Charles Leclerc cherche l’équilibre entre qualifications et course

Charles Leclerc admet qu’il doit encore trouver le parfait équilibre pour être tout aussi compétitif le samedi en qualifications et le dimanche en course.

Leclerc a raté la cinquième place au championnat du monde des pilotes en 2021, le Monégasque ayant été battu par son coéquipier Carlos Sainz. Mais Charles Leclerc a noté qu’il avait travaillé sur une faiblesse importante l’année dernière, ce qui devrait le placer en meilleure position pour 2022.

Lorsqu’on lui a demandé dans quel domaine il s’est le plus amélioré en 2021, Charles Leclerc a répondu : « Certainement la gestion de course. Encore une fois, c’est depuis début 2020 que j’ai commencé à dire que c’était l’une de mes faiblesses ; surtout en 2019, j’ai eu beaucoup de bonnes qualifications, mais en course, j’avais un peu plus de mal. »

« Nous étions un peu plus en difficulté en tant qu’équipe, mais en tant que pilote, je pouvais sentir que j’avais plus de mal que les autres. Donc, j’y ai mis beaucoup de travail en 2020, je me suis beaucoup amélioré et je pense qu’en 2021, c’était en fait l’une de mes forces. »

Le Monégasque admet cependant qu’il doit désormais trouver un certain équilibre entre qualifications et course afin de connaître des week-ends parfaits en 2022 : « Oui, il y a encore beaucoup à travailler. Peut-être trouver un équilibre entre mes qualifications et la course, car je n’ai pas encore trouvé. »

« Parfois, je sacrifie un peu mes qualifications pour être bon en course comme nous l’avons vu à plusieurs reprises en 2021. Mais c’est un équilibre sur lequel je travaille, afin d’essayer d’obtenir cet équilibre parfait entre qualifications et course. »

En 2022, les pilotes découvriront de nouvelles machines issues de la nouvelle règlementation technique, ce qui pourrait rendre le travail un peu plus compliqué que prévu pour Leclerc : « C’est un peu différent. » admet le pilote Ferrari qui n’a piloté la nouvelle monoplace que sur simulateur jusqu’à présent.

« Cela rend les choses assez délicates, je veux dire, c’est un défi pour nous en tant que pilote et je pense à cet égard que ce sera plus difficile. »

Le PDG de la F1 rêve de voir plusieurs pilotes se battre pour le titre en 2022

Le champion du monde de F1 2009 Jenson Button et le PDG de la F1, Stefano Domenicali, espèrent que plusieurs pilotes seront en mesure de se battre pour le titre mondial en 2022 avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique en Formule 1.

Cette saison, la Formule 1 débutera une nouvelle ère avec des monoplaces sensiblement différentes par rapport à l’ancienne génération utilisée jusqu’à la fin de la campagne 2021. Les nouvelles règles techniques introduites en catégorie reine devraient permettre aux pilotes de se suivre de plus près en piste et donc d’offrir un bien meilleur spectacle aux fans.

Jenson Button – tout comme bon nombre d’observateurs – espère que plusieurs équipes de la grille arriveront à tirer parti de ces nouvelles règles pour venir se battre à l’avant du peloton : « Il s’agit d’un changement de règlementation énorme. Je suis certain qu’une équipe trouvera quelque chose de différent des autres. » a déclaré le Britannique à Sky Sports.

« Mais j’espère que ce ne sera pas seulement Lewis [Hamilton] et Max [Verstappen] qui se battront pour le championnat, j’espère qu’il y aura quelques autres gars de différentes équipes de haut en bas de la grille. »

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, espère lui aussi que le « rêve » de voir plusieurs pilotes se battre pour le titre mondial se réalisera au cours des deux prochaines années : « J’espère vraiment qu’à l’avenir, avec la mise en place des nouvelles règles, cela permettra à d’autres pilotes de se battre pour montrer qui ils sont. Ce serait le rêve des deux prochaines années. » a déclaré l’Italien.

La saison 2022 de Formule 1 débutera le 20 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, première des 23 manches qui composent le calendrier 2022.

Marko a salué la défense de Perez sur Hamilton à Abou Dhabi

Le consultant motorsport de l’équipe Red Bull, le Dr Helmut Marko, a insisté sur le fait que Sergio Perez a été « très juste » dans sa défense sur Lewis Hamilton lors de la dernière course de la saison 2021 à Abou Dhabi.

Lors de la dernière manche de l’année, Max Verstappen a eu une nouvelle fois besoin de l’aide de son coéquipier Sergio Perez qui avait pour mission de « ralentir » autant que possible Lewis Hamilton pour permettre au Néerlandais de revenir sur la Mercedes du Britannique.

Perez – qui était en piste avec des pneus usés à ce moment-là – s’est exécuté en défendant bec et ongles face à la Mercedes du septuple champion du monde, si bien que le Mexicain a été rebaptisé sur les réseaux sociaux après la course en « Ministre de la défense mexicain ».

Selon les calculs de Red Bull, Sergio Perez aurait fait perdre environ huit secondes à Lewis Hamilton lors de cette défense musclée mais correcte, alors que le pilote Mercedes a qualifié la conduite de Perez de « dangereuse » à la radio de l’équipe, mais Helmut Marko n’est pas d’accord : « Il a ralenti Hamilton de huit secondes en deux tours, mais de manière très juste. Bien sûr, il [Hamilton] a encore dit « conduite dangereuse » [à la radio], nous le savons. » a déclaré Helmut Marko sur Servus TV.

« Il est incroyablement loyal et un joueur d’équipe. Bien sûr, nous avons discuté de certains scénarios avec lui et il les livre ensuite – et sans grognement ni rébellion ni questionnement. »

Marko a également révélé que Perez utilisait une configuration d’appui plus élevée que Verstappen lors de la dernière manche de la saison 2021, ce qui lui a donné des performances supplémentaires dans le dernier secteur à Yas Marina pour l’aider à se battre avec Hamilton.

« Bien que c’était une légére différence par rapport à Max, il avait plus d’appui donc il était plus rapide dans le troisième secteur. Cela lui a également permis de mener plus facilement cette défense. »

Enfin, l’Autrichien a révélé la plus grande faiblesse de Sergio Perez par rapport à Max Verstappen : « Il a une faiblesse, ce sont les qualifications. Mais en rythme de course, il est bien là. »

Fernando Alonso espère que Honda reviendra en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, espère que Honda reviendra en Formule 1 à l’avenir après que le constructeur japonais ait remporté le championnat des pilotes en 2021 juste avant de quitter la catégorie reine.

Honda a quitté la F1 après une période de sept ans qui comprenait trois premières saisons difficiles avec McLaren, au cours desquelles Fernando Alonso était revenu dans son ancienne équipe pour tenter de remporter un troisième championnat. Malgré cette période difficile, l’Espagnol affirme avoir entretenu de bonnes relations avec l’équipe de direction qui a repris le projet F1 chez Honda et souhaite voir le constructeur japonais conserver des liens avec le sport.

« De toute évidence, quand ils ont quitté McLaren [en 2017, ndlr], je pense qu’ils n’étaient pas sur le point de rêver de remporter des championnats de Formule 1, mais ils ont fait du très bon travail. » a déclaré Alonso, cité par Racer.

« Ils ont nommé les bonnes personnes, ils ont changé la direction et ils ont introduit une nouvelle philosophie. Ils ont fait le travail. Je suis tellement content pour eux. Je parlais à Masashi Yamamoto [le responsable motorsport chez Honda) lors de ces trois ou quatre derniers grands prix parce que j’ai une très bonne connexion avec lui. C’est lui qui m’a permis de tester le MotoGP, etc…Nous avons toujours de bonnes relations, et c’est le premier que j’ai félicité après Max [Verstappen à Abou Dhabi] dans le parc fermé. Je suis heureux pour eux. Je suis triste qu’ils partent maintenant, mais j’espère qu’ils reviendront. »

Masashi Yamamoto justement a récemment déclaré qu’il « espère et s’attend » à ce que Honda revienne en Formule 1 à un moment donné : «  Personnellement, j’espère et je m’attends à ce que Honda revienne en F1. » a déclaré le Japonais au site de la Formule 1.

« Cela dépendra du fait que les jeunes chez Honda soient passionnés par le sport automobile et s’ils peuvent convaincre la haute direction de revenir. Mais l’histoire se répète, alors j’espère que cela pourra arriver. »

Ferrari a dévoilé les membres de son Académie 2022

Ferrari a dévoilé ce mardi les noms des neufs pilotes membres de son académie pour la saison 2022, dont le pilote de Formule 1 de l’équipe Haas Mick Schumacher.

La treizième année d’activité de la Ferrari Driver Academy, le programme des jeunes pilotes de l’équipe au Cheval Cabré créé en 2009, a débuté ce matin par une réunion à Maranello. Cette saison, il y aura neuf pilotes que la Ferrari Driver Academy suivra et entraînera, même si ce matin à Maranello ils n’étaient que sept. Absents justifiés, Mick Schumacher et Robert Shwartzman, les deux plus expérimentés, engagés avec leurs équipes respectives de Formule 1, Haas F1 Team pour l’Allemand et la Scuderia Ferrari pour le Russe qui remplira le rôle de pilote d’essai en 2022.

Les neuf pilotes sont : Mick Schumacher, Robert Shwartzman, Oliver Bearman, Rafael Camara, Laura Camps Torras, Arthur Leclerc, Maya Weug, James Wharton et Dino Beganovic.

La saison 2022 verra les neuf pilotes de la Ferrari Driver Academy engagés sur plusieurs fronts. Schumacher et Shwartzman poursuivront leurs engagements en Formule 1, alors que cette saison il n’y aura pas de pilotes de Maranello en Formule 2, puisqu’il a été décidé de ne pas poursuivre la relation avec Marcus Armstrong. Callum Ilott pour sa part s’est plutôt vu octroyer une « licence annuelle » pour lui permettre de vivre l’aventure de la série américaine IndyCar, une catégorie dans laquelle il aurait été trop difficile pour la FDA de continuer à suivre le pilote britannique avec les standards de l’Académie.

Formule 3 : Il y aura deux pilotes impliqués en Formule 3 : Arthur Leclerc [frère de Charles Leclerc] en est à sa deuxième saison dans la catégorie et après ses bons débuts l’an dernier – au cours desquels il a remporté deux victoires, un podium et une pole position – il est attendu cette saison parmi les prétendants au titre. Dans l’équipe Prema, il sera accompagné d’Oliver Bearman, qui en 2021 était le leader de la Formule 4, dans laquelle il a remporté les titres italien et allemand – les deux séries de plus haut niveau au monde – remportant un total de 17 victoires et dix pôles positions. C’est précisément à la lumière de ces résultats qu’il a été décidé de le faire sauter la Formule Régionale et de le faire participer à l’une des séries les plus compétitives au monde.

Formule Régionale : Le Championnat d’Europe de Formule Régionale verra également Dino Beganovic parmi les protagonistes en 2022. Le Suédois, confirmé dans l’équipe Prema, en 2021 a été l’auteur d’une croissance évidente qui, au cours des dernières courses, l’a vu se battre régulièrement pour une victoire qui serait également arrivée à Monza, sans la  manœuvre litigieuse d’un autre concurrent à deux tours de la fin. Cette année, Dino Beganovic veut être parmi les prétendants au titre et pour cette raison, immédiatement après la dernière journée avec l’Académie, il partira pour Abou Dhabi où le week-end des 22 et 23 janvier, il participera à la Formula Regional Asia. Le Suédois disputera l’intégralité du championnat – qui se termine à la mi-février – en préparation de la série européenne la plus compétitive. Pour lui tenir compagnie, il y aura aussi Leclerc et, lors des deux derniers tours, Bearman.

Formule 4 : La Ferrari Driver Academy sera représentée par trois pilotes en Formule 4. Tous concourront principalement dans la série italienne, la plus compétitive de toutes, avec quelques incursions dans des courses sélectionnées de la série allemande. Il s’agit de Maya Weug, en deuxième année dans la catégorie, de James Wharton – le vainqueur australien de la première édition des FDA Scouting World Finals – et de Rafael Cȃmara – sélectionné lors de l’édition 2022. Laura Camps Torras, qui a remporté la deuxième édition du programme FIA ​​Girls on Track – Rising Stars, se consacrera plutôt aux karts et, tout comme Wharton l’année dernière, commencera à se familiariser avec la monoplace de Formule 4, traditionnellement la première catégorie en monoplace.

Le PDG de Renault en larmes après la première victoire d’Alpine en F1

Le PDG de Renault Group, Luca de Meo, a admis qu’il était en larmes après la victoire du Français Esteban Ocon au Grand Prix de Hongrie 2021.

La victoire d’Ocon au Grand Prix de Hongrie 2021 était la toute première du pilote français en Formule 1, mais aussi la première de l’équipe Alpine depuis son changement de nom en début d’année [l’équipe s’appelait Renault F1 Team avant].

Luca de Meo – qui a pris la décision de poursuivre l’aventure en Formule 1 pour Renault sous le nom Alpine – a déclaré que la victoire d’Ocon au volant de son Alpine à Budapest était la confirmation pour lui qu’il avait pris la « bonne décision » quelques mois plus tôt en validant la poursuite de l’aventure pour la marque française en Formule 1.

« Je me souviens qu’à la fin je me suis mis à pleurer. Il faut comprendre que cette équipe n’aurait peut-être pas continué sans mon engagement en tant que PDG du groupe, car naturellement quand une entreprise comme Renault au premier semestre 2020 a perdu environ 8 milliards d’euros [pertes historiques, ndlr] en six mois, le plus simple était de dire « nous arrêtons, car nous ne savons pas quels sont les retours’. » a déclaré De Meo à Marca.

« Après 43 ans en jaune, beaucoup de gens chez Renault m’ont demandé : pourquoi voulez-vous la peindre avec le drapeau tricolore français ? Mais maintenant tout le monde dans l’entreprise aime beaucoup le projet, ils aiment Alpine. Nous le voyons comme la crème de la crème de notre organisation […] Cela rend les gens fiers. Quand j’ai vu Esteban remporter le premier GP de l’histoire d’Alpine en F1, c’était un moment important, car c’était la façon de dire que la décision que j’avais prise quelques mois auparavant était la bonne. Maintenant, nous ne parlons pas de doute. »

« C’est une marque qui se construit avec ses produits, avec son réseau, avec son métier, avec la course au cœur et cette activité va nous donner de la visibilité et de la crédibilité face aux autres. »

Pour sa première saison en F1 sous le nom Alpine, l’équipe du constructeur français a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs en 2021.

« Je pense qu’au final nous avons atteint notre objectif, qui était de ne pas reculer dans une saison de transition, car nous avons changé beaucoup de monde. » a insisté De Meo.

« Il y avait beaucoup de potentiel de développement sur la voiture, mais nous nous sommes concentrés sur la consolidation de l’équipe, sur l’organisation, en travaillant avec les pilotes et les ingénieurs pour tirer le meilleur parti de ce qui pouvait être fait. Je pense que la cinquième position est un bon résultat, contre McLaren qui a un moteur beaucoup plus puissant et nouveau et vous avez toujours Red Bull, Mercedes, Ferrari qui sont des équipes qui ont de la puissance que nous n’avons pas encore. »

Masashi Yamamoto « espère » un retour de Honda en F1

Le patron de Honda Motorsport, Masashi Yamamoto, pense que le constructeur japonais reviendra en F1 à un moment donné dans le futur.

Honda a quitté la F1 à la fin de la campagne 2021, après une période de sept ans dans le sport qui a abouti à une victoire au championnat du monde avec le pilote Red Bull Max Verstappen. Le constructeur japonais, qui a travaillé avec McLaren puis AlphaTauri et Red Bull entre 2015 et 2021, a décidé de partir pour concentrer toutes ses ressources sur l’électrification de sa gamme d’automobiles.

Red Bull et AlphaTauri continueront d’utiliser une unité de puissance développée par Honda en 2022, alors que de nombreux membres du personnel F1 du constructeur japonais resteront impliqués dans le projet connu sous le nom de Red Bull Powertrains – la société montée par Red Bull pour suppléer Honda. Bien qu’officiellement le constructeur japonais n’a pas envisagé un retour en Formule 1, Yamamoto estime que la firme nippone pourrait être de retour en catégorie reine à un moment donné.

« Personnellement, j’espère et je m’attends à ce que Honda revienne en F1. » a déclaré Yamamoto lors d’un entretien accordé au site de la Formule 1.

« Cela dépendra du fait que les jeunes chez Honda soient passionnés par le sport automobile et s’ils peuvent convaincre la haute direction de revenir. Mais l’histoire se répète, alors j’espère que cela pourra arriver.« 

Depuis son retour en F1 en 2015 en tant que motoriste pour l’équipe McLaren, Honda a dû essuyer de nombreux revers, notamment parce que la technologie hybride introduite en catégorie reine s’est avérée être un énorme défi pour les ingénieurs japonais. Après plusieurs années difficiles et un divorce avec McLaren en 2017, Honda a finalement réussi à remonter la pente en s’associant avec Toro Rosso dans un premier temps, puis avec Red Bull avec qui Honda a réussi à décrocher le titre pilotes en 2021.

En quelques années, Honda est passé du moteur le plus lent et le moins fiable de la grille à un véritable challenger en termes de puissance pure face à Mercedes. Bien que triste du départ de Honda, Yamamoto a insisté sur le fait qu’il était extrêmement fier des progrès réalisés au cours de sept dernières années.

« Même si nous avons dû faire face à des difficultés logistiques, en partie dues à la pandémie de Covid-19, au cours de notre dernière saison, nous nous sommes battus avec des rivaux très forts et nous sommes sortis en tête du championnat du monde de Formule 1. »

« Cela est dû au travail acharné de tous nos ingénieurs et mécaniciens, pas seulement ceux de la piste. Ils n’ont jamais abandonné, même dans les moments les plus difficiles, et ont fait de nombreuses percées technologiques en cours de route. Nous avons pu prouver la validité et l’efficacité de notre technologie et les capacités de notre main-d’œuvre. Bien sûr, nous n’aurions pas pu obtenir ces résultats sans le rôle majeur joué par nos grands partenaires, Red Bull Racing avec qui nous avons remporté le titre mais aussi la Scuderia AlphaTauri, qui nous a accueillis avec une grande ouverture d’esprit, nous permettant d’avancer ensemble après une trois années difficiles. »

« Nous ne devons pas oublier McLaren, avec qui cette ère a commencé en 2015 et tous les pilotes qui ont travaillé avec nous, mettant toujours le maximum d’efforts pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Nous pouvons dire que ce projet a été un succès alors que nous quittons le sport après avoir aidé Max Verstappen à remporter le championnat du monde des pilotes. » conclut Yamamoto.

Sainz a gardé un goût amer de son podium à Monaco en 2021

Bien qu’il ait terminé sur la deuxième marche du podium à Monaco en 2021, le pilote Ferrari Carlos Sainz garde un souvenir amer de son passage en Principauté.

Dès le début de week-end au Grand Prix de Monaco 2021, les deux pilotes Ferrari Charles Leclerc et Carlos Sainz étaient très rapides dans les rues étroites de la Principauté au volant de leur SF21, mais le samedi en qualifications, une erreur de la part du Monégasque Charles Leclerc a compromis les chances de son coéquipier de s’élancer depuis la pole position.

En effet, dans les dernières secondes de la séance de qualifications, Charles Leclerc a envoyé sa monoplace dans le rail à la sortie de la piscine, mais le Monégasque a tout de même réussi à conserver sa pole position signée quelques secondes plus tôt. Cependant, ce crash a empêché tous les pilotes derrière lui – y compris son coéquipier Sainz – d’améliorer leur chrono. L’espagnol a donc été classé « seulement » quatrième sur la grille de départ, malgré le fait qu’il était en train d’améliorer ses secteurs et visait clairement une pole position.

Le dimanche en course, Charles Leclerc ne pourra finalement pas prendre le départ de l’épreuve en raison d’un arbre de transmission cassé dans le tour de mise en grille [certainement une conséquence directe de son crash de la veille]. Le fait que Leclerc n’a pas pu prendre le départ a donc encore plus agacé Carlos Sainz qui se savait alors condamné à rester derrière la Red Bull de Max Verstappen sur un tracé où les dépassements sont quasiment impossibles. En conséquence, Sainz a expliqué qu’il lui avait fallu beaucoup de temps pour surmonter sa colère de terminer deuxième en course derrière le pilote Red Bull Max Verstappen.

« Monaco est le podium le moins agréable de ma carrière. J’étais vraiment très en colère le dimanche de ce qu’il s’était passé avec Charles et tout ça [le crash en qualifications]. » a déclaré Carlos Sainz lors d’un entretien accordé à DAZN, cité par Marca.

« Je me souviens que je ne me suis pas remis de la deception durant trois jours, parce que c’était ma première chance de remporter une course et de décrocher la pole. »

Malgré cette deception, Carlos Sainz a terminé le Grand Prix de Monaco deuxième à seulement huit secondes du pilote Red Bull Max Verstappen. L’Espagnol devançait de 19 secondes sur la ligne d’arrivée son ancien coéquipier chez McLaren, le Britannique Lando Norris.

Du Karting à la F1 : comment Gwen Lagrue suit les jeunes pilotes

Responsable du programme des pilotes chez Mercedes, Gwen Lagrue garde constamment un œil sur le Karting et sur les grands championnats internationaux pour trouver peut-être la future star de la F1.

Connu pour avoir accompagné le pilote Alpine Esteban Ocon jusqu’à la Formule 1, le Français a suivi de près trois jeunes kartmen en 2021 : Andrea Kimi Antonelli, Alex Powell et Yuanpu Cui. Tout au long de l’année, Lagrue met en place tout un suivi pour auprès de ces jeunes pilotes, un vivier dans lequel l’équipe Mercedes pourrait venir piocher à l’avenir lorsqu’il s’agira de remplacer Lewis Hamilton ou George Russell, les deux pilotes titulaires de l’écurie en 2022.

Dans un entretien publié par la FIA, Gwen Lagrue explique combien le métier de « chasseur de tête » est difficile, notamment parce qu’il y a toujours une part de risques importante pour une équipe de F1 de miser sur un jeune pilote.

« L’importance de mettre en place un suivi de qualité est primordial, même si l’on sait par expérience qu’un excellent pilote de Karting peut se montrer décevant en monoplace, l’inverse étant tout aussi vrai. Il faut surveiller la manière dont ils vont évoluer en tant qu’adolescents, puis jeunes hommes. » explique Gwen Lagrue.

« Leur niveau de performance reste évidemment un facteur important, mais je suis très sensible à leurs capacités à gérer l’intégralité d’un meeting et plus globalement d’une saison complète. C’est bien de gagner des courses, néanmoins j’apprécie de voir un pilote constant, qui se montre régulièrement aux avant-postes et sur les podiums. Dès le Karting, leur approche de la course et leur attitude sur un circuit sont des paramètres que je surveille et qui ne trompent pas. »

Justement, le passage du Karting à la monoplace peut s’avérer plus difficile qu’il n’y parait pour les jeunes pilotes, qui se retrouvent alors dans une catégorie complétement nouvelle comme le souligne le Français : « Un kartman ressent souvent une certaine frustration à ce moment-là de sa carrière. Il quitte le haut niveau de cette discipline et un milieu qu’il maîtrisait parfaitement, pour repartir quasiment de zéro. »

« Lors de cette transition, il découvre un nouvel environnement et des méthodes de travail différentes. Il doit accepter et gérer cette situation, surmonter les moments difficiles, tout en montrant qu’il a la faculté d’apprendre vite et bien. Ses capacités à se remettre en question comme sa force de caractère deviennent des atouts pour affronter ce nouveau challenge. »

Enfin, la question des moyens financiers pour accéder à la Formule 1 est souvent remise sur la table, mais comme le souligne Lagrue, certains pilotes comme Esteban Ocon ont déjà prouvé dans le passé que rien n’est impossible : « Esteban Ocon l’a prouvé. L’important est d’avoir la capacité de franchir la barrière financière initiale et de pouvoir disputer dans de bonnes conditions les premières saisons en Mini. »

« Cela sous-entend de beaucoup rouler dès son plus jeune âge. Il existe également des initiatives fédérales intéressantes. A mon niveau, j’ai besoin de pouvoir identifier un grand talent, donc de le voir déjà évoluer à un certain niveau ou d’en avoir entendu parler. J’ose espérer qu’un jeune pilote qui montre des capacités exceptionnelles ne reste pas sur la touche. »

Iditarod : l’association PETA fait pression sur le PDG de la F1

L’association PETA a envoyé au PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, une peluche qui simule un chien mort afin de dénoncer le parrainage de Liberty Media [détenteurs des droits commerciaux de la F1] à la course de traineau Iditarod qui se déroule chaque année en Alaska.

L’association PETA [People for the Ethical Treatment of Animals] a souhaité dénoncer par cet acte la cruauté dont les chiens de traineau sont victimes chaque année lors de cette course qui a déjà vu – selon PETA – 150 chiens mourir dans des conditions insoutenables.

l’Itidarod est une course annuelle de chiens de traineau de 1757 kilomètres à travers la toundra gelée de l’Alaska où les chiens sont obligés de tirer de lourds traineaux à travers des blizzards aveuglants et des températures inférieures à zéro « jusqu’à ce que leur corps se décompose ou qu’ils meurent après avoir inhalé leur propre vomi. » toujours selon l’association.

« Jusqu’à la moitié des chiens qui commencent l’Iditarod ne le terminent pas, et lors de la course de l’année dernière, près de 200 chiens ont été retirés du parcours en raison de l’épuisement, d’une maladie, d’une blessure ou d’autres causes, laissant les autres travailler encore plus dur. » souligne PETA.

Par son action, PETA dénonce le parrainage de la course par Liberty Media via la société sœur de la Formule 1, GCI, qui soutient la course à hauteur de 215 000 euros chaque année. Avec la peluche simulant un chien mort envoyée à Stefano Domenicali, l’association PETA a également joint une lettre adressée au PDG de la F1 dans laquelle elle lui demande de faire pression sur Liberty Media pour que la société annule son parrainage à cette course de chiens de traineau après que des grandes entreprises mondiales comme ExxonMobil, Coca Cola ou encore Jack Daniel’s se soient retirées.

L’association PETA est une association à but non lucratif dont l’objet est de défendre les droits des animaux. PETA compte plus de trois millions d’adhérents et de partisans ; c’est la plus grande organisation au monde œuvrant pour les droits des animaux.

Hülkenberg pense que les F1 2022 seront toujours très rapides

L’Allemand Nico Hülkenberg pense que la nouvelle génération de monoplaces de Formule 1 sera toujours « assez rapide » malgré le fait que la nouvelle réglementation devrait ralentir les F1 cette saison.

En 2022, la Formule 1 introduit de nouvelles règles techniques visant à réduire les écarts entre les différentes équipes de la grille et permettre aux pilotes de se suivre de plus près en piste afin d’accroitre le spectacle en course. En raison de ces nouvelles règles, les monoplaces 2022 devraient être un peu moins rapides que la génération précédente, mais Nico Hülkenberg – qui a déjà pu tester une monoplace 2022 dans le simulateur de l’équipe Aston Martin – doute que ce soit réellement le cas.

« Elles [les nouvelles règles] visent à rendre les monoplaces un peu plus lentes, plus difficiles à piloter, en se concentrant davantage sur les pilotes qui peuvent faire la différence plutôt que d’avoir les performances de la voiture et l’aérodynamisme qui dominent. » a expliqué Hülkenberg.

« D’après mon expérience, les nouvelles monoplaces seront plutôt rapides et pas nécessairement plus lentes que la génération précédente. L’expérience en termes de pilotage n’a pas non plus beaucoup changé, du moins dans le simulateur. Il sera donc très interessant de voir si ces voitures peuvent vraiment mieux suivre celle de devant. »

« Dans le simulateur, les vitesses de passage dans les virages sont extrêmement élevées, donc le risque d’air sale est toujours présent et il m’est difficile d’imaginer que suivre une autre voiture confortablement à ces vitesses sera facile. Quoi qu’il en soit, j’espère que nous serons positivement surpris. Une fois que les tests de pré-saison débuteront, les pilotes et les équipes découvriront comment les voitures se comportent vraiment sur la piste. »

« Je suis également impatient de voir quels pilotes et quelles équipes prendront le meilleur départ. C’est là que sera séparé le blé de l’épi, et ce seront les gars qui apprendront le plus vite, s’adapteront le plus vite aux nouvelles conditions qui seront au premier plan dès le départ. Plus tard dans l’année, les choses pourront changer, car ce sera une énorme courbe d’apprentissage pour toutes les personnes impliquées. La course au développement sera de mise. Il est un peu tôt pour faire des prédictions même si je serais très surpris si les meilleures équipes des années précédentes ne se retrouvent pas à l’avant. »

Le transfert d’Albon chez Williams s’est déroulé sans encombre

Le PDG et directeur de l’équipe de Williams, Jost Capito, a déclaré que les négociations pour embaucher Alex Albon pour remplacer George Russell dans l’équipe en 2022 n’étaient pas aussi difficiles ou compliquées qu’elles auraient pu le paraître de l’extérieur.

Le Thaïlandais Alex Albon faisait partie du programme des jeunes pilotes Red Bull et a fait ses débuts en Formule 1 en 2019 au sein de l’équipe Toro Rosso (désormais AlphaTauri). Rapidement, Red Bull a pris la décision de placer Albon au sein de son équipe mère en remplacement du Français Pierre Gasly dont les performances aux côtés de Max Verstappen n’ont pas convaincu ses employeurs.

Après 24 Grands Prix disputés pour l’équipe Red Bull, Alex Albon a finalement été lui aussi remplacé par le Mexicain Sergio Perez à la veille de la saison 2021, laissant le pilote thaïlandais sans baquet, bien qu’il soit resté pilote de réserve de l’équipe de Milton Keynes.

Finalement, Albon fera son grand retour en F1 en tant que titulaire en 2022 après avoir été embauché par l’équipe Williams – écurie cliente de Mercedes – et bien que le constructeur allemand soit un rival de Red Bull, les discussions concernant l’avenir d’Albon se sont avérées très simple selon Jost Capito, Red Bull libérant Albon de son contrat précédent tout en conservant une « option » pour le rappeler l’année prochaine si besoin.

« J’ai discuté de la plupart des problèmes avec Christian [Horner, directeur de l’équipe Red Bull] et Red Bull voulait vraiment qu’Alex trouve un baquet en F1. » a déclaré Capito à Formel 1.de.

« C’est pourquoi les discussions n’ont pas été si difficiles. Ils voulaient l’accompagner dans sa recherche de baquet et nous voulions Alex. Toto [Wolff, patron de l’équipe Mercedes] n’a pas non plus de problème avec le fait que Alex quitte Red Bull pour nous rejoindre. Ce n’était pas aussi difficile qu’il n’y paraissait de l’extérieur. »

Jost Capito a également confirmé que l’accord de fourniture moteur avec Mercedes n’a donné aucun droit de regard ou de veto au constructeur allemand sur le choix des pilotes chez Williams pour 2022 : « Nous n’avons pas d’obligation envers eux. Il a toujours été clair, également avec Mercedes, que la décision concernant les pilotes nous appartient. »

« Nous choisissons les pilotes qui conviennent le mieux à l’équipe, c’est également dans l’intérêt de Mercedes, car ils souhaitent également que leurs équipes clientes soient aussi performantes que possible. Il n’y a jamais eu de discussion à ce sujet. J’ai une bonne relation avec Toto depuis de nombreuses années et elle ne s’est en aucun cas détériorée. »

En 2022, Alexander Albon sera le coéquipier du Canadien Nicholas Latifi chez Williams, tandis que l’ancien pilote Williams, George Russell, a rejoint Lewis Hamilton chez Mercedes.

Le GP d’Italie 2021 élu meilleure course de la saison par les fans de F1

Lors d’un vote organisé par la Formule 1 à la fin de la saison 2021, les fans ont pu élire leur course préférée de l’année et c’est le Grand Prix d’Italie qui a reçu le maximum de suffrages.

Un peu plus de 52 000 fans ont choisi le Grand Prix d’Italie lorsqu’on leur a demandé quelle était la meilleure course de la saison 2021 selon eux. Le GP d’Italie a été remporté en 2021 par Daniel Ricciardo au volant de sa McLaren, l’Australien ayant devancé son coéquipier Lando Norris, les deux hommes offrant ainsi le premier doublé à l’équipe de Woking depuis le Grand Prix du Canada 2010. Autre fait saillant lors de cette course; l’accident spectaculaire entre les deux prétendants pour le titre, Lewis Hamilton et Max Verstappen dont la Red Bull a terminé sa course au dessus de la Mercedes de son rival au premier virage.

Après le Grand Prix d’Italie, c’est le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi qui a été plébiscité par les fans, suivi par le Grand Prix de Sao Paulo au Brésil. Viennent ensuite l’Azerbaïdjan et la Hongrie où le français Esteban Ocon a décroché sa première victoire en Formule 1 au volant de son Alpine. (voir top 5 ci-dessous).

Top 5 des meilleures courses en 2021

  1. Grand Prix d’Italie – 19%
  2. Grand Prix d’Abou Dhabi – 16%
  3. Grand Prix de Sao Paulo – 10%
  4. GP d’Azerbaïdjan – 8%
  5. Grand Prix de Hongrie – 7%

Le PDG de McLaren espère une révision complète des règles en F1

Comme beaucoup de personnes, le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que les règles en F1 doivent être revues cet hiver pour ne pas se retrouver dans des situations similaires à celles vécues en 2021.

Tout au long de la saison 2021, l’application des règles a été un sujet houleux au cœur de la bataille pour le championnat du monde entre Max Verstappen et Lewis Hamilton. En effet, certaines décisions concernant des actions jugées litigieuses en piste ont été arbitrées de différentes manières selon les circonstances et peut-être même parfois en fonction des conséquences, ce qui est contraire au principe de neutralité de la FIA.

Zak Brown, tout comme plusieurs acteurs du sport, espère que la FIA va travailler sur tous les règlements déjà en place en F1 au cours de l’hiver pour faire en sorte qu’ils soient appliqués de façon plus stricte dès la saison prochaine, de manière à éviter toute polémique inutile.

« Je pense que tout le monde était assez confus [après le GP d’Abou Dhabi]. Évidemment, il y a eu des gagnants et des perdants, et c’est difficile d’être arbitre dans n’importe quel sport parce que le moitié des fans vont être d’accords avec vos décisions et l’autre moitié ne le sera pas. » a expliqué Brown à Racer.

« Je pense que pendant l’intersaison nous devrions revoir beaucoup de nos règlements. Si je prends du recul, je pense qu’il y a trop d’incohérences dans les règlements et dans la façon dont ils sont appliqués, les pénalités des pilotes…Si vous regardez Lando [Norris] qui ne touche pas Sergio [Perez] dans le premier tour en Autriche, il essaye de passer par l’extérieur, et il écope d’une pénalité de cinq secondes et de deux points de pénalité. Ensuite, vous avez Max [Verstappen] et Lewis [Hamilton] qui sortent tous les deux de la piste au Brésil et on applique le « laissez-les courir ». »

« Je pense que nous avons tous ces exemples, et c’est difficile quand c’est subjectif, mais je pense que nous devons prendre du recul. Il y a eu suffisamment de personnes mécontentes tout au long de l’année pour que nous devions examiner les règles. Nous devons aussi garder à l’esprit que ce sont la plupart des équipes qui établissent ces règles. Donc, j’aimerais voir moins d’influence de la part des équipes, car c’est nous qui avons développé la moitié de ces règles. »

Un autre point que Zak Bown aimerait revoir est la communication entre les chefs d’équipe et la direction de course durant un Grand Prix : « Plusieurs personnes vont voir à plusieurs reprises Masi [le directeur de course]; dans notre équipe, nous avons une personne qui parle à la FIA et c’est tout. »

« Il y a donc un effet d’empilement, et nous ne devrions pas pouvoir plier l’oreille de l’arbitre comme nous le pouvons. Vous avez plusieurs personnes qui le font et tout cela passe en direct à la télévision ce qui ajoute une autre dimension. Je ne pense pas que c’est de cette manière que le sport doit être gouverné. » conclut l’Américain.

Marko appelle la FIA à mettre en œuvre des décisions plus cohérentes

Le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a appelé le nouveau président de la FIA à mettre en œuvre des décisions plus cohérentes en 2022.

Tout au long de la saison 2021, de nombreux fans ont été déçus de la façon dont la FIA a traité certains incidents, le septuple champion du monde Lewis Hamilton ayant lui-même admis à un moment donné que les règles d’engagement sur la piste n’étaient « pas claires ».

Récemment, un nouveau président a été nommé à la tête de la FIA [Mohammed Ben Sulayem], ce qui donnera à la FIA une chance de prendre un nouveau départ pour mettre en œuvre des décisions plus cohérentes selon Helmut Marko.

« Nous avons un nouveau président désormais, et de ce que j’ai entendu à son sujet jusqu’à présent m’a l’air bien. Il veut innover, et je pense que nous devrions penser à la devise que Niki Lauda avait proposé : « Laissez-les courir ». Je pense que cela doit être le point de départ. » a déclaré Marko sur Servus TV.

« Il n’y a aucune cohérence dans les décisions et nous avons donc l’impression que tout semble aléatoire. Les règles doivent être plus précises, mais les commissaires sportifs doivent également s’exprimer plus clairement et prendre de meilleures décisions. Nous devons savoir si nous faisons ceci ou cela, nous obtiendrons telle ou telle pénalité. »

A ce jour, la plus grosse controverse de la saison 2021 [parmi tant d’autres] reste celle qui a éclaté au Grand Prix d’Abou Dhabi lorsque le directeur de course a autorisé seulement cinq monoplaces à se dédoubler entre le leader et le deuxième avant de relancer la course pour un seul tour.

Max Verstappen engagé aux 24 Heures du Mans Virtuelles 2022

Le champion du monde 2021 de F1, Max Verstappen, va participer aux 24 Heures du Mans Virtuelles les 15 et 16 janvier prochains.

Après le succès rencontré en 2021, l’épreuve fait son grand retour cette année dans le cadre de la finale Le Mans Virtual Series et pas moins de 50 voitures rouleront virtuellement sur le tracé de la Sarthe pour cette édition 2022.

Max Verstappen pour sa part s’alignera au départ de ces 24 Heures du Mans Virtuelles pour l’équipe Redline dans laquelle il sera associé au pilote McLaren IndyCar Felix Rosenqvist et les pilotes de simulation Max Benecke et Atze Kerkhof dans la division LMP qui compte 29 inscriptions cette année.

Mercedes, Red Bull, Alpine et Williams participent également dans la catégorie LMP avec leurs équipes Esports, avec le double champion Fernando Alonso à la tête de l’équipe Alpine dans un rôle non participant. L’ancien pilote de F1 Juan Pablo Montoya et son fils feront équipe tandis que le champion en titre d’IndyCar Alex Palou sera également parmi les participants.

L’événement, qui se déroulera sur la plate-forme rFactor2, sera diffusé sur les réseaux sociaux à partir du 15 janvier 2022.

Transferts F1 : Pierre Gasly voit des opportunités en 2023

Le Français Pierre Gasly admet être déçu de ne pas avoir eu une deuxième chance chez Red Bull pour 2022, mais le pilote AlphaTauri sait que d’autres opportunités arriveront en 2023.

Après une saison 2021 époustouflante (il a terminé dans le top six à seize reprises en qualifications), le Français Pierre Gasly a terminé à la neuvième place au championnat du monde des pilotes et a clairement impressionné beaucoup de monde au volant de sa modeste AlphaTauri.

Malgré ses belles performances, Red Bull a pris la décision de conserver Sergio Perez en 2022 aux côtés de Max Verstappen. Lorsqu’on lui demande s’il n’est pas trop déçu de devoir rester encore chez AlphaTauri en 2022, Gasly a répondu : « Mon envie et ma volonté de me battre pour les championnats du monde sont très fortes. Je suis en Formule 1 pour me battre au sommet, cela me motive à continuer de m’améliorer. Je ne vais pas mentir, c’est difficile de livrer une saison comme celle-ci [2021] et quand je me compare à ceux qui ont la chance d’obtenir un baquet chez Red Bull [Perez, ndlr], c’est décevant. » a déclaré Pierre Gasly à AMUS.

« Sur la base des chiffres et des résultats, j’ai réalisé une meilleure performance que n’importe qui d’autre dans cette équipe, mais au final, je ne reçois pas la reconnaissance et de récompense pour cela. »

« C’est dur à avaler, cela me déçoit bien-sûr. Je sais ce que je veux accomplir dans ce sport, je veux me battre au sommet. Cela n’a pas changé. Cela n’arrivera pas l’année prochaine, mais cela ne veut pas dire que si cela n’arrive pas en 2022 cela n’arrivera pas en 2023. Je continue à plein régime et je crois en moi. J’espère qu’AlphaTauri sera aussi bonne cette saison malgré le changement de réglementation. »

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de rester « coincé » dans une écurie de milieu de peloton, le Français a répondu : « Non, parce que le marché va changer pour de nombreux pilotes, les contrats expireront en 2023. »

« Il y aura des opportunités, tout se passe très vite en Formule 1. Je ne suis pas trop inquiet, il y aura des opportunités. Nous verrons quand ce sera le bon moment. Pour l’instant, je veux me concentrer sur chaque week-end de course, sur ma performance, je veux donner le meilleur de moi-même. Le mieux que je puisse faire est de répéter des résultats comme ceux obtenus au Mexique [quatrième au GP du Mexique 2021], terminer cinquième des qualifications – derrière Mercedes et Red Bull dans une voiture du milieu de grille. Je ferai certainement mieux avec une voiture rapide, c’est la seule chose qui compte. »

Concernant la saison 2022, Gasly se dit « excité » à l’idée de débuter cette nouvelle saison au volant d’une nouvelle monoplace : « Je suis excité parce que c’est une opportunité pour l’équipe et moi. En même temps, il serait naïf de dire que cela ne sera qu’une chance pour nous seuls, car tout le monde va pouvoir faire un grand pas en avant. J’en suis conscient, je sais que tout peut arriver, pour le meilleur ou pour le pire. »

« Ce que j’ai vu de la voiture pour l’instant me rend positif. J’attends avec impatience les tests à Barcelone [essais hivernaux, ndlr] en espérant que nous aurons une surprise comme Brawn GP à l’époque. »

Verstappen admet que la chance lui a souri au bon moment

Le champion du monde 2021, Max Verstappen, a admis que la chance lui a souri au bon moment lors de la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

Le pilote Red Bull a décroché son premier titre mondial en Formule 1 en 2021 après avoir remporté le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi – ultime manche du championnat du monde – lorsqu’il a pu doubler dans le dernier tour de course Lewis Hamilton.

Bien qu’il ait mené le championnat pilotes durant une grande partie de la campagne 2021, Verstappen a eu son lot de malchance avec un abandon à Bakou à la suite d’une crevaison, un crash spectaculaire à Silverstone lorsqu’il se battait pour la première place avec Lewis Hamilton ou encore un autre incident avec le pilote Mercedes l’obligeant à abandonner au Grand Prix d’Italie à Monza.

Finalement, la chance a tourné pour le Néerlandais lors de la dernière course de la saison lorsque le directeur de course de la FIA a envoyé en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin à la suite de l’accident du pilote Williams Nicholas Latifi, ce qui a permis à Verstappen de rentrer au stand pour chausser des pneus neufs et attaquer Lewis Hamilton dans le dernier tour pour s’emparer de la victoire et donc du titre.

« C’est toujours difficile d’utiliser les mots justes pour ça, mais il faut toujours un peu de chance dans la vie, et je pense que jusque-là [à Abou Dhabi] je n’ai pas vraiment eu beaucoup de chance – sinon je pense que le championnat aurait pu être décidé bien plus tôt. » a déclaré Max Verstappen dans un entretien accordé à Sky Sports.

« La chance est arrivée au bon moment pour moi et bien-sûr, vous devez toujours saisir l’opportunité, et c’est que nous avons fait en équipe. »

Le pilote Red Bull a admis qu’il savait que sans cette voiture de sécurité ses chances d’être titré étaient quasiment nulles, mais le Néerlandais n’a jamais voulu abandonner durant la course : « Bien-sûr, je pouvais voir qu’ils étaient très rapides [Mercedes], et je pense que nous avions tout essayé. Alors je me suis dit : « je vais faire tout ce que je peux jusqu’au bout, tout donner, ne pas leur faire croire que c’est facile. »

« Nous avons ensuite chaussé les pneus [lors de la voiture de sécurité], et peut-être qu’avec du recul on pourrait se dire que s’ils avaient eux aussi chaussé des pneus [neufs], je serais resté en piste et nous aurions eu le scénario inverse. »

Au final, Max Verstappen a remporté son premier titre mondial en Formule 1 à l’âge de 24 ans, tandis que l’équipe Mercedes a décroché un huitième titre mondial au championnat du monde des constructeurs au terme de la saison 2021.

Mazepin : « Je suis comme le vin, je me bonifie avec l’âge »

Le Russe Nikita Mazepin se dit être un grand passionné de sport automobile et ne désespère pas d’avoir un jour entre les mains une monoplace capable de se battre pour des victoires en F1.

Nikita Mazepin a rejoint l’équipe Haas en 2021 pour débuter sa carrière en Formule 1 à l’âge de 21 ans. Fils de Dmitry Mazepin – un homme d’affaires oligarque biélorusse-russe – le jeune homme est considéré par beaucoup comme un « fils à papa », notamment parce que l’une des sociétés de son père [Uralkali] n’est rien d’autre que le sponsor-titre de l’écurie Haas pour laquelle il pilote.

En 2021 lors de sa première saison en catégorie reine, Nikita Mazepin n’a pas réussi à marquer le moindre point au volant d’une monoplace n’ayant reçu aucun développement. Malgré une première année décevante, le Russe assure qu’il reste plus motivé que jamais pour aider son équipe à revenir en milieu de peloton et que son amour pour le sport automobile reste sa plus grande motivation : « Lorsque vous vous battez pour la dernière place en Formule 1, vous espérez toujours un avenir meilleur. Vous espérez toujours être plus rapide et passer de meilleures journées. A cet égard, je pilote pour conduire l’équipe vers un plus grand succès, pour avoir une monoplace meilleure et plus compétitive. » a déclaré Mazepin à Motorsport-Magazin.

« Il n’ont pas eu cela depuis quelques années, donc, il ne s’agit pas d’aujourd’hui, mais plutôt de ce qui va se passer. Espérons que les rêves se réaliseront. »

« La raison pour laquelle je suis en Formule 1 est très simple. » poursuit Mazepin. « J’ai toujours aimé le sport automobile depuis mon enfance, j’ai toujours passé mon temps libre à faire de l’exercice. Je fais toutes sortes de choses : jet skis, buggies, quads… j’aimerais aussi faire du motocross, mais c’est trop dangereux. Ça a toujours été quelque chose que j’ai aimé faire, quand j’avais cinq ou six ans, je faisais du Karting et j’étais plus rapide que les autres pilotes autour de moi. A cet âge dans la vie, entre 5 et 15 ans, il y a très peu de choses en dehors du sport dans lesquelles on peut se sentir performant. »

« Donc vous n’avez pas l’impression de gâcher cette vie en faisant quelque chose d’utile. Vous ressentez cette incitation à la compétition, un jour vous faites un meilleur travail que les autres et vous êtes meilleur, un autre jour vous faites un mauvais travail et vous êtes pire qu’eux. C’est un sentiment spécial, je suis devenu accroc à l’amélioration et finalement c’est devenu mon travail. »

« Je suis le seul pilote russe en Formule 1 et j’ai toute la vie devant moi pour suivre les traces de mon père et être à ses côtés dans l’entreprise. Je suis sûr que je le serai, mais pour l’instant, je vais tourner en rond un bon moment. »

Concernant l’avenir justement, Mazepin attend d’avoir une monoplace compétitive entre les mains pour démontrer tout son talent : « Définitivement, je suis comme le vin, je me bonifie avec l’âge ! Quand je regarde ma carrière, si la voiture me convient et que les réglages sont bons, alors je peux être rapide tout de suite. Mais j’ai besoin de temps pour que la voiture, l’équipe et moi-même fonctionnions comme un package complet jusqu’à ce que nous puissions faire une percée. »

« De façon générale dans la vie, je pense que si vous voulez réussir dans différents domaines, comme le sport ou les affaires ou quoi que vous fassiez, la façon dont vous travaillez doit être similaire. Il y a un diction qui dit que les gens qui réussissent ne réussissent pas seulement dans un domaine. Pour moi, il s’agit d’une approche et du dévouement et du travail acharné que vous y mettez. Que vous le fassiez au sport, à l’école ou ailleurs. »

Perez débute sa deuxième année chez Red Bull avec une bonne base

Le Mexicain Sergio Perez estime avoir désormais une base très solide sur laquelle se reposer pour attaquer sa deuxième saison au sein de l’équipe Red Bull Racing en 2022.

Perez a rejoint Red Bull en 2021 après plusieurs années passées chez Racing Point [désormais devenue Aston Martin]. Le pilote mexicain a dû prendre ses marques au sein d’une équipe ayant ses propres méthodes de travail, alors qu’il a été confronté d’emblée au pilote vedette de l’écurie, le Néerlandais Max Verstappen.

Le défi n’était pas si simple pour Perez en 2021, mais le Mexicain a finalement réussi à s’adapter à sa nouvelle équipe et à sa nouvelle monoplace et a terminé la campagne 2021 à la quatrième place au championnat du monde des pilotes et a rapidement été retenu par Red Bull pour une deuxième saison en 2022.

Après une année complète à Milton Keynes, Checo estime qu’il pourra débuter cette nouvelle saison sur de bonnes bases : « Nous avons déjà une base de référence sur laquelle nous pouvons travailler et nous améliorer, ce qui fait une énorme différence. Je connais déjà les gens, je sais déjà à qui demander quoi et comment tirer le meilleur parti de chaque individu autour de moi, il s’agit d’une image très différente [par rapport à 2021]. » a déclaré Sergio Perez, cité par GPFans.

Après une première année au sein de l’équipe Red Bull aux côtés du champion du monde en titre, le Mexicain assure qu’il a beaucoup appris : « Beaucoup pour être honnête. Red Bull vous pousse vraiment au maximum. Pas seulement les pilotes, mais aussi les ingénieurs, les mécaniciens et les responsables. »

« Tout le monde travaille d’arrache-pied pour offrir le résultat parfait, le moment parfait pour tout le monde. Ce fut une expérience formidable et cela m’a amené à un autre niveau en tant que pilote. » conclut le Mexicain.