Capito : Russell sera immédiatement au top chez Mercedes

L’ancien patron de George Russell chez Williams, l’Allemand Jost Capito, estime que le Britannique sera immédiatement dans le coup cette saison chez Mercedes et pourra se battre avec le champion du monde en titre Max Verstappen.

Le PDG de Williams pense que le talent et la grande force mentale de George Russell vont lui permettre d’être immédiatement dans le rythme pour sa première saison chez Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton. De plus, Capito insiste sur le fait que Russell connaît déjà parfaitement les rouages de l’équipe du constructeur allemand pour y avoir débuté sa carrière, ce qui sera un vrai plus pour lui.

« Il a des nerfs d’acier et ne se décourage jamais. George est très fort mentalement et continue de grandir de plus en plus dans cet aspect. » a déclaré le PDG de Williams au média allemand RTL.

« Quant au défi avec Verstappen, il n’est pas nécéssaire de s’adapter au caractère et à la personnalité d’un autre pilote pour être rapide. Je pense qu’il peut se battre avec Max Verstappen, j’en suis convaincu. »

« Il a fait partie de la Mercedes Academy et utilise ses compétences dans le simulateur pour se perfectionner. Grâce à ce travail, il pourra interagir avec une machine qui ne sera pas une nouveauté absolue pour lui, donc je pense qu’il sera immédiatement au top. »

En 2022, George Russell entamera sa quatrième saison en Formule 1. L’équipe Mercedes dévoilera sa W13 le 18 février lors d’un événement diffusé en direct depuis le circuit de Silverstone au Royaume-Uni.

Horner explique comment se poursuivra la relation entre Red Bull et Honda en 2022

Christian Horner a expliqué en détails comment la relation entre Red Bull et Honda se poursuivra en 2022, malgré le fait que le motoriste japonais a stoppé son programme en F1 à la fin de la saison 2021.

A la suite de la décision de Honda de stopper son programme en F1, Red Bull et Honda ont dû trouver un accord qui verra le motoriste japonais continuer à fabriquer les moteurs pour Red Bull jusqu’en 2025 durant une période de gel du moteur qui entre en vigueur à partir de cette saison 2022 en Formule 1. Bien que Honda ne sera plus présent en tant que firme durant les week-ends de Grand Prix, Horner a insisté sur le fait que quasiment tout le personnel de la marque japonaise continuera de travailler pour Red Bull.

« Dans le cadre de notre accord, les moteurs continueront d’être assemblés au Japon à Sakura, et il y aura un support technique en provenance du Japon. » a expliqué Christian Horner à RacingNews365, admettant que l’accord se poursuivra « très probablement » jusqu’à la fin de la période du gel des moteurs.

« C’est quelque chose dont nous discutons actuellement, il est probable que les moteurs continueront, à partir de 2022, à être produits et construits au Japon et à nous être expédiés. Nous sommes très reconnaissants envers Honda de nous fournir cette branche d’olivier, alors que nous devenons un fabricant de moteurs. Ils [les moteurs] arriveront depuis le Japon scellés et toute l’assistance en course viendra aussi du Japon cette année. C’est un accord technique, donc c’est très large pour le moment. »

Horner a également précisé qu’une grande partie des employés de Honda deviendront des employés de Red Bull Powertrains – bien que cela n’inclura pas les hommes clés de l’entreprise nippone : « Toutes les personnes de Honda, fin février, deviendront nos employés. » a déclaré Horner.

« [Masashi] Yamamoto deviendra consultant, [Toyoharu] Tanabe, je pense, va rester avec Honda à leurs côtés. Mais tout le personnel de HRD UK [Honda Racing Development] nous sera transféré, de sorte que les moteurs continueront d’être entretenus hors des services de Honda jusqu’à ce que les bancs d’essais de RBPT [Red Bull Powertrains] et les travaux soient finalisés vers mai ou juin [2022]. »

Le patron de l’équipe Red Bull a également révélé que le logo de Honda ne serait pas totalement effacé en 2022, bien que le moteur sera rebadgé « Red Bull Powertrains » : « Le moteur sera badgé comme un moteur Red Bull, mais nous avons toujours une affiliation de branding qui sera annoncée plus tard dans la saison. Ils ne seront pas totalement invisibles. »

L’équipe Williams se sépare de son directeur de l’ingénierie

Williams Racing s’est séparée à la veille de la saison 2022 de Formule 1 d’Adam Carter, qui occupait depuis 2016 le poste de directeur de l’ingénierie au sein de l’écurie basée à Grove.

Il s’agit pour Williams d’un autre changement important dans son organigramme après le départ  l’an dernier de son directeur d’écurie, Simon Roberts, alors qu’en parallèle, l’équipe britannique a annoncé l’arrivée en 2021 de François-Xavier Demaison au poste de directeur technique, poste qui était auparavant vacant.

« Alors que nous envisageons notre stratégie d’ingénierie et nos exigences pour l’année prochaine et au-delà, nous avons apporté des modifications à notre structure d’ingénierie. Adam Carter a quitté l’équipe et je tiens à le remercier pour son travail acharné et sa contribution au cours des six dernières années. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams, ce vendredi.

L’an dernier, l’équipe Williams a terminé à la huitième place au championnat du monde des constructeurs. En 2022, le duo de pilotes sera formé par le Canadien Nicholas Latifi et le Thaïlandais Alexander Albon.

Alpine démarre le moteur Renault de l’A522, sa F1 2022

L’équipe Alpine a dévoilé ce vendredi une courte vidéo dans laquelle on peut entendre le son du moteur Renault qui propulsera sa monoplace de la saison 2022.

L’équipe d’Enstone a également révélé que sa monoplace 2022 pilotée par Esteban Ocon et Fernando Alonso s’appellera A522 en digne héritière de l’A521 de la saison passée et qui a permis à Alpine de terminer à la cinquième place du championnat du monde des constructeurs.

L’A522 aura donc la lourde tache cette année de faire aussi bien, sinon mieux, que sa devancière au cours d’une saison qui s’annonce palpitante avec l’introduction de la nouvelle règlementation technique, l’introduction des nouveaux pneus 18 pouces, le plafond budgétaire abaissé à 140 millions de dollars….

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Pirelli s’attend à ce que toutes les équipes participent aux essais de pneus en 2022

Pirelli s’attend à ce que toutes les équipes de la grille jouent un rôle dans le développement des pneus 18 pouces cette saison en Formule 1.

Dans le cadre de la refonte de la règlementation technique, Pirelli introduit cette année en Formule 1 ses nouveaux pneus 18 pouces qui ont été développés avec l’aide de certaines équipes de la grille l’an dernier. Seule l’équipe Williams n’a pas participé à ces tests et a également été absente du test de pneus d’après-saison à Abou Dhabi, notamment parce que l’écurie de Grove n’a pas pu mettre à disposition de Pirelli une monoplace mule adaptée pour recevoir les jantes 18 pouces. Mais Pirelli s’attend désormais à ce que toutes les équipes jouent un rôle dans les journées de test privées en 2022.

« Nous avons convenu avec la FIA d’un certain nombre de journées d’essais, c’est-à-dire 25, c’est un bon compromis et je pense que cela nous donne une bonne opportunité de développer notre produit. » a déclaré Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« De toute évidence, lorsque vous avez un produit complètement nouveau comme les pneus de 18 pouces, vous essayez d’en ajouter de plus en plus. L’année dernière, nous avions en fait 28 jours. L’année dernière, malheureusement, Williams n’a pas été en mesure de produire une voiture mule, nous n’avions que neuf équipes sur 10, mais cette année, ils vont utiliser les voitures 2022, donc les dix équipes ont la possibilité de nous soutenir dans le développement des pneus. »

« C’est important car notre pneu est toujours le meilleur compromis, ce n’est pas le pneu du vainqueur. Nous devons fabriquer un pneu qui convient à tout le monde et tester avec tout le monde nous aide. »

L’Italien est toutefois conscient qu’obtenir des créneaux libres pour les essais des pneumatiques est de plus en plus problématique en raison du calendrier, qui est composé cette année de 23 courses, un record en catégorie reine : « Pour réaliser ces journées de tests, ce que nous essayons de faire autant que possible est de programmer ces journées de tests après les Grands Prix. Nous allons donc à Barcelone pour la course et nous essayons d’y rester quelques jours, mardi et mercredi. »

« Mais nous devons faire attention qu’il ne s’agit pas d’un back-to-back ou d’une triplette. Il y a donc des limitations dans certains pays. Je pense que nous avons maintenant un bon compromis sur le nombre de jours de tests disponibles et aussi sur le fait que nous pouvons désormais tester avec toutes les équipes. »

La Scuderia Ferrari mise beaucoup sur son nouveau simulateur

La simulation est un domaine où Ferrari a pris du retard par rapport à ses rivaux, mais l’été dernier, après plus de deux ans de travail, un nouveau simulateur de pointe a été mis en fonction à Fiorano, le centre d’essais sur piste privé de la Scuderia.

Les ingénieurs de l’équipe italienne ont passé les derniers mois à valider le simulateur et l’ont même testé avec la préparation de la course pour le premier Grand Prix d’Arabie saoudite, l’avant-dernière course de la saison dernière. Ferrari espère donc qu’il fonctionnera à plein régime à temps pour le début de la saison 2022.

« Beaucoup d’efforts ont été faits et beaucoup de nouveaux outils ont été développés en termes de simulations. » a déclaré le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, cité par le site du championnat.

« Nous avons un nouveau simulateur mais ce n’est pas la seule amélioration, c’est juste la pointe de l’iceberg. En termes d’aéro, de soufflerie, de calculs de conception et de gestion des pneus, beaucoup a été fait. Je suis très heureux de voir les progrès dans cet aspect. La simulation et la corrélation seront une clé pour 2022 car dès que nous mettrons la voiture en piste, nous mesurerons les comportements. »

« Ce qui sera important, c’est de comprendre le comportement de la voiture et de remédier aux faiblesses dès que possible et vous ne pouvez le faire que si vous disposez de bons outils, de simulations et de corrélations. »

Ce nouveau simulateur est à la pointe de la technologie et reproduit dans un environnement à 360°, la latence la plus faible et la bande passante la plus large de tout ce qui existe actuellement sur le marché selon Ferrari. Il est basé sur un tout nouveau concept issu d’une collaboration entre la Scuderia Ferrari et Dynisma, une entreprise britannique dirigée par l’ancien ingénieur Ferrari Ashley Warne. Il a été produit exclusivement pour l’équipe de Maranello.

La Scuderia Ferrari présentera sa monoplace 2022 (connue pour l’instant sous le nom de code Projet 674) le 17 février prochain lors d’un événement diffusé en ligne et en direct.

Melbourne a terminé les travaux sur l’Albert Park

Les travaux débutés sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne en 2021 sont désormais terminés à moins de trois mois de la venue de la F1 en Australie.

Un resurfaçage complet du circuit était la dernière partie d’une refonte en trois phases de la piste qui a d’abord vu l’élargissement de la voie des stands de deux mètres. La deuxième partie du projet était un travail géométrique autour du circuit avec l’élimination de la chicane sur Lakeside Drive. Initialement prévu pour avoir lieu avant le Grand Prix d’Australie 2021, l’annulation de l’événement a vu le resurfaçage repoussé.

« C’est l’aboutissement de probablement quatre ou cinq ans de travail. » a déclaré Andrew Westacott, PDG de l’Australian Grand Prix Corporation, à Speedcafe.com.

« Il faut donner le crédit à Downer, à IEDM, à l’équipe de Grand Prix Corporation, à la contribution de la FIA et de la F1, des consultants internationaux, à Hart Consulting d’un point de vue national, et aussi [Hermann] Tilke, qui a aidé avec quelques détails techniques de refonte du carrossage et des angles. »

« Tout s’est déroulé comme prévu. Ce que cela signifie, c’est que nous allons faire courir de nouvelles voitures aux nouvelles spécifications pour la première fois en trois ans sur un tout nouveau circuit, et ces voitures vont probablement être plus rapides de quatre ou cinq secondes par tour. »

Les modifications apportées au circuit de l’Albert Park devraient à la fois faciliter les dépassements et ouvrir des options stratégiques aux équipes grâce à la voie des stands plus large. Agrandie de deux mètres, les organisateurs espèrent que la FIA augmentera la limite de vitesse de 60 km/h à 80 km/h dans la voie des stands, réduisant ainsi la perte de temps pour prendre et rendant ainsi plus attrayante une stratégie à deux arrêts.

Le Grand Prix d’Australie 2022 est programmé sur l’Albert Park de Melbourne du 7 au 10 avril. Il s’agira de la troisième manche du championnat du monde de F1.

Marko assure que Red Bull est dans les temps avec sa F1 2022

Le Dr Helmut Marko a tenu à rétablir la vérité après les propos « mal interprétés » du Thaïlandais Alexander Albon, qui a récemment insinué que Red Bull avait déployé trop d’énergie dans la bataille pour le titre en 2021 et serait donc à la traine avec le développement de sa monoplace 2022.

Alexander Albon a joué un rôle crucial dans le développement de la monoplace 2022 chez Red Bull en travaillant dans le simulateur tout au long de l’année 2021. Mais le désormais pilote Williams a également révélé il y a quelques jours lors d’une interview qu’il avait beaucoup travaillé sur le développement de la monoplace 2021, notamment en fin d’année, lorsque l’équipe de Milton Keynes a concentré toutes ses ressources sur la lutte pour le titre mondial, cessant alors de se concentrer sur la monoplace de 2022.

Mais selon Helmut Marko, les propos de son ancien pilote ont été mal interprétés et l’Autrichien assure que le développement de la RB18 (le nom de la monoplace 2022) est dans les temps.

« Les déclarations d’Albon ont été mal interprétées. Tout ce que je peux dire, c’est que nous voulons défendre le titre de Max Verstappen et que nous sommes très bien placés pour le faire. » a déclaré Helmut Marko à F1Insider.

« Nous avions deux programmes de développement différents en cours en 2021. Les deux ont fonctionné. Il n’y a donc aucune raison de croire que Mercedes et nous ne sommes pas de nouveau les favoris cette année, à moins que quelqu’un ait trouvé la pierre philosophale dans la nouvelle réglementation. » conclut Marko.

Wolff : « Il n’y aura plus d’équipe avec une seconde d’avance »

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que les écarts seront resserrés en 2022 et l’Autrichien pense qu’au moins cinq équipes de la grille pourront se battre pour des victoires.

En 2022, la Formule 1 fait sa révolution avec l’introduction de nouvelles règles techniques qui devraient permettre aux pilotes de se suivre de plus près en course, ce qui devrait nous offrir plus de spectacle et lisser les performances entre toutes les monoplaces de la grille. En plus de l’introduction de ces nouvelles règles, Pirelli introduit également de nouveaux pneus 18 pouces, alors que le plafond budgétaire avec lequel les équipes doivent opérer depuis 2021 a été abaissé à 140 millions de dollars.

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur qu’une équipe comprenne mieux les nouvelles règles et devance clairement les autres écuries de la grille dès la première année, Wolff a répondu : « Je pense que le plafond budgétaire va aligner beaucoup de choses. »

« Si quelqu’un trouve une échappatoire et commence à s’éloigner, tout le monde fera de même. Les monoplaces seront toutes très similaires. Il pourrait y avoir des différences la première année, mais après, cela devrait s’équilibrer. Il n’y aura plus d’équipe avec une seconde d’avance. » a déclaré l’Autrichien à AMUS.

Le patron de l’équipe Mercedes pense que plusieurs équipes pourront désormais se battre pour la victoire avec l’introduction des nouvelles règles techniques et le plafond budgétaire abaissé à 140 millions de dollars cette saison : « Les équipes qui avaient les poches pleines n’étaient pas particulièrement heureuses d’avoir perdu l’avantage [lors de l’introduction du plafond budgétaire en 2021], mais tout cela a dégénéré en une course à l’armement entre Red Bull, Ferrari et nous. »

« Désormais, tout sera plus équilibré. Je pense qu’il y a cinq ou six équipes qui peuvent gagner à l’avenir. C’est bon pour le sport. Ce n’est pas toujours la même équipe qui remporte le Super Bowl [finale de la NFL, ndlr]. »

Les équipes de F1 ont voulu conserver l’allocation fixe de pneus pour 2022

Le directeur de Pirelli a expliqué que les équipes de Formule 1 n’ont pas souhaité revenir à des allocations de pneus « flexibles » pour la saison à venir.

Après avoir offert à partir de 2016 la possibilité aux équipes de décider du nombre de trains de pneus qu’elles souhaitaient pour un week-end de Grand Prix, Pirelli a recommencé à proposer la même sélection de pneus pour toutes les équipes à partir de la saison 2020 afin de pouvoir réagir plus rapidement en pleine pandémie de Coronavirus, notamment parce que le calendrier de la Formule 1 n’a cessé d’évoluer en fonction des différentes restrictions et règles sanitaires dans différents pays visités par la Formule 1.

Pour la saison 2022, ce système d’allocation fixe sera toujours en place et Mario Isola a révélé que les équipes n’y voyaient aucun inconvénient, au contraire : « Nous avons dû trouver cette solution face à la pandémie de façon à pouvoir réagir plus rapidement. Mais ensuite, les équipes sont revenues vers nous en nous disant ‘nous voulons garder ce système pour l’avenir’. Ce n’était donc pas notre décision au final de continuer avec cette allocation fixe. » a expliqué Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« En 2020, elles nous ont dit qu’elles voulaient continuer pour 2021 [avec une allocation fixe]. En 2021 avec le nouveau produit pour 2022, personne n’était assez confiant pour décider des composés et de la répartition, elles ont donc souhaité continuer. »

Isola a déclaré que les équipes apprécient également le fait que les allocations fixes suppriment un travail stratégique supplémentaire, les équipes étant sur un pied d’égalité, elles n’ont pas besoin de consacrer du temps et des ressources à décider du nombre d’ensembles de chaque composé à demander.

« C’est la même chose pour tout le monde, donc il n’y a aucun avantage pour l’un ou pour l’autre. Elles peuvent commencer à planifier cette allocation fixe au lieu de consacrer du temps, des ressources et des personnes à réfléchir à un ensemble de trains plutôt qu’un autre. »

Malgré les bons retours de la part des équipes et leur souhait de continuer à fonctionner ainsi concernant l’allocation de pneus, Isola admet qu’il ne sait pas si ce système va perdurer dans le temps après la saison 2022 : « Je ne sais pas si en 2023 elles voudront changer, mais pour le moment c’est la réponse. »

Pour rappel à partir de cette saison 2022, Pirelli introduit ses nouveaux pneus 18 pouces en Formule 1. Ces pneus ont été développés avec l’aide des équipes durant trois années.

Red Bull dément l’arrivée d’Abiteboul dans son département moteur

Helmut Marko, conseiller Motorsport de red Bull, a démenti les rumeurs selon lesquelles Cyril Abiteboul pourrait rejoindre Red Bull en tant que chef moteur.

Ces derniers jours, une rumeur complétement infondée a circulé dans les médias « spécialisés » selon laquelle le Français Cyril Abiteboul, ex team principal de l’équipe Renault en Formule 1, allait rejoindre Red Bull en 2022 pour devenir le chef du nouveau département moteur crée par l’équipe de Milton Keynes pour palier le départ de Honda. Une rumeur très rapidement démentie par Helmut Marko : « Je ne sais pas d’où viennent ces bêtises, c’est un non-sens absolu. » a-t-il déclaré à nos confrères de F1Insider.

« Ben Hodgkinson est et restera le leader de notre projet moteur. Nous espèrons qu’il pourra commencer à travailler dès que possible. » a-t-il insisté.

Hodgkinson travaillait pour l’équipe Mercedes depuis 207 et doit donc respecter une période de jardinage (terme employé en F1 pour un employé qui ne peut passer d’une équipe à une autre immédiatement pour des raisons évidentes de secret professionnel) avant de pouvoir rejoindre officiellement Red Bull Powertrains (la société créée par red Bull pour ses moteurs).

En tant que directeur technique de Red Bull Powertrains, Ben Hodgkinson rejoindra Red Bull dans un rôle de leadership à la tête de tous les aspects techniques avec un accent clé sur le développement du premier groupe motopropulseur de Red Bull, afin de se conformer aux nouvelles réglementations de la Formule 1 actuellement prévues pour 2025. Le département moteur représente le plus gros investissement de Red Bull en F1 depuis la création de Red Bull Racing en 2005 et offre à Red Bull et à la Scuderia AlphaTauri (l’équipe sœur) une autonomie sportive ainsi qu’une intégration transparente du moteur et du châssis pour la première fois.

Basé dans l’usine de groupe motopropulseur à la pointe de la technologie, actuellement en construction au cœur du Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, Ben Hodgkinson dirigera le département moteur avec une intégration complète dans l’équipe châssis pour livrer  les futurs groupes motopropulseurs permettant à Red Bull de concourir pour les championnats du monde.

George Russell prêt à affronter de nouveaux défis chez Mercedes

George Russell espère que son expérience acquise au cours des trois dernières années chez Williams à lutter pour des positions en fond de grille lui permettra d’être un pilote plus fort lorsqu’il pilotera pour Mercedes.

C’est LE transfert de l’intersaison dont tout le monde a parlé durant plusieurs mois l’an dernier, l’arrivée de la star montante de la Formule 1 George Russell chez Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton à partir de 2022. Le Britannique débutera cette année un tout nouveau chapitre dans sa carrière au sein de la meilleure équipe de la grille depuis l’introduction des moteurs hybrides en catégorie reine en 2014.

Le défi ne sera pas simple pour Russell, puisqu’il devra se battre directement contre le septuple champion du monde Lewis Hamilton au sein d’une équipe entièrement tournée vers Hamilton depuis plusieurs années maintenant. Après avoir profité du luxe et du confort relatif d’un environnement détendu chez Williams – écurie de fond de grille – Russell devra faire face à de nouveaux niveaux de pression à partir de cette année. Mais le désormais pilote Mercedes assure que le fait d’avoir piloté tous les week-ends au volant d’une monoplace peu compétitive l’a rendu plus fort et se sent donc prêt pour affronter les nouveaux défis qui l’attendent.

« Cela ne m’a pas pris beaucoup de temps [pour s’adapter] parce que j’avais l’état d’esprit : ‘c’est ce que nous avons et je ne peux rien y faire’. » a déclaré George Russell lors d’un entretien accordé à nos confrères de Crash.net.

« Je ne vais pas me concentrer sur quelque chose que je ne peux pas changer et je vais tirer le meilleur parti de cette situation difficile. Je pense que cela m’a rendu plus fort. Évidemment, je veux être un vainqueur, je veux être un champion du monde alors que nous avons passé tout le temps en fond de grille. 2020 a été une année plus forte, mais cela ne nous a pas suffit. 2021 a été une année encore plus forte, mais cela n’a jamais été assez suffisant. »

« Lorsque je suis rentré en Q2 pour la première fois, nous avons beaucoup fêté cela. Lorsque vous faites cela une deuxième et une troisième fois, cela s’estompe et vous voulez arriver en Q3. Lorsque nous sommes arrivés en Q3, nous l’avons aussi célébré et nous étions excités. Mais ensuite, vous voulez être en Q3 à chaque week-end de Grand Prix. Jusqu’à ce que vous soyez champion du monde, ce n’est jamais assez. »

« Pour moi évidemment, si vous me laissiez le choix entre être dernier ou P10, je choisirais P10. Mais ce n’est pas une progression linéaire, j’apprends encore mon métier, et si je suis P10 et que je ne suis pas champion du monde, je ne serai pas trop agité. Je suis plus reconnaissant d’avoir pu apprendre mon métier, un peu sous le radar, et d’être préparé autant que possible pour le moment où j’aurai une voiture qui, espérons-le, pourra m’aider à réaliser ce que je veux réaliser. »

Lorsque Lewis Hamilton a été exclu du Grand Prix de Sakhir 2020 [testé positif au Covid], Russell a eu l’opportunité de faire ses preuves au volant de la meilleure monoplace de la grille chez Mercedes. Arnaché dans un cockpit bien trop petit pour sa grande taille, le Britannique a également participé au week-end de course avec des bottines trop petites. Malgré cela, Russell a impressionné beaucoup de monde par son talent et n’a été battu pour la pole position en qualifications que de quelques millièmes par son coéquipier Valtteri Bottas. En course le dimanche, George Russell semblait bien lancé pour aller décrocher sa première victoire en Formule 1, mais une erreur de la part de Mercedes au stand et une crevaison empêcheront le jeune pilote de monter sur le podium ce week-end-là.

George Russell assure que c’est dans des moments aussi douloureux qu’il a le plus appris son métier au cours des dernières années : « Ce n’est pas seulement l’expérience Mercedes, il y avait aussi d’autres expériences, et gérer et rebondir après une deception fait partie de la vie et du sport de compétition. » insiste-t-il.

« Vous savez, un championnat ne se gagne pas ou ne se perd pas en une seule course, il se gagne au cours d’une saison. Vous aurez toujours des week-ends de course décevants, vous aurez des échecs, vous aurez du succès. Mais si vous ne rebondissez pas sur ces déceptions, vous ne ferez que vous compromettre, vous et votre équipe, pour les courses restantes. Alors accepter ces déceptions, en tirer des leçons, et simplement passer à autre chose et partir de là. »

Lorsqu’on lui demande s’il se sent prêt à encaisser des revers à l’avenir, alors qu’il s’apprête à disputer une première saison avec l’équipe championne du monde en titre, Russell a répondu : « Absolument. Je pense que les gens qui ont la tâche facile tout au long de leur carrière, tout au long de leur vie, lorsqu’ils font face à ces déceptions, ils ont du mal à y faire face et ne sont probablement pas en mesure de rebondir aussi rapidement.« 

« Et c’est pourquoi je suis reconnaissant d’avoir été dans cette position à plusieurs reprises, pour me rendre plus résistant. J’aurais aimé gagner cette course [Sakhir 2020], mais ce n’est pas de cela que je veux que l’on se rappelle dans ma carrière. Je veux être le pilote le plus complet possible et je veux regarder en arrière dans 20 ans et dire : « ce fut une carrière incroyablement solide derrière chaque résultat, il y avait une raison et cela a fait de moi un pilote plus fort « . Je crois que cette course à Bahreïn, en perdant cette victoire, fera de moi un pilote plus fort. D’une certaine manière, cela aurait été trop un conte de fées [de gagner pour sa première course avec Mercedes] et je n’aurais probablement pas apprécié l’exploit si cela s’était produit. »

Alfa Romeo change de nom et de logo pour 2022

A la veille de la saison 2022 de Formule 1, l’équipe Alfa Romeo a dévoilé cette semaine une nouvelle identité sous la forme d’un nouveau nom et d’un nouveau logo d’équipe.

Le lancement d’un nouveau nom représente une nouvelle approche pour l’équipe, au moment même où le sport entre dans une nouvelle ère avec sa nouvelle réglementation. L’équipe suisse, qui s’appelait en 2021 « Alfa Romeo Racing » s’appellera désormais « Alfa Romeo F1 Team Orlen » à partir de cette saison 2022. Les changements seront également reflétés dans le nom du châssis officiellement soumis à la FIA en 2022 et qui sera estampillé « Alfa Romeo ».

En toute honnêteté, seuls les initiés remarqueront ces changements minimes en 2022 chez Alfa Romeo, les plus grands changements au sein de l’équipe basée à Hinwill étant l’arrivée du Finlandais Valtteri Bottas (en provenance de chez Mercedes) et du Chinois Guanyu Zhou (en provenance de la Formule 2).

Le Polonais Robert Kubica – dont le sponsor personnel Orlen est partenaire de l’équipe – poursuivra cette année encore son rôle de pilote de réserve de l’écurie Alfa Romeo F1 Team, puisque c’est comme ça qu’il faut l’appeler désormais.

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Melbourne veut éviter un fiasco à la Djokovic avec la F1

Le directeur général de l’Australian Grand Prix Corporation, Andrew Westacott, est déterminé à éviter une situation telle que celle vécue il y a quelques jours avec le joueur de tennis Novak Djokovic lorsque la F1 reviendra à Melbourne cette saison.

La gestion de l’entrée sur le territoire australien du numéro un mondial de tennis, Novak Djokovic, a été vivement critiquée par la communauté internationale ces derniers jours, notamment parce que le Serbe n’est pas vacciné mais pensait avoir une exemption pour pouvoir entrer dans le pays et participer à l’Open d’Australie parce qu’il a été testé positif au Covid en décembre dernier. Cependant, le joueur serbe a été placé en détention et en isolement dans une chambre d’hôtel durant six jours avant d’être finalement expulsé du pays pour défaut de vaccination.

De son côté, Andrew Westacott veut éviter qu’une situation similaire ne se reproduise lorsque la Formule 1 se rendra en Australie en avril prochain pour la troisième manche du championnat 2022 : « C’est une histoire mondiale, et tous les fans de sport et les journalistes sportifs du monde entier peuvent en parler, et par conséquent, l’accent a été mis sur Melbourne et sur le problème. » a-t-il déclaré au journal The Age.

« En raison du résultat de ce problème, il n’a pas été observé favorablement de la même manière que vous obtenez des félicitations à la fin de l’organisation de ces merveilleux tournois. Les événements majeurs sont une arme à double tranchant, et cela se voit dans la tenue et la préparation de grands événements, que ce soit la F1, les Grands Chelems, les tournois majeurs de golf, les jeux du commwealth et les Jeux Olympiques.« 

« Si vous les organisez bien, vous obtenez des tapes dans le dos. Mais si vous les organisez mal et qu’il y a des problèmes, vous êtes jugés au tribunal de l’opinion publique. C’est ce qui s’est passé ici, et c’est aux fans de sport et aux journalistes de dire si nous avons perdu notre lustre. Il ne fait aucun doute que les gens ont porté un jugement et cela a été observé dans de nombreux domaines. Je le sais, parce que nous traitons avec beaucoup de gens à l’échelle mondiale. »

Concernant le Grand Prix d’Australie 2022, Westacott s’attend à ce que tous les pilotes de Formule 1 respectent les règles mises en place dans le pays et qu’ils soient tous vaccinés avant leur arrivée à Melbourne : « Si vous regardez l’annulation de notre événement le 13 mars 2020 et l’organisation du prochain événement qui aura lieu en avril 2022, il y a eu 41 événements organisés dans le monde, et dans chacune de ces juridictions, il y a eu différentes étapes de la pandémie et différentes conditions d’entrée aux frontières. »

« Dans chacun de ces pays, la Formule 1 a été en mesure de fonctionner et de maintenir la continuité des activités. C’est une exigence obligatoire pour le sport et le contingent itinérant d’âtre conforme aux points d’entrée, et ils seront conformes aux points d’entrée en Australie et à Melbourne. » conclut Westacott.

En avril 2022, ce sera la première fois depuis 2019 que la Formule 1 reviendra disputer une course sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Alpine F1 prépare la relève avec Oscar Piastri

Oscar Piastri, champion en titre de Formule 2, passera l’année 2022 en tant que pilote de réserve de l’équipe Alpine et, à ce titre, l’Australien aura l’opportunité de rouler dans le simulateur à Enstone et sur la piste lors de séances d’essais libres durant les week-ends de Grands Prix.

Cette saison, Alpine alignera une nouvelle fois le duo formé par Esteban Ocon et Fernando Alonso pour la deuxième année consécutive, ce qui signifie que le champion de Formule 2 Oscar Piastri n’aura pas de baquet en tant que titulaire en Formule 1 en 2022. Cependant, il semble que l’équipe Alpine souhaite préparer l’Australien pour le futur si l’on en croit les propos tenus fin 2021 par Marcin Budkowski.

« Oscar va être très impliqué dans le simulateur. Il va faire beaucoup de travail de développement, il va passer du temps à l’usine, il sera très proche des ingénieurs. Il va aussi faire beaucoup de roulage sur piste. » expliquait à la fin de l’année dernière, Marcin Budkoski, l’ancien directeur exécutif d’Alpine qui a quitté l’écurie du constructeur français en début d’année.

« Le règlement impose de le faire courir lors de deux séances d’essais libres. Nous ferons un programme d’essais sur mesure pour lui dans la monoplace de Formule 1, afin de nous assurer qu’il progresse vraiment bien. Nous allons beaucoup développer oscar, au delà du fait de l’emmener simplement aux courses en tant que troisième pilote. »

Au delà de la saison 2022, Alpine devra ensuite prendre une décision concernant l’avenir de son jeune pilote et Marcin Budkowski a insisté sur le fait qu’il faudra d’abord voir ce que compte faire le double champion du monde Fernando Alonso après 2022, puisque son contrat avec Alpine arrivera à son terme à la fin de l’année.

« Comment allons-nous prendre cette décision ? Et bien, voyons d’abord l’année prochaine [2022]. Si la voiture est rapide et que Fernando est content, alors nous aurons un type de discussion. Si ce n’est pas le cas, nous aurons alors un autre type de discussion. Mais nous avons certainement un grand talent avec Oscar, et s’il n’y a pas de baquet disponible chez Alpine, je suis certain que nous trouverons une solution pour qu’il pilote une F1 et reste dans la famille Alpine. »

Alpine a annoncé en janvier que Budkowski avait quitté l’équipe et l’écurie n’a pas encore annoncé son remplaçant – tandis qu’Alpine s’est également récemment séparé de son directeur non exécutif et quadruple champion du monde Alain Prost.

Le circuit d’Austin au Texas fait peau neuve

Depuis quelques semaines, des travaux de grande envergure ont débuté à Austin pour remettre en état le tracé du COTA, théâtre du Grand Prix des Etats-Unis depuis la saison 2012 de Formule 1.

Depuis quelques années maintenant, le tracé du COTA a vu des bosses apparaitre, notamment en raison de l’instabilité du terrain sur lequel le circuit a été construit. Depuis les grandes inondations qu’a connu la région en 2015, la situation n’a fait qu’empirer et, en 2019, les organisateurs n’ont pas eu d’autre choix que de « racler » l’asphalte sur certaines parties du circuit pour permettre aux F1 (et aussi aux MotoGP) de rouler en toute sécurité. Cependant, malgré les efforts des organisateurs, les bosses étaient de retour quelques mois plus tard et les pilotes MotoGP ont même menacé de faire grève en raison d’un problème évident de sécurité.

Pour 2022, des travaux de grande envergure ont été lancés en ce début d’année sur le COTA afin d’aplanir une bonne fois pour toutes la surface du tracé et pour pouvoir accueillir la Formule 1 et les autres catégories.

« Au cours des dernières semaines, la piste a subi une rénovation à grande échelle. Le COTA a travaillé avec des consultants pour examiner le projet d’un nouvel asphalte et diagnostiquer les parties de la piste qui ont besoin d’être ré-asphaltées. » indiquent les organisateurs.

« Des logiciels de cartographie radar et laser ont été utilisés pour cartographier la piste et identifier les différentes réparations nécessaires. A partir de là, le COTA a travaillé pour refaire les virages 2 à 10 et 12 à 16 et construire un bloc de béton pour renforcer les zones aux virages 2 et 10. De plus, le COTA a travaillé avec des entrepreneurs pour s’assurer que les nouvelles fondations en asphalte et en béton étaient uniformes et affleurantes, créant une piste idéale pour les courses et événements à venir. » 

Le Grand Prix des Etats-Unis 2022 se disputera sur le tracé du COTA du 21 au 23 octobre. Il s’agira de la deuxième course sur le sol américain après le Grand Prix de Miami programmé au mois de mai.

L’âge n’est pas un problème en F1 pour Alonso

Le vétéran de la grille en Formule 1, Fernando Alonso, estime que son âge (40 ans) peut être un certain avantage par rapport à ses concurrents cette saison, notamment parce que l’Espagnol possède une expérience qui pourrait faire la différence en 2022 avec l’introduction des nouvelles règles techniques.

Suite au départ à la retraite du Finlandais Kimi Raikkonen à la fin de la saison 2021, le double champion du monde Fernando Alonso devient cette année le vétéran en Formule 1 et disputera avec l’équipe Alpine sa 19eme saison en catégorie reine du sport automobile. Alors que l’objectif principal d’Alonso au cours des deux dernières décennies a été la F1, l’Espagnol a tout de même quitté le sport durant deux années pour participer au championnat du monde d’Endurance, au championnat d’Indycar et même au Dakar, ce qui est selon lui un avantage par rapport aux jeunes pilotes.

« Pour être précis, je considère mon âge comme un avantage. Un exemple, la Formule 1 passe cette année aux pneus à profil bas et je les connais de fond en comble depuis mon passage dans le championnat du monde d’Endurance. » a déclaré Alonso, cité par Speedweek.

« Le comportement de ces pneus en Formule 1 sera exactement le même qu’avec les voitures d’Endurance. Donc, bien que ce soit nouveau pour la plupart des pilotes ici, c’est connu pour moi. Peut-être que le seul problème qui vient avec le fait de vieillir est que vous devez avoir la motivation pour entrer dans une nouvelle saison en sachant que vous serez absent 300 jours par an. Vous devez façonner votre vie de manière à devoir vous consacrer entièrement au sport. En dehors de cela, toutes les autres choses ne sont que des avantages. »

« Physiquement, les voitures de course modernes ne sont pas très exigeantes. C’était différent il y a quinze ans, à l’époque l’âge était vraiment une limite. C’est différent aujourd’hui. » conclut le double champion du monde.

Alex Albon a fait ses débuts chez Williams F1 cette semaine

Le Thaïlandais Alexander Albon a fait ses débuts en tant que pilote Williams cette semaine lors d’une visite à l’usine de Grove où il a pu rencontrer le personnel avec lequel il travaillera tout au long de la saison 2022, alors qu’il a également moulé son baquet.

Cette année, Albon sera un pilote Williams aux côtés du Canadien Nicholas Latifi après avoir passé la saison 2021 sur la touche en tant que pilote de réserve de l’équipe Red Bull Racing. Suite à la décision de Red Bull de conserver Sergio Perez en 2022, Alex Albon a été autorisé par Red Bull de rejoindre l’équipe Williams qui cherchait un pilote d’expérience pour combler le vide laissé par le départ de George Russell, qui a rejoint pour sa part l’équipe Mercedes en 2022. A un peu moins de deux mois de la première course de la saison, Albon a désormais moulé son baquet cette semaine lors de sa visite à l’usine Williams au Royaume-Uni.

« C’est très excitant de rencontrer les gens avec qui je vais travailler et qui construisent ma voiture. C’est une équipe très internationale et il y a beaucoup de noms que je n’ai pas encore tout à fait en tête, mais ça viendra ! » a déclaré Albon lors de sa visite à Grove.

« En dehors de cela, j’ai pu rencontrer mon côté du garage en termes d’ingénieurs, et grâce au travail sur simulateur, nous avons appris comment nous allons travailler, ce que je veux faire et ce qu’ils veulent faire. J’ai pu faire le tour partout, certaines personnes voient Williams comme une petite équipe, mais c’est quand même énorme. »

« Il y a beaucoup de monde, au marketing, à l’aéro, l’atelier d’usinage, la comptabilité. C’est une grosse équipe, j’ai vu beaucoup de nouveaux visages, et je ne suis pas sûr de me souvenir des noms de tout le monde, mais c’est génial de pouvoir rencontrer toute l’équipe. »

Wolff attend des actes forts de la part de la FIA

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il « attend de l’action et pas seulement des paroles » de la part de la FIA, après la controverse entourant les événements d’Abou Dhabi.

L’instance dirigeante mène actuellement sa propre enquête sur la façon dont les décisions ont été prises lors de la finale très controversée de la saison 2021, en particulier concernant les derniers tours et les clarifications nécessaires concernant les voitures qui se sont dédoublées derrière la voiture de sécurité. Dans le dernier tour de course, le pilote Red Bull a dépassé Lewis Hamilton et a décroché son tout premier titre mondial en Formule 1 à l’âge de 24 ans.

Toto Wolff a déclaré que la déception persiste à ce jour du côté de chez Mercedes et espère que le sport fera ce qu’il peut pour s’améliorer à l’avenir : « C’est très profond. Lewis, moi et toute l’équipe sommes déçus. Nous aimons ce sport parce qu’il est honnête. » a déclaré Wolff dans les colonnes d’AMUS.

« Le chronomètre ne ment jamais, mais quand on brise le principe fondamental d’équité et que le chronomètre n’est plus d’actualité, alors on doute de ce sport. Que tout le travail, le sang, la sueur et les larmes vous sont enlevés. Il faudra beaucoup de temps pour digérer cela. Je ne pense pas que nous nous en remettrons un jour, surtout Lewis en tant que pilote. mais nous pouvons au moins essayer, avec la FIA, de faire mieux à l’avenir. »

« J’attends de l’action et pas seulement des paroles. Nous ne pouvons pas faire du freestyle comme ça avec les règles dans un sport qui est censé être du sport. Les règles doivent être claires avant le début de la nouvelle saison afin que chaque pilote, chaque équipe et chaque fan sache ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. En fin de compte, nous fournissons des divertissements, mais aucune décision ne doit enfreindre les règles pour le bien du spectacle. »

La FIA ne devrait pas annoncer les conclusions de son enquête avant la mi-mars, l’ouverture de la saison à Bahreïn ayant lieu le week-end où les résultats sont attendus.

Le PDG de McLaren confirme des discussions avec Audi

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a confirmé que son équipe a eu des discussions avec Audi pour s’associer au constructeur allemand pour une éventuelle entrée en Formule 1.

Depuis plusieurs mois maintenant, il y a des spéculations selon lesquelles Audi, qui fait partie du groupe VW, envisage de reprendre l’équipe McLaren F1 ainsi que son activité automobile comme un moyen rapide d’accéder à la Formule 1.  Zak Brown a confirmé que des pourparlers avec Audi avaient eu lieu, mais l’Américain a suggéré qu’il ne se passerait rien à court ou moyen terme étant donné leur accord de fourniture moteur avec Mercedes qui court jusqu’en 2025.

« Ils [VW] ont parlé avec une poignée de personnes sur la grille, et nous avons eu des discussions. Mais à court et moyen terme, nous sommes très heureux là où nous en sommes. » a déclaré Zak Brown à la BBC.

« Nous allons donc simplement attendre et voir s’ils vont entrer dans le sport, car cela n’a pas été définitivement décidé. S’ils le font, nous avons un contrat jusqu’à ce terme [2025] et naturellement nous allons évaluer où nous en sommes et prendre une décision sur ce que nous ferons en 2026 en temps voulu. »

VW a été fortement impliqué dans les discussions avec la F1 et la FIA ces derniers mois, participant activement à l’élaboration de la réglementation des moteurs 2025 qui a été adaptée pour attirer de nouveaux constructeurs.