Dans le cadre du retour de la Formule 1 en Turquie en 2020, les dirigeants du tracé d’Istanbul ont pris la décision de resurfacer la piste quelques semaines avant l’arrivée des équipes.
Cependant, le travail a été achevé seulement quelques jours avant le début du week-end du Grand Prix de Turquie et les pilotes ont eu le plus grand mal à trouver du grip sur une piste qui ressemblait à une véritable patinoire. Le problème a même été aggravé avec l’arrivée de la pluie le samedi pour les qualifications et la course, rendant les conditions encore plus difficiles pour les pilotes.
Pour l’édition 2021 du Grand Prix de Turquie, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a récemment informé les équipes de F1 que, dans le cadre d’un ensemble de mises à jour, « toute la surface de la piste a été traitée pour augmenter le niveau d’adhérence » sur le tracé d’Istanbul.
« Nous envoyons régulièrement chaque saison des mises à jour aux équipes sur tout changement de circuit pour les événements à venir, qu’il s’agisse de barrières, de clôtures, de portails, peu importe. Il peut s’agir de zones resurfacées. » a déclaré Masi, cité par Autosport.
« Donc oui, la surface en Turquie a été efficacement décapée à l’eau, c’est probablement la meilleure façon de le dire, ce qui est finalement un traitement régulier. Nous avons vu cela utilisé régulièrement à Singapour, où les routes publiques qui sont utilisées doivent être resurfacées à cause du trafic. »
Lorsqu’on lui demande si le circuit d’Istanbul a fait une erreur en 2020, Masi a répondu qu’il s’agissait uniquement d’une question de timing : « Je pense que c’était juste une question de timing l’année dernière, je pense que nous l’avons déjà dit à l’époque. C’était littéralement une question de timing et ils ont rectifié cela en conséquence. »
Le Grand Prix de Turquie est programmé du 8 au 10 octobre 2021, il s’agira de la seizième manche du championnat du monde de Formule 1.
Ce jeudi, la F1 a annoncé que le circuit international de Losail au Qatar organisera son tout premier Grand Prix de Formule 1 du 19 au 21 novembre, ainsi que la signature d’un contrat supplémentaire de 10 ans pour accueillir la F1 à partir de 2023 (il ne devrait donc pas figurer au calendrier en 2022).
L’inscription de la course au calendrier créera une fin de saison 2021 moyen-orientale en trois parties, la course au Qatar étant suivie du tout premier Grand Prix d’Arabie saoudite les 3 et 5 décembre, la saison étant clôturée par Abou Dhabi du 10 au 12 décembre.
Long de 5.380 kilomètres et composé de seize virages, le circuit de Losail va offrir un défi interessant aux équipes de Formule 1 (qui n’ont jamais couru au Qatar), et les pneus seront probablement un sujet de discussion, car le pourcentage élevé de temps que les voitures passeront dans les virages signifie que les équipes pourraient subir une dégradation des pneus supérieure à la moyenne.
La ligne droite principale mesure un peu plus d’un kilomètre et fournira l’emplacement principal de la zone DRS du circuit.Cela signifie que le virage numéro 1 (qui part à droite) sera certainement la meilleure occasion de dépasser.
Il est également bon de noter que la FIA effectuera dans les prochains jours une inspection, mais c’est normal pour les circuits rejoignant le calendrier F1, et les changements requis seront probablement minimes. Quant au choix du Qatar pour remplacer le GP d’Australie annulé cette année, Losail possédait déjà une licence FIA Grade 1, ce qui signifiait que c’était une option viable pour accueillir un Grand Prix cette année à court terme au milieu de la pandémie continue de Covid-19.
Bien connu des amateurs de MotoGP, ce circuit l’est beaucoup moins des fans de Formule 1 puisque la catégorie reine n’y est jamais venue auparavant. Aucune image d’une Formule 1 n’est donc disponible sur ce tracé, mais grâce aux jeux vidéo, il est désormais possible de faire rouler une F1 n’importe où sur la planète (voir vidéo ci-dessous).
Mick Schumacher n’a peut-être toujours pas marqué le moindre point en F1 cette saison, mais la fiabilité a été un véritable point positif pour le jeune allemand depuis le début de l’année, puisqu’il n’avait encore jamais abandonné avant le Grand Prix de Russie.
Depuis le début de la campagne 2021, Mick Schumacher a systématiquement franchi la ligne d’arrivée lors des quatorze manches disputées avant le Grand Prix de Russie. Malheureusement, cette statistique est tombée dimanche dernier au 33e tour de course à Sotchi lorsque le pilote Haas a dû abandonner sur problème mécanique.
« Il semble qu’il s’agissait d’un problème moteur, nous avons essayé de régler le problème directement en piste, mais nous n’y sommes pas parvenus. » a déclaré Schumacher.
« C’est comme ça, c’est la Formule 1, et ces choses peuvent arriver. C’est mon premier abandon cette année, j’espérais secrètement que cela dure plus longtemps [le fait de ne pas abandonner] et même pas du tout, mais cela fait partie du jeu. »
« Je pense que jusque là [jusqu’à l’abandon], nous étions très bons en termes de rythme, la voiture se comportait vraiment bien, donc il y a tout de même beaucoup de points positifs à retenir. »
Quatorzième sur la grille de départ du Grand Prix de Russie, Schumacher a pu malgré son abandon acquérir de l’expérience au milieu du peloton dans les premiers tours de course, ce qui n’est arrivé que très rarement pour lui cette année.
« Je pense que le fait de partir depuis le côté sale de la piste a rendu les choses encore plus difficiles pour moi au départ. » a ajouté l’Allemand.
« Après, dans le peloton, j’ai juste essayé de trouver le bon endroit où être, mais j’ai été pris en sandwich et je pense que j’ai touché la voiture d’Antonio [Giovinazzi, le pilote Alfa Romeo]. »
« C’est dommage parce que je pense que le rythme était là. Nous aurions probablement réussi à nous rapprocher des voitures de devant. Nous allons donc simplement retenir les points positifs, les analyser et passer à la Turquie [la prochaine course de la saison]. »
Jusqu’à présent, le meilleur résultat de Mick Schumacher en course a été une douzième position à l’arrivée du Grand Prix de Hongrie.
Ce jeudi, la Formule 1 a confirmé l’inscription au calendrier 2021 du Qatar, qui accueillera la catégorie reine du sport automobile pour la toute première fois cette année dans le cadre d’une épreuve du championnat du monde.
Le Grand Prix F1 du Qatar est programmé du 19 au 21 novembre sur le tracé de Losail bien connu des amateurs de MotoGP et pourrait bien se disputer en nocturne, bien que la Formule 1 a indiqué ce jeudi qu’elle évaluait encore la faisabilité d’une course de nuit à Losail, notamment parce que nous sommes désormais à l’automne et que les conditions pourraient être plus fraiches en journée par rapport à l’été.
« Losail a déjà la capacité d’accueillir une course de nuit, avec environ 3 600 ampoules réparties sur 1 000 structures disséminées autour du circuit pour éclairer la piste longue de 5,380 km, la zone éclairée couvre la même superficie que 70 terrains de football de taille normale. » indique la Formule 1.
« S’il s’agit d’une course de jour, les températures seront chaudes et humides – mais comme c’est l’automne, les conditions pourraient être nettement plus fraîches que l’été. Mais si la course a lieu la nuit, les températures ambiantes chuteront encore davantage aux alentours des 20 degrés Celsius. »
Si la Formule 1 disputait effectivement une course de nuit au Qatar, il s’agirait du troisième Grand Prix nocturne de la saison avec l’Arabie Saoudite et Abou Dhabi.
Une décision sera donc prise dans les prochaines semaines et la Formule 1 communiquera le programme exact du Grand Prix du Qatar en temps voulu.
Le circuit international de Losail au Qatar organisera son tout premier Grand Prix de Formule 1 du 19 au 21 novembre, ainsi que la signature d’un contrat supplémentaire de 10 ans pour accueillir la F1 à partir de 2023 (il ne devrait donc pas figurer au calendrier en 2022).
Après l’annulation du Grand Prix d’Australie, la F1 a publié un calendrier mis à jour de la saison 2021 dans lequel figurait toujours une place libre au mois de novembre à la date normalement prévue pour l’Australie. Ce jeudi, la catégorie reine du sport automobile a confirmé que cette place disponible sera occupée par le Qatar.
L’inscription de la course au calendrier créera une fin de saison 2021 moyen-orientale en trois parties, la course au Qatar étant suivie du tout premier Grand Prix d’Arabie saoudite les 3 et 5 décembre, la saison étant clôturée par Abou Dhabi du 10 au 12 décembre.
« Il y avait une forte volonté du Qatar d’être utile à la F1, et au cours de ce processus, la vision d’un partenariat plus long a été discutée et acceptée pendant 10 ans. » peut-on lire dans un communiqué publié par la F1.
« La décision d’aider la F1 en 2021 avec une stratégie à long terme était simple à prendre et la vision de la F1 d’être la vitrine du Qatar après la Coupe du Monde de la FIFA en 2022 a été le moteur de cet accord à long terme. »
« Dans le cadre de l’accord à plus long terme, les discussions se poursuivront concernant le lieu du Grand Prix à partir de 2023, des détails supplémentaires devant être fournis ultérieurement.«
Parlant de l’inclusion du Qatar au calendrier 2021, le président et chef de la direction de la F1, Stefano Domenicali, a salué les efforts de la Qatar Motor & Motorcycle Federation (QMMF) et des autorités qataries pour aider à organiser le Grand Prix dans un court délai, déclarant : « Nous sommes très heureux d’accueillir le Qatar au calendrier de la Formule 1 cette saison et à plus long terme à partir de 2023. »
« La fédération et les autorités du Qatar Motor & Motorcycle ont été incroyables et se sont déplacées à grande vitesse pour garantir que la course puisse avoir lieu cette saison sur le circuit de Losail, célèbre pour beaucoup comme hôte du MotoGP.«
« Nous avons montré que nous pouvons continuer à nous adapter et il y a un énorme intérêt pour notre sport et l’espoir de nombreux endroits d’avoir un Grand Prix. L’énorme effort de toutes les équipes, de la F1 et de la FIA a permis de livrer un calendrier de 22 courses, quelque chose de très impressionnant au cours d’une année difficile et dont nous pouvons tous être fiers. »
Le Grand Prix de Russie a été l’une des courses les plus imprévisibles de cette saison 2021, malgré une fois de plus une Mercedes et une Red Bull aux deux premières places à l’arrivée de l’épreuve dimanche dernier.
Le résultat final était à peu près habituel et conforme à ce que nous avons vu pendant la majeure partie de la saison, mais la course a été assez difficile pour Mercedes et Red Bull. Les deux équipes ont souligné comment cela peut transformer une course lorsque vous êtes au milieu du peloton et comment ces monoplaces sont affectées négativement par le fait de devoir suivre de près les autres voitures dans certaines zones de la piste.
La course de Lewis Hamilton était à double sens, avec le vrai potentiel de la W12 exploité par le Britannique durant le deuxième relais de la course, sur une piste libre et avec des pneus durs. Dans la première phase, le pilote Mercedes a mis beaucoup de temps à se mesurer à ses adversaires, soulignant à quel point avec ces voitures il est difficile de dépasser lorsque celui qui vous aspire dans le sillage a le DRS ouvert. Son coéquipier Valterri Bottas, quant à lui, n’a jamais réussi à se démarquer et a été relégué aux positions intermédiaires tout au long de la course. Par rapport à Hamilton, Bottas a eu plus de mal à performer lorsque les dépassements n’étaient pas aidés avec le DRS, alors que la W12 du Finlandais avait un package aéro plus chargé que celle de son coéquipier.
Côté innovations techniques, Mercedes et Red Bull ne devraient plus apporter de grosses mises à jour d’ici la fin de la saison. En Russie, en revanche, un nouvel aileron avant monté sur la W12 vendredi matin n’a pas échappé à l’œil des experts, avec un dessin très différent du bord supérieur des deux derniers volets.
La nouvelle forme de l’aileron, bien qu’il s’agisse d’un changement qui n’affecte que les spoilers supérieurs, n’est en aucun cas anodine, surtout en fin de saison. Le nouvel aileron testé le vendredi en essais libres, puis abandonné pour les qualifications et la course, gère le flux d’une manière différente, avec un plus grand impact sur l’extérieur. Avec cette solution, les techniciens de Brackley semblent imiter la forme déjà présente sur l’aileron avant de la monoplace rivale, la RB16B, cependant, cette dernière est beaucoup plus marquée avec l’arc qui se forme.
Mercedes, après les modifications apportées aux ailerons en 2019, a principalement adopté la philosophie du « lavage » en déviant le flux d’air dans la direction centrale vers la voiture. Cette philosophie a ensuite évolué vers une solution intermédiaire à la mi-2019 et en 2020, également pour réduire la traînée que le choix du haut débit générait. Il est clair que Mercedes recherche une plus grande efficacité aérodynamique, cependant des efforts sont faits pour augmenter l’appui en nettoyant les flux d’air qui traversent l’arrière de la voiture. Le travail de collecte de données sur la piste avec la nouvelle spécification devrait donc se poursuivre lors de la prochaine course, où nous pourrions revoir la nouvelle solution en action.
Toujours sur le plan technique, l’équipe de Brackley lors du week-end russe a testé, comme à son habitude, deux configurations aérodynamiques, effectuant des travaux de collecte de données le vendredi matin en essais libres. La configuration utilisée par les deux pilotes était la même, l’équipe préférant la solution d’aileron arrière plus chargée. Par rapport à Monza, Mercedes est revenu au choix habituel du double pylône, mais vendredi, Hamilton et Bottas ont utilisé deux configurations différentes du volet mobile, le septuple champion du monde travaillant avec le modèle de volet à corde réduite.
Le règlement de cette année a restreint le nombre de configurations d’aileron arrière pouvant être utilisées, nécessitant l’approbation pour utiliser jusqu’à deux spécifications de volets DRS différentes. Mercedes a souvent fait cette année un travail similaire à celui observé à Sotchi (comme le Portugal et l’Azerbaïdjan), en comparant le volet le plus large et celui avec la corde réduite, auquel pouvait s’ajouter un éventuel nolder (un profil) dans le bord supérieur de l’aileron. En raison de la pluie qui a entouré le week-end de course russe samedi, l’équipe de Brackley a standardisé le choix pour les deux pilotes, optant pour une W12 avec plus d’appuis.
Mercedes continue également à utiliser un aileron plus chargé à l’arrière car, ayant une voiture qui peut générer beaucoup de charge à l’avant, elle a tendance à survirer si l’aileron arrière génère peu d’appui. Ce problème affecte le plus Valtteri Bottas, qui a préféré un aileron plus chargé à plusieurs reprises cette année, abandonnant souvent la solution à faible appui, plus appréciée par son coéquipier Hamilton. Le set-up plus lourd a cependant compliqué le retour des deux pilotes Mercedes dans des conditions de course, qui se sont avérées être à près de 90 % sèches.
Quant à Red Bull, l’équipe de Milton Keynes a diversifié les choix de Verstappen et Perez, optant pour une solution avec moins d’appuis pour le Néerlandais. En effet, sachant à l’avance que Max Verstappen devrait prendre le départ depuis le fond de la grille en raison de pénalités après avoir pris la décision d’implanter le moteur n°4 à l’arrière de sa monoplace, l’équipe anglo-autrichienne a décidé d’implanter un aileron arrière avec moins de traînée sur la voiture n°33.
Le profil principal utilisé par Verstappen était plus « déchargé », notamment en direction des flasques. Par rapport à la version utilisée par Sergio Perez, sur le RB16B de Max Verstappen Red Bull a choisi d’utiliser le volet mobile avec un nolder, pour essayer d’avoir des appuis dans la partie mixte du
circuit de Sotchi.
La première partie de course de Red Bull a été plus efficace, compte tenu des performances de Bottas qui partait juste devant Max Verstappen. Sa RB16B a rencontré plus de difficultés une fois qu’elle a dû dépasser des voitures plus rapides telles que Ferrari, Alpine et Aston Martin et surtout si elles bénéficiaient toutes du DRS . Sur une piste où Red Bull a dû courir pour se défendre contre Mercedes, la deuxième place de Max Verstappen après son départ depuis la vingtième position ressemble à une victoire.
La RB16B est une monoplace qui s’avère une nouvelle fois douce et efficace sur les pneus Pirelli, notamment sur le train avant. En dépit d’être à l’aise sur les pistes limitées sur l’arrière, à Sotchi Red Bull n’a montré aucune perte de performance due au graining avec les pneus plus durs, grâce également à l’excellente mécanique de la suspension avant. Sur le dessin ci-dessous, nous pouvons observer le schéma classique de la tige de poussée, avec le troisième amortisseur hydraulique, par rapport à Mercedes qui utilise le ressort classique.
Pour Verstappen, après avoir purgé les pénalités du changement d’unité de puissance et obtenir une deuxième place finale a limité au maximum la perte de points au classement des pilotes contre Hamilton (deux points d’écart après la Russie). Ce résultat a également été rendu possible grâce à un appel parfait de son ingénieur de course pour le passage aux intermédiaires en fin de Grand Prix lorsque la pluie a fait son apparition et qui a permis à Max Verstappen de passer de P7 à P2 en un tour et demi.
OTK Kart Group et le pilote McLaren Lando Norris ont signé un partenariat pour lancer un nouveau projet baptisé LN Racing Kart ( pour Lando Norris Racing Kart).
Après 12 mois de travail intense, le premier kart, LN Four, dessiné par Lando Norris, a vu le jour. Le modèle nouveau-né, entièrement réalisé avec des tubes de 30 mm de diamètre, garantira aux jeunes pilotes la qualité de production absolue, la fiabilité et les performances qui sont devenues la marque de fabrique du groupe OTK Kart ces dernières années.
Depuis ses premiers pas dans le monde du Karting, le Britannique Lando Norris est lié aux produits OTK. Norris a conquis en 2013 le championnat d’Europe CIK-FIA de Karting et décroché le titre WSK Euro Series dans la catégorie KFJ (aujourd’hui OKJ), et, en 2014, le championnat du monde CIK-FIA de Karting en KF (aujourd’hui OK). C’est donc en toute logique que le pilote McLaren a décidé d’associer son nom à ce nouveau projet.
Le LN Racing Kart sera bientôt en piste : il fera ses débuts dans les compétitions internationales en 2022 sous la direction de Ricky Flynn Motorsport. L’équipe britannique, dans laquelle Norris a grandi en tant que pilote dans des compétitions internationales de karting, et qui vise à former de nouveaux jeunes talents qui, dans un futur possible, pourraient atteindre – en répétant le chemin emprunté par Norris – le sommet du sport automobile international : la F1.
Les couleurs officielles de LN Racing Kart seront le bleu marine et le jaune fluo, les couleurs traditionnelles du casque de Norris. Les pilotes, non encore annoncés, participeront à toutes les épreuves internationales WSK et FIA Karting.
« C’est un projet sur lequel je travaille avec OTK depuis un an et je suis très fier de dire qu’il est maintenant là.« a déclaré Norris.
« Le karting est l’endroit où tout a commencé pour moi, j’ai remporté mon premier championnat du monde sur le FA Racing Kart d’OTK et j’ai hâte de voir quelqu’un remporter son premier championnat sur le LN Racing Kart.«
Le patron de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a suggéré à Sotchi le wek-end dernier que le calendrier exténuant de cette année commence peut-être à avoir un impact négatif sur les opérations lors des week-ends de course, alors qu’une certaine « fatigue physique » commence à se faire sentir par le personnel.
Avec 22 courses au calendrier 2021 – dont deux triple header (enchainement de trois courses) – la fatigue commence évidemment à se faire ressentir au sein des équipes de Formule 1 (mais aussi chez les journalistes), alors qu’il reste encore sept courses à disputer avant la fin de la saison 2021.
Le week-end dernier à Sotchi, le pilote Ferrari Carlos Sainz a terminé sur la troisième marche du podium, tandis que la remontée spectaculaire de son coéquipier Charles Leclerc depuis le fond de la grille a été stoppée net par une mauvaise décision en fin de course lorsque la pluie a fait son apparition sur le tracé russe [Leclerc est resté sur la piste en slicks]. Le Monégasque terminera finalement le Grand Prix de Russie à la une lointaine quinzième place.
Mattia Binotto a regretté la mauvaise décision prise par son équipe concernant l’arrêt de Leclerc en fin de course, mais a également fait remarquer que des arrêts au stand moins optimaux avaient aussi couté des positions aux deux pilotes, le directeur de la Scuderia faisant allusion à la « fatigue » comme cause potentielle de la lenteur de ces arrêts.
« Ce fut vraiment dommage pour Charles, parce qu’il était pratiquement toujours avec Verstappen, ce qui témoigne de son bon rythme. » a déclaré Binotto à Sky Sports.
« Évidemment, le timing concernant le choix des pneus n’était pas idéal dans ce moment chaotique, et je suis vraiment désolé pour lui car le résultat aurait pu être bien meilleur. Nous allons apprendre de cela et nous devons essayer de nous améliorer dans tous les domaines. »
« Certains arrêts au stand qui n’étaient pas parfaits nous ont également couté des positions, notamment avec Charles. Donc, nous devons regarder tout ça en détails pour comprendre comment nous améliorer. »
« De façon général, c’est une saison intense avec pratiquement aucun repos, il y a des courses consécutives et il y a de la fatigue physique dont il faut tenir compte. Mais je ne dis pas cela comme une excuse. »
Après le Grand Prix de Russie, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde et accuse désormais un retard de 17,5 points sur McLaren.
Le Français Esteban Ocon a admis après son mauvais résultat en Russie que son équipe allait devoir travailler beaucoup avant le Grand Prix de Turquie, prochaine manche du championnat du monde de F1 (du 8 au 10 octobre).
Quatorzième à l’arrivée du Grand Prix de Russie dimanche dernier, le pilote Alpine n’avait tout simplement pas le rythme pour se battre à la régulière pour des gros points, tandis que l’arrivée de la pluie en fin de course est venue mettre un terme définitif à ses chances de marquer des points pour son équipe.
« C’était probablement l’un des dimanches les plus difficiles de l’année, mais je pense que le point positif a été le départ et les deux premiers tours. » a expliqué Esteban Ocon après le Grand Prix de Russie.
« J’ai gagné quelques places au départ, et j’ai réussi à conserver une bonne position dans les deux premiers tours, mais après, c’était beaucoup plus difficile en termes de rythme. Je perdais du temps par rapport à la monoplace devant moi, et j’étais tout simplement incapable d’attaquer ou bien de défendre. »
« Je pense qu’il y a beaucoup de choses à revoir, il y a pas mal de travail avant d’arriver en Turquie [la prochaine manche de la saison], mais je pense que nous trouverons ce qui n’allait pas lors de cette course pour revenir plus forts lors de la prochaine. »
Ocon faisait partie des pilotes qui ont choisi de rester en piste avec des pneus slicks lorsque la pluie a fait son apparition en fin de course : « C’était risqué de sauter dans la voie des stands, mais c’était aussi risqué de rester sur la piste comme nous l’avons fait. »
« Il était censé pleuvoir comme lors des deux premiers tours [lorsque la pluie est arrivée], mais finalement il a plu davantage. C’était donc clairement une erreur de notre part. Donc, ça n’a pas été la course la plus fluide pour nous en termes de rythme, en termes de décision, également en qualifications. Nous n’avons pas réussi à tout optimiser, donc il y a encore beaucoup de choses que nous devons revoir avant la prochaine course. »
Enfin, le pilote Alpine a admis que pour ce Grand Prix de Russie, il a décidé de partir dans une direction opposée à celle prise par son coéquipier Fernando Alonso en termes de réglages : « Les voitures étaient très similaires en termes de réglages lors des trois ou quatre dernières courses, mais pour cette course il y a eu beaucoup de différences et nous n’avions pas les mêmes commentaires. »
« Nous avons quelques idées sur le pourquoi du comment, et nous allons chercher à y remédier avant la prochaine course. Il n’y a pas de raison particulière, parce que je me sens bien au volant comme à Monza ou à Zandvoort. Donc, il n’y a pas de raison particulière de mon côté. »
Après le Grand Prix de Russie, Esteban Ocon occupe la onzième place au championnat du monde avec 45 points inscrits depuis le début de l’année, soit 13 de moins que son coéquipier Fernando Alonso.
Christian Horner, a déclaré qu’il appréciait beaucoup voir son homologue de chez Mercedes être remonté et perturbé par la bataille tendue pour le championnat du monde cette année qui se joue entre Red Bull et Mercedes.
Pour la première fois depuis l’introduction des moteurs hybrides en Formule 1 en 2014, l’équipe Mercedes – accessoirement championne du monde en titre – est confrontée à un adversaire de taille avec Red Bull, les deux équipes étant lancées dans une bataille depuis le début de la saison 2021, ce qui est relativement nouveau pour le directeur de l’équipe Mercedes selon Christian Horner.
« C’est la première fois que Mercedes et Toto Wolff se retrouvent dans une situation où ils sont mis au défi. » a déclaré Horner au micro de Channel 4.
« Il a toujours été dans une situation où il est entré dans l’équipe et les pilotes étaient déjà signés et le moteur était déjà en place. Il a fait un excellent travail pour que l’équipe continue de gagner, mais il n’avait pas vraiment de compétition. C’est la première fois que c’est une vraie bagarre, une vraie compétition. »
Christian Horner et Toto Wolff présentent chacun deux styles de leadership différents dans leur environnement de travail avec le patron de Red Bull assis sur le muret des stands durant les week-ends de course, tandis que son homologue de chez Mercedes préfère rester sur l’ilot de commandement installé au milieu du garage.
A plusieurs reprises déjà, Toto Wolff a tapé du poing sur la table cette année [Silverstone ou encore Monza], ce qui plait particulièrement à Horner.
« Évidemment, il y a un respect entre chaque équipe, mais nous fonctionnons de manière différente. » ajoute Horner.
« Je veux vraiment être en première ligne, assis sur le muret des stands avec les stratèges et les ingénieurs, tandis que Toto est dans le garage à côté du gars qui s’occupe des médias. Ce sont des fonctions différentes, des rôles différents, des perspectives différentes, mais la compétition reste féroce. C’est l’élément clé de ce championnat. »
« Nous adorons la compétition, et plus Toto s’énerve, plus cela devient amusant [en référence aux coups de poing de Wolff sur la table dès qu’il est énervé durant une course ]. »
Avec encore sept manches à disputer avant la fin de la saison 2021, Christian Horner est persuadé que Red Bull peut remporter le championnat du monde cette année, mais le Britannique est bien conscient qu’aucune erreur ne sera permise dans cette dernière ligne droite avant la finale à Abou Dhabi.
« Les douze prochaines semaines vont déterminer si nous gagnerons le championnat ou non. Nous devons juste nous assurer que nous donnons le meilleur de nous-mêmes. Nous pouvons battre les Mercedes, mais seulement si nous sommes à notre meilleur. Nous avons déjà prouvé que nous pouvons le faire, car nous nous sommes mis dans cette position. »
Avant le Grand Prix de Turquie, seizième manche du championnat du monde qui se déroulera du 8 au 10 octobre à Itsanbul, l’équipe Mercedes est en tête du classement constructeurs avec 33 points d’avance sur Red Bull Racing, tandis qu’au classement des pilotes, c’est le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui est leader avec deux points d’avance sur Max Verstappen.
Selon le manager sportif de la F1, le Britannique Ross Brawn, les derniers tours mouvementés du Grand Prix de Russie dimanche dernier à Sotchi ont montré à quel point l’expérience en Formule 1 peut être un facteur déterminant dans une course.
A Sotchi, les cinq derniers tours de course ont été perturbés par l’arrivée soudaine de la pluie sur le circuit, ce qui a complétement redistribué les cartes à deux tours du drapeau à damier tant les conditions devenaient délicates.
Au moment crucial où il a fallu choisir entre pneus slicks et pneus pour piste humide, l’expérience de certains pilotes a effectivement parlé puisque le septuple champion du monde Lewis Hamilton, ainsi que max Verstappen se sont immédiatement jetés dans la voie des stands pour chausser des pneus Intermédiaires, alors que le leader de la course, Lando Norris, a pris la mauvaise décision de rester en piste.
« On l’a déjà vu l’année dernière en Turquie, lorsque les conditions sont devenues délicates, que l’expérience comptait et il en était de même en Russie. » explique Ross Brawn, le manager sportif de la F1.
« Des gars comme Lewis [Hamilton] et Max [Verstappen] y sont arrivés et ont décroché les premières places et nous avons pu constater le manque d’expérience de Lando [Norris]. Mais il prendra une meilleure décision la prochaine fois qu’il se retrouvera dans ce scénario. Les autres se sont déjà retrouvés dans cette situation et ont pu faire appel à leur expérience. »
Un peu plus loin dans le top dix, les deux vétérans de la F1, Fernando Alonso et Kimi Raikkonen, ont eux aussi fait parler leur expérience en terminant respectivement sixième et huitième dimanche dernier en Russie.
« Fernando [Alonso] était à nouveau à son meilleur niveau et Kimi [Raikkonen] a montré qu’il peut toujours faire valoir son expérience et faire le travail. Carlos [Sainz] a également été impressionnant, menant brièvement la course et décrochant son troisième podium de l’année avec Ferrari. »
« C’était une course folle et les premiers tours étaient fantastiques parce que personne ne voulait céder d’un pouce. Les vétérans comme Fernando [Alonso] et Kimi [Raikkonen] se battaient dur pendant que les jeunes arrivaient et essayaient de s’affirmer et de trouver leur place. Nous avons eu une course brillante dans ce qui était un événement fantastique. »
Dimanche dernier au Grand Prix de Russie, le pilote Ferrari Charles Leclerc s’est en quelque sorte sacrifié en fin de course pour ne pas entraver la remontée de son coéquipier Carlos Sainz lorsque la pluie a commencé à tomber.
Dix-neuvième sur la grille de départ après avoir reçu des pénalités pour un changement de moteur, le Monégasque a réussi à remonter lentement mais sûrement tout le peloton pour se retrouver en fin de course à la quatrième position juste avant que la pluie ne fasse son apparition sur le tracé de Sotchi.
A ce moment précis, Leclerc venait juste de doubler son coéquipier juste avant l’entrée de la voie des stands et aurait pu choisir de se jeter dans les stands pour chausser des pneus Intermédiaires comme la plupart des pilotes, mais le Monégasque a choisi de ne pas rentrer car Ferrari lui a indiqué quelques secondes auparavant que Carlos Sainz était attendu au stand pour chausser des pneus pour piste humide.
Charles Leclerc a donc pris la décision de ne pas chambouler la stratégie de son équipe et a bouclé un tour de plus en pneus Mediums sur une piste de plus en plus détrempée, le tour de trop pour lui, puisqu’il a littéralement dégringolé au classement en l’espace d’un seul tour, passant de la quatrième à la quinzième position.
« Il a commencé à pleuvoir pas mal à un moment donné, mais nous étions très compétitifs dans ces conditions. Le troisième secteur était complétement sec, donc ce que nous perdions dans le premier et le deuxième secteur avec la pluie, nous le gagnons dans le dernier. J’ai donc décidé de rester dehors. » a expliqué Leclerc après la course.
« Durant un tour j’ai douté, mais il y avait Carlos [sainz] devant moi [bien qu’en réalité Leclerc venait de le doubler] et il était censé s’arrêter ce tour-ci, il avait la priorité. Je ne pouvais donc pas m’arrêter en même temps, mais le tour d’après c’était déjà trop tard, donc à ce moment-là, je savais que ma course était compromise. j’ai donc essayé de rester avec les slicks en espérant que la pluie diminue, mais cela ne s’est pas produit. »
« Évidemment je suis déçu d’une course comme celle-ci, parce que la première partie s’annonçait extrêmement bien, donc, finir quinzième ça fait mal. Je vais devoir tout analyser pour savoir ce que j’aurais pu faire de mieux en tant que pilote pour aider l’équipe à prendre la bonne décision. Avant cela, c’était une course très positive de mon côté, donc cela me déçoit encore plus de la terminer de cette façon. Mais c’est comme ça, je vais essayer d’en tirer les leçons. »
Après le Grand Prix de Russie, Carlos Sainz – qui a terminé sur la troisième marche du podium – est passé devant son coéquipier au championnat du monde des pilotes, l’espagnol ayant désormais 8,5 points d’avance sur Leclerc.
Juste avant le Grand Prix de Russie, Fernando Alonso déclarait en conférence de presse du jeudi qu’il ne prévoyait pas de décrocher un podium avec Alpine cette année – mais le pilote espagnol a bien failli terminer parmi les trois premiers dimanche dernier à Sotchi avant que la pluie ne vienne ruiner ses chances.
Sixième sur la grille de départ, Alonso s’est montré particulièrement agressif tout au long de la course et s’est même retrouvé P3 au 49e tour de course, à seulement quatre tours du drapeau à damier. Malheureusement, l’arrivée de la pluie sur le tracé russe a semé la zizanie et son équipe lui a demandé de rentrer au stand pour chausser des pneus Intermédiaires un tour trop tard, écartant définitivement toute chance de finir sur le podium.
« Nous avions un rythme incroyable. » a déclaré le pilote Alpine après avoir franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Russie à la sixième position.
« Nous pouvions même suivre Perez [Red Bull] dans le premier relais, et après l’arrêt au stand [au 36e tour], nous avons même réussi à dépasser Verstappen à un moment donné. La voiture semblait voler, et je pense que nous méritions plus. »
« Lorsqu’il a commencé à pleuvoir, nous avons dépassé Ricciardo, Perez et Sainz et nous étions P3 – donc, à ce moment-là je pensais vraiment que le premier podium était possible, et au mérite, pas avec de la chance, juste en termes de rythme pur. »
« Ensuite, il a continué de pleuvoir et certaines personnes se sont arrêtées tôt, d’autres plus tard. Je pense que Lando [Norris] et moi avons perdu beaucoup de positions – Charles [Leclerc] aussi, Perez aussi – et certaines personnes ont eu beaucoup de chances et son montées sur le podium. »
Fernando Alonso a poursuivi en disant que son équipe « méritait plus » – mais l’Espagnol espère surtout que sa monoplace aura toujours un aussi bon rythme lors de la prochaine manche qui se disputera en Turquie le 10 octobre.
« Je pense que nous méritions plus, mais il y a beaucoup de points positifs à retirer pour l’équipe – et comme je l’ai dit, le niveau de compétitivité montré en course [à Sotchi] n’a jamais été vu dans d’autres courses jusqu’à présent. Nous devons donc comprendre pourquoi et essayer de garder le cap pour la Turquie. »
Le coéquipier de Fernando Alonso, le Français Esteban Ocon, a terminé en dehors du top dix en Russie, lui aussi piégé par les conditions de piste en fin de course.
Le manager sportif de la Formule 1 Ross Brawn a fait le point sur la saison 2021 dans sa traditionnelle chronique d’après course au lendemain d’un Grand Prix de Russie dont le résultat restait incertain jusque dans les derniers tours.
A l’instar de la course disputée à Sotchi dimanche dernier où Lewis Hamilton a décroché sa 100e victoire en F1, la saison 2021 nous offre depuis le mois de mars un duel entre Lewis Hamilton et Max Verstappen comparable aux plus grandes rivalités de l’histoire de la Formule 1.
Ajoutez à cela des performances incroyables de la part de George Russell au volant de sa Williams, la première victoire en carrière d’Esteban Ocon et d’Alpine en Hongrie ou encore le doublé historique de McLaren à Monza et vous obtenez le parfait mélange pour une saison qui s’annonce dores et déjà comme étant un grand cru.
« Ce que nous voyons en ce moment en Formule 1, c’est que nous avons un groupe de voitures assez proches mais avec des nuances dans leurs performances. Ainsi, au fur et à mesure que nous allons sur chaque piste, l’avantage oscille légèrement dans chaque sens. Cela nous donne de la variété tout au long de l’année ce qui en fait une saison si fabuleuse. » se réjouit Ross Brawn.
Le Britannique revient notamment sur le Grand Prix de Russie disputé dimanche dernier à Sotchi et qui résume selon lui parfaitement la situation.
« Nous nous attendions tous à ce que Mercedes domine en Russie, ils ont finalement remporté la course et ils ont fait une très bonne course pour le faire, mais il n’était pas certain pendant longtemps que ce serait le cas. »
« Et c’est tout ce que nous demandons : qu’il y ait des défis, de l’incertitude et qu’il y ait de belles courses. C’était une démonstration de patience de Hamilton alors qu’il rentre à la maison victorieux pour la première fois depuis Silvertsone. »
Après le Grand Prix de Russie, Lewis Hamilton a repris la tête du championnat du monde de Formule 1 et devance son rival Max Verstappen pour seulement deux points. Il reste sept courses à disputer.
Une fois de plus, l’équipe Red Bull Racing a perdu un temps considérable lors d’un arrêt au stand ce week-end au Grand Prix de Russie, et cette fois-ci, c’est sur la monoplace de Sergio Perez que le sort s’est acharné.
Au 35e tour de course ce dimanche à Sotchi, Sergio Perez s’est arrêté pour chausser les pneus Mediums sur sa monoplace après avoir réalisé un long relais en gommes Dures depuis le départ. Malheureusement pour le Mexicain, le mécanicien préposé à la roue arrière droite n’a pas réussi à retirer cette dernière, faisant perdre un temps considérable à Perez dans la voie des stands avec un arrêt qui a duré au total 9 secondes.
Leader provisoire avant son arrêt, Sergio Perez ressortira de la voie des stands à la cinquième place, mais le pilote Red Bull a réussi à remonter pour occuper à un moment donné la troisième place lors de ce Grand Prix de Russie. Le Mexicain franchira finalement la ligne d’arrivée à la neuvième position.
« Nous étions en route pour un excellent résultat avec un podium à notre portée au pur mérite et malgré un arrêt au stand lent, nous avons quand même réussi à nous hisser à la troisième place à un moment donné, mais c’est parfois ainsi que se déroule la course. » a déclaré Perez.
« Le problème avec l’arrêt n’était pas une erreur humaine et j’ai parlé avec mon équipe du ravitaillement après la course pour vérifier qu’ils allaient bien parce que nous sommes évidemment tous déçus. »
« En tant qu’équipe, nous repartons encore avec beaucoup de points et oui, c’est frustrant pour moi, mais j’ai l’impression d’avoir tellement retiré de la voiture que j’ai juste une seule envie c’est d’être en Turquie dans deux semaines [prochaine course de la saison]. »
Coïncidence ou pas, depuis l’introduction par la FIA d’une nouvelle directive (à lire ici) concernant les arrêts au stand à partir du Grand Prix de Belgique, l’équipe Red Bull a rencontré un problème lors de ses arrêts en Italie sur la monoplace de Verstappen et en Russie sur la monoplace de Perez.
Le directeur de l’équipe, Christian Horner, a clairement indiqué que l’arrêt au stand loupé au Grand Prix d’Italie sur la monoplace de Verstappen était dû à cette nouvelle directive introduite par la FIA une course auparavant : « Il y a eu une rare erreur humaine dans notre arrêt au stand, en raison de la nouvelle directive technique, mais néanmoins c’est quelque chose dont nous devons tirer des leçons. » avait déclaré le Britannique après le Grand Prix d’Italie.
Concernant le problème qui a ralenti Sergio Perez dans la voie des stands à Sotchi ce dimanche, l’enquête est encore en cours et l’équipe Red Bull devrait rapidement communiquer sur ce point.
Alors qu’il reste encore sept courses à disputer cette saison, la question d’un changement de moteur sur la monoplace de Lewis Hamilton – actuel leader du championnat avec deux points d’avance sur Max Verstappen – va se poser chez Mercedes dans les prochaines semaines.
Jusqu’à présent, le septuple champion du monde de F1 est toujours dans les limites de son allocation moteur pour la saison, mais au prochain changement d’unité de puissance, le Britannique recevra automatiquement des pénalités sur la grille de départ, ce qui pourrait lui coûter cher au championnat si jamais il n’arrivait pas à remonter jusqu’en le top dix en course.
Son rival Max Verstappen a pour sa part déjà écopé de pénalités sur la grille de départ du Grand Prix de Russie le week-end dernier après avoir reçu une quatrième unité de puissance neuve à l’arrière de sa monoplace. Le Néerlandais a d’ailleurs réussi à limiter les dégâts de façon remarquable puisqu’il a terminé à la deuxième place du Grand Prix de Russie, alors qu’il s’élançait depuis la dernière position sur la grille.
Lorsqu’on évoque le sujet avec le principal intéressé, Lewis Hamilton déclare qu’il est bien conscient qu’un changement de moteur sur sa monoplace pourrait avoir un impact négatif dans la lutte pour le championnat du monde lors des prochaines courses.
« J’ai perdu un moteur, Valtteri [Bottas] en a perdu plusieurs. Il y en a aussi eu d’autres que Mercedes qui ont eu des hauts et des bas dans le paddock. » a expliqué Hamilton ce dimanche soir aux médias à Sotchi.
« Donc, en ce moment j’essaie de traiter mes moteurs avec le plus grand soin lorsque je pilote, en termes de quantité de gaz ou de pression. J’essaie vraiment de minimiser l’impact lors des mes tours. Mais qui sait ? Je ne peux pas contrôler l’avenir. »
Du côté du management, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il y avait « quelques points d’interrogation » et des décisions à prendre concernant les groupes motopropulseur pour la fin de la saison 2021.
« Nous sommes dans une phase d’évaluation pour savoir comment continuer cette saison en termes de groupe motopropulseurs. » a déclaré Wolff.
« La fiabilité par rapport aux performances est toujours la fine ligne dont vous avez besoin pour faire bien les choses. Personne, ni nous ni nos concurrents, ne peut se permettre un week-end de course avec aucun point. »
Avec encore sept courses à disputer, il semble impensable que Lewis Hamilton puisse terminer la saison 2021 sans utiliser un moteur neuf à un moment donné. Reste à savoir désormais sur quel circuit Mercedes cherchera à minimiser l’impact que pourra avoir ce changement de moteur.
Le week-end dernier au Grand Prix de Russie, le Finlandais Kimi Raikkonen signait son grand retour au volant de son Alfa Romeo après avoir fait l’impasse sur deux courses (aux Pays-Bas et en Italie) à la suite d’un test positif au Covid-19 le samedi matin au Grand Prix des Pays-Bas.
Isolé durant plusieurs jours et remplacé lors des deux courses par le pilote de réserve de l’équipe – le Polonais Robert Kubica – Kimi Raikkonen a pu rejoindre son équipe à Sotchi pour participer à la quinzième manche de l’année et n’aura pas fait le déplacement pour rien, puisqu’il a marqué quatre points ce dimanche après avoir franchi la ligne d’arrivée à la huitième place.
Raikkonen, parti 13e sur la grille de départ, a pris un très bon envol à l’extinction des feux pour remonter 10e à l’issue du premier tour. Lorsque la pluie a fait son apparition en fin de course, le Finlandais a fait le bon choix – au dernier moment – de rentrer au stand pour chausser des pneus Intermédiaires, gagnant ainsi deux positions et franchissant la ligne d’arrivée en P8.
« C’est un bon résultat pour lequel nous nous sommes battus. » a déclaré le pilote finlandais ce dimanche soir à Sotchi.
« Nous pouvions suivre nos concurrents sur le sec mais les dépasser n’était pas facile, surtout dans les trains DRS. Au final, nous avons fait le bon choix pour les pneus : je pensais que ça devenait trop humide et nous avons choisi de rentrer au stand, ce qui nous a vraiment aidé au final. Nous avons fait de notre mieux et nous avons réussi à prendre quelques points. »
Après le Grand Prix de Russie, l’équipe Alfa Romeo occupe l’avant dernière place du championnat du monde des constructeurs avec sept points inscrits depuis le début de l’année.
Le manager sportif de la F1, le Britannique Ross Brawn, a été impressionné par les performances de Lando Norris ce dimanche au Grand Prix de Russie, alors que le pilote McLaren est passé tout proche de sa première victoire en catégorie reine du sport automobile à Sotchi.
Norris s’est élancé depuis la pole position ce dimanche au Grand Prix de Russie mais a été immédiatement dépassé par la Ferrari de Carlos Sainz dans la longue ligne droite menant au virage 2 du tracé russe.
Par la suite, le pilote McLaren a réussi à reprendre la tête de la course, mais dans les derniers tours, la pluie a fait son apparition à certains endroits du tracé et Norris devait prendre une décision rapidement quant à savoir s’il devait chausser des pneus pour piste humide ou bien rester en slicks pour les deux derniers tours.
Malheureusement, le jeune Britannique a pris la mauvaise décision de rester en slicks et le septuple champion du monde Lewis Hamilton – qui avait chaussé des Intermédiaires – l’a doublé et a décroché sa 100e victoire en Formule 1 ce dimanche. Norris pour sa part franchira la ligne d’arrivée à la septième place.
« Je pense que pour moi, Lando est mon pilote du jour. En l’écoutant à la radio lorsque l’équipe lui parlait, son sang-froid était impressionnant. Il a fait des pas de géant au cours des deux dernières années. » explique Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course.
« J’ai déjà été dans cette situation [lorsqu’il était chez Ferrari] – lorsque vous devez faire un choix stratégique. J’ai déjà gagné des courses en m’accrochant, j’ai aussi perdu des courses en m’accrochant. Un bon exemple est lorsque Rubens Barrichello a remporté le Grand Prix d’Allemagne en 2000 pour Ferrari. Nous avons insisté pour qu’il rentre et il a dit « pas question » – et il s’est accroché et a gagné la course. »
« Ces scénarios sont si difficiles et à Sotchi, c’était particulièrement délicat car seule la moitié de la piste était mouillée. Même avec le radar, personne ne savait exactement à quel point la piste serait mouillée. Et si vous menez une course, vous ne voulez pas abandonner. Quand tu es devant, le gars en deuxième position a une décision beaucoup plus facile à prendre car il n’a rien à perdre […]. Lando s’en remettra et deviendra un pilote plus fort. Tant de choses resteront dans son esprit, y compris le fait qu’il a réussi à se qualifier mieux que quiconque. »
« Nous pourrions aussi nous demander – son équipe McLaren aurait-elle dû prendre les devants et insister pour qu’il s’arrête quand il a dit qu’il ne le voulait pas ? Un pilote est dans une bulle. Il ne voit pas ce qui se passe. »
« Dans ce cas, je dirais que c’est 60/40 en faveur de l’équipe qui prend la décision mais c’est tellement difficile parce que vous ne voulez pas abandonner la tête de la course. Ce sentiment de naufrage qu’un pilote ou une équipe ressent lorsqu’ils se rendent compte qu’ils ont fait une mauvaise décision et que l’avance s’évapore sous leurs yeux, est horrible. Ils ont ma sympathie, mais ce genre de drame est ce qui rend la F1 si fantastique. »
Le pilote McLaren Daniel Ricciardo – quatrième à l’arrivée du Grand Prix de Russie – n’a pas connu une course facile ce dimanche à Sotchi, mais l’Australien s’en sort plutôt bien en terminant au pied du podium.
Après l’arrivée de l’épreuve, Daniel Ricciardo a révélé qu’il avait pris un départ canon sur la grille de départ, mais le pilote McLaren a dû immédiatement lever le pied car il ne bénéficiait plus de l’aspiration des monoplaces devant lui, ce qui aurait pu le placer dans une position délicate avant d’arriver au virage 2.
« C’était une course assez mouvementée, la plupart du temps il ne se passe rien sur cette piste, mais ce week-end, il s’est passé des choses avec les qualifications et la course. » expliquait Ricciardo ce dimanche soir à Sotchi.
« Il s’est passé vraiment beaucoup de choses. Je pense que mon départ était un peu trop bon ! J’ai dû lever le pied, parce que j’allais perdre des positions [en perdant l’aspiration], mais nous en avons ensuite regagné quelques-unes au cours du premier tour.«
« Donc, il y a eu de bons moments. J’ai plutôt bien défendu dans le premier relais, puis dans le deuxième relais j’ai fait quelques bons dépassements, mais j’ai ensuite eu du mal vers la fin avec les pneus Durs. »
« Puis la pluie est arrivée, et c’est à ce moment-là que tout a basculé. L’in-lap [tour de rentrée au stand] était compliqué. Je pense que Carlos [Sainz] est parti au virage sept, puis moi, puis Max [Verstappen]. Je pense que Max nous a vus tous les deux et est juste parti moins loin et a pu passer à ce moment-là. Ensuite, nous sommes sortis sur les Inters et j’ai pu voir Carlos devant – les deux derniers tours, j’avais l’impression de le rattraper un peu, mais c’était un peu trop tard. »
« J’ai raté de peu le podium, mais P4 est un bon résultat. De bons points et, je pense, pour ces conditions difficiles, c’est toujours agréable de sortir le nez propre. Il y a certainement des points positifs et personnellement encore quelques points sur lesquels travailler, nous allons donc garder la tête baissée. »
Concernant son premier arrêt au stand qui s’est éternisé, Ricciardo a expliqué qu’en arrivant sur son emplacement il a bloqué une roue, ce qui a eu pour conséquence de décaler sa monoplace des marques et donc retardé son arrêt de quelques secondes : « En fait c’est en partie ma faute, car lorsque je suis arrivé, j’ai un peu bloqué les roues et je suis allé un peu trop loin. »
« J’ai vu que les mécaniciens ont dû s’adapter, je ne sais pas s’il y a eu un problème après ça, mais quoi qu’il en soit, j’ai sûrement fait perdre au moins une seconde et je pense que même si j’étais ressorti devant Lewis, il m’aurait dépassé à un moment. »
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a déclaré que la mise à jour du système hybride sur le groupe propulseur Ferrari a « fonctionné comme prévu ».
Ce week-end à Sotchi, Ferrari a pris la décision d’introduire uniquement sur la monoplace de Charles Leclerc sa dernière mise à jour moteur – qui concerne essentiellement la partie hybride – et les résultats obtenus sont plutôt prometteurs selon le directeur de l’équipe italienne.
« Ici, nous avons introduit une mise à jour du système hybride pour le groupe motopropulseur, qui a fonctionné comme nous l’avions prévu et a produit un peu plus de performances. » nous expliquait Binotto ce dimanche soir à Sotchi, sans pour autant rentrer dans les détails.
Dix-neuvième sur la grille de départ en raison des pénalités liées à ce changement de moteur, le Monégasque Charles Leclerc a lui aussi confirmé que les performances du nouveau groupe propulseur lui ont permis d’avoir un rythme soutenu tout au long de la course : « Tout semblait vraiment prometteur, j’ai fait beaucoup de dépassements et mon rythme était fort.« a déclaré Leclerc.
Malheureusement pour lui, l’arrivée de la pluie à quelques tours de la fin de course a définitivement ruiné tous les efforts du Monégasque avec un arrêt au stand pour chausser les pneus pour piste humide exécuté un tour trop tard de la part de Ferrari, ce qui aura pour conséquence de sortir Leclerc du top dix à deux tours du drapeau à damier. Le pilote Ferrari terminera le Grand Prix de Russie en quinzième position ce dimanche.
« Les choses ont soudainement changé lorsqu’il a commencé à pleuvoir en toute fin de course. Carlos [Sainz] était devant et a décidé de mettre les Inters, alors que j’avais encore des doutes. » a expliqué Leclerc.
« J’ai essayé de refaire un tour en slicks, en espérant que la pluie diminuerait. Mais il a commencé à pleuvoir et il était tout simplement impossible de continuer sans ravitailler avec deux tours à faire. C’était essentiellement la fin de ma course, ce qui est vraiment dommage. »
Au final, Ferrari quitte la Russie avec quinze points marqués grâce à la troisième place de Carlos Sainz. L’équipe italienne occupe toujours la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 17,5 points de retard sur McLaren. On s’attend à ce que Carlos Sainz puisse lui aussi tester cette mise à jour moteur lors de la prochaine course programmée en Turquie dans quinze jours (le 10 octobre).