guerre en Ukraine fait que certaines matières premières ont vu leur prix augmenter de façon significative au cours des dernières semaines, ce qui rend la tâche plus difficile pour certaines équipes à rester sous le plafond des coûts sans compromettre le développement de leur monoplace.

Plusieurs écuries de la grille ont déjà fait pression pour une augmentation du plafond ou d’autres formes d’ajustement, bien que d’autres ont indiqué qu’elles étaient heureuses que la règlementation concernant le plafond budgétaire ne soit pas modifiée au cours de la saison. Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1, a indiqué que cette question serait à l’ordre du jour ce mardi lors de la Commission F1 qui se tient à Londres.

« Je pense que l’augmentation par rapport à l’inflation doit être revue, parce que lorsque les règles ont été élaborées l’inflation était relativement faible et prévisible, alors que maintenant elle est élevée et imprévisible. » a déclaré Brawn le week-end dernier à Imola.

« Si vous regardez les taux d’inflation qui s’appliquent aux entreprises industrielles, tout comme aux équipes de F1, vous avez l’énergie ou encore les matières premières. Vous avez toutes ces choses qui s’avèrent assez chères en ce moment. Donc, je pense qu’il y a une solution qui arrivera. »

Au cours de cette Commission F1, d’autres sujets seront évidemment évoqués, dont l’ajout de plusieurs courses Sprint supplémentaires au calendrier 2023 en plus des trois déjà inscrites cette année (Imola, Autriche et Brésil).

Aston Martin a enfin ouvert son compteur de points ce dimanche à Imola

Ce dimanche à Imola, l’équipe Aston Martin a enfin réussi à ouvrir son compteur de points grâce à la huitième place de Sebastian Vettel et la dixième place de Lance Stroll à l’arrivée de la quatrième manche du championnat du monde de F1 2022.

Au total, l’équipe Aston Martin a marqué cinq points dimanche dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne et occupe désormais après cette quatrième manche de l’année la neuvième place au championnat du monde des constructeurs, soit quatre points devant Williams désormais lanterne rouge. Après l’arrivée de l’épreuve, les deux pilotes Sebastian Vettel et Lance Stroll étaient évidemment ravis d’avoir enfin marqué leurs premiers points : « Je pense que ce fut une course incroyable pour nous. Évidemment, nous avons capitalisé sur les conditions, mais après cela nous avons juste essayé de nous accrocher autant que possible . Nous avons bien fait les choses, je pense, en battant des voitures bien plus rapides derrière nous. Je pense que nous avons connu une course très forte. » a déclaré Sebastian Vettel ce dimanche soir à Imola.

« Kevin [Magnussen] avait un package beaucoup plus rapide mais nous avons finalement réussi à le repousser et il avait des problèmes avec ses pneus. Je pense que nous avons bien géré notre course et c’est bien au final d’avoir les deux voitures dans les points. C’était une bonne journée pour nous. »

Son coéquipier Lance Stroll a ajouté qu’il a dû faire face à une pression « intense », à la fois sur les pneumatiques intermédiaires lorsque la piste devenait de plus en plus sèche, mais aussi par la suite sur les Mediums : « Je pense que c’est un point bien mérité parce que nous avons eu la pression durant toute la course et c’était très intense et serré du début à la fin du Grand Prix. Mais nous avions un bon rythme, nous en sommes tellement satisfaits et avoir les deux voitures dans les points fait que c’est un week-end vraiment positif pour nous. Au début de la course, nous avons bien performé alors que tout le monde luttait avec des pneus en surchauffe sur une piste qui s’asséchait, mais nous avons réussi à garder Lewis [Hamilton] derrière et avons fait pression sur Yuki [Tsunoda] devant. »

« Une fois que nous sommes passés aux pneus Mediums, nous avons continué à montrer un bon rythme et nous nous sommes éloignés du train de voitures derrière nous. »

Le directeur de l’équipe, Mick Krack, a fait l’éloge de ses pilotes qui, grâce à leurs points marqués ce dimanche à Imola, ont propulsé l’équipe du bas du classement à la neuvième place au championnat du monde des constructeurs avant le Grand Prix de Miami.

« Sebastian et Lance ont tous les deux piloté sans faute dans une course difficile aux conditions changeantes. Ce fut un Grand Prix mouvementé et passionnant – et seuls nous et Red Bull avons réussi à ramener deux voitures à la maison dans les points ce dimanche. » a déclaré Krack.

« Nous savons que nous avons encore un long chemin à parcourir, mais ce résultat est un grand coup de pouce pour toute l’équipe à la fois sur la piste ici à Imola, mais aussi à l’usine. »

Quatre équipes de F1 à Imola cette semaine pour des tests Pirelli

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé le week-end dernier à Imola et remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen, quatre équipes de F1 sont restées sur le tracé italien cette semaine pour participer à des essais Pirelli.

Le manufacturier unique de la Formule 1 débute cette semaine des essais privés sur ses gommes 2023 sur le circuit d’Imola avec les équipes AlphaTauri, Alfa Romeo, Alpine et Ferrari. Ces essais débuteront ce mardi 26 avril et se dérouleront sur deux journées (26 et 27 avril)  mais seules AlphaTauri et Alfa Romeo participeront aux deux jours de roulage, tandis que l’écurie Alpine ne roulera que ce mardi et Ferrari seulement le mercredi.

Ces deux premières journée font partie d’un programme d’essais pouvant aller jusqu’à 25 journées de tests pour Pirelli comme le stipule la règlementation cette année. Petite nouveauté par rapport aux années précédentes : les équipes peuvent faire rouler leur monoplace de la saison actuelle durant ces tests, alors qu’elles devaient se contenter d’un mulet jusqu’à l’an dernier. Le programme des essais Pirelli s’étalera cette année jusqu’en septembre et seule l’écurie Haas n’a pas encore confirmé sa participation à l’une de ces journées.

Après Imola cette semaine, la Scuderia Ferrari sera au Mugello au mois de juin, McLaren, Williams, Red Bull et Alpine seront sur le tracé du Red Bull Ring en Autriche les 12 et 13 juillet, Mercedes et Aston Martin seront sur le circuit du Hungaroring de Budapest les 2 et 3 août, tandis que Red Bull tournera à Monza le 13 septembre après le Grand Prix d’Italie.

Russell a le souffle coupé avec le marsouinage sur sa F1

Le Britannique George Russell espère que Mercedes sera en mesure de régler le problème de marsouinage de sa monoplace, notamment parce que le dos des pilotes souffre énormément depuis le début de la saison.

Avec les nouvelles monoplaces 2022, les équipes sont confrontées depuis les essais hivernaux à un phénomène de marsouinage bien connu dans le sport automobile [monoplace qui pompe dans les lignes droites]. Lors des essais du vendredi à Imola le week-end dernier, les rebonds ont été si violents sur la monoplace de Mercedes que George Russell a même endommagé le fond plat de sa W13. En plus de couter de la performance à Mercedes, le marsouinage a également causé à Russell des douleurs au dos et à la poitrine.

« Quand la voiture est dans la bonne fenêtre et que les pneus sont dans la bonne fenêtre, à l’exception du rebond, c’est vraiment agréable de conduire. Mais le rebond vous coupe vraiment le souffle, c’est la chose la plus extrême que j’aie jamais ressentie. » a déclaré le pilote Mercedes ce week-end à Imola.

« J’espère vraiment que nous trouverons une solution, et j’espère que chaque équipe qui a du mal avec le rebond trouvera une solution parce que ce n’est pas durable pour les pilotes de continuer à ce niveau. C’est le premier week-end où j’ai vraiment eu du mal avec mon dos, et j’avais même des douleurs à la poitrine à cause de cela. »

D’un point de vue purement sportif, Russell estime avoir maximisé son week-end à Imola avec une quatrième place à l’arrivée de l’épreuve dans des conditions pas du tout adaptées à la W13 : « Je suis relativement content de maximiser les points disponibles ce week-end. Que nous tirions le meilleur parti de la voiture est une autre histoire et je pense que les choses n’étaient pas en notre faveur avec ces quatre premières courses. »

« Je suis vraiment content de cette P4, mais si nous voulons conserver cette position au championnat, nous devons trouver plus de rythme. Nous avons ces limitations globales avec la voiture avec le rebond, et nous savons que nous avons du mal avec le réchauffement des pneus et c’est de loin le week-end de course le plus froid que nous ayons eu cette année. Je pense que c’est un peu une tendance depuis Bahreïn, nous avons progressivement ralenti un peu en qualifications, et je pense que c’est parce que Bahreïn était le plus chaud que nous ayons connu, donc il n’y a pas eu de problème de réchauffement des pneus. »

« Ensuite, nous étions à Djeddah, et il faisait encore chaud, mais la piste était un peu plus fluide. Melbourne, un peu plus frais et ici, très froid. Et c’est à ce moment-là que vous voyez les McLaren, les Alpine et les Haas prendre leur envol, mais se débattre un peu plus dans la course. Il faut trouver un meilleur compromis car nous avons eu de la chance aujourd’hui [ce dimanche à Imola], nous avons fait un bon résultat, mais finalement, nous partions beaucoup trop bas sur la grille. »

A Imola, Red Bull a signé son premier doublé en F1 depuis 2016

L’équipe Red Bull a su rebondir de la plus belle des manières le week-end dernier à Imola en signant un doublé au GP d’Emilie-Romagne après un début de saison compliqué marqué par trois abandons en trois courses en raison de problèmes de fiabilité.

Red Bull a subi trois abandons depuis le début de l’année et occupait la troisième place au championnat constructeurs avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé ce dimanche 23 avril à Imola. Ce week-end sur le tracé italien, le champion du monde en titre a su saisir sa chance en décrochant la pole position vendredi, une victoire en course Sprint le samedi et une victoire ce dimanche lors de la course principale, tandis que son coéquipier Sergio Perez a terminé deuxième, permettant à l’écurie de Milton Keynes de signer son premier doublé depuis la saison 2016 au GP de Malaisie.

Après l’arrivée de l’épreuve, Christian Horner, le team principal de Red Bull, ne cachait pas sa joie de voir ses deux pilotes sur le podium : « Pour en arriver là, nous avons attaqué tout le week-end. Nous avons apporté une petite mise à niveau et beaucoup de gens ont dit : « Vous ne devriez pas faire ça avec une seule séance d’essais » [en raison de la course Sprint]. Mais nous avons cru en nous et cela a payé. » a déclaré le patron de l’équipe Red Bull ce dimanche soir à Imola.

« Je pense que nous n’avons pas eu de chance en Australie il y a quelques semaines, mais nous avons marqué le maximum de points ce week-end, donc c’est une belle riposte de la part de toute l’équipe. Ce fut une course excitante du côté du muret des stands à cause des conditions changeantes. Il y a beaucoup de choses qui auraient pu mal tourner dans cette situation, mais je pense que Max et Checo ont fait un travail incroyable. »

« Ce doit être l’un de nos meilleurs résultats, prendre le maximum de points tout au long du week-end, sauf un, c’était incroyable. Max et Checo ont piloté avec brio pour assurer notre premier doublé depuis la Malaisie en 2016. Je suis très fier de toute l’équipe, de tout le monde sur la piste et de ceux de l’usine de Milton Keynes, ils ont livré une performance phénoménale , c’est exactement ce dont nous avions besoin pour rebondir depuis l’Australie.« 

Avant le tout premier Grand Prix de Miami, l’équipe Red Bull Racing n’a plus que onze points de retard sur la Scuderia Ferrari au championnat du monde des constructeurs.

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

Mercedes F1 face à une situation « critique » après Imola

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne 2022, l’équipe Mercedes a perdu sa deuxième place au championnat du monde des constructeurs et accuse désormais 36 points de retard sur l’équipe Red Bull (deuxième) et 46 points sur le leader du classement Ferrari.

A Imola le week-end dernier, seul le Britannique George Russell a marqué des points en terminant la course principale de dimanche à la quatrième position au pied du podium, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton n’a pas réussi à faire mieux qu’une treizième position au volant d’une W13 en manque de performance une fois de plus. Un autre week-end très compliqué donc pour Mercedes qui voit désormais ses principaux rivaux creuser encore un peu plus l’écart au championnat du monde ce qui met une pression supplémentaire sur les épaules de chacun en interne, à commencer par le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui considère qu’il n’est déjà plus dans la lutte pour le titre mondial cette année après la quatrième manche de la saison : « Je suis en dehors du championnat, c’est sûr ! Il n’y a aucun doute à avoir là-dessus, mais je continuerai à travailler aussi dur que possible pour essayer de me rattraper d’une manière ou d’une autre. » a déclaré le septuple champion du monde ce dimanche soir à Imola après la course.

Du côté du management de l’équipe Mercedes, Toto Wolff a admis pour sa part que la Mercedes W13 n’est pas une monoplace digne d’un champion du monde : « Ce qui ressort clairement de tout le week-end, c’est que nous avons du travail à faire pour livrer à nos pilotes une voiture assez rapide. » a insisté l’Autrichien ce dimanche soir en Italie.

« Nous avons vu avec George [Russell] ce que notre voiture peut faire dans un air propre mais ce n’est toujours pas assez bon. Nous avons raté le réglage de l’aileron avant de George à l’arrêt au stand en raison d’un problème qui signifiait qu’il avait une voiture qui était configurée pour le mouillé pendant la majorité de la course, donc ce fut un excellent pilotage de sa part pour conserver la P4 à la fin. »

« Pour Lewis, nous ne lui avons tout simplement pas donné l’outil dont il avait besoin. Il a été coincé par l’Alpine [d’Esteban Ocon] lors d’un arrêt au stand, ce qui l’a laissé dans un train DRS où il était impossible de doubler avec notre voiture. Nous ne produisons pas une voiture assez bonne ou digne d’un champion du monde comme Lewis, nous devons donc regarder les choses pour Miami [la prochaine course], faire un pas en avant dans notre compréhension et apporter du développement à la voiture pour résoudre nos problèmes. »

Pour Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes, la situation devient critique et l’équipe du constructeur allemand n’a plus que deux courses pour résoudre les problèmes fondamentaux de la W13 sans quoi Mercedes ne sera plus en mesure d’aller se battre pour les championnats cette année : « Nous savons où nous en sommes en termes de performances en ce moment et nous savons où nous devons aller. Cependant, il y a quelques problèmes majeurs avec la voiture et si nous arrivons à les résoudre nous pourrons combler une grande partie de cet écart assez rapidement, mais le temps devient critique maintenant et nous devons avancer dans les deux prochaines courses si nous voulons garder les leaders à portée de main cette année. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs, alors que George Russell est quatrième au championnat du monde des pilotes, tandis que Lewis Hamilton est septième avec déjà 58 points de retard sur le leader Charles Leclerc.

Norris salue l’incroyable performance de son équipe

Lando Norris qui a décroché un deuxième podium consécutif à Imola ce dimanche s’est montré très reconnaissant envers son équipe, McLaren, et le travail fourni.

Le pilote britannique était évidemment tout sourire à l’issue de la course et a loué le travail d’équipe accompli chez McLaren après un début de saison 2022 difficile. Parti depuis la cinquième place sur la grille, Lando Norris a effectué un très bon départ, ce qui lui a permis de remonter à la P3. Il a ensuite rapidement été dépassé par Charles Leclerc et a passé une bonne partie de la course seul en quatrième position. Le tête-à-queue de Leclerc en fin de course a permis à Norris de prendre la troisième place et donc de terminer sur le podium.

Le pilote McLaren extatique a admis que le résultat était meilleur que ce à quoi l’équipe s’attendait avant le week-end. « Une course incroyable, un week-end incroyable pour être honnête« , a déclaré Norris. « Battre une Red Bull et une Ferrari, c’est bien plus que ce à quoi nous nous attendions. Je suis heureux. L’équipe le mérite, ils ont fait un super travail. »

« Je pense qu’aujourd’hui et ce week-end, ce n’était pas nécessairement une question de voiture ;  c’est en grande partie le travail d’équipe, l’arrêt au stand était incroyable et la façon dont nous avons exécuté le week-end, c’est ce qui a permis ce résultat. »

« Le départ, la stratégie, les qualifications, le choix des pneus et toutes les petites choses que vous ne voyez pas, c’est ce qui nous a valu ce podium aujourd’hui, ça fait plaisir à voir. La quatrième place aurait aussi été un résultat incroyable pour nous et meilleur que ce à quoi nous nous attendions avant la course et le week-end, c’est certain. »

Après un début de saison difficile pour McLaren, les résultats commencent à se faire sentir, Lando Norris et son coéquipier Daniel Ricciardo ayant également terminé P5 et P6 à Melbourne. Mais interrogé sur la trajectoire ascendante de l’équipe, Norris s’est montré prudent, concédant qu’ils n’avaient pas encore la troisième meilleure voiture dans l’ordre hiérarchique. « Nous avons travaillé si dur à Bahreïn et nous en avons si peu tiré profit« , a déclaré le Britannique.

« Tous les efforts déployés lors des dernières courses portent leurs fruits d’une certaine manière. Honnêtement, nous avons apporté quelques changements, mais rien qui puisse nous propulser en P3. Je ne crois pas que nous avions la troisième meilleure voiture aujourd’hui derrière Red Bull et Ferrari. L’Alfa Romeo était également extrêmement rapide. Les améliorations que nous avons apportées nous font définitivement avancer, lentement, et nous devons absolument essayer de continuer sur cette lancée » a conclu Lando Norris.

Malheureusement pour l’équipe McLaren, le coéquipier de Lando Norris, Daniel Ricciardo, n’a pas pu égaler les performances du Britannique puisque le pilote australien a connu une course difficile après avoir provoqué un accrochage avec Carlos Sainz au départ. Il a terminé la course à la 18ème position.

Sainz : « J’ai payé pour l’erreur de Ricciardo »

Carlos Sainz a à nouveau été victime d’un abandon ce dimanche lors du Grand Prix d’Emilie-Romagne. Le pilote espagnol a d’abord raté son envol au départ et a ensuite été percuté par Daniel Ricciardo, finissant sa course dans le bac à gravier lors du tout premier tour.

Déjà malheureux à Melbourne il y a deux semaines, Carlos Sainz avait dû abandonner après une erreur au deuxième tour. Le pilote Ferrari avait complétement loupé son freinage au virage 9 et avait tiré tout droit dans l’herbe avant que sa monoplace ne traverse la piste et n’aille se planter dans le bac à gravier. En tout début de Q2 à Imola ce vendredi, l’Espagnol a également commis une erreur et est allé encastrer sa monoplace dans le mur au virage 18.

Même s’il partait depuis la quatrième place ce dimanche, Carlos Sainz n’a pas fait un très bon départ et a été dépassé par Norris. Il a ensuite été heurté par Ricciardo (qui partait P6) à Tamburello et a fini sa course bloqué dans le bac à gravier.

Le pilote Ferrari n’a pas caché sa déception après son deuxième abandon consécutif : « C’était un départ difficile comme vous avez pu le voir mais il restait encore 63 tours, et même en perdant une position au profit d’une McLaren comme Lando [Norris] ou autre, c’est encore une longue course à faire, surtout dans ces conditions.« 

« Mais malheureusement, je pense que j’ai laissé beaucoup d’espace à Daniel à l’intérieur, mais il a décidé de monter sur le vibreur, il m’a touché et c’en était fini pour ma course. Très malchanceux – rien que je puisse faire différemment mais c’est comme ça. »

« C’est difficile« , a ajouté Sainz. « Je ne suis pas content, et c’est dur de passer par là, surtout dans une course à domicile comme celle-ci avec tous les tifosi, avec leur soutien, on avait envie de faire une bonne course pour eux. Oui, comme je l’ai dit, le départ n’était pas génial; nous analyserons pourquoi, la course était encore longue mais j’ai été le malchanceux qui a payé pour l’erreur de quelqu’un d’autre. C’est comme ça. »

Son coéquipier Charles Leclerc n’aura certainement pas réussi à lui remonter le moral puisque ce dernier, pourtant bien positionné pour faire un podium, a fait un tête-à-queue lors du 53ème tour et n’a pu terminer la course qu’à la sixième place.