Un « énorme privilège » pour Kevin Magnussen d’être de retour en F1

Le Danois Kevin Magnussen admet qu’avoir l’opportunité de revenir en Formule 1 dans son ancienne équipe après une année en off dans d’autres catégories est un véritable privilège.

Magnussen a quitté l’équipe Haas et la Formule 1 en général fin 2020 pour s’engager dans le championnat du monde d’Endurance aux Etats-Unis, mais après une année passée loin de la catégorie reine, le Danois a eu l’opportunité de revenir dans son ancienne écurie Haas en raison du départ du Russe Nikita Mazepin suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie au mois de février 2022.

Appelé en urgence à la dernière minute, Kevin Magnussen n’a pas hésité une seule seconde pour revenir en Formule 1 : « J’étais très heureux de vivre en dehors de la Formule 1 parce que je courrais quand même. J’ai beaucoup roulé, j’ai fait Le Mans avec mon père en tant que coéquipier, c’était très amusant, puis j’ai aussi couru en IndyCar, j’ai couru à Daytona dans des voitures de sport et je me suis beaucoup amusé. » a expliqué Magnussen.

« Honnêtement, je n’avais pas l’impression de rater quelque chose en F1, mais lorsque j’ai regardé les courses [en 2021], ça m’a fait un peu mal de savoir que je n’allais pas reprendre. Donc, vous savez, je pense qu’une fois que j’aurais pris ma retraite, piloter ces voitures me manquera, c’est certain. »

« Je pense que c’est vraiment un énorme privilège [d’être en Formule 1] et l’année dernière m’a en quelque sorte montré à quel point c’est un privilège. Une fois que vous avez quitté cela et que vous êtes revenu, c’est très cool d’être un pilote de F1. »

Après un début de saison très prometteur, la Haas semble un peu plus en difficulté depuis quelques courses, ce qui a forcé l’équipe américaine à introduire une grosse mise à niveau sur la VF22 juste avant la trêve estivale au Grand Prix de Hongrie, mais les performances n’étaient pas au rendez-vous lors de cette treizième manche de la saison avec une quatorzième place pour Mick Schumacher et une seizième place pour Magnussen.

Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août, Kevin Magnussen occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec 22 points marqués depuis le début de la saison.

L’aileron arrière d’Aston Martin bientôt copié par toutes les équipes ?

Le directeur sportif d’Alpine, Alan Permane, s’attend à ce que toutes les équipes de la grille adoptent rapidement le concept d’aileron arrière développé par Aston Martin et qui a été vu pour la première fois au Grand Prix de Hongrie disputé juste avant la trêve estivale.

A Budapest, Aston Martin a dévoilé un nouvel aileron arrière très travaillé, notamment avec l’apparition d’un élément incurvé sur les plaques d’extrémité de ce dernier. Plusieurs concurrents d’Aston Martin ont estimé que l’équipe basée à Silverstone est allée à l’encontre des nouveaux règlements de la F1 qui visent à réduire l’air sale derrière les monoplaces pour permettre aux pilotes de se suivre en course. Cependant, la FIA a été consultée tout au long du développement de cet aileron et l’a évidemment déclaré légal.

Dans ce contexte, selon le directeur sportif de l’équipe Alpine, plusieurs équipes sont déjà en train de travailler sur le développement d’un aileron arrière similaire : « Je vous promets qu’il y a neuf autres équipes qui exécutent cela en CFD en ce moment, et si c’est plus rapide, vous en verrez neuf de plus j’imagine. Je ne vois pas pourquoi cela ne se produirait pas si c’est complétement légal. » a déclaré Alan Permane lors de la conférence de presse au Grand Prix de Hongrie lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que ce nouvel aileron affecterait la capacité des monoplaces à se suivre en piste.

« Je comprends votre point de vue sur l’intention des règlements, mais nous voulons juste aller vite et être fiables. Donc, c’est vraiment à la FIA et la F1 de s’entendre. S’ils [Aston Martin] ont contourné les règles – et je doute qu’il y ait quoi que ce soit qui puisse être fait à ce sujet cette année, peut-être pour l’année prochaine – mais je suis certain que si c’est plus rapide, alors vous allez en voir davantage très bientôt. »

Interrogé lui aussi sur le même sujet, Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari, estime également que ce concept pourrait se retrouver sur toutes les autres monoplaces de la grille si son efficacité est prouvée par les données.

« Si la FIA l’a déclaré légal, alors tout le monde va l’essayer. Si c’est plus rapide, cela sera introduit sur les monoplaces. » a déclaré Mekies.

Le PDG de Williams « absolument convaincu » de voir Sargeant en F1

Le PDG de Williams, Jost Capito, reste convaincu de voir tôt ou tard Logan Sargeant en Formule 1, mais l’Allemand ne veut pas s’avancer concernant une éventuelle titularisation l’an prochain, notamment parce que le championnat de Formule 2 n’est pas encore terminé.

Après un début impressionnant pour sa première saison complète en Formule 2, remportant deux victoires et deux autres podiums, le natif de Floride occupe actuellement la troisième place du classement avec 119 points avant la pause estivale. Sargeant – qui est membre de la Williams Académie – est clairement pressenti pour obtenir un baquet de titulaire en F1 et le PDG de Williams se dit pour sa part convaincu qu’il rejoindra un jour les 20 meilleurs pilotes du monde en catégorie reine.

« Il sera dans une voiture de Formule 1 à l’avenir, j’en suis absolument convaincu. Nous sommes évidemment impressionnés, c’est sa première saison en Formule 2. Nous ne lui avons pas mis de pression, il a le temps de se développer, il nous a vraiment impressionnés par la rapidité avec laquelle il s’est familiarisé avec la voiture. » a déclaré Jost Capito, cité par le site du championnat.

Concernant une éventuelle titularisation de Sargeant en Formule 1 chez Williams, le pilote américain devra impérativement terminer parmi les cinq premiers dans le championnat de Formule 2 cette saison pour obtenir sa super licence – précieux sésame pour pouvoir rouler en F1 – alors qu’il est actuellement troisième du championnat avec quatre manches restantes. Mais du côté de chez Williams, bien que l’avenir de Nicholas Latifi ne soit pas encore connu (son contrat expire cette année, le PDG de Williams insiste sur le fait qu’il est encore un peu tôt pour prendre une quelconque décision concernant l’avenir de Sargeant.

« C’est assez délicat de prendre des décisions précoces pour un pilote de Formule 2 tant que la saison n’est pas terminée. Cela fait donc partie de la prise de décision bien-sûr. Je pense que nous avons plusieurs options, et nous opterons finalement pour ce que nous croyons être le meilleur pour l’équipe. Mais il est trop tôt pour entrer dans les détails, car nous n’en sommes pas encore là. »

Logan Sargeant va participer avec Williams aux premiers essais libres du Grand Prix des Etats-Unis programmé au mois d’octobre sur le circuit des Amériques à Austin. Ce roulage est organisé dans le cadre du programme des jeunes pilotes.

En 2007, Tost savait que Vettel deviendrait « un grand pilote »

Franz Tost, actuel directeur de l’équipe AlphaTauri (anciennement Toro Rosso), dit qu’il a toujours su que Sebastian Vettel deviendrait un « grand pilote » en Formule 1 après avoir travaillé directement avec l’Allemand au début de sa carrière.

Franz Tost était déjà à la tête de l’équipe Toro Rosso en 2007 lorsque Sebastian Vettel a fait ses débuts en F1 cette année-là au sein de la petite écurie italienne. A peine un an après son arrivée dans l’équipe, Vettel offrait à Toro Rosso sa première victoire en catégorie reine au Grand Prix d’Italie sur le tracé de Monza. Alors que Vettel a annoncé avant le Grand Prix de Hongrie son intention de prendre sa retraite du sport à la fin de cette saison 2022, Franz Tost a tenu à rendre hommage au quadruple champion du monde avec qui il a pu travailler durant quelques années.

« Les questions qu’il posait étaient vraiment bonnes pour un jeune pilote et ses gros avantages étaient, tout d’abord, qu’il était à 100% engagé dans la Formule 1, ou dans le sport automobile en général, à l’époque, car ce n’était pas seulement chez BMW [Vettel était affilié au constructeur allemand], mais c’était également en Formule 3 et dans d’autres catégories. » a déclaré Tost.

« Ensuite quand il est venu chez nous en Formule 1, il a apporté du sang neuf, de nouvelles idées, il était très exigeant et posait beaucoup de questions. Il entrait dans les détails, ce qui est très important, et il était toujours de bonne humeur, bien que nous ayons eu au début quelques problèmes avec la voiture, mais il a poussé l’équipe vers l’avant, et en conséquence, il a gagné avec la Scuderia Toro Rosso la course à Monza. »

« C’était sa première victoire, c’était la première victoire de Toro Rosso. Et vous savez, sa façon de travailler, il était clair pour moi qu’il deviendrait un grand pilote, et il a remporté quatre championnats du monde [tous avec Red Bull]. »

« J’étais convaincu qu’il pouvait devenir champion du monde en Formule 1, s’il était au bon moment avec la bonne équipe. Ce fut le cas avec Red Bull Racing, puis plus tard avec Ferrari. Il a eu beaucoup de succès, il a remporté de nombreuses courses également avec Ferrari. »

« Maintenant, il a décidé d’arrêter et il va évidemment nous manquer. Personnellement bien-sûr, parce que nous nous sommes rencontrés plusieurs fois et c’est un personnage fantastique, toujours ouvert, et il a tout simplement très, très bien réussi. Je lui souhaite, ainsi qu’à sa famille, le meilleur pour l’avenir. »

Après quinze années passées au plus haut niveau du sport automobile et avec quatre titres mondiaux en poche, Sebastian Vettel prendra sa retraite à la fin de cette saison 2022.

Button serait « très contrarié » de voir disparaître Spa-Francorchamps du calendrier

Le champion du monde 2009 de F1, Jenson Button, fait lui aussi partie des personnalités qui ne souhaitent pas voir disparaître le tracé de Spa-Francorchamps du calendrier de la Formule 1.

Alors que la Formule 1 va faire sa rentrée des classes en Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps à la fin du mois d’août après la traditionnelle trêve estivale, la présence du tracé belge au calendrier de la catégorie reine après cette édition 2022 reste plus qu’incertaine tout comme Monaco ou encore le Grand Prix de France, puisque le contrat avec la FOM de ces trois destinations est arrivé à son terme cette année.

Le calendrier officiel de la saison 2023 de Formule 1 n’a pas encore été publié, mais on sait que ces Grands-Prix « historiques » sont sur la sellette et pourraient être remplacés par de nouvelles destinations comme l’Afrique du Sud par exemple. Mais pour Jenson Button, Spa-Francorchamps reste ‘l’un des meilleurs circuits au monde’ et le Britannique estime que voir disparaître des tracés historiques au profit de circuits urbains sans véritable cachet pourrait véritablement nuire au sport.

« Si Spa disparaît, je serai très contrarié. Pour Monaco, c’est délicat car il se passe beaucoup de choses en coulisses. Mais si vous enlevez Spa, c’est pour d’autres raisons, pas parce que ce n’est pas un bon circuit. » estime le champion du monde 2009 dans le podcast de WTF1.

« C’est l’un des meilleurs circuits au monde, la course est incroyable, les pilotes adorent ça et les équipes adorent y aller. Nous devons être un peu prudents. Nous savons que la Formule 1 est un divertissement et une certaine émission télévisée [Drive to Survive] l’a rendue très célèbre en Amérique, ce qui est formidable pour le sport. »

« Mais nous devons nous assurer de garder la course passionnante et d’aller sur des circuits qui nous offrent de belles courses parce que vous verrez des pilotes heureux. Vous pourrez en tirer beaucoup plus sans penser « pourquoi sommes-nous sur cette piste ? Nous ne pouvons pas doubler, c’est trop étroit ». »

« J’aime avoir un mélange de circuits urbains et de tracés old-school, mais nous ne pouvons pas aller dans tous les centres-villes et y aller juste à cause de l’emplacement. Cela doit être à cause de la piste elle-même et du pays dans lequel elle se trouve aussi, car c’est ainsi que vous obtenez la base de fans et avoir une course amusante à regarder à la télévision avec beaucoup de batailles est également important. »

Le Grand Prix de Belgique – quatorzième manche du championnat du monde 2022 – se disputera du 26 au 28 août sur le tracé de Spa-Francorchamps et marquera le début de la deuxième partie de saison après une pause de quelques semaines.

Frédéric Vasseur compare Leclerc à Hamilton

Alors que le championnat semble échapper à Charles Leclerc suite aux erreurs stratégiques de Ferrari mais également aux propres erreurs du pilote – notamment aux Grands Prix d’Émilie Romagne et de France – Frederic Vasseur, le chef de l’équipe Alfa Roméo, tient à souligner la force de caractère du Monégasque.

Lorsque nos confrères de Speedweek ont demandé au Français ce qui caractérisait Charles Leclerc, Vasseur a déclaré : « Vous voulez dire en dehors de son talent exceptionnel ? Je n’ai vu qu’un seul pilote s’en prendre à lui-même de manière aussi impitoyable lorsqu’il estime qu’une performance n’est pas suffisante, c’est Lewis Hamilton. »

Frederic Vasseur qui connait bien Charles Leclerc – il a en effet remporté avec lui le championnat de GP3 au sein d’ART Grand Prix en 2016, et a lancé le pilote en F1 en 2018 au volant de la Sauber Alfa Roméo – poursuit : « Hamilton et Leclerc sont les deux seuls pilotes que j’ai vus dans ma carrière qui font leur autocritique même après une victoire. Tous les autres pilotes se seraient tapés sur l’épaule. Mais ces deux-là savent qu’ils auraient dû mieux piloter. Et ils l’abordent sans ménagement. »

Même si les regards étaient tournés vers les stratèges chez Ferrari lors des derniers Grands Prix, Charles Leclerc s’est montré en effet très dur envers lui-même. Il avait notamment déclaré à l’arrivée du Grand Prix de France : « Celui qui commet de telles erreurs n’a absolument pas besoin de penser au titre. Un tel pilote ne mérite pas le titre. »

Plus tard, le pilote s’était confié au micro de la BBC : « Oui, c’est vrai, je suis extrêmement impitoyable envers moi-même, et même si nous gagnons et perdons ensemble en tant qu’équipe, les erreurs que je commets sont celles que j’ai le plus de mal à accepter. »

« J’ai toujours pensé que les erreurs faisaient partie du développement personnel. C’est comme ça dans tous les domaines, il n’y a personne qui fait toujours tout bien. Tôt ou tard, il y a un couac, c’est inévitable. Mais chaque personne réagit alors différemment. En ce qui me concerne, c’est en étant totalement honnête avec moi-même que j’ai le plus de chances d’apprendre quelque chose. »

« Je ne comprends tout simplement pas que quelqu’un essaie de dissimuler ses erreurs, surtout pas un pilote de course » conclut le Monégasque.

Charles Leclerc a remporté trois victoires cette saison sur les cinq de sa carrière en F1, il est actuellement deuxième du championnat pilotes à 80 points de Max Verstappen.

Le promoteur du GP des USA espère que la bataille pour le titre se poursuivra après Austin

Le promoteur du Grand Prix des Etats-Unis, Bobby Epstein, espère que le championnat du monde 2022 ne sera pas déjà plié lorsque la Formule 1 débarquera à Austin en octobre pour y disputer la 19e manche de la saison.

Alors que le champion du monde en titre Max Verstappen a déjà 80 points d’avance sur Charles Leclerc alors qu’il ne reste que neuf courses à disputer, le championnat 2022 pourrait bien être plié bien avant la finale d’Abou Dhabi en novembre si le pilote Red Bull réussit à accentuer encore un peu plus son avance dès la reprise de la saison fin août.

Le titre mondial a déjà été décidé par le passé sur le circuit d’Austin en 2015 et 2019 avec Lewis Hamilton triomphant, mais Epstein espère que cette saison le championnat se disputera encore après la course à Austin programmée en octobre.

« Je dois dire que lorsque nous concluons le championnat ici [à Austin], c’est moins excitant que lorsqu’il s’agit du dernier tour de la dernière course. » a déclaré Bobby Epstein à Reuters.

« Tout le monde aime voir l’excitation, donc à bien des égards, j’espère que le championnat ne s’arrêtera pas là. Je pense que c’est mieux pour le sport si cela dure aussi longtemps que possible dans la saison. »

Concernant l’édition 2022 du Grand Prix des Etats-Unis, Epstein estime qu’il pourrait se vendre bien plus de billets que l’année dernière s’ils en mettaient de nouveau en vente, mais la priorité a été donnée à la mobilité afin que les spectateurs ne se retrouvent pas bloqués dans les bouchons tout au long du week-end.

« Nous pourrions facilement éclipser [les chiffres de fréquentation de l’année dernière] si nous mettions plus de billets en vente. Notre capacité est moins limitée par les installations sur le campus que par le désir de faire entrer et sortir les gens avec une bonne expérience. » explique Epstein.

« Les Américains, peut-être plus qu’ailleurs, ne sont pas patients avec les files d’attente et ont donc de grandes attentes en matière de trafic et de logistique. »

A partir de 2023, les Etats-Unis auront le droit à trois Grands Prix avec Miami, Austin et Las Vegas, mais Bobby Epstein ne voit pas les deux autres destinations comme des concurrents : « Miami a le faste et le glamour et c’est une merveilleuse destination. Il y a une saveur internationale là-bas. »

« Las Vegas est juste l’Amérique audacieuse de la manière la plus divertissante. Ce que nous voyons avec notre circuit, c’est qu’il y a une compétition sur une piste qui satisfait vraiment le vrai fan de course en termes de capacité de dépassements avec des collines, des courbes et le fait que les fans peuvent voir huit ou dix virages depuis les tribunes. »

Bien qu’il accepte volontiers la venue de Miami et Las Vegas au calendrier, Epstein estime cependant que l’ajout d’une course supplémentaire en plus des trois déjà citées – quitte à jouer l’alternance – ne serait pas viable : « C’est un risque élevé, une dépense énorme et c’est difficile de demander à quelqu’un de faire un travail ponctuel et de ne pas revenir l’année suivante parce que vous devez investir tellement d’argent, même juste pour le faire une seule fois. »

« Cela coûte plus de 150 millions de dollars rien que pour organiser une course la première fois, même sur un circuit non permanent. Vous pouvez le faire en revanche avec des circuits permanents…comme vous aviez l’habitude de faire des allers-retours entre Hockenheim et le Nürburgring en Allemagne, c’est faisable. »

La Formule 1 pourrait disputer jusqu’à 24 courses l’année prochaine, avec des rumeurs selon lesquelles certaines manches européennes comme la Belgique, la France et peut-être même Monaco se dérouleraient en alternance.

Kimi Raikkonen de retour derrière un volant en NASCAR

L’ancien pilote de F1 Kimi Raikkonen a testé une voiture NASCAR ce jeudi sur le tracé Virginia International Raceway avant de faire ses débuts en NASCAR Cups Series le week-end prochain à Watkins Glen, 25e manche de la saison 2022.

Après une très longue carrière en Formule 1 (353 Grands Prix), Iceman a quitté la catégorie reine du sport automobile au lendemain du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, passant ses trois dernières saisons chez Alfa Romeo. Mais le week-end prochain, le Finlandais âgé de 42 ans sera de retour derrière un volant et prendra son premier départ dans la NASCAR Cup Series pour Trackhouse Racing.

Le propriétaire de Trackhouse Racing, Justin Marks, a déclaré à propos des débuts à venir de Kimi Raikkonen : « Je suis optimiste, j’ai de grandes attentes. « Je pense que la vitesse, la technique de course et l’adaptation à la piste et à la voiture ne seront pas du tout un problème. »

« Il a vraiment fait beaucoup de travail de préparation et ce n’est pas surprenant pour moi, car c’est ce qu’il faut pour avoir autant de succès qu’il n’en a eu en Formule 1. »

La première course à laquelle participera Kimi Raikkonen est programmée le 21 août 2022 à Watkins Glen.

Théo Pourchaire annonce qu’il ne sera pas en F2 en 2023

Théo Pourchaire est catégorique sur le fait que 2022 sera sa dernière année en Formule 2, bien que le pilote français ne sait toujours pas s’il pourra monter en F1 l’an prochain.

Actuellement deuxième du championnat de Formule 2 avec 21 points de retard sur le Brésilien Felipe Dugrovich, Théo Pourchaire est mathématiquement toujours en lice pour décrocher le titre cette année, mais quoi qu’il arrive, le natif de Grasse dans les Alpes Maritimes assure qu’il s’agira de sa deuxième et dernière saison dans l’antichambre de la Formule 1.

« C’est ma dernière saison de FIA F2, c’est sûr. Je ne referai pas une saison. Financièrement, ça ne sera pas possible. Ce n’est pas une bonne solution. Deux saisons dans un championnat, c’est suffisant pour un pilote. » a déclaré Pourchaire à nos confrères de France Racing.

Concernant son avenir, le pilote français indique qu’il ne sait toujours pas s’il sera en Formule 1 l’an prochain, alors que les baquets encore disponibles en catégorie reine se comptent sur les doigts d’une seule main [Alfa Romeo, Williams, Alpine, Haas, AlphaTauri] : « Je ne pense pas du tout à la F1, ça reste un rêve pour moi. » insiste le Français âgé de seulement 18 ans.

« Je suis content de rouler en FIA F2 déjà. Quand je repense à ma carrière et d’où je viens, je pense que rouler en FIA F2 , c’est déjà super. Je verrai bien, peut-être qu’un jour j’aurai l’opportunité [d’aller en F1], peut-être que je ne l’aurai pas. »

En toute logique, l’équipe Alfa Romeo devrait permettre à Pourchaire de rouler lors d’au moins une séance d’essais libres au cours de la deuxième partie de la saison, mais le principal intéressé assure qu’il ne sait toujours pas s’il sera effectivement en piste avec une monoplace de F1 cette année.

« Je ne sais pas si je vais rouler lors des essais libres. Mais c’est mieux ainsi, je reste concentré sur la saison de FIA F2. S’il y a l’opportunité, je la saisirai. »

Dans le cas où il ne se retrouverait pas en Formule 1 l’an prochain, Théo Pourchaire ne sait toujours pas ce qu’il fera : « Si je ne vais pas en F1, je ne sais pas ce que je ferai. C’est une bonne question, nous n’avons pas réfléchi à cela avec mon entourage. »

« On verra, il peut y avoir plusieurs opportunités. Il me reste quatre courses en FIA F2, c’est tout ce que je sais. Le reste, on verra ».

Concernant un éventuel roulage en F1 cette année dans le cadre du programme des jeunes pilotes, le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur, a confirmé son souhait de voir Théo Pourchaire participer à une séance d’essais libres avant la fin de la saison 2022, bien qu’il admette que des problèmes de calendrier ont rendu cette option “difficile” jusqu’à présent.

« Nous trouverons une séance d’EL1 [pour Theo Pourchaire] puisque que le règlement impose de faire participer un rookie à une séance d’essais libres. » a déclaré Vasseur.

« Mais quand nous en discutons, nous devons nous accorder entre les courses de F2, les Grands Prix avec des courses Sprint, et il y aura aussi des tests de pneumatiques à effectuer. Et on ne peut pas imaginer faire appel à un rookie à Suzuka voire à Singapour, ce sera difficile même si je crois me souvenir que Max Verstappen l’a fait il y a quelques années. Il ne reste pas tellement de courses d’ici la fin de l’année mais nous trouverons une solution. D’ailleurs, d’après le règlement, c’est obligatoire. »

Pour rappel, Théo Pourchaire est membre de l’académie des jeunes pilotes Sauber et entretient donc des liens privilégiés avec l’écurie Alfa Romeo qui n’a pour l’instant qu’un seul pilote sous contrat pour la saison 2023, il s’agit du Finlandais Valtteri Bottas.

Andretti veut lancer son équipe en F1 pour du long terme

Mario Andretti a insisté sur le fait que le projet de faire entrer une nouvelle équipe en Formule 1 en 2024 lancé par son fils Michael est un projet sur du long terme.

En début d’année, Michael Andretti [le fils de Mario] a soumis une candidature à la FIA pour former une 11e équipe de Formule 1 sur la grille à partir de la saison 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016. Toujours en attente d’une réponse de la part de la FIA, le clan Andretti poursuit donc ses préparatifs en coulisses.

Mais le mois dernier, Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, semblait plus enthousiaste à l’idée de voir arriver un nouveau constructeur tel que Audi, plutôt qu’une équipe comme celle que le clan Andretti est en train de monter. Cependant, Andretti souligne la différence entre son projet et celui d’un grand constructeur automobile.

« Toto [Wolff] mentionne Audi et dit qu’il préférerait avoir Audi comme onzième équipe. Mais à mon avis, Audi sera la bienvenue n’importe où, sans aucun doute. Mais je ne vois pas Audi comme une start-up. » a déclaré Andretti dans un entretien accordé à nos confrères de Motorlat.

« Je vois Audi fusionner avec une équipe de premier plan en tant que fournisseur de moteurs et je vais vous dire pourquoi. Parce que vous pouvez mieux justifier l’investissement, parce qu’en tant que fournisseur de moteurs avec n’importe quelle équipe – vous gagnez des courses, le moteur gagne – et quand vous ne gagnez pas de course, c’est la faute de l’équipe. Ça a toujours été comme ça et c’est comme ça que ça se passe. »

« Nous faisons partie des équipes qui seraient ouvertes à [travailler avec] un autre constructeur, nous travaillons déjà avec les fabricants actuels pour prendre certaines décisions, c’est comme ça que ça marche. »

« Vous accueillez les fabricants, mais les fabricants vont et viennent. Nous, nous n’allons pas et ne partons pas, nous venons et restons. Les fabricants ne dépendent pas du sport, nous oui, c’est notre vie. Nous respirons cela, alors pourquoi nous en priver ? Nous sommes sérieux à ce sujet. »

Ces dernières années, aucun constructeur n’a vraiment souhaité investir des sommes folles dans un projet d’équipe dans un contexte de réglementation moteur très complexe et tout aussi coûteuse. Mais Andretti est catégorique sur le sujet et insiste sur le fait qu’ils ne veulent en aucun cas enlever quoi que ce soit à un autre constructeur, mais plutôt apporter leur propre valeur ajoutée au sport.

« Honnêtement, ce n’est pas une mauvaise chose pour la Formule 1 d’avoir onze ou douze équipes. Je ne sais pas pourquoi ils résistent et pensent que dix équipes suffisent. Mais nous n’abandonnerons en aucun cas parce que c’est notre vie. Nous voulons contribuer et nous ne voulons rien enlever à personne. Nous voulons contribuer à la situation dans son ensemble et à nous-mêmes. »

Malgré le risque de ne pas pouvoir intégrer la grille de la Formule 1 en 2024, Andretti insiste également sur le fait que le projet est déjà à un stade très avancé, notamment en ce qui concerne la fourniture moteur, puisque Renault s’est engagé à motoriser Andretti si jamais elle arrivait en F1.

« Nous travaillons déjà. Ce n’est pas que lorsqu’ils nous diront ‘Ok’ que nous commencerons à travailler. Cela a été un travail en cours depuis que la décision [de candidater pour entrer en F1] a été prise. Ce n’est pas que tout à coup on se dit ‘Oh, maintenant nous allons devoir poser la première brique’, non. Beaucoup de gens ne réalisent pas que nous prenons un gros risque parce qu’il y a déjà beaucoup d’investissements en cours dans l’espoir qu’un bon raisonnement prévaudra parce que c’est une approche honnête. »

Mario Andretti juge certaines réactions dans le paddock de la F1 plutôt « décevantes », admettant que cela faisait mal que la crédibilité de son projet soit mise à mal par certains : « Je ne comprends simplement pas certaines des objections que nous entendons de la part des autres équipes. » insiste-il.

« Vous entendez certains des commentaires comme quoi nous ne sommes pas crédibles ou ce genre de choses – ça fait mal, c’est très offensant. Nous existons depuis bien plus longtemps que les gens qui nous ont parlé. »

Andretti estime cependant avoir au moins le soutien de « deux ou trois équipes » de la grille : « Je pense que oui, nous en avons. Certains de ceux qui ne veulent pas de nous – et je ne sais pas pourquoi – donnez-nous des raisons précises et nous verrons peut-être si nous pouvons y remédier. Dites-nous exactement où est l’objection et peut-être que nous pourrons faire la lumière sur quelque chose comme ça. Ce n’est peut-être pas ce que vous pensez vraiment. »

Cette semaine, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a confirmé qu’au cours des 18 derniers mois les responsables de la FIA ont travaillé avec toutes les parties prenantes pour créer une nouvelle réglementation moteur afin « de permettre l’arrivée de nouveaux entrants et encore plus de concurrence ».

Sainz revient sur son excellente relation avec Leclerc qui est bénéfique pour Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz a insisté sur le fait que sa bonne relation avec son coéquipier Charles Leclerc chez Ferrari était bénéfique pour toute l’équipe et qu’il espérait que cette situation perdure.

Carlos Sainz et Charles Leclerc travaillent ensemble depuis le début de la saison 2021 chez Ferrari lorsque le pilote espagnol a rejoint l’écurie de Maranello après avoir quitté McLaren fin 2020. Depuis, les deux hommes entretiennent une relation amicale sur et hors piste, ce qui bénéficie à toute l’équipe selon Carlos Sainz.

« Charles fait toujours de très bons tours, des essais libres aux qualifications, et cette année il a également un très bon rythme en course comme nous avons pu le voir. » explique Sainz, cité par le site du championnat.

« C’est toujours une excellente référence dans l’équipe, c’est aussi un gars formidable avec qui je m’entends bien. C’est un gars avec qui j’ai vraiment beaucoup appris au cours des dernières années et c’est aussi un gars que je souhaite conserver comme coéquipier pour l’avenir. »

« Nous nous entendons bien, nous avons un bon partenariat. Nous passons beaucoup de temps ensemble, à la fois à Maranello [l’usine de Ferrari] et sur la piste, et nous avons généralement des opinons très similaires sur beaucoup de choses. »

« A part ça, quand vient le temps de s’amuser, nous pouvons aussi nous amuser, faire du sport et tout. Tout n’est pas que du sérieux, et l’équipe dépend aussi de notre relation, et j’espère juste que nous pourrons continuer comme ça parce que ça facilite les choses. »

Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août et qui marquera le début de la deuxième partie de saison, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 156 points inscrits, soit 22 points de moins que son coéquipier Charles Leclerc, alors qu’il reste encore neuf courses à disputer.

Pour Wolff, Mercedes n’est pas encore en mesure de remporter des courses

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, admet que son équipe n’est pas encore suffisamment performante pour se battre pour des victoires en course malgré les récents bons résultats décrochés depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne.

L’équipe Mercedes a décroché sa première pole de la saison au Grand Prix de Hongrie grâce à une belle performance de George Russell sur l’exercice du tour rapide le samedi, et bien que les progrès soient significatifs depuis quelques courses – plus précisément depuis l’introduction d’un nouveau package sur la W13 à Silverstone – Toto Wolff ne veut pas encore s’emballer à parler de victoire.

« Le deuxième est le premier des perdants. Pour moi personnellement, être deuxième ou troisième au championnat du monde des constructeurs n’est pas aussi pertinent que de se retrouver à courir à l’avant pour développer la voiture afin que nous puissions gagner des courses. » a déclaré Toto Wolff après le Grand Prix de Hongrie où Mercedes a décroché un double podium.

« Je ne veux pas dire maintenant que nous sommes dans le game et que nous pouvons gagner des courses car ce n’est pas encore le cas. Nous avons très bien performé à Budapest le samedi, et nous en avons récolté les résultats [en course le dimanche avec un double podium]. Mais je ne pense pas que nous soyons encore suffisamment proches de Ferrari et Red Bull pour vraiment les combattre. »

« Dans l’ensemble ce fut un week-end difficile [en Hongrie], car le vendredi nous avons souffert parce que nous ne savions pas vraiment dans quelle direction partir [avec les réglages de la W13]. Peut-être que le fait de se tromper le vendredi a été utile pour la suite du week-end et nous a permis de faire les choses bien le dimanche. Nous avons beaucoup de données à examiner [durant la trêve estivale]. »

Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août et qui marquera le début de la deuxième partie de saison, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 304 points inscrits depuis le début de l’année, soit à peine trente points de retard sur Ferrari.

Franz Tost estime que Verstappen n’est pas encore à son plus haut niveau

Le patron de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, estime que le champion du monde en titre Max Verstappen n’a pas encore atteint son apogée en Formule 1 et qu’il y a plus à venir de la part du Néerlandais.

Donnant son opinion sur les différents pilotes de la grille qu’il a pu côtoyer depuis le début de sa carrière, Franz Tost a évoqué l’arrivée de Max Verstappen en Formule 1 à l’âge de 17 ans et des nombreuses critiques que Red Bull a dû encaisser à ce moment-là. Mais sept ans plus tard et un titre de champion du monde en poche, Max Verstappen a réussi à faire taire les critiques grâce à son coup de volant et son talent bien que Tost estime que nous n’avons pas encore vu le pilote Red Bull à son maximum.

« J’ai rencontré Max pour la première fois avec son père au Nürburgring. A cette époque, il faisait encore du karting. La fois suivante, c’était au Norisring en Formule 3. Sous la pluie, il roulait dans une ligue à part, comme s’il était le seul à avoir découvert une trajectoire sèche. » se souvient Franz Tost dans un entretien accordé à nos confrères de F1insider.

« Il m’a tout de suite rappelé Michael Schumacher. Vous pouviez voir quel méga talent il était. Ensuite, nous avons dû encaisser les critiques lorsque nous lui avons confié la Toro Rosso à l’âge de 17 ans, c’était quelqu’un qui n’avait même pas le permis de conduire. Mais il a terminé sa première séance d’essais à Suzuka, sur l’une des pistes les plus difficiles de toutes et il a géré cela avec confiance. »

« Il n’a jamais eu de problème avec la vitesse d’une voiture de Formule 1 et a toujours tout sous contrôle dès le départ, bien que dans ses premières courses il a parfois été un peu trop agressif et cela a conduit à des crashs comme à Monaco par exemple avec Romain Grosjean. Mais aujourd’hui, il roule à un très haut niveau, et pourtant nous n’avons pas encore vu le maximum de sa part. Seul Charles Leclerc est capable de le suivre jusqu’à présent. »

Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août et qui marquera le début de la deuxième partie de saison 2022, Max Verstappen est leader du championnat du monde avec 80 points d’avance sur son rival Charles Leclerc, alors qu’il reste neuf courses à disputer.

Pierre Gasly reconnaissant envers Vettel pour ses précieux conseils

Le Français Pierre Gasly a tenu à souligner à quel point Sebastian Vettel lui a prodigué de précieux conseils au tout début de sa carrière lorsqu’il souhaitait faire ses débuts en Formule 1, alors que le quadruple champion du monde prendra sa retraite du sport à la fin de cette campagne 2022.

Juste après avoir décroché le titre en GP2 Series en 2016, Pierre Gasly pensait pouvoir enfin accéder à la Formule 1 la saison suivante, mais faute de place, le Français a dû s’exiler au Japon pour une année en participant au championnat de Super Formula en attendant qu’un baquet se libère en catégorie reine. Finalement, peu de temps après la pause estivale, Gasly a reçu un appel d’Helmut Marko lui indiquant qu’il était attendu en Malaisie pour remplacer le Russe Daniil Kvyat au volant de la Toro Rosso durant le reste de la saison 2017.

Mais bien avant de débuter en F1 – dès son arrivée dans le giron Red Bull – Pierre Gasly a pris de précieux conseils auprès du quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui a quitté l’équipe Red Bull Racing fin 2014 pour rejoindre Ferrari après avoir décroché ses quatre titres mondiaux.

« Je me souviens qu’une fois que j’ai obtenu mon titre en GP2 [F2 désormais], en 2016 donc, je n’ai pas eu ma chance en Formule 1 tout de suite. Ce fut une période assez difficile pour moi parce que je venais de passer toutes les étapes avant la Formule 1. » a déclaré Gasly dans un podcast publié par son équipe (à écouter ici en intégralité).

« Mais quand j’ai rejoint Red Bull – et je pense que c’était sa dernière année chez Red Bull – j’allais un peu plus à l’usine et j’ai eu la chance de me rapprocher de lui et de voir comment il travaillait avec l’équipe. Je l’ai appelé cet hiver là ou vers la fin de la saison. Je l’ai juste appelé, en étant très honnête et en lui demandant son avis sur ma situation : comment je devrais gérer ça pour ma carrière, quelles mesure je devrais prendre, et juste pour avoir son avis en tant que champion et ancien pilote Red Bull. »

« Il est resté avec moi pendant une heure, une heure et demie, me donnant juste son point de vue et à quel point je devais rester concentré. Les étapes que je devrais faire avec Red Bull, avec Helmut [Marko, conseiller motorsport], de son expérience, etc…j’étais super reconnaissant pour ça, je ne m’attendais pas à ce qu’il m’aide autant. »

Par la suite, Gasly est devenu un adversaire de Sebastian Vettel en piste lorsque le Français a fait ses débuts en catégorie reine en 2018 avec Toro Rosso, mais le Normand n’a jamais oublié cette première conversation avec l’Allemand et l’a toujours respecté en tant qu’être humain.

« J’ai toujours soutenu Seb et je l’ai toujours énormément respecté en tant que pilote de F1, mais aussi en tant que personne parce que je pense qu’il est définitivement vraiment un très bon gars. » a ajouté Gasly.

« C’est phénoménal, la quantité de concentration, l’éthique de travail qu’il peut avoir. C’est tout simplement exceptionnel, c’est un quadruple champion du monde, c’est l’un des pilotes les plus titrés de notre sport, donc vous devez respecter ça. C’est un pilote incroyable, un gars incroyable, toujours très motivé. »

Sebastian disputera dès la rentrée des classes fin août ses neufs dernières courses en Formule 1 avant de tirer sa révérence après quinze années passées au plus haut niveau du sport automobile.

Lando Norris surpris d’avoir décroché un podium cette saison

Le pilote McLaren Lando Norris a choisi son podium décroché à Imola comme meilleur moment de l’année jusqu’à présent dans cette saison 2022 de Formule 1 durant laquelle l’écurie de Woking a rencontré quelques problèmes au cours des premières courses.

Lando Norris – qui aborde la trêve estivale en étant septième au championnat du monde des pilotes avec 76 points marqués depuis le début de l’année – a connu un très bon début de campagne 2022, le Britannique ayant réussi à marquer des points dans dix des treize courses disputées jusqu’à présent. Dressant un bilan de cette première partie de saison, le pilote McLaren dit qu’il y a eu de « nombreux temps forts » depuis le premier Grand Prix disputé à Bahreïn mais que la course d’Imola où il a terminé sur la troisième marche du podium derrière les deux pilotes Red Bull a été le moment qui se démarque le plus pour lui.

« Il y a eu quelques bons moments forts, je ne sais toujours pas comment j’ai pu obtenir un podium à Imola, ça m’épate. Avec la voiture que nous avons, c’est tout un exploit, donc ça me fait encore sourire maintenant, mais il y a beaucoup de points positifs. » a expliqué Norris.

Le pilote McLaren admet que sa monoplace n’a pas encore le rythme pour aller chercher une victoire à la régulière et, bien que le rythme en qualifications a été largement amélioré, celui en course le dimanche reste encore trop lent selon lui pour aller chercher les Red Bull et les Ferrari.

« Nous avons encore beaucoup de travail à faire, l’écart avec les gars devant est toujours énorme et je suppose que, oui, c’est serré le samedi, mais tout le monde est plus proche le samedi, même la dernière place est plus proche. C’est juste que l’écart le dimanche est plus grand que ce qu’il a été dans le passé et nous devons travailler là-dessus. »

« Je vais d’abord profiter de ma pause, puis nous y travaillerons et verrons ce que nous pouvons faire pour la prochaine fois. Mais je pense que le début de saison est raisonnable, et dans l’ensemble, je suis content. »

McLaren a débuté lentement sa saison en raison de problèmes de freins sur la MCL36 et n’a pas marqué le moindre point lors de la manche d’ouverture à Bahreïn. Mais Lando Norris a salué le travail qui a été accompli depuis, le Britannique insistant sur le fait que leur capacité à se battre contre Alpine pour la quatrième place au championnat du monde des constructeurs témoigne du travail acharné de l’équipe.

« Je pense que l’essentiel est que, bien-sûr, nous ne sommes pas entrés dans la saison aussi forts que nous le voulions. Mais avec tout ce que nous avons fait depuis la première course, je pense que c’est très bien. Considérant que nous nous battons toujours pour la quatrième place au championnat des constructeurs contre une équipe qui a toujours été plus compétitive dès le premier jour, cela montre à quel point nous avons fait du bon travail dans de nombreux autres domaines. »

« Notre constance, notre fiabilité à bien des égards, nos arrêts aux stands, notre stratégie, beaucoup de choses ont été solides. Nous n’avons pas débuté aussi bien que nous le souhaitions, mais je pense que nous avons fait de bons progrès depuis. Donc, tant que nous continuons à faire cela après la pause, je serai heureux. »

« Mais ça a quand même été difficile, parce que vous voulez toujours vous battre pour plus et vous battre pour des positions plus élevées et l’écart que nous avons avec les trois meilleures équipes est toujours important. Donc, nous devons juste nous concentrer pour le combler. » conclut Norris.

Avant le Grand Prix de Belgique, qui marquera le début de la deuxième partie de saison, l’équipe McLaren occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points de retard sur l’équipe Alpine.

Christian Horner a apprécié voir Toto Wolff s’énerver l’an dernier

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait que sa rivalité avec son homologue de chez Mercedes, n’avait « rien de personnel » mais qu’il avait tout de même apprécié voir Toto Wolff s’énerver à plusieurs reprises durant des courses l’an dernier.

En 2021, les équipes Red Bull et Mercedes ont été impliquées dans une dure bataille pour le championnat du monde jusqu’à la dernière course de la saison, le titre pilote ayant été décidé dans des circonstances controversées. Au cours de la saison dernière, Lewis Hamilton et Max Verstappen ont eu plusieurs moments chauds en piste et la bataille entre Red Bull et Mercedes se poursuivait également en dehors de la piste avec les deux chefs d’équipe Christian Horner et Toto Wolff qui n’hésitaient pas à s’envoyer des piques de façon publique en se servant des médias.

L’ambiance était parfois très tendue entre les deux hommes, mais Christian Horner a insisté sur le fait qu’il n’y avait absolument rien de personnel contre Toto Wolff mais qu’il avait beaucoup aimé mettre Mercedes sous pression après des années de domination absolue en catégorie reine de la part de l’équipe du constructeur allemand.

« Ce n’était en aucun cas personnel. Toto est Toto, et il a fait un travail phénoménal avec Mercedes. » a expliqué Horner à Sky Sports.

« Il est évidemment arrivé dans le sport d’un milieu très différent du mien, il était plus du côté financier des choses. Et il est très facile de l’énerver, et ça se voit. Parfois, cela l’affecte. Alors bien-sûr, quand vous êtes en compétition – et l’année dernière a été très intense parce que c’est la première fois qu’il se trouvait dans cette situation – c’est toujours intéressant de voir comment les gens réagissent. »

« Quand ils cassent des écouteurs [casques audio], vous pouvez voir que vous les avez atteints. » conclut Christian Horner avec une pointe d’humour et faisant référence aux scènes visibles à la TV durant lesquelles le patron de Mercedes n’hésite pas à jeter son casque audio contre son pupitre lorsqu’il est énervé.

Gasly chez Alpine : Red Bull met un terme aux rumeurs

Le clan Red Bull a tenu à démentir les rumeurs concernant l’avenir de Pierre Gasly en F1 selon lesquelles le Français dispose dans son contrat avec AlphaTauri d’une clause de sortie qu’il pourrait activer pour éventuellement rejoindre Alpine l’an prochain.

Depuis le début de la trêve estivale, le mercato en Formule 1 a pris une tournure insolite avec dans un premier temps l’annonce choc de l’arrivée de Fernando Alonso chez Aston Martin en 2023 en remplacement de Sebastian Vettel (qui prendra sa retraite à la fin de cette saison), puis l’équipe Alpine qui a confirmé l’Australien Oscar Piastri en tant que titulaire aux côtés d’Esteban Ocon pour 2023. Cependant, le principal intéressé a publié dans la foulée de cette annonce un démenti catégorique, le jeune homme âge de 21 ans précisant qu’il n’avait signé aucun contrat avec Alpine pour la saison prochaine (à lire ici).

Ce refus catégorique de la part de Piastri – qui aurait signé un pré-accord avec McLaren pour remplacer Daniel Ricciardo – a laissé la porte ouverte à toutes sortes de rumeurs y compris celle d’une potentielle arrivée du Français Pierre Gasly chez Alpine. En effet, certains médias n’ont pas hésité à dire que Pierre Gasly avait la possibilité d’activer une clause de sortie dans son contrat fraîchement renouvelé avec AlphaTauri pour 2023, mais du côté du clan Red Bull, Helmut Marko a catégoriquement démenti cette « information ».

« Il n’y a pas de clause de sortie pour Gasly, il n’y en avait pas avant la pause estivale et il n’y en aura pas après la pause estivale. » a déclaré Helmut Marko à nos confrères de Sport1.

Toujours concernant l’avenir de Pierre Gasly, le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, a ajouté : « Cela n’a aucun sens de laisser partir Pierre. Si un pilote Red Bull échoue, aucun autre pilote adéquat ne peut intervenir, seul Pierre peut le faire. »

« Pierre est très talentueux. Il réfléchit soigneusement à tout et est très concentré. Avec la bonne voiture, il peut être à l’avant et c’est notre travail maintenant. » a ajouté Tost.

Concernant le baquet refusé par Oscar Piastri chez Alpine l’an prochain, l’écurie du constructeur français a indiqué qu’elle n’hésiterait pas à réclamer des millions d’indemnités si jamais l’Australien refusait de courir pour eux la saison prochaine, quitte à se rendre devant la Haute Cour de Londres pour obtenir gain de cause après avoir investi des sommes folles durant de nombreuses années pour aider le jeune pilote à grimper en F1.

Aston Martin déjà tournée sur sa F1 2023 « depuis un certain temps »

L’équipe Aston Martin a déjà commencé à concentrer une grande partie de ses ressources sur le développement de la monoplace de la saison 2023, bien que le règlement technique de la saison prochaine n’a pas encore été publié officiellement par la FIA.

Après un début de saison très compliqué car elle n’a pas réussi à marquer le moindre point lors des trois premières manches de l’année, l’équipe Aston Martin a trouvé un peu plus de performance avec sa monoplace à partir du moment où des mises à jour ont été introduites sur l’AMR22, mais ces maigres améliorations n’ont pas permis à l’écurie du constructeur britannique de remonter de façon significative dans la hiérarchie avant la trêve estivale.

Bien consciente que les performances de l’AMR22 doivent encore être améliorées cette saison pour espère terminer plus haut au championnat, l’équipe Aston Martin a toutefois pris la décision de se tourner déjà vers la saison prochaine et a débuté le développement de la future AMR23 assez tôt cette année.

« Bien que nous devons continuer à améliorer les performances de l’AMR22 et qu’un petit groupe de personnes travaille encore dessus, nous avons déjà tourné notre attention vers l’AMR 23. » nous confirme Mick Hrack, le team principal de l’équipe Aston Martin.

« Nous nous concentrons que l’AMR23 depuis un certain temps maintenant, car la voiture doit être performante dès sa sortie des stands. Une nouvelle saison et une nouvelle voiture représentent la plus grande opportunité de devancer vos concurrents. »

Concernant les performances décevantes de la monoplace de la saison 2022, Krack estime que les différentes mises à jour introduites sur l’AMR22 tout au long de la première partie de saison ont permis à l’équipe de gagner en performance, mais pas suffisamment selon lui.

« Nous avons apporté des améliorations importantes à la voiture tout au long de la première partie de la saison, mais tout est relatif. » insiste-t-il.

« Les gens supposent que les mises à niveau n’ont pas fonctionné parce que nous n’avons pas grimpé dans l’ordre hiérarchique, mais les mises à niveau ont fonctionné – mais pas assez pour nous permettre de remonter. »

« Nous avons apporté un ensemble de mises à niveau majeures au Grand Prix d’Espagne – des nouveaux pontons, un nouveau fond plat, un capot moteur, des modifications sur la suspension avant – et avec suffisamment de pièces pour que les deux monoplaces puissent fonctionner avec les dernières spécifications. Je n’ai jamais rien vu de tel. Ce fut un travail extraordinaire de la part de tous les membres de l’équipe. »

Malgré tous ses efforts, l’équipe Aston Martin occupe avant le Grand Prix de Belgique l’avant dernière position au championnat du monde des constructeurs avec 20 points inscrits depuis le début de l’année.

L’an prochain, Aston Martin accueillera le double champion du monde Fernando Alonso dans son équipe, l’Espagnol ayant décidé de quitter Alpine à la fin de cette année et de s’engager avec Aston Martin pour plusieurs années.

Mick Schumacher se sent plus performant lorsqu’il est sous pression

Mick Schumacher affirme qu’il pilotait à un niveau élevé depuis le début de la saison avant de marquer ses premiers points en Formule 1 en Grande-Bretagne mais qu’un manque de chance couplé à une mauvaise approche l’ont empêché de le montrer.

Après un début de saison difficile pour lui avec des crashs en Arabie Saoudite ou encore à Monaco, Mick Schumacher a retrouvé des couleurs après avoir marqué ses premiers points au Grand Prix de Grande-Bretagne, avant d’enchaîner avec une sixième place au Grand Prix d’Autriche. Mais le jeune pilote – dont le contrat avec Haas arrive à son terme à la fin de cette saison – estime qu’il roulait toujours à un niveau élevé avant de marquer ses premiers points, mais qu’il n’a jamais pu le démontrer pour de multiples raisons.

« Je pense que j’étais assez fort avant [de marquer ses premiers points] mais que je n’ai pas pu le montrer. Si nous regardons en arrière, si nous regardons dans les détails, nous avons certains détails que les autres n’ont pas. » explique Schumacher, cité par Motorsportweek.

« Nous avons vu une très bonne voie à suivre, Miami par exemple ou encore le Canada. Mais j’ai juste l’impression que je n’ai pas eu de chance à certains moments alors qu’à Silverstone et aussi au Red Bull Ring [en Autriche] nous avons ont été assez chanceux. »

Alors que son avenir au sein de l’équipe Haas est toujours incertain à l’heure d’écrire ces quelques lignes, le pilote allemand insiste sur le fait qu’il est toujours plus performant lorsqu’il pilote sous pression.

« Le début de la saison 2022 a été assez difficile, probablement parce que d’une certaine manière nous réfléchissions encore au fonctionnement de certaines choses de l’année dernière, et peut-être avons-nous trop essayé de nous adapter à cette année [avec la nouvelle réglementation]. Une fois que nous avons compris que ce n’était peut-être pas la bonne voie à suivre, nous avons commencé à changer et mon pilotage a changé, mon approche à changé. »

« Mais je pense que ce que nous pouvons vraiment en retirer, c’est que j’aime la pression, il semble que ça toujours été le cas. Si je regarde en arrière, en Formule 3 ou Formule 2, c’était toujours quand j’avais le plus de pression que j’étais le plus performant. Nous avons eu quelques bonnes courses, j’espère en avoir quelques autres cette année, le travail n’est pas terminé. »

Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août et qui marquera le début de la deuxième partie de saison en F1, Mick Schumacher occupe la quinzième place au championnat pilotes avec douze points marqués depuis le début de l’année.

Zhou : « J’ai vécu tout ce qu’un pilote traverse en 10 ans »

A 23 ans, Guanyu Zhou est le seul rookie présent sur la grille cette année et on peut dire que ses débuts sont assez prometteurs au sein de l’équipe Alfa Romeo. Le jeune pilote chinois fait le point sur cette première partie de saison et sur son avenir dans la catégorie reine.

Zhou occupe actuellement la 17ème place du classement pilotes ; il a marqué des points à deux reprises jusqu’à présent cette saison et a obtenu son premier point dés sa première course en Formule 1 lors du Grand Prix de Bahreïn. Cependant, il a déjà été victime de quatre abandons en plus d’un accident très impressionnant lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Alors que le Chinois se dit impressionné par sa propre progression depuis le début de la saison, il est aussi déçu des problèmes de fiabilité que rencontre l’Alfa Romeo et qui ont selon lui réduit ses possibilités de se classer parmi les dix premiers.

« Quand j’y réfléchis, je suis assez impressionné par le travail que j’ai accompli, ainsi que par la progression que j’ai pu faire depuis Bahreïn et ensuite. En une dizaine de courses, j’ai l’impression d’avoir traversé tout ce qu’un pilote de F1 traverse en 10 ans » a déclaré le pilote Alfa Romeo.

« Les problèmes de fiabilité m’ont plusieurs fois forcé à abandonner mais cela fait partie du jeu, et avoir un gros accident à ce stade précoce de ma carrière n’est pas la meilleure chose qui soit. »

« Mais je pense vraiment que nous aurions marqué plus de points si nous n’avions pas eu autant d’abandons« , a-t-il poursuivi. « Mais j’ai quand même atteint les objectifs ; j’ai pu atteindre la Q3 lors des qualifications, j’ai marqué des points à deux reprises, donc je suis content et nous montrons une bonne vitesse et un bon élan pour aller de l’avant. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il était satisfait de sa première moitié de saison, Zhou a répondu : « Je dois dire que dans l’ensemble, je suis assez content. Surtout la Q3, c’est vraiment une grande surprise pour moi parce que je ne me pensais pas qu’au cours de ma première année, j’aurais beaucoup d’occasions de le faire. Donc, c’était une bonne réussite, un bon coup de boost pour moi pour la suite. »

« Mais d’un autre côté, j’ai l’impression que mes attentes envers moi-même augmentent évidemment parce que même si c’est encore difficile, si je sors en Q1, je me sens toujours assez contrarié maintenant. Parce que si c’était le début de l’année, je me sentirais bien, maintenant j’ai l’impression que Q2 est toujours mon objectif minimum même si maintenant le milieu de peloton est assez serré.« 

Même s’il n’a pas encore officiellement été confirmé chez Alfa Romeo l’année prochaine, il est très probable que Guanyu Zhou garde son baquet en 2023 aux côtés de Valtteri Bottas. Le pilote chinois s’attend à ce qu’une décision soit prise par l’équipe prochainement.

« Pour le moment, je ne pense pas avoir besoin de m’inquiéter pour l’année prochaine. Spa sera l’occasion de parler de l’avenir. »

« De façon générale, je ne suis pas trop inquiet de ce qui va se passer l’année prochaine, que je sois dans un baquet ou non parce que j’ai l’impression que si je continue comme je suis, je continue à m’améliorer course après course, je vois aucune raison de ne pas rester ici” a conclu Zhou.