Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Charles Leclerc a indiqué vouloir apprendre de son futur coéquipier, Lewis Hamilton, tout en montrant l’étendue de son talent face à la référence ultime que représente un septuple champion du monde.

Le Monégasque a tout d’abord partagé sa curiosité de voir comment travaille un pilote ayant connu autant de victoires.

Je serai très curieux de voir ce qu’il a fait de bien tout au long de sa carrière pour connaître tout le succès qu’il a eu”, a indiqué Charles Leclerc lors d’une interview avec The Race et ESPN.

Il a très peu de faiblesses, en fait, je ne connais pas les faiblesses de Lewis. C’est un pilote super fort, toujours là, super rapide, super constant.

Ce sera très intéressant pour moi d’apprendre de Lewis et de montrer ce dont je suis capable dans la même voiture que lui. Ces deux choses me motivent beaucoup.”

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Leclerc : “J’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier

Charles Leclerc ne se met pas la pression avant d’affronter Hamilton, préférant rester “concentré” sur son travail. 

“Je ne pense pas vraiment à ce que l’on attend de moi, car je dois me concentrer sur ce que j’ai à faire”, explique le vainqueur du Grand Prix d’Italie à Monza cette année.

“J’aime me concentrer davantage sur le processus pour essayer de réaliser de grandes choses plutôt que de penser d’abord aux grandes choses et ensuite au processus.”

Aligné aux côtés de Sebastian Vettel puis de Carlos Sainz chez Ferrari, Leclerc a clairement fait savoir qu’il préférait avoir un coéquipier fort.

Au lieu de penser que j’aimerais avoir un pilote numéro deux comme coéquipier, j’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier. J’ai eu des coéquipiers très, très rapides qui m’ont fait progresser et avec Lewis, j’apprendrai aussi beaucoup.

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Leclerc estime qu’Hamilton n’a pas besoin de ses conseils

Même si Lewis Hamilton, enfin vainqueur cette année sous l’ère des monoplaces à effet de sol, a éprouvé des difficultés avec la génération actuelle de voiture, le Monégasque affirme que “Lewis est toujours incroyablement rapide. C’est toujours Lewis Hamilton. Je ne pense donc pas qu’il ait besoin de conseils de ma part !”

Quelques mois avant de se retrouver à collaborer ensemble chez Ferrari, Leclerc a par ailleurs indiqué bien s’entendre avec le pilote aux 105 victoires en F1.

“C’est cool, nous avons une très bonne relation et je suis sûr que ça va rester comme ça.”

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Max Verstappen et Ayrton Senna mis en avant par Honda dans une campagne de pub

Les deux triples champions du monde de Formule 1 ont été choisis par Honda pour représenter une nouvelle campagne de pub nommée “Unstoppable Dreams” (des rêves inarrêtables).

Verstappen et Senna ont la particularité d’avoir remporté tous leurs titres mondiaux en étant propulsés par un moteur Honda.

Ayrton Senna au volant de sa McLaren en 1988, 1990 et 1991 et bien sûr beaucoup plus récemment pour Max Verstappen avec Red Bull en 2021, 2022 et 2023.

Actuel leader du championnat avec 52 points d’avance et six Grands Prix restants, le Néerlandais pourrait décrocher un quatrième titre consécutif avec un moteur Honda dans le dos.

Dans ce spot de pub, un poème est lu, apparaissant d’abord comme décourageant, avant de faire machine arrière et de prendre un tout autre sens, celui de la réussite.

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La saison 2021 de Verstappen fait partie de la narration de la pub

La saison 2021 de Max Verstappen est utilisée dans cette pub avec notamment des images de son accrochage avec Lewis Hamilton à Silverstone avant de voir le pilote Red Bull à Abu Dhabi où il a décroché son premier titre de champion du monde. 

Le spot “Unstoppable Dreams” sur la chaîne YouTube de Honda

La traduction du poème lu dans le spot : 

Vous ne vous souviendrez pas de mon nom
C’est la dernière fois
Vous me verrez au sommet
Mes doutes
Détruiront
Mes rêves
Plus je semble apprendre
Plus je semble perdre
Je veux continuer
Mais pas aujourd’hui
C’est le moment où j’abandonne

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Fernando Alonso voit “des choses” chez Aston Martin qu’il n’avait jamais vues ailleurs

Fernando Alonso estime n’avoir jamais été dans une écurie aussi “déterminée” qu’Aston Martin.

L’Espagnol a de quoi comparer puisqu’il a connu plusieurs écuries au cours de ses 21 saisons en F1, notamment Ferrari et McLaren pour citer les deux plus iconiques. 

Toutefois, le double champion du monde affirme voir chez Aston Martin des éléments qu’il n’avait jamais vus ailleurs, mettant en avant son boss Lawrence Stroll, et sa “vision”.

Le Canadien souhaite, en effet, positionner Aston Martin à la tête de la grille et met pour cela des gros moyens, que ce soit via l’usine de l’écurie ou encore par le recrutement de l’ingénieur probablement le plus convoité du sport, Adrian Newey.

Je pense qu’Aston Martin est l’équipe la plus déterminée à laquelle j’ai appartenu au cours de ma carrière”, a indiqué Alonso lors d’une interview diffusée sur la chaîne YouTube de Cognizant, sponsor de son écurie. 

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Alonso : “La vision de Lawrence Stroll est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant”

L’engagement de cette équipe, la vision de notre leader, Lawrence Stroll, est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant”, poursuit Alonso.

Et probablement les résultats qu’Aston Martin a obtenus en trois ans d’existence sont sans précédent dans le sport, avec huit podiums l’année dernière, par exemple. Et maintenant, la signature d’Adrian Newey.

Je dirais donc que toutes les équipes sont très similaires, mais Aston Martin est probablement l’équipe qui, comme nous l’avons déjà dit, est l’équipe du futur, parce qu’il [Lawrence Stroll] fait des choses et a des partenaires que je n’ai jamais expérimentés dans aucune autre équipe au cours de ma carrière.

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James Vowles explique pourquoi Williams aura “le meilleur duo de pilotes” en 2025

Avec Carlos Sainz aligné aux côtés d’Alex Albon chez Williams l’an prochain, James Vowles, directeur de l’écurie basée à Grove, estime qu’il possèdera “le meilleur duo de pilotes sur la grille”.

Après avoir prolongé Alex Albon, James Vowles a réussi le gros coup de faire venir Carlos Sainz, multiple vainqueur de Grand Prix, au sein du projet Williams.

En 2025, je pense que nous aurons le meilleur duo de pilotes sur la grille de départ”, a affirmé James Vowles sur le podcast de la F1, Beyond The Grid.

Franco [Colapinto] fait un travail remarquable. Ce qu’il n’a pas, c’est l’expérience que Carlos [Sainz] aura, mais il fait un travail remarquable.

Je pense que, non seulement pour piloter la voiture, mais aussi pour faire progresser l’équipe, nous aurons le meilleur duo de pilotes sur la grille de départ.

Cela nous aidera à nous motiver et à aller de l’avant. Il y a de bons développements en cours, dans la continuité des années 2024 et 2025.

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Sainz et Albon “performent tous les deux à un très haut niveau

Interrogé sur sa certitude d’avoir le meilleur duo de pilotes en 2025, James Vowles a expliqué les raisons qui le poussent à affirmer cela.

C’est mon avis sur la question”, indique Vowles. “Et je vais en expliquer les raisons dans une certaine mesure.”

“Premièrement, ils performent tous les deux à un très haut niveau. Je veux dire que Carlos a piloté contre tous les pilotes dont nous venons de parler. Contre Lando [Norris chez McLaren], il a été performant.”

“Contre Charles [Leclerc chez Ferrari], il a connu des hauts et des bas. Mais il est là ou à peu près là. Il n’y a pratiquement rien entre ces deux pilotes.”

Contre Max [Verstappen], la première année chez Toro Rosso, il a été exceptionnel. Ce n’est donc pas qu’il n’a pas été mis au défi tout au long de sa carrière. Il a été mis au défi tout au long de sa carrière et a tenu bon.

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Sainz “fait avancer l’équipe” affirme Vowles

Mais ce n’est pas seulement sur cela que je me base”, poursuit James Vowles. “Ce n’est pas dans la voiture, c’est en dehors de la voiture.

Depuis le peu de temps que je le connais, il fait avancer l’équipe. Il veut consacrer chaque minute de son temps à rendre cette équipe de plus en plus performante.

“C’est une combinaison qui n’est pas nécessairement disponible en haut et en bas de la grille. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’obtenir la voiture. Ce n’est pas mon travail.

Mon travail consiste à faire en sorte que cette organisation soit couronnée de succès. Dites-moi ce que nous pouvons faire de plus. C’est ce que j’attends avec impatience. Et Alex [Albon] est construit de la même manière.

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Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

Luca de Meo, directeur général du Renault Group, affirme que les usines Renault et Mercedes destinées aux moteurs F1 n’ont rien à voir, que ce soit d’un point de vue structurel ou du nombre d’employés.

Après l’annonce de l’abandon des moteurs Alpine/Renault F1, Luca de Meo a mis en avant le déficit structurel de l’usine de Viry-Châtillon, la comparant directement avec celle de Mercedes à Brixworth.

Même si rien n’est encore officiel, tout porte à croire qu’Alpine sera équipée d’un moteur Mercedes à partir de 2026, au moment où débutera une nouvelle réglementation.

“Cette nouvelle réglementation, c’est une sorte de Frankenstein, un compromis des exigences de chaque constructeur,” a indiqué Luca de Meo à L’Équipe. “Les coûts de développement sont devenus exponentiels.”

“Ça va être assez difficile à gérer, même pour les pilotes. Ils feront de la voile ces gars-là. Recharger les batteries, etc. Ça ressemble plutôt à une usine à gaz ce moteur.”

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900 personnes chez Mercedes contre 340 à Viry, selon de Meo

Au moment de comparer son usine moteur à celle de Mercedes, le patron italien a pointé du doigt le manque d’investissement à Viry lors du passage à l’ère hybride en 2014, un tournant qui a marqué le début des problèmes pour les unités de puissance françaises.

“Et soyons clairs, quand vous visitez, et nous l’avons fait, une unité comme HPP, l’usine moteur de Mercedes, il y a 900 personnes qui y travaillent”, affirme de Meo. “On est 340 à Viry.”

“Ils ont des bancs d’essais que l’on n’a pas. Le passage à l’ère hybride nécessitait de puissants investissements sous-estimés à l’époque. On tourne, côté structure, avec trois cylindres quand d’autres en ont huit.”

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Un moteur Mercedes à moins de 20 millions d’euros par an

Luca de Meo poursuit en expliquant que le passage à la motorisation Mercedes est une décision logique compte tenu du déficit structurel de son écurie, tout en mettant en avant l’économie financière réalisée.

“Quand je suis arrivé il y a quatre ans, le groupe voulait arrêter la F1. Si elle est encore là, c’est parce que j’ai sauvé le truc”, se défend de Meo.

“Mais nous n’avons pas la structure pour être à la pointe du développement des chimies de batteries, de la gestion des logiciels, de la récupération d’énergie…”

C’est moins de 20 millions par an [un moteur Mercedes]. On se devait donc de prendre cette décision. Et puis, toutes les autres écuries ont leurs entités moteur et châssis à proximité.”

“Nous, on est à cheval sur deux ‘continents’, avec deux cultures différentes. Et à Enstone, ils sont très indépendants, habitués à travailler pour différentes couleurs. J’aurais dû tout regrouper, mais ça aurait été en Angleterre… Dur, non ?”

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Toto Wolff assure ne plus vouloir faire venir Max Verstappen pour l’instant

Toto Wolff s’est exprimé sur le cas Max Verstappen, estimant qu’il n’est plus nécessaire de l’attirer chez Mercedes pour le moment.

Le boss de l’écurie Mercedes se serait bien vu chiper le triple champion du monde néerlandais en vue de la saison prochaine, ayant aperçu une brèche s’ouvrir avec la situation instable chez Red Bull.

Toutefois, cet incroyable transfert ne s’est pas concrétisé, et Mercedes a misé sur son pilote maison, le jeune Andrea Kimi Antonelli, pour remplacer Lewis Hamilton en 2025.

Compte tenu des discussions entre Wolff et le clan Verstappen, des questions pouvaient toujours se poser sur l’avenir des pilotes Mercedes au-delà de la saison 2025. 

En effet, en cas d’une potentielle arrivée de Verstappen chez Mercedes en 2026, cela mettrait le duo Russell-Antonelli dans une situation complexe, avec une seule place pour deux pilotes.

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Wolff ne veut pas “flirter” avec Verstappen 

Nous restons en retrait”, a assuré Toto Wolff à Motorsport.com, interrogé sur le cas Verstappen.

Je pense que je l’ai déjà exprimé, et nous avons un point de vue similaire également du côté de Max : vous devez faire confiance à vos pilotes ou à votre équipe.”

Vous devez leur apporter tout le soutien possible pour qu’ils réussissent. Et ce n’est que si les choses tournent vraiment mal que vous envisagerez d’autres opportunités.”

Pour moi, c’est comme flirter à l’extérieur alors que vous êtes en train de faire fonctionner votre relation. Cela ne marche pas, je ne flirte pas à l’extérieur.”

“Ce n’est que si je veux changer, ou envisager un changement, que je chercherais à avoir une conversation. Et c’est la même chose de son côté. Nous sommes assez proches dans nos valeurs sur ce point, je pense.”

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Helmut Marko : “Incompréhensible” si Bottas conserve son baquet 

Helmut Marko, conseiller Red Bull, s’est exprimé sur le second baquet Sauber toujours officiellement libre pour la saison 2025.

Alors que la quasi-totalité des écuries a confirmé leur duo de pilotes pour la saison prochaine, l’écurie basée à Hinwil en Suisse, qui deviendra Audi en 2026, n’a toujours pas décidé qui aligner aux côtés de l’expérimenté Nico Hülkenberg.

Ces dernières semaines, c’est Valtteri Bottas, présent au sein de la structure depuis 2022, qui semblait le favori pour conserver sa place.

Une situation qui suscite l’incompréhension d’Helmut Marko, qui estime de son côté qu’un Mick Schumacher aurait largement sa place aux côtés d’Hülkenberg en 2025. 

Le champion de Formule 2 2020 cherche, en effet, désespérément un baquet de titulaire depuis la fin de saison 2022 où il n’avait pas été conservé par Haas.

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Aucun risque pour Audi à mettre Schumacher selon Marko

Je pense que la voiture d’Audi ne sera certainement pas une voiture gagnante l’année prochaine”, a indiqué Marko à Sport.de. “Cela signifie qu’il n’y aurait eu aucune pression ni pour Audi ni pour le pilote”, poursuit l’Autrichien qui fait ici référence à Mick Schumacher.

Il y aurait eu une bonne comparaison avec Nico Hülkenberg”, analyse Helmut Marko. “Si les performances ne sont pas au rendez-vous, il sera toujours possible de le remplacer en 2026.

“Je pense que si Schumacher n’obtient pas ce baquet, son histoire en Formule 1 est terminée.”

“Dans ce cas, qu’il se concentre sur les courses d’endurance, où il a eu beaucoup de succès”

“S’il reste dans le sport automobile, il doit trouver quelque chose qu’il aime, mais où il a aussi des chances de gagner.”

Alors que Marko souhaite voir Schumacher de retour, c’est bien Valtteri Bottas qui est pressenti pour épauler Hülkenberg, une situation pour le moins étonnante selon l’Autrichien. 

Je ne sais pas exactement, mais si la situation est vraiment telle que Valtteri Bottas aura sa chance, alors tout cela est encore plus incompréhensible pour moi”, a-t-il lâché.

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Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

Johnny Herbert, qui faisait partie des commissaires lors du Grand Prix de Singapour, s’est expliqué sur la sanction infligée à Max Verstappen suite à son langage utilisé.

Le jeudi à Singapour, lors de la traditionnelle conférence de presse FIA, Max Verstappen avait déclaré que sa “voiture était merdique”, utilisant en anglais le mot “fucked”.

Un mot relevé par la FIA et qui a valu à Max Verstappen d’aller s’expliquer devant les commissaires avant de finalement écoper de travaux d’intérêt général.

Alors que cette sanction a fait beaucoup parler dans le paddock à Singapour, Johnny Herbert, qui était au cœur de cette affaire via son costume de commissaire, a défendu le verdict rendu.

Les conférences de presse sont retransmises dans le monde entier”, a indiqué Herbert à Casino Hawks. “Il y a plus de gros mots qu’il n’y en a jamais eu. Une conférence de presse n’est pas l’endroit pour cela.”

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Une sanction “plus bénéfique” qu’une amende

“Certains journalistes ont dit que le sport essayait de faire des pilotes des robots”, poursuit Herbert. “Ce n’est pas le cas. Vous leur demandez simplement de ne pas dire de gros mots, ce qui, je pense, est la bonne chose à faire. La plupart des pilotes ne disent pas de gros mots.”

“L’incident nous a été rapporté en tant que commissaires. Nous avons eu une bonne discussion avec Max pendant 20 minutes, une demi-heure, dans ce qui était une situation difficile.

On pouvait voir sur son visage qu’il était très énervé. Mais lorsqu’il est parti, il a semblé apaisé par rapport à la procédure et à sa raison d’être. Il ne nous a pas blâmés en tant que commissaires.

En tant que commissaires, nous disposons d’un éventail d’outils pour sanctionner les pilotes. Nous sommes là pour appliquer les règles et prendre une décision ensemble.”

“Nous aurions pu lui infliger une amende, mais nous avons estimé qu’il serait plus bénéfique de l’amener à faire quelque chose de socialement responsable. C’est à Max et à la FIA de déterminer ce que sera cette action.

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L’Aston Martin Valkyrie de Nico Rosberg à vendre presque 4 millions d’euros ! 

Nico Rosberg a mis en vente son exemplaire unique du supercar de la firme britannique.

Un concessionnaire de voitures d’exceptions a publié une annonce en ligne pour un modèle exceptionnel : l’Aston Martin Valkyrie numérotée 6, appartenant actuellement au Champion du monde de Formule 1 2016, Nico Rosberg…

Avec 80 km au compteur, cette machine fantastique est unique en son genre, tant par ses caractéristiques que son pedigree (#1 sur 150 exemplaires produits dans le monde) et son appartenance unique.

Le véhicule de prestige est vendu par Auto Idealy, spécialisé dans la vente de véhicules de luxe. La Valkyrie est une auto partageant toutes les caractéristiques d’un protoype homologué pour la route, avec des performances de piste, et représente un step extrêmement ambitieux dans la production d’hypercars racés par Aston Martin dans son ère moderne, en concurrence, notamment, avec la Project ONE de Mercedes-AMG.

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Prix annoncé de 3 900 000 €

Véritable chef d’œuvre d’ingénierie et de design, elle offre une expérience rare, avec des performances inégalables”, rappelle l’annonceur.

La Valkyrie mise en vente est actuellement propriété de Nico Rosberg, qui a battu Lewis Hamilton dans la quête du championnat du monde de Formule 1 2016 chez Mercedes. 

Elle porte la customisation appliquée à la demande du pilote allemand et est floquée de son numéro 6, utilisé en course. 

La machine est vendue 3 250 000 € nets, avec au passage une coquette TVA de 650 000 € qui suffirait à acquérir déjà plusieurs bolides exceptionnels dans tout garage exotique !

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De Meo défend l’abandon du moteur Renault F1 : “Je ne peux pas réfléchir comme un fan”

Quelques jours après l’annonce mettant fin au projet moteur F1 à Viry-Châtillon, Luca de Meo, directeur général du Renault Group a défendu ce choix largement contesté du côté de l’usine française.

L’Italien a tout d’abord indiqué que cette décision est un “crève-coeur”, adressant également des mots pour le personnel de Viry, avant d’entrer dans le vif du sujet.

“C’est un sujet très émotionnel, pour moi en premier”, a affirmé Luca de Meo dans une interview à L’Équipe. “Je suis très passionné. C’est un crève-coeur. Cette décision résulte de mois et de mois d’observations.”

“Je voudrais tout d’abord dire que j’admire l’engagement et la ténacité des gens de Viry-Châtillon. Et je sais qu’ils vont demain imprimer cet état d’esprit dans les projets qui attendent leur entité. Ils ont la gnaque. Et ça, c’est une bonne nouvelle.”

“J’ai mal de les voir aussi déçus de cette décision, mais malheureusement dans mon job, je ne peux pas réfléchir comme un fan.”

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Encore deux ans comme ça et le projet se dégonflerait complètement

Ne pouvant réfléchir “comme un fan”, Luca de Meo indique que le projet était à bout de souffle et qu’il menaçait même de s’écrouler si rien n’était modifié.

Je suis un manager”, ajoute-t-il. “Je gère une entreprise cotée en bourse. Et je dois repenser le projet F1, pour enfin gagner. Je cherche donc les raccourcis pour y parvenir.”

“Là, on est devenus invisibles. Encore deux ans comme ça et le projet se dégonflerait complètement. On est depuis trois saisons sur une pente descendante. Il fallait secouer tout ça. Avec en parallèle une logique financière.” 

La partie financière est évidemment cruciale, de Meo indiquant qu’une “telle activité [moteur] coûte entre 200 à 250 millions d’euros par an. En plus du budget annuel de 150 millions.”

“Alpine, vu notre classement perd des primes”, indique par ailleurs l’Italien. “Les sponsors se font rares. On a un trou d’air. Mes actionnaires savent compter. Alpine doit faire de l’argent.”

Avec nos P16, P17, on a l’air de rigolos. Nous sommes nulle part. Les fameux ‘retours marketing’, se sont évanouis. Quand bien même ils ne sont pas quantifiables en argent monnaie.”

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Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Felipe Massa s’est exprimé sur la bataille qui mène en coulisses pour réclamer justice suite au crashgate de 2008.

Depuis quelques mois, le Brésilien a entamé une action en justice contre la F1, la FIA et le patron de la F1 de l’époque, Bernie Ecclestone. L’ex-pilote Ferrari souhaite récupérer le titre mondial 2008, mais veut également une compensation financière liée à la perte de ce championnat.

Pour rappel, cette affaire a pour base le Grand Prix de Singapour 2008 où Renault avait volontairement envoyé Nelson Piquet Jr dans le mur, faussant les résultats de la course. 

Ce jour-là, Lewis Hamilton avait repris six points à son rival pour le titre, Felipe Massa. En fin de saison, le Brésilien avait perdu le titre mondial pour un point face au pilote McLaren.

Mais l’élément ayant déclenché la bataille menée actuellement par Massa est une interview de Bernie Ecclestone en 2023, où il avouait n’avoir rien dit pendant la saison 2008 alors qu’il avait eu connaissance de la manœuvre opérée par Renault.

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J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice”

En pleine bataille juridique, Felipe Massa s’est exprimé sur l’avancée de cette affaire.

J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice, pour quelque chose qui ne fait pas partie du sport qui m’a puni de façon importante”, a indiqué Massa dans une interview avec RacingNews365.

C’est pour cela que nous nous battons, et je crois que c’est correct, surtout après 16 ans et après avoir entendu des choses que vous n’avez jamais pensé que c’était vraiment comme ça.”

“Après cela, j’ai décidé de mettre en place une grosse équipe, des gens professionnels, répartis dans de nombreux pays différents. Ils croient vraiment que ce qui s’est passé n’était pas juste, pour le sport, et j’ai définitivement payé.”

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Une bataille qui coûte “beaucoup d’argent” à Massa

Felipe Massa a par ailleurs reconnu que cette affaire, qui est en cours depuis “quatre, cinq mois”, lui coûtait cher et espère donc vite en terminer.

Lorsque nous avons entendu le commentaire de Bernie [Ecclestone] l’année dernière, nous avons commencé à mettre les choses en place et nous avons commencé à nous battre, à analyser les choses de manière professionnelle et légale, car cela ne faisait pas partie du sport, a ajouté Massa.

Je n’ai jamais pensé que je ferais partie d’une telle affaire dans ma vie. Ce n’est pas facile. C’est aussi très coûteux, beaucoup d’argent, alors j’espère vraiment que les choses vont se terminer rapidement. Mais nous attendons la justice depuis si longtemps, nous devons espérer que la vérité éclate et qu’il y ait une justice.

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La fin de la domination de Verstappen a aidé le Grand Prix d’Austin

Le promoteur du Grand Prix d’Austin, Bobby Epstein, a affirmé avoir vu un effet sur les ventes de billets de l’événement lorsque la domination de Max Verstappen a pris fin cette saison.

Cette année 2024 est devenue particulièrement intéressante depuis quelques mois avec quatre écuries remportant plusieurs victoires.

Pourtant, cela aurait été difficile à croire en tout début de saison quand Max Verstappen dominait sans grande adversité. 

Le promoteur de la course d’Austin, dans des propos rapportés par Reuters, a même craint que ce soit “l’année la plus faible en quatre ans depuis la pandémie”.

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“Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner”

Toutefois, cette saison 2024 a fortement évolué, puisque Red Bull a été rattrapée et même désormais dépassée par McLaren au championnat constructeurs.

Une saison à deux visages, à tel point que cela a permis au Grand Prix d’Austin de faire “décoller” ses ventes à partir du moment où Max Verstappen s’est arrêté de gagner.

Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner et que la compétition s’est intensifiée”, affirme ainsi Bobby Epstein, le promoteur du Grand Prix d’Austin.

Austin espère voir Ricciardo sur place 

Après avoir vu ses ventes de billets “décoller”, Austin doit maintenant faire face à un imprévu de dernière minute : l’absence du très populaire Daniel Ricciardo en piste.

Le promoteur “espère qu’il continuera à venir” et promet de “l’occuper” s’il se rendait au circuit.

Je ne suis pas sûr que les gens achètent des billets pour le voir courir s’il n’est pas dans une voiture compétitive, n’est-ce pas ?”, a indiqué Bobby Epstein.

“Je pense qu’il peut encore faire partie de la communauté de la F1 d’une manière assez significative. Et il est vraiment, vraiment aimé au Texas, et je pense qu’il se plaît ici.”

“J’espère qu’il continuera à venir ici parce qu’il y a beaucoup de gens qui aimeraient lui serrer la main, obtenir un autographe, prendre une photo ou simplement le voir en ville. Nous allons l’occuper.”

Le Grand Prix des États-Unis à Austin est le prochain rendez-vous au calendrier, du 18 au 20 octobre, et sera le théâtre du retour du format sprint.

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La pluie perturbe les essais Pirelli F1 à Magny-Cours

Le Circuit de Nevers Magny-Cours a accueilli deux journées d’essais Pirelli ce mardi et mercredi avec l’écurie Mercedes, dans le but de développer les pneumatiques 2025.

Ce mardi, Mick Schumacher, pilote de réserve de l’écurie Mercedes, était au volant de la Mercedes W15 (monoplace 2024) pour une journée qui devait être dédiée aux pneus pluie. 

Problème, les nuages présents dans la Nièvre ont livré trop de… pluie, rendant “tout travail significatif presque impossible” selon Pirelli. Mick Schumacher n’aura parcouru que 29 tours sur le circuit de Nevers Magny-Cours pour un meilleur chrono de 1:39.72.

Le lendemain, ce mercredi 2 octobre, c’est George Russell qui a pris le relais au volant de la Mercedes W15. Même si la pluie s’est à nouveau invitée sur le tracé nivernais, le développement des pneus pluie et intermédiaires a pu reprendre, en commençant par ce qui n’avait pas pu être fait la veille en raison des conditions météo.

Le vainqueur du Grand Prix d’Autriche 2024 a ainsi pu effectuer 86 boucles avec un meilleur temps de 1:28.428.

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Prochain test au Mugello, la semaine prochaine

Dès la semaine prochaine, les mardi 8 et mercredi 9, de nouveaux tests Pirelli auront lieu, cette fois en Italie au Mugello. Les trois écuries menant le championnat constructeurs 2024, McLaren, Red Bull et Ferrari seront présentes sur le tracé italien.

Le leader du championnat constructeurs développera les pneus pour la saison 2026, alors que Red Bull et Ferrari seront chargées de travailler sur les pneus 2025.

McLaren sera donc la deuxième équipe après Aston Martin à tester les pneus 2026, année de changement de réglementation.

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F1 Academy : une nouvelle pilote intègre le programme Red Bull Ford Academy

Chloe Chambers rejoint le programme Red Bull Ford Academy et devient la première pilote officialisée pour la saison 2025 de F1 Academy.

Chambers, pilote américaine actuelle quatrième de la F1 Academy 2024, représente cette saison les couleurs de l’écurie Haas. Elle a notamment remporté la Course 2 à Barcelone en juin dernier.

En 2025, l’Américaine sera encore liée à son pays puisque que le constructeur américain Ford sera toujours le sponsor titre du programme Red Bull Academy.

Ford est, en effet, déjà lié à Red Bull via cette académie depuis 2024 avant d’entamer le partenariat moteur en 2026, lorsque débutera la nouvelle réglementation.

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Chambers également alignée en Mustang Challenge ce week-end

Red Bull indique que ce programme, nommé Red Bull Ford Academy, est axé sur la progression et le développement des jeunes et nouveaux talents féminins, mais vise aussi à offrir des opportunités de course supplémentaires à ses pilotes.

Ainsi, Chloe Chambers sera alignée dès ce week-end lors de la dernière manche de l’IMSA Mustang Challenge 2024.

Je suis ravie de piloter pour le programme Red Bull Ford Academy pour la prochaine saison 2025,” a indiqué Chloe Chambers. “En tant que pilote américaine, c’est un honneur de faire équipe avec une entreprise automobile américaine emblématique comme Ford.”

“C’est un privilège de s’associer au Red Bull Ford Academy Programme pour continuer à améliorer la représentation des femmes dans le sport, et je suis reconnaissante du soutien qui m’est apporté pour atteindre mes propres objectifs de carrière dans le sport automobile.”

“Je suis ravie de participer au Ford Mustang Challenge cette semaine et d’avoir davantage d’occasions de courir en dehors de mon rôle au sein de la F1 Academy.”

“Pour le reste de l’année, je me concentre sur la performance avec Haas, mais j’attends avec impatience le prochain chapitre en 2025 avec le programme de la Red Bull Ford Academy.”

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Marko : Personne d’autre n’aurait donné une deuxième chance à Ricciardo

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, est revenu sur l’éviction de Daniel Ricciardo, estimant que son passage chez Racing Bulls n’était supposé être qu’une “étape”.

Quelques jours après le Grand Prix de Singapour, Racing Bulls a officialisé le remplacement de Daniel Ricciardo au profit du jeune Liam Lawson. Une fin de parcours pour l’Australien qui a notamment laissé la question du timing de l’annonce.

“Le départ de Daniel Ricciardo n’a été annoncé qu’après le week-end de course de Singapour pour des raisons impératives liées à des accords commerciaux”, a indiqué Helmut Marko dans sa chronique pour Speedweek.com.

“Lui-même a été informé à temps et, pour reprendre ses propres termes, il est en paix avec lui-même. Je pense également que le meilleur tour en course qu’il a réalisé était un adieu digne de ce nom.

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Ricciardo pas assez performant pour remplacer Pérez

Helmut Marko a par ailleurs défendu le choix d’écarter Daniel Ricciardo, rappelant que la deuxième chance donnée par le clan Red Bull avait pour but de le relancer et de lui permettre de prendre le baquet de Sergio Pérez si les performances étaient là.

“On lui a donné une deuxième chance que personne d’autre ne lui aurait donnée”, a ajouté Marko. “Et cela s’est fait en partant du principe qu’un retour chez Red Bull Racing était possible si les performances étaient à la hauteur. L’équipe Racing Bulls a donc toujours été considérée comme une étape.”

“Mais la performance nécessaire n’a surgi qu’à deux reprises, une fois avec une quatrième place au sprint de Miami cette année et l’année dernière au Mexique [7e du Grand Prix, ndlr].”

“Mais le reste du temps, cette vitesse n’était pas là, et la constance non plus. Il manquait toute la performance qui aurait justifié une montée chez Red Bull Racing. C’était pourtant le but de toute l’opération.”

Si nous savions pourquoi la performance n’était pas à la hauteur, nous aurions tout fait pour y remédier. Mais il n’y avait tout simplement plus le même instinct de tueur. Il était célèbre pour ses dépassements sans compromis, pour freiner au dernier moment. Mais ce n’était plus le cas non plus.

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Oscar Piastri aidera Lando Norris si cela a “un sens”

Même si Oscar Piastri a indiqué ne pas aimer recevoir des consignes d’équipe contre lui, il affirme qu’il les respectera pour le bien de l’équipe, en posant malgré tout ses conditions.

En cette fin de saison, McLaren se retrouve dans une position qu’elle n’a pas occupée depuis bien longtemps, à savoir en lice pour gagner les deux titres mondiaux.

Si du côté des constructeurs cela semble plus qu’accessible avec désormais 41 points d’avance sur Red Bull, l’affaire est plus complexe chez les pilotes, avec un Lando Norris pointant à 52 points de Max Verstappen.

Avec six Grands Prix restants en 2024, McLaren va ainsi devoir, très probablement, effectuer des choix difficiles en piste avec deux pilotes très rapides, mais un seul avec encore des chances de remporter le titre pilotes.

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“Je n’aime pas les consignes d’équipe contre moi”

Oscar Piastri s’est justement exprimé sur les consignes d’équipe chez McLaren, auxquelles il pourrait être rapidement confronté. 

Reconnaissant que son coéquipier “a une chance plus réaliste” que lui d’être champion du monde, il assure qu’il aidera Lando Norris si l’équipe le lui demande mais prévient que “ce n’est pas un chèque en blanc”.

L’équipe veut gagner les deux championnats”, a assuré Piastri dans une interview pour Auto Motor und Sport. “Si vous avez l’occasion de le faire, vous ne devez pas la laisser passer.

Si je ne pense qu’à moi, je n’aime pas les consignes d’équipe contre moi. Aucun pilote n’aime ça. Pour votre propre fierté, vous voulez montrer que vous êtes le pilote le plus rapide sur la piste.

Néanmoins, j’aiderai Lando dans les dernières courses si on me le demande. Il a une chance plus réaliste de remporter le titre. Mais ce n’est pas un chèque en blanc. Il doit y avoir un sens à ce que je le laisse passer. 

“Nous voulons aussi gagner le championnat du monde des constructeurs, et sacrifier ma course pour aider Lando ne sert à rien pour cet objectif. Nous déciderons au cas par cas.”

“Bakou a montré comment nous gérons cela chez McLaren. Si Lando n’avait pas retenu Perez après le premier arrêt au stand, je n’aurais peut-être pas gagné. Il a une part de responsabilité dans ma victoire.

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Fernando Alonso révèle son prochain objectif après la F1 

Même si Fernando Alonso assure que la F1 reste son “unique priorité à l’heure actuelle”, l’Espagnol s’est livré sur son ambition lorsqu’il aura pris sa retraite définitive de la discipline reine.

Questionné sur son envie de revenir tenter sa chance aux 500 miles d’Indianapolis, Alonso a tout d’abord affirmé être toujours concentré sur l’objectif ultime : remporter un troisième titre mondial en F1.

J’ai tenté trois fois l’Indy 500, sans succès”, a-t-il répondu à l’occasion d’une interview diffusée sur la chaîne YouTube de Cognizant, sponsor d’Aston Martin. “C’est la seule qui manque [pour compléter la triple couronne]. Mais pour l’instant, ce n’est pas dans mes projets.

Je suis très, très concentré sur la Formule 1. Pour les deux ou trois prochaines années, je veux gagner le troisième titre mondial. C’est ma première et unique priorité à l’heure actuelle.

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Alonso de retour au Dakar à l’avenir ?

Lucide sur le nombre de saisons lui restant à effectuer en F1, Fernando Alonso a déjà en tête son nouveau défi qui suivra, et ce ne sera probablement pas sur l’ovale d’Indianapolis.

Et après cela, parce que j’aurai 45, 46 ans, je pense que l’engagement qu’il faudra pour aller à l’Indy 500, la quantité d’apprentissage que je devrai refaire, ce sera un peu trop”, analyse l’Espagnol. “Enfin, c’est ce que je pense maintenant. Je ne peux pas l’affirmer à 100 %, mais ce sera trop.”

“ Et j’ai aussi d’autres objectifs dans la vie. Je pense donc que mon prochain plus grand défi sera le Dakar. Si je peux gagner le Dakar, je pense que ce sera extrêmement gratifiant pour moi personnellement.”

“Parce que je peux gagner en Formule 1, je peux gagner en course d’endurance, gagner au Mans et à Daytona, et si je peux aussi gagner en rallye, cela signifiera beaucoup pour moi en tant que pilote.”

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Le moteur Renault F1 “victime d’une cabale” menée par l’usine d’Enstone ?

Denis Chevrier, ancien directeur du département moteurs entre 2002 et 2007 chez Renault F1, estime que la guerre interne entre Enstone (la partie châssis en Angleterre) et Viry-Châtillon a participé à la décision d’abandonner les moteurs F1 au sein de l’usine française.

Alpine veut faire de la F1 pas chère, c’est ce qu’ils ont toujours voulu faire”, a affirmé Chevrier à L’Équipe. “C’est pour ça qu’ils n’ont pas réussi la transition vers les moteurs hybride, contrairement à d’autres concurrents.

Ils se sont retrouvés en retrait, ça a été le début d’une période où les moteurs de Viry ont eu du mal à briller. C’est la démonstration malheureuse que si on ne veut pas mettre les moyens, au bout d’un moment, on ne peut pas vivre sur le passé, sur la dynamique amorcée, et peu à peu le navire perd sa vitesse.

Il y a eu une période de succès, et les managers ont voulu faire aussi bien pour moins cher, mais dans un environnement aussi pointu et d’excellence technologique, ce n’est pas possible.

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Chevrier accuse Enstone

Selon le Français, l’usine d’Enstone, responsable du châssis, est à l’origine de l’abandon du moteur F1 à Viry, estimant même que l’usine française est “la victime d’une cabale”.

J’ai un sentiment d’injustice”, poursuit Denis Chevrier. “Je pense que le moteur est la victime d’une cabale de la part de l’équipe châssis, qui a caché ses carences et son incapacité à concevoir des voitures aussi bonnes que les autres en trouvant un responsable.”

Et en semant et arrosant régulièrement le dénigrement de ce moteur. Ce fut d’autant plus facile que ce moteur n’équipait pas d’autres châssis, ce qui est très dangereux pour un motoriste. Et eux continuent à s’amuser avec leurs ailerons…”

Sans doute que ce moteur n’est pas le meilleur du plateau, mais la décision qui a été prise est le contraire de celle qu’un patron qui vise l’excellence avec son entreprise devrait prendre. Alors qu’en plus, dans un sport mécanique, s’il y a un élément sur lequel un constructeur doit le plus s’appuyer pour communiquer et faire la promotion de ses modèles de route, c’est le moteur.

Après l’officialisation de l’abandon du moteur développé à Viry-Châtillon, l’écurie Alpine F1 va donc devenir une écurie cliente à partir de 2026 et devrait, très probablement, être équipée de l’unité de puissance Mercedes.

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Les employés de Viry-Châtillon réagissent après l’abandon du moteur F1

Ce lundi, l’officialisation tant redoutée par les employés d’Alpine Racing est tombée. Le moteur F1 sera bel et bien abandonné fin 2025 malgré l’opposition du CSE (Comite Social et Économique) de Viry-Châtillon.

Le personnel de Viry avait pourtant mené plusieurs actions au cours de ses dernières semaines qui n’ont, au final, pas porté leur fruit. 

Le CSE a donc réagi ce mardi en fustigeant le projet de restructuration de Viry-Châtillon, signifiant la fin des moteurs F1.

L’ensemble des représentants du personnel, portant la voix des salariés et d’une majorité des parties prenantes, regrette et déplore la décision d’arrêter la motorisation F1 en 2026”, débute le communiqué des représentants du personnel d’Alpine Racing.

Ce choix est entériné par le Groupe qui souhaite réduire le risque financier autour de la F1, alors même qu’aucune étude sérieuse n’a été menée pour en évaluer l’impact sur les ventes futures et le prestige de la marque.

“Les solutions de partenariat ont été écartées par le Groupe, alors qu’elles auraient permis de répondre à plusieurs objectifs : le maintien d’une activité de F1, la réduction des coûts de développement et d’exploitation, le maintien de toutes les compétences, la possibilité d’amener un moteur RE26 déjà en grande partie développé et prometteur jusqu’à la saison 2026.”

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Un éventuel retour du moteur Alpine-Renault en F1 difficile à envisager 

Dans sa communication, Alpine a mis en avant ce lundi la création d’un “nouveau centre d’ingénierie de pointe à Viry-Châtillon” nommé “Hypertech Alpine”. Le CSE de l’usine française, de son côté, pointe du doigt un projet “imprécis” tout en mettant en doute un éventuel retour d’un moteur F1 dans le futur.

“Le contenu, les ressources et la pérennité des nouveaux projets que la Direction souhaite apporter à Viry apparaissent encore très largement imprécis”, poursuit le communiqué du personnel.

“Le dimensionnement communiqué de la cellule de veille F1, (effectifs et budget) semble encore trop faible, et remet en question le retour potentiel d’Alpine comme motoriste à terme.”

“L’histoire du site de Viry montre que des décisions contraires ont souvent été prises, et démontre l’importance de maintenir pour l’avenir des compétences hautement qualifiées afin de laisser la porte ouverte à un retour en F1 quand la réglementation et le contexte financier de l’actionnaire le rendront plus attractif.”

Le CSE dresse les conséquences

Le CSE poursuit en dressant une liste de conséquences suite à l’annonce faite par Alpine ce lundi : “Cette mise en œuvre du projet scelle déjà les premières conséquences à très court terme (d’ici 3 mois) sur les emplois et la formation.”

“Le site de Viry-Châtillon passera au 1er janvier de 500 à 334 emplois, avec la fin des contrats de nombreux prestataires. La perte d’une centaine d’emplois indirects chez les principaux partenaires d’ici fin 2024.”

“La fin du Concours d’Excellence Mécanique Alpine (CEMA) soutenu par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, portant de belles valeurs d’engagement en faveur de l’égalité des chances favorisant la mixité pour faire rayonner une filière de jeunes talents.”

Viry fait désormais appel “aux pouvoirs publics”

“De manière générale, l’arrêt de la motorisation F1, le manque de maturité des projets apportés et la perte de confiance dans la Direction font peser un risque majeur de départ des compétences critiques du site de Viry”, ajoute le CSE. 

“Malgré la tourmente de ces 2 derniers mois, l’équipe de Viry a continué de développer la puissance du moteur 2026 dont Alpine se prive. Cette décision à contrecourant fait passer Alpine à côté de son histoire sportive.”

“Pour toutes ces raisons, les représentants du personnel du CSE ont rendu à l’unanimité un avis défavorable au projet de transformation.”

“Nous appelons les pouvoirs publics à défendre la pérennité de l’emploi sur le site de Viry-Châtillon.”

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Max Verstappen espère que la paix va revenir chez Red Bull

Maintenant que « l’affaire Horner » semble faire partie du passé, le triple champion du monde, Max Verstappen, espère que le climat chez Red Bull sera désormais plus sain et que l’équipe pourra se concentrer pleinement sur sa quête d’un septième titre mondial en Formule 1. 

Depuis le début de la saison 2024, les affaires extra sportives s’enchainent à un rythme effréné chez Red Bull avec tout d’abord le Horner Gate qui a vu le directeur de l’écurie faire l’objet d’une enquête interne pour un comportement présumé « inapproprié » à l’encontre d’une employée Red Bull. A la suite de cette enquête, Christian Horner a finalement été blanchi et a donc conservé son poste de directeur qu’il occupe depuis 2005.

Mais dans la foulée de cette annonce, un mystérieux corbeau a envoyé un courriel anonyme à plusieurs médias, à la FIA et à la Formule 1 dans lequel des prétendues preuves de la culpabilité de Horner étaient présentées sous forme de captures d’écran de messages WhatsApp entre Christian Horner et la plaignante.

Dans la foulée, le père de Max Verstappen – Jos Verstappen – a tenu dans la presse des propos hostiles envers Christian Horner, le Néerlandais estimant que pour le bien de Red Bull le Britannique devrait quitter l’équipe avant qu’elle ne se « déchire ».

Le week-end dernier à Djeddah, où s’est disputé le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Helmut Marko – conseiller motorsport chez Red Bull et proche de Max Verstappen – a déclaré qu’il n’était pas certain de pouvoir conserver son poste et que sa présence lors de la prochaine manche en Australie n’était pas assurée, avant de rétropédaler le lendemain en assurant avoir eu une « discussion » avec le directeur général de Red Bull, Oliver Mintzlaff , qui a fait le déplacement en Arabie Saoudite pour tenter d’apaiser la situation.

Dans ce contexte – et alors que tout le monde conserve sa place chez Red Bull malgré tout le tintamarre – Max Verstappen espère que le calme va désormais revenir au sein de l’équipe afin que tout le monde puisse se concentrer sur l’essentiel; remporter le championnat du monde 2024.

« J’ai toujours dit que le plus important est que nous travaillons tous ensemble en équipe et que tout le monde maintienne la paix. » a déclaré Max Verstappen après avoir remporté le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« C’est ce sur quoi nous sommes tous, je pense, d’accord au sein de l’équipe. J’espère donc qu’à partir de maintenant, ce sera pleinement le cas. Tout le monde essaie de se concentrer dans la même direction. »

« Je pense que le point positif de tout cela est que cela n’a pas nui à nos performances. C’est donc une équipe très forte aussi mentalement, que ce soit du côté des pilotes que des mécaniciens, des ingénieurs, tout le monde. Même quand il se passe des choses ou quoi que ce soit, ils sont juste tous très concentrés sur leur travail comme ils devraient l’être. »

S’adressant au micro de Sky Sports un peu plus tard, Verstappen a ajouté : « Je pense que tout le monde sait qu’il est important d’avoir la paix dans l’équipe et de se concentrer uniquement sur l’aspect pilotage et l’aspect performance. C’est donc ce que nous essayons de faire en tant qu’équipe. »

A Djeddah, l’ambiance chez Red Bull était moins tendue qu’une semaine plus tôt à Bahreïn, alors que Jos Verstappen – qui participait à un rallye en Belgique – n’était pas présent dans le paddock. 

En fin de week-end toutefois, certains médias « spécialisés » ont rapporté que Red Bull avait finalement décidé de se séparer de Christian Horner avant la prochaine manche du championnat programmée fin mars à Melbourne en Australie. Mais très rapidement, Red Bull a démenti cette rumeur en affirmant que le Britannique serait bien aux commandes de l’équipe au Grand Prix d’Australie.