Sergio Perez veut débuter 2023 à un niveau « très élevé »

Sergio Perez estime qu’il a mieux piloté que jamais vers la fin de la saison 2022 de F1 et reste déterminé à poursuivre sur sa bonne dynamique dès le début de la campagne 2023 qui débute en mars à Bahreïn.

Lors de la saison 2022 – sa deuxième en tant que pilote Red Bull – Sergio Perez a dû se contenter seulement de deux victoires (à Monaco et à Singapour) quand son coéquipier Max Verstappen a remporté quinze courses et décroché son deuxième titre mondial en Formule 1.

Classé troisième du championnat du monde 2022 avec 149 points de retard sur Max Verstappen, Sergio Perez a connu une campagne 2022 faite de hauts et de bas, bien qu’en fin de saison ses performances se sont nettement améliorées avec une victoire à Singapour et trois autres podiums en six courses.

Revenant sur ses performances en dent de scie qui ne lui ont pas permis de se battre pour le championnat, Perez admet qu’il n’était pas peut-être pas aussi à l’aise que son coéquipier au volant de la RB18 en début d’année, mais a finalement trouvé un déclic en fin de saison et espère bien continuer sur sa lancée en 2023.

« Je travaille constamment là-dessus, et je pense que cela dépend vraiment du confort avec la voiture en début de saison. » expliquait Sergio Perez à la fin de la campagne 2022.

« En tant que pilote de Formule 1 nous travaillons constamment sur de nouveaux défis, tout le temps. Mais je sens qu’en ce moment je suis à peu près à mon meilleur niveau et je veux vraiment continuer et débuter l’année prochaine [la saison 2023] à un niveau très élevé. »

« Certes, 2022 a bien commencé – bien que nous avons eu quelques problèmes de fiabilité – mais les choses semblaient sur la bonne voie. Nous étions dans le coup pour le championnat dès le début. »

« Ensuite, j’ai eu quelques mauvaises courses qui m’ont vraiment mis hors de la bataille pour le championnat, donc il y a du travail à faire à cet égard avec l’équipe. »

« Je dois juste m’assurer de conserver une certaine cohérence tout au long de la saison et revenir l’année prochaine pour me battre pour le titre, surtout si nous avons un niveau de performance similaire [à 2022] avec la voiture. »

Troisième au classement pilotes en 2022, Sergio Perez a terminé à seulement trois points du pilote Ferrari Charles Leclerc.

Newey se souvient des débuts « déprimants » du moteur hybride

Adrian Newey, le directeur technique de Red Bull, est revenu sur la douloureuse « remise à zéro » qui a eu lieu au sein de l’écurie de Milton Keynes lorsque l’ère du moteur hybride a débuté en F1 en 2014.

Lors de la saison 2014, la Formule 1 a fait sa révolution en introduisant un moteur V6 turbo hybride après avoir utilisé durant plusieurs années un moteur atmosphérique V8 plus bruyant et plus gourmand en carburant. Cependant, le passage au moteur V6 turbocompressé a radicalement bouleversé la hiérarchie en Formule 1 et Red Bull, qui avait alors dominé les saisons précédentes, a dû repartir de zéro.

A l’époque, Red Bull était motorisée par Renault avec qui l’écurie autrichienne avait remporté plusieurs championnats du monde entre 2010 et 2013. Mais le motoriste français a eu beaucoup de mal à prendre le virage de l’hybride et a fourni à Red Bull une unité de puissance peu fiable et sous-performante par rapport aux moteurs concurrents, limitant ainsi l’équipe à des victoires occasionnelles, tandis que Mercedes débutait alors son impressionnante ère de domination.

Revenant sur cette période difficile pour Red Bull, Adrian Newey a admis que le début de l’ère hybride a été un moment « déprimant » et qu’une remise à zéro complète a été réalisée par l’équipe : « Vous devez avoir un moteur décent. Nous sommes entrés dans l’ère hybride et Renault s’est trompé, donc c’était assez déprimant. » a expliqué Newey, cité par le site du championnat.

« Nous avons réalisé que dans un avenir prévisible, si nous faisions un travail spectaculaire, nous pourrions remporter une victoire occasionnelle, mais nous ne gagnerions jamais de championnat. »

« C’était comme une remise à zéro. Je pense que l’une des forces de l’équipe est que nous avons baissé la tête et traversé cette période, de sorte que lorsque nous avons eu à nouveau une bonne unité de puissance avec un partenariat avec Honda, nous avons pu réagir. »

Pour le patron de Red Bull, Christian Horner, le plus important à cette époque était de réussir à garder toute l’équipe motivée : « Le plus important était de garder l’équipe soudée. » ajoute Horner.

« Il fallait se concentrer sur les choses que nous pouvions contrôler. Nous avons fait preuve d’une grande fidélité durant cette période. »

Alors que la relation avec Renault tournait au vinaigre, le constructeur français a finalement été remplacé à partir de la saison 2019 par Honda, et c’est à ce moment-là que les premières victoires sont arrivées, ce qui a permis à Red Bull de poser les bases d’un retour gagnant pour finalement décrocher le titre mondial au championnat des constructeurs en 2022.

« Honda partageait la même passion, nous avons pris ce risque, et nous avons alors pu vraiment commencer à mettre en place les bases d’un défi pour le championnat. » a insisté Christian Horner.

Après avoir décroché les titres pilotes et constructeurs en 2022, Red Bull compte désormais cinq titres constructeurs et six titres pilotes à son actif. Au total, l’équipe de Milton Keynes a réussi à ce jour à décrocher 92 victoires en course, 234 podiums et 81 pôles position.

Qui est derrière Panthera Asia F1?

Quatre années après l’annonce du projet initial, l’équipe Panthera Asia est toujours déterminée à faire son entrée en F1. 

Le projet Panthera Asia F1 a vu le jour en 2019 et ses fondateurs annonçaient alors leur intention de faire partie de la grille de la Formule 1 en tant que nouvelle équipe à partir de la saison 2021. Cependant, l’arrivée de la pandémie de Covid-19 n’avait pas permis à l’équipe de concrétiser ses plans. Elle n’a pas abandonné depuis et a intensifié ses efforts pour lever les fonds nécessaires afin de s’assurer une place sur la grille.

En effet, en vertu de l’accord Concorde actuel, qui couvre les saisons 2021-25, les nouvelles équipes entrantes doivent s’affranchir de droits d’entrée à hauteur de 200 millions de dollars. Cette redevance est répartie à parts égales entre les dix équipes existantes, la nouvelle venue ayant alors droit au partage des revenus au cours de sa première année de compétition.

Pour lever ces fonds, l’équipe a nommé Paul Fleming en tant que membre du conseil d’administration et PDG, selon les informations du site RacingNews365. Ancien responsable des partenariats stratégiques chez Barclays, Paul Fleming a créé son propre bureau privé à Mayfair à Londres en 2014 et fournit « des conseils et un accès stratégiques à la croissance des entreprises internationales » à des clients de toutes tailles.

Le co-fondateur et patron de l’équipe de Panthera est l’ingénieur français Benjamin Durand, ancien directeur général de SMP Racing et BR Engineering dans le championnat du monde d’endurance. L’autre fondateur est l’avocat français et ancien pilote de voitures de sport Michel Orts.

Une équipe tournée vers l’Est

Depuis l’acquisition du sport par Liberty Media en 2017, tous les regards sont tournés vers les Etats-Unis :  trois courses aux US, un pilote américain en 2023, Logan Sargeant, et potentiellement une équipe entièrement américaine avec Andretti-Cadillac. Mais c’est à l’autre bout du monde que Benjamin Durand a le sentiment qu’il faut regarder.

« Nous pensons toujours que le marché asiatique et le marché chinois sont les prochains marchés à développer« , a déclaré Benjamin Durand à PlanetF1.

« Ils regardent tous vers l’ouest, personne ne regarde vers l’est« , a-t-il déclaré. « Maintenant, la Formule 1 se concentre beaucoup sur les États-Unis, ce qui est normal car c’est un marché en croissance, mais une fois que ce marché sera là, l’Asie et l’Afrique seront les prochains grands marchés pour la F1, surtout maintenant que Zhou est dans le championnat. »

« Ce qui nous différencie des équipes existantes, c’est que nous ne serons pas basés en Europe. Une grande partie de notre projet est cette notion que nous amènerons la F1 dans un endroit en Asie où la F1 n’est pas si présente. »

« Évidemment, le projet étant un projet asiatique, il y a un intérêt pour un pilote asiatique. En ce moment, vous avez Zhou qui a un contrat avec Alfa Romeo et ensuite nous verrons ce qui se passera avec Audi. Mais c’est trop tôt. Nous avons des contacts avec certains pilotes et il y en aura aussi de nouveaux. »

« Mais on veut aussi développer des talents locaux pour les amener en Formule 1. Il y a une académie qui va mettre du temps à se développer et on ne va pas construire l’équipe dessus au départ mais c’est aussi l’objectif à moyen et long terme. »

« Avoir des recrutements locaux et des talents locaux pour travailler et développer la voiture. Le moyen le plus simple serait de constituer l’équipe en Angleterre et de recruter en Angleterre où vous avez tout le talent. Nous n’avons pas choisi la facilité. »

Un des points clés de l’arrivée d’une équipe en F1 est bien entendu l’unité de puissance. A ce sujet, Benjamin Durand a déclaré que l’équipe avait déjà un pré-accord avec un fournisseur existant mais que rien n’était gravé dans le marbre et qu’ils discutaient également avec de potentiels futurs fabricants justement asiatiques.

« Nous discutons par exemple avec certains fabricants en Asie qui pourraient venir sur les moteurs de Formule 1 à un moment donné, mais je ne pense pas qu’ils s’associeront avec nous au début et ils ne seront certainement pas prêts à faire un moteur pour 2026. »

Benjamin Durand a également expliqué qu’il était ouvert à des discussions avec le milliardaire de Hong Kong Calvin Lo qui souhaite lui-même investir en F1 (plus d’infos ici).

Objectif 2026

Récemment, la FIA a annoncé qu’un processus de manifestation d’intérêt serait prochainement lancé pour l’éventuelle arrivée d’une nouvelle équipe dans le championnat du monde de F1, une nouvelle voie qui devrait faciliter la vie de tout nouveau entrant potentiel en lui permettant de déposer leur demande via un processus clair.

Malgré les difficultés rencontrées dès le début de l’aventure, Panthera Asia F1 n’a jamais baissé les bras et compte bien venir jouer dans la cour des grands en Formule 1 d’ici quelques années.

Dans le cas d’un accord de la part de la FIA et de la F1, l’équipe Panthera ne prévoit cependant pas de pouvoir positionner ses deux monoplaces sur la grille avant la saison 2026.

Franco Colapinto rejoint la Williams Academy

Williams annonce l’arrivée de l’Argentin de 19 ans, Franco Colapinto, au sein de son académie de jeunes pilotes. Il participera au championnat 2023 de Formule 3 avec MP Motorsport.

Franco Colapinto rejoint la Williams Racing Driver Academy après sa saison de rookie en Formule 3 avec Van Amersfoort Racing. En 2022, après une première victoire à Imola lors de la course Sprint, Franco Colapinto est également monté sur le podium en Autriche, en Hongrie, aux Pays-Bas et il a conclu la saison avec une victoire lors de la course de sprint de Monza. Au total, il a remporté deux victoires et cinq podiums ce qu’il lui a permis de terminer 9ème au classement des pilotes. Il reste donc en F3 en 2023 mais il pilotera au sein de l’écurie néerlandaise MP Motorsport.

L’Argentin de 19 ans a déjà une solide expérience puisqu’il a commencé le karting à l’âge de 9  ans et a déjà signé plus de 100 départs en course, dont les 24 Heures de Spa et les 24 Heures du Mans.

Dans le cadre de la Williams Academy, le jeune pilote sera immergé avec l’équipe à la fois sur la piste et à l’usine de Grove. Il travaillera en étroite collaboration avec divers départements de Williams pour perfectionner ses compétences sur et hors piste tout en effectuant des travaux sur simulateur afin de fournir des informations utiles au développement de la voiture.

« C’est un véritable honneur de rejoindre Williams Racing en tant que pilote de l’Académie« , a déclaré l’Argentin. « C’est l’une des équipes les plus titrées de l’histoire de la Formule 1 et j’ai hâte de suivre les traces de mon compatriote Carlos Reutemann. »

« C’est une opportunité incroyable pour laquelle je suis éternellement reconnaissant. Merci à tout le monde chez Williams de m’avoir fait confiance. »

« Je suis également ravi d’annoncer que je serai de retour avec MP Motorsport pour la saison 2023 de F3. J’ai vraiment apprécié le temps passé avec l’équipe en Eurocup et FRECA et nous avons obtenu d’excellents résultats ensemble. »

« L’objectif est d’aller encore plus haut cette fois. Ma première année en F3 a été consacrée à l’apprentissage et j’utiliserai toutes les connaissances que j’ai accumulées pour viser le titre l’an prochain. »

« Je suis reconnaissant à tous ceux qui ont rendu cela possible. Bullet Sports Management, YPF, ROFGO Racing et, bien sûr, mon pays bien-aimé, l’Argentine. Merci pour tout le soutien. J’ai hâte que la saison commence.“

Sven Smeets, directeur sportif de Williams a déclaré : « Nous sommes ravis d’accueillir Franco à la Williams Racing Driver Academy. »

« Ses réalisations professionnelles depuis qu’il a commencé le karting mettent en évidence la capacité naturelle de Franco au volant et ce dont il est capable dans les années à venir. »

« Il a connu une saison de rookie exceptionnelle en Formule 3 avec plusieurs performances solides qui ont conduit à des podiums et à des victoires. Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec Franco pour soutenir et nourrir son développement en tant que pilote. »

Toto Wolff : « Lewis fait partie de l’équipe et l’équipe fait partie de Lewis »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a expliqué qu’un accord avec Lewis Hamilton au sujet d’un nouveau contrat figurait sur sa « to-do list » de l’hiver, en insistant sur le fait qu’il n’y avait « pas de date limite ferme ».

Lewis Hamilton a fêté ses 38 ans samedi dernier et a également commencé la dernière année de son contrat actuel avec Mercedes, signé en 2021. Au sein de l’équipe depuis 2013, le septuple champion du monde y a remporté six titres pilotes et a permis à Mercedes de décrocher huit couronnes successives de 2014 à 2021, tout en établissant lui-même de nombreux records en F1.

Le patron de Mercedes a abordé l’avenir du Britannique dans le cadre du podcast Beyond the Grid, au-delà de 2023, sachant que ce dernier vise évidemment un huitième titre mondial.

« Eh bien, la liste des tâches est assez longue [avec] tout ce qu’il y a à faire ! Certes, le contrat de Lewis est l’un des sujets que nous aborderons au cours de l’hiver, mais il n’y a pas de date limite ferme » avait déclaré Toto Wolff.

Quand on lui a demandé s’il était convaincu que Lewis Hamilton signerait à nouveau chez Mercedes, le Team principal a répondu : « Absolument. Lewis fait partie de l’équipe, et l’équipe fait partie de Lewis. Il n’y a aucune raison de ne pas continuer. »

Alors qu’il a été battu par Max Verstappen en 2021 lors d’une finale à Abou Dhabi controversée et après les difficultés rencontrées en 2022, on peut se demander où en sont les ambitions du pilote Britannique. A ce sujet, le patron de Mercedes considère que l’adversité a rendu Lewis Hamilton encore plus avide de succès.

« Je pense que l’une de ses forces est qu’il a toujours faim, il est toujours impatient. C’est un grand sportif, mais c’est aussi quelqu’un d’extrêmement motivé et déterminé« , a résumé Toto Wolff.

Alex Albon : « Il ne faut rien négliger »

Après une saison 2022 décevante, le pilote thaïlandais Alex Albon explique qu’il ne faudra rien négliger afin de gommer les faiblesses de la Williams, connues selon lui depuis 2016.

L’équipe Williams a terminé la saison dixième, c’est-à-dire à la dernière place du classement constructeurs, en ne marquant seulement que huit petits points en 2022. Bon dernier, c’est le résultat qu’a connu l’équipe lors de quatre des cinq dernières années. Après des signes de reprises en 2021 et une huitième place au championnat, la saison dernière sera donc apparue comme un nouveau revers pour l’écurie britannique.

Dans la perspective de la saison à venir, Alex Albon estime qu’il ne faudra rien laisser au hasard pour permettre à l’équipe de régler les problèmes rencontrés : « Mon objectif principal, c’est de ne rien négliger ».

« Les limites sont vraiment claires, en termes de retour des pilotes, ce que les gars voient dans certaines des données où nous perdons dans certains virages, les domaines sur lesquels nous devons travailler sont assez évidents. Pour y parvenir, c’est bien sûr autre chose. »

« Je pense que cela a été une caractéristique de la voiture, même avant cette année, en parlant de 2017, 2016, il y avait déjà des signes de ce type d’équilibre, et donc  on est très focalisé pour lisser tout ça. » 

« Nous devons donc regarder dans tous les domaines, on ne peut pas rejeter la faute sur un côté de l’équipe, et nous devons vraiment examiner chaque petit détail de la performance et voir comment nous pouvons améliorer la voiture, puis regardez la corrélation et vérifier que tout se passe bien. »

« Parce que j’ai l’impression que notre voiture a de bonnes caractéristiques, et en même temps, je pense vraiment qu’il y en a d’autres qui nous limitent beaucoup. »

« Et si nous pouvions améliorer ça, on ferait un grand pas en avant, pas seulement en ajoutant des points d’appui. Il faudrait un bon équilibre et obtenir ainsi de meilleurs temps au tour. »

« Nous semblons être très bons sur certains circuits, pas très bons sur d’autres, et si nous pouvons définir les caractéristiques et adapter celles de la voiture – et nous savons généralement ce dont nous avons besoin – nous devrions être capables de nous battre de manière plus régulière et aussi avoir une meilleure plate-forme sur laquelle on pourra construire et avancer. »

« Parce qu’une fois que vous avez trouvé le bon équilibre dans les virages, à tous types de vitesse, c’est à ce moment-là que vous pouvez vraiment commencer à avoir cette philosophie et vraiment commencer à la développer. » a conclu le pilote Williams.

L’été dernier, l’équipe Williams a confirmé la reconduction du contrat d’Alex Albon pour la saison 2023 de Formule 1 et au delà, dans le cadre d’un accord pluriannuel. Le Thaïlandais pilotera aux côtés de Logan Sargeant, rookie issu de la Formule 2 et premier pilote américain sur la grille de F1 depuis 2015.

Selon Russell, tous les espoirs sont permis pour Mercedes

George Russell considère que Mercedes peut avoir tous les espoirs que la saison à venir soit victorieuse, après les déboires connus par l’équipe l’année dernière.

La saison 2022 a été assez frustrante pour Mercedes : avec le changement de réglementation, l’équipe a dû lutter avec sa W13 et n’a finalement réussi qu à se classer troisième au classement constructeurs derrière Red Bull et Ferrari, mettant fin à une série de huit titres consécutifs.

George Russell a néanmoins offert à l’équipe quelques satisfactions en deuxième partie de saison avec une pole position en Hongrie et une victoire au Brésil, ce qui était bien entendu en deçà des attentes des flèches d’argent. L’espoir est donc clairement que la nouvelle W14 permette à l’équipe de revenir sur le devant de la scène et de la grille en 2023.

« Je pense que lorsque vous regardez le développement que nous avons apporté cette année et la vitesse à laquelle nous avons réduit l’écart, tous les feux sont au vert pour que nous y parvenions. » a expliqué George Russell à nos confrères de Crash.net quand on lui a demandé s’il pensait que Mercedes pourrait se battre pour le titre cette année.

« Depuis quelques temps, nous savons clairement quels objectifs nous devons atteindre en termes de développement. Et je suis assez confiant si nous y parvenons, nous aurons une voiture avec laquelle nous pourrons rivaliser avec Red Bull. » a déclaré le Britannique à l’issue de la saison 2022.

« Au début de l’année [2022], nous nous sommes qualifiés derrière Alfa, derrière Haas », a-t-il poursuivi. « Je me souviens à Imola, j’ai terminé quatrième mais j’étais au même rythme que Lando [Norris] et j’avais Valtteri [Bottas] qui me poursuivait avec l’Alfa Romeo. »

« Ils étaient plus rapides que nous à ce moment-là et Lewis était en neuvième ou dixième position. Mais si vous nous regardez maintenant, où nous en sommes par rapport à ces voitures qui n’ont probablement pas eu le même développement que Ferrari et Red Bull, nous avons fait d’énormes progrès. »

« Le fait qu’en fin de saison, nous étions en mesure de nous battre pour des victoires en course en montre beaucoup. Donc, j’ai toute confiance en cette équipe. »

« Peut-être qu’au départ, nous n’étions pas la voiture la plus rapide. Mais avec le rythme de développement, j’ai bon espoir que nous pourrons certainement nous battre pour le championnat en 2023. »

Alors que la F1 s’apprête à entamer sa plus longue saison – avec potentiellement 24 courses – Russell admet qu’un calendrier aussi chargé est un challenge de plus.

« Les saisons deviennent de plus en plus difficiles », a-t-il expliqué. « Ce sera l’un des défis, c’est sûr – et l’un d’eux c’est surtout de faire un meilleur travail que vos concurrents. »

« Donc, nous allons certainement nous asseoir avec l’équipe pour voir comment nous pouvons être les plus efficaces tout au long de la saison, et nous assurer que non seulement moi, mais tous les membres de l’équipe performent de la meilleure des manières. »

« C’est clairement  un défi, qui ne fait que s’ajouter aux nombreux défis de la F1. »

Webber : Piastri aura besoin de temps pour s’adapter en F1

L’ancien pilote de F1 Mark Webber estime qu’il faudra un peu de temps au très réservé Oscar Piastri pour trouver ses marques lors de sa première saison en Formule 1.

Oscar Piastri va faire ses débuts en catégorie reine cette année avec McLaren en remplacement direct de son compatriote Daniel Ricciardo, remercié par l’équipe un an plus tôt que prévu. Pour Mark Webber, qui gère la carrière de Piastri, le jeune australien apportera chez McLaren une atmosphère bien différente de Daniel Ricciardo en 2023.

« Il est assez différent de Daniel [Ricciardo]. Je pense qu’Oscar est assez réservé. » a déclaré Mark Webber à Speedcafe.

« Je dirais que chacun à son propre caractère. Sebastian [Vettel] en tant que champion du monde était très différent de ce qu’il était à la fin de sa carrière. Charles [Leclerc], Max [Verstappen], ils ont tous leurs petites particularités et leur style dans la façon dont ils s’y prennent. »

Bien que le jeune australien a déjà pu rouler au volant d’une F1 à plusieurs reprises depuis le début de sa carrière (toujours lors d’essais privés), Webber estime que son poulain aura toutefois besoin de temps pour s’adapter à son nouvel environnement chez McLaren.

« Oscar est nouveau dans le sport, il va faire sa première saison l’année prochaine. Peu importe le pilote que vous êtes, il vous faut évidemment du temps pour vous habituer au sport et tout ce qu’il représente avec les voyages, les médias. »

« Quand Lando [Norris] est arrivé, il s’est fait tout petit, pareil pour Daniel [Ricciardo] chez HRT et Toro Rosso pendant un certain temps. Mais Oscar est très réservé, incroyablement professionnel, assidu – c’est ce que nous avons pu voir dans toutes les catégories inférieures – il est très économe de ses mots. »

En 2023, McLaren fera donc confiance à un duo de pilotes très jeunes avec un Lando Norris désormais âgé de 23 ans et d’un Oscar Piastri de deux ans son cadet.

Andretti-Cadillac : la FIA surprise de la réaction de la F1

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit très surpris de la réaction négative de certains suite à l’annonce du rapprochement d’Andretti et Cadillac en vue d’une potentielle arrivée en F1.

Un peu plus tôt cette semaine, Andretti Global et Cadillac ont annoncé un rapprochement pour former une équipe de Formule 1. L’équipe Andretti Cadillac serait basée aux États-Unis avec une installation de soutien au Royaume-Uni. Cette alliance permettrait de réunir deux sociétés américaines emblématiques ayant des pedigrees importants dans le sport automobile.

Cependant, depuis l’annonce de ses plans pour une éventuelle entrée en F1 (en février 2022), Andretti a rencontré une réponse assez mitigée de la part des équipes déjà présentes en Formule 1, ainsi que de la direction de la F1, lorsque le PDG Stefano Domenicali a remis en question l’avantage commercial d’un nouvel entrant diluant la part des revenus de chaque équipe.

A la suite de l’annonce faite cette semaine, la F1 a d’ailleurs publié un communiqué dans lequel la catégorie reine se montre très prudente, insistant sur le fait que l’arrivée d’une nouvelle écurie en F1 nécessite l’accord de la FIA et de la Formule 1 : « Nous voulons tous nous assurer que le championnat reste crédible et stable et toute demande de nouveau participant sera évaluée sur des critères permettant d’atteindre ces objectifs par toutes les parties prenantes concernées. Toute demande de nouvel entrant nécessite l’accord de la FIA et de la F1. »

Ce dimanche 8 janvier, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit surpris de la réaction négative de certains (sans pour autant les citer) et estime que l’arrivée d’une nouvelle équipe en Formule 1 devrait être encouragée plutôt que repoussée.

« Il est surprenant qu’il y ait eu des réactions négatives concernant les nouvelles de Cadillac et d’Andretti. » a déclaré Ben Sulayem dans un communiqué.

« La FIA a accepté la candidature d’équipes plus petites et performantes ces dernières années. Nous devrions encourager les entrées potentielles en F1 de nouveaux fabricants mondiaux comme GM et de coureur pur-sang comme Andretti et d’autres. L’intérêt des équipes sur un marché en croissance ajoute de la diversité et élargit l’attrait de la F1. »

Gasly voit AlphaTauri se battre pour la P5 en F1 en 2023

Le nouveau pilote Alpine Pierre Gasly estime que son ancienne équipe AlphaTauri a « tout ce qu’il faut » pour concourir en haut du peloton cette saison en F1.

Après plusieurs années passées chez AlphaTauri, Pierre Gasly est devenu au fil des saisons le leader incontesté de l’équipe italienne et a obtenu comme meilleur résultat lors de son passage à Faenza une victoire au Grand Prix d’Italie 2020.

Mais l’an dernier – lors de sa dernière saison chez AlphaTauri – le pilote français a eu beaucoup plus de mal à entrer dans les points à chaque course au volant d’une monoplace bien moins compétitive que sa devancière, ce qui n’a pas permis à l’écurie italienne de faire mieux qu’une neuvième place au championnat du monde des constructeurs.

Cependant, Pierre Gasly reste persuadé que sa désormais ancienne équipe a le potentiel de se battre pour la cinquième place au championnat du monde, place actuellement occupée par l’écurie McLaren.

« Ils ont ce qu’il faut pour courir à l’avant du milieu de peloton, tout comme nous l’avons fait en 2021. C’est à ce moment-là que nous avions la voiture pour terminer cinquième du championnat du monde. » a expliqué Pierre Gasly à nos confrères d’AMUS.

« C’était la première saison de Yuki [Tsunoda] en Formule 1 à l’époque. Si cela avait été sa deuxième et qu’il avait réalisé la performance de 2022, je suis sûr que nous aurions terminé cinquièmes. C’est pourquoi je vois le potentiel. »

« Les personnes sont là, les structures sont en place. Les modifications apportées à la réglementation – avec le plafond budgétaire –  et les heures en soufflerie échelonnées, devraient aider les équipes du milieu de peloton. Je ne vois donc aucune raison pour que AlphaTauri ne se batte pas dans le haut du milieu de peloton. »

Pierre Gasly qui lit ses notes avant le départ d’un Grand Prix en 2022

Pourtant, en 2022 l’équipe de Faenza a dû faire face à une baisse de forme significative et a terminé à l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs. Mais le Français a une opinion personnelle sur les raisons de cet échec.

« Je dirais, et c’est mon opinion personnelle, que nous avions des déficits en matière d’efficacité du point de vue aérodynamique. Nous avons roulé avec trop de traînée par rapport à l’appui que la voiture générait, et il y avait juste un manque d’appui général et cela a donc touché d’autres domaines. »

« La voiture glissait davantage, les pneumatiques chauffaient. Ensuite, vous glissez encore plus et vous avez plus d’usure liée à la chaleur. Un petit pas en termes d’appui a un impact important sur la performance globale en course. »

« Je pense que la voiture avait du potentiel, mais ce qui nous a également affaiblis, c’est que nous avons largement dépassé le poids minimum durant toute la saison. On parle de quelques dixièmes de secondes, mais nous n’avons pas réussi à nous débarrasser de cet excès de poids. »

« Si nous avions eu ces quelques dixièmes en début de saison, nous aurions été au milieu du peloton avant au moins les huit premières courses et cela aurait eu un impact sur le classement final. »

En 2023, Pierre Gasly fera équipe avec son compatriote Esteban Ocon chez Alpine. Le Normand entamera cette année sa septième saison en Formule 1 après avoir débuté en 2017.

Ce lundi 9 janvier, Fred Vasseur débute chez Ferrari

C’est ce lundi 9 janvier que le Français Fred Vasseur débutera officiellement son mandat chez Ferrari en tant que directeur de l’équipe italienne à Maranello. 

Peu après la fin de la saison 2022 de F1, la Scuderia Ferrari a annoncé l’arrivée du Français Frederic Vasseur au poste de directeur de la gestion sportive en remplacement direct de Mattia Binotto, remercié après quatre années de bons et loyaux services.

Avant d’accepter ce rôle au sein de la plus prestigieuse écurie de la grille, Vasseur a occupé le poste de PDG et Team Principal de Sauber Motorsport (actuellement Alfa Romeo), poste qu’il assumait depuis 2017. Auparavant, en 2016, le Français était Team Principal de Renault F1 Team.

En 2023 chez Ferrari, Fred Vasseur aura la lourde tâche de faire en sorte de faire mieux que son prédécesseur qui a tout de même réussi à ramener l’équipe italienne à la deuxième place du championnat du monde des constructeurs en 2022, alors que Ferrari cherche toujours à décrocher le titre mondial depuis la saison 2008.

« Je suis très heureux et honoré de prendre la direction de la Scuderia Ferrari en tant que Team Principal. » a déclaré Fred Vasseur le jour de l’annonce de sa nomination.

Fred Vasseur en tenue officielle Ferrari lors de l’annonce de sa nomination

« Ferrari a toujours représenté le summum du monde de la course. J’ai hâte de travailler avec l’équipe talentueuse et passionnée de Maranello, d’honorer l’histoire et l’héritage de la Scuderia et d’offrir des résultats à nos fans du monde entier. »

Ce lundi 9 janvier, Fred Vasseur fera donc sa rentrée des classes à Maranello, soit un peu plus d’un mois avant la présentation de la monoplace de la saison 2023 programmée le 14 février prochain jour de la Saint Valentin. Espérons-juste que le mariage entre le Français et Ferrari se termine de la plus belle des manières…

Gestes politiques : la F1 doit trouver un équilibre selon Brown

Le PDG de McLaren, Zak Brown, pense que la FIA a eu raison de rappeler à l’ordre les pilotes et les équipes concernant les gestes politiques et les prises de positions avant le départ des Grands Prix en F1.

Au mois de décembre dernier, la FIA a confirmé dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en Formule 1 à partir de la saison 2023, alors que certains pilotes – en particulier Lewis Hamilton et Sebastian Vettel – ont été très actifs ces dernières années pour sensibiliser le public aux problèmes sociaux.

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a soutenu ouvertement l’initiative de la FIA d’interdire les prises de positions politiques des pilotes avant le départ des Grands Prix, l’Américain insistant sur le fait « qu’un juste équilibre » doit être trouvé en la matière.

« C’est délicat non ? Parce que certains sujets sont vraiment bons, certains sont controversés, certains sont polarisants. » a déclaré Zak Brown à ESPN.

« Je pense que de façon générale, nous voulons être un sport qui fait du bien. Nous devons juste trouver un équilibre et ne pas faire de chaque départ de course un agenda politique pour quelqu’un. Je ne pense pas que ce soit sain, cela peut nuire à tout ceux qui écoutent, car ils sont là pour regarder un Grand Prix. »

Lewis Hamilton avec un casque « arc en ciel » au Qatar en 2021

Toutefois, Zak Brown est heureux que les pilotes et les équipes disposent toujours de la possibilité de parler avec la FIA s’ils veulent faire un geste ou une déclaration sur les sujets qui les intéressent.

« Je suis content que la porte soit toujours ouverte aux pilotes et aux équipes pour parler avec la FIA s’il y a un problème dont ils veulent discuter. Ce n’est pas un « vous ne pouvez plus le faire », c’était « vous ne pouvez pas le faire sans permission ». Donc, au moins la porte reste ouverte. »

« Tout le monde a le droit à la liberté d’expression. Mais c’est parfois devenu incontrôlable avec autant de messages…est-ce que cela détourne l’attention du sport ? Les pilotes peuvent faire ce genre de choses à leur rythme. »

« Je pense que la Formule 1 et la FIA ont le droit de dicter le code de conduite qu’ils attendent d’eux pendant un week-end de Grand Prix.  Vous êtes libre de faire ce que vous voulez du lundi au vendredi pour ainsi dire. Mais évidemment, lors d’un week-end de Grand Prix les pilotes ont les caméras sur eux. »

« La politique est délicate par nature. Ils essaient probablement, au niveau macro, d’essayer d’éviter de ne pas faire de la Formule 1 un foyer politique pour divers sujets. Mais ce n’est pas bien si vous le faites, et ce n’est pas bien si vous ne le faites pas sur certains sujets. »

« Je pense que c’est ce que nous essayons d’éviter, ne pas transformer la Formule 1 en un sport politique. Allons simplement courir et respectons l’endroit où nous courrons. Il n’y a pas de solution unique dans ce monde pour les partis politiques et les agendas politiques. Donc, je pense qu’il y a un bon moyen pour chaque pilote ou équipe de porter ses valeurs d’une manière non controversée. »

« Cela est devenu un sujet brûlant dans tous les sports. Dans la NFL, c’est le genou, ça a commencé là. Vous avez pu voir des brassards au Qatar [pour la coupe du monde]. Je pense que ce genre de choses peuvent commencer à nous éloigner du sport et nous devons donc trouver le bon équilibre. »

Pour rappel, l’article 12.2.1.o du Code Sportif International stipule que : « Tout manquement aux instructions de la FIA concernant la désignation et la participation des personnes pendant des cérémonies officielles lors d’une compétition comptant pour un championnat de la FIA » sera considéré comme une infraction.

Pour Alonso, l’âge n’est pas un problème en F1

Doyen de la grille en F1, le double champion du monde Fernando Alonso estime que son âge n’est absolument pas un frein pour lui face à des concurrents de plus en plus jeunes, bien au contraire.

En 2023, Fernando Alonso débutera sa vingtième saison en Formule 1. L’Espagnol – qui a rejoint cette année l’équipe Aston Martin et qui est âgé de 41 ans – estime qu’il n’a jamais été aussi en forme et voit plutôt sa différence d’âge par rapport à ses concurrents comme un certain avantage.

Lorsque AMUS demande au double champion du monde si son âge n’est pas un inconvénient face à de jeunes pilotes, l’Espagnol a répondu : « Si un jeune pilote vous dépasse dans le dernier tour d’une course exigeante physiquement parce qu’il est un peu plus en forme, alors l’âge serait un désavantage. »

« Mais cela n’arrive jamais réellement. Sinon, la vieillesse n’apporte que des avantages, je peux puiser dans une énorme base de données d’expériences. »

« A Montréal [il était sur la première ligne au départ après des qualifs sous la pluie], nous n’avons fait que quelques tours sous la pluie avant les qualifications, mais je connais la piste sous la pluie par le passé, j’y ai probablement roulé cinq ou six fois sur piste mouillée. »

Fernando Alonso lors de sa dernière course avec Alpine en 2022

« J’ai roulé dix sept fois sur chaque piste du calendrier. Certains de mes collègues ne l’ont peut-être fait que deux fois. Le temps de formation ne suffit pas à compenser cet avantage. »

Fernando Alonso estime qu’il peut encore évoluer en Formule 1 à un très haut niveau encore au moins « deux ou trois ans » : « Tant que j’ai le sentiment que je peux encore me donner à 100%, donc encore deux ou trois ans. »

Sous contrat avec Aston Martin pour deux saisons, Fernando Alonso aura alors 43 ans lorsque son contrat arrivera à son terme fin 2024.

Daniel Ricciardo au bord du burn-out en 2022

Daniel Ricciardo a admis qu’il était au bord du burn-out en 2022 et ne regrette absolument pas sa décision d’accepter un rôle de pilote de réserve chez Red Bull pour 2023.

Après deux années passées chez McLaren, Daniel Ricciardo a vu son contrat être rompu un an plus tôt que prévu à la fin de la campagne 2022, notamment en raison de ses résultats jugés non satisfaisants par le PDG de McLaren. L’Australien s’est alors retrouvé soudainement disponible sur le marché des pilotes.

Sans baquet pour la saison 2023, Ricciardo a alors débuté une sorte d’introspection pour en arriver à la conclusion qu’il était probablement au bord du burn-out et qu’il était temps pour lui de prendre un peu de recul avec la Formule 1.

« Les jours passaient –  je faisais le triple header avant la seconde moitié de saison – et il devenait de plus en plus clair qu’il ne s’agissait pas seulement de recevoir un appel téléphonique [d’une équipe], il s’agissait plus de moi en reconnaissant que je ne voulais tout simplement pas participer à la compétition l’année prochaine. » a expliqué Ricciardo dans le podcast Beyond The Grid.

« Donc, d’une certaine manière, je suis heureux qu’une grande équipe n’ait pas tendu la main, car vous ressentez alors le besoin de ‘signer vite’. Pour moi c’était l’inverse, j’avais juste envie de prendre un peu de distance. »

« On pourrait appeler ça un burn-out, je n’ai pas peur d’admettre cela et de le dire. Tout le monde aura une opinion, mais je sais ce que je ressens, je sais ce que je veux et il y avait de cela. »

Daniel Ricciardo a signé un contrat de réserviste chez Red Bull en 2023

« Je ne veux pas dire que je suis le seul pilote à ressentir cela, mais je ne dirais pas que je suis un sportif normal qui s’entraîne encore et encore pour devenir parfait. »

« Parfois, plus j’en fais et plus je me perds. Je ressens le pouvoir que pourra avoir une pause pour moi, un peu de temps libre, et je pourrais mieux revenir. Je sais que pour moi cela pourra être vraiment bien. »

En 2023 donc, Daniel Ricciardo ne sera pas sur la grille de la Formule 1. Le pilote australien travaillera dans le simulateur de l’équipe Red Bull Racing et participera à certains shows en tant que pilote de démonstration.

L’équipe Panthera vise une arrivée en F1 en 2026

L’équipe Panthera Asia F1 n’a peut-être pas dit son dernier mot et espère bien obtenir le feu vert de la FIA et de la F1 pour être sur la grille en 2026.

Il y a quelques années [en 2019], Panthera Asia F1 a annoncé son intention de faire partie de la grille de la Formule 1 en tant que nouvelle équipe à partir de la saison 2022. Cependant, l’arrivée de la pandémie de Covid 19 est venue saboter les plans de l’équipe et quatre longues années se sont maintenant écoulées depuis l’annonce en 2019.

Malgré les difficultés rencontrées dès le début de l’aventure, Panthera Asia F1 n’a jamais « lâché l’affaire » et compte bien venir jouer dans la cour des grands en Formule 1 d’ici quelques années : « Ça a été des montagnes russes. Nous aurions pu abandonner depuis longtemps ce projet, mais nous y croyons. » a déclaré Benjamin Durand, cofondateur et directeur de Panthera Asia F1 à nos confrères de Planet F1.

« Le problème particulier lorsque vous souhaitez créer une équipe de Formule 1 est d’aligner toutes les planètes. Donc, quand nous avions l’argent, la FIA et la F1 n’étaient pas prêtes, car à l’époque, elles renégociaient l’Accord Concorde. Ils n’étaient donc pas prêts à accueillir une nouvelle équipe tant qu’ils n’avaient pas signé les équipes existantes. »

« Ensuite, nous avons également discuté avec Renault pour être partenaire sur le plan technique. Ils ont subi de nombreux changements de direction au cours des cinq dernières années, et cela a eu un impact direct sur notre projet. »

« Les choses étaient de retour pour la possibilité pour nous d’entrer [en F1], mais la pandémie est arrivée et nous avons perdu le financement. Nous avons donc dû retravailler sur le plan financier. C’est une montagne russe continue. »

Récemment, la FIA a annoncé qu’un processus de manifestation d’intérêt serait prochainement lancé pour l’éventuelle arrivée d’une nouvelle équipe dans le championnat du monde de F1, une nouvelle voie qui devrait faciliter la vie de tout nouveau entrant potentiel en leur permettant de déposer leur demande via un processus clair.

Bien que la mise en place de ce processus n’en soit qu’à ses débuts, Benjamin Durand souligne que son équipe a déjà travaillé avec la FIA depuis le début du projet et sait donc à quoi s’attendre : « Il était inutile pour nous d’aller de l’avant tant que nous n’aurions pas sécurisé tous les autres aspects du projet. »

« Nous savons quel a été le processus pour Haas [lors de son arrivée en F1 en 2016], et lors de la discussion que nous avons eue avec la FIA et l’équipe juridique, ils nous ont dit qu’ils reproduiraient plus ou moins le même processus qu’auparavant. »

« Nous avons besoin d’une confirmation, c’est ce que nous attendons en ce moment. On nous a dit que d’ici la fin du mois [de janvier], ils publieront exactement ce qu’ils attendent des équipes. Et je ne pense pas que nous soyons loin de la vérité dans ce que nous avons déjà. »

« Les choses de base dont ils nous ont parlé à l’époque sont la sécurité financière de l’équipe, le savoir-faire technique et managérial, et ensuite ce que nous pouvons apporter à la F1 pour faire grandir le championnat. Ce sont les principaux facteurs pour lesquels nous devons cocher les cases. »

Attente du feu vert de la FIA et de la F1

L’équipe Panthera se dit prête à reprendre ses activités une fois qu’elle aura reçu le feu vert de la FIA et de la F1, alors qu’avant le Covid, le projet était déjà à un stade très avancé.

« Le Covid a stoppé les choses pour nous. Nous avons commencé à développer la voiture du côté aérodynamique, nous avons travaillé sur la nouvelle réglementation à l’époque, nous avons fait quelques développements CFD et nous avons quelques IP [propriété intellectuelle] concernant la voiture, mais nous avons stoppé. »

« Nous sommes prêts à reprendre. Nous avons plusieurs personnes qui sont prêtes à monter à bord qui ne sont pas, pour la plupart, encore engagées en Formule 1, donc elles n’ont pas de congé de jardinage [période durant laquelle un employé qui quitte une équipe n’a pas le droit d’en rejoindre une autre, ndlr] etc… »

« Nous travaillons avec une société de recrutement de haut niveau à Londres, spécialisée dans la Formule 1 et le sport automobile. Nous sommes donc convaincus que nous pourrons redémarrer le service RH et le service technique à temps. » insiste Durand.

En F1 au mieux en 2026…

Dans le cas d’un accord de la part de la FIA et de la F1, l’équipe Panthera ne serait pas en mesure de placer ses deux monoplaces sur la grille avant la saison 2026 selon Benjamin Durand qui insiste sur le fait qu’il ne s’attend pas à avoir une réponse avant au moins le mois de mai de cette année.

« Dans quelques semaines, nous pourrons remettre en place le département aéro que nous avions. Ils sont sur le point de départ, prêts à démarrer. Notre recrutement du personnel prendra évidemment plus de temps, notamment pour les spécialistes, pour le pit crew et les gens de piste. C’est pourquoi c’est peut-être un peu plus délicat, mais il y a des gens disponibles. »

« Ce qui est triste avec le plafond budgétaire, c’est que beaucoup de gens ont été licenciés. Il y a donc beaucoup de monde disponible. Cela nous donne aussi le temps de former les gens. »

« Nous ne prévoyons pas de construire, par exemple, une soufflerie tout de suite. Il s’agit d’un investissement énorme qui n’est honnêtement pas si nécessaire en ce moment, car vous utilisez la soufflerie la moitié du temps maintenant, vous pouvez donc conclure un accord avec une équipe existante pour partager la soufflerie ou bien il existe des souffleries disponibles en Europe qui peuvent être utilisées. »

« Mais tout dépend du moment où vous obtenez la réponse [pour une entrée en F1], car il est évident qu’aucun investisseur ne souhaitera investir beaucoup d’argent tant que nous n’aurons pas l’entrée. Mais j’imagine que le processus prendra quelques mois, et je ne vois pas de décision prise au mieux avant mai. Je considère qu’il est raisonnable de penser qu’il faudra quatre à cinq mois pour s’assurer que nous avons la bonne équipe »

« Donc, si vous commencez en mai, ce sera très serré pour être prêt pour 2025. Il vaut mieux partir pour 2026. La bonne chose avec la réglementation actuelle, c’est que vous pouvez acheter 70% de la voiture d’un autre constructeur. »

Un pré-accord avec un motoriste

Concernant l’unité de puissance qui serait montée à l’arrière de la Panthera, Durand indique qu’un pré-accord a déjà été signé avec l’un des constructeurs déjà présents en Formule 1 mais que rien n’est gravé dans le marbre et que cela pourrait encore évoluer d’ici 2026.

« Nous avons eu une discussion avec pratiquement tout le monde dans le paddock. Nous avons un pré-accord avec l’un des constructeurs. Cela dit, nous sommes également très prudents concernant l’unité de puissance, car nous pensons qu’il y aura six constructeurs en 2026. »

« Nous ne sommes enfermés avec personne pour le moment, nous avons un pré-accord avec l’un d’entre eux, mais ce n’est qu’une lettre d’intention. Nous discutons également avec certains fabricants en Asie qui pourraient venir sur les moteurs de Formule 1 à un moment donné, mais je ne pense pas qu’ils s’associeront avec nous au début, ils ne seront certainement pas prêts à construire un moteur pour 2026. »

Des objectifs réalistes

Dans le cas où la FIA et la F1 valident le projet et que Panthera est autorisée à aligner deux monoplaces sur la grille de la Formule 1 en 2026, Durand admet qu’il serait « complétement ridicule » de chercher à viser un titre mondial dès la première saison de cette petite équipe.

« Il serait ridicule pour moi de dire « ok, nous voulons venir, gagner le championnat et être champion dans cinq ans, nous serons des champions. » Non, ce n’est pas réaliste. Le but sera d’apprendre au début […] Je pense que les objectifs pour les premières saisons sont d’être présents, de grandir, de marquer des points quand nous le pouvons et ne pas avoir cinq secondes de retard. »

« On ne s’attend pas à avoir cinq secondes d’avance, on s’attend à être là avec les autres dans la seconde moitié de la grille, c’est le but. »

« Ensuite, après les cinq premières années, 10 ans, etc., nous devrons voir où nous en sommes. Quels sont les prochains objectifs ? L’objectif est de grandir, il ne s’agit pas seulement d’être candidat. »

« De plus, nous pensons que nous avons de bonnes opportunités à l’avenir pour amener un autre constructeur asiatique au championnat. Ce serait aussi l’objectif d’essayer de faire monter le jeu. Si nous voulons un jour être compétitifs, au point de pouvoir concourir pour les podiums, nous devons avoir un constructeur derrière nous car c’est très difficile pour une équipe privée de le faire, même avec le plafond budgétaire. »

Pour lire l’interview complète (en anglais) de Benjamin Durand, veuillez cliquer sur ce lien qui vous redirigera vers Planet F1.

Alonso poussera Aston Martin dans « tous les domaines » en 2023

Le directeur de la performance chez Aston Martin, Tom McCullough, estime que Fernando Alonso utilisera son esprit compétitif pour faire avancer l’écurie du constructeur britannique cette saison en F1.

Après deux saisons passées chez Alpine, le double champion du monde Fernando Alonso a rejoint l’écurie Aston Martin en 2023 où il fera équipe avec le Canadien Lance Stroll. Aujourd’hui âgé de 41 ans, Alonso est le doyen de la grille et reste toujours aussi déterminé à décrocher un troisième titre mondial dans sa carrière avant de prendre sa retraite.

De son côté, Tom McCullough pense que la soif de gagner du pilote espagnol va clairement profiter à Aston Martin cette année : « J’apprends encore à connaître Fernando et je vais vous dire une chose : c’est un personnage très motivé et compétitif, et cela se voit de l’extérieur et moi je le vois lorsque je lui parle. » a déclaré McCullough.

« Il se concentre uniquement sur le fait de bien faire, il voit un bel avenir dans notre équipe et nous sommes vraiment heureux de l’avoir dans notre équipe. Il va nous pousser dans tous les domaines. »

« Il ne va pas être heureux de se battre au milieu de peloton, car il veut faire partie de l’étape que nous souhaitons franchir, qui est de commencer à défier les trois meilleures équipes. »

Un objectif réaliste pour 2023

Concernant cette « étape à franchir » justement, McCullough se montre toutefois assez réaliste et ne pense pas qu’Aston Martin sera en mesure de se battre pour le championnat du monde dès 2023 après avoir terminé la campagne 2022 à la septième place à égalité de points avec Alfa Romeo.

« Je pense que se battre pour les championnats du monde l’année prochaine [en 2023] – en étant réaliste – n’arrivera pas. Nous grandissons en tant qu’équipe, nous devenons plus forts en tant qu’équipe, et je pense que Fernando va apporter une contribution significative à cela. »

« Il fait désormais partie du voyage, et si nous pouvons combattre les trois meilleures équipes l’année prochaine [en 2023], je suis sûr que nous serons satisfaits. »

« A partir de là, nous devrons simplement continuer d’essayer de rattraper ces gars à l’avant qui font un meilleur travail en ce moment. » conclut le Britannique.

Andrea Stella veut renforcer le département aéro de McLaren F1

Le nouveau directeur de McLaren, Andrea Stella, pense qu’une équipe d’aérodynamiciens plus grande pourra aider l’écurie de Woking à réduire l’écart avec les leaders en 2023.

Andrea Stella a été récemment promu au poste de directeur de l’équipe McLaren en remplacement direct de l’Allemand Andreas Seidl – qui a rejoint pour sa part Sauber en tant que PDG. Stella aura la lourde tâche de faire en sorte que McLaren remonte dans la hiérarchie en 2023 après avoir terminé la campagne 2022 à la cinquième place au championnat constructeurs.

Concernant les domaines à améliorer au sein de l’écurie McLaren, Andrea Stella estime que le département aérodynamique pourrait bénéficier d’une croissance supplémentaire au cours de la saison 2023 afin de permettre à McLaren de réduire encore un peu plus l’écart avec Red Bull, Ferrari, Mercedes mais aussi Alpine contre qui l’équipe britannique s’est battue tout au long de la saison 2022.

« Là où nous aimerions faire un pas en avant, c’est d’avoir une voiture rapide. Certaines des raisons pour lesquelles nous n’avons pas été en mesure de le faire jusqu’à présent ont été structurelles, mais il y a de bonnes actions et investissements en cours chez McLaren, afin que nous puissions surmonter ces limitations. » explique Stella, cité par Racer.

« Tout le monde sait que nous avons d’importantes infrastructures à venir en 2023 comme la soufflerie et un nouveau simulateur. Donc, terminer cette entreprise est certainement l’une de mes priorités. »

« En même temps, nous voulons renforcer certains domaines de l’équipe, et nous savons que c’est fondamentalement au niveau aérodynamique que ça se passera, donc c’est l’un des domaines que nous souhaitons renforcer. Je pense que nous avons des talents incroyables dans ce domaine, c’est l’un des projets en cours auquel j’accorderai une certaine continuité. »

Stella compte bien profiter de son passé de technicien pour rester impliqué autant que possible dans le développement de la monoplace cette année, l’Italien laissant plus volontiers les obligations médiatiques au PDG de McLaren, Zak Brown.

« Je pense que mon style sera d’être un directeur d’équipe pratique. Les opportunités que nous avons, c’est que j’ai été confronté et exposé aux éléments d’ingénierie et de course de la Formule 1 tout au long de ma carrière. Je serai donc proche des objectifs fondamentaux de l’équipe qui est finalement de construire une voiture rapide et de piloter cette voiture efficacement tout en étant sur la bonne voie. »

L’équipe McLaren présentera sa monoplace pour la saison 2023 le 13 février prochain. En 2023, l’écurie britannique aura un nouveau duo de pilotes composé de Lando Norris et Oscar Piastri.

Mark Webber estime que Vettel a peut-être quitté la F1 trop tôt

L’ancien coéquipier de Sebastian Vettel chez Red Bull, Mark Webber, se demande si l’Allemand n’a pas pris sa retraite un peu trop tôt.

En marge du Grand Prix de Hongrie l’été dernier, Sebastian Vettel annonçait son départ à la retraite à l’issue du championnat 2022 après 16 saisons en Formule 1. Le pilote allemand, lorsqu’il pilotait chez Red Bull au début de sa carrière, se battait à l’avant et a connu une forte rivalité avec Marc Webber qui était alors son coéquipier. C’est à cette époque que l’Allemand décroche les quatre titres mondiaux consécutivement de 2010 à 2013.

Ensuite, après six années passées au sein de la Scuderia Ferrari, Vettel rejoint Aston Martin en 2021. Il reconnait que ces deux dernières années en milieu de peloton ont été décevantes pour le compétiteur qu’il est. Il a cependant montré lors des derniers Grands Prix que son talent était toujours présent, notamment en marquant quatre points lors des six dernières manches de la saison. Des performances qui peuvent laisser penser que le quadruple champion du monde en avait encore sous le pied.

« Il a eu le bon timing, je pense. Peut-être un peu prématuré », a déclaré Mark Webber dans un podcast de Speedcafe.

« Je pense qu’il pilote toujours très, très bien. » a expliqué l’Australien. « Je lui ai dit: « Je pense que tu as fait tout ça un peu trop tôt », ce qui nous a fait rire tous les deux. »

« Mais je suis ravi que dans l’ensemble il ait eu une belle carrière. Il était évidemment un poids lourd au début mais dernièrement , il a encore pu faire des trucs remarquables C’est un quadruple champion du monde à ne surtout pas dénigrer… il nous manquera. »

Evidemment, le Sebastian Vettel qui a couru au côtés de Webber n’était plus le même ces dernières saisons. Au fil du temps, le pilote allemand a notamment exploité la plateforme qu’offre la F1 pour défendre des causes qui lui semblaient importantes et l’Australien a énormément de respect pour l’héritage que son ancien meilleur ennemi a laissé derrière lui.

Personne n’a oublié le « Multi 21 Seb! » lancé à la radio par Mark Webber lors du Grand Prix de Malaisie 2013 où l’Allemand avait refusé de respecter la stratégie à l’avantage de son coéquipier australien.

« Bien sûr, au début de sa carrière, ce n’était pas trop simple. Évidemment, j’ai partagé avec lui quelques podiums quelque peu controversés, partout dans le monde. » a ajouté l’Australien.

« Mais, à la fin, je pense qu’il a été formidable dans ses réflexions. Il a commencé à apporter beaucoup au sport, ce qui n’aurait peut-être pas été le cas au début de sa carrière. »

« Des résultats, oui, mais en tant que champion du monde, il a certainement fait beaucoup plus à la fin, ce qui était brillant. Je lui tire mon chapeau. »

Lewis Hamilton et le « fantôme » de la Mercedes W13

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, estime que la campagne 2022 a été très enrichissante en termes d’apprentissage pour l’équipe Mercedes grâce à une W13 capricieuse.

Dès le début de la saison 2022 Mercedes a su que la W13 ne serait pas digne de ses devancières, notamment parce que l’écurie du constructeur allemand est partie dans une mauvaise direction en termes de développement au moment même où la Formule 1 venait d’introduire de nouvelles règles techniques.

Mercedes n’a donc pas pu remporter un neuvième titre mondial consécutif l’an dernier et a dû se contenter d’une seule et unique victoire grâce à George Russell au Grand Prix du Brésil lors de la deuxième partie de l’année, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton a signé la pire saison de sa carrière en terminant sixième du championnat.

S’exprimant en fin d’année sur cette saison 2022 compliquée pour lui et son équipe, Hamilton a expliqué qu’il avait l’impression à certains moments qu’un fantôme s’était glissé dans la monoplace tant les difficultés étaient grandes : « La première grande étape fut à Barcelone [mise à jour], c’était notre premier indice qu’il y avait plus de potentiel avec cette voiture. Mais ça s’est avéré être faussement positif, parce que la voiture était bonne là-bas, mais les courses suivantes ont été difficiles. » a expliqué Lewis Hamilton.

« C’était comme si un fantôme était dans la voiture et qu’il revenait sans cesse. Mais il y a eu aussi la France [au Castellet], et c’était une bonne étape avec notre premier double podium de la saison. Ensuite, il y avait aussi Austin avec la mise à jour que nous avons introduite et qui a bien fonctionné. »

Malgré toutes les difficultés que lui et son équipe ont dû affronter la saison dernière, Lewis Hamilton estime toutefois que la campagne 2022 a été très riche en enseignements.

« C’est impressionnant, c’est certain. J’ai toujours su que nous pouvions le faire. Je n’ai jamais douté que nous y arriverions à la fin. Mais il y a eu beaucoup d’essais et d’erreurs, et tellement d’échecs cette année. »

« Il y a eu des moments où nous avons apporté des mises à jour et elles ne fonctionnaient pas. Il y a eu des moments où nous avons essayé différentes choses et cela n’a pas fonctionné. J’ai essayé tant de choses et j’ai échoué tant de fois, mais grâce à cela, vous apprenez et vous grandissez. »

« C’est de cela qu’il s’agissait cette année [en 2022], il s’agissait d’échecs, de briser l’ego, de renforcer nos relations et de renforcer notre communication. De ce point de vue là ça a été très stimulant. »

En début d’année, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, avait déclaré que la W13 serait jetée « à la cave » une fois la saison terminée et, bien qu’elle ne restera pas dans les mémoires comme la voiture la plus performante depuis 2014, les leçons apprises cette année pourraient bien en faire la plus importante.

La W13 a finalement pris sa retraite après avoir permis à l’équipe Mercedes de marquer 515 points, 17 podiums, six meilleurs tour en course, une pole position et une victoire (même deux en comptant le Sprint au Brésil).

McLaren dévoile la date de présentation de sa F1 2023

McLaren est devenue ce vendredi la cinquième équipe de la grille à annoncer la date de présentation de sa monoplace 2023, la MCL37.

La MCL37 qui sera pilotée cette année par le Britannique Lando Norris et l’Australien Oscar Piastri sera dévoilée (ou peut-être uniquement la livrée) le 13 février prochain, soit le même jour que la présentation de l’Aston Martin AMR23.

C’est pas le biais d’un Tweet que l’écurie britannique a annoncé sa date de présentation. Dans ce post, McLaren a eu la brillante idée de prendre en photo le bureau de l’un de ses employés sur lequel est collé un post-it indiquant la date du 13 février 2023.

Jusqu’à présent, cinq équipes ont dévoilé la date de présentation de leur monoplace 2023 : Alpine, Aston Martin, McLaren, Ferrari et AlphaTauri. Toutes ces présentations seront diffusées en direct et de plus amples informations seront publiées en temps voulu.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver le tableau des dates de présentation de chaque équipe (ce dernier est mis à jour automatiquement à partir du moment où une équipe communique sa date).

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