La cérémonie de remise des prix FIA programmée ce vendredi 9 décembre

La cérémonie annuelle de remise des prix FIA 2022 aura lieu ce vendredi 9 décembre à Bologne en Italie. Durant cette soirée, le champion du monde de F1 Max Verstappen recevra son trophée, alors que l’équipe Red Bull Racing sera également titrée de façon officielle.

Cette année, la cérémonie de remise des prix rendra hommage non seulement aux champions de la FIA, mais également à la nouvelle génération qui a marqué les esprits au début de leur carrière, aux héros méconnus et à ceux qui ont apporté une contribution exceptionnelle au sport automobile.

La remise des prix FIA 2022 est organisée par l’Automobile Club d’Italia avec le soutien des partenaires institutionnels Regione Emilia-Romagna et Motor Valley, en coopération avec BeIT, Maeci et l’Agence commerciale italienne. Regione Emilia-Romagna met en valeur le savoir-faire de la région dans le secteur automobile tandis que l’Agence commerciale italienne promeut le Made in Italy.

Cette remise des prix FIA 2022 sera présidée pour la première fois depuis le début de son mandat en janvier dernier par Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA : « Je suis très heureux que la remise du prix FIA 2022, ma première en tant que président de la FIA, se déroule à Bologne, dans une magnifique région du sport automobile, Motor Valley. » a déclaré Ben Sulayem.

« Nous remercions l’Automobile Club d’Italia (ACI), la Région Emilie-Romagne et l’Agence commerciale italienne de nous avoir accueillis, ainsi que nos partenaires Rolex, Hankook, Brembo, Marelli, OMP et Bell pour leur soutien total. J’ai hâte de célébrer les champions 2022 et de partager ce grand événement avec tous les fans de sport automobile sur les canaux [des réseaux sociaux] de la FIA. »

En effet comme chaque année, la remise des prix FIA sera diffusée à 21h30 CET sur les réseaux sociaux FIA : TikTok, Facebook et YouTube.

Nicholas Latifi estime que 2022 fut sa pire saison en F1

Nicholas Latifi pense que 2022 fut sa pire saison depuis ses débuts en Formule 1, le Canadien estimant que lui et Williams ont fait un pas en arrière en termes de performance cette année.

Latifi a débuté sa carrière en F1 en 2020 avec l’équipe Williams au cours d’une saison au calendrier largement remanié en raison de la crise sanitaire du Coronavirus. Après une première saison d’apprentissage, le Canadien a marqué ses premiers points en catégorie reine la saison suivante au Grand Prix de Hongrie et a de nouveau terminé dans le top dix la même année en Belgique au terme d’une course écourtée en raison des mauvaises conditions météo.

Mais en 2022, pour sa troisième année en Formule 1, Nicholas Latifi a eu plus de mal pour s’adapter aux nouvelles monoplaces issues de la nouvelle réglementation, le pilote Williams ayant marqué seulement deux points sur toute la saison grâce à une neuvième place obtenue au Grand Prix du Japon. Ce manque de résultat a finalement scellé le sort de Latifi qui sera remplacé l’an prochain chez Williams par l’Américain Logan Sargeant.

Revenant sur ses trois années passées en F1, Latifi admet que la dernière saison écoulée a été « la pire » à bien des égards : « Mes deux premières années ont été…ce à quoi vous pouvez vous attendre lorsqu’il s’agit de vos deux premières années en F1. »

« Une saison de débutant est une saison de débutant, mais la deux deuxième année, je pense qu’il y a eu de grandes améliorations dans tous les domaines. » a expliqué Latifi.

« Je suppose que cette année [en 2022], en tant qu’équipe, collectivement, nous avons fait un pas en arrière. J’ai juste eu du mal à être au top avec la voiture. »

« Il y avait des problèmes différents. Certaines choses sous mon contrôle, d’autres hors de mon contrôle. Mais c’est le sport automobile, c’est comme ça que ça se passe toujours. »

« Cette année je dirais qu’en fin de compte ça été ma pire année sur les trois années, alors que c’était une année cruciale pour moi pour assurer mon avenir. Je pense que c’est la réalité et que ça n’a tout simplement pas fonctionné. »

Nicholas Latifi a quitté l’équipe Williams au lendemain de la dernière course de la saison disputée à Abou Dhabi, mais le Canadien n’a pas encore dévoilé ses plans pour le futur.

Jamie Chadwick a toujours pour objectif d’arriver en F1

Jamie Chadwick, championne en titre de la W Series, a déclaré qu’atteindre la Formule 1 reste son objectif principal et que le fait de rouler l’an prochain en IndyCar NXT pourrait augmenter ses chances d’y arriver.

Il y a quelques jours, Jamie Chadwick a été annoncée en tant que titulaire au sein de l’équipe Andretti Autosport dans le championnat 2023 Indy NXT [l’équivalent de la F2 pour l’IndyCar]. La Britannique – qui a remporté à trois reprises le championnat W Series – deviendra ainsi la première femme en 13 ans à participer à temps plein à la série de courses américaines, principal événement de soutien de l’IndyCar.

Bien que Chadwick soit extrêmement fière de rejoindre Andretti Autosport, le jeune femme insiste sur le fait que son objectif principal reste la Formule 1 et pense que son passage outre atlantique lui offrira certainement quelques opportunités pour y arriver un jour.

« Mes objectifs sont toujours très ouverts, j’adorerais courir en IndyCar un jour, mais la Formule 1 reste l’un de mes plus grands objectifs. » a déclaré Chadwick à Sky Sports.

« Je pense qu’il y a beaucoup de choses que je dois accomplir avant même que la F1 ne devienne une réalité. Je pense que l’Indy NXT est potentiellement une très bonne opportunité, et si j’y réussis, cela me donnera une chance d’obtenir une bonne place quelque part comme la Formule 2 ou la Formule 3. »

« Je pense que c’est encore assez fluide, car mon cheminement de carrière n’a jamais été particulièrement traditionnel. C’est donc une autre voie que j’envisage. »

« J’ai beaucoup de chance que Williams soit très favorable à la prochaine étape que je vais franchir, et je pense qu’il est important que je continue à entretenir de bonnes relations avec Williams, et finalement avec la F1 et l’Europe. »

« Je ne vais pas en Amérique pour me concentrer uniquement sur cela, je vois plutôt cela comme étant assez fluide et qu’il y aura des opportunités et des portes qui s’ouvriront si j’arrive à avoir du succès en IndyCar NXT. »

En tant que membre de la Williams Academy, Chadwick espère qu’elle aura un jour l’opportunité de monter dans une F1 durant un week-end officiel : « J’espère vraiment que ce rôle va évoluer. Nous verrons s’il y a une chance de monter dans la voiture, c’est en tout cas le but ultime. »

« Mon objectif est d’essayer de monter dans la voiture pour une séance d’essais. Il n’y a rien de confirmé pour le moment ou quoi que ce soit du genre, mais ces deux dernières années, c’est une chose sur laquelle j’ai beaucoup insisté, donc j’espère que nous pourrons le faire. »

« Pour moi, je veux que ce soit mon objectif [de rouler lors d’une séance d’essais en F1 en 2023]. Il y a encore un grand pas avant que je conduise une voiture de Formule 1, mais j’espére qu’en étant impliquée dans un championnat comme l’IndyCar NXT, cette étape est un peu plus proche et que des opportunités pourront se présenter. »

Le calme et l’éthique de travail de Piastri ont impressionné chez McLaren

L’ingénieur de course d’Oscar Piastri, Tom Stallard, dit qu’il a été particulièrement impressionné par le comportement et l’éthique de travail du jeune australien lors de ses nombreux tests réalisés avec McLaren cette année.

Oscar Piastri débutera sa carrière en Formule 1 en 2023 au sein de l’équipe McLaren avec laquelle l’Australien a signé un contrat pluriannuel. Il remplacera directement son compatriote Daniel Ricciardo – remercié par l’équipe à la fin de cette saison 2022 un an avant la fin de son contrat.

Dans le cadre de sa préparation pour devenir un pilote de F1 à temps plein, Piastri a bénéficié d’un programme de tests complet en 2022 avec la possibilité pour lui de rouler avec une monoplace d’ancienne génération (de la saison 2021), mais aussi avec la MCL36 de la campagne 2022, notamment lors d’un essai sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi après la dernière course de l’année et avant de repartir vers Barcelone où il a pu rouler une ultime fois avec la MCL35M de 2021.

En 2023, Oscar Piastri travaillera étroitement avec son ingénieur de course Tom Stallard (ancien ingénieur de Ricciardo) et les deux hommes ont déjà pu faire un essai grandeur nature lors du dernier test organisé à Barcelone et le moins que l’on puisse dire est que l’ingénieur britannique a été particulièrement impressionné par l’éthique de travail de Piastri.

« Il est incroyablement calme tout le temps. Il est très calme, très mature et imperturbable. » nous confie Tom Stallard à propos d’Oscar Piastri.

« Oscar est également très adaptable, et c’est impressionnant de voir comment il a pu moduler ses entrées [dans les virages] et ajuster son freinage pour tirer le meilleur parti de la voiture. »

« Il fait beaucoup de progrès, et je pense qu’il comprend maintenant clairement ce dont la voiture a besoin. Il a été capable de le faire très efficacement, et nous en sommes très excités. »

Après cette année de « préparation », Oscar Piastri a pu rendre visite à tout le personnel à l’usine de Woking en ce début de mois de décembre avant de s’envoler vers l’Australie pour y passer les fêtes de fin d’année. Dès son retour en Europe au mois de janvier, Piastri devra directement se concentrer sur le développement de la monoplace 2023.

« Nous avons beaucoup de travail prévu après son retour d’Australie. » ajoute Tom Stallard.

« A partir du moment où nous serons dans la nouvelle voiture à Bahreïn [pour les essais hivernaux], nous voulons avoir terminé toute la préparation d’Oscar, ainsi nous pourrons nous concentrer sur la compréhension de la nouvelle voiture et de ce dont elle a besoin. »

En 2023, Oscar Piastri fera équipe avec le Britannique Lando Norris chez McLaren. En 2022, l’écurie de Woking a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs.

Le Portugal et la Turquie en lice pour remplacer la Chine en 2023

Le président de la Fédération Portugaise de l’Automobile, Ni Amorin, a révélé que le Portugal mais aussi la Turquie sont tous deux intéressés pour remplacer la Chine au calendrier 2023 de la Formule 1.

La semaine dernière, la Formule 1 a confirmé l’annulation pure et simple du Grand Prix de Chine 2023 pour la quatrième année consécutive, notamment en raison de la politique zéro Covid mise en place par les autorités et qui a rendu impossible l’entrée dans le pays des étrangers qui sont soumis à une quarantaine stricte en cas d’infection au Covid-19.

En effet, la Formule 1 ne pouvait pas se permettre de demander aux équipes de la grille d’entrer dans le pays en prenant le risque que le personnel soit placé à l’isolement et a donc pris la décision d’annuler le Grand Prix de Chine 2023. La F1 a indiqué dans un communiqué qu’elle évaluait des options alternatives pour remplacer le créneau du calendrier 2023 et fournirait une mise à jour à ce sujet en temps voulu.

S’adressant à l’agence de presse Lusa, le président de la Fédération Portugaise d’Automobile a déclaré que le Portugal était évidemment intéressé pour prendre la place de la Chine au calendrier l’an prochain, mais que la Turquie avait également manifesté son intérêt.

« Le Portugal n’est pas le seul pays intéressé, la Turquie est également en lice. » a déclaré Ni Amorim.

Amorim a d’ailleurs insisté sur le fait qu’il avait déjà parlé avec le gouvernement, mais qu’il n’avait toujours pas de réponse quant à la faisabilité du projet : « Cela dépendra s’il y a des fonds pour que le Portugal accueille le Grand Prix. Les frais sont chers, mais le retour justifie l’investissement. »

« Actuellement, je ne connais pas les montants demandés, car ce stade de la négociation n’a pas encore été atteint. » a t-il ajouté, avant de préciser : « La Fédération fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider l’AIA à rendre ce projet viable. »

La Formule 1 ne s’est plus rendue sur le tracé de Portimao au Portugal depuis la saison 2021. Le tracé portugais avait été ajouté au calendrier en 2020 lorsque la catégorie reine a été dans l’obligation de revoir toute son organisation en pleine période du Covid à la suite de l’annulation de plusieurs Grands Prix.

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Horner n’est « pas surpris » de voir Binotto quitter Ferrari

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’a pas été surpris de voir son homologue de chez Ferrari, Mattia Binotto, quitter l’écurie de Maranello après l’avoir dirigée durant quatre années.

La semaine dernière, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait « accepté » la démission de son directeur d’écurie, le Suisse Mattia Binotto, qui quittera donc ses fonctions le 31 décembre de cette année après quatre saisons passées à la tête de la gestion sportive à Maranello.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris par la décision de Ferrari de se séparer de Binotto, Christian Horner a répondu à Sky Sports : « Pas vraiment. »

« Evidemment, c’est le choix de Ferrari, et je pense que ce sera le sixième directeur d’équipe en face duquel je serai depuis que je suis chez Red Bull. C’est difficile pour lui [pour Binotto], parce qu’ils avaient une super voiture cette année et ils étaient très compétitifs. »

Christian Horner estime pour sa part que la stabilité au sein d’une équipe de Formule 1 est primordiale pour obtenir de bons résultats, lui qui est à la tête de Red Bull Racing depuis la saison…2005.

« Je ne connais pas le fonctionnement interne chez Ferrari, mais il m’a semblé que Mattia a fait du bon travail. Ils étaient très compétitifs cette année.  De mon point de vue, la stabilité et le fait de faire travailler une équipe sur du long terme donnent de meilleurs résultats. »

Alors que Ferrari n’a pas encore dévoilé le nom du remplaçant de Mattia Binotto (elle le fera en début d’année), le nom de Christian Horner a été évoqué par certains médias transalpins pour succéder au Suisse à Maranello, mais le principal intéressé assure qu’il ne compte pas quitter Red Bull.

« Mon engagement est avec l’équipe Red Bull. Je suis là depuis le début et nous avons évidemment un attachement très proche. » a insisté le Britannique, mettant ainsi un terme définitif aux rumeurs.

L’ancien pilote de F1 Romain Grosjean rejoint Lamborghini en WEC

L’ancien pilote de F1, Romain Grosjean, rejoint Lamborghini Squadra Corse en tant que pilote officiel. Le Français va participer au développement de l’Hypercar du constructeur italien.

Grosjean, qui a passé les deux dernières saisons dans le championnat d’IndyCar aux Etats-Unis, fera ses débuts en tant que pilote Lamborghini lors des Rolex24 at Dayona 2023 où il pilotera une Huracan EVO2 engagée par Iron Lynx. Il participera également à d’autres épreuves d’Endurance tout au long de la saison 2023, mais son programme complet n’a pas encore été dévoilé.

En plus de son programme GT3 et de son implication en IndyCar avec le team Andretti, Romain Grosjean sera également pilote d’essai de l’Hypercar avec laquelle Lamborghini participera au championnat d’Endurance et en IMSA en 2024.

« Tout d’abord, c’est un honneur de rejoindre Lamborghini, c’est une marque tellement emblématique pour tous ceux qui aiment les voitures, y compris mes enfants et moi-même. » a déclaré Romain Grosjean.

« En plus de cela, je suis très excité par deux choses : la première est de commencer à Daytona avec la GT3 qui a eu beaucoup de succès sur ce circuit, avec une très bonne équipe comme Iron Lynx, donc ça va être une belle découverte pour ma part. »

« Et puis, plus tard dans l’année, développer la nouvelle Hypercar qui est une belle voiture – j’ai de la chance de l’avoir vue – et un projet incroyable en endurance. Cela devient une catégorie très excitante avec tous les constructeurs qui arrivent. Avec Lamborghini qui est une marque si prospère, j’espère que nous pourrons bien faire à l’avenir. »

Il y a quelques semaines, Romain Grosjean a pu tester pour la première fois une Hypercar en Slovaquie (voir vidéo ci-dessous).

Coulthard : « L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres »

David Coulthard pense que les deux titres remportés par Max Verstappen ne signent pas forcément le début d’une « ère Verstappen » pour plusieurs années. L’équipe Red Bull aura en effet fort à faire l’année prochaine pour maintenir son hégémonie.

Après un titre 2021 controversé et une rude bataille entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, le Néerlandais a décroché le titre 2022 avec plus de facilité, remportant 15 des 22 Grands Prix de la saison. Au début de la campagne, Ferrari semblait pourtant en mesure de concurrencer l’écurie autrichienne mais, dés la mi-saison, Max Verstappen a tiré son épingle du jeu, prenant le large au classement pilotes. Il a ainsi décroché le titre au Japon quatre courses avant la fin de la saison.

Cependant, l’année prochaine pourrait être plus difficile pour Red Bull : Mercedes a réalisé beaucoup de progrès en fin de saison tandis que Ferrari devrait être en mesure de tirer les enseignements des erreurs commises en 2022, sous la houlette d’un nouveau chef d’équipe puisque Mattia Binotto a déposé sa démission la semaine dernière.

Il faut aussi prendre en considération que l’équipe de Milton Keynes a été pénalisée pour avoir enfreint le plafond budgétaire 2021 et voit donc son temps en soufflerie réduit de 10%. Les 70% d’essais aérodynamiques dont bénéficie l’équipe championne en 2022 passeront donc à 63%. David Coulthard considère que cela pourrait entraver la conception d’une monoplace capable de remporter des titres dans les années à venir.

« L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres« , a déclaré l’ancien pilote de F1 dans les colonnes de Formule1.nl.

« Pas parce que ce n’est pas un pilote brillant, mais il n’aura peut-être pas une voiture capable de remporter des titres dans les saisons à venir. Personne ne peut le savoir à l’avance. »

« Lewis aurait pu être neuf fois champion au lieu de sept. En même temps, il a souvent été dans une bonne voiture mais ça n’a pas été le cas d’un pilote comme Alonso. Alors que ce dernier a également remporté deux titres de suite en 2005 et 2006 – tout comme Verstappen maintenant – et personne ne pouvait alors imaginer que ça s’arrêterait là. »

« Alonso aurait dû avoir plus de deux titres », a expliqué David Coulthard, « mais ses choix et les dieux de la course l’ont mis dans la position où il pilotera pour Aston Martin l’année prochaine et les chances qu’il devienne champion sont minces. » Et cela, même si Fernando Alonso a toujours « les compétences », selon la conclusion de l’Ecossais.

Des idées de cadeaux de Noël

Si vous cherchez encore des idées de cadeaux à moins de trois semaines du réveillon de Noël, voici deux très beaux livres qui raviront les passionnés de sport automobile.

Dans l’ouvrage Champions du monde de F1, des hommes et des voitures… écrit par Daniel Ortelli et Loïc Chenevas-Paule, vous pourrez (re)découvrir tous les champions de la discipline reine, à partir de 1950 et jusqu’à Max Verstappen à travers une série de photos exceptionnelles et inédites. Préface de Jean-Louis Moncet.

Paru le 2 décembre 2022 aux éditions Casa. 176 pages, 34,95€

Par ailleurs, Histoires de la F1 est la réédition d’un ouvrage paru fin 2020 et écrit par Daniel Ortelli et Antoine Grenapin, . Il couvre la période du début des années 60 jusqu’en 2006. Cette édition augmentée évoque les années Ferrari de Michael Schumacher et les deux titres de Fernando Alonso chez Renault, avec une préface de Bernie Ecclestone.

Paru le 25 novembre 2022 aux éditions Casa. 232 pages, 34,95€

Les deux livres témoignent de la passion pour la F1 qui anime les auteurs depuis plusieurs années. Vous y trouverez de très nombreuses photos issues des fonds d’archives de Getty Images, de Jean-François Galeron et de tant d’autres photographes d’exception qui racontent depuis 70 ans, chacun à leur manière, la légende de la Formule 1.

Magnussen reçoit le trophée Lorenzo Bandini

Annoncé en septembre, le Trofeo Lorenzo Bandini a été remis ce dimanche à Kevin Magnussen à l’issue de la saison 2022, lors d’une cérémonie qui a eu lieu en Italie.

Après une année passée sur la touche, le pilote danois avait été rappelé par l’équipe Haas pour remplacer le Russe Nikita Mazepin dans le contexte d’invasion de l’Ukraine par la Russie. En dépit de son manque de préparation, Magnussen a réalisé d’honorables performances cette saison à bord de sa VF-22, terminant à plusieurs reprises dans les points et signant même une pole position surprise à Interlagos au Brésil en fin de saison. Pour ses performances, le pilote danois s’est donc vu remettre le trophée Lorenzo Bandini cette année.

Le trophée Bandini est un prix généralement décerné à une figure de proue du monde de la Formule 1, désignée par un comité spécial, et remis dans la municipalité de Brisighella, une ville située en Émilie-Romagne,. Il a été créé en 1992 pour honorer la mémoire du pilote italien décédé en 1967 lors du Grand Prix de Monaco.

Pour rappel, Lewis Hamilton avait obtenu cette récompense en 2010, Max Verstappen en 2016. En 2020, c’est Charles Leclerc qui avait été primé.

Kevin Magnussen a signé un contrat pluriannuel avec l’équipe Haas et sera donc à nouveau présent sur la grille en 2023. L’équipe américaine a récemment annoncé le nom de celui qui sera son coéquipier : ce sera Nico Hülkenberg, lui-même de retour après plusieurs années passées en tant que réserviste chez Aston Matin.

Leclerc : « Il faudra compter sur Mercedes en 2023 »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc s’est exprimé au sujet de la saison prochaine :  il espère que sa monoplace sera aussi rapide que la Red Bull en ligne droite et s’attend à ce que l’équipe Mercedes revienne à son meilleur niveau.

La saison 2022 avait démarré sur les chapeaux de roue pour Charles Leclerc, ce qui nous promettait une bataille serrée entre Ferrari et Red Bull au championnat. Mais certaines erreurs stratégiques ou de pilotage n’ont pas permis au Monégasque de maintenir son avance, laissant ainsi Max Verstappen prendre le large au classement pilotes dés cet été.

Quand nos confrères de AMUS lui ont demandé quelle serait la clé pour 2023 maintenant que les pilotes connaissaient la voiture et que l’équipe avait pu s’habituer aux nouvelles règles, Charles Leclerc a simplement répondu : « Nous devons juste nous améliorer. Il faut éliminer les points faibles. Nous avons quelques idées pour cela. »

« La maniabilité n’a jamais été un problème depuis que je pilote pour Ferrari. C’était toujours bien. Je n’ai jamais été limité là-dessus. Nous avons fait un grand pas en avant avec les performances du moteur. Bien sûr, cela aide. »

« [S’il y avait un seul point faible à éliminer], ce serait de trouver un moyen d’être aussi rapide que Red Bull dans les lignes droites. »

Concernant Red Bull, on peut dire que les duels entre Verstappen et Leclerc sont restés propres en 2022 : « Nous nous connaissons très bien. Mais je ne pense pas que ce soit la raison pour laquelle les choses étaient plus calmes entre nous. Je pense que la différence avec Max VS Lewis l’an dernier est que nous étions à des moments différents de la saison. Nos duels étaient au début de l’année. Après ça, soit j’avais une grosse avance au championnat, soit Max était loin devant. Vous prenez moins de risques dans ces cas-là. C’était donc plus dans la nature du championnat. Si on se bat jusqu’au bout en 2023, je pense que ce sera plus dur. »

Au sujet de Mercedes, le pilote de 25 ans considère qu’il faudra compter sur eux en 2023 contrairement à la saison dernière où les résultats de l’équipe de Brackley étaient plus incertains.

« Je compte sur eux. Cette saison, vous ne saviez jamais à quoi vous attendre de leur part. Vous ne saviez jamais s’ils seraient lents ou rapides. Surtout en qualifications. Ils étaient généralement en meilleure posture durant la course. Je suis sûr qu’ils conserveront les bons côtés de la voiture et qu’ils seront rapides la saison prochaine. »

Restructuration capillaire pour Bottas

Valtteri Bottas était ce week-end la star des réseaux sociaux, arborant un style capillaire « rétro » qui semble revenir au goût du jour.

Le pilote finlandais avait déjà marqué les esprits avec quelques éléments de style originaux cette année : après le bob du circuit Paul Ricard que toute l’équipe Alfa Romeo avait ensuite adopté, Valtteri Bottas portait une magnifique moustache en fin de saison. Mais ce week-end, il a publié sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il arbore la fameuse coupe mulet, très à la mode dans les années 80.

On découvre que le pilote Alfa Romeo profite de la trêve pour se reposer en Australie, pays moteur de ce « revival » de la nuque longue, où il a donc pris le temps d’aller chez le coiffeur.

L’ancien coéquipier de Lewis Hamilton deviendrait-il lui aussi un nouveau lanceur de tendances?

Les hommages se multiplient en F1 après la mort de Patrick Tambay

Le monde de la F1 a rendu hommage à Patrick Tambay après l’annonce ce dimanche du décès à l’âge de 73 ans de l’ancien pilote de Formule 1 français.

Vainqueur de deux Grands Prix (Hockenheim en 1982 et Imola en 1983) au cours de sa carrière en F1, Patrick Tambay est décédé à l’âge de 73 ans. Le Français avait pris part à 114 Grands Prix en Formule 1 et avait roulé notamment pour de grandes écuries telles que Ferrari, Renault ou encore McLaren. Au cours de sa carrière en catégorie reine, Tambay a décroché onze podiums, cinq pôles position et deux victoires (les deux avec la Scuderia Ferrari).

Passé également par l’Endurance, Tambay a participé aux prestigieuses 24H du Mans à quatre reprises, il obtiendra comme meilleur résultat dans la Sarthe une quatrième place en 1989 avec l’équipe Silk Cut Jaguar.

Tout au long de la journée, les hommages se sont multipliés , à commencer par la Scuderia Ferrari : « Nous sommes tous attristés par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. » a indiqué l’écurie de Maranello dans un court communiqué.

« Il fut l’une des véritables stars des années 80 remportant deux courses avec la Scuderia et contribuant à remporter les titres Constructeurs en 1982 et 1983. »

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit « profondément attristé » par la nouvelle : « Je suis profondément attristé par le décès de Patrick Tambay, double vainqueur du Grand Prix de Formule 1 et pilote des 24 Heures du Mans. »

« Toute la communauté FIA rend hommage à sa vie remarquable. Nos pensées vont à sa famille et ses proches. »

L’écurie McLaren pour laquelle Tambay a roulé entre 1978 et 1979 a également publié un court communiqué : « Chez McLaren, nous sommes tous attristés par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. »

« C’était un pilote talentueux, qui a couru pour McLaren de 1978 à 1979. Nos pensées vont à sa famille et à ses amis. »

Sobrement, l’équipe Alpine (anciennement Renault) a déclaré : « Repose en paix, Patrick Tambay. Toujours dans la famille Alpine – Renault. »

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a souligné pour sa part « le grand talent » de Patrick Tambay tout au long de sa carrière : « Je suis attristé par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. » a déclaré l’Italien.

« Il a été un grand talent et un ambassadeur de la Formule 1 tout au long de sa vie. Il nous manquera profondément à tous et nos pensées et nos prières accompagnent sa famille et ses amis en ce moment triste. »

Après avoir pris sa retraite de la course, Patrick Tambay a travaillé comme commentateur pour la télévision française et a également été adjoint au maire de la ville du Cannet dans le sud de la France. Il a également été le parrain du champion du monde 1997 Jacques Villeneuve.

Le maire de Cannes dans les Alpes Maritimes, David Lisnard, a lui aussi rendu hommage à cet ancien Cannois : « Il a été au départ de 114 grands prix de F1 dont au sein des écuries McLaren, Ferrari ou Renault. Ancien Cannois où il avait scolarisé certains de ses enfants, engagé politiquement pour sa ville du Cannet et son département, Patrick Tambay vient de succomber à une longue maladie. » a déclaré David Lisnard sur ses réseaux sociaux.

« Je l’avais admiré comme sportif de haut niveau, notamment pilote talentueux de formule 1, et connu comme élu local au Cannet. Toujours digne et positif, y compris dans la maladie, Patrick Tambay était une belle personne. »

Décès de l’ancien pilote de F1 Patrick Tambay

L’ancien pilote de Formule 1 Patrick Tambay – qui a couru en catégorie reine entre 1977 et 1986 – est décédé à l’âge de 73 ans a annoncé sa famille à l’AFP ce dimanche 4 décembre.

Vainqueur de deux Grands Prix (Hockenheim en 1982 et Imola en 1983) au cours de sa carrière en F1, Patrick Tambay est décédé à l’âge de 73 ans. Le Français avait pris part à 114 Grands Prix en Formule 1 et avait roulé notamment pour de grandes écuries telles que Ferrari, Renault ou encore McLaren.

Au cours de sa carrière en catégorie reine, Patrick Tambay a décroché onze podiums, cinq pôles position et deux victoires (les deux avec la Scuderia Ferrari).

Passé également par l’Endurance, Tambay a participé aux prestigieuses 24H du Mans à quatre reprises, il obtiendra comme meilleur résultat dans la Sarthe une quatrième place en 1989 avec l’équipe Silk Cut Jaguar.

Après avoir raccroché le casque, Patrick Tambay s’est ensuite tourné vers la radio où il est devenu consultant pour RMC au début des années 2000 pour commenter les courses de Formule 1.  Atteint de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années, Patrick Tambay s’est éteint auprès de sa famille à l’âge de 73 ans.

F1only.fr présente ses condoléances à sa famille et ses proches…

Red Bull : « Une saison exceptionnelle, mais tout n’a pas été parfait » selon Marko

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, insiste sur le fait que son équipe cherchera à être tout aussi dominante que cette saison en 2023, mais l’Autrichien sait que la fiabilité reste encore à l’heure actuelle l’un des plus gros points faibles.

Bien que Red Bull a largement dominé la saison 2022 avec dix-sept victoires à son actif, le début de campagne a été marqué par trois abandons en trois courses en raison de problèmes de fiabilité.  Red Bull a toutefois immédiatement réagi et a réussi à régler ces problèmes de fiabilité qui ne se sont plus manifestés par la suite.

Cependant, Helmut Marko sait que Red Bull devra connaître une saison « parfaite » en 2023 si elle souhaite décrocher le titre mondial constructeurs une deuxième année consécutive.

« Nous voulons être tout aussi dominants en 2023, et même si c’est très difficile, il y a toujours place à l’amélioration. » estime Helmut Marko dans les colonnes de Sport Bild.

« Nous avons une marge de progression en termes de fiabilité. Lors des trois premières courses [en 2022], nous avons abandonné trois fois à cause d’un défaut technique. Et au Brésil [seule course remportée par Mercedes], la configuration n’était pas bonne. »

« Nous avons fait une saison exceptionnelle, mais tout n’a pas été parfait. Nous avons encore besoin de connaître une journée parfaite pour battre Mercedes et Ferrari. »

Lorsqu’on lui demande quel sera le plus grand rival de Red Bull en 2023, l’Autrichien a répondu : « Ferrari est forte, mais Mercedes sera plus forte dans son ensemble, surtout avec un pilote comme Lewis Hamilton, il est toujours un pilote de haut niveau. »

« Bien que Ferrari ait aussi un très bon pilote avec Leclerc, mais il commet toujours des erreurs. » a ajouté Marko.

Helmut Marko estime que Mercedes – qui a terminé troisième au championnat du monde en 2022 – va bénéficier de plus de temps en soufflerie comme le stipule la réglementation, ce qui va inévitablement permettre à l’écurie du constructeur allemand de faire un grand pas en avant en 2023.

« Bien qu’ils ne soient pas encore au top, ils vont avoir plus de temps dans la soufflerie pour développer la voiture. Mais je ne suis pas trop inquiet parce que nous sommes sur la bonne voie pour 2023 et avec Max nous avons le meilleur pilote du plateau. »

Red Bull n’a jamais considéré Mick Schumacher pour son poste de réserviste

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, assure que l’équipe de Milton Keynes n’a jamais considéré l’Allemand Mick Schumacher comme une option pour occuper le poste de pilote de réserve en 2023.

Le jeune Mick Schumacher ne sera pas sur la grille de la Formule 1 en 2023 car l’équipe Haas – pour laquelle il pilotait en 2021 et 2022 – n’a pas souhaité renouveler son contrat en raison de ses résultats jugés décevants. L’Allemand sera remplacé l’an prochain chez Haas par son compatriote Nico Hülkenberg.

De son côté, Red Bull était à la recherche d’un pilote de réserve, et l’écurie de Milton Keynes a choisi de signer son ancien pilote, l’Australien Daniel Ricciardo, qui participera l’an prochain à des démonstrations et travaillera dans le simulateur à l’usine.

Lorsqu’on lui demande si Mick Schumacher a été une option pour Red Bull à un moment donné pour occuper ce poste de pilote de réserve en 2023, Helmut Marko a répondu : « Non. »

« Non, il ne l’a jamais été car il a toujours fait partie du programme Ferrari, c’est pourquoi il n’était pas intéressant pour nous. » a expliqué l’Autrichien à Sport Bild.

« D’autant plus que notre pilote de réserve doit participer à de nombreux événements sponsorisés aux Etats-Unis. Ricciardo [Daniel] est donc la bonne personne avec son profil et son image. »

L’an prochain, Mick Schumacher pourrait trouver refuge chez Mercedes en tant que réserviste, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le directeur de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff : « Mick est quelqu’un qui a toujours été proche de notre cœur à cause de Michael et de toute sa famille. »

« Ralf était en DTM depuis longtemps pour nous, son fils [David] pilote pour Mercedes en GT, et c’est un jeune homme [Mick Schumacher] intelligent et bien élevé, il a eu beaucoup de succès dans les catégories inférieurs. »

« Nous pensons que nous pouvons nous occuper de lui si la situation devait se produire, mais nous n’avons pas vraiment posé la plume sur le papier, nous ne nous sommes pas vraiment rapprochés des conditions. »

« Je le dis ouvertement parce que je pense qu’il conviendrait, mais nous devons arriver [à un accord], voir si Sabine [Kehm, manager de Mick] le veut, et ensuite nous verrons. » a conclu Wolff.

La Formule 1 aurait perdu sa magie avec des monoplaces « standards »

Ross Brawn a défendu le système de plafonnement des coûts introduit en F1 en 2021, le Britannique estimant que ce budget capé était une bien meilleure idée que d’avoir des monoplaces standards comme cela avait été évoqué il fut un temps.

Depuis la saison 2021, les dix équipes de la grille doivent opérer sous un plafond des coûts fixé à 145 millions de dollars pour la première année, avant d’être abaissé à 140 millions pour la saison 2022. Le plafonnement des coûts en F1 est censé mettre fin [en théorie] à l’écart de dépenses grandissant entre les gros dépensiers et les équipes disposant de moins de ressources, ainsi que le différentiel de performance sur la piste qui en résulte.

Cela donne également aux grandes équipes la certitude du montant qu’elles ont à investir pour être au sommet, et de l’espoir et de la stabilité aux petites équipes. Cela réduit également le coût global de la F1, qui a connu une croissance exponentielle au cours des dernières décennies. Le plafond couvre les dépenses liées aux performances de la voiture, mais exclut tous les coûts de marketing, les frais de pilote de course et les coûts des trois employés les mieux rémunérés de l’équipe.

Après avoir déjà opéré deux saisons sous plafonnement des coûts, la Formule 1 – par la voix de son directeur technique Ross Brawn – dresse un bilan plutôt positif : « Il était essentiel que nous améliorons la course de manière authentique. Comment faire ? Vous devez donner à chaque équipe une chance égale. Une partie de cela est la ressource financière. » estime Ross Brawn, qui prendra sa retraite à la fin de cette année.

« Pendant de nombreuses années, il y avait trois ou quatre équipes sur la grille qui avaient beaucoup plus de ressources financières que les autres et cela ne permettait pas de réduire les écarts. Les concurrents doivent construire leurs propres voitures, c’est l’ADN de la F1. Mais c’est un énorme défi, et dans le passé, plus vous aviez d’argent, meilleure était la voiture que vous pouviez construire. »

« Cela aurait été facile d’avoir des voitures standards, avec les mêmes moteurs, les mêmes spécifications, et nous aurions obtenu un championnat serré, mais vous perdez ensuite la magie de la F1. »

« Le plafonnement des coûts a créé un environnement où les dépenses sont limitées et où les personnes les plus intelligentes gagnent. Les marges entre l’avant [de la grille] et l’arrière vont être beaucoup plus serrées. »

« Je pense que le plafonnement des coûts est une étape très importante pour la F1. Il y a des bugs à résoudre, mais compte tenu de la complexité de l’introduction d’un tel système, c’est fantastique ce que l’équipe de la F1 et la FIA ont réalisé depuis son introduction l’année dernière. »

Lorsque Brawn évoque des « bugs », le britannique veut évidemment parler du dépassement du plafond des coûts par l’équipe Red Bull Racing lors de la saison 2021 et qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois.

L’écurie de Milton Keynes a été épinglée pour un dépassement « mineur » inférieur à 5% et s’est donc vue proposer un ABA (accord passé avec la FIA) par l’instance dirigeante. L’équipe autrichienne a accepté cette offre, ce qui veut dire qu’elle a accepté également les sanctions associées qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Le non-respect par Red Bull Racing des conditions de l’ABA au cours des douze prochains mois à compter de la date d’émission de cette ABA, entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

Daniel Ricciardo a vu le doute s’installer chez McLaren

A partir de 2023, Daniel Ricciardo ne sera plus sur la grille de la F1 après avoir été remercié par McLaren à la fin de la saison 2022 en raison d’un manque de résultats de sa part. L’Australien – qui a signé un contrat de troisième pilote chez Red Bull – va donc passer sa première saison en off depuis bien longtemps.

Avant de signer avec Red Bull en tant que réserviste, Daniel Ricciardo a évidemment discuté avec de nombreuses équipes de la grille pour tenter d’obtenir un baquet de titulaire en 2023, mais ces discussions se sont toutes soldées par un échec et l’Australien a donc accepté l’offre de son ancienne écurie.

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait éventuellement réfléchi à quitter la F1 pour passer dans le championnat d’Endurance, l’Australien a répondu : « Une course comme Le Mans pourrait être intéressante, mais pas toute la saison. Ce serait la même vie qu’aujourd’hui, juste avec des voitures différentes. » explique Daniel Ricciardo en entretien avec AMUS.

« J’ai besoin d’une pause, d’un voyage dans l’inconnu. Je ne pourrai rien planifier et je vais vivre de nouvelles expériences, tout en étant à l’affût d’une chance de revenir en 2024. S’il y en avait une, je veux être aussi préparé que possible. »

« Je garde un pied dans le milieu, et une année à ne rien faire ne serait pas un bon plan, car il serait alors presque impossible de revenir et le moment viendra où j’aimerais être à nouveau être sur la grille de départ. »

Interrogé sur ses peurs avant de débuter sa nouvelle vie à partir de 2023 en tant que troisième pilote chez Red Bull après tant d’années passées à courir, Ricciardo a répondu : « Il y a plus de joie que de peur. »

« Il y a un peu de peur parce que j’ai été un coureur pendant très longtemps dans ma vie et je n’ai jamais rien fait d’autre. D’un autre côté, je suis incroyablement curieux de savoir ce que je vais faire du temps qui me sera imparti. »

« Nous parcourons le monde mais nous ne voyons rien. Je veux découvrir un peu le monde. Je veux travailler ma condition physique, c’est à moi de décider cette fois et je veux profiter de cette liberté. »

Revenant sur sa rupture avec McLaren, Daniel Ricciardo a expliqué qu’il avait pu sentir le vent tourner en interne après des résultats décevants et qu’il n’a donc pas été surpris de la décision de l’équipe de mettre fin prématurément à son contrat : « Un léger soupçon était déjà là. Je pouvais voir mes résultats, et je n’en étais pas satisfait moi-même. »

« Nous avons manqué d’idées sur la façon de changer tout cela. Je ne pouvais plus être sûr que le contrat serait rempli jusqu’au bout. Il y avait une prémonition que quelque chose se préparait. Les deux saisons n’étaient tout simplement pas assez bonnes et l’équipe a commencé à avoir de plus en plus de doutes. »

« J’ai toujours pensé que j’étais un bon pilote, mais je dois admettre que cette McLaren a également révélé certaines de mes faiblesses. Je ne suis pas parfait, cela m’aidera à travailler sur moi-même. »

« Désormais, j’ai un an pour réfléchir et travailler sur ces faiblesses. Au cours d’une saison, il est incroyablement difficile de mettre en oeuvre immédiatement ce que vous avez appris. Malgré toutes les données, vous avez simplement trop à faire, vous voyagez d’une course à l’autre, et vous n’avez pas le temps d’examiner votre situation de l’extérieur. »

« Parfois il serait bon de prendre du recul et de se rendre compte de ce qui ne va pas. Donc, je pense que le temps libre [en 2023] pourrait être une situation de gagnant-gagnant pour moi. Ensuite, je dois trouver la voiture dans laquelle je peux le faire. »

En 2022, Daniel Ricciardo a terminé à la douzième place au championnat du monde des pilotes avec 37 points inscrits, soit 85 unités de moins que son coéquipier Lando Norris.

Carlos Sainz a vécu la saison la plus difficile de sa carrière en 2022

Le pilote Ferrari Carlos Sainz estime avoir beaucoup plus appris au cours de la saison 2022 que durant n’importe quelle autre saison depuis son arrivée en F1 en 2015.

Carlos Sainz a rejoint la grille de la Formule 1 en 2015 au sein de l’écurie Toro Rosso, mais très rapidement, l’Espagnol a été contraint de chercher une place ailleurs que dans le giron Red Bull afin de faire évoluer sa carrière après que son coéquipier de l’époque, un certain Max Verstappen, a été promu chez Red Bull en plein milieu de la campagne 2016.

Après être passé chez Renault puis McLaren, Carlos Sainz a finalement trouvé refuge chez Ferrari aux côtés de Charles Leclerc en 2021 et a réussi à le surpasser dès sa première saison avec l’écurie de Maranello.

Cependant, la campagne 2022 de Sainz avec Ferrari a été plus difficile car le pilote madrilène a eu plus de mal que son coéquipier à s’adapter à la F1-75, alors que le début de l’année a été marqué par plusieurs abandons en course le dimanche, lui faisant perdre peu à peu du terrain sur Charles Leclerc au championnat.

Mais grâce à une progression lente mais régulière, Carlos Sainz a pu réduire progressivement l’écart avec son coéquipier, l’Espagnol décrochant au Grand Prix de Grande-Bretagne sa première pole position et sa première victoire en course. Lors de la deuxième partie de saison, le pilote Ferrari a poursuivi sur sa lancée en marquant régulièrement de gros points et terminera finalement l’année à la cinquième place du championnat avec 62 points de retard sur Leclerc.

Interrogé pour savoir s’il avait appris certaines choses lors de cette saison 2022 faite de hauts et de bas, Carlos Sainz a répondu : « Oui, beaucoup pour être honnête. »

« Ce fut un début de saison très difficile, et je me suis dirigé vers des défis que je ne m’attendais probablement pas à avoir. » a expliqué l’Espagnol, cité par le site du championnat.

« Mais honnêtement, je suis très fier de la façon dont j’ai réussi à récupérer durant la saison, de la façon dont j’ai réussi à rester motivé, même avec tous les hauts et les bas que j’ai pu avoir, avec tous les revers que nous avons eus. »

« En tant qu’équipe, en tant qu’individu, avec autant d’abandons, j’ai quand même réussi à inverser la tendance pour finalement rouler au niveau auquel je suis capable de piloter. Donc, je veux prendre les points positifs et garder ce côté-là. »

« Je pense qu’en ce sens c’est l’année où j’ai le plus appris depuis 2015 – c’était ma première année en Formule 1. Ensuite, j’ai eu des années plus difficiles et plus faciles, mais jamais une année aussi difficile que 2022. »

« Je me suis retrouvé dans une position où j’étais constamment en retard dans les cinq, six premières courses, et j’ai dû me battre pour changer certaines choses dans mon pilotage, certaines choses sur la voiture, essayer d’adapter la voiture à mon goût. »

« De plus, j’ai dû réinitialiser un peu la façon dont je pilote, et cela a pris beaucoup de temps. Mais ensuite, dès que c’est arrivé, j’ai senti que j’avais fait un grand pas en avant en termes de pilotage et de compétences dans mon développement et j’ai aussi beaucoup appris. »

En 2023, Carlos Sainz entamera sa troisième saison au sein de la Scuderia Ferrari aux côtés du Monégasque Charles Leclerc.

Oscar Piastri a « mal au cou » après son dernier test de l’année avec McLaren

Le nouveau pilote McLaren, Oscar Piastri, a pu boucler 150 tours de circuit à Barcelone cette semaine avec une monoplace de la saison 2021 [la MCL35M] avant de retourner à l’usine de Woking pour rencontrer le reste de sa nouvelle équipe.

Lundi et Mardi, Oscar Piastri était en piste sur le tracé de Barcelone dans le cadre d’essais privés organisés par McLaren en vue d’intégrer parfaitement le jeune homme à sa nouvelle équipe avec laquelle il participera à sa toute première saison en Formule 1 en 2023.

Au cours de ces deux journées de tests, l’Australien a bouclé 150 tours dans des conditions climatiques difficiles puisque la pluie s’est invitée sur le circuit Catalan, alors que les températures très fraîches ont également rendu la vie dure à Piastri qui a eu le plus grand mal à faire monter les pneumatiques en température.

« Les conditions étaient assez froides, et nous avons même eu un peu de pluie, donc je me suis adapté à tout cela et j’ai essayé de m’imprégner autant que possible et de reprendre le rythme des choses parce qu’il y a un peu de rouille. » nous explique Oscar Piastri, qui a pourtant roulé à Abou Dhabi après la dernière course de l’année lors d’une journée de tests.

« J’ai mal au cou, mais il faut toujours un certain temps pour s’habituer à une F1. J’y arrive, je m’accroche et je devrais être prêt en m’entraînant un peu plus à Noël. »

Piastri a remporté six victoires, décroché 11 podiums et décroché cinq pôles en F2 en 2021 pour finalement remporter le titre, son troisième sacre, après le titre de Formule 3 2020 et la couronne de Formule Renault Eurocup en 2019.

Son succès en monoplace junior lui a valu plusieurs occasions de tester des monoplaces de F1, à la fois lors de sa campagne 2021 et depuis lors, mais ce n’est que récemment qu’il a pu conduire en sachant qu’il avait une place sur la grille sécurisée à partir de 2023.

Lorsqu’on lui a demandé si le fait de réaliser des tests en sachant qu’il avait déjà obtenu un baquet en F1 était différent pour lui, l’Australien a répondu : « Depuis la fin de la F2, l’objectif a toujours été d’arriver en F1, donc je pense que tous les tests de F1 que j’ai effectués ont toujours été en préparation pour obtenir un baquet, donc je ne pense pas que ma mentalité ait changé. »

En plus d’acquérir de l’expérience au volant d’une monoplace de Formule 1, ces essais privés ont également permis à Oscar Piastri de commencer à travailler avec les ingénieurs qui vont l’accompagner en 2023 tout au long de sa première campagne en catégorie reine.

« Pouvoir travailler avec les ingénieurs et l’équipe de course avec lesquels je travaillerai l’année prochaine est une aide considérable. C’est vraiment utile de commencer cette relation. » a ajouté Piastri.

« Maintenant que j’ai un siège et que je vais certainement reprendre la course, nous pouvons nous concentrer sur quelques-unes des spécificités d’une course que je ne ferais pas normalement lors des essais – il y a eu plus d’attention là-dessus parce que la saison approche rapidement. »

Oscar Piastri va désormais retourner en Australie pour y passer les vacances d’hiver en famille avant de revenir en Europe au mois de janvier : « Je vais voir ma famille et mes amis pendant que je serai de retour en Australie et je profiterai d’un peu de soleil tant qu’il sera disponible. »

« Essentiellement, je vais me concentrer sur la meilleure forme physique possible pour le début de l’année. Ensuite, je serai de retour, pour continuer à construire ma relation avec l’équipe et voir à quoi ressemblera la voiture [de la saison 2023]. »