Dmitry Mazepin, père de l’ancien pilote de F1 Nikita Mazepin et ancien sponsor principal de l’écurie Haas, a fait une apparition inattendue dans le paddock F1 lors de la deuxième journée d’essais de pré-saison sur le circuit international de Bahreïn.
Comme dans un meilleur casino en ligne de France, où certaines actions peuvent surprendre et dérouter les joueurs, la présence de Mazepin dans un espace aussi réglementé a fait sensation. Le milliardaire biélorusse-russe, toujours sous le coup de sanctions de l’Union européenne et du Royaume-Uni en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en mars 2022, a profité de l’absence de telles restrictions au Moyen-Orient pour se rendre sur place.
La visite de Mazepin dans le paddock F1 est sa première depuis que Haas a mis fin au contrat de son fils et a coupé les liens avec lui. Jusqu’à l’année dernière, Dmitry Mazepin sponsorisait l’équipe via sa société d’engrais potassiques, Uralkali.
Mazepin a notamment visité les installations d’accueil de Mercedes. Il est intéressant de noter que son fils Nikita a déjà participé à un test privé avec Mercedes à Barcelone en 2019. Mazepin s’est également rendu chez Alpine, où il a des liens avec le directeur de l’écurie, Oliver Oakes. Nikita a en effet piloté pour l’équipe Hitech GP d’Oakes lors du Championnat d’Europe de Formule 3 en 2016 et 2017, du championnat d’Asie de F3 en 2019-2020, et de F2 en 2020.
Quant à la manière dont Dmitry Mazepin a obtenu son laissez-passer, le mystère reste entier. Selon RacingNews365, ni la F1, ni la FIA, ni aucune des équipes, ni le circuit de Bahreïn n’ont été impliqués. Il semblerait que Mazepin ait accédé au paddock grâce à un laissez-passer prêté sans demande préalable d’un invité officiel, ce qui laisse perplexe le service des accréditations de la F1, actuellement en pleine enquête.
Le Russe Nikita Mazepin s’apprête à faire son grand retour en compétition en 2023, près d’un an après avoir été écarté de la Formule 1 par son ancienne équipe Haas, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Peu avant le début de la saison 2022 de Formule 1, l’équipe américaine Haas a pris la décision de se séparer de son pilote russe Nikita Mazepin, ainsi que de son sponsor principal la société Uralkali, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et alors que les athlètes russes ont été interdits de compétitions internationales suite aux recommandations du CIO.
Un peu moins d’un an après son licenciement, Nikita Mazepin a retrouvé un volant en sport automobile. Le jeune russe va participer au championnat Asian Le Mans Series en 2023 dans la catégorie LMP2 avec l’équipe 99 Racing. Mazepin aura pour coéquipiers Ben Barnicoat et Félix Porteiro.
« Je suis très heureux de faire mon retour en compétition lors de l’Asian Le Mans Series. Avec mes coéquipiers de 99 Racing, j’espère vivre une belle expérience dans un sport que j’aime. » a déclaré l’ancien pilote de F1.
L’Asian Le Mans Series 2023 se déroulera dans son intégralité aux Emirats Arabes Unis en février (les 11, 12, 18 et 19). La saison débutera avec les deux premières courses à Dubaï, avant de se déplacer à Abou Dhabi pour les deux dernières courses. La nouvelle saison continuera d’être composée de quatre courses de quatre heures et comportera des courses de nuit, de jour et au crépuscule.
Bien que son patron lui a expressément demandé de ne pas trop prendre de risques durant la course sprint de samedi à Silverstone, le Russe Nikita Mazepin espère pour sa part pouvoir être à fond durant les 30 minutes que durera l’épreuve.
Ce week-end à Silverstone dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne, les pilotes participeront à une séance de qualifications le vendredi soir qui déterminera la grille de départ de la course sprint de 30 minutes programmée le samedi après-midi et dont l’ordre d’arrivée déterminera la grille de départ du Grand Prix de Grande-Bretagne programmé le dimanche 18 juillet à 16h00.
Lorsqu’on demande à Nikita Mazepin s’il compte aborder le week-end différemment, le coéquipier de Mick Schumacher a répondu : « Je ne sais pas trop à quoi m’attendre du format des qualifications Sprint. »
« Je pense que la Formule 1 a conservé le même format pendant plusieurs années et ce sera bien d’avoir un nouveau format à essayer à Silverstone. » nous explique Mazepin.
« Je pense qu’avec les pneus actuels, vous devez tout de même planifier le nombre de tours que vous allez faire avec eux. »
« Espérons que nous pourrons pousser à fond pendant tout le temps car normalement nous ne pouvons pas le faire. Potentiellement, chaque tour sera comme un tour de qualification pendant cette courte période. »
Techniquement, tous les pilotes pourront pousser leur machine à fond durant cette course sprint puisqu’aucun arrêt au stand ne sera obligatoire et les pilotes prendront le départ avec les gommes qu’ils auront choisi.
Cependant, beaucoup estiment qu’un problème qui surviendrait le samedi durant la course sprint pourrait avoir un énorme impact sur la course principale du dimanche, d’autant que c’est bien le dimanche que les pilotes marqueront le plus de points pour les championnats (seulement les trois premiers marqueront des points pour la course sprint : 3 points pour la P1, 2 points pour la P2 et 1 point pour la P3.
Le patron de l’équipe Haas, Günther Steiner, a d’ailleurs déjà prévenu ses pilotes en leur demandant de rester calmes lors de cette course sprint.
« Je pense que les pilotes vont courir assez durement, parce que lors des qualifications tous les pilotes sont à fond et ce sera une course sprint qui déterminera la grille de départ [pour dimanche]. » nous explique Steiner.
« De notre côté, cette année il s’agit d’apprendre [les deux pilotes sont débutants] en course. Nous devons avoir quelques départs supplémentaires au cours de l’année en raison du format des qualifications sprint et ce sera un avantage pour l’année prochaine. »
« Pour les courses sprint, je vais juste leur demander de garder le nez propre et de garder la voiture sur la piste. »
Pour comprendre le déroulement du week-end à Silverstone, il vous suffit de cliquer ici pour connaître le programme détaillé du Grand Prix de Grande-Bretagne.
Avec trois tours de retard sur les leaders de la course à l’arrivée du Grand Prix de Styrie dimanche dernier, le pilote Haas Nikita Mazepin n’a pas pris beaucoup de plaisir au volant de sa monoplace durant les 71 tours de l’épreuve.
Le Russe – qui débute sa carrière en F1 cette saison – a expliqué qu’il s’était senti comme « une carotte » chassée par des lapins en course tant le rythme des autres concurrents était supérieur à celui de sa monoplace.
« C’était une course en solitaire. J’avais juste l’impression d’être une carotte qui allait être rattrapée par un lapin. » a déclaré le pilote russe.
« Malheureusement, j’ai été rattrapé et quand on vous dépasse vous perdez de la température dans les pneus, vous allez un peu au large et ce n’est pas bon. »
« J’ai pensé dans la voiture lorsque je pilotais que s’il y a une chose que je puisse demander à noël, c’est juste de finir dans le même tour que les autres parce que ce n’est tout simplement pas une course propre. Une fois que vous être pris dans le trafic, c’est juste une spirale sans fin qui est très douloureuse pour un pilote. »
« Malheureusement, lorsque vous vous faites doubler sur un circuit relativement court comme celui-ci, il y a beaucoup de boulettes de gommes hors trajectoire et la règle est que vous devez laisser les voitures vous dépasser sur la ligne de course, ce qui signifie que vous devez sortir de la ligne de course, donc au moment où vous allez freiner c’est un peu comme être sur de la glace. »
Bien qu’il soit au volant d’une monoplace extrêmement lente, Mazepin a au moins pu se consoler avec une bagarre contre son propre coéquipier, Mick Schumacher, qui a finalement terminé la course devant lui au drapeau à damier.
« C’était propre, je pense que nous faisons du bon travail en équipe, nous nous poussons mutuellement et nous nous respectons. Nous respectons aussi le travail de l’équipe. »
« Comme je l’ai toujours dit, je ne laisserai jamais personne passer facilement mais je le ferai toujours avec respect et dans les règles.Le gars le plus rapide a terminé devant, c’est comme ça. »
Le Russe Nikita Mazepin – qui débute sa carrière en F1 cette année avec l’équipe Haas – est l’un des rares pilotes à apprécier le fait que la saison de Formule 1 2021 soit composée de 23 Grands Prix.
Jusqu’à présent, Nikita Mazepin a vu le drapeau à damier lors de cinq des six courses disputées depuis le début de la saison et le Russe profite des Grands Prix pour acquérir plus d’expérience au volant d’une F1 puisque les tests sont extrêmement limités en catégorie reine.
Lorsqu’on lui demande à quel point le kilométrage effectué en course le dimanche est important pour lui, le pilote Haas nous répond : « Le kilométrage enregistré en course en Formule 1 est très important. »
« Les tests pendant la saison étant interdits, mon opportunité de tester durant les essais hivernaux n’était que d’un jour et demi. Par conséquent, chaque tour que vous effectuez, en particulier sur les circuits urbains, car ils ne sont pas disponibles pour les tests, est très important. »
« Évidemment, terminer chaque course, sauf la première, offre des opportunités et cela a été très important pour moi. »
Le Grand Prix de France programmé ce week-end sur le circuit Paul Ricard marque le début d’un premier week-end triple [enchainement de trois courses], ce qui n’est pas sans déplaire au jeune russe qui apprécie de courir tous les week-ends.
« J’aime vraiment ce que je fais. Pour moi, c’est très important de pouvoir courir beaucoup. Je pense que je suis l’un des rares pilotes à vraiment apprécier les triplettes et les 23 courses qui auront lieu cette année. »
« C’est une bonne chose pour moi. Je suis assez en forme physiquement pour pouvoir soutenir plus de courses. J’attends les week-ends de course car ils offrent des opportunités. Ces opportunités motivent également les gens autour de moi, et pour moi, c’est aussi important. »
Enfin, lorsqu’on lui demande quels seront ses objectifs au Grand Prix de France ce week-end, le pilote Haas a répondu : « Le Paul Ricard est une piste très spéciale. C’est tout le contraire de nos dernières courses à Monte-Carlo et à Bakou.«
« Il y a d’énormes dégagements, c’est donc une piste qui peut vous donner l’occasion de tester les limites. J’ai eu une bonne expérience là-bas en 2019. J’espère qu’avec notre voiture, nous pourrons réaliser de bonnes choses. »
Au championnat des pilotes, Nikita Mazepin n’a toujours pas marqué le moindre point cette année, tout comme son coéquipier Mick Schumacher et les deux pilotes Williams.
Le Russe Nikita Mazepin estime que le Grand Prix de Monaco a représenté le plus grand défi mental dans sa carrière jusqu’à présent étant donné la vitesse à laquelle les F1 modernes roulent dans les rues étroites de Monte Carlo.
Mazepin a pris le départ depuis la dix-neuvième position sur la grille dimanche dernier en Principauté, mais le pilote Haas s’est rapidement retrouvé dernier lorsque son coéquipier Mick Schumacher l’a dépassé dans le premier tour à l’épingle du Fairmont.
Au final, Mazepin franchira tout de même la ligne d’arrivée devant son coéquipier en dix-septième position après que l’Allemand ait connu des problèmes de pression sur le circuit de carburant de sa monoplace.
« La course a été intense. Depuis que j’ai commencé à piloter des monoplaces, je n’ai jamais eu autant besoin de concentration. » a déclaré le pilote Haas après le Grand Prix de Monaco.
« Sur cette piste, même si nous sommes l’une des équipes les plus lentes ou la plus lente, tout va très vite. »
« A un moment, j’étais au virage 14 et j’ai eu l’impression de toucher le rail et c’était à cet endroit que Leclerc [Charles] a commis une erreur en qualifications. Il n’y avait donc vraiment aucune marge d’erreur. »
« Il était difficile de piloter la voiture rapidement, mais nous avons bien progressé au sein de mon équipe depuis Barcelone et je dirais que c’était un point positif. »
Depuis le début de la saison, Nikita Mazepin s’est plus souvent fait remarquer par ses têtes-à-queue en piste que par ses résultats et le jeune pilote était donc attendu au tournant par certains fans en arrivant sur le tracé si difficile de Monaco.
Mais force est de constater que Nikita Mazepin a connu un week-end très propre à Monte Carlo, contrairement à son coéquipier Mick Schumacher qui a frappé deux fois le rail en trois jours.
Le Russe attribue sa bonne prestation en grande partie au travail effectué entre les deux dernières courses.
« Je suis très content d’avoir pu passer du temps pour analyser les choses après Barcelone avec mon équipe car avec le package que nous avions à Barcelone, je pense qu’à Monaco cela aurait été un désastre, nous avons donc fait les changements nécessaires et ça a l’air beaucoup mieux maintenant. »
Nikita Mazepin n’a toujours pas marqué le moindre point cette saison, tout comme son coéquipier et les deux pilotes Williams.
Le débutant Nikita Mazepin se prépare à disputer son tout premier Grand Prix de Monaco au volant d’une Formule 1 ce week-end et s’attend à un défi difficile.
Le Russe, qui a débuté sa carrière en F1 cette saison avec l’équipe Haas, a déjà roulé dans le passé à Monaco au volant d’une Formule 2 et avait même terminé dans le top dix en 2019.
Mais pour sa première au volant d’une Formule 1 dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté, Mazepin sait très bien qu’il aura beaucoup de mal à performer ce week-end avec sa Haas VF-21.
« C’est toujours très spécial de courir à Monaco, quelle que soit la voiture, car c’est une ville qui se transforme en circuit de course puis retourne à la normale – c’est quelque chose de spécial. Cependant, faire ses débuts en Formule 1, c’est vraiment cool mais c’est aussi très difficile. » nous explique le pilote Haas à la veille de la cinquième manche de la saison.
« J’ai passé un très bon moment à Monaco en F2 – malheureusement, nous n’y sommes pas retournés l’année dernière [à cause de la pandémie]. Je pense que c’est une piste qui est plutôt bonne pour moi. »
« Avec les ingénieurs, vous vous concentrez évidemment d’abord sur les qualifications, car sur un circuit comme celui-là, les qualifications sont très importantes avec très peu d’opportunités de doubler. »
« Je dirais que Monaco est principalement un circuit de pilotes en ce qui concerne les erreurs, mais avoir une bonne voiture avec beaucoup d’appui est également important – donc cette année je m’attends à un défi de taille. »
« En ce qui concerne le fait d’avoir quatre départs à notre actif dans la VF-21 avant Monaco, eh bien, nous n’avons pas la possibilité de choisir le calendrier, donc c’est ce qu’il est. »
Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a tout de même pris la peine de passer comme consigne à ses deux pilotes d’éviter les rails et les murs ce week-end…
Le directeur de l’équipe Haas a passé une consigne très simple à ses deux pilotes à la veille du Grand Prix de Monaco en leur demandant de rester loin des rails et des murs.
La Formule 1 débarque cette semaine à Monaco pour y disputer la cinquième manche de la saison 2020 sur le tracé le plus difficile du championnat tant la piste est étroite et sinueuse.
Du côté de chez Haas, les deux jeunes pilotes débutants ont déjà roulé à Monaco dans les catégories inférieures au cours des dernières années, mais rouler dans les rues de la Principauté au volant d’une F1 est un défi difficile et Gunther Steiner, directeur de l’écurie américaine, veut donc s’assurer que Nikita Mazepin et Mick Schumacher ne prennent pas de risques inconsidérés ce week-end au volant d’une monoplace qui n’ira certainement pas chercher la victoire.
« En ce qui concerne le briefing, ils devront veiller à rester loin des murs et des barrières. » nous explique Steiner à la veille du Grand Prix de Monaco.
« Une fois que vous êtes dans les rails, votre session est perdue à Monaco. Vous ne pouvez pas récupérer la voiture [les équipes doivent attendre la fin d’une séance pour récupérer la monoplace dans les garages] et elle est normalement assez endommagée de toute façon. »
« Le défi est vraiment grand, c’est un circuit très serré, un circuit urbain et il y a beaucoup de gens qui vous regardent, donc c’est tout ce que vous ne voulez pas pour une course comme celle-ci. D’un autre côté, c’est pour cela que nous faisons ce métier. »
« Il devrait y avoir peu de pression sur nos pilotes car nous connaissons nos performances. Ils devraient participer à la course juste pour acquérir de l’expérience et lorsqu’ils reviendront avec une meilleure voiture ils auront appris à gérer Monaco. »
Le meilleur résultat de l’équipe Haas à Monaco fut en 2017 lorsque les deux pilotes Romain Grosjean et Kevin Magnussen ont terminé respectivement huitième et dixième.
« Cette année, nous serons loin de rentrer à la maison huitième et dixième, nous le savons, mais nous pouvons y faire face, nous sommes patients. »
« En repensant à 2017, c’était très cool d’avoir obtenu ce résultat à Monaco. C’était une autre première pour l’équipe. Nous voulons revenir à ce niveau de performance. Alors, ce sont de bons souvenirs, mais nous attendons avec impatience de pouvoir refaire ces choses et de mieux le faire. »
Le pilote Haas Nikita Mazepin a écopé d’une pénalité sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne pour avoir gêné le pilote McLaren Lando Norris ce samedi pendant les qualifications à Barcelone.
Après avoir visionné plusieurs vidéos et écouté les radios des équipes, les commissaires de course du Grand Prix d’Espagne ont décidé que Nikita Mazepin aurait pu éviter de gêner Norris en piste dans le secteur 3.
Les commissaires ont également souligné que le Russe s’est retrouvé dans une situation difficile avec d’autres monoplaces devant lui au moment où Norris arrivait derrière lui à haute vitesse.
Pour cette infraction, Mazepin écope donc de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne et d’un point de pénalité sur sa super licence, ce qui ne changera pas grand chose pour lui puisqu’il s’était qualifié bon dernier.
Bon dernier sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne, le Russe Nikita Mazepin était tout de même satisfait de sa séance de qualifications ce samedi à Barcelone.
Le pilote Haas souligne à quel point sa monoplace est imprévisible et donc difficile à garder en piste tout en essayant de signer un chrono décent.
« C’est la deuxième qualification propre, donc je suis satisfait. Le revers de la médaille c’est que je ne suis pas encore satisfait de l’équilibre de la voiture. » nous explique Mazepin ce samedi soir à Barcelone.
« J’ai l’impression que la voiture ne fait pas vraiment ce que je veux qu’elle fasse pour le moment. Il est assez difficile de la piloter, c’est un grand défi de la garder sur le circuit tout en essayant de signer le meilleur temps possible. »
« Il y a encore beaucoup de choses à apprendre pour moi, mais c’était une qualification propre et c’est un bon pas en avant. »
Après la séance de qualifications, Mazepin a écopé d’une pénalité de trois positions sur la grille de départ, mais cela ne changera rien pour le Russe qui s’est qualifié en dernière position.
Après avoir vu le drapeau à damier pour la première fois de sa carrière en F1 le week-end dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne, le Russe Nikita Mazepin estime qu’il fait les progrès nécessaires pour devenir un meilleur pilote.
S’exprimant sur la façon dont lui et son coéquipier Mick Schumacher ont trouvé la courbe d’apprentissage entre la F2 et la F1, le pilote russe a déclaré : « Nous sommes évidemment tous les deux dans la même position.Jusqu’à présent, la F1 a été étonnamment intense pour moi.« a expliqué Mazepin, cité par la magazine britannique Autosport.
« Je savais que c’était évidemment intense, mais les deux séances de qualifications que j’ai eues ont été plutôt mouvementées.Et le temps est plus court, et il se passe beaucoup de choses.Alors, oui, c’est une grande courbe d’apprentissage. »
Bien qu’il ait terminé bon dernier avec deux tours de retard le week-end dernier à Imola pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Nikita Mazepin estime qu’avoir réussi à atteindre le drapeau à damier est déjà un signe encourageant, notamment parce qu’il a pu cette fois-ci parcourir un kilométrage important dans des conditions de course, ce qui n’était pas le cas pour son premier Grand Prix à Bahreïn où il a abandonné dès le premier tour.
« Il est important de continuer à apprendre. Actuellement, c’est une courbe ascendante, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. »
« C’est une catégorie complétement différente de celle dont j’ai l’habitude, et oui, c’est exigeant. »
« Je suis sûr que je passerai quelques année dans ce paddock. donc je ne vais pas commencer à paniquer. Il y a beaucoup plus à perdre en poussant et en trouvant les murs, plutôt qu’en trouvant les quelques dixièmes. »
« C’est une construction progressive sur laquelle je dois me concentrer et je me concentre là-dessus. »
Le pilote Alfa Romeo, Antonio Giovinazzi, reproche au pilote Haas Nikita Mazepin de l’avoir gêné en qualifications ce samedi à Imola.
En Q1, le pilote Haas a dépassé l’Alfa Romeo de Giovinazzi pour se placer devant lui avant le freinage du premier virage, forçant l’Italien à lever le pied pour ce qui était son dernier tour rapide avant la fin de la session.
Au final, Giovinazzi n’a pas réussi à passer en Q2 aujourd’hui et ne cache pas son mécontentement face au « manque de respect » de Nikita Mazepin sur cette manœuvre.
« C’est très décevant de ne pas avoir la chance de réaliser mon dernier tour à cause de ce qui s’est passé aujourd’hui. » nous explique Giovinazzi.
« Les pilotes se respectent normalement sur la piste, mais ce n’était pas le cas aujourd’hui – Mazepin n’a tout simplement pas laissé la place à la voiture devant, alors que tous les autres pilotes laissent toujours de la place et cela a détruit mon tour. »
« Je n’ai pas encore parlé avec lui, mais ce n’est pas le comportement que nous attendons les uns des autres sur la piste.C’est dommage car le rythme que nous avions dans la voiture hier était vraiment bon et nous aurions pu obtenir un bon résultat ici: nous verrons ce que nous pouvons faire demain, mais partir de la P17 n’est pas idéal car il est assez difficile de doubler ici. »
« Soyons positifs et essayons d’obtenir le meilleur résultat possible – nous avons marqué des points en fond de grille en 2020, donc nous n’abandonnerons pas encore. »
Le pilote Haas, Nikita Mazepin, assure qu’il a réussi à passer à autre chose après avoir subi un crash dans le premier tour de course du Grand Prix de Bahreïn.
Pour sa toute première course en Formule 1, Mazepin n’aura parcouru que quelques mètres à Bahreïn avant de crasher sa Haas dans le mur au troisième virage du circuit.
A la veille de la seconde manche de l’année à Imola, Mazepin a admis qu’il s’agissait pour lui d’un moment « douloureux », mais a insisté sur le fait qu’il était désormais passé à autre chose.
« Oui, j’ai mis tout ça de côté. J’étais vraiment énervé parce que les choses se sont déroulées très rapidement. » a expliqué Mazepin ce jeudi à Imola au sujet de son crash à Bahreïn.
« Le moment où j’ai réalisé où je me trouvais – c’est à dire dans le mur – a été très douloureux. Mais vous savez, en Formule 1 il y a 23 courses. »
« J’ai disputé douze manches auparavant, et même neuf avant, donc, vous savez qu’il y a des hauts et des bas et il est important d’obtenir autant de connaissances que possible à partir d’une mauvaise expérience. »
« Ensuite, il ne faut pas garder la négativité avec vous, car cela peut vous faire rester là où vous étiez alors que vous essayez de passer à autre chose. Alors oui, j’essaye d’avancer. »
« S’appuyer sur le passé n’est pas une bonne chose pour s’améliorer, mais apprendre et analyser était important. Mais tout cela s’est passé il y a plus d’une semaine, donc, maintenant les regards sont tournés vers ce week-end et il faudra veiller à transférer ces connaissances sur la prochaine course. »
Lorsqu’on lui demande si la Haas VF-21 est une monoplace difficile à piloter, le Russe a répondu : « Je ne dirais pas que la voiture est délicate à piloter de façon générale, parce que j’ai passé un bon moment avec la voiture et l’équipe lors des essais [hivernaux]. »
« Je dirais simplement que de pousser à 101% quand le vent est fort et change tout le temps c’est quelque chose à quoi je ne m’attendais pas et je n’étais pas prêt pour cela. Mais j’ai eu une courbe d’apprentissage assez abrupte et j’ai suffisamment de respect pour cela ne se reproduise plus. »
Après une première course en Formule 1 à Bahreïn extrêmement courte (à peine quelques mètres avant d’abandonner à cause d’un crash), le Russe Nikita Mazepin a pu profiter de la pause de deux semaines avant la seconde manche de la saison pour « réfléchir » aux domaines dans lesquels il doit encore s’améliorer.
En tant que débutant, Nikita Mazepin a bien conscience qu’il lui faudra quelques courses avant d’acquérir une certaine dextérité au volant d’une Formule 1 et va donc poursuivre son apprentissage ce week-end à Imola pour le second week-end de l’année sur un tracé qu’il connaît pour y avoir couru en Formule 3 il y a quelques années.
« Pour moi personnellement, il était très important de profiter de ces deux semaines pour partir et réfléchir sur le week-end pour voir les choses que je dois améliorer – et évidemment, il y a beaucoup de choses à faire en tant que débutant. » nous explique Mazepin.
« De plus, c’était très agréable de rentrer à la maison et de voir ma famille. Sachant que l’emploi du temps est très chargé au cours de l’année, ces deux semaines ont été très importantes. »
« J’ai couru à Imola en Formule 3 en 2016. C’est un circuit très old school et c’était très spécial de courir là-bas avec les souvenirs d’Ayrton Senna. En arrivant ici avec une Formule 1, il va évidemment y avoir beaucoup de changements, mais j’ai hâte d’y retourner. »
Avant Imola, Mazepin a tout de même dû repasser par le simulateur pour se remémorer le circuit, cinq ans après sa dernière course sur le tracé italien.
« La conduite sur simulateur a été très importante car je n’ai pas couru sur le circuit depuis cinq ans. C’est un circuit où le tour de qualification est très important car il y a très peu de possibilités de dépassement. »
« Donc, obtenir ce bon tour de qualification, c’est la clé. Être dans le rythme dès la première minute, c’est le facteur clé du week-end de course. »
Le directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, assure qu’il n’occupe qu’un rôle d’observateur avec ses deux pilotes Mick Schumacher et Nikita Mazepin.
Cette année, l’équipe Haas a fait le choix de débuter cette nouvelle saison avec un duo de pilotes complétement novices et, bien que l’on pourrait croire que le team principal de l’écurie soit en permanence en train de surveiller les moindres faits et gestes de ses pilotes, Steiner nous explique qu’il préfère laisser les personnes compétentes faire ce travail à sa place.
« J’essaie juste de faire en sorte que les pilotes se sentent à l’aise – je n’essaye pas de les micro-gérer. Ils ont leurs ingénieurs et ils doivent travailler avec eux au jour le jour, ou plus exactement heure par heure, pas avec moi. » nous explique Steiner.
« Bien sûr, au début, je m’informe de ce qui se passe et j’essaierai de voir où je pourrais avoir besoin d’intervenir. Je ne fais pas le travail moi-même; J’ai de bonnes personnes qui travaillent pour l’équipe qui savent comment faire le travail mieux que moi. »
« J’observe simplement ce qui se passe. S’il y a un problème, je suis là pour demander ce qu’il se passe, puis je vois si j’ai besoin de faire quelque chose. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que les gens sous-estiment à quel point il est difficile pour une équipe de repartir à zéro avec un tout nouveau duo de pilotes, Steiner répond : « C’est un défi de taille. »
« La Formule 1 est un sport très difficile, mais nous connaissions le défi, il n’y a donc pas de grande surprise. Nous avons décidé de le faire, et nous devons nous en sortir. »
Lorsqu’on lui demande quelle est son opinion sur la performance de son équipe lors de la première manche de la saison à Bahreïn et en particulier sur la façon dont Nikita Mazepin et Mick Schumacher ont travaillé pendant leurs débuts lors de leur premier week-end de course, Steiner nous explique : « Eh bien, la performance de la voiture et de l’équipe, nous savons ce qu’elle sera. »
« Les attentes n’étaient donc pas élevées, du moins en termes de résultats. Je pense que les deux pilotes ont fait du bon travail au cours du week-end.«
« De toute évidence, pendant la course, Nikita a fait un tête-à-queue et a endommagé la voiture, et Mick a également fait une vrille une fois – mais tout le week-end pour eux a été une phase d’apprentissage. »
« Nous devons en faire plus, et autant de tours que possible, et avec tout ça on devrait aller bien. C’était le premier week-end sur 23 (ndlr; 22 week-ends de Grand prix en 2021). Nous devons aller de mieux en mieux, travailler pour faire plus de tours et continuer à apprendre – c’est la mission. »
L’Allemand Mick Schumacher espère que Haas sera en mesure de se battre à plusieurs reprises pour la Q2 lors des qualifications cette saison.
Lors de la première séance de qualifications de l’année à Bahreïn, les deux pilotes Haas, Mick Schumacher et Nikita Mazepin, n’ont pas réussi à passer le cap de la Q1 et se sont élancés depuis le fond de la grille de départ le dimanche.
Ce n’est un secret pour personne que la monoplace 2021 de l’équipe Haas n’a reçu absolument aucun développement au cours de l’hiver – hormis la mise en conformité de certaines pièces avec la nouvelle réglementation – et les deux pilotes savent donc très bien que la saison 2021 n’est qu’une année de transition avant de se concentrer sur 2022.
Cependant, Mick Schumacher espère néanmoins que son équipe sera en mesure de se battre avec d’autres équipes de la grille pour des positions en Q2 cette saison.
« Je suis positif en ce sens, nous allons travailler sur nous-mêmes. » explique Schumacher, cité par le magazine britannique Autosport.
« Je vais beaucoup travailler sur moi-même aussi, , et je ne vois aucune raison pour laquelle nous ne devrions pas être optimistes que tout au long de la saison, nous pourrons – espérons-le – entrer en Q2 à un moment donné. »
L’optimisme de Mick Schumacher est partagé par son coéquipier, Nikita Mazepin, qui a terminé la première séance de qualifications de l’année à huit dixièmes de Schumacher en raison d’un problème de freins qui lui a fait perdre le contrôle de sa monoplace.
« Je pense que ce qu’il a dit était correct. » a déclaré le Russe. « En ce qui concerne mon propre tour [aux qualifications à Bahreïn], évidemment, c’était très mauvais parce que j’avais des problèmes de freins. »
« C’était ennuyeux, car je n’avais qu’une seule tentative. Mais il est très important d’avoir une vue d’ensemble, et nous savions que cette première qualification de l’année allait être très difficile. »
Le jeune Nikita Mazepin, qui fait ses grands débuts en F1 cette saison avec l’équipe américaine Haas, juge totalement surréaliste le fait d’être présent sur la même grille que d’illustres noms du sport.
Ce dimanche 28 mars, Nikita Mazepin prendra part à son tout premier Grand Prix de Formule 1 à Bahreïn aux côtés de plusieurs champions du monde tels que Lewis Hamilton, Fernando Alonso, Sebastian Vettel ou encore Kimi Raikkonen.
« De toute évidence, je suis conscient qu’il ne reste littéralement que quelques jours avant que les lumières ne s’éteignent et que la première course ne soit lancée. C’est assez surréaliste car le temps d’attente a été très long. J’espère que tout se passera bien, et je crois que je suis prêt, donc je n’ai aucune raison d’hésiter. » nous explique Nikita Mazepin.
« Être avec ces grands noms de la Formule 1, partager la même grille de départ, c’est très intimidant et très surréaliste. »
« J’ai regardé ces gars courir à la télévision et j’admire leurs réalisations depuis que je suis très jeune. »
« Je suis un grand fan du sport lui-même, chaque dimanche, je m’asseyais devant la télé et le regardais. Être avec eux est intimidant, et j’espère que courir avec les meilleurs me fera aussi apprendre autant que possible. »
Cette saison 2021 sera la campagne la plus longue de l’histoire de la Formule 1 avec pas moins de 23 Grands Prix programmés. Mazepin est bien conscient du défi qui l’attend.
« Je suis conscient que l’intensité est très élevée, c’est le programme le plus chargé qui ait jamais été prévu en Formule 1. »
« Je suis conscient qu’il sera très difficile de rester concentré et de rester en forme tout au long de l’année. Mais à ce moment précis, j’ai tellement envie de courir et de commencer – rien d’autre n’est dans ma tête en dehors de ces pensées positives. »
Pour sa première saison en F1, le Russe fera équipe avec l’Allemand Mick Schumacher, accessoirement champion de Formule 2 2020.
Cinquième du championnat de Formule 2 2020, Nikita Mazepin est passé en Formule 1 cette année et fera équipe chez Haas avec son ancien adversaire et accessoirement champion 2020 de F2, Mick Schumacher,
Pour ses débuts en catégorie reine, le Russe s’attend à vivre un grand moment lorsqu’il montera dans sa monoplace pour la toute première fois ce vendredi lors de la première journée des essais hivernaux à Bahreïn.
« Ce sera un moment incroyable que j’ai attendu une grande partie de ma vie. La raison pour laquelle j’aime mon travail, c’est que je peux piloter les voitures les plus rapides du monde aux côtés de ces 19 autres pilotes sur la piste. » nous explique Mazepin.
« Je n’ai pas encore imaginé lorsque j’entrerai dans le paddock, mais monter dans ma nouvelle voiture avant ma première journée d’essais sera certainement un moment spécial. »
« J’ai déjà visualisé le frisson de ce processus à plusieurs reprises lorsque cela deviendra réel et que je serai dans une F1 en train de piloter avec les meilleurs pilotes. Mais malgré toute cette émotion, je suis très concentré pour essayer de tirer le meilleur parti de cette année et relever de nombreux défis de cette période unique. »
« Je vais vraiment essayer d’apprécier chaque moment de ma saison en tant que rookie, et il est bien difficile de cacher mon impatience. »
Avec seulement trois journées de tests hivernaux cette année, cela signifie que Nikita Mazepin (comme tous les autres pilotes) n’aura le droit qu’à une journée et demie au volant de sa monoplace.
« De toute évidence, le temps de roulage lors des tests a été considérablement réduit cette année par rapport aux autres années et cela rend tout ce qui est déjà difficile pour un débutant encore plus difficile. »
« Toutes les 10 minutes qui passeront lors de notre journée de test seront beaucoup plus précieuses pour nous, donc, l’objectif sera d’atteindre la limite sans la dépasser. La voiture sera nouvelle, donc, on espère que nous ne perdrons pas trop de temps de piste. »
« Je devrai être autant à l’aise dans la voiture que le temps me le permet. Nous avons beaucoup de nouveaux composants qui sont adaptés à moi, ce qui demande un certain temps pour s’y habituer. »
« D’un autre côté, je n’ai jamais piloté de monoplace à moteur Ferrari auparavant, je vais donc devoir apprendre les commandes et me familiariser avec la nouvelle mécanique. J’ai travaillé dur pendant l’hiver et j’ai l’impression d’avoir eu un millier d’appels Zoom avec les ingénieurs de l’équipe pour apprendre chaque position de chaque bouton sur le volant. »
« J’ai également demandé des composants sur mesure tel que le repose talon et le baquet dans la voiture en fonction de mon corps. Il sera donc intéressant de voir comment tout cela fonctionne en mouvement et pas seulement à l’usine. »
Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du circuit de Bahreïn sur lequel le grand cirque de la F1 va poser ses valises pour quelques semaines à partir de vendredi, le pilote Russe estime que le fait que les essais hivernaux se disputent en plein désert avec une moyenne de 20 degrés dans l’air va certainement aider les équipes à mieux comprendre les nouvelles machines avant le début de la saison.
« Bahreïn est une très bonne piste d’essai. Le temps est stable, il y a donc peu de risque de perdre du temps de piste en raison du temps froid à cette période de l’année.«
« Il offre également une variété de virages à grande vitesse et à vitesse lente, ce qui sera un excellent test pour la configuration de la voiture et en même temps la surface de la piste est très abrasive, ce qui rend la dégradation des pneus beaucoup plus rapide dans les longs relais par rapport aux autres circuits. »
« Cela permettra une bonne évaluation à 360 ° de la voiture et ce sera une excellente occasion de voir où nous en sommes pour les 23 courses à venir.«
Les différentes restrictions en place dans les différents pays du globe en raison de la crise sanitaire ont empêché Nikita Mazepin de se rendre à l’usine de l’équipe Haas au Royaume-uni, obligeant le jeune russe à mouler son baquet à la dernière minute.
Lorsqu’on lui demande dans quel domaines clés il a pu travailler à distance avec son équipe cet hiver, Mazepin nous explique : « Il y a deux domaines clés. Tout d’abord, il s’agissait de l’ajustement du baquet et de mon confort dans la voiture. »
« Cela va être une longue année et si l’ajustement ne convient pas au corps, cela pourrait être une expérience douloureuse sur une distance de course.«
« Une autre chose est qu’il s’agit d’une configuration totalement différente en termes de disposition du volant, de noms de configuration et de tout le côté des opérations – tout cela est assez différent de ce que à quoi j’ai été exposé lorsqu’ j’ai pu piloter des voitures de F1 dans le passé. »
« Développer une bonne relation de travail avec les ingénieurs et comprendre la façon dont ils aiment travailler et la meilleure façon de se donner mutuellement les commentaires nécessaires a également été une priorité. »
« Je peux dire que lorsque j’ai finalement rencontré une partie de l’équipe face à face lors de l’installation du baquet, c’était vraiment une sensation de confort. Nous avons un excellent groupe de professionnels dans l’équipe et j’ai hâte de relever le défi avec eux. »
Avec un calendrier plus long et des courses plus longues qu’en Formule 2, la saison 2021 devrait être un véritable défi pour les pilotes et les équipes, non seulement physiquement, mais aussi mentalement comme le souligne Mazepin.
« Il est important de comprendre que mentalement, ce sera un défi complètement différent de celui des saisons précédentes, car nous avons 23 week-ends de course dans l’année – ce à quoi je ne suis pas vraiment habitué. »
« Je n’ai jamais eu à voler autant ni à traverser autant de fuseaux horaires. Les courses sont plus longues, plus de tours, plus d’exigences physiques – ce qui nécessite une attention supplémentaire. »
« Je me beaucoup concentré sur l’entrainement cardiovasculaire et sur la force de mon cou avant cette saison 2021 pour être en pleine forme et répondre aux éxigences physiques. »
« Mon équipe m’a donné dix bons jours après Bahreïn [les essais hivernaux] pour me ressaisir et me préparer mentalement pour la saison à venir. »
Nikita Mazepin sera en piste au volant de la Haas dès ce vendredi 12 mars dans l’après-midi.
Le Russe Nikita Mazepin a insisté sur le fait qu’il avait beaucoup appris de ses erreurs au cours de l’hiver après la publication d’une vidéo polémique sur les réseaux sociaux peu avant noël.
Pour rappel, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux en fin d’année 2020 dans laquelle on pouvait voir le nouveau pilote de l’équipe Haas, Nikita Mazepin, avoir des gestes plus que déplacés envers une jeune fille dans une voiture.
La vidéo est rapidement devenue virale et le pilote russe a dû essuyer de nombreuses insultes et critiques sur les réseaux sociaux et une pétition demandant son bannissement de la Formule 1 a même été mise en ligne.
L’équipe Haas n’a pas tardé à réagir en indiquant qu’elle ne cautionnait pas le comportement de son futur pilote et que la situation sera étudiée en interne, tandis que dans la foulée, le pilote russe a publié lui aussi un court communiqué pour s’excuser de son comportement.
Dans sa toute première interview réalisée depuis les faits, Nikita Mazepin assure qu’il assume l’entière responsabilité de ses actes.
« Tout d’abord, il est important de dire que mes actions en décembre sur l’ensemble de l’incident étaient incorrectes. » explique Mazepin à notre confrère Nate Saunders d’ESPN.
« J’en assume l’entière responsabilité. Ce fut une grande expérience d’apprentissage et je peux affirmer avec confiance que je suis beaucoup plus avancé dans mes connaissances sur ce genre de question qu’auparavant, il y a donc du positif. »
Le hashtag #WeSayNoToMazepin a depuis été créé par les internautes sur les différents réseaux sociaux pour demander la mise à l’écart du pilote russe de la Formule 1.
« Je comprends parfaitement, ils ont raison dans leurs sentiments et je n’ai pas été correct dans mes actions. » ajoute Mazepin.
« Je n’en suis pas fier et il est important de progresser.Les gens qui sont avec moi depuis les 21 dernières années savent qui je suis. C’est toujours difficile de dissimuler sa vraie personnalité et je suis loin de faire ça. »
« En dehors de la piste, je serai moi-même, comme je l’ai toujours été. J’ai eu des hauts et des bas et cela fait partie de la vie. Je pense que ce sont surtout les courses qui doivent compter. »
« Je pense que je suis un bon pilote sur la piste et je crois que je suis un pilote rapide. En fait, j’ai hâte de relever le défi et de montrer aux gens qui pourraient ne pas m’aimer que j’ai de grandes compétences en course. J’espère pouvoir changer la perception qu’ils ont de moi. »
Cette saison, le Russe Nikita Mazepin fera équipe chez Haas avec le champion 2020 de Formule 2, l’Allemand Mick Schumacher.
L’équipe Haas pense que le Russe Nikita Mazepin aura réussi à tirer des leçons de ses erreurs cet hiver après que le jeune homme ait été très critiqué sur les réseaux sociaux à la suite de la publication d’une vidéo dans laquelle on pouvait le voir avoir des gestes plus que déplacés sur une jeune fille.
Bien que le Russe a été défendu par la jeune femme en question dans un premier temps, des messages postés ultérieurement par cette dernière ont laissé entendre qu’elle n’était pas tout à fait à l’aise avec cette situation et Nikita Mazepin continue d’ailleurs d’être régulièrement condamné en ligne par les internautes.
L’équipe Haas de son côté a indiqué à l’époque que « l’affaire Mazepin » serait réglée en interne et, après que le jeune pilote se soit récemment rendu à l’usine pour mouler son baquet, le directeur de la formation américaine, Günther Steiner, a déclaré que les critiques persistantes à l’encontre de son pilote ne passaient évidement pas inaperçues au sein de l’équipe.
« Avoir Nikita à l’usine a été bon pour nous tous car cela signifie que nous nous rapprochons du début de saison. » explique Steiner à nos confrères de Racer.
« Nous continuons à dialoguer avec Nikita sur beaucoup de choses, y compris ce qui s’est passé à la fin de la saison dernière. »
« Il a pris les responsabilités immédiates de ses actes, il s’est excusé, il a appris de cette expérience. Il a été réprimandé [en interne ?] et il appliquera cela dans sa carrière en Formule 1. »
« La réponse sur les réseaux sociaux à son égard est toujours très forte, nous en sommes naturellement conscients via les posts de notre équipe. »
« Tout en respectant le fait que les gens ont le droit d’exprimer leurs opinions, quelle que soit leur vigueur, en tant qu’équipe, nous pensons que nous avons fourni à Nikita le meilleur environnement pour en tirer des leçons, et maintenant que Bahreïn approche à grand pas, c’est l’opportunité de se concentrer sur la saison à venir. »
Le point de vue de Steiner est largement partagé par le propriétaire de l’écurie, Gene Haas, qui a déclaré qu’il espérait que la réaction de l’équipe et des personnes en ligne sur les réseaux sociaux garantirait que l’incident ne se répète pas.
« En réponse à cela, je crois que Günther [Steiner] lui a dit qu’il était un idiot et qu’il ne pouvait pas faire des choses comme ça et que c’était totalement inacceptable. » a expliqué Gene Haas à Racer.
« Je pense qu’il a reçu beaucoup de critiques de tous les côtés et qui sont venus s’accumuler sur lui. Il a 21 ans et pour un jeune homme le déluge de critiques a dû être difficile à encaisser, alors j’espère que ce sera une bonne leçon. »
« Nous devons juste voir comment cela se passe, parce que la réponse des réseaux sociaux a été extrêmement forte, tous types de groupes voulant que nous le licencions pour ce qu’il a fait, mais cela ne semblait pas non plus être la bonne méthode. »
Cette saison, Nikita Mazepin fera équipe avec le pilote allemand Mick Schumacher chez Haas pour ce qui sera sa toute première année en Formule 1.