Nouveaux essais en F1 pour Daruvala cette semaine

Le pilote indien Jehan Daruvala poursuit son programme d’essais en Formule 1 avec McLaren au Portugal ces lundi et mardi.

Le mois dernier, le jeune pilote de 23 ans – membre du Red Bull Junior Team – avait déjà pu prendre les commandes d’une monoplace de Formule 1 de l’équipe McLaren de la saison dernière sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni, comme le permet la réglementation « TPC » (Test of Previous Cars) qui permet d’effectuer des tests avec d’anciennes monoplaces.

Daruvala occupe actuellement la quatrième place du classement de Formule 2,  pour ce qui est sa troisième saison dans la catégorie.

McLaren avait également effectué des tests à Portimao la semaine dernière avec le pilote IndyCar Colton Herta pour une sortie très attendue avant que le pilote de développement Will Stevens ne prenne le relais.

Jehan Daruvala prendra donc la piste à bord de la MCL35M en ce début de semaine au Portugal: « Mon premier aperçu des Formule 1 était surréaliste et j’ai hâte de remonter dans la voiture à Portimao« , a-t-il déclaré.

« Le test de Silverstone m’a donné beaucoup de confiance car, tant du point de vue de la conduite que du point de vue physique, ça s’est bien passé et j’ai parcouru plus de deux fois la distance d’une course sans aucun problème. »

« Mon rêve a toujours été de courir en Formule 1 et ce test s’appuiera sur ce que nous avons réalisé à Silverstone. » a conclu le jeune pilote indien.

Theo Pourchaire dans une F1 en 2022

Frédéric Vasseur a confirmé son souhait de voir Theo Pourchaire, le pilote français actuellement en F2, participer à une séance d’essais libres en Formule 1 cette année.

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Frédéric Vasseur, a déclaré que son équipe mettait tout en œuvre pour trouver une solution pour que le pilote de Formule 2 Theo Pourchaire participe à une séance d’essais libres à un moment donné cette année, bien qu’il admette que des problèmes de calendrier ont rendu cette option « difficile » jusqu’à présent.

Selon le règlement 2022, toutes les équipes doivent au moins laisser un pilote junior prendre part à une séance d’essais libres 1, à deux reprises durant la saison. Puisque Theo Pourchaire est actuellement troisième au classement du championnat F2, on pouvait s’attendre à ce que le jeune pilote français se voit offrir une sortie en EL1 à un moment donné cette année.

Il avait initialement été envisagé de faire tourner Theo Pourchaire au Castellet mais l’ajout du circuit au calendrier de la Formule 2 ne permettra pas au Français de piloter une F1 à domicile.

Pourchaire, âgé de 18 ans et originaire de la ville de Grasse dans le Sud de la France, est membre de l’académie des jeunes pilotes Sauber et entretient des liens privilégiés avec l’écurie Alfa Romeo. Le pilote français avait déjà effectué un test au volant d’une F1 de l’équipe suisse l’année dernière sur le circuit du Hungaroring de Budapest en Hongrie.

« Nous trouverons une séance d’EL1 [pour Theo Pourchaire] puisque que le règlement impose de faire participer un rookie à une séance d’essais libres« , a déclaré Frédéric Vasseur. « Mais quand nous en discutons, nous devons nous accorder entre les courses de F2, les Grands Prix avec des courses Sprint, et il y aura aussi des tests de pneumatiques à effectuer. »

« Et on ne peut pas imaginer faire appel à un rookie à Suzuka voire à Singapour, ce sera difficile même si je crois me souvenir que Max Verstappen l’a fait il y a quelques années. Il ne reste pas tellement de courses d’ici la fin de l’année mais nous trouverons une solution. D’ailleurs, d’après le règlement, c’est obligatoire. » a indiqué le Team Principal d’Alfa Romeo.

Théo Pourchaire avait été pressenti pour occuper un baquet chez Alfa Romeo en F1 en 2022 après une première saison réussie en Formule 2 en 2021. Finalement, l’équipe suisse avait préféré titulariser le Chinois Guanyu Zhou aux côtés de Valtteri Bottas pour cette saison. De son côté, le jeune Français a signé une prolongation de contrat avec l’équipe ART en F2 pour une saison supplémentaire.

Des températures caniculaires au Grand Prix de France de F1 !

Le Grand Prix de France de F1, programmé du 22 au 24 juillet sur le tracé Paul Ricard au Castellet, se disputera sous des températures caniculaires selon les premières prévisions de Météo France.

La France fait face depuis quelques jours déjà à un épisode caniculaire qui devrait encore s’intensifier à partir du dimanche 17 juillet, à tel point que Météo France a dû ce samedi 16 juillet placer 38 départements en vigilance orange canicule. Météo France prévoit d’ailleurs une « intensification dans le sud-ouest » de cet épisode caniculaire « avant une extension géographique dans les jours à venir ».

« Lundi marquera le point culminant de cet épisode caniculaire sur la façade ouest du pays avec des valeurs parfois remarquables : les 40°C seront souvent approchés, atteints ou dépassés. Des records seront certainement battus. Dans le même temps, les fortes chaleurs gagneront vers le flanc est du pays. » indique Météo France dans un bulletin d’alerte publié ce samedi 16 juillet.

« Mardi, la baisse sensible des températures par l’Atlantique semble se confirmer. Les fortes chaleurs persisteront sur la moitié est de la France. »

Selon les prévisionnistes, les températures pourraient atteindre au Castellet les 38° pour la journée du vendredi 22 juillet au moment où les pilotes seront en piste pour disputer les premiers essais libres du Grand Prix de France. Le samedi 23 juillet, là encore le mercure devrait atteindre les 37° ou 38° à l’heure des qualifications, tandis que la situation devrait rester la même le dimanche à l’heure du départ de la course.

Avec de telles températures, inutile de préciser que le Grand Prix de France pourrait être difficile pour les pilotes, les machines mais aussi pour les spectateurs dans les tribunes…évidemment, nous publierons sur notre site comme avant chaque Grand Prix notre traditionnel bulletin météo pour le Grand Prix de France 2022 quelques jours avant le début de l’événement.

Colton Herta : « Ce n’est pas facile de piloter une monoplace de F1 »

Le jeune Colton Herta a participé cette semaine à deux journées de tests privés avec l’équipe McLaren sur le tracé de Portimao au Portugal et a pu ainsi pour la première fois de sa carrière prendre le volant d’une monoplace de F1.

Colton Herta – qui évolue actuellement dans le championnat américain d’IndyCar – a testé pour la première fois une monoplace de Formule 1 en bouclant 162 tours du circuit de Portimao avec une monoplace de la saison 2021 d’ancienne génération. S’exprimant après ce test sur ses sensations, Herta dit qu’il a été très impressionné par les forces exercées lors des phases de freinage et d’accélération et que plus globalement, piloter une Formule 1 n’est pas facile.

« L’IndyCar concerne davantage le haut du corps et pas tant le cou, alors qu’une F1 c’est à l’opposé avec une direction assistée et des forces G élevées. Il y a aussi beaucoup de données que nous n’aurions pas en IndyCar, donc il y avait plus de choses sur lesquelles travailler et plus d’outils à disposition. » nous explique Herta.

« Je pense que c’était vraiment bien d’avoir pu tester dans le simulateur auparavant et de m’adapter à tous les boutons et à la vitesse de la voiture. Cela m’a permis de comprendre certains changements de configuration, l’équilibre et à quoi m’attendre en termes d’adhérence. »

Par rapport à une monoplace d’IndyCar, la priorité pour une Formule 1 est d’avoir une force d’appui élevée pour pouvoir prendre tous les virages d’un tracé à haute vitesse, ce qui n’est pas le cas en Indycar ou les monoplaces doivent prioriser la vitesse de pointe pour les pistes ovales, étant donné que le championnat se dispute à la fois sur des tracés routiers et ovales, contrairement à une F1 qui ne roule que sur des tracés routiers.

La sensation dans les virages rapides est donc différente pour les pilotes, mais ce qui a le plus surpris Herta, c’est le freinage et l’accélération d’une monoplace de Formule 1 : « C’est le freinage et l’accélération qui ont été le plus grand pas en avant. La quantité de puissance en accélération par rapport à l’IndyCar est assez élevée, en particulier dans les rapports supérieurs. Même lorsque le régime moteur est bas, ça pousse toujours très fort, donc c’est très rapide. C’est une voiture différente, qui nécessite un style de pilotage différent, mais c’est très amusant. »

En outre, Colton Herta a également dû apprendre à utiliser la partie hybride de l’unité de puissance Mercedes qui équipait sa McLaren, ce qui était une grande première pour lui : « Apprendre à gérer la batterie dans ces voitures hybrides était tout nouveau pour moi et il m’a fallu un peu de temps pour m’y habituer, mais une fois que c’était réglé, c’était assez fluide, notamment en raison de la capacité des ingénieurs à vous tenir informé. »

« Ce n’est pas facile de piloter une monoplace de Formule 1, mais j’ai l’impression d »avoir fait de très grands pas en avant ces deux derniers jours. C’était très différent de tout ce que j’avais vu. »

Colton Herta devrait en toute logique prendre part à deux séances d’essais libres avec McLaren lors de la deuxième partie de la saison 2022. Herta aura alors l’opportunité de rouler avec la monoplace 2022 pour la première fois.

Keanu Reeves prépare un docusérie sur Brawn GP pour Disney+

Selon le magazine américain Variety consacré à l’industrie du spectacle, l’acteur keanu Reeves travaille actuellement sur un documentaire sur la Formule 1 pour le compte de Disney+.

Ce docuserie en quatre parties encore sans titre se concentrera sur le directeur général de la Formule 1, Ross Brawn, qui en 2009 a acheté l’équipe Honda, l’a rebaptisée Brawn GP et a réussi à décrocher les deux championnats du monde pilotes et constructeurs la même année. Toujours selon Variety, Reeves réalisera le documentaire et a déjà mené des interviews. Parmi les personnes soupçonnées de figurer dans ce docusérie, l’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, avec qui Reeves a été photographié le mois dernier, et les pilotes Jenson Button et Rubens Barrichello. Ross Brawn lui-même devrait également participer.

Dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne disputé plus tôt ce mois-ci à Silverstone, Keanu Reeves a confirmé lui-même à un média local : « Nous voulons raconter cette incroyable histoire remarquable [de Brawn GP], il y a tellement de choses à dire. »

« Un de mes amis me racontait l’histoire et j’ai été tellement frappé par cela et il travaillait en fait pour Brawn à l’époque dans la publicité et il est producteur / réalisateur et donc nous nous sommes dit, eh bien racontons cette histoire, essayons de raconter cette histoire. » a poursuivi Reeves.

« C’était vraiment génial de pouvoir en savoir plus sur ce qui se passait en Formule 1 cette année-là. Il n’y avait pas que les voitures, les nouvelles réglementations, la FOTA [l’association des équipes de Formule 1]. Je veux dire qu’il se passait tellement de choses en Formule 1 à cette époque. Le monde de la Formule 1 était tout simplement extraordinaire. Je veux dire, c’est toujours extraordinaire, mais cette année-là avec Brawn GP, ​​je pense que quelque chose de vraiment spécial s’est produit. »

La Formule 1 attire de plus en plus le monde du cinéma en ce moment avec plusieurs projets en cours liés à la compétition. Brad Pitt, John Krasinski et Jerry Bruckheimer se sont associés pour un film de Formule 1, qui a été récupéré par Apple Studios, tandis qu’une série sur l’ancien grand argentier de la Formule 1 Bernie Ecclestone est également en préparation. Le studio italien Fandango travaille également sur une série sur le thème de la Formule 1, sur la première femme pilote de la compétition.

Les représentants de Disney + ont cependant refusé de confirmer cette information, bien que Variety estime que la première diffusion sera programmée à l’automne 2023.

Honda ne ferme pas la porte à un retour en F1

Le constructeur japonais Honda n’en a peut-être pas complétement terminé avec la F1 si l’on en croit les récents propos tenus par le président de HRC (Honda Racing Corporation) qui a indiqué qu’un retour de la marque nippone en catégorie reine pourrait devenir une réalité en 2026.

La haute direction de Honda a pris la décision de stopper son programme en Formule 1 à la fin de la saison 2021 afin de concentrer toutes ses ressources sur l’électrification de sa gamme d’automobiles de série avec pour objectif de devenir un constructeur neutre en carbone. Si Honda a effectivement stoppé son programme en Formule 1, les deux équipes Red Bull et AlphaTauri continuent d’utiliser les unités de puissance construites par la firme japonaise, bien que ces dernières ont été rebadgées Red Bull PowerTrains à partir de cette saison.  Cependant – bien que logo Honda ne soit plus visible – ce dernier a été remplacé par celui de HRC, la branche motorsport de Honda et figure sur le capot moteur des RB18 et AT03 cette saison.

Dans ce contexte, un retour de Honda en F1 semblait donc illusoire, mais la direction prise par la catégorie reine qui souhaite devenir net carbone zéro d’ici 2030 en introduisant notamment des moteurs encore plus économes et un carburant 100% durable en 2026 pourrait bien faire changer d’avis les dirigeants du constructeur japonais sur une éventuelle implication de Honda.

La semaine dernière, une délégation des cadres dirigeants de Honda était présente sur le tracé du Red Bull Ring pour assister au Grand Prix d’Autriche, et lorsqu’on a demandé au président de HRC si Honda et HRC étaient intéressés à se tenir au courant des changements de réglementation de 2026 pour un éventuel retour, ce dernier a répondu : « La Formule 1 est la catégorie du sport automobile la plus élevée, nous surveillons donc toujours ce qui est qui se passe dans le monde de la F1. Bien sûr, nous venons de terminer et de conclure nos activités [en F1], donc rien n’a été discuté au sein de la société Honda à propos de la saison 2026. Donc, nous n’avons pas de plan. » a déclaré Koji Watanabe, prédisent de HRC en entretien avec le site de la F1.

« Ce n’est pas une porte fermée [à la F1]. Je crois comprendre que la F1 discute pour décider de la réglementation pour 2026, et la direction est certainement la neutralité carbone. C’est la même direction que nous. C’est probablement aussi une bonne opportunité d’étudier la neutralité carbone en F1, donc ce n’est pas une porte fermée. »

La priorité du constructeur japonais à l’heure actuelle est de se concentrer sur la neutralité carbone avec ses voitures de route produites en série, mais Watanabe a indiqué : « Une fois que nous aurons réalisé que nous pouvons y parvenir, nous pourrons envisager la F1 ».

Lorsqu’on lui demande à quel moment Honda devrait prendre une décision pour un éventuel retour en Formule 1, le Japonais a répondu : « Je ne connais pas le délai exact, mais si nous voulons revenir en F1 en 2026, nous devons probablement décider d’ici un à un an et demi. » a déclaré Watanabe, confirmant également au passage que Honda continuera à jouer un rôle au cours des prochaines années en F1 avec Red Bull et AlphaTauri.

« Honda va être une sorte de partenaire d’équipe des deux équipes. » a-t-il ajouté. « Le détail n’est pas encore décidé, mais le HRC deviendra une sorte de partenaire technique des deux équipes jusqu’en 2025. »

Un ancien employé en F1 victime d’abus racistes et homophobes

Aidan Louw, un ancien employé travaillant en F1 – métis et né en Afrique du Sud – dit avoir été victime d’abus racistes et homophobes à plusieurs reprises par d’anciens collègues avec lesquels il travaillait chez Aston Martin.

Le jeune homme de 25 ans travaillait comme lamineur en tant que sous-traitant et construisait des pièces pour les monoplaces pilotées par Sebastian Vettel et Lance Stroll en Formule 1, mais le contrat de ce dernier a été résilié par l’équipe Aston Martin officiellement pour « mauvaises performances » et « une mauvaise gestion de son temps de présence ». Après avoir quitté l’équipe Aston Martin, Aidan Louw a accordé un entretien à Sky News dans lequel il affirme avoir été victime d’abus racistes et homophobes durant son temps passé au sein de l’écurie du constructeur britannique, la violence verbale ayant débuté immédiatement après qu’il ait rejoint l’équipe : « Avant même que je n’entre dans mon environnement de travail, on m’a dit : « écoute, si tu as un problème avec la façon dont nous parlons ici, c’est juste la façon dont nous parlons. » a expliqué Aidan Louw au micro de Sky News.

« On ne m’appelait pas Aidy ou quelque chose comme ça….on m’appelait [insultes racistes offensantes bipées par la production de Sky News] – c’est comme ça qu’on m’appelait. C’est vers la fin que j’ai finalement commencé à parler de ce qui se passait. »

En tant que double citoyen d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni, Aidan Louw détient deux passeports. Il dit que l’abus comprenait une insulte de l’époque de l’apartheid qui est également extrêmement offensante, mais en plus du racisme, Louw dit qu’il a également été victime d’insultes homophobes.

« J’ai révélé à quelqu’un que j’avais un petit ami à l’adolescence et c’était tout – en une fraction de seconde, tout a basculé…dès qu’ils ont découvert cette information, ils ont essayé de me démonter en tant qu’homme, en tant qu’individu et en tant qu’être humain. »

L’équipe Aston Martin a très rapidement réagi après la publication de cette interview par Sky News et a indiqué dans un court communiqué : « Nous avons une politique de tolérance zéro sur les comportements discriminatoires de toute nature. Nous avons été extrêmement déçus que deux employés d’un sous-traitant se soient comportés de manière si épouvantable. Nous avons agi rapidement et appliqué notre politique de tolérance zéro. Ils ne travaillent donc plus pour ce fournisseur. »

« Nous traitons sérieusement toute allégation de ce comportement inacceptable, y compris en enquêtant de manière approfondie sur ces allégations et en sanctionnant toute personne qui ne respecte pas nos normes. » a ensuite ajouté l’écurie auprès de Sky News.

« Dans ce cas, le plaignant a été cru à juste titre, ses plaintes ont été immédiatement traitées et des sanctions appropriées ont été imposées conformément à notre politique de tolérance zéro. Nous sommes en discussion continue avec lui. »

De son côté, Aidan Louw insiste sur le fait qu’il a toujours apprécié travailler en Formule 1 après avoir rejoint Williams, Alpine et McLaren avant de travailler pour Aston Martin : « Jusqu’à présent, j’avais honnêtement l’impression que c’était tout ce que j’était censé faire, j’avais l’impression que c’était vraiment tout ce que j’avais vraiment envie de faire, mon but. »

« Je ne veux pas être considéré comme une victime, ce n’est pas qui je suis, mais le fait est que cela [cet abus] n’est pas juste, ce n’est pas seulement moi qui suis la victime, c’est ma communauté, ma communauté est la victime. Nous ne demandons pas d’avoir ces opportunités, des choses tombées dans notre assiette juste à cause de l’origine ethnique ou de l’orientation sexuelle. Je ne demande pas cela, personne ne le demande – nous demandons l’égalité des chances. »

« Le fait est que je sais qu’il y a des enfants qui rêvent de faire la même chose que moi… et si c’est un mensonge, alors à quoi ça sert ? À quoi ça sert ? Il n’y a pas de sport. Peu importe le nombre de sponsors qui y injectent de l’argent. Peu importe les répercussions pour moi, je suis prêt à accepter car ce message est plus grand que moi. » a-t-il insisté.

Nico Rosberg avertit Schumacher : « Il ne faut rien précipiter »

Le champion du monde 2016 est très heureux des bons résultats de son compatriote mais il considère que Mick Schumacher ne devrait pas se précipiter pour rejoindre une équipe de tête.

Le pilote Haas Mick Schumacher a connu un début de saison 2022 difficile, la plupart du temps éclipsé par son coéquipier Kevin Magnussen. Il s’est aussi lourdement crashé en Arabie Saoudite et à Monaco. Mais le vent semble avoir tourné lors du Grand Prix de Grande-Bretagne pour le pilote allemand : il a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place et, une bonne nouvelle ne venant jamais seule, il a décroché la P6 en Autriche puis a été élu pilote du jour à l’issue de la course, faisant taire les commentaires négatifs à son sujet.

« Mick a eu quelques semaines difficiles et nous sommes tous heureux qu’il ait maintenant fait une belle percée » a déclaré Nico Rosberg à Eurosport.de.

« Il a dû encaisser beaucoup de critiques mais quand j’ouvre les journaux ces jours-ci, je n’en lis plus aucune à son encontre. La façon dont les choses changent si rapidement est la chose la plus folle dans notre sport. »

« Il n’a eu besoin que d’une course et d’un duel cool avec Verstappen et tout est oublié » a-t-il ajouté.

« Psychologiquement, c’est incroyablement précieux pour lui, car il trouve maintenant une spirale mentale positive qu’il emportera avec lui jusqu’aux prochaines courses. »

Guenther Steiner, patron de l’écurie Haas, a également confirmé que Schumacher était sur une bonne lancée mais il a aussi indiqué qu’il ne souhaitait pas réfléchir à la situation du pilote allemand au sein de l’équipe Haas avant la trêve estivale.

A ce sujet , Nico Rosberg considère quant à lui que Mick Schumacher ne devrait pas se précipiter vers une top team : « Il a encore besoin de temps pour se développer. Les courses passées l’ont montré. Il ne faut rien précipiter. Il devrait prendre son temps avant de viser une équipe de haut niveau. »

Mick Schumacher est actuellement 15ème au classement pilotes avec 12 points au compteur, marqués lors des deux dernières courses. Les premiers points de sa carrière en F1 devraient donner confiance à l’Allemand pour les semaines à venir.

Les changements prévus par la FIA pour réduire le marsouinage

La FIA a confirmé la mise en œuvre de la directive technique dés le Grand Prix de Belgique. L’instance dirigeante a également présenté quatre changements majeurs au règlement technique 2023 qui permettront de réduire voire d’éliminer le marsouinage en Formule 1.

Le phénomène de marsouinage est apparu cette saison avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique. Il s’agit d’un phénomène de pompage ou d’oscillation verticale des monoplaces dans les lignes droites.

La FIA a décidé d’intervenir après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, où le phénomène semblait particulièrement intense sur certaines monoplaces. Après Bakou, quelques pilotes s’étaient d’ailleurs plaint de ses effets sur leur santé et des risques pour leur sécurité. D’autres équipes, en revanche, se sont montrées plus partagées sur l’intervention de la FIA dans ce contexte.

Le Comité Technique Consultatif, composé de la FIA, de la Formule 1 et des 10 directeurs techniques, s’est réuni jeudi pour discuter de la question.

La Fédération Internationale de l’Automobile a confirmé l’entrée en vigueur de la directive technique après la trêve estivale 2022 avec l’objectif de limiter le marsouinage. Il s’agit d’introduire une valeur limite d’oscillation verticale que les voitures ne devront pas dépasser.

La FIA a souligné que si les équipes comprennent mieux comment maîtriser le problème, il est à craindre qu’il ne s’aggrave à nouveau en 2023 avec les évolutions à venir sur les voitures. Plusieurs décisions ont donc été prises pour réduire la rigidité du plancher et les mouvements verticaux des monoplaces :

  • rehaussement de 25 mm des bords du plancher
  • rehaussement de la gorge du diffuseur sous le plancher
  • introduction de tests de flexibilité latérale du plancher plus stricts
  • introduction d’un capteur plus précis pour mesurer l’oscillation aérodynamique

Il a également été convenu que des mesures plus strictes seront appliquées sur les arceaux de sécurité à partir de 2023 suite à l’accident de Guanyu Zhou à Silverstone.

Toutes ces décisions devront être validées par le Conseil Mondial du Sport Automobile.

Russell : « Trois années à rouler seul en fond de grille, c’était trop long »

George Russell a admis que les trois années passées en fond de grille chez Williams étaient « trop longues », bien que le Britannique estime qu’une arrivée chez Mercedes avant 2022 aurait été « incroyablement difficile » pour lui.

Le Britannique George Russell a débuté sa carrière au sein de l’équipe Williams Racing pour laquelle il a roulé durant trois saisons. Mais après une pige réalisée au volant de la Mercedes de Lewis Hamilton au Grand Prix de Sakhir en 2020 [Hamilton était positif au Covid], Russell a clairement prouvé qu’il méritait sa place au sein de l’équipe du constructeur allemand et c’est en 2022 qu’il obtiendra enfin sa chance de rouler pour la meilleure équipe de ces huit dernières années.

« Lorsque j’ai signé avec Williams en 2018, c’était une équipe qui venait de passer trois ans à décrocher des podiums, à terminer P3, P3 et P5 au championnat des constructeurs, puis ils ont eu une très mauvaise année 2018 et ont terminé derniers. » explique Russell dans le podcast Beyond The Grid.

« Mais à l’époque je pensais que c’était une équipe qui pouvait rebondir et qu’elle serait de retour à la lutte pour la P5 ou la P3. Donc, nous étions tous d’accords sur le fait que trois années était une bonne période, en nous battant pour des points et peut-être même pour des podiums. Mais avec du recul, trois années à rouler seul en fond de grille, c’était trop long. Mais, malheureusement Claire [Williams, l’ancienne patronne de l’équipe] a fait du bon travail lors des négociations de contrat et il n’y avait en quelque sorte aucune issue. »

Cependant, Russell a ajouté que rejoindre l’équipe Mercedes en 2020 aurait été pour lui « incroyablement difficile » compte tenu du fait que la monoplace était adaptée à Lewis Hamilton qui a remporté cette année-là son septième titre mondial en Formule 1.

« Lorsque je regarde avec du recul, je pense que rejoindre Mercedes l’année dernière, ou même en 2020, cela aurait été incroyablement difficile d’affronter Lewis alors que cette voiture a évolué pour s’adapter à son style de pilotage pendant tant d’années, c’était en quelque sorte son bébé. Alors que maintenant, c’est une nouvelle feuille de papier pour tout le monde, tout le monde repart de zéro, et c’était probablement le bon moment. »

Après la onzième manche de l’année disputée en Autriche, George Russell occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 128 points inscrits depuis le début de l’année, soit 19 de plus que son coéquipier Lewis Hamilton.

Norris peut comprendre certaines difficultés que rencontre Ricciardo

Lando Norris a déclaré qu’il pouvait parfaitement comprendre les difficultés rencontrées par son coéquipier Daniel Ricciardo au volant de la MCL36 depuis le début de la saison, le Britannique ayant eu lui-même des difficultés d’adaptation avec sa monoplace 2022.

Lando Norris et Daniel Ricciardo ont jusqu’ici connu un début de saison nettement différent avec 64 points inscrits pour Norris – dont un podium à Imola – et seulement 17 points marqués pour l’Australien Daniel Ricciardo avec une P6 en Australie comme meilleur résultat. Le déficit de performance entre les deux pilotes s’explique en partie par un manque de feeling avec la MCL36 pour Ricciardo, qui a dû notamment faire l’impasse sur trois journées d’essais hivernaux à Bahreïn après avoir été testé positif au Covid cet hiver, laissant ainsi seul son coéquipier développer la nouvelle monoplace.

Lorsqu’on a demandé à Norris s’il comprenait les difficultés rencontrées par Daniel Ricciardo depuis le début de l’année, le Britannique a répondu : « J’en comprends certaines parties. Pour le reste, je me concentre sur moi-même et c’est tout. »

« Vous savez, même si je suis prêt à l’aider, à donner des conseils et à répondre aux questions, ce n’est pas comme si j’étais là juste pour faire ça. Je dois aussi me concentrer sur ma propre course pour essayer de terminer sixième et obtenir de gros points. » a déclaré Norris le week-end dernier avant le départ du Grand Prix d’Autriche.

« C’est un peu un équilibre, il y a certaines choses que je comprends et d’autres non. J’ai l’impression que notre voiture est une voiture difficile à piloter. Je pense que nos caractéristiques, que nous avons également eues au cours des dernières années, et même Carlos [Sainz, son ancien coéquipier] le dit, sont assez spécifiques et uniques. Donc c’est un style de pilotage dont vous avez besoin et qui ne ressemble pas à celui que l’on peut vous apprendre en grandissant, donc vous devez vous adapter un peu. »

« Surtout cette année, la voiture est très différente et certaines des caractéristiques de l’année dernière ont disparu et nous avons introduit d’autres caractéristiques et j’ai donc dû changer mon style de pilotage. J’ai dû m’adapter, ce n’est pas parce que je suis chez McLaren depuis quatre ans que je connais cette voiture à fond. J’ai eu du mal avec mon style de pilotage en début de saison, probablement un peu plus que ce avec quoi Daniel a eu du mal au départ dès les premiers tests et j’ai l’impression que j’ai dû m’adapter un peu. »

« La façon dont nous pilotons la voiture est légèrement différente. Je préfère une voiture un peu plus survireuse et il préfère une voiture un peu plus sous-vireuse. » conclut Norris.

Avant le Grand Prix de France, douzième manche du championnat du monde 2022, l’équipe McLaren occupe la quatrième place au classement des constructeurs à égalité de points avec Alpine.

Elliott souligne la performance « incroyable » des mécaniciens Mercedes en Autriche

Le directeur technique de Mercedes, Mike Elliott, a révélé que les mécaniciens de Lewis Hamilton n’avaient mis « que » trois heures et demie le week-end dernier en Autriche pour reconstruire entièrement la monoplace du septuple champion du monde après son crash subi en qualifications le vendredi.

Lors de la séance qualificative du Grand Prix d’Autriche, les deux pilotes Mercedes George Russell et Lewis Hamilton ont terminé la session dans les barrières de pneus en Q3 après avoir trouvé les limites de leur W13 évoluée. La monoplace de Russell a été moins endommagée que celle de son coéquipier Lewis Hamilton, puisque ce dernier a reçu un nouveau châssis avant le départ de la course Sprint programmée le samedi, ce qui a obligé les mécaniciens à redoubler d’efforts pour permettre au pilote britannique de prendre part dans un premier temps aux essais libres 2 programmés le samedi matin.

Finalement, Lewis Hamilton a réussi à sortir du garage pour participer à la dernière partie de la séance d’essais libres grâce au travail acharné des mécaniciens qui auront mis au total trois heures et demie pour reconstruire entièrement la W13 de Lewis Hamilton, un exploit souligné par Mike Elliott. : « Il y a eu énormément de travail pour réparer ces voitures et dans le cas de Lewis, il y avait tellement de dégâts au châssis, pas seulement des dégâts esthétiques, des dégâts que nous n’avons pas pu réparer. » a expliqué Mike Elliott.

« Nous avons dû en quelque sorte construire sa voiture à partir de zéro le samedi matin. Donc cette voiture a été construite à partir de rien. Nous avons installé le moteur, la boîte de vitesses, toute la suspension, toutes sortes de systèmes sur la voiture qui se boulonnent autour du châssis. Tout devait être mis en place et les mécaniciens ont réussi à le faire en trois heures et demie le samedi matin, ce qui est une réalisation incroyable, tout le mérite leur revient pour nous avoir permis d’être là pour les EL2. »

« L’avantage de participer aux EL2 est que vous pouvez vraiment vous assurer que la configuration de la voiture de Lewis était correcte, que l’équilibre était bon, et qu’il était satisfait de sa voiture pour le Sprint [course Sprint programmée le samedi après-midi]. »

L’équipe Mercedes se dirige désormais vers le Grand Prix de France qui sera disputé sur un tracé rapide à l’asphalte lisse et qui devrait un peu plus convenir à la W13.

Les résultats de Haas justifient le choix de ne pas introduire de nouveautés

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, estime que le rythme récent de la VF22 et les bons résultats signés par les pilotes lors des dernières courses justifient le choix de l’équipe de ne pas introduire de nouveautés sur sa monoplace.

Alors que plusieurs équipes ont déjà introduit de grandes nouveautés sur leur monoplace depuis le début de la saison 2022, la petite formation américaine Haas n’a toujours pas introduit la moindre mise à jour majeure sur sa voiture, l’écurie préférant concentrer toutes ses ressources sur un seul et unique package de nouveautés plutôt que d’en apporter lors de chaque course. Ce choix, qui peut sembler être un non sens dans un sport où tout évolue à vitesse grand V, porte finalement ses fruits puisque Haas a déjà réussi à marquer 34 points depuis le début de l’année avec une voiture qui n’a pas évolué depuis les premiers essais hivernaux.

Lors des deux dernières courses disputées, l’équipe américaine a vu ses deux pilotes terminer dans les points, alors que le rythme de la VF22 en qualifications à Silverstone et en Autriche était impressionnant face à des écuries dotées de plus gros moyens.

« Je dirais que beaucoup de gens sont surpris, mais nous savions qu’il y avait plus à venir et nous avons toujours dit pourquoi nous ne devrions pas nous précipiter pour faire quelque chose. » a expliqué le patron de l’équipe Haas, cité par nos confrères de Motorsportweek.

« Même les pilotes disent : ‘Je n’aurais jamais cru que cette voiture puisse encore se qualifier en sixième et septième position quand tous les autres apportent des packages [de nouveautés]. Alors, je leur ai répondu : ‘Oui, ils apportent des packages, mais vous ne savez pas ce qu’ils apportent, donc on ne peut pas juger ces packages. »

« Nous savons exactement ce que nous faisons et pouvons simplement essayer de faire de notre mieux, et nous devons croire en nous et nous l’avons fait. Je pense que nous avons prouvé que la voiture est toujours solide et il y aura un package à venir et j’espère qu’elle sera encore plus solide. »

Une mise à jour avant la trêve

Lorsqu’on lui demandait il y a quelques semaines déjà si une mise à jour est prévue sur la monoplace d’ici quelques courses, Steiner a indiqué qu’il espérait voir arriver un package de nouveautés avant les vacances d’été, soit lors de la dernière course de cette première partie de saison en Hongrie fin juillet.

« J’ai toujours dit que nous n’allions pas introduire des mises à jour juste pour les introduire parce que tout le monde le fait, nous suivons notre propre route. Nous les présenterons [les mises à jour] lorsque nous sentirons que nous avons obtenu suffisamment de gains, pour que nous ayons réellement quelque chose, et que ce ne soit pas juste un coup de pub. » a déclaré Steiner avant le Grand Prix d’Autriche.

« Nous avons un package de mise à jour à venir, et j’espère que si tout va bien il sera disponible pour la Hongrie, juste avant les vacances d’été. J’espère que nous serons en mesure de débloquer un peu plus de rythme sur la VF22 avec ça. Mais comme nous avons pu le voir, la VF22 est toujours solide, même avec son package de lancement. »

Avant le Grand Prix de France programmé le 24 juillet sur le tracé Paul Ricard, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 34 points inscrits depuis le début de la campagne 2022.

Des pourparlers toujours en cours entre Aston Martin et Sebastian Vettel

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, a exprimé son espoir que le quadruple champion du monde Sebastian Vettel reste dans l’équipe après cette saison 2022 et confirme que des pourparlers sont actuellement en cours entre les deux parties.

Sebastian Vettel a rejoint Aston Martin en 2021 et a marqué 58 de leurs 95 points jusqu’à présent. Cependant, le contrat de l’Allemand doit expirer à la fin de la saison  2022. Le patron de l’équipe, Mick Krack, avait précédemment déclaré qu’il serait « insensé » pour l’équipe de ne pas essayer de retenir les services de Vettel, et en Autriche, il a ré-affirmé son souhait de voir l’Allemand poursuivre sa collaboration avec Aston Martin en 2023.

« Et bien, nous sommes en pourparlers. Sebastian est très, très positif, très constructif, donc de ce point de vue, j’espère vraiment que nous pourrons continuer [ensemble]. » a déclaré Mick Krack, cité par le site du championnat.

« De plus, peut-être que l’investissement qu’il a fait maintenant sur deux années, il devrait peut-être être en mesure d’en tirer quelque chose et de ne pas le donner à quelqu’un d’autre plus tard. Mais nous sommes convaincus que nous pouvons en faire un succès avec les discussions que nous avons. »

Les négociations entre Aston Martin et Sebastian Vettel ont lieu dans un contexte bien particulier puisque l’équipe du constructeur britannique occupe actuellement l’avant dernière place du championnat du monde, bien loin des objectifs définis par le patron Lawrence Stroll en début d’année qui souhaitait voir son écurie se battre aux avant postes. Cepedant, Mick Krack estime que Sebastian Vettel, tout comme son coéquipier Lance Stroll, arrivent parfaitement à gérer la situation de façon positive et pragmatique.

« Je pense que nous devons vraiment tirer notre chapeau à nos deux pilotes dans la façon dont ils gèrent cela, à quel point ils sont toujours constructifs avec nous. Il n’y a pas de gros mots, rien du tout. On essaie de faire ça ensemble, on essaie de s’en sortir ensemble, ils nous donnent de très bons retours. »

« Il leur serait facile d’être frustrés, mais ce n’est pas le cas. Lance et Sebastian sont très constructifs dans toutes les réunions et vous ne pouvez ressentir aucun manque de motivation dans la situation actuelle. »

A lire aussi

De son côté, Sebastian Vettel affirme qu’il prendra une décision sur son avenir en fonction de plusieurs critères : « Je suis toujours en activité, mon contrat court jusqu’à la fin de l’année et aucune décision n’a encore été prise. Cela dépend de la voiture, de l’évolution de l’équipe et du déroulement des courses. »

« Mais je n’ai pas à mentir, mon avenir est un problème qui se présente à moi. La vérité est que j’ai beaucoup d’idées et que je parle à beaucoup de gens et je suis facilement inspiré. Mais je ne me mets aucune pression pour créer ma prochaine carrière parfaite et je ne veux susciter aucune attente quant à ce qui pourrait être parfait pour moi. »

« J’ai trouvé un domaine avec la Formule 1 dans lequel je suis très bon, quelque chose où je peux rivaliser avec les meilleurs au monde, donc ce qui vient ensuite, seul le temps nous le dira. Actuellement je fais encore mon travail, j’ai dit il y a deux ans : ‘je piloterai encore deux ans’, mais je prends plus la vie au jour le jour désormais. »

Albon : Williams dispose d’une bonne base avec son nouveau package

Alex Albon se félicite d’avoir pu enfin disputer une course complète au volant de sa Williams évoluée, le Thaïlandais estimant que l’équipe de Grove dispose désormais d’une bonne base sur laquelle travailler pour tenter d’améliorer son package.

Williams a introduit sa première véritable évolution sur sa FW44 au Grand Prix de Grande-Bretagne, mais des conditions météo défavorables lors des essais et un crash pour Albon dés le départ de la course le dimanche n’ont pas permis à l’écurie britannique d’obtenir un premier retour concret sur les améliorations apportées sur sa monoplace. Le week-end dernier en Autriche, Alex Albon (qui est le seul de l’équipe à disposer des nouvelles pièces) a enfin pu disputer un Grand Prix complet sur le tracé du Red Bull Ring de Spielberg, et bien que le pilote Williams a terminé à la douzième place, le Thaïlandais se félicite d’avoir enfin pu récolter de nombreuses données.

« Nous avons plus d’appui, c’est clair. C’est un peu difficile à exploiter à certains endroits, en particulier sur ce circuit [en Autriche], c’était très délicat avec le vent changeant. » a expliqué Albon après le Grand Prix d’Autriche dimanche soir.

« Je ne sais pas comment les autres ont ressenti cela, mais c’était difficile à piloter durant la course. Mais la façon dont je vois les choses, c’est que nous avons plus d’appui et c’est l’élément le plus important. Ensuite, nous allons essayer d’obtenir de l’équilibre et nous aurons le reste de la saison pour le faire. Je pense que nous avons une bonne base sur laquelle débuter, ce n’est pas la voiture la plus complexe, et nous pouvons donc construire là-dessus, c’est une bonne base. »

« On peut voir que les meilleures équipes sont probablement confiantes dans leur voiture de base, puis elles la peaufinent semaine après semaine. De notre côté, nous avons apporté un changement assez important sur notre voiture avec une philosophie différente qui prend beaucoup plus de temps dans la compréhension. Vous le voyez avec les autres voitures comme l’Aston Martin, ils ont un nouveau package et apprennent de cela. »

« Heureusement, aujourd’hui nous avons une course complète à notre actif afin que nous puissions vraiment sélectionner les éléments des données et voir où nous avons du mal et voir les domaines dans lesquels nous allons devoir nous améliorer. C’était notre véritable première course complète avec ce nouveau package aéro et nous allons beaucoup apprendre à partir d’aujourd’hui, c’était un peu comme une première sortie pour cette voiture. »

Après le Grand Prix d’Autriche, l’équipe Williams occupe toujours la dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points marqués depuis le début de la saison 2022.

Comment obtenir un Green Access pour le Grand Prix de France F1 ?

Si vous souhaitez vous rendre au Grand Prix de France de F1 2022, sachez que les organisateurs ont mis en place cette année un plan de mobilité visant à garantir une fluidité à l’ensemble des spectateurs, réduire le temps d’attente dans leur véhicule et diminuer l’empreinte carbone avec un accès au circuit limité à 9000 véhicules et la mise en place d’un macaron « Green Access ».

Pour accéder au circuit Paul Ricard en véhicule, les spectateurs devront posséder un Green Access et le présenter aux différents points de contrôle. Pour obtenir ce Green Access, vous devrez soit covoiturer et être au minimum quatre spectateurs dans le véhicule, utiliser un mode de déplacement à deux ou trois roues, acheter un parking premium à l’intérieur du circuit ou bien participer au financement des modes de transport alternatifs en payant une éco-participation et donc se garer à proximité immédiate du circuit Paul Ricard. Attention : l’accès au circuit sera interdit du 22 au 24 juillet sauf aux détenteurs d’un macaron Green Access.

Un contrôle systématique sera réalisé par la Gendarmerie sur les axes et à l’entrée des aires de stationnement. En cas de défaut du macaron « Green Access », l’accès vous sera refusé et vous devrez faire demi-tour en direction des parkings relais.

Si vous ne faites pas de covoiturage, vous n’utilisez pas de deux ou trois roues et vous souhaitez stationner au plus proche du circuit Paul Ricard, vous devez vous acquitter d’une éco-participation qui finance les modes de transports alternatifs. Voici les tarifs de cette éco-participation :

  • 20 euros par véhicule le vendredi
  • 25 euros le samedi
  • 30 euros le dimanche

Attention : aucun achat sur place ne sera possible ! Vous devrez vous rendre uniquement sur le site internet du GP de France pour réserver et payer votre Green Access en cliquant sur ce lien.

Les parkings relais 

D’autres solutions s’offrent à vous pour vous rendre au Grand Prix de France 2022 avec notamment la mise en place de parkings relais avec navette (inclus dans le prix du billet, sans coût supplémentaire). Les emplacements de parking relais sont nombreux et situés en sortie d’autoroute : La Ciotat, Roquefort la Bédoule, Le Beausset, Signes, Aubagne et Bandol. Des cars assurent les navettes entre les parkings relais et le Grand Prix de France, l’attribution de votre zone vous sera notifiée à l’approche du Grand Prix. En fonction de votre lieu d’hébergement déclaré, le parking relais le plus proche sera privilégié.

Attention : bien que les parkings relais sont inclus dans le prix de votre billet, vous devrez tout de même vous inscrire au préalable pour pouvoir y accéder. L’inscription se fait en quelques clics sur le site internet du GP de France en cliquant sur ce lien. 

Les transports en commun

Si vous ne souhaitez pas vous rendre au Grand Prix de France et que vous privilégiez les transports en commun, plusieurs options s’offrent à vous : le TER sud, des navettes depuis les différents centre-villes de la région, un TGV spécial Paris-Lyon-Circuit, des taxis, VTC ou encore l’avion…

Outils mobilité

Plusieurs outils mobilité sont mis à votre disposition pour le Grand Prix de France. Vous pourrez retrouver en direct l’ensemble des informations mobilité à la radio sur France Bleu Provence sur le 97.8 ou bien utiliser l’application Waze qui est partenaire du Grand Prix de France. L’ensemble des cartes seront mises à jour en direct par les équipes du Grand Prix de France durant l’événement. Voici quelques-uns des mots clés à taper dans l’application Waze tout au long de l’événement :

  • Green Access GP F1
  • MAC GP F1 (uniquement pour nos confrères des médias)
  • Premium GP F1 (pour le parking premium)
  • Moto GP F1 (pour l’accès en moto)
  • PR (parking relais affecté) GP F1

Alonso a vécu l’une de ses « meilleures courses de la saison » en Autriche

Le double champion du monde Fernando Alonso estime avoir connu l’une de ses meilleures courses de la saison dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche.

Bon dernier sur la grille de départ du Grand Prix d’Autriche en raison de pénalités moteur, le pilote Alpine a disputé une course solide dimanche dernier sur le tracé du Red Bull Ring de Spielberg en remontant jusque dans le top dix. Malheureusement pour lui, et alors qu’il se battait pour une sixième position, l’Espagnol a ressenti « d’étranges vibrations » sur les pneus montés sur sa monoplace après son deuxième arrêt, ce qui a obligé Alonso à revenir au stand une troisième fois par sécurité pour chausser d’autres pneumatiques.

Au final, Fernando Alonso a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place, marquant ainsi le dernier point disponible ce dimanche : « Un point, c’est mieux que rien, plus encore en sachant que nous sommes partis depuis la dernière ligne. Je pense que ce fut l’une de mes meilleures courses cette saison en dehors de celle de Silverstone. » a déclaré Fernando Alonso.

« Nous nous battions pour une sixième ou septième position, mais j’ai ressenti des vibrations étranges sur les pneus que nous venions juste de monter après notre deuxième arrêt sous régime de Voiture de Sécurité Virtuelle. Comme cette dernière était toujours de mise, nous avons décidé de nous arrêter à nouveau pour chausser un nouveau jeu de pneus. Malheureusement, nous avons perdu quelques positions avec cet arrêt supplémentaire et nous avons dû nous battre jusque dans les derniers tours. »

« A l’arrivée, nous avons réussi à finir la dixième position. Marquer un seul point sur cette course, c’est un peu dommage, mais nous pouvons être très satisfaits de notre rythme global et de notre performance en tant qu’équipe. »

Après le Grand Prix d’Autriche, Fernando Alonso occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 29 points inscrits depuis le début de l’année.

Trop nerveux, Binotto n’a pas regardé les derniers tours du GP d’Autriche

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a révélé qu’il avait eu du mal à regarder les derniers tours du Grand Prix d’Autriche alors que son pilote Charles Leclerc se battait pour la victoire aux prises avec un problème d’accélérateur.

Dimanche dernier à Spielberg, Charles Leclerc a dépassé la Red Bull de Max Verstappen au 52e tour pour la troisième fois pour s’emparer de la tête de la course et semblait se diriger vers une victoire « facile » lorsque le Monégasque a commencé à se plaindre d’un problème avec son accélérateur. Le pilote Ferrari a alors dû gérer ce souci jusqu’au drapeau à damier, alors que son rival Max Verstappen se rapprochait de plus en plus de lui dans les derniers tours du Grand Prix.

Depuis le muret des stands, Mattia Binotto devenait de plus en plus nerveux au fil des tours, d’autant que le coéquipier de Leclerc venait d’abandonner sur problème moteur quelques tours plus tôt : « Je dois admettre que j’étais très nerveux, déçu aussi de ce qui est arrivé à Carlos, mais tellement nerveux que j’ai arrêté de regarder la course dans les derniers tours. » a révélé Binotto le dimanche soir après la course.

« Je pense que nous devons encore confirmer ce qui s’est vraiment passé [avec l’accélérateur], mais d’après ce que j’ai entendu, le problème semblait mécanique, mais je ne peux pas vous donner plus de détails que ça. »

Concernant le problème moteur rencontré par Carlos Sainz et qui a vu une partie de sa monoplace prendre feu, Binotto insiste sur le fait que son équipe doit encore déterminer s’il s’agissait réellement d’un problème moteur ou bien d’un souci sur d’autres composants montés sur l’unité de puissance.

« Je pense que nous n’avons eu que deux pannes moteur jusqu’à présent. Les autres concernaient l’unité motrice plus que le moteur à combustion interne. Nous devons donc regarder et voir si c’est le même problème que celui de Bakou avec Charles [Leclerc avait abandonné à Bakou]. Très probablement…mais les gars à Maranello travaillent très dur pour essayer de résoudre ce problème, mais évidemment, nous ne pouvons pas encore dire ce qui s’est passé sur la voiture de Carlos. »

« Nous avons de nouveaux éléments, et je sais à quel point l’équipe est forte et travaille dur et à quel point ils sont bons. Je peux compter sur eux pour que cela soit traité très bientôt, j’espère le plus tôt possible. »

Après le Grand Prix d’Autriche, la Scuderia Ferrari occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 56 points de retard sur Red Bull Racing.

Robert Shwartzman boucle 130 tours avec une Ferrari au Mugello

Robert Shwartzman a participé à une séance d’essais privés avec Ferrari mercredi, effectuant 130 tours autour du circuit du Mugello en Italie.

Shwartzman occupe un poste de pilote d’essai chez Ferrari en 2022 et a piloté la monoplace SF91 d’ancienne génération ce mercredi sur le tracé du Mugello en Italie dans le cadre d’un essais privé. Ce test a marqué une autre journée de préparation pour Shwartzman, qui devrait piloter la Ferrari 2022 lors de deux séances d’essais libres cette saison dans le cadre de la nouvelle réglementation imposée par la FIA et visant à inclure davantage de pilotes débutants lors des courses.

Ferrari dit qu’après quelques travaux de configuration initiaux, la journée de Shwartzman consistait à exécuter différents roulages sur différents niveaux de carburant qui simulaient à la fois les runs de qualification et de course, ce qui lui a permis d’évaluer sur piste les mêmes conditions avec lesquelles il travaille régulièrement sur le simulateur.

« Aujourd’hui a été très utile pour Robert car il doit participer à au moins à deux séances d’essais libres lors d’épreuves du championnat du monde de Formule 1 cette saison, conformément à la réglementation. » a indiqué Ferrari dans un communiqué.

« C’était aussi une formation précieuse pour les autres membres du personnel de la Scuderia. L’équipe travaillant à Maranello aujourd’hui était composée d’un mélange de mécaniciens et d’ingénieurs très expérimentés, travaillant aux côtés de jeunes s’entraînant à Maranello, avec actuellement une expérience limitée en piste. »

Le Russe Robert Shwartzman – qui roule grâce à une licence israélienne après que la FIA a interdit aux pilotes de concourir avec le drapeau russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie – devrait participer à deux séances d’essais libres cette saison en F1, mais Ferrari n’a pas encore communiqué sur les dates exactes de ces essais.

Michael Masi sort de son silence

Ce mardi, la FIA a annoncé que Michael Masi quittait la FIA cinq mois après avoir été démis de ses fonctions de directeur de course. Depuis la finale de la saison 2021 de F1 à Abou Dhabi, l’Australien n’avait fait aucune déclaration. Il rompt enfin le silence après l’annonce de son départ.

Michael Masi avait été promu directeur de course en 2019 suite au décès de Charlie Whiting. Il avait supervisé la course très controversée d’Abou Dhabi en 2021 au cours de laquelle Max Verstappen avait battu Lewis Hamilton et gagné le championnat. Après une longue enquête, l’Australien avait été limogé de ses fonctions en février 2022 et s’était vu proposer un autre poste au sein de la FIA. On a appris son départ de l’instance dirigeante ce mardi 12 juillet au travers d’un communiqué officiel de la FIA.

Dans une déclaration à nos confrères de speedcafe.com, Michael Masi a surtout tenu à remercier toutes les personnes avec lesquelles il a travaillé jusque là mais il n’a pas évoqué le Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Ce fut un plaisir et un honneur de représenter la FIA en tant que directeur sportif monoplace et directeur de course en Formule 1 et délégué à la sécurité depuis le décès inattendu et tragique de Charlie [Whiting] à Melbourne en 2019″ a déclaré Masi.

« Ayant travaillé sur divers projets à travers le monde avec la Fédération et ses clubs membres pendant plus d’une décennie avant ma nomination, j’ai maintenant décidé de quitter l’organisation et de retourner en Australie pour me rapprocher de ma famille et de mes amis. »

« Je suis fier d’avoir travaillé en partenariat pendant de nombreuses années avec les différents clubs membres de la FIA, le Groupe Formule 1, les pilotes, les promoteurs et les opérateurs de circuits ainsi que mes collègues et l’équipe interne de la FIA.« 

« Les relations et amitiés durables que j’ai développées tout au long de mon parcours seront toujours précieuses à mes yeux. »

« En particulier, je suis éternellement reconnaissant à Herbie Blash et au regretté Charlie Whiting de m’avoir identifié comme futur successeur en 2018, un rôle que j’avais hâte de suivre. J’étais aussi très heureux de pouvoir apprendre auprès de Charlie pendant de nombreuses années avant son décès soudain. »

« Je transmets également ma sincère gratitude pour le soutien et les conseils de l’ancien président de la FIA Jean Todt, Stefano Domenicali, et de mon équipe FIA ​​Monoplace »

« J’exprime ma gratitude aux dizaines de milliers de bénévoles et d’officiels dévoués qui permettent au sport automobile d’avoir lieu chaque jour dans le monde, car la sécurité des concurrents et des officiels est toujours restée ma plus grande priorité. »

« Merci au président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem et à son équipe pour leur soutien personnel depuis leur nomination, je leur souhaite le meilleur pour l’avenir.« 

« Le soutien personnel de ma famille, de mes amis et de mes collègues dans le monde entier, en particulier au cours des derniers mois, ne peut être décrit que comme quelque chose de très fort que je chérirai pour toujours. » a conclu l’ex-directeur de course.

Après les difficultés rencontrées en lors de la saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place cette année un système de rotation avec Niels Wittich et Eduardo Freitas qui partagent maintenant le rôle de directeur de course. Ils ont également le soutien à distance d’autres membres de la FIA durant les courses, notamment Herbie Blash, ancien directeur de course adjoint de F1.