Le transfert d’Albon chez Williams s’est déroulé sans encombre

Le PDG et directeur de l’équipe de Williams, Jost Capito, a déclaré que les négociations pour embaucher Alex Albon pour remplacer George Russell dans l’équipe en 2022 n’étaient pas aussi difficiles ou compliquées qu’elles auraient pu le paraître de l’extérieur.

Le Thaïlandais Alex Albon faisait partie du programme des jeunes pilotes Red Bull et a fait ses débuts en Formule 1 en 2019 au sein de l’équipe Toro Rosso (désormais AlphaTauri). Rapidement, Red Bull a pris la décision de placer Albon au sein de son équipe mère en remplacement du Français Pierre Gasly dont les performances aux côtés de Max Verstappen n’ont pas convaincu ses employeurs.

Après 24 Grands Prix disputés pour l’équipe Red Bull, Alex Albon a finalement été lui aussi remplacé par le Mexicain Sergio Perez à la veille de la saison 2021, laissant le pilote thaïlandais sans baquet, bien qu’il soit resté pilote de réserve de l’équipe de Milton Keynes.

Finalement, Albon fera son grand retour en F1 en tant que titulaire en 2022 après avoir été embauché par l’équipe Williams – écurie cliente de Mercedes – et bien que le constructeur allemand soit un rival de Red Bull, les discussions concernant l’avenir d’Albon se sont avérées très simple selon Jost Capito, Red Bull libérant Albon de son contrat précédent tout en conservant une « option » pour le rappeler l’année prochaine si besoin.

« J’ai discuté de la plupart des problèmes avec Christian [Horner, directeur de l’équipe Red Bull] et Red Bull voulait vraiment qu’Alex trouve un baquet en F1. » a déclaré Capito à Formel 1.de.

« C’est pourquoi les discussions n’ont pas été si difficiles. Ils voulaient l’accompagner dans sa recherche de baquet et nous voulions Alex. Toto [Wolff, patron de l’équipe Mercedes] n’a pas non plus de problème avec le fait que Alex quitte Red Bull pour nous rejoindre. Ce n’était pas aussi difficile qu’il n’y paraissait de l’extérieur. »

Jost Capito a également confirmé que l’accord de fourniture moteur avec Mercedes n’a donné aucun droit de regard ou de veto au constructeur allemand sur le choix des pilotes chez Williams pour 2022 : « Nous n’avons pas d’obligation envers eux. Il a toujours été clair, également avec Mercedes, que la décision concernant les pilotes nous appartient. »

« Nous choisissons les pilotes qui conviennent le mieux à l’équipe, c’est également dans l’intérêt de Mercedes, car ils souhaitent également que leurs équipes clientes soient aussi performantes que possible. Il n’y a jamais eu de discussion à ce sujet. J’ai une bonne relation avec Toto depuis de nombreuses années et elle ne s’est en aucun cas détériorée. »

En 2022, Alexander Albon sera le coéquipier du Canadien Nicholas Latifi chez Williams, tandis que l’ancien pilote Williams, George Russell, a rejoint Lewis Hamilton chez Mercedes.

Le GP d’Italie 2021 élu meilleure course de la saison par les fans de F1

Lors d’un vote organisé par la Formule 1 à la fin de la saison 2021, les fans ont pu élire leur course préférée de l’année et c’est le Grand Prix d’Italie qui a reçu le maximum de suffrages.

Un peu plus de 52 000 fans ont choisi le Grand Prix d’Italie lorsqu’on leur a demandé quelle était la meilleure course de la saison 2021 selon eux. Le GP d’Italie a été remporté en 2021 par Daniel Ricciardo au volant de sa McLaren, l’Australien ayant devancé son coéquipier Lando Norris, les deux hommes offrant ainsi le premier doublé à l’équipe de Woking depuis le Grand Prix du Canada 2010. Autre fait saillant lors de cette course; l’accident spectaculaire entre les deux prétendants pour le titre, Lewis Hamilton et Max Verstappen dont la Red Bull a terminé sa course au dessus de la Mercedes de son rival au premier virage.

Après le Grand Prix d’Italie, c’est le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi qui a été plébiscité par les fans, suivi par le Grand Prix de Sao Paulo au Brésil. Viennent ensuite l’Azerbaïdjan et la Hongrie où le français Esteban Ocon a décroché sa première victoire en Formule 1 au volant de son Alpine. (voir top 5 ci-dessous).

Top 5 des meilleures courses en 2021

  1. Grand Prix d’Italie – 19%
  2. Grand Prix d’Abou Dhabi – 16%
  3. Grand Prix de Sao Paulo – 10%
  4. GP d’Azerbaïdjan – 8%
  5. Grand Prix de Hongrie – 7%

Le PDG de McLaren espère une révision complète des règles en F1

Comme beaucoup de personnes, le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que les règles en F1 doivent être revues cet hiver pour ne pas se retrouver dans des situations similaires à celles vécues en 2021.

Tout au long de la saison 2021, l’application des règles a été un sujet houleux au cœur de la bataille pour le championnat du monde entre Max Verstappen et Lewis Hamilton. En effet, certaines décisions concernant des actions jugées litigieuses en piste ont été arbitrées de différentes manières selon les circonstances et peut-être même parfois en fonction des conséquences, ce qui est contraire au principe de neutralité de la FIA.

Zak Brown, tout comme plusieurs acteurs du sport, espère que la FIA va travailler sur tous les règlements déjà en place en F1 au cours de l’hiver pour faire en sorte qu’ils soient appliqués de façon plus stricte dès la saison prochaine, de manière à éviter toute polémique inutile.

« Je pense que tout le monde était assez confus [après le GP d’Abou Dhabi]. Évidemment, il y a eu des gagnants et des perdants, et c’est difficile d’être arbitre dans n’importe quel sport parce que le moitié des fans vont être d’accords avec vos décisions et l’autre moitié ne le sera pas. » a expliqué Brown à Racer.

« Je pense que pendant l’intersaison nous devrions revoir beaucoup de nos règlements. Si je prends du recul, je pense qu’il y a trop d’incohérences dans les règlements et dans la façon dont ils sont appliqués, les pénalités des pilotes…Si vous regardez Lando [Norris] qui ne touche pas Sergio [Perez] dans le premier tour en Autriche, il essaye de passer par l’extérieur, et il écope d’une pénalité de cinq secondes et de deux points de pénalité. Ensuite, vous avez Max [Verstappen] et Lewis [Hamilton] qui sortent tous les deux de la piste au Brésil et on applique le « laissez-les courir ». »

« Je pense que nous avons tous ces exemples, et c’est difficile quand c’est subjectif, mais je pense que nous devons prendre du recul. Il y a eu suffisamment de personnes mécontentes tout au long de l’année pour que nous devions examiner les règles. Nous devons aussi garder à l’esprit que ce sont la plupart des équipes qui établissent ces règles. Donc, j’aimerais voir moins d’influence de la part des équipes, car c’est nous qui avons développé la moitié de ces règles. »

Un autre point que Zak Bown aimerait revoir est la communication entre les chefs d’équipe et la direction de course durant un Grand Prix : « Plusieurs personnes vont voir à plusieurs reprises Masi [le directeur de course]; dans notre équipe, nous avons une personne qui parle à la FIA et c’est tout. »

« Il y a donc un effet d’empilement, et nous ne devrions pas pouvoir plier l’oreille de l’arbitre comme nous le pouvons. Vous avez plusieurs personnes qui le font et tout cela passe en direct à la télévision ce qui ajoute une autre dimension. Je ne pense pas que c’est de cette manière que le sport doit être gouverné. » conclut l’Américain.

Marko appelle la FIA à mettre en œuvre des décisions plus cohérentes

Le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a appelé le nouveau président de la FIA à mettre en œuvre des décisions plus cohérentes en 2022.

Tout au long de la saison 2021, de nombreux fans ont été déçus de la façon dont la FIA a traité certains incidents, le septuple champion du monde Lewis Hamilton ayant lui-même admis à un moment donné que les règles d’engagement sur la piste n’étaient « pas claires ».

Récemment, un nouveau président a été nommé à la tête de la FIA [Mohammed Ben Sulayem], ce qui donnera à la FIA une chance de prendre un nouveau départ pour mettre en œuvre des décisions plus cohérentes selon Helmut Marko.

« Nous avons un nouveau président désormais, et de ce que j’ai entendu à son sujet jusqu’à présent m’a l’air bien. Il veut innover, et je pense que nous devrions penser à la devise que Niki Lauda avait proposé : « Laissez-les courir ». Je pense que cela doit être le point de départ. » a déclaré Marko sur Servus TV.

« Il n’y a aucune cohérence dans les décisions et nous avons donc l’impression que tout semble aléatoire. Les règles doivent être plus précises, mais les commissaires sportifs doivent également s’exprimer plus clairement et prendre de meilleures décisions. Nous devons savoir si nous faisons ceci ou cela, nous obtiendrons telle ou telle pénalité. »

A ce jour, la plus grosse controverse de la saison 2021 [parmi tant d’autres] reste celle qui a éclaté au Grand Prix d’Abou Dhabi lorsque le directeur de course a autorisé seulement cinq monoplaces à se dédoubler entre le leader et le deuxième avant de relancer la course pour un seul tour.

Max Verstappen engagé aux 24 Heures du Mans Virtuelles 2022

Le champion du monde 2021 de F1, Max Verstappen, va participer aux 24 Heures du Mans Virtuelles les 15 et 16 janvier prochains.

Après le succès rencontré en 2021, l’épreuve fait son grand retour cette année dans le cadre de la finale Le Mans Virtual Series et pas moins de 50 voitures rouleront virtuellement sur le tracé de la Sarthe pour cette édition 2022.

Max Verstappen pour sa part s’alignera au départ de ces 24 Heures du Mans Virtuelles pour l’équipe Redline dans laquelle il sera associé au pilote McLaren IndyCar Felix Rosenqvist et les pilotes de simulation Max Benecke et Atze Kerkhof dans la division LMP qui compte 29 inscriptions cette année.

Mercedes, Red Bull, Alpine et Williams participent également dans la catégorie LMP avec leurs équipes Esports, avec le double champion Fernando Alonso à la tête de l’équipe Alpine dans un rôle non participant. L’ancien pilote de F1 Juan Pablo Montoya et son fils feront équipe tandis que le champion en titre d’IndyCar Alex Palou sera également parmi les participants.

L’événement, qui se déroulera sur la plate-forme rFactor2, sera diffusé sur les réseaux sociaux à partir du 15 janvier 2022.

Transferts F1 : Pierre Gasly voit des opportunités en 2023

Le Français Pierre Gasly admet être déçu de ne pas avoir eu une deuxième chance chez Red Bull pour 2022, mais le pilote AlphaTauri sait que d’autres opportunités arriveront en 2023.

Après une saison 2021 époustouflante (il a terminé dans le top six à seize reprises en qualifications), le Français Pierre Gasly a terminé à la neuvième place au championnat du monde des pilotes et a clairement impressionné beaucoup de monde au volant de sa modeste AlphaTauri.

Malgré ses belles performances, Red Bull a pris la décision de conserver Sergio Perez en 2022 aux côtés de Max Verstappen. Lorsqu’on lui demande s’il n’est pas trop déçu de devoir rester encore chez AlphaTauri en 2022, Gasly a répondu : « Mon envie et ma volonté de me battre pour les championnats du monde sont très fortes. Je suis en Formule 1 pour me battre au sommet, cela me motive à continuer de m’améliorer. Je ne vais pas mentir, c’est difficile de livrer une saison comme celle-ci [2021] et quand je me compare à ceux qui ont la chance d’obtenir un baquet chez Red Bull [Perez, ndlr], c’est décevant. » a déclaré Pierre Gasly à AMUS.

« Sur la base des chiffres et des résultats, j’ai réalisé une meilleure performance que n’importe qui d’autre dans cette équipe, mais au final, je ne reçois pas la reconnaissance et de récompense pour cela. »

« C’est dur à avaler, cela me déçoit bien-sûr. Je sais ce que je veux accomplir dans ce sport, je veux me battre au sommet. Cela n’a pas changé. Cela n’arrivera pas l’année prochaine, mais cela ne veut pas dire que si cela n’arrive pas en 2022 cela n’arrivera pas en 2023. Je continue à plein régime et je crois en moi. J’espère qu’AlphaTauri sera aussi bonne cette saison malgré le changement de réglementation. »

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de rester « coincé » dans une écurie de milieu de peloton, le Français a répondu : « Non, parce que le marché va changer pour de nombreux pilotes, les contrats expireront en 2023. »

« Il y aura des opportunités, tout se passe très vite en Formule 1. Je ne suis pas trop inquiet, il y aura des opportunités. Nous verrons quand ce sera le bon moment. Pour l’instant, je veux me concentrer sur chaque week-end de course, sur ma performance, je veux donner le meilleur de moi-même. Le mieux que je puisse faire est de répéter des résultats comme ceux obtenus au Mexique [quatrième au GP du Mexique 2021], terminer cinquième des qualifications – derrière Mercedes et Red Bull dans une voiture du milieu de grille. Je ferai certainement mieux avec une voiture rapide, c’est la seule chose qui compte. »

Concernant la saison 2022, Gasly se dit « excité » à l’idée de débuter cette nouvelle saison au volant d’une nouvelle monoplace : « Je suis excité parce que c’est une opportunité pour l’équipe et moi. En même temps, il serait naïf de dire que cela ne sera qu’une chance pour nous seuls, car tout le monde va pouvoir faire un grand pas en avant. J’en suis conscient, je sais que tout peut arriver, pour le meilleur ou pour le pire. »

« Ce que j’ai vu de la voiture pour l’instant me rend positif. J’attends avec impatience les tests à Barcelone [essais hivernaux, ndlr] en espérant que nous aurons une surprise comme Brawn GP à l’époque. »

Verstappen admet que la chance lui a souri au bon moment

Le champion du monde 2021, Max Verstappen, a admis que la chance lui a souri au bon moment lors de la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

Le pilote Red Bull a décroché son premier titre mondial en Formule 1 en 2021 après avoir remporté le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi – ultime manche du championnat du monde – lorsqu’il a pu doubler dans le dernier tour de course Lewis Hamilton.

Bien qu’il ait mené le championnat pilotes durant une grande partie de la campagne 2021, Verstappen a eu son lot de malchance avec un abandon à Bakou à la suite d’une crevaison, un crash spectaculaire à Silverstone lorsqu’il se battait pour la première place avec Lewis Hamilton ou encore un autre incident avec le pilote Mercedes l’obligeant à abandonner au Grand Prix d’Italie à Monza.

Finalement, la chance a tourné pour le Néerlandais lors de la dernière course de la saison lorsque le directeur de course de la FIA a envoyé en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin à la suite de l’accident du pilote Williams Nicholas Latifi, ce qui a permis à Verstappen de rentrer au stand pour chausser des pneus neufs et attaquer Lewis Hamilton dans le dernier tour pour s’emparer de la victoire et donc du titre.

« C’est toujours difficile d’utiliser les mots justes pour ça, mais il faut toujours un peu de chance dans la vie, et je pense que jusque-là [à Abou Dhabi] je n’ai pas vraiment eu beaucoup de chance – sinon je pense que le championnat aurait pu être décidé bien plus tôt. » a déclaré Max Verstappen dans un entretien accordé à Sky Sports.

« La chance est arrivée au bon moment pour moi et bien-sûr, vous devez toujours saisir l’opportunité, et c’est que nous avons fait en équipe. »

Le pilote Red Bull a admis qu’il savait que sans cette voiture de sécurité ses chances d’être titré étaient quasiment nulles, mais le Néerlandais n’a jamais voulu abandonner durant la course : « Bien-sûr, je pouvais voir qu’ils étaient très rapides [Mercedes], et je pense que nous avions tout essayé. Alors je me suis dit : « je vais faire tout ce que je peux jusqu’au bout, tout donner, ne pas leur faire croire que c’est facile. »

« Nous avons ensuite chaussé les pneus [lors de la voiture de sécurité], et peut-être qu’avec du recul on pourrait se dire que s’ils avaient eux aussi chaussé des pneus [neufs], je serais resté en piste et nous aurions eu le scénario inverse. »

Au final, Max Verstappen a remporté son premier titre mondial en Formule 1 à l’âge de 24 ans, tandis que l’équipe Mercedes a décroché un huitième titre mondial au championnat du monde des constructeurs au terme de la saison 2021.

Mazepin : « Je suis comme le vin, je me bonifie avec l’âge »

Le Russe Nikita Mazepin se dit être un grand passionné de sport automobile et ne désespère pas d’avoir un jour entre les mains une monoplace capable de se battre pour des victoires en F1.

Nikita Mazepin a rejoint l’équipe Haas en 2021 pour débuter sa carrière en Formule 1 à l’âge de 21 ans. Fils de Dmitry Mazepin – un homme d’affaires oligarque biélorusse-russe – le jeune homme est considéré par beaucoup comme un « fils à papa », notamment parce que l’une des sociétés de son père [Uralkali] n’est rien d’autre que le sponsor-titre de l’écurie Haas pour laquelle il pilote.

En 2021 lors de sa première saison en catégorie reine, Nikita Mazepin n’a pas réussi à marquer le moindre point au volant d’une monoplace n’ayant reçu aucun développement. Malgré une première année décevante, le Russe assure qu’il reste plus motivé que jamais pour aider son équipe à revenir en milieu de peloton et que son amour pour le sport automobile reste sa plus grande motivation : « Lorsque vous vous battez pour la dernière place en Formule 1, vous espérez toujours un avenir meilleur. Vous espérez toujours être plus rapide et passer de meilleures journées. A cet égard, je pilote pour conduire l’équipe vers un plus grand succès, pour avoir une monoplace meilleure et plus compétitive. » a déclaré Mazepin à Motorsport-Magazin.

« Il n’ont pas eu cela depuis quelques années, donc, il ne s’agit pas d’aujourd’hui, mais plutôt de ce qui va se passer. Espérons que les rêves se réaliseront. »

« La raison pour laquelle je suis en Formule 1 est très simple. » poursuit Mazepin. « J’ai toujours aimé le sport automobile depuis mon enfance, j’ai toujours passé mon temps libre à faire de l’exercice. Je fais toutes sortes de choses : jet skis, buggies, quads… j’aimerais aussi faire du motocross, mais c’est trop dangereux. Ça a toujours été quelque chose que j’ai aimé faire, quand j’avais cinq ou six ans, je faisais du Karting et j’étais plus rapide que les autres pilotes autour de moi. A cet âge dans la vie, entre 5 et 15 ans, il y a très peu de choses en dehors du sport dans lesquelles on peut se sentir performant. »

« Donc vous n’avez pas l’impression de gâcher cette vie en faisant quelque chose d’utile. Vous ressentez cette incitation à la compétition, un jour vous faites un meilleur travail que les autres et vous êtes meilleur, un autre jour vous faites un mauvais travail et vous êtes pire qu’eux. C’est un sentiment spécial, je suis devenu accroc à l’amélioration et finalement c’est devenu mon travail. »

« Je suis le seul pilote russe en Formule 1 et j’ai toute la vie devant moi pour suivre les traces de mon père et être à ses côtés dans l’entreprise. Je suis sûr que je le serai, mais pour l’instant, je vais tourner en rond un bon moment. »

Concernant l’avenir justement, Mazepin attend d’avoir une monoplace compétitive entre les mains pour démontrer tout son talent : « Définitivement, je suis comme le vin, je me bonifie avec l’âge ! Quand je regarde ma carrière, si la voiture me convient et que les réglages sont bons, alors je peux être rapide tout de suite. Mais j’ai besoin de temps pour que la voiture, l’équipe et moi-même fonctionnions comme un package complet jusqu’à ce que nous puissions faire une percée. »

« De façon générale dans la vie, je pense que si vous voulez réussir dans différents domaines, comme le sport ou les affaires ou quoi que vous fassiez, la façon dont vous travaillez doit être similaire. Il y a un diction qui dit que les gens qui réussissent ne réussissent pas seulement dans un domaine. Pour moi, il s’agit d’une approche et du dévouement et du travail acharné que vous y mettez. Que vous le fassiez au sport, à l’école ou ailleurs. »

Perez débute sa deuxième année chez Red Bull avec une bonne base

Le Mexicain Sergio Perez estime avoir désormais une base très solide sur laquelle se reposer pour attaquer sa deuxième saison au sein de l’équipe Red Bull Racing en 2022.

Perez a rejoint Red Bull en 2021 après plusieurs années passées chez Racing Point [désormais devenue Aston Martin]. Le pilote mexicain a dû prendre ses marques au sein d’une équipe ayant ses propres méthodes de travail, alors qu’il a été confronté d’emblée au pilote vedette de l’écurie, le Néerlandais Max Verstappen.

Le défi n’était pas si simple pour Perez en 2021, mais le Mexicain a finalement réussi à s’adapter à sa nouvelle équipe et à sa nouvelle monoplace et a terminé la campagne 2021 à la quatrième place au championnat du monde des pilotes et a rapidement été retenu par Red Bull pour une deuxième saison en 2022.

Après une année complète à Milton Keynes, Checo estime qu’il pourra débuter cette nouvelle saison sur de bonnes bases : « Nous avons déjà une base de référence sur laquelle nous pouvons travailler et nous améliorer, ce qui fait une énorme différence. Je connais déjà les gens, je sais déjà à qui demander quoi et comment tirer le meilleur parti de chaque individu autour de moi, il s’agit d’une image très différente [par rapport à 2021]. » a déclaré Sergio Perez, cité par GPFans.

Après une première année au sein de l’équipe Red Bull aux côtés du champion du monde en titre, le Mexicain assure qu’il a beaucoup appris : « Beaucoup pour être honnête. Red Bull vous pousse vraiment au maximum. Pas seulement les pilotes, mais aussi les ingénieurs, les mécaniciens et les responsables. »

« Tout le monde travaille d’arrache-pied pour offrir le résultat parfait, le moment parfait pour tout le monde. Ce fut une expérience formidable et cela m’a amené à un autre niveau en tant que pilote. » conclut le Mexicain.

Pourquoi la F1 2022 de Red Bull ne s’appellera pas RB17 ?

En 2022, la nouvelle monoplace de l’équipe Red Bull Racing ne s’appellera pas RB17 comme le voudrait la logique, mais RB18. Petite explication.

Jusqu’à présent, le nom des monoplaces de l’équipe Red Bull suivait la logique en reprenant le nom de l’écurie suivi du modèle fabriqué, le chiffre n’ayant absolument rien à voir avec l’année [ex: RB14, RB15, RB16….]. Pour la saison 2021, en raison du gel d’une partie de la règlementation, Red Bull a choisi de baptiser sa monoplace RB16B, notamment parce qu’il s’agissait du même châssis que la version utilisée en 2020. Une solution également retenue par l’équipe Williams qui a participé à la saison 2021 avec la FW43B.

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, a d’ailleurs révélé qu’il n’y aura jamais de monoplace baptisée RB17, mais que celle de la saison 2022 s’appellera RB18 : « Il n’y aura jamais de RB17. Le prochain modèle en 2022 s’appellera RB18. » a confirmé le Britannique.

Concernant le développement de la RB18 de 2022 qui sera présentée d’ici quelques semaines, Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a indiqué que l’équipe « est dans les temps » et que les ingénieurs travaillent sans relâche à Milton Keynes : « Ça tourne 24h/24, les Britanniques ne sont pas des vacanciers. Ils ne connaissent que le Boxing Day [un jour férié célébré le 26 décembre]. » a expliqué l’Autrichien à AMUS.

Steiner « surpris » par la haine persistante des gens envers Mazepin

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, s’est dit très surpris de constater à quel point les gens « n’ont pas lâché » son pilote Nikita Mazepin en début de saison en 2021 lorsque le Russe s’est retrouvé dans une polémique après la publication d’une vidéo.

Pour rappel, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux en fin d’année 2020 dans laquelle on pouvait voir le nouveau pilote de l’équipe Haas, Nikita Mazepin, avoir des gestes plus que déplacés envers une jeune fille dans une voiture. La vidéo est rapidement devenue virale et le pilote russe a dû essuyer de nombreuses insultes et critiques sur les réseaux sociaux et une pétition demandant son bannissement de la Formule 1 a même été mise en ligne à l’époque. Le hashtag #WeSayNoToMazepin a même été créé par les internautes sur les différents réseaux sociaux pour demander la mise à l’écart du pilote russe de la Formule 1.

L’équipe Haas avait alors réagi très rapidement en indiquant qu’elle ne cautionnait pas le comportement de son futur pilote et que la situation sera étudiée en interne, tandis que dans la foulée, le pilote russe a publié lui aussi un court communiqué pour s’excuser de son comportement.

Malgré ses excuses publiques, Mazepin a été la cible de nombreuses critiques durant de nombreux mois, ce qui a surpris son patron Gunther Steiner : « J’ai réussi à rester calme. J’en ai parlé avec lui, et pour lui, il était clair qu’il avait fait quelque chose de mal et qu’il n’aurait pas dû le faire. » a déclaré Steiner, cité par GPFans.

« Mais là encore, il s’agit d’un jeune homme et vous avez le droit à avoir une deuxième chance. Je m’en suis remis assez rapidement. Beaucoup de gens n’ont pas lâché prise, ce qui m’a surpris, car il se passe beaucoup de choses dans le monde et les gens lâchent prise assez rapidement [habituellement]. Mais ils ne l’ont pas lâché pendant longtemps et je ne sais pas pourquoi. Peut-être que je n’ai pas besoin de savoir. »

« Au final, c’est certain que cela ne l’a pas aidé en début de saison car il y avait des distractions, surtout lorsque vous êtes jeune. » a conclu Steiner.

Pour sa première saison en Formule 1, le Russe Nikita Mazepin n’a marqué aucun point après 22 Grands Prix disputés, tout comme son coéquipier Mick Schumacher.

Russell pense que cinq équipes pourront se battre pour le titre en F1 en 2022

Le nouveau pilote Mercedes, George Russell, ne s’attend pas à une saison facile en 2022 avec sa nouvelle équipe, le Britannique estimant que plusieurs écuries seront en lice pour décrocher le titre mondial cette année en F1.

George Russell a rejoint l’équipe Mercedes cette année après avoir passé trois saisons chez Williams. Le Britannique arrive au sein de l’équipe ayant décroché le titre constructeurs à huit reprises depuis 2014, mais avec l’introduction des nouvelles règles techniques cette saison, Russell s’attend à ce que d’autres écuries de la grille viennent se mêler à la bataille pour le titre cette année.

« Une équipe comme Ferrari qui a traversé une période difficile au cours des deux dernières années va avoir tellement faim, surtout avec ce nouveau changement de règle, de revenir et de se battre, comme McLaren également. » a déclaré George Russell.

« Ces équipes ont l’infrastructure et les talents au sein du département d’ingénierie, avec les pilotes également, pour vraiment se battre. Je crois vraiment qu’il y a cinq équipes toutes capables de vraiment faire quelque chose de spécial l’année prochaine, donc vous devez être absolument au dessus, et je pense que le développement va être absolument essentiel [en 2022]. »

Une multitude de changements de règles combinés au plafonnement des coûts signifient qu’une guerre du développement déterminera certainement le vainqueur du championnat la saison prochaine selon Russell : « Ce ne sera pas celui qui aura la voiture la plus rapide [aux essais hivernaux ou à la première course] ; c’est celui qui parvient à bien comprendre la voiture et peut se développer et construire à partir de ces fondations tout au long de l’année. Et je pense que toutes les équipes vont faire de gros progrès de la première course à la fin de la saison. »

Vettel estime que Schumacher a atteint son objectif malgré ses nombreux crashs

Sebastian Vettel ne s’inquiète pas du nombre d’accidents réalisés en 2021 par son compatriote Mick Schumacher pour sa première année en Formule 1, le quadruple champion du monde estimant que les erreurs font partie de l’apprentissage d’un jeune pilote.

En 2021, Mick Schumacher n’a pas réussi à marquer le moindre point pour sa première année en catégorie reine avec l’équipe Haas au volant d’une monoplace dont le développement n’a jamais débuté, puisque l’écurie américaine a pris la décision de tirer un trait sur la campagne 2021 pour concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022.

Dans l’ensemble, c’est bien Mick Schumacher qui a « cassé » le plus de carbone en 2021 chez Haas puisque les accidents de l’Allemand ont entrainé des dommages importants et une facture finale très salée pour l’équipe américaine. Cependant, Sebastian Vettel – qui est devenu depuis quelques années le mentor de Mick Schumacher – estime que la situation n’est pas dramatique tant que l’Allemand ne reproduit pas toutes ses erreurs en 2022.

« Il a bien résisté au volant de la pire voiture du peloton et il a également atteint son objectif principal qui était de terminer devant son coéquipier. » a déclaré Sebastian Vettel au Blick.

Lorsque Roger Benoit (journaliste du Blick) insiste tout de même sur le fait que Mick Schumacher a crashé sept monoplaces au cours de la saison 2021, Vettel répond : « La première année, il y a encore beaucoup de choses à apprendre et une fois que vous n’êtes plus autorisé à faire cela [se crasher], cela devient difficile. Je lui souhaite juste d’avoir une meilleure voiture en 2022 à la hauteur de son talent. »

En 2022, Mick Schumacher sera toujours associé au Russe Nikita Mazepin chez Haas. Les deux hommes connaitront leur deuxième saison en Formule 1 au volant d’une monoplace cette fois-ci bénéficiant des derniers développements possibles en fonction de la règlementation.

Franz Tost : « Pierre Gasly a un potentiel fantastique »

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, a insisté sur le fait que Pierre Gasly recèle toujours un « potentiel fantastique » et pense que le pilote français sera compétitif à 100% en 2022 s’il dispose d’une bonne monoplace.

Depuis son retour chez Toro Rosso [désormais AlphaTauri] en 2019, Pierre Gasly n’a cessé d’impressionner avec des performances incroyables au volant d’une monoplace faisant pourtant partie du milieu de peloton. Fin 2019, le Français décrochait son premier podium en Formule 1 en terminant à la deuxième place au Grand Prix du Brésil. Quelques mois plus tard, Gasly décrochait sa première victoire en catégorie reine en remportant le Grand Prix d’Italie 2020 à Monza sur les terres de son équipe basée à Faenza.

En 2021, le pilote AlphaTauri a poursuivi sa progression avec de nombreuses apparitions dans le top six et un podium à Bakou au Grand Prix d’Azerbaïdjan comme meilleur résultat de l’année, toujours avec une monoplace de milieu de grille. Malgré ses performances remarquables, Red Bull (qui reste l’employeur de Gasly) a choisi de conserver le Mexicain Sergio Perez au sein de son équipe mère pour la saison 2022. Gasly pour sa part poursuivra l’aventure avec AlphaTauri cette année toujours aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

Interrogé pour savoir à quel point Pierre Gasly pouvait encore s’améliorer après sa saison 2021 époustouflante, le directeur de l’équipe AlphaTauri a répondu : « Il a un potentiel fantastique. Ce qui est important, c’est que j’ai toujours le sentiment qu’il peut encore s’améliorer, ce qui peut être décisif à ce niveau. Si nous lui fournissons l’année prochaine une voiture compétitive, il sera là à 100%. » a déclaré Franz Tost, cité par GPFans.

« En termes de pilotage, il a désormais l’expérience pour savoir comment régler la voiture, comment gérer les pneus, il peut lire la course, ce qui est très important. Aussi à la radio avec les questions qu’il pose. Il a fait cette année encore un grand pas en avant, vraiment un grand pas. Une fois de plus, si notre voiture fonctionne [en 2022], il sera là. »

En 2021, Pierre Gasly a terminé à la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec 110 points inscrits en 22 courses.

Steiner impressionné par la résilience de son personnel en 2021

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a déclaré qu’il avait été impressionné par l’attitude de son équipe tout au long d’une saison 2021 à oublier pour l’écurie américaine, qui n’a pas marqué le moindre point au championnat du monde.

En 2021, l’équipe Haas a pris la décision de ne pas développer sa monoplace pour concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace de la saison 2022 en raison de l’entrée en vigueur des nouvelles règles techniques en Formule 1. Dans ce contexte, Steiner a tenu à souligner le travail réalisé par les mécaniciens et les ingénieurs de son équipe pour se placer dans la meilleure position possible chaque week-end en 2021, tout en sachant qu’ils détiendraient probablement les deux dernières places sur la grille dans la plupart des courses.

« Je suis assez impressionné par la façon dont les gars ont continué. Ils n’ont jamais abandonné vous savez, nous savions où nous finirions, mais nous avons toujours continué à nous battre. » a déclaré Gunther Steiner, cité par Crash.net.

« Même si nous avions un dixième de retard, nous avons essayé de gagner un demi-dixième et tout cela c’est grâce aux gars. Ils ont vraiment continué à se battre, parce qu’il y a aussi, je dirais environ 60% des gens, qui sont ici depuis le début, donc ils savent que nous pouvons le faire. Tout le monde est motivé pour revenir et marquer à nouveau des points et se battre au milieu du peloton. »

« Je ne dirais pas que c’était facile, mais j’ai autour de moi un groupe de personnes qui savent ce que nous faisons, et vous devez toujours rester impliqué. C’est ce que vous devez faire. Nous n’avons jamais abandonné, personne dans l’équipe n’a jamais abandonné et c’est le plus important et cela permet à l’équipe de continuer. »

Lanterne rouge du championnat du monde 2021, l’équipe Haas est la seule écurie de la grille à n’avoir marqué aucun point l’an dernier en Formule 1.

Williams F1 remporte son procès contre ROKIT

L’équipe de Formule 1 Williams a remporté 35,7 millions de dollars en arbitrage après que l’ancien sponsor titre ROKiT se soit retiré de deux accords de sponsoring pluriannuels.

Avant le début de la saison 2019, la société de télécommunications ROKiT a été annoncée comme sponsor titre de l’équipe Williams pour un contrat de trois ans. Au milieu de la campagne 2019, cet accord a été prolongé pour deux années supplémentaires, ce qui devait permettre à ROKIT de rester sponsor titre de l’écurie britannique jusqu’à la fin de la saison 2023.

Cependant, en raison des piètres performances de l’équipe Williams en 2019 et de l’arrivée de la pandémie de Coronavirus qui a mis à l’arrêt la Formule 1 durant plusieurs mois en 2020, ROKIT a pris la décision de stopper son partenariat avec effet immédiat début 2020 et n’avait pas rempli ses obligations de paiement envers l’équipe Williams qui n’a donc pas hésité à attaquer ROKIT en justice.

Lors d’une récente audience devant un tribunal fédéral aux États-Unis, le conciliateur Klaus Reichert SC a rejeté les arguments de ROKiT selon lesquels il avait retenu le paiement de Williams parce que l’équipe n’avait pas rempli ses obligations en termes de performances en vertu de l’accord après le 1er janvier 2020, alors que ROKIT devait normalement s’acquitter de la somme de 26,2 millions de livres sterling de paiements manqués, ainsi que d’un bonus de 1 million de dollars.

L’arbitrage fédéral a donc sommé la société ROKIT à payer 26,2 millions de livres sterling à Williams en dédommagement.

Le Raidillon version 2022 prend forme à Spa-Francorchamps

Les travaux faisant partie d’une stratégie globale visant à la diversification des activités se poursuivent sur le tracé de Spa-Francorchamps en Belgique.

Entamés le 15 novembre dernier, ces travaux sont destinés à obtenir la double homologation FIA/FIM qui permet le retour de l’endurance moto à Spa-Francorchamps. En effet, pour accueillir les 24H SPA EWC Motos les 4 & 5 juin 2022, l’homologation FIM grade C est nécessaire. Les travaux ont donc essentiellement trait à l’élargissement des dégagements et à la mise en place de bacs à graviers. Il a également été décidé de coupler les travaux réalisés en piste avec des travaux d’infrastructure pour un meilleur accueil des spectateurs.

Plusieurs virages du tracé belge sont concernés par ces travaux (1, 6, 7, 8, 16, 17), ainsi que les virages 2 à 4 formant le Raidillon de l’Eau Rouge. A ce titre, le sommet du Raidillon (virage 4) voit son dégagement en asphalte élargi sur le côté droit de la piste. La portion gauche du Raidillon (virage 3) fera place à un dégagement asphalté plus important (voir photo d’illustration). Quant au pied du Raidillon, l’Eau rouge (virage 2), les rails seront déplacés pour permettre un élargissement du dégagement. Une tribune couverte sera enfin érigée au sommet du Raidillon pour la fin avril, comprenant 4600 places et des loges.

Le Grand Prix de Belgique 2022 est programmé sur le tracé de Spa-Francorchamps du 26 au 28 août et sera la quatorzième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Vidéo : revivez les Ferrari Finali Mondiali 2021

Rendez-vous incontournable pour tout fan de Ferrari qui se respecte, le show Finali Mondiali de Ferrari est organisé chaque année sur un tracé différent. En 2021, c’est sur le circuit du Mugello en Italie qu’a eu lieu cet événement.

Le public venu au Mugello a pu admirer de nombreux modèles de la marque au cheval cabré durant cette journée spéciale, dont des anciennes monoplaces de Formule 1 pilotées par Giancarlo Fisichella, Andrea Bertolini et Olivier Beretta. Les nostalgiques apprécieront d’ailleurs le doux son du moteur V8.

Cette année, les Ferrari Finali Mondiali reviendront pour la première fois depuis 1999 sur l’Autodrome Enzo et Dino Ferrari à Imola du 26 au 31 octobre 2022. Il s’agit d’un retour significatif sur le lieu portant le nom du fondateur de la marque de Maranello, qui a néanmoins continué à accueillir de nombreuses éditions des événements Ferrari Challenge Europe, F1 Clienti et XX Program au cours des dernières années.

Valtteri Bottas n’a jamais envisagé de quitter la F1

Le Finlandais Valtteri Bottas a déclaré qu’il n’avait jamais envisagé de rompre ses liens avec la Formule 1 à la fin de la campagne 2021 après avoir perdu son baquet chez Mercedes.

En 2021, l’équipe Mercedes a annoncé que Valtteri Bottas serait remplacé par le Britannique George Russell à partir de la saison 2022 après cinq saisons passées à Brackley pour le pilote finlandais. Dans la foulée de cette annonce, Alfa Romeo a confirmé l’arrivée de Bottas au sein de son équipe à partir de 2022.

Passant de la meilleure équipe de la grille (Mercedes a remporté huit titres constructeurs consécutifs depuis 2014) à l’une des équipes du bas de classement, Valtteri Bottas a admis s’être demandé si son passage chez Alfa Romeo était la bonne décision, mais le Finlandais assure qu’il n’a jamais pensé à quitter définitivement la Formule 1.

Lorsqu’il lui a été demandé s’il avait eu des doutes lors de la signature de son contrat avec Alfa Romeo, Bottas a répondu : « Oui bien-sûr. Je sais que je quitte une équipe avec laquelle vous avez une chance de gagner. Ce sera différent la saison prochaine. » a déclaré Bottas à GPFans.

« Heureusement, rien ne s’est passé du jour au lendemain. J’ai donc eu beaucoup de temps pour réfléchir. Bien-sûr, je me suis aussi demandé si je voulais cela ou si je devais faire autre chose, c’était aussi une option [de quitter la F1], mais je n’ai jamais sérieusement envisagé de quitter la Formule 1, car au fond de moi, j’aime toujours la F1 et la compétition. »

« Encore une fois, faire référence à quelque chose de nouveau et à un projet à long terme [Bottas a signé un contrat pluriannuel, ndlr] est une motivation pour moi, d’essayer d’aider l’équipe du mieux que je peux, et je pense que cela peut être gratifiant si nous réalisons de bonnes choses ensemble. » conclut Bottas.

En 2022, Valtteri Bottas fera équipe avec un jeune pilote débutant chez Alfa Romeo; le Chinois Guanyu Zhou.

Officiel : Otmar Szafnauer a quitté Aston Martin F1

L’équipe Aston Martin a confirmé ce mercredi le départ de son directeur d’exploitation, l’Américain Otmar Szafnauer. Aucun remplaçant n’a encore été nommé.

Depuis quelques mois, la rumeur d’un départ de Szafnauer de l’équipe Aston Martin a été lancée par nos confrères d’AutoHebdo, une rumeur rapidement démentie par le principal intéressé lui-même. Mais ce mercredi, l’équipe du constructeur britannique a confirmé que Szafnauer a quitté la société et son rôle au sein de l’équipe Aston Martin.

« Otmar Szafnauer a quitté la société et son rôle au sein de l’équipe Aston Martin. L’équipe sera gérée par l’équipe de direction jusqu’à ce qu’un remplaçant soit nommé. » peut-on lire dans un court communiqué.

« Nous tenons à le remercier pour le service rendu à l’équipe au cours des 12 dernières années et lui souhaitons bonne chance pour l’avenir car il relèvera sans aucun doute de nouveaux défis. Heureusement, nous sommes dirigés et gérés par un groupe d’individus solide, et nous sommes à l’aise de prendre un peu de temps pour explorer les options avant d’annoncer une nouvelle structure d’équipe. L’équipe se concentre actuellement sur la préparation de la voiture la plus compétitive possible pour le début de la saison 2022. »

Comme le révélait AutoHebdo il y a quelques mois, l’Américain devrait rejoindre l’équipe Alpine avant le début de la saison 2022, à moins qu’il ne doive respecter une période de jardinage d’une année. Des annonces sont attendues au cours des prochains jours…