Une première à Portimao pour Fernando Alonso

Fernando Alonso se rend à Portimao pour la troisième manche de l’année après avoir inscrit son premier point de la saison à Imola il y a quelques jours.

Malgré 316 départs en Grand Prix de Formule 1 à son actif, le double champion du monde disputera sa première course sur l’impressionnant circuit vallonné niché près des côtes de l’Algarve et l’Espagnol s’attend à vivre des « moments excitants » au volant d’une Formule 1 moderne.

« Portimao propose un défi totalement différent de Bahreïn et d’Imola. » nous explique le double champion du monde.

« Le circuit est très amusant et je pense que ce sera vraiment excitant au volant de ces F1 modernes. La piste offre d’énormes dénivelés. »

« Je n’y ai réalisé que des essais dans des conditions très humides. Il y aura donc un peu d’apprentissage au début, mais j’aime les nouveaux défis. Nous voulons marquer plus de points ce week-end. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense des mises à jour introduites sur l’A521 lors de la dernière course à Imola, Alonso décrit des évolutions positives et espère pouvoir le confirmer ce week-end à Portimao.

« Avec le recul, nous étions contents d’inscrire nos premiers points de la saison et les évolutions étaient positives et fonctionnaient bien. »

« J’étais plus satisfait des sensations générales de la monoplace et je crois que nous avons encore plus de potentiel pour progresser. »

« Les usines travaillent dur et c’était bien de voir leurs efforts porter leurs fruits. Nous allons emporter cette positivité au Portugal en espérant pouvoir y montrer d’autres progrès. »

Ocon a apprécié son combat contre Alonso à Imola

Dixième à l’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne dimanche dernier à Imola, le pilote Alpine Esteban Ocon a ensuite été classé neuvième en raison d’une pénalité infligée à Kimi Raikkonen après la course.

Le pilote français a donc marqué ses deux premiers points de l’année à Imola, tandis que son coéquipier Fernando Alonso a lui aussi bénéficié de la pénalité de Raikkonen pour terminer finalement dixième.

Ocon a pris le départ de la course sur des pneus pluie, mais cette décision n’a pas porté ses fruits et le pilote Alpine s’est rapidement retrouvé en difficulté dès le premier tour de course.

Le Normand a déclaré qu’il n’était pas ravi de terminer P10, mais qu’il a beaucoup apprécié de se battre contre le double champion du monde Fernando Alonso en piste.

« Il y en avait potentiellement plus en jeu. C’était un Grand Prix long, physique et rythmé jusqu’à l’arrivée après le deuxième départ.  » a déclaré Ocon.

« J’ai connu quelques batailles amusantes, notamment avec Fernando. Nous attendons désormais avec impatience le prochain week-end de course. »

« Nous aurions probablement pu faire P7 et P8, mais bon c’est comme ça, nous obtenons cette récompense avec un point [deux après la pénalité infligée à Raikkonen] et nous ferons mieux à la manche suivante. »

Le Français estime que sur une piste totalement sèche sa monoplace aurait eu le rythme nécessaire pour terminer plus haut sur la grille.

« Je pense que sur le sec elle fonctionnait plutôt bien. C’est pour cette raison que j’ai dit qu’il y avait une opportunité de terminer P7 et P8. »

« Si nous avions eu une course simplement sur le sec, cela aurait été une autre histoire. Mais ce n’était pas le cas, nous devons continuer à travailler. »

L’équipe Alpine a donc marqué trois points à Imola et occupe actuellement la septième place au classement des constructeurs après la deuxième manche de la saison 2021.

P15 sur la grille, Fernando Alonso ne se cherche aucune excuse

Quinzième sur la grille de départ du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le pilote Alpine Fernando Alonso ne se cherche aucune excuse et admet en toute franchise qu’il n’a tout simplement pas réussi à exploiter le potentiel de sa machine.

Le résultat de l’Espagnol ce samedi à l’issue des qualifications ne reflète certainement pas le rythme réel de l’Alpine A521 puisque son coéquipier Esteban Ocon a réussi à passer en Q3 et s’élancera pour sa part depuis la neuvième position sur la grille ce dimanche.

« Je n’étais pas assez rapide aujourd’hui et je n’ai pas maximisé les performances de la voiture. » nous explique le double champion du monde ce samedi soir à Imola.

« Je suis déçu de mon résultat et espérons que nous pourrons encore obtenir quelque chose demain. C’est difficile de doubler ici, mais les points sont donnés en course alors voyons comment on va s’en sortir. »

« D’un autre côté, Esteban a bien fait aujourd’hui et a montré que les mises à jour que nous avons apportées ici ont bien fonctionné. À Bahreïn, j’ai passé un bon samedi et un mauvais dimanche, alors j’espère que cela sera inversé demain. »

Grille de départ GP Émilie-Romagne

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Alonso : « Imola est incroyable au volant d’une F1 moderne »

Fernando Alonso, qui a déjà affronté le septuple champion du monde Michael Schumacher sur le tracé d’Imola en 2005 et 2006, n’est pas déçu de sa première expérience au volant d’une Formule 1 moderne sur le tracé italien.

Après avoir roulé pour la toute première fois ce vendredi sur le circuit d’Imola au volant d’une monoplace moderne équipée d’un moteur hybride, le double champion du monde a vécu une expérience « incroyable ».

« C’était bien, c’était une journée amusante. » a déclaré le pilote Alpine ce vendredi soir à Imola.

« Ce circuit est incroyable dans les voitures de Formule 1 modernes; très étroit, très rapide et quand vous avez des voitures à proximité, il est assez difficile de laisser passer les gens ou de dépasser des gars, que ce soit dans le tour de sortie ou bien dans un tour rapide. Cette adrénaline monte au fil du tour. »

D’un point de vue purement sportif, Alonso a roulé ce vendredi au volant d’une monoplace mise à jour et se dit satisfait des progrès réalisés par l’équipe du constructeur français depuis la première course à Bahreïn.

« Je suis satisfait des progrès, toutes les nouvelles pièces semblaient fonctionner, et nous devons faire une analyse plus approfondie, mais nous sommes assez optimistes sur le fait que nous avons fait un pas en avant en termes de performances.« 

Classement des EL2 à Imola

Fernando Alonso : « Je dois m’améliorer davantage que la voiture »

Bien qu’il soit l’un des pilotes les plus expérimentés de la grille, Fernando Alonso insiste sur le fait qu’il doit chercher à améliorer ses propres performances plutôt que de se concentrer sur les lacunes de sa voiture, avant sa deuxième course avec l’équipe alpine.

Après deux années d’absence, le double champion du monde de F1 est revenu cette saison avec l’équipe Alpine avec laquelle il a décroché ses deux titres mondiaux lorsqu’elle s’appelait encore Renault.

Avec une course à son actif au cours de laquelle il a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521, Alonso voit plusieurs domaines à développer sur sa monoplace, y compris en lui-même.

« Je pense que de façon générale il faut toujours plus de grip et plus de puissance pour améliorer le temps au tour, et ce n’est pas différent dans notre équipe. » a déclaré Alonso ce jeudi à Imola.

« Du point de vue de l’équilibre, la voiture était tout à fait correcte à Bahreïn… sur chaque circuit il y aura des performances différentes pour différentes équipes, nous devons donc vérifier à quoi nous ressemblons ici et les deux-trois prochains GP seront importants pour vérifier toutes les domaines de la voiture et différentes performance que nous pouvons voir au milieu de peloton. »

« Mais je suis satisfait de l’équipe, les mises à jour apportées ici apporteront des performances à la voiture et nous vérifierons où sont les domaines que nous devons encore améliorer. »

« En même temps, je dois probablement m’améliorer davantage que la voiture pour le moment, car à Bahreïn, je sentais que je devais accélérer dans les procédures – premier tour, tour de formation, arrêt au stand – des choses qui étaient nouvelles pour moi après trois ans et je suppose qu’avec ce poids sur les épaules après la première course, j’espère pouvoir mieux performer ici. »

Lorsqu’il s’agit d’apprendre à tirer le meilleur parti de lui-même, Alonso dit que son expérience dans d’autres catégories du sport automobile au cours des dernières années a un certain avantage compte tenu des différents défis auxquels il a été confronté.

« Je pense qu’il y a beaucoup de choses que vous pouvez apprendre d’autres expériences en dehors de la F1. La F1 est un environnement très fermé et disons que vous répétez la même chose toutes les deux semaines et la même routine toutes les deux semaines. »

« Votre style de conduite devient … d’une certaine manière le même au fil des ans et vous suivez simplement ces instructions de votre équipe afin que vous optimisiez tout dans la voiture et qu’ils optimisent également votre style de conduite – vous disant quoi faire, où aller économiser les pneus, économisez l’énergie sur la batterie, où effectuer les burnouts, combien en faire avant le départ… »

« Tout est tellement contrôlé que vous ne pouvez pas improviser beaucoup de choses lors d’un week-end de Formule 1. »

« Je pense qu’en course d’endurance, vous devez être vous-même beaucoup plus que dans toute autre voiture de course, d’une certaine manière vous combattez le trafic dans différents endroits, sur différents tours, à différents moments de la journée, pour chaque tour. »

« Ou chaque fois que vous montez dans la voiture, vous devez partager davantage avec vos coéquipiers, il y a plus de travail d’équipe en course d’endurance qu’en Formule 1. Il y a donc des choses que vous apprenez et vous adoptez cette approche différente pour vos futures aventures en sport automobile. »

« C’est la même chose en IndyCar, le niveau de détail que vous devez atteindre en termes de configuration, de préparation pour une course à l’Indy 500 est beaucoup plus élevé que n’importe quel événement de Formule 1, car les voitures sont les mêmes et les petits détails peuvent affecter la conduite, le style, la performance, les opportunités de dépassement, comment il faut anticiper certaines des choses qui vont se passer dans les deux ou trois prochains tours… »

« Il y a de nombreuses leçons que vous apprenez dans différentes catégories et que je peux appliquer avec un peu de chance en Formule 1 ou dans le futur. » 

Jarno Trulli n’a aucun doute sur les capacités et la détermination d’Alonso

L’ancien pilote Renault, Jarno Trulli, dit qu’il n’a aucun doute sur le fait que Fernando Alonso réussira à coup sûr son retour en Formule 1 cette année avec Alpine.

L’Italien, aujourd’hui âgé de 46 ans, était le coéquipier de Fernando Alonso chez Renault en 2003 et 2004, avant que l’Espagnol ne remporte ses deux titres mondiaux avec l’équipe du constructeur français en 2005 et 2006.

S’exprimant sur le podcast de la F1, Beyond The Grid, Trulli a rappelé à quel point Fernando Alonso était toujours autant motivé de piloter malgré le fait que l’Espagnol approche désormais de ses 40 ans.

« J’ai parlé avec Fernando récemment, je dois dire quelque chose: Fernando, comme je l’ai déjà dit, a 10 ans de moins que moi, donc c’est déjà une bonne chose pour lui. Mais Fernando, contrairement à moi, dans sa tête, il a toujours envie de conduire. » a déclaré Jarno Trulli.

« Il n’a rien d’autre en tête que de conduire. Je ne peux pas le voir échouer dans ce qu’il va faire, et il est toujours en pleine forme.« 

« Le grand point d’interrogation n’est probablement pas la qualité de Fernando; le vrai point d’interrogation sera de savoir quelle sera la qualité de sa voiture afin de mettre Fernando en position de se battre pour le sommet.« 

« J’ai très peu de doutes sur Fernando, simplement parce que j’ai pu le voir encore extrêmement motivé. »

« Croisons les doigts et espérons que Alpine pourra livrer une voiture assez bonne pour donner à Fernando la chance de profiter des courses de Grand Prix pour 2021. »

L’Italien, qui a commencé sa carrière en F1 en 1997 avec Minardi, a également déclaré qu’Alonso n’avait pas peur de faire de la politique pour se donner les meilleures chances de gagner.

« Fernando fait partie de ces pilotes qui jouent aux jeux d’esprit et politiques dans son équipe. Mais cela fait aussi partie d’un pilote, d’un pilote de haut niveau qui veut finalement être le meilleur de l’équipe et veut être numéro un. Alors je ne lui en veux pas. »

« Je ne suis pas comme lui; je préfère toujours faire mes preuves avec des résultats plutôt qu’avec la politique. Et probablement, c’était l’une de mes erreurs. »

« Bien sûr, il a toujours essayé de tirer le meilleur parti de l’équipe et de la politique au sein de l’équipe, pour lui-même. Il a toujours essayé de centrer l’attention sur lui-même, et il faut de toute façon s’attendre à cela d’un pilote supérieur… il veut toute l’attention pour lui-même. »

Désormais loin de la F1, Jarno Trulli s’occupe d’un vignoble qui produit environ un million de bouteilles de vin chaque année.

Alonso espère avoir épuisé son quota de malchance à Bahreïn

Après son retour tant attendu il y a deux semaines à Bahreïn, Fernando Alonso revient sur un circuit qu’il connaît bien pour s’y être imposé en 2005, l’année de son premier titre mondial décroché avec Renault.

Pour sa première course disputée avec Alpine à Bahreïn fin mars, le pilote espagnol a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521.

A Imola ce week-end, le double champion du monde espère bien pouvoir inscrire ses premiers points de la saison, alors que l’équipe Alpine a déjà planifié l’introduction d’une mise à jour aéro sur l’A521 pour la seconde manche du championnat du monde 2021.

« J’aime vraiment le circuit d’Imola et j’étais heureux de son retour au calendrier l’an dernier. » nous explique Fernando Alonso.

« La course avait été passionnante et certains changements apportés au tracé ont amélioré le spectacle depuis ma dernière visite il y a plus de dix ans. »

« Cela change également d’être en Europe aussi tôt puisque nous arrivons généralement un peu plus tard dans l’année, quand l’été s’installe sur le continent. »

« J’ai de bons souvenirs d’Imola, notamment avec notre victoire en 2005 sur la route de nos premiers titres la même année. »

« Nous devons nous battre pour marquer nos premiers points dimanche. J’espère que nous avons épuisé notre quota de malchance sur la saison à Bahreïn ! »

« Nous en apprenons encore beaucoup sur la voiture et je m’attends à ce que les réglages, et bien sûr la météo, soient très différents de ce que nous avons connu à Bahreïn. Les écarts devraient être assez faibles et quelques dixièmes de seconde pourraient représenter un grand nombre de positions. »

De Meo : « Alonso est le parrain de tout le monde » chez Alpine F1

A en croire les propos du PDG de Renault, Luca De Meo, la pression est grande sur les épaules de Fernando Alonso, puisque l’Italien compte sur son expérience pour aider l’équipe du constructeur français « à grandir ».

L’Espagnol Fernando Alonso a fait son grand retour en Formule 1 cette année avec l’équipe Alpine [anciennement Renault] avec laquelle il a remporté ses deux titres mondiaux au début des années 2000.

Interrogé pour savoir ce qu’il attendait exactement d’un pilote comme Fernando Alonso, Luca De Meo a insisté sur le fait que le double champion du monde est là avant tout pour motiver les troupes grâce à son expérience, son talent et son charisme.

« Renault est la maison de Fernando, mais je veux qu’il utilise son expérience pour nous aider tous à grandir. » a déclaré Luca De Meo lors d’un entretien accordé au magazine britannique Top Gear.

« Il a un rôle différent de celui d’il y a 15 ans. Il est le parrain de tout le monde. La seule chose que je lui demande, c’est de nous aider à devenir une équipe de premier plan, car c’est une question d’attitude et de mentalité et je pense qu’il l’a. »

« Notre objectif est de lui offrir une voiture avec laquelle il peut s’amuser. Et puis, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer durant un Grand Prix non ? Peut-être aurons-nous besoin d’un peu de chance, mais nous ferons tout ce que nous pouvons pour lui et pour Esteban [Ocon]. »

« Le vrai défi commencera en 2022, ce qui ne veut pas dire que nous voulons avoir une mauvaise saison en 2021. Nous avons Fernando, qui veut gagner tout le temps, et Esteban est jeune et ne veut pas perdre son temps à être coincé au fond de la grille. »

Bien que l’équipe Alpine considère la saison 2021 comme une année de transition avant l’introduction des nouvelles règles en 2022 en Formule 1, De Meo estime que le plafond des coûts introduit dès cette année peut aider l’équipe du constructeur français à atteindre ses objectifs.

« Le plafond budgétaire a aidé. Les meilleures équipes dépensaient deux ou trois fois plus que nous. Cela aidera la concurrence à être plus forte et c’est bon pour la catégorie. »

« Bien-sûr, j’aime gagner, j’aime être sur le podium pour la visibilité et pour m’assurer que notre entreprise est bien représentée et admirée par les fans. »

« Mais le plus important est que la série devienne spectaculaire. Nous sommes là pour le spectacle. Dominer pendant sept ans ou dix ans, ce n’est bon pour personne, à mon avis.« 

« Bien sûr, nous ne voulons pas être des perdants, mais si cela devient de plus en plus compétitif, c’est bien, il y aura des batailles sur tout le peloton. Ça devrait être comme cela. »

Pour sa première course avec l’équipe Alpine au Grand Prix de Bahreïn, Fernando Alonso a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521.

Tsunoda a beaucoup appris en roulant derrière Alonso à Bahreïn

Le Japonais Yuki Tsunoda, qui fait ses débuts en F1 cette année, a déclaré qu’un dépassement sur son héros Fernando Alonso lors du Grand Prix de Bahreïn a été le point culminant de sa première course en catégorie reine du sport automobile.

Pour sa première course en Formule 1 avec l’équipe AlphaTauri, Yuki Tsunoda a impressionné bon nombre d’observateurs par son rythme et a réussi à marquer ses tous premiers points en terminant à la neuvième position à l’arrivée de l’épreuve.

Sa personnalité attachante et son style offensif ont conduit à des éloges dans le paddock, et le directeur général de la F1, Ross Brawn, est allé jusqu’à dire que Tsunoda était le meilleur débutant que la Formule ait connu depuis de nombreuses années.

Tsunoda pour sa part a déclaré qu’il était « à 50% » satisfait de son premier week-end, affirmant qu’il regrettait de ne pas avoir atteint la Q3 en qualifications le samedi, alors qu’un départ timide lui a fait perdre quelques positions en début de course.

Mais le pilote japonais a rapidement récupéré ses positions en course grâce à des dépassements remarquables dont un sur son héros d’enfance, un certain Fernando Alonso.

« Dépasser beaucoup de voitures a été quelque chose de très positif. » a déclaré Tsunoda au micro de Sky Sports.

« J’étais très ému lorsque j’ai dépassé Fernando Alonso. La dernière fois que je l’ai vu, je pense que c’était il y a douze ou treize ans, j’avais sept ou huit ans. »

« Au virage un, j’ai juste fait confiance aux compétences de Fernando et je l’ai dépassé. J’étais un peu désolé à ce sujet, c’était émouvant, mais nous n’avions pas les mêmes voitures. »

Le Japonais a également révélé qu’il avait beaucoup appris en roulant derrière Fernando Alonso durant quelques tours à Bahreïn.

« Je suivais Fernando, j’ai roulé avec lui durant quelques tours et j’ai appris de lui comment il gérait les pneumatiques, comment il pilotait dans chaque virage. »

« Après l’avoir dépassé, j’ai essayé de copier son style de pilotage et durant quelques virages, c’était mieux pour ma voiture. »

« J’espère que je n’aurais pas à piloter contre lui la prochaine fois, parce que je veux être plus à l’avant, mais les choses que j’ai apprises de lui étaient très importantes pour moi pour l’avenir. »

Pour Pedro de la Rosa, la plus grande force d’Alonso est sa passion pour la F1

L’ancien pilote de F1, Pedro de la Rosa, compatriote et ami de Fernando Alonso, est revenu en détail sur ce qui rend le double champion du monde si spécial selon lui.

Cette saison, Fernando Alonso a signé son grand retour en Formule 1 avec l’équipe Alpine à l’âge de 39 ans et beaucoup se demandent si l’Espagnol a toujours le niveau pour performer en catégorie reine du sport automobile.

Mais pour Pedro de la Rosa, la question ne se pose même pas, puisque son ami est un véritable passionné et ne pense qu’à la course automobile 7/7.

« C’est vraiment sa force, Fernando pense à la course automobile 24h/24. Tout le monde dit la même chose à propos d’un champion, d’un pilote, mais en fait, quand vous le dites à propos de Fernando, vous le pensez vraiment. » a déclaré de la Rosa dans le podcast F1 Nation.

« J’étais avec lui lorsqu’il ne courrait pas en F1 ou en WEC [championnat du monde d’endurance] et il pense toujours « nous devrions faire une course de Karting ensemble ». Il se demande toujours « avec quoi puis-je rouler ce week-end? ». »

« C’est tout à fait unique, j’ai été avec de nombreux pilotes. Moi-même le week-end, je voulais faire autre chose – je voulais être à la maison, je voulais voir mes enfants, je voulais être sur un vélo. Mais pour lui, ce n’est pas un travail, c’est une passion. »

« C’est un homme passionné et je pense que c’est sa plus grande force. Il n’a pas d’autres distractions dans sa vie, c’est un homme engagé à 100%. »

« Le voir, à son âge, revenir et avoir cette faim est vraiment fantastique. Personnellement, je suis un peu déçu que tout le monde lui pose des questions sur son âge et s’il est assez rapide maintenant qu’il a presque 40 ans. Mais j’ai toujours eu ce genre de blagues que les jeunes pilotes ont faites sur moi. »

« Cela fait partie du jeu, vous savez? Quand vous voyez une faiblesse potentielle sur un concurrent, vous essayez toujours de tirer sur la corde. »

« L’important est vraiment à quel point vous avez faim à l’intérieur et à quel point vous vous sentez confiant à l’intérieur – avez-vous perdu la vitesse?.. »

« C’est un peu injuste de dire qu’il a pris sa retraite de la F1 depuis deux ans, je veux dire qu’il a couru à temps plein en WEC ou au Dakar, il a toujours fait du karting, il a toujours été en contact avec la course automobile – ce n’est pas comme s’il s’était complétement éloigné du sport. »

Pour sa première course avec Alpine, Fernando Alonso a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière de sa monoplace en course à la suite d’un plastique qui est venu boucher l’une des écopes de frein de l’A521.

Fernando Alonso a besoin de trouver plus de rythme et de confiance

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a pris son premier départ en Grand Prix à Bahreïn au volant de l’Alpine après deux ans loin de la Formule 1.

Pour sa première séance de qualifications, le pilote espagnol a réussi à se hisser en Q3 avec une neuvième position sur la grille de départ du Grand Prix de Bahreïn.

Malheureusement, la course de Fernando Alonso le dimanche s’est arrêtée prématurément après qu’un sachet en plastique ait bouché l’une des écopes de frein de sa monoplace, obligeant le pilote Alpine à abandonner, alors qu’il se battait pour les points.

Après le Grand Prix de Bahreïn, le double champion du monde a admis qu’il lui restait encore quelques domaines dans lesquels il devait s’améliorer en vue des prochaines manches du championnat du monde.

« C’était sympa, j’ai eu quelques bonnes batailles et certaines d’entre-elles ont eu des fin heureuses, d’autre non car nous nous sommes fait dépasser. » a expliqué Alonso après sa première course avec Alpine, cité par Autosport.

« J’ai besoin de trouver plus de rythme et trouver plus de confiance. Je dois extraire davantage de la voiture, des freins et prendre de meilleurs départs. »

« Ce n’était pas trop mal, mais il y a encore beaucoup de place à l’amélioration de mon côté. Lors des arrêts au stand, je pense que les gars ont fait un travail incroyable, mais ma position lors de mon second arrêt n’était pas bonne. »

« Ce sont des petites choses et des erreurs que j’ai continué de faire lors des essais [hivernaux] et lors de ma première course. Mais avec un peu de chance, je pourrai mieux performer aux prochaines courses d’un point de vue personnel. »

En dépit du fait qu’Alpine n’a pas marqué le moindre point pour cette première course de la saison, Fernando Alonso reste tout de même positif quant au potentiel de sa monoplace pour le reste de l’année.

« Je pense que tout ira bien. Vous allez apprécier le retour et vous apprécierez les combats que nous aurons chaque week-end. »

« Je pense que nous avons toujours dit dès le début qu’Alpine est en F1 pour de grandes choses. Peut-être que 2021 est une continuité de 2020 et nous prenons l’élan pour construire quelque chose de plus important à l’approche de 2022. »

Pour l’Espagnol, il est encore un peu trop tôt pour juger avec précision la position de l’équipe Alpine dans l’ordre hiérarchique après la première course de l’année.

« C’est difficile à dire, je pense que nous avons pu voir des résultats différents et des sentiments mitigés pour tout le monde, y compris nous. »

« Parfois nous avons l’air mieux et parfois nous sommes plus bas. Nous aurons besoin de quelques courses pour avoir un ordre plus établi, alors attendons de voir. »

« Notre objectif est de travailler plus dur et d’identifier nos faiblesses s’il y en a et de travailler dessus pour conserver nos forces. C’est une saison intéressante pour tout le monde. »

Fernando Alonso a testé les pneus 18 pouces de Pirelli

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a pu à son tour tester les pneus 18 pouces de Pirelli qui seront introduits en Formule 1 à partir de la saison 2022.

L’Espagnol était au volant d’une Alpine-Renault ce jeudi sur le tracé de Sakhir dans le cadre des essais privés organisés cette semaine par Pirelli et auxquels a participé également l’équipe Ferrari ce mardi.

Fernando Alonso – qui fait son grand retour en F1 cette saison – a roulé toute la journée avec une ancienne monoplace [pas celle de la saison 2021] modifiée pour pouvoir accueillir les roues 18 pouces de Pirelli.

« Ce fut une excellente journée de test à Bahreïn et les pneus 18 pouces de Pirelli se comportent bien. » a déclaré Alonso à la fin de sa journée de travail.

« C’est un stade de développement encourageant. Avec un peu de chance, avec tous les tours que nous avons fait aujourd’hui à Bahreïn, nous pouvons aider Pirelli à développer et à comprendre les pneus 18 pouces encore mieux. »

« Ce fut une journée bien exécutée par Pirelli et l’équipe et nous avons désormais quelques informations utiles. »

Pour rappel, ce mercredi c’est le Français Esteban Ocon qui était en piste avec l’Alpine, tandis que les deux pilotes Ferrari, Carlos Sainz et Charles Leclerc, se sont partagé la journée de mardi au volant d’une Ferrari.

Comme d’habitude, ces essais étant privés et organisés par Pirelli, nous ne pouvons vous fournir que très peu d’informations sur ces trois journées de tests.

Des qualifications mitigées pour Alpine F1 à Bahreïn

L’équipe Alpine F1 s’élancera depuis la neuvième position avec Fernando Alonso et la seizième avec Esteban Ocon sur la grille de départ du Grand Prix de Bahreïn ce dimanche.

Pour son retour en Formule 1, Fernando Alonso a fait preuve d’un pilotage inspiré pour entrer en Q3 et placer sa monoplace sur la neuvième place de la grille avant les 57 tours de course demain.

De l’autre côté du garage, Esteban Ocon a joué de malchance en étant éliminé en Q1 après qu’un drapeau jaune dans son deuxième et dernier essai ne l’empêche de passer en Q2 pour 70/1000e de seconde seulement.

Les deux pilotes ont effectué deux tentatives en pneumatiques tendres en Q1. Fernando Alonso s’est alors classé septième pour atteindre la Q2 et disputer sa première Q3 depuis le Grand Prix de Monaco 2018 avec 45/1000e de seconde d’avance sur le premier éliminé.

L’Espagnol a opté pour un seul tour lancé en pneus tendres neufs en Q3, dont il terminait neuvième à 34/1000e de son plus proche rival.

« Nous sommes partagés après ces qualifications entre la neuvième place de Fernando et la seizième d’Esteban. » nous explique Davide Brivio, le directeur de la compétition chez Alpine.

« Du côté positif, c’était agréable de voir Fernando entrer en Q3 et c’est un bon début de saison pour lui. »

« Cependant, Esteban a manqué de réussite en ne pouvant pas aller plus loin que la Q1 avec ce drapeau jaune ruinant sa deuxième tentative. Le potentiel était là pour obtenir un bon résultat d’équipe. »

« Il y a une course demain et nous essaierons d’attaquer encore plus. Nous avons progressé sur chaque séance jusqu’ici ce week-end, donc attendons de voir ce qu’il se passera lorsque les feux s’éteindront. »

Le Français Esteban Ocon ne cachait pas sa frustration d’avoir été éliminé dès la Q1 ce samedi, mais compte bien revenir dans le match ce dimanche en course.

« C’était une qualification très décevante de notre côté du garage. Malheureusement, le drapeau jaune m’a obligé à lever le pied dans le deuxième secteur et j’ai perdu beaucoup de temps. » nous explique Ocon ce samedi soir à Bahreïn.

« C’est dommage, car nous avions plus de rythme aujourd’hui. Je pense que nous avons bien travaillé en équipe tout le week-end pendant les séances d’essais et nous avions de bons réglages pour les qualifications. »

« C’est donc décevant de ne pas avoir pu montrer notre potentiel. Nous viserons toujours les points demain. Tout peut arriver et nous attaquerons pour reprendre des positions et revenir dans le match. Le week-end n’est pas fini. »

Fernando Alonso pour sa part s’attend à une course très disputée ce dimanche à Bahreïn pour son premier Grand Prix depuis la saison 2018.

« Nous devons être satisfaits de notre qualification aujourd’hui. Je n’étais pas totalement confiant avec l’équilibre de la voiture lors des séances d’essais du week-end. » nous explique Alonso.

« Cependant, les températures étaient beaucoup plus fraîches en qualifications et j’ai pu attaquer et un peu mieux ressentir la monoplace. »

« C’était vraiment excitant de piloter ces voitures avec peu d’essence et toute la performance des pneus. Les qualifications sont toujours incroyables à vivre en Formule 1 et cela m’avait manqué ! Demain, l’objectif sera d’attaquer pour marquer des points. »

« Nous allons essayer de remonter quelques positions depuis notre place de départ, mais nous devons nous méfier des concurrents autour de nous comme certains s’élanceront avec des pneumatiques médiums. Ce sera donc une course très disputée. »

La grille de départ du GP de Bahreïn

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Fernando Alonso : « l’envie d’en découdre à chaque tour »

Alpine F1 Team a débuté son premier week-end de course par un vendredi sans problème lors des essais du Grand Prix de Bahreïn.

Sous les projecteurs de Bahreïn, Esteban Ocon a terminé la journée au onzième rang tandis que son équipier Fernando Alonso s’est classé quinzième pour ses premiers essais libres officiels depuis 2018.

La nouvelle règlementation en vigueur en 2021 ayant réduit les essais du vendredi de trois à deux heures, chaque relais est désormais crucial pour le bon déroulement du week-end de course.

Disputée sous une chaleur torride avec un mercure à 35°C, la première séance a vu l’équipe se concentrer sur une série d’évaluations aérodynamiques sur l’A521. Les deux pilotes ont commencé ce programme en pneumatiques durs (C2) avant de finir la session en tendres (C4).

Dans la soirée, la température de piste a chuté de près de quinze degrés. Dans ces conditions, les deux hommes ont passé les gommes médiums (C3) pour la première fois avant des relais avec peu d’essence embarquée en pneus tendres. Esteban Ocon et Fernando Alonso ont conclu les EL2 avec davantage de carburant dans leurs monoplaces.

« Nous avons beaucoup travaillé aujourd’hui. En EL1, nous avons essayé d’autres réglages sur la voiture avant que l’équipe ne fasse du bon travail pour améliorer l’équilibre de la monoplace ce soir. » nous explique Davide Brivio, directeur de la compétition.

« Je pense que nous avons fait un pas en avant dans la deuxième séance et nous avons haussé notre rythme. »

« Il est maintenant temps d’analyser ce que nous avons fait et d’identifier les domaines dans lesquels nous pouvons encore progresser. »

« Nous continuerons à aller de l’avant en tant qu’équipe en poursuivant notre travail. L’objectif est de franchir une nouvelle étape pour les essais de demain et d’être fin prêts pour les qualifications. »

Du côté des pilotes, l’Espagnol Fernando Alonso ne cache pas que le fait de voir toutes ces monoplace à ses côtés en piste lui a donné l’envie d’en découdre à chaque tour.

« C’était fantastique d’être de retour dans une séance d’essais libres de Formule 1. Vous ressentez le surplus d’adrénaline avec le trafic et tout ce qui se passe autour de vous. » nous explique Alonso.

« C’est très différent des tests de pré-saison. C’était bien et j’ai aimé sentir mon envie d’en découdre à chaque tour. »

« Nous avons terminé notre programme lors de la première session disputée dans des conditions très chaudes, puis de longs relais sur une piste plus froide ce soir en EL2. »

« Nous devons encore peaufiner une partie des réglages de la voiture et analyser un peu plus les données, mais je suis satisfait de ma journée dans l’ensemble. »

Pour le Français Esteban Ocon, la diminution de la durée des séances d’essais l’a obligé à travailler autrement et à se concentrer davantage.

« C’est bien de retrouver le volant pour préparer un week-end de course. Je pense que nous avons connu une bonne journée avec des progrès entre les EL1 et les EL2. » nous explique Ocon.

« Nous avons découvert beaucoup de choses depuis les essais, donc il était important de poursuivre sur cette lancée aujourd’hui. Nous devons encore travailler dur dans les moindres détails, mais la voiture a assurément plus de potentiel. »

« Nous ne sommes que vendredi et nous savons que cela ne commence vraiment à compter demain. J’ai bien aimé les séances d’essais plus courtes car vous devez vous concentrer beaucoup plus sur chaque relais puisque le moindre moment en piste compte. »

Fernando Alonso est en F1 pour « donner un élan » à Alpine

Avec deux titres mondiaux à son actif, Fernando Alonso dit que son retour en Formule 1 ne consiste pas uniquement à essayer d’en ajouter un troisième à son palmarès, l’Espagnol insistant sur le fait qu’il est tout aussi concentré sur le développement et l’amélioration de l’équipe alpine qu’il souhaite faire progresser sur la grille cette année.

Après avoir quitté la F1 et l’équipe McLaren à la fin de 2018, l’Espagnol avait pourtant suggéré qu’il ne reviendrait en F1 que pour ajouter plus de trophées et se battre pour des victoires et des titres, mais maintenant qu’il est de retour avec Alpine, l’Espagnol semble avoir une vision plus large de ses objectifs.

« Je n’ai pas d’objectif clair sur ce que je veux accomplir lors de ce retour. » a déclaré Alonso ce jeudi à Bahreïn.

« Ce que je veux faire, c’est me tester et essayer d’aider l’équipe dans ce moment important de cette transition de Renault à Alpine et avec ce grand avenir que cette équipe a pour les années à venir avec l’arrivée du nouveau règlement. »

« Je suis ici pour aider l’équipe avec l’expérience et les connaissances que j’ai pu accumuler au fil des ans et essayer de donner un élan à l’équipe qui pourra continuer à partir de 2022 et dans le futur. »

« Nous aimons tous gagner, mais il n’y en a qu’un qui peut le faire tous les dimanches et à la fin de l’année, un seul peut devenir champion, c’est donc un objectif très difficile à fixer. »

« Je serai heureux et je considérerai cela comme un succès si nous avons grandi ensemble – l’équipe et moi-même – dans les années à venir, et si nous sommes un prétendant tôt ou tard. »

Désormais âgé de 39 ans (bientôt 40 ans), Fernando Alonso est devenu le second pilote le plus âgé de la grille après Kimi Raikkonen (41 ans). Mais le pilote espagnol n’a pas l’impression que le temps joue contre lui, bien au contraire.

« Je pense que la Formule 1 ou le sport en général n’accepte pas les mathématiques qui permettent de planifier les choses à l’avance. Vous essayez juste de rendre votre voyage aussi amusant que possible et aussi agréable que possible. »

« En même temps, vous travaillez dur pour obtenir les résultats et réaliser les rêves que vous avez en tête. Donc ce n’est pas différent pour moi, je dois essayer de faire de ce retour un bon coup pour essayer de gagner des courses ou essayer d’être aussi compétitif que possible, mais pas avec un objectif clair. »

« Jusqu’à présent, j’aime ça et je sais que la question répétée est sur mon âge et mon retour mais je suis un peu surpris parce que je ne suis pas si vieux … le champion du monde [Lewis Hamilton], le gars qui domine le sport, a 35 ou 36 ans ou quelque chose comme ça. Ce n’est pas comme si j’avais 20 ans de plus. »

Fernando Alonso prêt à en découdre avec la jeune génération de la F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, se sent prêt à se battre en piste contre la jeune génération de pilotes, deux ans après sa dernière course disputée en Formule 1.

Le pilote espagnol signe son grand retour en catégorie reine cette année après l’avoir quitté fin 2018 pour « prendre un peu de recul » après quelques années compliquées lors de la collaboration infructueuse entre McLaren (son ancienne équipe) et le motoriste japonais Honda.

Désormais pilote Alpine (anciennement Renault), Alonso assure qu’il se sent toujours aussi bon techniquement au volant d’une Formule 1 et est prêt à en découdre avec les jeunes talents.

« Ça va être génial, je suis impatient; il y a des jeunes gens talentueux qui ont montré de grandes performances dans les catégories inférieures, et puis nous avons toujours les champions, qui étaient déjà là il y a deux ans avec Lewis, Sebastian, Kimi. » a déclaré Alonso au micro de la BBC.

« Verstappen – même s’il fait partie des jeunes et de la jeune génération – court au plus haut niveau depuis déjà quatre ou cinq ans. Nous avons une grille compétitive et ce sera un défi de battre tout le monde sur la piste. »

Lorsqu’on lui demande s’il estime être aussi bon que tous les pilotes cités ci-dessus – les champions du monde y compris – l’Espagnol a répondu non sans une pointe d’ironie : « Non, je suis meilleur. »

« Je suis de retour en Formule 1 avec l’objectif de bien faire évidemment, et l’objectif d’avoir la chance de gagner des courses, dans l’espoir de me battre pour le championnat du monde. »

« Nous comprenons que cette année ce ne sera pas possible parce que les règlements sont un peu différents mais fondamentalement les mêmes que les années précédentes, donc je ne vois pas de miracle se produire. »

« Mais en 2022, il y a une chance avec le nouveau règlement qui devrait mélanger un peu l’ordre de la grille et nous voulons être l’une de ces équipes qui surprend tout le monde et pour ce faire, nous devons travailler dur cette année. »

Alonso a ajouté qu’il s’estimait chanceux d’avoir pu se remettre si rapidement d’un accident de vélo en février en Suisse à la suite duquel le double champion du monde a dû être opéré de la mâchoire.

« J’ai eu de la chance au final. Cela n’a pas du tout compromis ma saison, et comme je l’ai dit, je me sens chanceux. »

Le premier jeune pilote que l’Espagnol devra battre cette année sera son coéquipier chez Alpine, le Français Esteban Ocon de seize années son cadet.

Le PDG d’Alpine F1 très impressionné par le leadership d’Alonso

Laurent Rossi, le PDG d‘Alpine (qui n’est pas présent sur la photo d’illustration de cet article), tient à souligner à quel point l’arrivée de Fernando Alonso dans l’équipe cette année apporte une toute nouvelle dynamique en raison du leadership naturel du double champion du monde.

L’Espagnol Fernando Alonso fait son grand retour en Formule 1 cette année après deux années d’absence et c’est avec l’ancienne équipe avec laquelle il a remporté ses deux titres mondiaux qu’il a choisi de revenir.

Véritable leader d’équipe, Fernando Alonso a déjà largement impressionné Laurent Rossi lors des essais hivernaux 2021 qui se sont déroulés du 12 au 14 mars sur le tracé de Bahreïn.

« Lors de son premier test avec l’équipe, Alonso n’est pas arrivé le coude à la portière, je vous l’assure. » explique Laurent Rossi au média espagnol Marca.

« Il a aussi l’air incroyablement jeune et est tellement en forme…c’est comme s’il n’avait jamais quitté la Formule 1. »

« Il était extrêmement rapide dès le début, ce n’était pas un test privé, et il n’a pas perdu une minute ou une seule seconde avec le programme qui devait être fait tous les jours, et dès qu’il est revenu après ses premiers tours, il a tout de suite donné un énorme feeddback à tout le monde et le sentiment qu’il a laissé était celui d’un gars qui sait de quoi il parle et ce qu’il fait et qui ne perd pas de temps. »

Outre le fait d’avoir une star de la F1 dans l’équipe avec toutes les retombées médiatiques qui en découlent, c’est bien l’expérience du double champion du monde qui compte le plus et qui fera progresser l’écurie du constructeur français dans les prochains mois selon Rossi.

« Pour nous, il n’y a pas un moment où nous pouvons nous relâcher, car les bénéfices ne sont jamais suffisants et cela nous aidera à passer au niveau supérieur. »

« C’est super pour tout le monde, pour l’équipe, mais aussi pour Esteban [Ocon], car il va apprendre à aller plus vite dans différentes conditions. »

Alonso : j’ai beaucoup appris durant ma prise de recul

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, s’apprête à faire son grand retour en championnat du monde avec l’équipe Alpine après deux années passées loin de la catégorie reine du sport automobile.

Après son départ de l’équipe McLaren fin 2018, le pilote espagnol s’est essayé à différentes catégories telles que l’Endurance ou encore le Dakar avec le constructeur japonais Toyota.

Désormais de retour pour tenter d’aller chercher un troisième titre mondial en F1, Fernando Alonso dit qu’il a beaucoup appris lors de sa prise de recul et retrouve donc dans le baquet d’une Formule 1 moderne avec davantage d’expérience.

« J’ai vraiment hâte d’attaquer le week-end dans son intégralité. Ce moment a demandé beaucoup de préparation, non seulement avec l’équipe pendant les tests et le travail mené cet hiver dans les deux usines, mais aussi à titre personnel. » nous explique le double champion du monde à la veille de la première course de la saison.

« Depuis que j’ai accepté de rejoindre Alpine F1 Team, j’ai fourni beaucoup d’efforts pour me préparer physiquement et mentalement à cette saison. »

« J’ai beaucoup appris durant ma prise de recul, notamment sur les différents styles de course, mais je suis désormais de retour en Formule 1 et extrêmement motivé pour cette saison riche en défis. C’était amusant de retrouver le volant d’une F1 en essais, mais j’ai maintenant hâte de passer à la course. »

Justement concernant les essais hivernaux qui se sont déroulés à Bahreïn du 12 au 14 mars, l’équipe du constructeur français a pu boucler l’intégralité de son programme sans rencontrer le moindre souci de fiabilité.

Pour Alonso, l’équipe a réussi à bâtir des fondations solides à la veille d’une saison 2021 qui devrait nous offrir quelques surprises selon le pilote espagnol.

« Nous avons parcouru beaucoup de kilomètres en essais. C’est important, car cela offre des fondations solides pour bâtir la suite de la saison. Nous avons aussi achevé la totalité de notre programme pendant les trois jours à Bahreïn, donc nous sommes satisfaits sur ce point. »

« Sur le plan des performances, il est trop tôt pour dire quoi que ce soit. Je pense que nous ne connaîtrons pas la véritable hiérarchie avant la première séance de qualifications samedi quand tout le monde aura peu de carburant, les pneumatiques les plus rapides et la pleine puissance du moteur. Je m’attends à quelques surprises. »

Présentation GP de Bahreïn

Fernando Alonso « très heureux » d’être de retour en F1

De retour en Formule 1 cette saison avec l’équipe Alpine après deux années d’absence, le double champion du monde Fernando Alonso souhaite avant tout profiter de chaque instant.

Après avoir quitté l’équipe McLaren à la fin de la saison 2018, Fernando Alonso s’est essayé à différentes catégories du sport automobile dont l’Endurance avec Toyota ou encore le Dakar toujours avec le constructeur japonais.

Jamais rassasié, l’Espagnol a souhaité faire son grand retour en Formule 1 en 2021 à l’âge de 39 ans (40 ans en juillet) avec l’équipe Alpine (anciennement Renault) avec laquelle il a décroché ses deux titres mondiaux en 2005 et 2006 et se dit extrêmement heureux de pouvoir remonter dans une Formule 1 dans le cadre d’un championnat du monde.

« Je me sens bien, très heureux d’être de retour dans le paddock et en Formule 1 de façon générale. » explique le double champion du monde au diffuseur espagnol DAZN.

« J’ai été un peu occupé ces dernières années et ce n’est pas comme si j’étais resté dans le canapé à la maison, donc cela m’a manqué de façon marginale parce que j’étais vraiment très occupé. »

« Mais c’est très agréable de retourner à l’entrainement, piloter ces voitures aussi sophistiquées, refaire des essais, l’excitation des premiers virages, tout le cadre stratégique qui existe lors d’une course tout en prenant soin des pneus. »

« Toutes ces variantes de la Formule qui la rendent très spéciale, je suis vraiment heureux d’être de retour et j’espère que ce sera une bonne année pour tout le monde et qu’il y aura de bonnes courses. »

« En F1, il y a un calendrier ambitieux avec 23 courses programmées et j’espère qu’elles pourront toutes se faire et, aussi, avec du public dans quelques mois, j’espère. »

Lorsqu’on lui demande comment se sont passés les essais hivernaux avec son équipe Alpine, le pilote espagnol insiste sur le fait que la priorité de l’écurie était de suivre son programme chargé durant ces tests et que le chrono n’était pas le plus important.

« Nous avons eu de bonnes séances d’essais. Au final, vous vous concentrez beaucoup sur votre programme. Il y a une quantité infinie de choses à essayer, donc vous n’apportez pas beaucoup d’importance à votre chrono ou à celui de vos rivaux, parce que vous ne savez pas ce qu’ils font à ce moment-là. »

« Je pense qu’il nous a manqué un peu de temps et nous devons encore comprendre certaines choses sur la voiture, en essayant toujours de trouver les bonnes. Des caractéristiques que nous pouvons voir à l’usine, et que nous devons encore peut-être déverrouiller sur la piste, mais nous y allons pas à pas. »

« Je suis heureux et quoi qu’il arrive dans ces premières courses, je vais en profiter, profiter à chaque tour, également au niveau des sensations autant à l’intérieur de la voiture qu’à l’extérieur. »

« J’arrive disons avec une attitude très détendue et avec une envie de profiter de chaque instant. »

Cette saison, Fernando Alonso fera équipe avec le jeune français Esteban Ocon chez Alpine F1 Team. La saison 2021 débute le 26 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Le résumé des essais hivernaux

Alonso hérite de l’ancien ingénieur de course de Ricciardo chez Alpine

Chez Alpine cette saison, le double champion du monde Fernando Alonso travaillera avec l’ancien ingénieur de Daniel Ricciardo, le Belge Karel Loos.

Karel Loos a intégré le Lotus F1 team (ancien nom de l’équipe) en 2011 en tant qu’ingénieur performance véhicule et a ensuite occupé plusieurs rôles d’opérations piste à Enstone avant de devenir successivement l’ingénieur de course de Jolyon Palmer, de Carlos Sainz et de Daniel Ricciardo lors de ses deux années passées chez Renault entre 2019 et 2020.

Fernando Alonso, qui fait son grand retour en Formule 1 cette année avec Alpine, travaillera donc avec Karel Loos tout au long de la saison 2021 de Formule 1.

De l’autre côté du garage, le Français Esteban Ocon va poursuivre sa collaboration avec Josh Peckett, qui a été promu en 2021 ingénieur de course.

Peckett et Ocon se sont croisés pour la toute première fois en 2016 chez Manor, où Josh Peckett était l’ingénieur de course de Pascal Wehrlein après avoir auparavant travaillé avec Will Stevens, déjà pour l’écurie basée à Banbury.

En 2019, Josh Peckett est promu ingénieur performance de Nico Hülkenberg avant d’occuper le même rôle auprès d’Esteban Ocon l’année suivante. Il devient en 2021 l’ingénieur de course du pilote français.

Cette semaine, l’équipe Alpine a présenté sa monoplace pour la saison 2021 lors d’un événement en ligne, tandis que le Français Esteban Ocon a déjà pris la piste au volant de la A521 lors d’une journée de tournage organisée à Silverstone.

Bien que limité à seulement 100 km au volant d’une monoplace équipée de pneus de démonstration, ce roulage a permis au Normand de se familiariser avec sa nouvelle monoplace avant les essais hivernaux de Bahreïn programmés du 12 au 14 mars.

« Cela fait du bien de retrouver le volant sur un tracé comme Silverstone. C’est toujours un moment spécial. La voiture était plaisante d’entrée et nous avons pu mener à bien notre programme comme prévu. » a déclaré Ocon à la fin de sa journée de travail.

«  Il y a eu un peu de retard en matinée avec le brouillard, mais la piste était sèche dès que le ciel s’est dégagé et cela a rendu ce roulage très agréable. J’aurais aimé pouvoir faire plus de cent kilomètres, mais c’est la limite et je repars avec le sourire aux lèvres. »

« Nous voulons reproduire cela la semaine prochaine à Bahreïn dans des conditions plus représentatives avec les pneus de course et un peu plus de chaleur. »

« Dans l’ensemble, c’était une journée très intéressante et j’ai hâte d’en découvrir plus sur la monoplace. Je dois dire que j’adore les nouvelles couleurs. C’est la plus belle voiture de la grille ! »

L’Espagnol Fernando Alonso pour sa part n’a pas encore pu rouler avec l’Alpine A521 car le double champion du monde est resté « bloqué » en Suisse en raison des restrictions de voyage dues à la crise sanitaire actuelle.