Le PDG de McLaren insiste sur le sérieux des tests réalisés par Herta au volant d’une F1

Le PDG de McLaren, Zak Brown, insiste sur le fait que le test de Colton Herta réalisé il y a quelques jours au Portugal au volant d’une monoplace de F1 de la saison 2021, est loin d’être un simple roulage pour le plaisir mais que l’intention de McLaren et bien de trouver un potentiel futur pilote pour son écurie de Formule 1.

Colton Herta – qui évolue actuellement dans le championnat américain d’IndyCar – a pu rouler durant deux journées avec une McLaren d’ancienne génération sur le tracé de Portimao au Portugal dans le cadre du programme de tests McLaren réservé au jeunes pilotes. Hormis le nombre de tours parcourus, aucune donnée ni temps au tour n’ont été divulgués par l’équipe après ces essais très privés, mais le PDG de l’écurie britannique a insisté sur le fait que faire rouler Herta dans la MCL35M de 2021 n’était pas simplement une question d’ordre commerciale.

« Nous sommes très sérieux à propos de tous ceux que nous mettons dans notre voiture de Formule 1. Le fait qu’il soit Américain est formidable, mais nous ne regardons que la performance. » a expliqué Zak Brown dans le podcast F1 Nation.

« La nationalité est sur la liste, mais nous ne sélectionnons jamais un pilote uniquement pour des raisons commerciales. La première étape à franchir est : pensons-nous que ce pilote peut devenir champion du monde ? Peut-il gagner des Grands Prix ? Et si la réponse à ces questions est oui, alors nous continuons à avancer. »

« S’il se trouve qu’ils sont Britanniques parce que nous sommes une équipe britannique ou Américains, parce que c’est un marché important, ou asiatiques, parce que c’est aussi un marché important, ce sera une sorte de bonus commercial. Mais avant tout, nous sommes ici pour gagner des courses – c’est ce que veulent nos partenaires sponsors. Et oui, il [Herta] a été impressionnant en IndyCar et il n’y a pas si longtemps, il était le coéquipier de Lando [Norris] en Europe, il a donc une expérience de course européenne, donc notre réflexion est : testons-le et voyons de quoi il est capable. »

Colton Herta devrait en toute logique pouvoir participer à deux séances d’essais libres avec McLaren lors de la deuxième moitié de saison 2022, mais l’écurie de Woking n’a pas encore de dates à communiquer.

F1 Manager 2022 dévoile et explique ses notes pilotes

A un peu plus d’un mois de sa sortie, le jeu de gestion F1 Manager 2022 se dévoile doucement, Frontier Development détaillant aujourd’hui les classements et statistiques des pilotes et du staff des différentes écuries. A l’instar de F122, ces différentes données viendront directement impacter les performances et résultats de votre équipe. On vous explique tout.

L’authenticité étant le maître mot pour les développeurs de F1 Manager 2022, les notes globales des pilotes ont été déterminées en étroite collaboration avec les instances de la F1 via des données réelles de course. Chaque note est influencée par une combinaison de 9 notes de performances englobant les performances précédentes ainsi que celles de la saison 2022 en course. Ces notes évolueront au fil de l’avancement du jeu pour refléter le développement et l’expérience acquise.

Ces 9 notes de performances sont établies en 3 catégories comprenant donc chacune 3 sous catégories. La catégorie « rythme » reflétera la vitesse pure des pilotes, la prise de virage, le freinage et les réactions en course, la catégorie « cohérence » se concentrera sur la précision, la fluidité et le contrôle du pilotage afin de réduire la probabilité d’erreurs de conduite. Enfin, la catégorie « Racecraft » s’appuiera sur la capacité des pilotes à s’adapter aux conditions changeantes, et appréciera également le comportement en attaque et en défense.

Chaque pilote se verra en plus attribuer une valeur d’agressivité qui déterminera la probabilité d’une tentative d’attaque au risque de déclencher un incident de course. Vous pouvez découvrir les notes globales de l’intégralité des pilotes de F1 et de réserve sur le site officiel du jeu.

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Le staff d’équipe n’est pas en reste, en effet chaque membre clé du staff aura une évaluation de performance initiale unique et propre à chaque rôle, ces évaluations évolueront au même rythme que leur niveau d’expérience. Ces notes n’étant qu’un point de départ, ça sera à vous d’attribuer des points de développement afin de contrôler directement l’évolution de chacun de vos employés.

Ainsi les développeurs nous promettent des parcours et évolutions très hétérogènes comme dans le monde réel de la F1: du débutant prêt à percer pour devenir une star, au vétéran fort de son expérience, ça sera à vous de jongler pour satisfaire tout le monde au fil des saisons tout en surveillant votre budget et le moral des troupes.

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Si vous voulez une présentation plus complète, rendez-vous ce mercredi 20 Juillet à 17H sur la chaine Twitch officielle du jeu pour un direct organisé par les développeurs.

Le jeu sera disponible le 30 août (le 25 août pour les joueurs ayant passé une précommande) sur Xbox Series X|S, PlayStation® 5, Xbox One, PlayStation® 4, Steam et Epic Games Store.

Un film sur les pilotes de F1 dévoilé ce jeudi par la FIA

Ce jeudi 21 juillet, la FIA dévoilera un film inédit dans lequel les pilotes de F1 de la grille actuelle expliqueront comment ils ont réussi à réaliser leur rêve de devenir un jour pilote de Formule 1. 

Dans ce film qui sera diffusé par la FIA le jeudi 21 juillet à 17h00 (heure de Paris), les pilotes reviendront sur leur parcours qui les a conduit jusqu’à la Formule 1, le tout illustré avec d’anciennes photos personnelles. Dans le teaser que la FIA a dévoilé en ce début de semaine, on peut notamment entendre les pilotes partager des phrases inspirantes qui les ont marqué et servi tout au long de leur carrière.

« Voici Le teaser de notre film « Quand nous étions jeunes » mettant en vedette les pilotes de F1 de cette saison se souvenant de ce qui les a amenés à devenir des pilotes professionnels. Tout est possible si vous poursuivez vos rêves. Nous avons hâte que vous le voyiez, ce jeudi (17h00). » peut-on lire dans un tweet posté par la FIA.

Les W Séries pour la première fois au Grand Prix de France F1

Pour la première fois de son histoire, les W Series – le championnat de monoplaces 100% féminin de la FIA – disputera une manche en France sur le circuit Paul Ricard du Castellet ce week-end dans le cadre du Grand Prix de France F1 2022.

Ce sera la 15e course des W Series en Europe mais la première en France et, s’il n’y a pas de pilotes français parmi les 18 – qui représentent 10 nations différentes – sur la grille cette année, plusieurs de la promotion 2022 connaissent bien les 5,842 km du Circuit Paul Ricard, qui a accueilli son premier Grand Prix de F1 en 1971. Il s’agira ce week-end de la quatrième manche de l’année des W Séries dans un championnat qui compte huit courses au total.

Le programme des W Series pour ce week-end au Grand Prix de France commence le vendredi 22 juillet avec une séance d’essais de 30 minutes à 10h40 (heure de Paris), suivie des qualifications de 19h25 à 19h55 le même jour. La course débutera à 14h50 le samedi 23 juillet et durera 30 minutes plus un tour.

Après le circuit Paul Ricard, la prochaine manche des W Series se disputera à Budapest fin juillet, puis à Suzuka le 8 octobre, Austin le 22 octobre et enfin Mexico le 30 octobre 2022.

Avant la manche française, c’est Jamie Chadwick qui mène le championnat avec 100 points inscrits depuis le début de l’année. La Britannique devance de 47 points Abbi Pulling et de 59 points la troisième du classement, Beitske Visser.

Williams confirme l’introduction du nouveau package pour Latifi en France

L’équipe Williams a confirmé l’introduction du package de nouveautés sur la monoplace de Nicholas Latifi pour le Grand Prix de France, douzième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1, qui se dispute ce week-end du 22 au 24 juillet sur le tracé Paul Ricard.

Jusqu’à présent, seul Alexander Albon disposait du nouveau package introduit par Williams sur sa FW44 au Grand Prix de Grande-Bretagne afin de permettre à l’équipe de Grove de récolter suffisamment de données pour savoir si les nouvelles pièces offraient plus de performances. Bien que la météo à Silverstone et le format Sprint en Autriche n’aient pas été idéaux pour les tests, Williams a reçu suffisamment de retours encourageants de la part d’Albon pour introduire ce nouveau package sur la monoplace de Latifi également dès ce week-end en France.

« Le temps étant susceptible d’être chaud, sec et stable ce week-end, nous chercherons à utiliser le roulage de vendredi pour introduire les nouvelles pièces sur la voiture de Nicky [Nicholas Latifi] et également pour continuer à comprendre comment exploiter au mieux les performances du nouveau package. » confirme Dave Robson, directeur de la performance chez Williams.

Nicholas Latifi pour sa part se dit « excité » à l’idée de découvrir enfin ces nouvelles pièces sur sa monoplace : « Je suis super excité d’arriver en France car c’est la première course où je vais avoir le package mis à jour. Nous en avons vu des signes positifs sur la voiture d’Alex jusqu’à présent, donc j’ai hâte d’en avoir un premier aperçu. »

« Espérons que cela puisse nous apporter ce petit supplément de rythme relatif qui nous manque et que cela puisse nous mettre davantage dans le combat. La France a un tracé unique avec de nombreuses zones de dégagement, donc les limites de piste pourraient être un peu un problème comme c’était le cas en Autriche. Plus que tout, je suis impatient de poursuivre le développement de la voiture et j’espère que nous pourrons obtenir de bonnes données à l’avenir. »

Avant le Grand Prix de France, Nicholas Latifi est le seul pilote de la grille à ne pas avoir encore ouvert son compteur de points depuis le début de l’année.

Haas F1 se prend à rêver d’une P6 au championnat constructeurs

Le directeur de Haas, Guenther Steiner, se prend à rêver d’une éventuelle sixième place au championnat du monde des constructeurs après que la formation américaine ait fait un bond au classement après avoir marqué des points avec ses deux voitures lors des deux dernières courses disputées.

Au cours des deux derniers Grands Prix disputés, l’équipe Haas a bondi à la septième place du championnat des constructeurs avec 19 points marqués à Silverstone et en Autriche. Avec 34 points inscrits depuis le début de la saison et quelques occasions manquées lors des premières courses, Haas n’est qu’à 17 points de l’écurie Alfa Romeo alors qu’il reste encore onze manches à disputer avant la fin de saison.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que la position de son équipe devrait être meilleure à ce stade de la saison et si il était temps de réévaluer les objectifs en fonction des résultats récents, Steiner a répondu : « Je ne peux pas m’emballer, mais si nous pouvions rester septièmes, ou finir sixièmes, ce serait bien. » a déclaré le directeur de l’équipe Haas.

« Je pense qu’au delà de la sixième place ce sera très difficile, parce que les autres équipes sont très bonnes et qu’elles sont un peu loin devant. Espérons que nous pourrons continuer comme nous le faisons, mais évidemment, nous n’aurons pas des week-ends de course parfaits comme les deux derniers avec les deux voitures qui marquent des points. Mais nous devons juste continuer à travailler dur et nous pourrons peut-être terminer sixièmes. Mais tout d’abord, nous devons nous assurer de rester septièmes. »

Steiner insiste sur le fait que la motivation au sein de l’équipe reste très élevée après les bons résultats obtenus lors des deux dernières courses, d’autant que les problèmes de fiabilité qui ont fait perdre potentiellement quelques points à Haas en début d’année semblent avoir disparu : « Bien-sûr, la motivation est très élevée au sein de l’équipe après deux week-ends comme ceux que nous avons eus à Silverstone et en Autriche. »

« Notre voiture est assez bonne partout, et je pense que notre point le plus faible reste les pistes à haute vitesse comme celles de Djeddah, Bakou, Spa et Monza. Cependant, je suis très confiant que si nous arrivons à bien travailler nous arriverons encore à marquer des points. Je ne sais pas combien, mais la fiabilité des deux dernières courses était bonne et j’espère qu’elle restera bonne pour les prochaines épreuves avant l’été. »

Avec 34 points inscrits depuis le début de l’année, Haas est donc septième à la veille du Grand Prix de France avec sept points d’avance sur AlphaTauri et 17 points de retard sur Alfa Romeo.

Honda voit Red Bull devant Ferrari au Grand Prix de France

Masashi Yamamoto, anciennement à la tête du programme F1 de Honda, estime que le Grand Prix de France sera une formidable opportunité pour Red Bull d’augmenter son avance sur Ferrari.

A la veille du Grand Prix de France, douzième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1, Red Bull est en tête du classement des constructeurs avec 56 points d’avance sur la Scuderia Ferrari alors qu’il ne reste que deux courses avant la traditionnelle pause estivale. Les deux prochains Grands Prix se disputeront sur deux tracés complétement différents avec dans un premier temps le GP de France sur le circuit rapide et fluide du Paul Ricard avant de débarquer en Hongrie sur le tracé du Hungaroring de Budapest, considéré par les équipes comme un « petit Monaco ».

Dans ce contexte, Yamamoto estime que Red Bull aura un léger avantage par rapport à Ferrari sur le tracé Paul Ricard ce week-end, tandis que l’écurie de Maranello devrait être plus compétitive la semaine suivante en Hongrie : « Je pense que Red Bull sera avantagé en France, donc nous ne pouvons pas gâcher cette opportunité. » a déclaré Yamamoto au site web japonais Auto Sport Web.

« Ce sera un moment crucial. En revanche en Hongrie, j’ai le sentiment que Ferrari, qui a une bonne motricité à basse et moyenne vitesse, va gagner. Mais je pense que Red Bull prendra certaines mesures. J’aimerais les voir terminer les deux dernières courses avant l’été en bonne forme. »

L’an dernier, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté l’édition 2021 du Grand Prix de France, le Néerlandais devançait à l’arrivée de l’épreuve le pilote Mercedes Lewis Hamilton et son coéquipier Sergio Perez.

Rosberg : la relation Vettel/Schumacher serait différente dans des F1 compétitives

Le champion du monde de Formule 1 2016, Nico Rosberg, pense que la relation entre Sebastian Vettel et Mick Schumacher serait totalement différente s’ils avaient des voitures plus compétitives.

Sebastian Vettel et Mick Schumacher entretiennent depuis quelques années maintenant une relation amicale forte dans le paddock, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel ayant décidé d’aider son jeune compatriote à l’image de ce qu’avait pu faire Michael Schumacher [le père de Mick] pour lui quelques années auparavant. Les deux hommes sont donc devenus au fil des ans de très bons amis, et même s’ils se sont déjà percutés en piste cette année, leur relation est toujours restée intacte.

Cependant, Nico Rosberg estime que si Mick Schumacher et Sebastian Vettel avaient des monoplaces plus compétitives entre les mains, cette relation fusionnelle serait totalement différente : « Il ne peut y avoir d’amitié lorsque vous vous battez en tête-à-tête pour chaque victoire et chaque titre. Je ne pense pas que ce soit possible. » a déclaré Nico Rosberg à la brache allemande d’Eurosport.

« Il y a tellement en jeu que ça ne marche pas sur du long terme. Cependant, Mick et Sebastian ne sont pas rivaux pour les premières places. Mick a percuté Sebastian à Miami, et s’il s’agissait de la première place, Vettel aurait été d’une humeur complétement différente après la course. Mais il s’agissait des places au milieu de grille, donc il a pu ignorer cela. Après, c’est incroyablement agréable de voir que Sebastian soutienne autant son pote Mick. »

Après avoir lutté durant une grande partie de la première moitié de saison et encaissé de nombreuses critiques, Mick Schumacher a finalement réussi à décrocher son meilleur résultat en F1 au Grand Prix d’Autriche avec une sixième place à l’arrivée de l’épreuve. S’exprimant sur les récents résultats de son compatriote, Rosberg se dit ravi de voir Schumacher être enfin récompensé après un début de saison compliqué pour lui : « Mick a eu des semaines difficiles, et nous sommes désormais tous ravis qu’il ait réussi à faire une belle percée. »

« La Formule 1 évolue rapidement, il a dû encaisser beaucoup de critiques, mais quand j’ouvre les journaux ces jours-ci, je ne lis aucune critique à son sujet. Il n’a fallu qu’une seule course [une huitième place à Silverstone] et un grand duel avec Verstappen en Grande-Bretagne et tout est à nouveau oublié. C’est ce qui est fou dans notre sport, mais aussi ce qui est bien pour Mick. Psychologiquement, c’est incroyablement précieux pour lui, car il trouve maintenant une spirale mentale positive qu’il emportera avec lui jusqu’aux prochaines courses. »

Avant le Grand Prix de France, Mick Schumacher occupe la quinzième place au championnat du monde des pilotes avec douze points inscrits depuis le début de l’année, alors que son ami Sebastian Vettel est quatorzième avec 15 points marqués.

Le GP de France marquera le 300e départ en F1 pour Hamilton

Ce week-end au Grand Prix de France, le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton devrait rejoindre le club très fermé des pilotes ayant participé à plus de 300 courses dans le championnat du monde de Formule 1.

En effet, le Grand Prix de France 2022 marquera le 300e événement auquel le pilote Mercedes Lewis Hamilton participera au cours de sa carrière en F1, qui a débuté en 2007. Depuis ses débuts au Grand Prix d’Australie 2007, le Britannique n’a raté qu’une seule course (le GP de Sakhir 2020) après avoir été testé positif au Covid 19, ce qui lui vaudra d’être remplacé par son actuel coéquipier George Russell pour cette course.

Actuellement, c’est l’ancien pilote de F1 Kimi Raikkonen qui détient le record de départ en Grand Prix dans sa carrière avec 353 courses disputées. Le Finlandais devance l’Espagnol Fernando Alonso qui est toujours en activité (348 départs) et l’ancien pilote Rubens Barrichello (326 départs). Le champion du monde 2009 Jenson Button occupe la quatrième place de ce classement avec 309 départs en carrière, tandis que le septuple champion du monde Michael Schumacher occupe la cinquième place devant Lewis Hamilton avec 308 départs en carrière.

Mais avec onze courses restantes avant la fin de la saison 2022, Lewis Hamilton devrait en toute logique réussir à dépasser Michael Schumacher et Jenson Button cette année et devenir ainsi le quatrième pilote le plus expérimenté de la Formule 1 derrière Fernando Alonso.

Avant le Grand Prix de France, Lewis Hamilton occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes 2022 avec 19 points de retard sur son coéquipier George Russell quatrième et 99 points de retard sur le leader du championnat Max Verstappen.

Lando Norris : « Il faut supprimer les vibreurs saucisses »

Dans sa chronique d’après-course au Telegraph, le pilote McLaren a tenu à s’exprimer sur le problème des vibreurs saucisses qui concerne non seulement la F1 mais aussi d’autres disciplines du sport automobile où l’on a pu voir dernièrement des accidents impressionnants.

Le weekend dernier en WEC, lors de la course des six heures de Monza, Henrique Chaves a été victime d’un accident spectaculaire : « Dans un accident impliquant Henrique Chaves d’Aston Martin, la voiture GTE du pilote portugais a été envoyée dans les airs après un tête-à-queue à la deuxième chicane, atterrissant sur le toit, glissant sur la route puis faisant un tonneau dans une glissière de sécurité » a indiqué Lando Norris dans sa chronique.

« Heureusement, malgré l’une des portes de la voiture qui s’est détachée en l’air et des débris qui ont volé partout, Chaves a pu s’en sortir indemne. Mais la voiture n’aurait jamais dû être envoyée dans les airs en premier lieu. Certainement pas de façon aussi violente. Ces choses sont toujours plus complexes qu’elles n’y paraissent, mais il y a une chose qui me préoccupe : les vibreurs saucisses. »

« J’ai été critique au sujet des vibreurs surélevés par le passé et je pense qu’il est temps d’agir et de les supprimer. »

« L’accident de Chaves était le deuxième gros accident en deux semaines après l’incident de la course de Formule 2 à Silverstone lorsque la voiture de Dennis Hauger a été lancée dans les airs lorsqu’il a heurté un vibreur surélevé et percuté son rival Roy Nissany. »

« Encore une fois, heureusement, les deux pilotes s’en sont sortis indemnes mais nous avons vu d’autres pilotes blessés dans le passé. En 2019, Alex Peroni a eu un gros accident lorsqu’il a heurté un vibreur saucisse lors d’une course de F3. Cela a mis fin à sa saison. »

Avec le changement de réglementation en 2022, les monoplaces de F1 sont plus basses et plus rigides. Les risques encourus avec ces vibreurs saucisses sont donc plus importants.

« Avec des monoplaces plus basses et plus rigides que jamais, nous devons agir car lorsqu’elles touchent ces vibreurs, on ne les maîtrise plus. Vous pouvez être projeté en l’air puis retomber, ce qui peut être très douloureux pour le dos. »

« Le crash de Chaves le week-end dernier nous rappelle qu’il ne faut pas laisser traîner les choses. Des problèmes tels que les vibreurs saucisses sont, à mes yeux du moins, un sujet critique que nous devons régler le plus tôt possible.« 

« J’ai eu la chance dans ma carrière de ne pas avoir de trop gros crashs mais j’ai quand même eu un gros accident à Spa l’année dernière sur piste humide. Le plus impressionnant, c’est probablement lorsque j’ai fait un roulé-boulé en Formule 4 à Hockenheim. »

« Mais tout ce qui peut améliorer la sécurité est quelque chose que nous, pilotes, devrions rechercher. » a conclu le Britannique.

Enrique Scalabroni, ancien ingénieur F1 chez Ferrari : « Il est temps de choisir un leader »

Le sujet fait débat, tout particulièrement dans les médias transalpins : n’est-il pas l’heure pour Ferrari de choisir son leader? Un ancien ingénieur de la Scuderia a donné son avis sur la question à nos confrères de f1sport.it.

Enrique Scalabroni était autrefois ingénieur, notamment au sein de l’équipe Ferrari où il a travaillé en tant que concepteur et aérodynamicien. Il considère que l’équipe italienne doit aujourd’hui se choisir un leader sous peine de voir le championnat lui échapper définitivement.

« A ce niveau, où ils ont beaucoup de points à récupérer face à Verstappen et Red Bull, ils doivent forcément trouver un système où il y a un premier pilote et un pilote de soutien, qui doivent œuvrer ensemble pour le triomphe de l’équipe. »

« Peu importe que vous vous appeliez Leclerc ou Sainz. Peu importe le pilote, c’est l’équipe qui compte. Par conséquent, si l’équipe veut gagner, elle ne doit pas faire ce que Williams a fait avec Mansell et Piquet.« 

Scalabroni considère donc que ce sont les intérêts de l’équipe qui doivent primer sur le succès personnel. Charles Leclerc ne doit pas être le pilote n°1 par défaut mais aujourd’hui, sur le papier, c’est bien à lui que revient ce rôle d’après l’Argentin.

« L’essentiel est d’être en faveur de l’équipe et le point principal selon moi c’est : quel pilote a le plus de points en milieu de championnat ? Cela n’a pas été établi par Ferrari, mais par les conditions de course, les abandons, etc. »

« Ensuite en ce qui concerne la partie image et commerciale, c’est à l’équipe de trancher. Ferrari doit se concentrer sur un pilote qui a plus de points et qui a eu moins de problèmes.« 

Selon l’ingénieur argentin, il est donc essentiel que l’équipe prenne une décision, quelle qu’elle soit, pour espérer avoir une chance de se battre contre l’équipe actuellement en tête, c’est-à-dire Red Bull.

Hamilton : « Russell a toutes les qualités pour mener cette équipe au succès »

Lewis Hamilton a déclaré qu’il avait beaucoup de plaisir à travailler avec son nouveau coéquipier cette saison, George Russell, et il est convaincu que le jeune pilote peut mener l’équipe vers le succès.

L’ancien pilote Williams a été appelé dans l’équipe de Brakley en remplacement de Valtteri Bottas pour la saison 2022. Lors de 10 des 11 premières courses, il a terminé dans les cinq premiers. Lewis Hamilton, son coéquipier, a salué « l’impact positif » que George Russell a sur l’équipe, estimant que Mercedes avait pris la bonne décision pour son choix de pilotes.

« Je ne vais pas dire que c’est difficile [d’être le coéquipier de George Russell] ; c’est agréable, nous travaillons incroyablement bien ensemble » a déclaré Lewis Hamilton.

« George est super positif… il a eu un impact positif sur notre environnement de travail. C’est un réel plaisir de travailler avec lui et c’est formidable de voir son succès. Il fait un très bon travail, a obtenu de grands points pour l’équipe et il va continuer à s’améliorer, il va continuer à s’améliorer pendant encore longtemps.« 

« Je vois vraiment qu’il a tellement de potentiel en lui [pour être champion du monde] et il est également au bon endroit pour cela. Je pense vraiment que… que je sois ici ou non, il a toutes les qualités pour aider à faire avancer cette équipe à l’avenir et à la mener au succès, donc je pense que c’est le bon choix pour l’équipe. J’espère que je pourrai un peu contribuer à l’aider à progresser. »

Le principal intéressé a une vision plus pragmatique de son passage chez Mercedes, insistant sur le fait que, même si ça a été formidable pour lui de signer avec l’équipe au huit titres mondiaux, ses objectifs de remporter des titres et des courses ne sont pas garantis.

« J’aime regarder les choses un peu plus objectivement« , a déclaré George Russell dans un récent épisode du podcast Beyond The Grid. « Les choses peuvent changer très rapidement en Formule 1 et signer un papier pour rejoindre la plus grande équipe de cette époque, sans aucun doute, a été quelque chose d’énorme. »

« Mais si je ne performe pas, si je me fais botter le cul par le plus grand pilote de tous les temps, qu’est-ce que ça signifie ? Qu’en l’espace d’un an, je serai probablement dehors… »

« C’était un énorme pas sur mon échelle, mais c’est un peu comme l’image du gars qui escalade une montagne – il pense qu’il est au sommet, il lève les yeux et le sommet est à des kilomètres, et puis il y arrive et il y a un autre sommet, et c’est un peu ma façon de voir les choses. »

« Il y a beaucoup à célébrer pour un moment comme celui-là. Je veux être champion du monde, je veux gagner des courses, mais signer ce contrat ne garantissait rien. »

Mercedes F1 investit dans le carburant durable d’aviation

Mercedes devient la première équipe sportive à investir dans le carburant durable d’aviation, dans l’objectif de réduire de 50% ses émissions de CO² d’ici 2026 et d’atteindre le Net Zero en 2030.

Le carburant durable d’aviation (aussi appelé SAF: Sustanaible Aviation Fuel en anglais) est un carburant d’aviation renouvelable ou dérivé de déchets. Il s’agit une technologie émergente reconnue par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale qui devrait jouer un rôle majeur dans la réduction des futures émissions de l’aviation internationale.

L’aviation représentant plus d’un quart de l’ensemble de l’empreinte carbone de l’équipe, Mercedes a pris la décision d’investir plusieurs millions de dollars dans le SAF, ce qui devrait donc considérablement améliorer l’impact environnemental global de l’équipe. Cette technologie de pointe devrait être un atout important vers l’objectif Net Zero de l’équipe allemande.

Le SAF devient donc un élément clé de sa stratégie de développement durable reflétant ainsi le souhait de Mercedes de conduire le changement au sein de la Formule 1 pour des courses plus durables. Le carburant durable d’aviation sera utilisé pour les émissions d’aviation indirectes, exclues du plafond des coûts de la Formule 1, comme les vols vers les lieux de Grand Prix et d’autres voyages d’affaires.

L’équipe devrait être en mesure de réduire de près de 50 % l’empreinte des déplacements aériens du personnel de course et continuera de compenser ses émissions de carbone restantes. Il est également prévu que Mercedes travaille avec cette industrie pour augmenter la disponibilité de SAF.

Le Team principal de Mercedes, Toto Wolff a indiqué : « Le carburant durable d’aviation a le potentiel de transformer notre façon de voyager et l’impact que nous avons sur l’environnement. »

« C’est un sujet que je considère comme très important autant à titre personnel que professionnel. Je voyage beaucoup en avion, l’équipe également. Puisque nous devons voyager, nous devons trouver une meilleure façon de le faire et le SAF est la meilleure solution disponible pour l’industrie aéronautique en ce moment. »

« Notre objectif est d’être à la pointe du changement, en utilisant la plateforme mondiale du sport automobile comme modèle pour un avenir plus durable et diversifié.« 

La responsable de la durabilité et de l’environnement chez Mercedes, Alice Ashpitel a déclaré : « Notre objectif est d’intégrer la durabilité dans chaque décision que nous prenons et dans chaque action que nous entreprenons. »

« Nous pensons que le carburant durable d’aviation peut changer la façon dont le sport et, plus généralement, les entreprises qui utilisent beaucoup l’avion comme moyen de transport peuvent exercer une influence positive sur le monde extérieur. »

« Nous espérons jouer un rôle de premier plan en montrant ce qui est possible avec le SAF et prouver à d’autres ce qui peut être réalisé. » a conclu Alice Ashpitel.

Perez : « Pas de jalousie entre nous »

Sergio Perez a salué la relation avec son coéquipier chez Red Bull, Max Verstappen, insistant sur le fait qu’il n’y a pas de jalousie entre eux.

Le Mexicain a rejoint l’équipe Red Bull en 2021 aux côtés de Max Verstappen, après avoir été évincé par Racing Point (actuelle équipe Aston Martin), et remplacé par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel. Sergio Perez et Max Verstappen semblent aujourd’hui très bien s’entendre.

Sergio Perez a déclaré qu’il avait parfois pu ressentir de la jalousie de la part d’un coéquipier dans le passé expliquant que ça peut être difficile d’être fier des résultats de la personne à vos côtés dans une équipe.

« Je pense que parfois, dans le passé, j’ai pu ressentir de la jalousie de la part d’un coéquipier » a déclaré le pilote mexicain lors d’un entretien pour LADbibleTV.

« Parce qu’évidemment on veut gagner, mais quand le gars à côté de vous gagne, vous devez lui donner ce crédit, il a fait mieux que vous, il a gagné et vous devez l’accepter et aussi être fier de ce qu’il a fait. »

« Et je pense que peu de gens peuvent le faire, mais je pense qu’entre nous, quand je gagne, quand Max gagne, il y a toujours… nous sommes fiers l’un de l’autre et c’est quelque chose de bien entre nous. »

Max Verstappen, quant à lui, a eu quelques coéquipiers depuis le début de sa carrière en F1 et on sait qu’il s’entendait très bien avec Daniel Ricciardo quand ce dernier était chez Red Bull. Cependant, le Néerlandais pense que la relation avec son coéquipier actuel est la meilleure qu’il ait connue grâce à la maturité qu’il a acquise aux cours des années.

« Bien sûr, j’ai commencé très jeune en Formule 1 et j’avais aussi, je pense, une très bonne relation avec Daniel » a déclaré Max Verstappen.

« Mais à l’époque, je n’avais encore que 18, 19 ans et je pense qu’aujourd’hui, je suis quelqu’un de complètement différent. »

« Je dirais donc que la relation que j’ai avec Checo [Perez] est la meilleure, simplement parce que j’ai moi-même beaucoup mûri. Et je pense que ça améliore les relations qu’on peut avoir les uns avec les autres. »

Et Sergio Perez d’ajouter avec sincérité : « Je pense que quand tu étais plus jeune, tu étais un peu plus difficile. » Ce à quoi le pilote néerlandais n’a pu qu’acquiescer en souriant.

Nouveaux essais en F1 pour Daruvala cette semaine

Le pilote indien Jehan Daruvala poursuit son programme d’essais en Formule 1 avec McLaren au Portugal ces lundi et mardi.

Le mois dernier, le jeune pilote de 23 ans – membre du Red Bull Junior Team – avait déjà pu prendre les commandes d’une monoplace de Formule 1 de l’équipe McLaren de la saison dernière sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni, comme le permet la réglementation « TPC » (Test of Previous Cars) qui permet d’effectuer des tests avec d’anciennes monoplaces.

Daruvala occupe actuellement la quatrième place du classement de Formule 2,  pour ce qui est sa troisième saison dans la catégorie.

McLaren avait également effectué des tests à Portimao la semaine dernière avec le pilote IndyCar Colton Herta pour une sortie très attendue avant que le pilote de développement Will Stevens ne prenne le relais.

Jehan Daruvala prendra donc la piste à bord de la MCL35M en ce début de semaine au Portugal: « Mon premier aperçu des Formule 1 était surréaliste et j’ai hâte de remonter dans la voiture à Portimao« , a-t-il déclaré.

« Le test de Silverstone m’a donné beaucoup de confiance car, tant du point de vue de la conduite que du point de vue physique, ça s’est bien passé et j’ai parcouru plus de deux fois la distance d’une course sans aucun problème. »

« Mon rêve a toujours été de courir en Formule 1 et ce test s’appuiera sur ce que nous avons réalisé à Silverstone. » a conclu le jeune pilote indien.

Theo Pourchaire dans une F1 en 2022

Frédéric Vasseur a confirmé son souhait de voir Theo Pourchaire, le pilote français actuellement en F2, participer à une séance d’essais libres en Formule 1 cette année.

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Frédéric Vasseur, a déclaré que son équipe mettait tout en œuvre pour trouver une solution pour que le pilote de Formule 2 Theo Pourchaire participe à une séance d’essais libres à un moment donné cette année, bien qu’il admette que des problèmes de calendrier ont rendu cette option « difficile » jusqu’à présent.

Selon le règlement 2022, toutes les équipes doivent au moins laisser un pilote junior prendre part à une séance d’essais libres 1, à deux reprises durant la saison. Puisque Theo Pourchaire est actuellement troisième au classement du championnat F2, on pouvait s’attendre à ce que le jeune pilote français se voit offrir une sortie en EL1 à un moment donné cette année.

Il avait initialement été envisagé de faire tourner Theo Pourchaire au Castellet mais l’ajout du circuit au calendrier de la Formule 2 ne permettra pas au Français de piloter une F1 à domicile.

Pourchaire, âgé de 18 ans et originaire de la ville de Grasse dans le Sud de la France, est membre de l’académie des jeunes pilotes Sauber et entretient des liens privilégiés avec l’écurie Alfa Romeo. Le pilote français avait déjà effectué un test au volant d’une F1 de l’équipe suisse l’année dernière sur le circuit du Hungaroring de Budapest en Hongrie.

« Nous trouverons une séance d’EL1 [pour Theo Pourchaire] puisque que le règlement impose de faire participer un rookie à une séance d’essais libres« , a déclaré Frédéric Vasseur. « Mais quand nous en discutons, nous devons nous accorder entre les courses de F2, les Grands Prix avec des courses Sprint, et il y aura aussi des tests de pneumatiques à effectuer. »

« Et on ne peut pas imaginer faire appel à un rookie à Suzuka voire à Singapour, ce sera difficile même si je crois me souvenir que Max Verstappen l’a fait il y a quelques années. Il ne reste pas tellement de courses d’ici la fin de l’année mais nous trouverons une solution. D’ailleurs, d’après le règlement, c’est obligatoire. » a indiqué le Team Principal d’Alfa Romeo.

Théo Pourchaire avait été pressenti pour occuper un baquet chez Alfa Romeo en F1 en 2022 après une première saison réussie en Formule 2 en 2021. Finalement, l’équipe suisse avait préféré titulariser le Chinois Guanyu Zhou aux côtés de Valtteri Bottas pour cette saison. De son côté, le jeune Français a signé une prolongation de contrat avec l’équipe ART en F2 pour une saison supplémentaire.

Des températures caniculaires au Grand Prix de France de F1 !

Le Grand Prix de France de F1, programmé du 22 au 24 juillet sur le tracé Paul Ricard au Castellet, se disputera sous des températures caniculaires selon les premières prévisions de Météo France.

La France fait face depuis quelques jours déjà à un épisode caniculaire qui devrait encore s’intensifier à partir du dimanche 17 juillet, à tel point que Météo France a dû ce samedi 16 juillet placer 38 départements en vigilance orange canicule. Météo France prévoit d’ailleurs une « intensification dans le sud-ouest » de cet épisode caniculaire « avant une extension géographique dans les jours à venir ».

« Lundi marquera le point culminant de cet épisode caniculaire sur la façade ouest du pays avec des valeurs parfois remarquables : les 40°C seront souvent approchés, atteints ou dépassés. Des records seront certainement battus. Dans le même temps, les fortes chaleurs gagneront vers le flanc est du pays. » indique Météo France dans un bulletin d’alerte publié ce samedi 16 juillet.

« Mardi, la baisse sensible des températures par l’Atlantique semble se confirmer. Les fortes chaleurs persisteront sur la moitié est de la France. »

Selon les prévisionnistes, les températures pourraient atteindre au Castellet les 38° pour la journée du vendredi 22 juillet au moment où les pilotes seront en piste pour disputer les premiers essais libres du Grand Prix de France. Le samedi 23 juillet, là encore le mercure devrait atteindre les 37° ou 38° à l’heure des qualifications, tandis que la situation devrait rester la même le dimanche à l’heure du départ de la course.

Avec de telles températures, inutile de préciser que le Grand Prix de France pourrait être difficile pour les pilotes, les machines mais aussi pour les spectateurs dans les tribunes…évidemment, nous publierons sur notre site comme avant chaque Grand Prix notre traditionnel bulletin météo pour le Grand Prix de France 2022 quelques jours avant le début de l’événement.

Colton Herta : « Ce n’est pas facile de piloter une monoplace de F1 »

Le jeune Colton Herta a participé cette semaine à deux journées de tests privés avec l’équipe McLaren sur le tracé de Portimao au Portugal et a pu ainsi pour la première fois de sa carrière prendre le volant d’une monoplace de F1.

Colton Herta – qui évolue actuellement dans le championnat américain d’IndyCar – a testé pour la première fois une monoplace de Formule 1 en bouclant 162 tours du circuit de Portimao avec une monoplace de la saison 2021 d’ancienne génération. S’exprimant après ce test sur ses sensations, Herta dit qu’il a été très impressionné par les forces exercées lors des phases de freinage et d’accélération et que plus globalement, piloter une Formule 1 n’est pas facile.

« L’IndyCar concerne davantage le haut du corps et pas tant le cou, alors qu’une F1 c’est à l’opposé avec une direction assistée et des forces G élevées. Il y a aussi beaucoup de données que nous n’aurions pas en IndyCar, donc il y avait plus de choses sur lesquelles travailler et plus d’outils à disposition. » nous explique Herta.

« Je pense que c’était vraiment bien d’avoir pu tester dans le simulateur auparavant et de m’adapter à tous les boutons et à la vitesse de la voiture. Cela m’a permis de comprendre certains changements de configuration, l’équilibre et à quoi m’attendre en termes d’adhérence. »

Par rapport à une monoplace d’IndyCar, la priorité pour une Formule 1 est d’avoir une force d’appui élevée pour pouvoir prendre tous les virages d’un tracé à haute vitesse, ce qui n’est pas le cas en Indycar ou les monoplaces doivent prioriser la vitesse de pointe pour les pistes ovales, étant donné que le championnat se dispute à la fois sur des tracés routiers et ovales, contrairement à une F1 qui ne roule que sur des tracés routiers.

La sensation dans les virages rapides est donc différente pour les pilotes, mais ce qui a le plus surpris Herta, c’est le freinage et l’accélération d’une monoplace de Formule 1 : « C’est le freinage et l’accélération qui ont été le plus grand pas en avant. La quantité de puissance en accélération par rapport à l’IndyCar est assez élevée, en particulier dans les rapports supérieurs. Même lorsque le régime moteur est bas, ça pousse toujours très fort, donc c’est très rapide. C’est une voiture différente, qui nécessite un style de pilotage différent, mais c’est très amusant. »

En outre, Colton Herta a également dû apprendre à utiliser la partie hybride de l’unité de puissance Mercedes qui équipait sa McLaren, ce qui était une grande première pour lui : « Apprendre à gérer la batterie dans ces voitures hybrides était tout nouveau pour moi et il m’a fallu un peu de temps pour m’y habituer, mais une fois que c’était réglé, c’était assez fluide, notamment en raison de la capacité des ingénieurs à vous tenir informé. »

« Ce n’est pas facile de piloter une monoplace de Formule 1, mais j’ai l’impression d »avoir fait de très grands pas en avant ces deux derniers jours. C’était très différent de tout ce que j’avais vu. »

Colton Herta devrait en toute logique prendre part à deux séances d’essais libres avec McLaren lors de la deuxième partie de la saison 2022. Herta aura alors l’opportunité de rouler avec la monoplace 2022 pour la première fois.

Keanu Reeves prépare un docusérie sur Brawn GP pour Disney+

Selon le magazine américain Variety consacré à l’industrie du spectacle, l’acteur keanu Reeves travaille actuellement sur un documentaire sur la Formule 1 pour le compte de Disney+.

Ce docuserie en quatre parties encore sans titre se concentrera sur le directeur général de la Formule 1, Ross Brawn, qui en 2009 a acheté l’équipe Honda, l’a rebaptisée Brawn GP et a réussi à décrocher les deux championnats du monde pilotes et constructeurs la même année. Toujours selon Variety, Reeves réalisera le documentaire et a déjà mené des interviews. Parmi les personnes soupçonnées de figurer dans ce docusérie, l’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, avec qui Reeves a été photographié le mois dernier, et les pilotes Jenson Button et Rubens Barrichello. Ross Brawn lui-même devrait également participer.

Dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne disputé plus tôt ce mois-ci à Silverstone, Keanu Reeves a confirmé lui-même à un média local : « Nous voulons raconter cette incroyable histoire remarquable [de Brawn GP], il y a tellement de choses à dire. »

« Un de mes amis me racontait l’histoire et j’ai été tellement frappé par cela et il travaillait en fait pour Brawn à l’époque dans la publicité et il est producteur / réalisateur et donc nous nous sommes dit, eh bien racontons cette histoire, essayons de raconter cette histoire. » a poursuivi Reeves.

« C’était vraiment génial de pouvoir en savoir plus sur ce qui se passait en Formule 1 cette année-là. Il n’y avait pas que les voitures, les nouvelles réglementations, la FOTA [l’association des équipes de Formule 1]. Je veux dire qu’il se passait tellement de choses en Formule 1 à cette époque. Le monde de la Formule 1 était tout simplement extraordinaire. Je veux dire, c’est toujours extraordinaire, mais cette année-là avec Brawn GP, ​​je pense que quelque chose de vraiment spécial s’est produit. »

La Formule 1 attire de plus en plus le monde du cinéma en ce moment avec plusieurs projets en cours liés à la compétition. Brad Pitt, John Krasinski et Jerry Bruckheimer se sont associés pour un film de Formule 1, qui a été récupéré par Apple Studios, tandis qu’une série sur l’ancien grand argentier de la Formule 1 Bernie Ecclestone est également en préparation. Le studio italien Fandango travaille également sur une série sur le thème de la Formule 1, sur la première femme pilote de la compétition.

Les représentants de Disney + ont cependant refusé de confirmer cette information, bien que Variety estime que la première diffusion sera programmée à l’automne 2023.

Honda ne ferme pas la porte à un retour en F1

Le constructeur japonais Honda n’en a peut-être pas complétement terminé avec la F1 si l’on en croit les récents propos tenus par le président de HRC (Honda Racing Corporation) qui a indiqué qu’un retour de la marque nippone en catégorie reine pourrait devenir une réalité en 2026.

La haute direction de Honda a pris la décision de stopper son programme en Formule 1 à la fin de la saison 2021 afin de concentrer toutes ses ressources sur l’électrification de sa gamme d’automobiles de série avec pour objectif de devenir un constructeur neutre en carbone. Si Honda a effectivement stoppé son programme en Formule 1, les deux équipes Red Bull et AlphaTauri continuent d’utiliser les unités de puissance construites par la firme japonaise, bien que ces dernières ont été rebadgées Red Bull PowerTrains à partir de cette saison.  Cependant – bien que logo Honda ne soit plus visible – ce dernier a été remplacé par celui de HRC, la branche motorsport de Honda et figure sur le capot moteur des RB18 et AT03 cette saison.

Dans ce contexte, un retour de Honda en F1 semblait donc illusoire, mais la direction prise par la catégorie reine qui souhaite devenir net carbone zéro d’ici 2030 en introduisant notamment des moteurs encore plus économes et un carburant 100% durable en 2026 pourrait bien faire changer d’avis les dirigeants du constructeur japonais sur une éventuelle implication de Honda.

La semaine dernière, une délégation des cadres dirigeants de Honda était présente sur le tracé du Red Bull Ring pour assister au Grand Prix d’Autriche, et lorsqu’on a demandé au président de HRC si Honda et HRC étaient intéressés à se tenir au courant des changements de réglementation de 2026 pour un éventuel retour, ce dernier a répondu : « La Formule 1 est la catégorie du sport automobile la plus élevée, nous surveillons donc toujours ce qui est qui se passe dans le monde de la F1. Bien sûr, nous venons de terminer et de conclure nos activités [en F1], donc rien n’a été discuté au sein de la société Honda à propos de la saison 2026. Donc, nous n’avons pas de plan. » a déclaré Koji Watanabe, prédisent de HRC en entretien avec le site de la F1.

« Ce n’est pas une porte fermée [à la F1]. Je crois comprendre que la F1 discute pour décider de la réglementation pour 2026, et la direction est certainement la neutralité carbone. C’est la même direction que nous. C’est probablement aussi une bonne opportunité d’étudier la neutralité carbone en F1, donc ce n’est pas une porte fermée. »

La priorité du constructeur japonais à l’heure actuelle est de se concentrer sur la neutralité carbone avec ses voitures de route produites en série, mais Watanabe a indiqué : « Une fois que nous aurons réalisé que nous pouvons y parvenir, nous pourrons envisager la F1 ».

Lorsqu’on lui demande à quel moment Honda devrait prendre une décision pour un éventuel retour en Formule 1, le Japonais a répondu : « Je ne connais pas le délai exact, mais si nous voulons revenir en F1 en 2026, nous devons probablement décider d’ici un à un an et demi. » a déclaré Watanabe, confirmant également au passage que Honda continuera à jouer un rôle au cours des prochaines années en F1 avec Red Bull et AlphaTauri.

« Honda va être une sorte de partenaire d’équipe des deux équipes. » a-t-il ajouté. « Le détail n’est pas encore décidé, mais le HRC deviendra une sorte de partenaire technique des deux équipes jusqu’en 2025. »