A quelle heure AlphaTauri présente la livrée de sa F1 ce samedi ?

Après une brève accalmie, le bal des présentations en F1 se poursuit ce samedi 11 février avec l’équipe AlphaTauri qui présente la livrée 2023 de sa monoplace en direct depuis New-York aux Etats-Unis.

Tout comme Red Bull un peu plus tôt ce mois-ci, l’équipe AlphaTauri a choisi de dévoiler la livrée de sa monoplace 2023 depuis les Etats-Unis à New-York mais pas pour les mêmes raisons.

En effet, lors de la présentation de la livrée de la RB19 de Red Bull, l’écurie championne du monde en titre a également annoncé son partenariat avec le constructeur américain Ford, d’où le choix des Etats-Unis pour son événement de lancement de saison.

En ce qui concerne AlphaTauri, la petite équipe de Faenza a choisi « The Big Apple » pour présenter ses nouvelles couleurs car AlphaTauri est avant tout une marque de prêt à porter et la date du lancement de sa saison 2023 coïncide avec la NY Fashion Week qui a débuté ce 9 février.

Décalage horaire oblige avec les Etats-Unis, vous devrez veiller tard ce samedi 11 février pour découvrir la livrée de l’AlphaTauri AT04 qui sera dévoilée à 23h30 (heure de Paris), alors que l’on ne s’attend pas à une énorme différence par rapport à la livrée de la saison passée hormis l’arrivée du logo de la société Orlen qui devient en 2023 partenaire principal d’AlphaTauri.

La présentation de la livrée de l’AlphaTauri AT04 est diffusée en direct ici et sur les différents canaux de communication de l’écurie et vous pourrez évidemment retrouver toutes les images et déclarations des principaux protagonistes sur notre site dans la foulée de la présentation.

Pour rappel, cette année Yuki Tsunoda et Nyck de Vries sont les deux pilotes titulaires chez AlphaTauri. Le Japonais Tsunoda entame sa troisième saison avec l’équipe, tandis que le Néerlandais De Vries débute sa carrière en F1 en tant que titulaire à l’âge de 27 ans.

AlphaTauri devient donc ce samedi la cinquième écurie de la grille à dévoiler ses nouvelles couleurs et il faudra attendre encore quelques jours pour assister aux cinq dernières présentations avec Aston Martin, McLaren, Ferrari, Mercedes et Alpine.

Direction ensuite Bahreïn pour les essais hivernaux de cette saison 2023 qui se dérouleront du 23 au 25 février, soit une semaine avant le premier Grand Prix de l’année qui se dispute du 3 au 5 mars toujours sur le tracé de Sakhir à Bahreïn.

Alonso : Stroll a le talent pour être champion du monde

Le double champion du monde Fernando Alonso estime que son jeune coéquipier Lance Stroll – avec qui il fait équipe cette année chez Aston Martin – a le talent nécéssaire pour devenir champion du monde en Formule 1.

A partir de cette saison 2023, Alonso fait équipe avec le Canadien au sein de l’écurie Aston Martin, et lorsqu’il lui est demandé dans un entretien publié par l’écurie s’il connait bien son nouveau coéquipier, Alonso a répondu : « Je connais Lance depuis 11 ans. Nous nous sommes rencontrés en 2012 quand j’étais chez Ferrari – il était à la Ferrari Driver Academy. »

« Et je connais son père Lawrence [propriétaire de l’équipe], depuis de nombreuses années. C’est un grand ami à moi. Je suis allé chez lui au Canada à quelques reprises, nous avons fait différents sports et passé du temps ensemble. »

Lorsqu’on lui demande à quel point Lance Stroll est sous-estimé selon lui, le double champion du monde ne tarit pas d’éloges sur son nouveau partenaire : « Il a la vitesse, il a le talent. Il l’a montré à plusieurs reprises, notamment dans des conditions humides. »

« Je me souviens de la pole position de Lance en Turquie et de certaines de ses autres performances sur le mouillé. Pour performer à ce niveau dans des conditions difficiles, il faut avoir un feeling particulier avec la voiture. »

« Avec Lance, l’équipe a un pilote qui est super jeune, super talentueux et qui a la possibilité d’être champion du monde. » poursuit l’Espagnol.

« Le voir y parvenir et y avoir joué un rôle, que ce soit derrière le volant ou non, sera spécial pour moi. Je serai toujours très fier si l’équipe gagne sans moi dans la voiture. Je serai très fier du processus et de ma contribution au projet. »

Récemment, Mick Krack, le directeur de l’équipe Aston Martin, est revenu sur la réputation de Lance Stroll – dont la place en F1 n’est due qu’au simple fait que son père est propriétaire de l’équipe selon certains.

« Les gens sous-estiment à quel point Lance est bon – ils pensent qu’il n’est ici que parce que son père est propriétaire de l’équipe et l’a mis dans la voiture. » a déclaré Krack à propos de son pilote.

« Mais vous ne feriez pas aussi bien que lui contre un quadruple champion du monde [Vettel en 2021 et 2022], et vous ne gagneriez pas non plus autant de championnats en monoplaces juniors que lui par accident. Il est important de se rappeler que Lance n’a jamais vraiment eu de voiture gagnante en Formule 1, une voiture dans laquelle il peut montrer de quoi il est capable – pour vraiment mettre à profit son talent. »

Au cours de sa carrière en F1 débutée en 2017 avec l’équipe Williams, Lance Stroll a décroché trois podiums et une pole position. Le Canadien a terminé à la onzième place au championnat du monde des pilotes en 2020, son meilleur résultat depuis ses débuts.

La Formule 1 devient partenaire de l’UNICEF

A la veille de la saison 2023 de F1 qui débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, la catégorie reine du sport automobile annonce s’être associée à l’UNICEF pour aider les enfants les plus vulnérables dans le monde à accéder à une éducation de qualité.

Selon les chiffres publiés par l’UNICEF en 2022, 70% des enfants âgés de 10 ans dans le monde ne possédaient pas les compétences de base pour savoir correctement écrire, parler ou lire. L’accès limité à internet et aux appareils numériques – un problème exacerbé par la pandémie de Covid-19  – a creusé les inégalités et la fracture numérique.

Un objectif important du partenariat entre la Formule 1 et l’UNICEF sera donc d’améliorer l’accès numérique grâce à l’expansion du passeport d’apprentissage de l’UNICEF qui est une plate-forme numérique portable qui permet aux enfants de continuer à apprendre en ligne et hors ligne.

Ce passeport d’apprentissage est actuellement opérationnel dans 26 pays et le soutien de la Formule 1 aidera l’UNICEF à étendre le programme à 19 pays supplémentaires et permettra le lancement d’une version hors ligne pour les enfants au Mexique et au Brésil, deux pays visités par la F1.

La Formule 1 soutiendra également les efforts d’intervention d’urgence de l’agence des droits de l’enfant en faisant un don à son fonds d’urgence.

« Dans un sport où la recherche, la technologie et l’innovation jouent un rôle essentiel dans le succès d’un pilote et d’une équipe, l’éducation est au cœur de la Formule 1. » déclaré le PDG de la F1, Stefano Domenicali.

« Le partenariat avec l’UNICEF nous permettra d’utiliser efficacement la plate-forme mondiale de notre sport pour aider à combler le fossé éducatif subi par les enfants les plus vulnérables du monde. »

« Chaque enfant a droit à une éducation de qualité et à être protégé en cas d’urgence. Nous sommes fiers de pouvoir jouer un rôle en veillant à ce que les enfants les plus vulnérables soient dotés des connaissances et des compétences dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs. »

« Le monde est confronté à une crise croissante de l’apprentissage, avec des millions d’enfants qui continuent de ne pas aller à l’école et d’avoir accès à la technologie dont ils ont besoin pour apprendre et s’épanouir. » ajoute Jon Sparkes, directeur général du comité britannique de l’UNICEF.

« L’investissement dans l’éducation est fondamental pour le développement des enfants et des jeunes et pour construire les sociétés et les économies dont ils ont besoin pour l’avenir, nous devons donc agir maintenant pour prévenir cette crise de l’apprentissage. »

« Avec la Formule 1, nous lançons un nouveau partenariat qui contribuera à faire en sorte que davantage d’enfants aient accès à un apprentissage de qualité et à la formation professionnelle dont ils ont besoin pour réussir à l’école, au travail et dans la vie. »

« À l’UNICEF, nous pensons que le sport joue un rôle unique en rassemblant les gens, en nous aidant à résoudre les problèmes les plus importants qui affectent les enfants, y compris ceux qui sont pris dans des urgences humanitaires. »

Ce partenariat avec la Formule 1 renforcera également la réponse humanitaire de l’UNICEF dans le monde entier, afin qu’il puisse aider à protéger les enfants dans les situations d’urgence, telles que celles lors des récents tremblements de terre en Turquie et en Syrie.

Verstappen : « J’ai déjà réalisé tout ce que je voulais en F1 »

En 2023, Max Verstappen sera de nouveau le favori pour le titre mondial en F1 et le Néerlandais affiche déjà ses ambitions à la veille de la saison 2023 qui débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Le pilote Red Bull – qui a décroché quinze victoires la saison dernière – compte bien poursuivre sur la même dynamique en 2023, tout en soulignant que cette compétitivité fait partie de sa nature : « Nous voulons continuer à gagner, donc tout autre chose sera une déception. » déclare le double champion du monde à CNN.

« De façon générale, c’est la mentalité que nous avons dans ma famille. C’est la façon dont j’ai grandi après avoir passé tellement de temps avec mon père sur les circuits étant enfant. Donc, je suppose que ce genre de choses ont toujours à voir avec la façon dont vous êtes élevé. »

Cette saison, Max Verstappen cherchera à décrocher un troisième titre consécutif en Formule 1, mais le Néerlandais ne cesse de répéter à qui veut bien l’entendre qu’il a déjà atteint son objectif dans sa carrière en décrochant son premier titre en 2021.

« Le problème c’est que nous voyageons tellement que cela devient de plus en plus…en gros la question est : cela vaut-il la peine de passer autant de temps loin de la famille et des amis en chassant toujours plus de succès ? »

« J’ai déjà réalisé tout ce que je voulais en Formule 1. Je sais que j’ai un contrat jusqu’en 2028. J’aurai alors 31 ans. C’est encore assez jeune, mais comme je l’ai dit, je veux aussi faire des choses différentes dans la vie. » conclut le pilote Red Bull.

Alors qu’il n’est âgé que de 25 ans, Max Verstappen s’apprête déjà à débuter sa neuvième saison en catégorie reine en 2023 après avoir débuté sa carrière en 2015 à l’âge de 17 ans.

En 2023, Max Verstappen ne sera plus le seul pilote néerlandais sur la grille puisque son compatriote Nick de Vries débutera sa carrière en tant que titulaire au sein de l’écurie AlphaTauri aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

Alors que la saison 2023 sera composée de 23 courses (après l’annulation du GP de Chine), Max Verstappen n’a jamais caché qu’il n’était pas fan des calendriers à rallonge et que pour cette raison précise le Néerlandais ne compte pas continuer à courir en Formule 1 après ses 40 ans.

« J’ai souvent indiqué que c’était trop et c’est la principale raison pour laquelle je ne continuerai pas à le faire après mes 40 ans. »a récemment déclaré Verstappen.

« Faire autant de voyages, ce n’est tout simplement pas sain. J’aime toujours autant ce que je fais, mais vous devez faire beaucoup de sacrifices pour cela. »

« Cela semble fou parce que piloter une Formule 1 est bien sûr un rêve pour beaucoup de gens, mais en réalité vous êtes loin de chez vous et des gens que vous aimez et il arrive un moment où vous voulez en finir avec tout ça. »

Fernando Alonso pense-t-il être le meilleur pilote de F1 ?

L’Espagnol Fernando Alonso estime que chaque pilote présent sur la grille en catégorie reine a ses propres forces et faiblesses et qu’il est donc impossible de désigner « le meilleur pilote de Formule 1 ».

Âgé de 41 ans, Fernando Alonso s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière cette année en défendant les couleurs de l’équipe Aston Martin. Sur le point d’entamer sa 21e saison en Formule 1, le double champion du monde assure qu’il est toujours aussi déterminé et motivé.

Mais lorsqu’on lui demande s’il pense être le meilleur pilote en Formule 1 actuellement, Alonso a répondu : « Personne ne connaît la réponse à cette question. Chaque saison, nous continuons à changer d’avis. »

« Nous avons pensé pendant de nombreuses années que Michael [Schumacher] était imbattable et avait peut-être atteint un niveau que personne n’avait atteint dans l’histoire de la Formule 1. Mais tout au long de l’histoire du sport, nous avons vu différents pilotes dominer, mais il est impossible des les comparer. »

« Ce que je sais, c’est que j’essaie toujours de donner mon maximum. Je ne suis jamais démotivé. Peu importe que je me bats pour la cinquième ou la quinzième place, pour moi, c’est comme me battre pour la victoire parce que je dois m’assurer de me donner à 100% à chaque tour de chaque course. »

« Quoi que vous fassiez dans la vie, vous devez avoir cette compétitivité à l’intérieur de vous – vous devez avoir cette soif d’être le meilleur. » poursuit l’Espagnol.

« J’ai cette faim depuis que je suis enfant. J’essaie toujours de battre tout le monde dans tout ce que je fais. Qu’il s’agisse d’une course, d’un match de tennis, d’un jeu de cartes ou autre, il s’agit de gagner. »

« Il s’agit de profiter de vos forces et d’utiliser les faiblesses de votre adversaire contre lui. Si je ne peux pas les battre avec le plan A, je passe au plan B. Si le plan B ne fonctionne pas, je passe au plan C. Je dois toujours battre celui qui est devant moi. »

« Il y a des pilotes qui sont dans une forme incroyable en ce moment et je les respecte tous. Chaque pilote sur la grille est très talentueux, mais je fais aussi partie de ce groupe et chacun dans ce groupe a des forces et des faiblesses différentes. C’est la façon dont vous utilisez ces forces et faiblesses qui vous distinguent. »

Le pilote Aston Martin n’hésite pas à dire qu’il a beaucoup appris lorsqu’il se battait avec Michael Schumacher pour le championnat dans les années 2000. De ces années-là, l’Espagnol a gardé à l’esprit qu’il ne fallait jamais rien lâcher : « Michael [Schumacher] n’a pas eu de mauvais jours. »

« Michael n’a jamais sous-performé. C’est ce qui m’a le plus impressionné quand je me suis retrouvé en Formule 1 et surtout quand je me suis battu avec lui pour le championnat. »

« Auparavant, dans toute ma carrière et dans différentes catégories, mes rivaux avaient des mauvais jours et c’était les jours où vous capitalisiez – vous marquiez beaucoup plus de points qu’eux. Avec Michael, cela ne s’est pas produit. »

« Lui et Ferrari étaient imbattables la plupart du temps, mais même lorsqu’ils n’avaient pas la voiture, les pneus ou tout ce qui fonctionnait dans la bonne fenêtre, Michael a quand même terminé deuxième ou troisième. »

« Même après des mauvais essais libres ou une mauvaise qualification, on retrouverait Michael sur le podium le dimanche. Il avait cette ténacité, cette volonté d’exploiter toute opportunité – de minimiser les dégâts les mauvais jours et de maximiser les bons jours. Sa détermination était exceptionnelle. »

En 2023, Fernando Alonso cherchera à décrocher un troisième titre mondial en Formule 1. L’Espagnol fait équipe cette année avec le Canadien Lance Stroll.

Des prix attractifs pour le GP de France Historique !

Bien que le Grand Prix de France F1 ne fait plus partie du calendrier, les fans français pourront tout de même se consoler avec le GP de France Historique cette année qui vivra sa cinquième édition en 2023 les 7-8-9 avril sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le Var.

Après une première édition organisée le premier week-end de juillet 2017, parrainée par l’ancien pilote de F1 Jean Alesi, qui avait accueilli 20 000 visiteurs, l’événement n’a cessé de grandir et d’asseoir sa place au calendrier des grands rendez-vous de compétitions de voitures historiques.

Cette cinquième édition – la 3e sur le tracé Paul Ricard – est programmée durant le week-end de Pâques juste au moment où la Formule 1 sera en pause forcée après l’annulation du Grand Prix de Chine, ce qui permettra aux passionnés de se rendre sur le tracé varois pour voir de la belle mécanique.

Ce rendez-vous incontournable sera l’occasion de revoir en piste des Formule 1 emblématiques des années 1970 aux années 2000, ainsi que des Formule 2, Formule 3 et autres Formule Ford, à jamais inscrites dans l’histoire comme les disciplines de promotion qui ont permis aux plus grands pilotes d’accéder à la catégorie reine.

A noter que pour la première fois le Grand Prix de France Historique accueillera une course d’Endurance de 6 heures réservée aux GT, Tourisme et Sport Prototypes de 1947 à 1990. Des parades et des séances de roulage compléteront également le spectacle proposé en piste.

Les spectateurs du Grand Prix de France Historique bénéficieront de nouveau d’une grande proximité avec les pilotes et leurs machines et se verront proposer un choix toujours plus large d’animations et d’expositions dans le paddock.

Au programme de ces trois journées : + de 220 automobiles historiques en piste, 12 courses, 1800 compétiteurs et membres d’écurie, une dizaine d’anciens pilotes de F1 présents, + de 40 Formule 1 présentes, + de 100 F1 modèles réduits exposées, un concert de rock et de nombreuses animations pour petits et grands.

« C’est un grand plaisir de pouvoir présenter au public un spectacle aussi grandiose sur la piste et dans les paddocks. » nous confie Stéphane Clair, directeur du circuit Paul Ricard.

« On pourra y côtoyer les pilotes de légende, approcher les voitures et assister à des courses spectaculaires. Une occasion unique de retrouver les stars de la F1 au Castellet, dans une ambiance conviviale et festive. »

La série BOSS GP présente

Avec la présence de la célèbre série BOSS GP, le public du Castellet aura le privilège de pouvoir se replonger dans l’ambiance des Grands Prix des décennies 90 et 2000 et vibrer aux sonorités envoûtantes des V10 et V8 de l’époque. Une double course permettra de vivre pleinement ce retour dans un passé encore récent. Sa grille de départ devrait réunir des Benetton, Williams, Red Bull Toro Rosso, Jaguar et autres Formule 1 qui ont marqué cette période.

Le plateau du BOSS GP sera également l’occasion d’admirer d’autres formules ultra performantes. A l’image des GP2 à moteur V8, de monoplaces d’IndyCar, de Superleague Formula, Auto GP, World Series by Renault et de F3000.

F1 et F2 des années 70 et 80

Spécifiquement créée pour l’occasion par HVM Racing, cette course proposera aux spectateurs un rendez-vous avec les « Légendes des 70’s et 80’s ». Animées pour la plupart d’entre elles par les légendaires V8 3 litres et 2 litres Cosworth, ou les surpuissants BMW M12-7, les Lotus, Williams, Ligier, Lotus, Tyrrell, Benetton, Shadow, March, Chevron, Ralt, et autres monoplaces ressusciteront l’une des époques les plus marquantes de l’histoire du Championnat du Monde de F1 et d’Europe de F2.

Dans le respect de la même période, le plateau sera également ouvert à des F5000, monoplaces motorisées par des V8 de 3,5 à 5 litres de cylindrée engagées à l’époque par des écuries aussi prestigieuses que McLaren, Eagle, March, Lola, Lotus… Cet impressionnant plateau permettra de revoir en piste les voitures de pilotes emblématiques tels que Ronnie Peterson, Emerson Fittipaldi, Jean-Pierre Jarier, Jean-Pierre Jaussaud, Clay Regazzoni, Bruno Giacomelli, Henri Pescarolo, Jacques Laffite..

Des prix attractifs…

La billetterie du Grand Prix de France Historique propose divers billets à la vente pour cet événement à des prix très attractifs. Par exemple, pour pouvoir venir assister à l’événement durant les trois jours, il vous en coûtera la modique somme de 30 euros (le billet vous donne accès à un parking intérieur, 1 accès en tribune en placement libre, 1 accès au paddock concurrent et l’exposition des F1 et 1 accès au village marchand). Petit plus, l’entrée est gratuite pour les moins de 16 ans.

Vous pouvez également compléter votre week-end avec plusieurs options au choix comme un accès Grid Walk, un accès Soirée Europe2 VIP ou encore une expérience Premium proposant des prestations supplémentaires. La billetterie officielle du Grand Prix de France Historique est accessible à cette adresse. 

Haas pourrait devenir plus indépendante d’ici 2026

Le patron de Haas, Guenther Steiner, a admis que son équipe vise à devenir plus indépendante vis-à-vis de Ferrari dans un avenir plus ou moins proche, alors que l’écurie américaine opère depuis 2021 dans de nouveaux locaux situés à Maranello.

Depuis son arrivée en Formule 1 en 2016, la petite structure américaine a noué un partenariat solide avec Ferrari qui lui fournit son moteur mais aussi divers composants comme la boîte de vitesses ou encore la suspension. Depuis 2021, leur coopération s’est même intensifiée au point que Haas dispose de locaux au sein de l’usine Ferrari à Maranello en Italie.

Si Haas se fournit chez Ferrari pour ce qui est des composants mécaniques, le châssis en revanche provient du petit constructeur italien Dallara implanté à Parme où l’écurie américaine dispose également de locaux, alors qu’elle possède aussi des bases au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Bien que ce partenariat avec Ferrari a de nombreux avantages pour Haas, la petite structure n’écarte pas l’idée de devenir un jour totalement indépendante en Formule 1 et le patron, Guenther Steiner, révèle même qu’un plan d’action était prêt avant que le monde ne s’arrête en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19.

« Nous sommes en mesure de développer indépendamment des transmissions ou des suspensions et d’être une équipe plus indépendante. » a déclaré Steiner au magazine allemand Auto Motor Und Sport.

« Nous y avons pensé pour la première fois en 2018 et j’avais même préparé un plan d’action. Nous aurions dû atteindre cet objectif en quelques années, mais en 2020, une pandémie est arrivée et cela nous a fait reculer. Mais je pense que dans deux ou trois ans ce sera tout à fait possible. »

L’équipe Haas a été la première écurie de la grille à dévoiler ses nouvelles couleurs pour la saison 2023 en présentant la livrée de sa VF-23 le 3 février. La « vraie » monoplace sera en piste le 11 février à Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage.

Horner persuadé que Ferrari peut gagner de la puissance moteur

Bien que le développement des unités de puissance en F1 est gelé afin de maîtriser les coûts et donner aux motoristes suffisamment de temps pour préparer l’arrivée d’un nouveau moteur en 2026, le patron de Red Bull, Christian Horner, s’attend à ce que Ferrari fasse un pas en avant cette saison en termes de performances moteur.

Ce gel des unités de puissance concerne le moteur à combustion interne, le turbo, le MGU-H, le système d’échappement et les spécifications d’huile moteur ainsi que les carburants. Cependant, le MGU-K, la batterie et l’électronique pouvaient encore être modifiés jusqu’au 1er septembre 2022. Passé cette date du 1er septembre, plus aucun changement n’a été autorisé à moins d’une dérogation spéciale pour permettre à un motoriste trop en retrait sur les autres de rattraper son retard.

Mais comme toujours en Formule 1, il existe quelques exceptions aux règles, principalement pour permettre aux motoristes de résoudre des problèmes de conception qui ont un effet sur la sécurité ou la fiabilité des unités de puissance.

Dans le cas où un motoriste doit apporter des modifications à son moteur pour l’une ou l’autre des raisons évoquées (sécurité ou fiabilité), une procédure stricte doit être suivie. Un motoriste souhaitant apporter des modifications doit en effet soumettre une demande écrite au département technique de la FIA, tout en exposant les raisons précises de la demande. En plus d’une explication détaillée, le fabricant doit inclure des preuves décrivant la recherche sur le problème et comment il a prouvé que le changement le corrigera.

Dans ce contexte, et alors que la Scuderia Ferrari a connu des problèmes de fiabilité l’an dernier, Horner s’attend à voir des progrès significatifs en termes de performances moteur du côté de Maranello, qui aura certainement profité de ses soucis de fiabilité en 2022 pour apporter une mise à jour conséquente sur son unité de puissance 2023.

« En théorie, personne ne peut plus gagner beaucoup de chevaux, mais Ferrari a eu des problèmes de fiabilité la saison dernière. S’ils ont résolu ces problèmes, ils peuvent tirer davantage parti du moteur cette année. » estime le patron de l’équipe Red Bull dans un podcast pour AMUS.

« Cela entraînera inévitablement des progrès pour Ferrari. Je pense que Ferrari a beaucoup plus de marge, donc nous devons en tenir compte. »

« Nous avons tous vu comment ils ont réduit la puissance moteur l’an dernier après leurs problèmes de fiabilité. Nous savons donc qu’ils ont la capacité d’augmenter cette puissance moteur. »

« Nous avons nous aussi eu des problèmes de fiabilité moteur l’année dernière, mais pas dans la même mesure que Ferrari. »

L’an dernier, Ferrari a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 205 points de retard sur Red Bull Racing.

Albon voit Williams en meilleure position en 2023

Alexander Albon a l’espoir que Williams puisse faire des progrès significatifs cette année en F1, le Thaïlandais estimant que son équipe semble en bien meilleure position à la veille de la nouvelle saison par rapport à la fin de l’année dernière.

L’an dernier, Williams a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points marqués sur toute la saison, cependant, Alex Albon estime que son équipe se trouve à la veille de la saison 2023 en bien meilleure position qu’elle ne l’était fin 2022 après un hiver studieux du côté de Grove.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Williams sera cette année capable d’aller chercher des équipes de tête, Alex Albon a répondu : « C’est difficile à dire, mais je dirais que nous sommes définitivement dans une meilleure position qu’à la fin de l’année dernière, mais je ne sais pas comment cela va se traduire sur la piste. »

« Je ne sais pas quel grand pas en avant tout le monde va faire, et je pense que seul le temps nous le dira. Nous n’avons piloté que dans le simulateur et il y a beaucoup de choses différente qui peuvent nous induire en erreur. Il faudra vérifier la corrélation. »

« On ne peut jamais vraiment savoir [à ce stade], donc pour l’instant je dirais que nous sommes à un meilleur endroit, mais il est difficile de dire où nous en sommes. »

Concernant les objectifs de Williams cette saison, Alex Albon insiste sur le fait qu’il souhaite avant tout voir son équipe progresser par rapport à l’année dernière : « De mon côté, mon objectif principal est de voir des progrès. »

« Nous devons nous assurer que nous progressons, et de mon côté, cela veut dire marquer plus de points clairement et être dans des zones où nous pouvons nous battre davantage. »

« Il y a eu quelques courses l’année dernière où la Q1 était malheureusement le maximum que nous pouvions faire. Mais si nous pouvons nous battre pour la Q2 et entrer dans cette zone du peloton, alors nous aurons plus de chances de marquer des points. »

Il faudra donc attendre la première course de la saison programmée à Bahreïn le 5 mars pour savoir si Williams a effectivement fait des progrès significatifs au cours de l’hiver.

Ricciardo saura avant l’été s’il veut revenir en F1

Daniel Ricciardo assure qu’il est concentré sur son rôle de pilote de réserve et de développement chez Red Bull et qu’il faudra attendre quelques mois pour savoir s’il souhaite vraiment revenir en F1 en 2024 en tant que titulaire.

Après deux années compliquées chez McLaren, Daniel Ricciardo a vu son contrat avec l’écurie britannique rompu un an plus tôt que prévu, notamment parce que les résultats de l’Australien étaient jugés décevants par le PDG Zak Brown.

Disponible du jour au lendemain sur le marché des pilotes, Ricciardo n’a finalement pas trouvé de baquet suffisamment compétitif pour être sur la grille en 2023 et a donc accepté le rôle de pilote de réserve et de développement au sein de son ancienne écurie Red Bull qu’il avait pourtant quitté fin 2018.

Interrogé sur son nouveau rôle de réserviste, Ricciardo assure qu’il est très heureux de pouvoir garder un pied en Formule 1 sans pour autant être engagé à temps plein en tant que titulaire et espère trouver les réponses à ses questions concernant son avenir avant cet été.

« Mon état d’esprit est d’essayer d’aider l’équipe. Je donnerai tout ce que je peux dans le simulateur, et les courses auxquelles j’assisterai, je serai dans les réunions et je n’aurai aucun problème à parler à Max [Verstappen] et Checo [Perez]. » a expliqué Ricciardo à Sky Sports.

« Je vais essayer de partager des idées et essayer d’être le meilleur membre de l’équipe. C’est vraiment ce que je veux faire, parce que personnellement, je veux aussi du temps libre et je n’attends pas cela comme « une dernière chance ». Je suis très heureux d’être là où j’en suis en ce moment. »

« Je pense que j’obtiendrai ma réponse [pour savoir s’il souhaite revenir en F1] en interne…c’est un sentiment intérieur. Je suis sûr que je l’aurai avant l’été, une fois que la saison commencera, une fois que j’aurai été dans le simulateur et que j’aurai participé à quelques courses. »

« Je pense que j’obtiendrai vraiment la réponse sur ce que je veux vraiment faire et je vais travailler en ce sens. » conclut le pilote australien.

La saison 2023 débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, mais Daniel Ricciardo ne sera pas présent sur le tracé de Sakhir. L’Australien participera à son premier week-end de Grand Prix à Melbourne.

McLaren révèle un nom spécial pour sa F1 2023

McLaren a décidé de célébrer comme il se doit le 60e anniversaire de la fondation de son équipe de Formule 1 par Bruce McLaren en renommant sa monoplace pour la saison 2023.

Initialement, la McLaren de cette saison 2023 devait s’appeler MCL37 dans la lignée de la nomenclature débutée en 2017 avec la MCL32. Cependant, l’écurie britannique célèbre cette année son 60e anniversaire et a donc décidé de bousculer ses habitudes en nommant sa F1 MCL60, rendant ainsi hommage à son fondateur Bruce McLaren.

C’est en 1963 que Bruce McLaren a fondé sa propre structure, le Néo-Zélandais s’inspirant largement de l’exemple de Jack Brabham. Après des débuts dans divers championnats, Bruce McLaren franchit finalement le pas en 1966 et engage son équipe dans le championnat du monde de Formule 1.

Depuis lors, l’équipe McLaren a décroché pas moins de huit titres mondiaux au championnat constructeurs en F1 et douze titres pilotes dont le dernier en date remonte à 2008 avec un certain Lewis Hamilton.

En 2023, cette MCL60 – qui sera présentée le lundi 13 février lors d’un événement diffusé en direct – sera pilotée par le Britannique Lando Norris et l’Australien Oscar Piastri.

Objectif F1 2024 pour le Français Isack Hadjar

Après une saison en Formule 3, Isack Hadjar espère que sa première saison en F2 sera aussi la dernière car il vise la Formule 1 dés l’année prochaine.

Le jeune pilote français sera l’un des six juniors Red Bull sur la grille de Formule 2 cette saison. Il  devra donc faire face à une rude concurrence pour espérer rejoindre la F1 face aux autres rookies en F2, Zane Maloney et Jak Crawford, ainsi que Dennis Hauger, Enzo Fittipaldi ou Ayumu Iwasa.

« Mon objectif est simplement d’avoir une très bonne saison et de passer à la F1« , a déclaré Isack Hadjar sur le site du championnat de la Formule 2. « Ce serait formidable de ne passer qu’un an en F2, ce serait idéal, puis d’aller en F1. C’est l’objectif principal, alors nous allons tout donner. »

Isack Hadjar s’est montré assez confiant au sujet de sa saison 2023 avec l’équipe Hitech après une campagne réussie avec cette même équipe en Formule 3 l’an dernier, où il a terminé quatrième du championnat.

« Je suis vraiment excité, même si je savais que je montais en puissance depuis l’an dernier déjà. Je suis ravi de commencer la saison avec la même équipe. Je connais très bien l’équipe, j’étais en F3 Asie et en Formule 3 avec eux, donc j’ai passé des heures à travailler avec les gars. »

« Maintenant, en passant à la F2, cela me semble assez familier. Travailler avec la même équipe, c’est tout à fait normal et je suis heureux de ne pas aller ailleurs – j’ai l’impression d’avoir un avantage, donc c’est génial. »

« La F2 est vraiment difficile, même les très bons pilotes prennent quelques tours pour se mettre dans le bain. Je pense que c’est une voiture difficile à comprendre et les arrêts aux stands qui sont introduits, ainsi que les stratégies, alors qu’en F3, il s’agissait simplement de pousser du début à la fin. »

« Je pense que la dégradation des pneus est le principal facteur limitant. Évidemment, je ne serai pas prêt à 100% pour le premier tour car il n’y a pas assez de tests, mais j’espère tout comprendre assez rapidement pour me battre pour des victoires en course. »

« Je suis vraiment content d’aller à Melbourne où je ne serai pas désavantagé par rapport à d’autres parce que personne ne connaît encore la piste, mais à Djeddah ou à Bakou où certains pilotes comme Théo [Pourchaire], Jack [Doohan] ou Ayumu [Iwasa] connaissent déjà la piste, je pense qu’ils ont un assez gros avantage. »

« Ce sont des pistes vraiment difficiles et je pense que c’est évidemment un inconvénient, mais je vais donner mon maximum pour les rattraper, et nous verrons comment ça se passe. Ca fait si longtemps que j’attends de pouvoir rouler à Melbourne et je suis vraiment heureux d’aller aussi loin de Paris pour courir, donc j’ai vraiment hâte d’y être. »

Comme la F1, la saison 2023 de Formule 2 démarrera le 5 mars sur le circuit de Sakhir à Bahreïn.

Le président de la FIA souhaite prendre du recul avec la F1

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a expliqué dans une lettre aux directeurs d’équipe qu’il avait décidé de se retirer de la gestion quotidienne de la F1.

Ben Sulayem a été élu président de l’instance dirigeante du sport automobile mondial en décembre 2021 et a rapidement présenté un plan de restructuration des opérations de F1. A 61 ans, l’Émirati souhaite se concentrer désormais  sur les « questions stratégiques » et c’est le directeur des courses monoplaces Nikolas Tombazis qui prendra  en charge la gestion dite quotidienne de la Formule 1.

Selon nos confrères de Sky sports,  le président de la FIA a déclaré dans une lettre adressée aux dix équipes : « Mon objectif affiché était d’être un président non exécutif via le recrutement d’une équipe de managers professionnels, qui est maintenant en grande partie achevée. »

« Par conséquent, à l’avenir, votre contact quotidien pour toutes les questions concernant la F1 sera avec Nikolas [Tombazis, directeur des courses monoplaces] et son équipe, tandis que je me concentrerai sur les questions stratégiques avec mon équipe de direction. »

La décision de Mohammed Ben Sulayem intervient après une série de controverses, notamment au sujet de commentaires sur l’éventuel rachat de la F1 par un fonds saoudien ou de propos misogynes publiés sur un site internet en 2001.

Un porte-parole de la FIA a expliqué : « Le manifeste du président a clairement défini ce plan avant son élection – il promettait » la nomination d’un PDG de la FIA pour fournir une opération intégrée et alignée « , ainsi que pour » introduire un cadre de gouvernance révisé « sous » une équipe de direction axée sur la transparence, la démocratie et la croissance. »

« Ces objectifs, ainsi que l’annonce de la nouvelle structure du département monoplace, sont prévus depuis le début de cette présidence. »

« Le président de la FIA a un large mandat qui couvre l’étendue du sport automobile mondial et de la mobilité, et maintenant que la réorganisation structurelle de la Formule 1 est terminée, c’est donc une prochaine étape naturelle. »

Alfa Romeo : nouvelle organisation tricéphale

Avec le départ de Fred Vasseur annoncé en décembre, l’équipe Alfa Romeo Sauber a fait le choix de ne pas remplacer son team principal et a opté pour un management à trois personnes, peu conventionnel au sein des équipes de F1.

La nouvelle C43 a été présentée ce mardi matin, arborant une livrée rouge et noire. Le plancher et la poupe de la monoplace sont nettement différents par rapport à ceux de l’année dernière. Des changements ont également eu lieu au siège social de Sauber à Hinwil :  l’ancien patron de McLaren, Andreas Seidl, est désormais le PDG du groupe et Alessandro Alunni Bravi assume un nouveau rôle de « représentant d’équipe ». Ce dernier, cité par le site du championnat, explique comment cette nouvelle structure fonctionnera dans la pratique.

« Il n’y a pas qu’une seule structure possible pour une équipe de Formule 1, et nous avons donc décidé de répartir les fonctions entre les différentes [personnes] en piste et hors piste », a-t-il déclaré.

« Je serai le représentant de l’équipe, ce qui signifie que je travaillerai avec Xevi Pujolar, notre responsable de l’ingénierie de piste, avec Beat Zehnder, le directeur sportif – mais j’aurai des fonctions différentes des leurs. »

« Je représenterai l’équipe vis-à-vis de la FIA, avec la Formule 1, et bien sûr avec les médias et les sponsors. » a expliqué Alessandro Alunni Bravi.

L’Italien a ajouté qu’Alfa Romeo avait opté pour cette structure dans un souci d’efficacité, et a expliqué que les principales fonctions habituelles de l’équipe seront réparties entre plusieurs personnes.

« Je pense que c’est important et je pense que cette structure aidera à mieux aborder toutes les tâches qui nous attendent », a-t-il poursuivi. « C’est simplement une structure différente, et je pense que toutes les équipes développent toutes leurs modèles afin d’être plus efficaces. »

« Efficacité est le mot clé, il ne s’agit pas seulement d’être efficace à l’atelier, mais nous devons être efficaces sur la piste. Nous avons des processus internes que nous avons bien sûr établis tous ensemble et je pense que cela fera la différence. ‘Team principal’ c’est un nom; ce que nous avons, c’est la fonction d’un directeur d’équipe qui est réparti sur différents profils – moi-même, Beat Zehnder… et Xevi Pujolar du côté technique. »

Alfa Romeo est la quatrième équipe à avoir dévoilé sa livrée 2023, après Haas, Red Bull et Williams. La C43 sera donc la dernière monoplace Sauber à arborer la marque Alfa Romeo puisque le constructeur automobile mettra fin à sa présence en F1 à l’issue de la saison 2023.

Nouveau sponsor majeur pour McLaren

McLaren annonce un nouveau partenariat avec DP World, l’un des principaux fournisseurs mondiaux en chaîne d’approvisionnement intelligente et ancien sponsor titre de Renault F1.

A l’aube de cette nouvelle saison de Formule 1, l’équipe de Woking se dote donc d’un nouveau sponsor. Il s’agit de DP World, spécialiste logistique mondial, qui selon les dires de l’équipe, aidera McLaren à améliorer son efficacité, en « réimaginant » la chaîne d’approvisionnement de l’équipe pour la rendre plus rapide, plus intelligente et plus durable, à partir de 2023.

Dés le lancement de la saison, la marque DP World sera affichée sur les deux monoplaces et sur les combinaisons des pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri.

DP World est un des leaders mondiaux d’échanges commerciaux depuis 1972 et est basé à Port Rashid à Dubaï (Émirats Arabes Unis). En 2020, l’écurie Renault avait fait de la marque son sponsor titre et s’appelait alors Renault DP World F1 Team. L’année suivante Renault F1 est devenue l’écurie Alpine F1 Team.

Zak Brown, PDG de McLaren Racing, a déclaré : « Nous sommes ravis d’accueillir DP World dans la famille McLaren. La logistique est un défi important dans un sport mondial comme la Formule 1, et les solutions intelligentes de DP World nous aideront à améliorer l’efficacité de notre réseau de partenaires et de chaîne d’approvisionnement, contribuant ainsi aux performances sur et en dehors de la piste. »

« Nous sommes fiers de nous associer à une marque qui partage nos valeurs en matière de durabilité, y compris notre parcours pour réduire les émissions de notre sport. Nous avons hâte de courir avec DP World en 2023. »

McLaren a terminé à la cinquième place du classement constructeurs en 2022, derrière l’équipe Alpine. Son objectif cette année sera de dépasser sa concurrente française et de se rapprocher autant que possible des trois top teams que sont Red Bull, Ferrari et Mercedes.

L’équipe britannique présentera sa nouvelle monoplace le lundi 13 février, tout comme Aston Martin.

Domenicali : « La F1 ne bâillonnera jamais aucun pilote »

Le patron de la F1 souhaite que les pilotes puissent s’exprimer librement et ainsi profiter de la plateforme qu’offre le sport. Il attend donc une clarification de la FIA au sujet des gestes et des déclarations politiques.

Au mois de décembre, la FIA confirmait dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en F1 à partir de la saison 2023.

Cette décision a été condamnée par des groupes de défense des droits et critiquée par plusieurs pilotes, qui ont fait part de leur mécontentement et de leurs incertitudes.

Stefano Domenicali qui représente Liberty Media, les détenteurs de droits commerciaux de la F1, a expliqué qu’il n’était pas question de faire taire les pilotes et qu’il était normal que ces derniers veuillent profiter de la plateforme qu’offre la F1 pour s’exprimer.

« La F1 ne bâillonnera jamais personne », a déclaré le patron de la F1, selon Reuters. « Tout le monde a envie de parler, donc avoir cette plate-forme pour s’exprimer de la bonne manière, c’est une bonne chose. Nous avons une énorme opportunité en raison de la position de notre sport qui est de plus en plus mondial, multiculturel et à valeurs multiples. »

« Nous parlons de 20 pilotes, 10 équipes et de nombreux sponsors, ils ont des idées différentes, des points de vue différents. Je ne peux pas dire que l’un a raison, l’autre a tort mais il est juste, si nécessaire, de leur donner une plate-forme pour discuter de leurs opinions d’une façon ouverte. »

« Nous ne changerons pas cette approche. Cela devrait être la ligne de conduite de notre sport, donner à chacun la chance de parler de la bonne manière, non pas avec sur un ton agressif ou pour offenser mais avec respect. »

Le président de la FIA,  Mohammed Ben Sulayem, a déclaré en décembre que la mise à jour des textes était « conforme à la neutralité politique du sport » telle qu’elle est prévue dans le code d’éthique du Comité international olympique (CIO).

Stefano Domenicali  a également déclaré qu’il s’attendait  à ce que l’instance dirigeante clarifie sa position : « Je pense que la FIA clarifiera ce qui a été dit, pour respecter certains endroits où vous ne pouvez pas le faire. »

« Je suis sûr que la FIA partagera le même point de vue que la F1, mais ils font partie d’une fédération olympique, il y a donc des protocoles auxquels ils doivent se conformer. » a conclu l’Italien.

Bottas a eu du mal à accepter la supériorité d’Hamilton

Valtteri Bottas a révélé que ce n’est que lors de sa dernière saison en tant que coéquipier de Lewis Hamilton qu’il a accepté que le Britannique était un « meilleur pilote ».

Suite à la retraite surprise de Nico Rosberg qui avait remporté son unique titre mondial en 2016, Valtteri Bottas a été promu au sein de l’écurie Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton à partir de la saison 2017. Le pilote finlandais, qui avait obtenu de bons résultats chez Williams depuis 2013, pouvait espérer prétendre au titre mondial au volant de la voiture la plus compétitive du plateau.

Mais malgré cette motivation, Valtteri Bottas a dû se contenter uniquement de son rôle d’excellent coéquipier de Lewis Hamilton, lui-même dans une forme olympique, qui a alors enchaîné les titres mondiaux jusqu’en 2020. Lorsque la journaliste finlandaise Maria Veitola demande à Valtteri Bottas s’il avait accepté le fait de ne pas être à la hauteur de Lewis Hamilton, Bottas a déclaré:

« Avec ma nature compétitive,  c’était difficile à accepter. Ce n’est que la dernière année [en 2021] que j’ai pu accepter que Lewis Hamilton était un meilleur pilote »  a reconnu le pilote finlandais. « Je me suis toujours demandé comment je pourrais le battre et remporter le championnat du monde. C’étaient cinq années assez épuisantes. Je voulais tout gagner tout de suite, et quand ça ne s’est pas produit, j’ai eu du mal à l’accepter. » a poursuivi Bottas.

L’équipe Mercedes s’est séparée de Valtteri Bottas après cinq années de collaboration à la fin de la saison 2021. Le Finlandais a été alors remplacé par George Russell, jusque là pilote chez Williams. Un mal pour un bien pour le pilote qui a rejoint l’équipe Alfa Roméo la saison dernière : Bottas a en effet décroché la 10ème place au championnat pilotes dans une équipe en pleine restructuration, préparant l’arrivée d’Audi qui sera de retour en F1 en 2026.

Aujourd’hui visiblement rasséréné, Valtteri Bottas garde un œil attentif sur ce retour et ne cache pas ses ambitions: « J’ai maintenant 33 ans, mais je sens que j’ai encore des choses à apprendre », avait-il déclaré à la fin de l’année dernière. « Je peux encore être plus rapide que maintenant. J’ai l’impression d’avoir beaucoup à donner à la Formule 1, alors j’ai l’intention d’y rester un certain temps. »

« Je suis très ouvert quant à mon avenir. J’aime les États-Unis et il y a beaucoup de catégories intéressantes, y compris l’IndyCar, mais ce n’est pas encore pour tout de suite. »

« Le plus probable est que je me verrais bien avec Audi, si c’est possible. Je pense que c’est une énorme opportunité pour Sauber et que cela pourrait être un projet vraiment, vraiment intéressant auquel participer. »

L’expérience acquise par Valtteri Bottas chez Mercedes et sa connaissance de la structure Sauber pourraient effectivement être des atouts sur lesquels Audi voudra peut-être s’appuyer. Le constructeur allemand ne sera officiellement sur la grille qu’en 2026 mais a déjà confirmé son entrée en tant qu’actionnaire minoritaire au capital du groupe Sauber au début de l’année.

Aston Martin et Mercedes en test à Jerez

Fernando Alonso a pris la piste pour la première fois cette année dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli cette semaine dans le sud de l’Espagne sur le tracé de Jerez, mais le pilote espagnol n’était pas seul en piste puisque le Britannique Lewis Hamilton a lui aussi participé à cette première journée d’essais avec Mercedes.

Les deux équipes Mercedes et Aston Martin sont à Jerez cette semaine pour deux journées d’essais dans le but d’aider Pirelli dans le développement de ses pneumatiques pour la saison 2024. Ce mardi, c’est Fernando Alonso et Lewis Hamilton (qui a déjà participé à des tests la semaine dernière au Paul Ricard) qui étaient en piste au volant de monoplaces de la saison 2022, mais on ne sait pas encore s’ils poursuivront le travail ce mercredi ou bien si d’autres pilotes seront en piste.

Quoi qu’il en soit, cette première journée de tests s’est déroulée sur une piste sèche, et bien que quelques nuages menaçants ont fait leur apparition au dessus du circuit dans l’après-midi, les pilotes n’ont jamais eu l’occasion de tester les pneumatiques pour piste humide.

Cette première journée fut surtout l’occasion de voir Fernando Alonso dans sa combinaison Aston Martin, alors que l’Espagnol a roulé avec son célèbre casque camouflage vierge de tout sponsor et utilisé essentiellement lors d’essais privés avant le début de chaque saison.

Les essais se poursuivent ce mercredi 8 février toujours avec Aston Martin et Mercedes, tandis que les deux équipes retourneront ensuite vers leurs bases respectives au Royaume-Uni pour dévoiler leurs monoplaces 2023 la semaine prochaine (le 13 février pour Aston Martin et le 15 février pour Mercedes), avant de partir vers Bahreïn pour les essais hivernaux.

L’Alfa Romeo C43 show car est à vendre

L’Alfa Romeo d’exposition C43 dévoilée par les pilotes ce mardi à Zurich a été mise aux enchères immédiatement afin de donner aux collectionneurs la possibilité de posséder une monoplace de F1 de la génération actuelle.

La voiture de lancement 2023 de l’équipe Alfa Romeo a été spécialement conçue à des fins de show car et non pour la compétition, mais elle a été construite pour résister à la charge exercée sur ses 4 essieux.  Les composants ont été conçus et fabriqués en utilisant les mêmes techniques que les voitures de course de F1 et en utilisant les données CAO officielles Alfa Romeo 2023.

Dépourvue de son moteur hybride Ferrari, la monoplace est tout de même équipée de quelques fonctionnalités électroniques, notamment un volant imprimé en 3D avec un écran de travail et des feux de pluie fonctionnels. Le volant d’ailleurs est entièrement relié aux roues avant via la crémaillère de direction permettant aux roues de tourner à gauche ou à droite.

La voiture peut être soulevée par l’avant et l’arrière et le nez et l’aileron avant peuvent être retirés à des fins de transport, tout comme les roues pour la pratique des arrêts au stand. Le poids de cette monoplace d’exposition est d’environ 550 kilos.

Ce show car sera également livré avec les combinaisons et les bottines de course que les pilotes Valtteri Bottas et Zhou Guanyu portaient pour le lancement de la C43. Ces pièces de vêtements de course officiels 2023 seront également signées par le duo de pilotes.

Construite par F1 Authentics, cette voiture (une voiture d’exposition non roulante) est le châssis n°1 et dispose d’une plaque de châssis signée, dédicacée par le duo de pilotes 2023. Si vous souhaitez l’acquérir, il vous suffit de vous rendre sur le site des enchères à cette adresse, le prix est actuellement d’un peu plus de 16 000 euros (à l’heure d’écrire cet article).

Gestes politiques : Albon attend plus de clarté de la part de la FIA

Le pilote Williams Alex Albon demande un peu plus de clarté à la FIA concernant son intention d’interdire les gestes politiques sur les grilles de départ en Formule 1 à partir de cette saison.

Au mois de décembre dernier, la FIA a confirmé dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en Formule 1 à partir de la saison 2023, alors que certains pilotes – en particulier Lewis Hamilton et Sebastian Vettel – ont été très actifs ces dernières années pour sensibiliser le public aux problèmes sociaux.

S’exprimant sur le sujet ce lundi, Alex Albon a indiqué que les pilotes n’ont pas encore été informés de ce qui sera et ne sera pas autorisé cette année en F1, et espère que l’instance dirigeante apportera prochainement un peu plus de clarté.

« C’est en fait l’une des principales choses que j’ai pu retenir, la clarté de la situation. » a déclaré Alex Albon en marge de la présentation de la Williams FW45 ce lundi.

« Cela semble être un sujet assez vaste, et comme nous le savons, la politique et les positions, c’est un domaine très sensible. »

« Je pense que nous avons besoin de clarté de la part de la FIA sur ce qu’elle essaie de nous dire. D’un point de vue personnel, c’est un peu déroutant en fait. Nous étions très favorables à l’initiative « WeRaceAsOne » et à ce genre d’initiatives, mais il semblerait que la FIA essaie de s’éloigner de cela maintenant. »

« Nous devons voir, mais il est clair que nous devons être ouverts dans le dialogue pour comprendre ce qu’ils essaient de faire. Mais bien sûr, nous devons aussi pouvoir parler librement dans une certaine mesure. »

« Je suis sûr que nous finirons par avoir des éclaircissements sur ce qu’ils essaient de faire par le biais d’une déclaration ou d’un communiqué. »

Alex Albon a ajouté qu’en tant que pilote, il ressent le devoir de s’exprimer sur certaines questions politiques : « Nous avons un certain engagement envers nos fans et les gens qui regardent la F1. »

« Beaucoup de gens viennent nous voir et nous considèrent comme des porte-parole des problèmes du monde entier. J’ai comme l’impression que c’est une responsabilité pour les pilotes de sensibiliser les gens à ces situations. »