Officiel : Red Bull demande un réexamen de l’incident Verstappen-Hamilton

L’équipe Red Bull a déposé de façon officielle auprès de la FIA une demande de réexamen de l’incident survenu à Silverstone entre Lewis Hamilton et Max Verstappen dans le premier tour de course.

Après le départ de la course à Silverstone, Lewis Hamilton et Max Verstappen ont eu un contact à l’entrée du virage rapide Copse, la roue avant gauche de la Mercedes d’Hamilton ayant touché la roue arrière droite de la Red Bull de Verstappen.

Suite à ce contact, la Red Bull de Max Verstappen est allé s’encastrer dans la barrière de pneus située au fond du bac à gravier et le pilote néerlandais a encaissé un choc de 51G.

Transporté à l’hôpital pour des examens poussés, Max Verstappen finira par sortir le soir à 22h et sera autorisé à rejoindre son domicile à Monaco sans blessure majeure.

Pendant la course, les commissaires ont très rapidement déterminé que Lewis Hamilton était le seul fautif dans cet incident et ont donc infligé au Britannique une pénalité de dix secondes et deux points de pénalité sur sa super licence.

Mais l’équipe Red Bull estime que cette sanction a été bien trop légère, d’autant que le pilote Mercedes a ensuite remporté la course à Silverstone.

Dans ce contexte donc, avant d’arriver à Budapest pour y disputer la onzième manche de la saison 2021, l’équipe de Milton Keynes a décidé de faire appel de la décision des commissaires et demande officiellement un réexamen. Les différentes parties vont donc se rencontrer ce jeudi par vidéoconférence à Budapest pour discuter de cette affaire.

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Rosberg prédit d’autres contacts entre Hamilton et Verstappen

Le champion du monde de F1 2016 Nico Rosberg estime que le clash qui a eu lieu entre Lewis Hamilton et Max Verstappen au Grand Prix de Grande-Bretagne n’est sans doute pas le dernier.

Rosberg et Hamilton se sont déjà affrontés à plusieurs reprises en tant que coéquipiers chez Mercedes, allant même jusqu’au contact à plusieurs reprises et les forçant à abandonner tous les deux dès le premier tour du Grand Prix d’Espagne 2016.

Désormais consultant de luxe pour la chaîne Sky Sports dans les paddocks, Rosberg a été invité à donner son avis sur la bataille qui a opposé Max Verstappen à son ancien rival Lewis Hamilton dans le premier tour du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone.

« Eh bien, ce n’est pas évident à 100%. C’était une bataille serrée dans tous les virages après le départ, puis là, il y avait un dépassement et ils se sont touchés. » a expliqué Rosberg.

« C’est pourquoi il y a aussi des opinions différentes et j’aime aussi appeler cela un incident de course. Bien sûr, vous pouvez blâmer un peu plus l’un ou l’autre mais au final c’est la bataille des générations ; les deux ne quitteront même pas l’autre d’un centimètre et nous l’avons déjà vu lors des courses précédentes. »

« Je veux dire, ce n’est pas la première fois qu’il ont eu un contact. Ils ont déjà eu un contact à Imola au virage 1 et nous allons en voir davantage, j’en suis certain. »

« Et c’est une bataille générationnelle, vous savez ? Le meilleur gars de la dernière génération ou même du moment, et le meilleur gars de la prochaine génération. Cela me rappelle aussi vraiment Senna-Schumacher, Schumacher-Alonso, Alonso… Vettel peut-être ? »

Mais Rosberg a déclaré qu’il ne croyait pas que Lewis Hamilton avait été plus agressif en entrant dans Copse à Silverstone juste parce qu’il était derrière Verstappen au championnat. Au contraire, l’Allemand a déclaré que l’agressivité entre les deux était là depuis le début – et a maintenu qu’elle se poursuivrait tout au long de la saison.

« Oui, (ses chances pour le titre) étaient un peu en train de disparaître, parce que Max avait une voiture plus rapide, il était plus rapide, c’était imparable. Mais je ne pense pas qu’il y pensait beaucoup. »

« Il voulait juste gagner à Silverstone parce que c’est sa course à domicile. Je pense que les deux conserveront ce niveau d’agressivité pour le reste de la saison. »

Avant le Grand Prix de Hongrie qui se dispute ce week-end à Budapest, Max Verstappen est toujours leader avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton au championnat des pilotes.

Alpine F1 désormais entièrement tournée sur 2022

L’équipe Alpine s’est désormais entièrement tournée sur 2022 et n’apporte plus autant de nouvelles pièces sur l’A521 de cette saison pour le reste de l’année, bien que de « petites » mises à jour pourront encore être introduites dans les futures courses.

A la veille de la dernière course avant la pause estivale, Alpine F1 visera les points avec ses deux pilotes après un Grand Prix de Grande-Bretagne positif avec un double top dix pour l’équipe du constructeur français.

« Cest le moment de lannée où la fatigue des Grands Prix commence à se faire ressentir. Nous avons beaucoup donné depuis le début de l’année sur le développement de la voiture avec Enstone et Viry. » nous explique Marcin budkowski, directeur exécutif d’Alpine, avant la onzième manche de l’année.

« L’attention s’est désormais entièrement tournée sur 2022 dans les deux usines. Il y aura donc moins de nouvelles pièces en piste, mais la seconde moitié du calendrier s’annonce éreintante et tout le monde attend avec impatience cette coupure de deux semaines pour se ressourcer. »

« Avant de pouvoir nous détendre, nous visons cependant une performance solide avec nos deux pilotes dans les points en Hongrie. D’un point de vue personnel, j’ai toujours aimé me rendre à Budapest. »

« Cest une ville magnifique, lune de mes destinations préférées du calendrier, et je crois que la majorité de léquipe sera daccord avec moi ! Le Hungaroring est un circuit étroit et sinueux où les dépassements sont notoirement difficiles. Les qualifications seront importantes et nous devrons exploiter tout le potentiel de nos monoplaces samedi pour atteindre une position nous permettant de nous battre pour davantage de points dimanche. »

Avant le Grand Prix de Hongrie, Alpine F1 occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec huit points de retard sur l’équipe Aston Martin.

Mercedes et Hamilton lancent un nouveau programme pour plus de diversité

Sir Lewis Hamilton et Mercedes F1 lancent Ignite, une initiative caritative commune pour soutenir une plus grande diversité et l’inclusion dans le sport automobile.

Ignite sera initialement financé par un fonds de plusieurs millions de dollars créé par Lewis Hamilton et l’équipe Mercedes-AMG Petronas et travaillera en étroite collaboration avec la fondation personnelle de Lewis Hamilton, Mission 44, pour obtenir des résultats tangibles pour l’équipe Mercedes et l’ensemble de l’industrie britannique du sport automobile.

« S’appuyant sur les recommandations de la Commission Hamilton et dans le cadre de notre vision commune du développement de notre industrie et de notre équipe pour refléter la société au sens large, Ignite concentrera son travail sur l’augmentation du vivier de talents plus diversifiés visant à entrer dans l’industrie du sport automobile – et et inspirer l’enthousiasme pour le sport automobile à travers l’éducation STEM. » annonce Mercedes.

« L’objectif des efforts de l’initiative axée sur le Royaume-Uni inclura, mais sans s’y limiter: le développement de matériels pédagogiques STEM passionnants et stimulants; former des éducateurs plus diversifiés pour servir de modèle et inspirer les étudiants des groupes sous-représentés dans les STIM ; améliorer les opportunités d’enrichissement de l’éducation autour des STEM et du sport automobile ; et apporter un soutien financier aux étudiants talentueux et motivés souhaitant poursuivre une carrière dans les STEM et le sport automobile mais qui n’en ont pas les moyens. »

« Je suis ravi aujourd’hui que nous puissions enfin parler de nos plans pour l’initiative Ignite. » a déclaré Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

« Depuis que nous avons annoncé notre intention avec Lewis en début d’année de créer un projet commun, beaucoup de travail et de discussions ont eu lieu. en arrière-plan pour affiner nos objectifs et notre mission. »

« Ouvrir le sport automobile et devenir une équipe plus diversifiée et inclusive sont fondamentaux pour les valeurs de notre équipe et, avec le soutien total de Mercedes-Benz, nous nous engageons à avoir un impact positif sur la société et construire une plate-forme à partir de laquelle les générations futures pourront accéder et profiter de notre sport fantastique. »

« Ignite complétera le programme Accelerate 25 de notre équipe, et grâce à ces plates-formes, nous espérons voir beaucoup plus de talents issus de groupes sous-représentés rejoindre notre équipe et faire carrière dans l’industrie du sport automobile au sens large. »

« Mercedes soutient depuis longtemps mon ambition d’améliorer la diversité et l’inclusion au sein de l’industrie du sport automobile. » a jouté le septuple champion du monde Lewis Hamilton.

« Je suis tellement ravi que, grâce à Ignite, nous puissions officiellement travailler ensemble pour y parvenir, ce qui est une approche moralement correcte pour toute industrie. Les conclusions de la Commission Hamilton nous ont fourni une base fantastique pour commencer notre travail, et je suis convaincu qu’Ignite entraînera un changement réel et tangible dans le sport automobile. »

« Pendant 15 ans, je suis resté l’un des quelques employés noirs au sein de la Formule 1, et je suis fier que mon travail avec Mercedes va changer cela pour le mieux. »

Gasly : « Silverstone a été mon pire week-end de la saison »

Le Français Pierre Gasly estime que le Grand Prix de Grande-Bretagne a été son pire week-end depuis le début de la saison 2021.

Onzième sur la grille de départ à Silverstone, Gasly a franchi la ligne d’arrivée à la même position après avoir connu divers problèmes dont une crevaison en fin de course après avoir roulé sur des graviers.

Un peu plus tôt en Autriche, le pilote AlphaTauri a tout perdu dès le premier tour de course lorsque le pilote Ferrari Charles Leclerc a percuté sa monoplace, forçant le français à abandonner.

Pierre Gasly arrive donc à Budapest avec l’envie de bien faire sur un circuit difficile mais sur lequel il a déjà bien performé dans le passé.

« La dernière course à Silverstone a été frustrante car nous avons perdu quelques points à cause de la crevaison à la fin, je pense que même la huitième place aurait pu être possible. » nous explique Pierre Gasly.

« Quelqu’un avait ramené du gravier sur la piste et cela a coupé mon pneu. Donc honnêtement, j’en avais un peu marre de la façon dont les choses se sont passées en général lors des dernières courses. »

« En Autriche, il y a eu la collision avec Charles (Leclerc) qui m’a coûté quelques points, puis cette crevaison (à Silverstone). Dans l’ensemble, je dirais que Silverstone a été mon pire week-end de la saison, d’autant plus qu’il semblait que nous aurions pu récupérer entre deux et quatre points, donc c’était ennuyeux de ne pas pouvoir les prendre. »

« Mais c’est comme ça que ça se passe parfois et maintenant nous avons définitivement des choses à revoir. Nous avons dû faire face à plus de complications que prévu et le nouveau format (course sprint) ne nous a pas vraiment laissé beaucoup de temps pour faire le tri après les essais libres, avant de passer directement aux qualifications et au parc fermé. »

« Nous avons connu un très bon début de saison, il sera donc important maintenant de bien terminer la première partie de l’année à Budapest. »

« J’ai bien performé dans le passé sur le Hungaroring, gagnant en Formule 2 et marquant des points plusieurs fois en Formule 1. C’est un circuit que j’aime beaucoup, car il n’y a pas de vraies lignes droites et beaucoup de virages, donc dans le cockpit vous avez toujours quelque chose à faire – freiner, tourner ou gérer l’accélérateur. Il y a très peu de temps passé en ligne droite et j’aime ça. »

« Cela signifie qu’il est important d’avoir un bon rythme et je trouve donc que c’est vraiment agréable de piloter ici. Bien sûr, c’est toujours un défi vraiment physique sans aucune chance de se reposer sur le tour, et il semble que ce sera un autre week-end très chaud étant donné la chaleur en Europe en ce moment, mais je me sens prêt pour cela. »

Russell veut terminer la première partie de saison « en force » à Budapest

Le pilote Williams George Russell espère pouvoir terminer la première partie de saison en beauté avec un bon résultat ce week-end au Grand Prix de Hongrie sur un tracé qu’il affectionne particulièrement.

Après plusieurs courses solides de sa part récemment (11° en Autriche et 12° à Silverstone), le potentiel futur coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes cherchera à poursuivre sur sa lancée ce week-end pour peut-être marquer ses premiers points de la saison juste avant la pause estivale de la Formule 1.

« J’ai vraiment hâte d’aller en Hongrie ce week-end. Le Hungaroring est un circuit que j’adore, surtout le deuxième secteur ; c’est rapide et fluide, et vous n’avez pas de pause du virage 4 au virage 11, mais lorsque la voiture est bonne, c’est une sensation fantastique de vraiment tout extraire de cette séquence de virages. » nous explique le britannique.

« Je vais tout donner pour m’assurer que nous terminons la première moitié de la saison en force, surtout après plusieurs courses solides récemment. »

L’an dernier à Budapest, George Russell s’est qualifié à la douzième position sur la grille de départ du Grand Prix de Hongrie 2020 et a terminé la course à la dix-huitième position au drapeau à damier.

Steiner : « La pause estivale en F1 est importante »

Après le Grand Prix de Hongrie, onzième manche de la saison 2021 de F1, le personnel des équipes pourra partir en vacances durant quelques jours après un début de saison intense.

Instaurée en 2009, la trêve estivale en Formule 1 oblige les équipes à fermer leurs usines durant 14 jours d’affilé dans une période déterminée à l’avance et dont les dates sont envoyées à la FIA avant le début de la saison.

Lorsqu’on demande au directeur de l’équipe Haas si la pause estivale de la Formule 1 est importante à ses yeux, il nous répond : « Il est très important pour l’équipe d’avoir du temps libre, en particulier pendant les périodes de COVID où il y a beaucoup de triplettes de courses, et aussi de se reposer avant d’entrer dans la seconde moitié de la saison qui sera aussi difficile, sinon plus difficile. » nous explique Gunther Steiner.

« Il est très important qu’ils passent du temps à la maison avec leurs familles, même si pour le moment ils sont assez fatigués. Je suis sûr qu’ils prévoient tous de prendre un congé et de recharger les batteries. »

Concernant l’avenir, Steiner ne pense pas que la pause estivale de la F1 disparaîtra comme cela a déjà été suggéré. Au contraire, le team principal de l’équipe Haas estime qu’une fois la crise sanitaire passée, la Formule 1 aura bien plus de souplesse et pourra mettre en place un calendrier plus fluide tout en conservant la traditionnelle pause estivale.

« La pause estivale en F1 est importante et pour le moment, il n’est pas question de s’en débarrasser à l’avenir, même s’il y a d’autres événements à venir. Je pense qu’une fois le COVID terminé, la planification de la Formule 1 sera – pas nécessairement plus facile – mais beaucoup plus prévisible. »

« Pour le moment, ce qui se passe dans chaque pays est imprévisible, donc nous avons un calendrier assez chargé. Je suis sûr que nous allons nous organiser et permettre d’avoir un grand calendrier et d’avoir encore les vacances d’été. »

Lorsqu’on lui demande s’il a prévu quelque chose de particulier cet été durant ses vacances, Steiner nous explique qu’il lui est quasiment impossible de déconnecter complétement.

« Il est impossible de déconnecter, mais vous pouvez utiliser le temps où vous n’êtes pas sous pression avec les choses au jour le jour pour réfléchir à la situation dans son ensemble. »

« Je pense que c’est toujours un bon moment parce que quand vous ne faites rien, cela vous donne juste l’opportunité de vous concentrer sur les choses qui n’ont pas besoin d’une réponse immédiate et d’être un peu créatif et de créer une vision pour l’avenir de l’équipe et pour la vie personnelle. »

« Il est toujours bon d’avoir du temps libre, mais le plus important est qu’il y a peu de travail quotidien à faire, vous pouvez donc utiliser ce temps pour être créatif. J’espère passer quelques jours avec ma famille, me détendre un peu et revenir ici rechargé. »

La rentrée des classes est programmée fin août avec le Grand Prix de Belgique sur le tracé de Spa-Francorchamps du 27 au 29 août.

Calendrier F1 2021

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McLaren un peu moins en confiance à Budapest

L’équipe McLaren arrive en Hongrie avec un peu plus de pression que lors des deux courses précédentes car le tracé sinueux du Hungaroring de Budapest n’est pas le plus adapté aux caractéristiques techniques de la MCL35M.

Considéré comme un Monaco Bis en raison de ses nombreux virages à faible vitesse, le Hungaroring est également appelé le « tourniquet hongrois » et fait la part belle à la traction en sortie de virage, ce qui n’est pas forcément le point fort de la McLaren.

Pour remédier à cela, l’équipe de Woking travaille avec les ingénieurs de chez Mercedes pour trouver une solution (cartographie moteur) avant le Grand Prix de Hongrie, onzième manche de la saison 2021 de F1.

« Le Hungaroring présente à l’équipe un défi intéressant par rapport aux pistes relativement rapides d’Autriche et de Silverstone. Avec des niveaux d’appui élevés et un tracé serré et sinueux, il n’est pas surprenant que beaucoup décrivent souvent le circuit comme Monaco sans les murs. » nous explique Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

« L’équipe, avec Lando et Daniel, a fait un travail fantastique jusqu’à présent pour nous placer dans cette position dans le championnat des constructeurs, mais nous savons que le combat est loin d’être terminé, et cet élan pourrait être stoppé avec le moindre problème difficile lors d’un week-end. »

« Les défis posés par le Hungaroring ne conviennent peut-être pas à notre voiture autant que les autres circuits du calendrier, mais une grande partie de la lutte pour la troisième place cette année sera décidée par nos performances sur des pistes qui ne jouent pas naturellement sur nos points forts. »

« Nous travaillerons dur en équipe, aux côtés de Mercedes HPP, pour nous assurer de maximiser toutes les opportunités qui se présenteront au cours du week-end. »

« Comme toujours, l’objectif est de marquer un bon nombre de points et de continuer à viser la position la plus élevée possible dans le championnat des constructeurs. L’équipe va tout donner ce week-end avant que nous ayons une chance de nous regrouper et de nous ressourcer pendant les vacances d’été. »

Au championnat, avant le GP de Hongrie l’équipe McLaren occupe toujours la troisième place au classement constructeurs avec quinze points d’avance sur la Scuderia Ferrari.

Classement constructeurs F1 2021

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Mercedes vise la tête du championnat avant la pause de la F1

L’équipe Mercedes – qui est revenue à seulement quatre points de Red Bull Racing au championnat constructeurs après la victoire de Lewis Hamilton à Silverstone – ambitionne de prendre la tête du championnat du monde avant la pause estivale de la F1.

Avant le Grand Prix de Hongrie qui se dispute ce weekend sur le Hungaroring de Budapest, l’équipe Red Bull Racing est largement favorite pour la victoire sur un tracé adapté à la RB16B de Max Verstappen et Sergio Perez. Mais Mercedes, grâce à l’introduction d’un package de mises à jour sur sa W12 lors de la dernière course a retrouvé une certaine compétitivité et estime avoir ses chances de prendre la tête du championnat avant la pause.

« [Silverstone] est l’une de nos meilleures pistes, il serait donc naïf de notre part de penser que nous pouvons aller en Hongrie et espérer réaliser à nouveau cette performance. » a déclaré Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie piste chez Mercedes, cité par le site du championnat.

« Red Bull va être bon sur un circuit à fort appui. Franchement, ils sont bons sur tous les circuits en ce moment et ils vont être un peu meurtris après l’expérience du Grand Prix de Grande-Bretagne, donc je suis sûr qu’ils vont revenir très fort. »

« Mais nous sommes à peu près à mi-chemin du championnat, il y a de très belles marges en termes de points, et pour nous, nous allons juste tout donner maintenant pour essayer de passer au travers. »

Comme Shovlin l’a mentionné, Mercedes est maintenant à quatre points de Red Bull dans la lutte pour le titre des constructeurs, tandis que Hamilton n’est qu’à huit points de Verstappen chez les pilotes. Shovlin a révélé que l’objectif de Mercedes était maintenant de prendre la tête du championnat avant les vacances d’été.

« Si nous pouvons prendre de l’avance avant la pause estivale, ce serait fantastique », a déclaré Shovlin. « C’est donc probablement l’objectif que nous allons nous fixer. »

« C’est un objectif ambitieux, mais nous avons montré [à Silverstone] que tout est possible – on doit juste continuer, essayer de nous améliorer. C’est une équipe difficile à battre, mais je pense que nous sommes une équipe solide et nous allons tout mettre en œuvre pour essayer de gagner. »

 

Horner estime que Hamilton a enfin trouvé un vrai rival

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a maintenu que Lewis Hamilton était « l’agresseur » dans l »accident de Silverstone qui a vu Max Verstappen se retirer du Grand Prix de Grande-Bretagne au premier tour, et a déclaré que l’émergence du Néerlandais en tant que véritable prétendant au titre signifie que les septuples champions du temps ont enfin rencontré un vrai rival après des années de domination sur la F1.

A la veille du Grand Prix de Hongrie, Horner a exprimé sa frustration de voir son pilote abandonner lors de la dernière course à Silverstone et n’a pas hésité à qualifier la victoire de Lewis Hamilton de « victoire creuse », tandis que Verstappen a déclaré que les célébrations du Britannique étaient inappropriées.

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, et le pilote Lewis Hamilton ont répondu de la même manière, le champion en titre déclarant « quand quelqu’un est trop agressif, ces choses sont inévitables », et insistant sur le fait « qu’il doit y avoir du respect sur la piste ». Dans ce contexte tendu, il semble que la guerre des mots soit loin d’être terminée avant le Grand Prix de Hongrie.

« Le rookie agressif de 17 ans en F1 Max Verstappen auquel Hamilton fait référence n’est pas le Max Verstappen d’aujourd’hui, tout comme Hamilton n’est pas le même pilote qu’il était lorsqu’il est entré dans le sport. » a déclaré Horner.

« Les deux pilotes sont bien sûr intransigeants dans leur style de conduite, mais ce sont tous deux des pilotes hautement qualifiés avec une grande expérience. »

« La réalité est que Hamilton a rencontré un rival dans une voiture qui est maintenant compétitive, et je suis d’accord que les deux pilotes doivent se respecter, mais Hamilton était l’agresseur dimanche. »

Horner a également répondu spécifiquement aux commentaires faits par Toto Wolff, qui a qualifié les points de vue de Red Bull sur l’incident de « très personnels ».

« Je voudrais répondre à certains commentaires que j’ai vus de Toto, qui aurait déclaré que nos commentaires concernant Hamilton ayant causé l’accident étaient « très personnels ». »

« Je voudrais que ce soit clair. Il s’agissait d’un incident en piste entre deux des meilleurs pilotes du monde. Au moment où vous avez un pilote à l’hôpital et que l’étendue des blessures n’est pas encore précisée, que votre voiture a été radiée et que les commissaires ont sanctionné le pilote jugé responsable, il est naturel que l’émotion entre en jeu pour toutes les personnes impliquées, que vous vous sentiez lésé ou victorieux. »

« J’ai également estimé que le récit selon lequel Max était  trop agressif à ce stade était injustifié. » a poursuivi Horner.

« Il suffit de considérer le fait que Max n’a aucun point de pénalité sur sa licence et n’a été reconnu coupable d’aucune erreur de jugement en piste ces dernières années. »

Avant la onzième manche de l’année qui se dispute ce week-end en Hongrie, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton.

Trois équipes de F1 resteront à Budapest après le GP de Hongrie

Trois équipes de F1 resteront à Budapest la semaine prochaine après le Grand Prix de Hongrie, onzième manche du championnat du monde de F1 2021 qui se dispute du 30 juillet au 1er août sur le tracé du Hungaroring.

Les équipes Ferrari, Mercedes et McLaren mettront à disposition de Pirelli une monoplace pour tester les gommes 18 pouces qui seront introduites en F1 à partir de la saison 2022.  Ces tests seront les derniers avant la pause estivale de la Formule 1 et porteront sur les pneus slicks pour piste sèche.

Il y aura deux journées de tests programmées la semaine prochaine (le mardi 3 août et le le mercredi 4 août), mais on ne connait pas encore le programme exact de ces essais, ni-même quels pilotes seront en piste.

Ces essais sur les pneumatiques 18 pouces font suite à ceux déjà réalisés la semaine dernière à Silverstone après le Grand Prix de Grande-Bretagne remporté par le pilote Mercedes Lewis Hamilton et auxquels ont participé les équipes Aston Martin, Red Bull et Haas.

Ces essais programmés à Budapest seront les derniers avant que la Formule 1 ne débute sa traditionnelle trêve estivale. Le programme des tests pneumatiques 18 pouces de Pirelli reprendra dés la rentrée au mois de septembre.

Pour rappel, durant la trêve estivale, les équipes de Formule 1 ont l’obligation de fermer leurs usines durant quatorze jours consécutifs. Les dates de fermeture des usines sont communiquées à la FIA avant le début de chaque saison, la Fédération Internationale de l’Automobile peut réaliser des contrôles à tout moment durant cette trêve pour s’assurer que les équipes de la grille ne « trichent » pas.

Mercedes prévoit encore « quelques ajustements » sur la W12

Les améliorations apportées sur la W12 au Grand Prix de Grande-Bretagne ont permis à l’équipe Mercedes de connaître son week-end le plus compétitif depuis quelques courses avec une première victoire depuis le Grand Prix d’Espagne disputé au mois de mai.

Bien que les mises à jour sur la monoplace d’Hamilton et Bottas étaient minimes à Silverstone, ces dernières ont tout de même permis aux deux pilotes d’avoir entre les mains une F1 bien plus compétitive, mais comme l’a souligné Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie piste chez Mercedes, l’équipe aurait dû se remettre en question si elle n’avait pas réussi à trouver du rythme après l’introduction de ces mises à jour (ces dernières sont détaillées ici).

Ajoutez à cela le fait que Silverstone est un bastion de l’équipe Mercedes avec sept des neufs dernières courses remportées là-bas par l’écurie du constructeur allemand et vous comprendrez que la pression de réussir était grande pour les flèches d’argent.

« Le gros problème pour nous était que nous avions apporté un kit de mises à jour à la voiture, et nous allions sur un circuit qui, historiquement, convenait très bien à notre voiture, qui convenait certainement très bien à Lewis. » explique Shovlin.

« Ce qui était assez effrayant, car nous aurions dû nous regarder longuement et sérieusement si nous n’avions pas bien performé. »

« Donc, mis à part la situation du championnat et les points qui étaient en jeu, et la nécessité de nous assurer que cet écart n’allait pas se creuser davantage… nous étions absolument désespérés de voir la voiture bien performer, l’équipe bien performer, il est donc extrêmement rassurant d’avoir pu démontrer que nous sommes toujours dans la lutte pour le championnat. »

Bien que les mises à jour apportées par Mercedes à Silverstone faisaient partie d’un package global développé depuis plusieurs semaines mais introduit en une seule fois, d’autres évolutions – cette fois-ci minimes – pourraient être introduites au cours des prochaines courses.

« Y en a-t-il d’autres à venir ? Il peut y en avoir ici et là, mais dans le vaste type d’effort industriel principal de notre programme de développement – ​​c’était le dernier gros package que nous apporterons cette année. » a déclaré le directeur technique de Mercedes, James Allison.

« Il y aura quelques ajustements là où nous pouvons apporter des performances sans nous distraire du gros effort qui est maintenant consacré à la voiture de l’année prochaine. »

McLaren lance son studio Esport

Que l’on soit pour ou contre, l’Esport prend de plus en plus de place dans le paysage du sport professionnel. L’essor du jeu vidéo en est grandement responsable avec un marché estimé en 2020 à 300 milliards de dollars, poussé par un nombre grandissant de joueurs notamment via les jeux mobiles et la pandémie qui a cloué les populations à domicile.

Ce marché pèse donc aujourd’hui plus lourd que ceux du cinéma et de la musique combinés. L’Esport représente à lui seul 1,3 milliard de dollars avec une croissance de 10 à 15% par an.

Fort de ce constat, la F1 est également engagée dans ce nouveau marché et les écuries développent leurs propres équipes Esport. McLaren, déjà active dans le domaine depuis 2017 via McLaren Shadow Project,vient d’annoncer l’ouverture de son propre studio de production de contenus : le McLaren Shadow Studio.

Ce studio sera basé au centre technologique McLaren de Woking, servant de centre d’activités et d’espace pour l’équipe Esports McLaren Shadow, ainsi que pour les ambassadeurs McLaren Shadow pour s’entraîner, courir et produire du contenu.

Collaborant avec les grands du monde de l’Esport tel que Alienware pour les PC ou encore Logitech pour la fourniture des périphériques (volants, casques audio…), la démarche de McLaren se voit inscrite dans le temps comme nous le confie Lindsey Eckhouse, directrice des marques Ecommerce et Esport de McLaren:

« Nous sommes ravis de lancer le McLaren Shadow Studio et de nous appuyer sur le travail fantastique que l’équipe a réalisé dans l’espace Esports. L’équipe Esports McLaren Shadow a été lancée en 2017 lorsque nous avons vu une opportunité de faire le lien entre les courses virtuelles et réelles, pour augmenter l’accessibilité en donnant aux gens l’accès à une expérience de course incroyable. »

« Nous sommes fiers de combler cette connexion et de nous aider à évoluer vers le prochain chapitre en élargissant notre portée à travers l’Esport et le jeu vidéo. Le McLaren Shadow Studio sous entend l’engagement continu de McLaren, avec le soutien de notre fantastique réseau de partenaires qui stimule nos performances et nos progrès. »

Schumacher aura un nouveau baquet à Budapest

Juste avant le Grand Prix de Styrie, le pilote Haas Mick Schumacher a révélé aux médias que le baquet de sa monoplace n’était pas droit depuis le début de la saison et qu’il devait donc piloter « de travers ».

Mais Schumacher a poursuivi en expliquant que le problème du baquet ne figurait pas en tête de la liste des priorités à régler chez Haas cette année, le jeune pilote ayant réussi à « s’adapter » à son baquet « tordu » depuis les essais hivernaux.

« Ce n’est pas aussi grave que certains pourraient le penser. C’est un petit décalageC’est quelque chose auquel j’ai été habitué dans les catégories juniors. Et pour être honnête, cela ne me fait aucun mal en conduisant. C’est quelque chose qui pour nous est une préoccupation secondaire en ce moment. » a déclaré l’Allemand à Spielberg.

Mais le patron de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a expliqué que son équipe avait déjà prévu l’arrivée d’un nouveau baquet pour Schumacher avant la pause estivale au Grand Prix de Hongrie qui se disputera ce week-end à Budapest.

« Nous espérons que le prochain ne sera pas tordu. » a déclaré Steiner en plaisantant lors du week-end du GP de Grande-Bretagne et cité par le magazine britannique Autosport.

« En fait, j’ai parlé à Mick lorsque nous étions à l’usine mardi et nous avons un peu ri, parce que c’était tellement gros cette histoire de baquet tordu. »

« C’est sûr qu’il sera prêt pour la Hongrie, si nous y parvenons ce lundi, il sera prêt pour la Hongrie. Mais est-ce qu’il sera tordu ou pas ? Je ne sais pas encore. »

problème de baquet ou pas, cela n’aura pas empêché Schumacher de surqualifier son coéquipier Nikita Mazepin lors de neuf des dix courses déjà disputées depuis le début de la saison.

Les tests hivernaux de la F1 à Barcelone et Bahreïn en 2022 ?

Selon une information publiée par nos confrères allemands d’Auto Motor und Sport, les essais hivernaux de la saison 2022 de la F1 devraient se dérouler en Espagne et à Bahreïn.

Après des tests de pré-saison 2021 qui n’auront duré que trois jours (car les monoplaces ont très peu évolué par rapport à 2020), et qui se sont déroulés à Bahreïn en raison des différentes restrictions liées à la crise sanitaire, les essais hivernaux de 2022 se dérouleront sur six journées et devraient se tenir sur deux tracés différents.l

A partir de la saison prochaine, les nouvelles réglementations techniques et sportives entreront en vigueur en Formule 1, ce qui impose un calendrier de tests plus conséquent que celui de 2021 (trois jours de plus) et nous devrions donc voir les nouvelles monoplaces 2022 en action pour la toute première fois sur le tracé de Barcelone en Espagne entre le 23 et le 25 février. Les trois dernières journées se dérouleront très probablement à Bahreïn entre le 11 et le 13 mars.

Toujours selon nos confrères d’Auto Motor und Sport, après ces essais les équipes resteront à Sakhir pour y disputer la première manche de la saison 2022 avant de se rendre en Arabie Saoudite une semaine plus tard pour y disputer la deuxième manche de la campagne 2022.

Bien que le sérieux du magazine Auto Motor und Sport ne soit plus à démontrer, ces informations ne sont pour le moment pas encore officielles et il faudra donc attendre la publication officielle du calendrier de la saison 2022 par la FIA. Habituellement, le calendrier est validé au mois de juillet, il faut donc s’attendre à une publication imminente.

Masi très fier du travail réalisé pour mettre en place la course sprint

Alors que les fans de F1 ont pu assister à la toute première course sprint de l’histoire de la Formule 1 dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne il y a quelques jours, le directeur de course de la FIA, Michael Masi s’est dit très fier du travail effectué par les équipes de la FIA et de la F1 pour pouvoir mettre en place ce nouveau format.

L’introduction d’une course sprint le samedi après-midi a vu le format traditionnel des week-ends de course complétement bouleversé avec des qualifications déterminant la grille de départ de la course sprint décalées le vendredi après-midi, alors que les essais libres – habituellement programmés sur trois séances – ont été réduits à seulement deux séances: une le vendredi en début d’après-midi et une autre le samedi après midi.

Et réfléchissant au déroulement du premier week-end de F1 incluant une course sprint, Masi a déclaré aux médias : « Je pense que le premier événement a été un succès et nous avons vu que c’était incroyable d’avoir une foule immense au Grand Prix de Grande-Bretagne. »

« Tout le monde devrait être fier de ce que nous avons réussi à accomplir. Avec le recul, l’intention initiale était d’offrir trois événements dans un week-end (qualifications, course sprint et le Grand Prix le dimanche), ce qui avait un certain avantage pour les téléspectateurs, les spectateurs, le public et les fans en général. »

« Il y a toujours eu une ouverture d’esprit de la part de la FIA et de la F1 et des équipes afin de prendre le premier événement et voir quelles améliorations nous pourrions apporter (pour les événement suivants). Dans l’ensemble, je pense qu’il n’y a eu qu’un petit élément soulevé par une équipe en particulier, mais il s’agit de quelque chose qui n’a pas d’importance, c’est juste une chose à laquelle penser et qui sera discutée. »

Le prochain week-end de Grand Prix durant lequel sera une nouvelle fois testée la course sprint et son format de week-end si spécial sera à Monza en septembre pour le Grand Prix d’Italie et Michael Masi explique que toutes les parties vont s’asseoir autour d’une table pour discuter des différents points à modifier.

« Pour Monza, nous allons nous asseoir ouvertement avec tout le monde, prendre en compte tous les commentaires et apporter les modifications nécessaires avant Monza. »

En outre, Masi a reconnu que la rapidité avec laquelle la course sprint s’est déroulée samedi dernier à Silverstone (26 minutes au total) l’avait un peu pris au dépourvu.

« La structure d’un week-end depuis plusieurs années est assez stable, donc la course sprint a été en quelque sorte assez intense. Du moment où vous terminez le premier tour à celui où vous entendez qu’il ne reste que dix tours, vous vous demandez comment cela a t-il pu passer aussi vite. Mais c’était tout de même bien quand je repense à toute l’excitation avec Kimi (Raikkonen) et Fernando (Alonso) au départ de la course avec leurs dépassements. »

« Tout cela a contribué au spectacle, et d’après ce que j’ai compris, cela a été très bien perçu du point de vue des spectateurs. J’ai parlé à des amis du monde entier et ils ont aimé car c’était quelque chose de différent. »

« Après, est-ce que je vois ce format en place lors de chaque événement ? Non. Cependant, la Formule 1 est assez ouverte en disant qu’elle souhaite tester un format différent lors de plusieurs événements à l’avenir, absolument. »

La prochaine course sprint aura donc lieu à Monza en Septembre, tandis que le troisième et dernier week-end qui accueillera une course sprint test en 2021 n’a pas encore été dévoilé.

C’est bientôt la pause estivale en F1 !

Après le Grand Prix de Hongrie (du 30 juillet au 1er août), débutera la traditionnelle pause estivale de la F1 et la catégorie reine du sport automobile fera sa rentrée des classes fin août avec le Grand Prix de Belgique.

Juste après la onzième manche de la saison, le personnel des équipes de F1, les sous-traitants, les fournisseurs, les journalistes et autres personnes évoluant toute l’année dans le paddock de la Formule 1 débuteront une pause estivale bien méritée après un début de saison chargé.

La trêve estivale n’est pas simplement symbolique pour marquer le cap de la mi-saison, mais est bien déterminée et encadrée par la réglementation en vigueur en Formule 1.

Cette initiative a été adoptée par les équipes lorsque Bernie Ecclestone a commencé à augmenter de manière significative le nombre de courses à disputer au cours de la saison. Après quelques années de stabilité, avec 15 ou 16 courses, le calendrier actuel de la F1 compte 23 Grands Prix, plusieurs journées d’essais privés, et 3 jours d’essais hivernaux.

Dans ce contexte, en 2009 il a été décidé d’imposer une pause forcée au cours de laquelle les équipes ne peuvent pas travailler sur tout ce qui touche directement ou indirectement à la performance des Formule 1, sauf pour les réparations ou entretiens du matériel en vue de la prochaine course.

Essentiellement, les règlements exigent l’arrêt complet de l’activité pendant 14 jours consécutifs entre le dernier Grand Prix de juillet et le premier d’août, qui a habituellement lieu le dernier week-end du mois d’août en Belgique. Chaque équipe peut choisir quand elle décide de débuter officiellement les vacances et communique la date à la FIA avant le début de la saison.

Pour empêcher toute équipe d’enfreindre les règles et de prendre un certain avantage sur ses rivaux, le règlement précise quelles opérations sont autorisées et lesquelles sont expressément interdites. Pour assurer la conformité, la FIA effectue des contrôles à cet effet durant les vacances.

L’an dernier, en raison du report du début de la saison 2020 à cause de la crise sanitaire, la FIA a décidé de déplacer et de prolonger la traditionnelle pause estivale aux mois de mars/avril/mai, la durée de cette  trêve passant successivement à 21 jours, puis 35 jours et enfin 63 jours après des ajustements rendus nécessaires en fonction de l’évolution de la pandémie.

Après le Grand Prix de Hongrie donc, tout le monde prendra un repos bien mérité avant de revenir en pleine forme au Grand Prix de Belgique pour la rentrée des classes.

Calendrier F1 2021

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Des dégâts évalués à 1,8 million de dollars sur la F1 de Verstappen

1,8 million de dollars, c’est le chiffre avancé par Christian Horner pour estimer le coût des dommages causés à la Red Bull de Max Verstappen lors de son crash survenu au Grand Prix de Grande-Bretagne.

A Silverstone, le pilote Red Bull Max Verstappen a été percuté par la Mercedes de Lewis Hamilton à l’entrée du virage rapide de Copse, envoyant la RB16B du Néerlandais tout au fond du bac à gravier dans la barrière de pneus.

L’impact a été très violent – estimé à 51G selon les capteurs – ce qui a causé de nombreux dégâts sur la monoplace de Verstappen. S’il ne fait quasiment aucun doute sur le fait que l’équipe va procéder au changement de châssis avant la prochaine course programmée à Budapest fin juillet, le sort du moteur Honda en revanche n’a pas encore été décidé par le manufacturier japonais qui est actuellement en train de procéder à des vérifications dans son usine de Sakura au Japon.

Outre l’aspect sportif et les pénalités qui pourraient tomber pour Verstappen en cas de changement de moteur pour la prochaine course, il y a évidemment l’aspect financier qui a également été impacté par ce crash, d’autant que les équipes doivent fonctionner avec un plafond des coûts introduit en début d’année.

« Cet accident nous a coûté environ 1,8 million de dollars et un accident comme celui-ci a des conséquences massives dans une ère de plafonnement budgétaire. » a déclaré Christian Horner.

1,8 million de dollars, bien loin donc des 800 000 euros avancés par le Dr Helmut Marko juste après l’accident et qui n’était finalement qu’une simple estimation à la louche.

Mis à part l’aspect financier des choses, Christian Horner se félicite tout de même du fait que son pilote ait pu sortir indemne d’un tel choc, alors que le Britannique révèle que le baquet en carbone de sa monoplace s’est fissuré.

« Une énorme quantité de crédit doit aller aux normes de sécurité de ces voitures, du Halo et des systèmes de barrière, car l’impact a été tel qu’il a en fait cassé le siège de Max.« 

« La voiture aurait pu se retourner assez facilement, ce qui était une préoccupation initiale exprimée par la première équipe médicale qui a répondu à l’appel, mais heureusement, ce n’était pas le cas. »

« En raison de la force de l’impact, qui a été mesurée avec une force de 51G, le personnel médical devait s’assurer qu’il n’y avait pas de blessures internes ou de problèmes neurologiques tels qu’une commotion cérébrale. Après avoir terminé les vérifications préliminaires au centre médical de Silverstone, il a été décidé que Max devrait être héliporté à l’hôpital de Coventry pour un scanner et une IRM afin de s’assurer qu’il n’y avait rien de méchant en interne ou neurologiquement. »

« La FIA a publié une déclaration à cet effet, tout comme nous, afin que tout le monde soit au courant de la situation. Max a été étroitement surveillé et a ensuite quitté l’hôpital vers 22h00 et a pu rentrer chez lui le lendemain. »

« Je lui ai reparlé lundi matin et il avait l’impression d’avoir fait quelques tours avec Tyson Fury. Il était battu et meurtri, mais se sentait chanceux et reconnaissant envers l’équipe médicale, comme nous le sommes tous, et dans le vrai style de Max, il essayait déjà de ne plus penser à cela et de se tourner vers la Hongrie. »

Le Grand Prix de Hongrie, onzième manche du championnat du monde de F1 2021, se déroulera du 30 juillet au 1er août sur le tracé de Budapest.

Le « lobbying » des équipes de F1 auprès de la FIA désormais interdit

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, marqué par le crash spectaculaire de Max Verstappen suite à une collision avec la Mercedes de Lewis Hamilton avant la fin du premier tour de course, les équipes de F1 ont été averties qu’elles risquaient des sanctions si l’un des membres du personnel rendait visite aux commissaires de course durant un Grand Prix à l’avenir sans y être invité.

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a écrit aux dix équipes de la grille à la suite du GP de Grande-Bretagne de dimanche dernier pour leur préciser que les visites aux commissaires sportifs, qui décident des incidents sur la piste et déterminent les éventuelles sanctions, ne seront autorisées que sur approbation préalable ou sur convocation officielle.

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, et son homologue de Red Bull, Christian Horner, ont tous deux rendu visite aux commissaires pendant la période du drapeau rouge à Silverstone après la collision de Lewis Hamilton et Max Verstappen dans le premier tour. L’incident faisait alors l’objet d’une enquête.

Les deux parties étaient déjà en discussion avec la FIA à la radio et on a même pu entendre Toto Wolff demander à Michael Masi s’il avait bien reçu un e-mail explicatif dans lequel l’équipe Mercedes défendait son point de vue dans l’incident impliquant Hamilton et Verstappen.

Par la suite, Wolff s’est rendu directement dans la salle des commissaires de course et Christian Horner lui a emboité le pas, bien que le Britannique a rapidement déclaré qu’il « ne fallait pas interagir avec les commissaires ».

Au final, les commissaires de course ont estimé que Lewis Hamilton était responsable de l’accident de Max Verstappen et lui ont donc infligé une pénalité de dix secondes en course et deux points sur sa super licence.

Christian Horner pour sa part accueille favorablement cette mesure de la FIA, qui convoquera désormais le personnel des équipes « si besoin » et de façon officielle, le directeur de l’équipe Red Bull estimant que son homologue de chez Mercedes n’avait pas à aller faire pression sur les commissaires à ce moment-là.

« Les commissaires sportifs eux-mêmes sont, et ont toujours été, un organisme totalement indépendant et pendant les 16 saisons et demie où j’ai été Team Principal, je ne suis jamais entré dans la salle des commissaires au milieu d’une course ou d’une séance. » a déclaré Horner.

« Il a été porté à mon attention par la diffusion télévisée que Toto [Wolff, directeur de l’équipe Mercedes] allait voir les commissaires sportifs avec des informations qu’il avait essayé d’envoyer par courrier électronique à Michael [Masi, directeur de course de la FIA] avant qu’ils ne se prononcent sur une pénalité. »

« C’est un peu comme essayer de faire pression sur un jury pendant qu’il rend son verdict final. Les commissaires sont enfermés pour s’assurer qu’ils sont indépendants de toute influence extérieure afin de tirer leurs propres conclusions. »

« Donc, après avoir entendu que Toto faisait du lobbying auprès des stewards, je suis allé les voir et j’ai souligné qu’aucun de nous ne devrait être là et qu’il n’était pas approprié que quiconque interfère pendant que le processus de prise de décision était en cours. »

« Il est également détaillé dans le code sportif que cela n’est pas acceptable et je suis maintenant heureux de voir que la FIA a clarifié que ce type de lobbying ne sera plus toléré à l’avenir car il pourrait bien pousser les commissaires sportifs à prendre une décision qui n’est pas tout à fait juste ou impartial. »

Hamilton commence à voir les avantages du simulateur

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, a indiqué que Lewis Hamilton commençait à voir les avantages du simulateur, compte tenu de la lutte serrée aux championnats pilotes et constructeurs.

Un peu plus tôt cette saison, Lewis Hamilton a révélé qu’il n’effectuait que très peu de séances de roulage dans le simulateur de son équipe – à peine une vingtaine de tours par an – le septuple champion du monde préférant laisser ce travail aux pilotes de test de l’équipe pour se concentrer sur le roulage en piste lors des week-ends de Grand Prix.

Mais le discours d’Hamilton a quelque peu évolué depuis, car le pilote Mercedes a désormais en face de lui un sérieux rival pour le titre en la personne de Max Verstappen – actuel leader du championnat pilotes – et le Britannique a donc fait un passage au simulateur Mercedes durant deux journées avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Toto Wolff, le patron de Lewis Hamilton, a déclaré que le septuple champion du monde commençait à apprécier la possibilité qu’offre le simulateur de saisir « des gains marginaux » qui peuvent faire la différence en piste.

« Le simulateur n’était pas son outil préféré dans le passé. Mais je pense que nous l’avons développé à un niveau assez bon et nous l’avons rendu meilleur et il [Hamilton] a commencé à en voir les avantages. » a déclaré Wolff.

« Cette lutte [pour le championnat] est si difficile qu’il suffit de saisir chaque gain marginal, et c’est pourquoi nous avons progressé ensemble pour mieux comprendre la voiture également avec l’outil qu’est le simulateur. »

Lors du dernier week-end de course, Mercedes a introduit sur la W12 de Bottas et Hamilton un nouveau package d’améliorations, toutes testées dans le simulateur avant et Toto Wolff a déclaré que les pilotes étaient satisfaits de ces améliorations.

« Les mises à niveau n’étaient pas importantes [nous les détaillons ici], mais si vous continuez à les ajouter, cela peut faire la différence. Je pense que nous sommes encore un peu en retard sur les performances, cela ne fait aucun doute. Je pense que le rythme de course a été assez similaire.« 

« Mais nous avons réduit de moitié le déficit avec Red Bull en termes de performances et vous avez juste besoin de mobiliser tout votre arsenal d’armes et c’est ce que Lewis fait en tant que pilote et nous en tant qu’équipe. »

« Il y en aura des plus difficiles et il y en aura des meilleures [des courses], mais marquer de gros points [à Silverstone] est important pour nous. »

Après la dixième manche de l’année, l’équipe Mercedes occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs, mais l’équipe du constructeur allemand est revenue à seulement quatre point de Red Bull.