Un ancien employé en F1 victime d’abus racistes et homophobes

Aidan Louw, un ancien employé travaillant en F1 – métis et né en Afrique du Sud – dit avoir été victime d’abus racistes et homophobes à plusieurs reprises par d’anciens collègues avec lesquels il travaillait chez Aston Martin.

Le jeune homme de 25 ans travaillait comme lamineur en tant que sous-traitant et construisait des pièces pour les monoplaces pilotées par Sebastian Vettel et Lance Stroll en Formule 1, mais le contrat de ce dernier a été résilié par l’équipe Aston Martin officiellement pour « mauvaises performances » et « une mauvaise gestion de son temps de présence ». Après avoir quitté l’équipe Aston Martin, Aidan Louw a accordé un entretien à Sky News dans lequel il affirme avoir été victime d’abus racistes et homophobes durant son temps passé au sein de l’écurie du constructeur britannique, la violence verbale ayant débuté immédiatement après qu’il ait rejoint l’équipe : « Avant même que je n’entre dans mon environnement de travail, on m’a dit : « écoute, si tu as un problème avec la façon dont nous parlons ici, c’est juste la façon dont nous parlons. » a expliqué Aidan Louw au micro de Sky News.

« On ne m’appelait pas Aidy ou quelque chose comme ça….on m’appelait [insultes racistes offensantes bipées par la production de Sky News] – c’est comme ça qu’on m’appelait. C’est vers la fin que j’ai finalement commencé à parler de ce qui se passait. »

En tant que double citoyen d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni, Aidan Louw détient deux passeports. Il dit que l’abus comprenait une insulte de l’époque de l’apartheid qui est également extrêmement offensante, mais en plus du racisme, Louw dit qu’il a également été victime d’insultes homophobes.

« J’ai révélé à quelqu’un que j’avais un petit ami à l’adolescence et c’était tout – en une fraction de seconde, tout a basculé…dès qu’ils ont découvert cette information, ils ont essayé de me démonter en tant qu’homme, en tant qu’individu et en tant qu’être humain. »

L’équipe Aston Martin a très rapidement réagi après la publication de cette interview par Sky News et a indiqué dans un court communiqué : « Nous avons une politique de tolérance zéro sur les comportements discriminatoires de toute nature. Nous avons été extrêmement déçus que deux employés d’un sous-traitant se soient comportés de manière si épouvantable. Nous avons agi rapidement et appliqué notre politique de tolérance zéro. Ils ne travaillent donc plus pour ce fournisseur. »

« Nous traitons sérieusement toute allégation de ce comportement inacceptable, y compris en enquêtant de manière approfondie sur ces allégations et en sanctionnant toute personne qui ne respecte pas nos normes. » a ensuite ajouté l’écurie auprès de Sky News.

« Dans ce cas, le plaignant a été cru à juste titre, ses plaintes ont été immédiatement traitées et des sanctions appropriées ont été imposées conformément à notre politique de tolérance zéro. Nous sommes en discussion continue avec lui. »

De son côté, Aidan Louw insiste sur le fait qu’il a toujours apprécié travailler en Formule 1 après avoir rejoint Williams, Alpine et McLaren avant de travailler pour Aston Martin : « Jusqu’à présent, j’avais honnêtement l’impression que c’était tout ce que j’était censé faire, j’avais l’impression que c’était vraiment tout ce que j’avais vraiment envie de faire, mon but. »

« Je ne veux pas être considéré comme une victime, ce n’est pas qui je suis, mais le fait est que cela [cet abus] n’est pas juste, ce n’est pas seulement moi qui suis la victime, c’est ma communauté, ma communauté est la victime. Nous ne demandons pas d’avoir ces opportunités, des choses tombées dans notre assiette juste à cause de l’origine ethnique ou de l’orientation sexuelle. Je ne demande pas cela, personne ne le demande – nous demandons l’égalité des chances. »

« Le fait est que je sais qu’il y a des enfants qui rêvent de faire la même chose que moi… et si c’est un mensonge, alors à quoi ça sert ? À quoi ça sert ? Il n’y a pas de sport. Peu importe le nombre de sponsors qui y injectent de l’argent. Peu importe les répercussions pour moi, je suis prêt à accepter car ce message est plus grand que moi. » a-t-il insisté.

Nico Rosberg avertit Schumacher : « Il ne faut rien précipiter »

Le champion du monde 2016 est très heureux des bons résultats de son compatriote mais il considère que Mick Schumacher ne devrait pas se précipiter pour rejoindre une équipe de tête.

Le pilote Haas Mick Schumacher a connu un début de saison 2022 difficile, la plupart du temps éclipsé par son coéquipier Kevin Magnussen. Il s’est aussi lourdement crashé en Arabie Saoudite et à Monaco. Mais le vent semble avoir tourné lors du Grand Prix de Grande-Bretagne pour le pilote allemand : il a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place et, une bonne nouvelle ne venant jamais seule, il a décroché la P6 en Autriche puis a été élu pilote du jour à l’issue de la course, faisant taire les commentaires négatifs à son sujet.

« Mick a eu quelques semaines difficiles et nous sommes tous heureux qu’il ait maintenant fait une belle percée » a déclaré Nico Rosberg à Eurosport.de.

« Il a dû encaisser beaucoup de critiques mais quand j’ouvre les journaux ces jours-ci, je n’en lis plus aucune à son encontre. La façon dont les choses changent si rapidement est la chose la plus folle dans notre sport. »

« Il n’a eu besoin que d’une course et d’un duel cool avec Verstappen et tout est oublié » a-t-il ajouté.

« Psychologiquement, c’est incroyablement précieux pour lui, car il trouve maintenant une spirale mentale positive qu’il emportera avec lui jusqu’aux prochaines courses. »

Guenther Steiner, patron de l’écurie Haas, a également confirmé que Schumacher était sur une bonne lancée mais il a aussi indiqué qu’il ne souhaitait pas réfléchir à la situation du pilote allemand au sein de l’équipe Haas avant la trêve estivale.

A ce sujet , Nico Rosberg considère quant à lui que Mick Schumacher ne devrait pas se précipiter vers une top team : « Il a encore besoin de temps pour se développer. Les courses passées l’ont montré. Il ne faut rien précipiter. Il devrait prendre son temps avant de viser une équipe de haut niveau. »

Mick Schumacher est actuellement 15ème au classement pilotes avec 12 points au compteur, marqués lors des deux dernières courses. Les premiers points de sa carrière en F1 devraient donner confiance à l’Allemand pour les semaines à venir.

Les changements prévus par la FIA pour réduire le marsouinage

La FIA a confirmé la mise en œuvre de la directive technique dés le Grand Prix de Belgique. L’instance dirigeante a également présenté quatre changements majeurs au règlement technique 2023 qui permettront de réduire voire d’éliminer le marsouinage en Formule 1.

Le phénomène de marsouinage est apparu cette saison avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique. Il s’agit d’un phénomène de pompage ou d’oscillation verticale des monoplaces dans les lignes droites.

La FIA a décidé d’intervenir après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, où le phénomène semblait particulièrement intense sur certaines monoplaces. Après Bakou, quelques pilotes s’étaient d’ailleurs plaint de ses effets sur leur santé et des risques pour leur sécurité. D’autres équipes, en revanche, se sont montrées plus partagées sur l’intervention de la FIA dans ce contexte.

Le Comité Technique Consultatif, composé de la FIA, de la Formule 1 et des 10 directeurs techniques, s’est réuni jeudi pour discuter de la question.

La Fédération Internationale de l’Automobile a confirmé l’entrée en vigueur de la directive technique après la trêve estivale 2022 avec l’objectif de limiter le marsouinage. Il s’agit d’introduire une valeur limite d’oscillation verticale que les voitures ne devront pas dépasser.

La FIA a souligné que si les équipes comprennent mieux comment maîtriser le problème, il est à craindre qu’il ne s’aggrave à nouveau en 2023 avec les évolutions à venir sur les voitures. Plusieurs décisions ont donc été prises pour réduire la rigidité du plancher et les mouvements verticaux des monoplaces :

  • rehaussement de 25 mm des bords du plancher
  • rehaussement de la gorge du diffuseur sous le plancher
  • introduction de tests de flexibilité latérale du plancher plus stricts
  • introduction d’un capteur plus précis pour mesurer l’oscillation aérodynamique

Il a également été convenu que des mesures plus strictes seront appliquées sur les arceaux de sécurité à partir de 2023 suite à l’accident de Guanyu Zhou à Silverstone.

Toutes ces décisions devront être validées par le Conseil Mondial du Sport Automobile.

Russell : « Trois années à rouler seul en fond de grille, c’était trop long »

George Russell a admis que les trois années passées en fond de grille chez Williams étaient « trop longues », bien que le Britannique estime qu’une arrivée chez Mercedes avant 2022 aurait été « incroyablement difficile » pour lui.

Le Britannique George Russell a débuté sa carrière au sein de l’équipe Williams Racing pour laquelle il a roulé durant trois saisons. Mais après une pige réalisée au volant de la Mercedes de Lewis Hamilton au Grand Prix de Sakhir en 2020 [Hamilton était positif au Covid], Russell a clairement prouvé qu’il méritait sa place au sein de l’équipe du constructeur allemand et c’est en 2022 qu’il obtiendra enfin sa chance de rouler pour la meilleure équipe de ces huit dernières années.

« Lorsque j’ai signé avec Williams en 2018, c’était une équipe qui venait de passer trois ans à décrocher des podiums, à terminer P3, P3 et P5 au championnat des constructeurs, puis ils ont eu une très mauvaise année 2018 et ont terminé derniers. » explique Russell dans le podcast Beyond The Grid.

« Mais à l’époque je pensais que c’était une équipe qui pouvait rebondir et qu’elle serait de retour à la lutte pour la P5 ou la P3. Donc, nous étions tous d’accords sur le fait que trois années était une bonne période, en nous battant pour des points et peut-être même pour des podiums. Mais avec du recul, trois années à rouler seul en fond de grille, c’était trop long. Mais, malheureusement Claire [Williams, l’ancienne patronne de l’équipe] a fait du bon travail lors des négociations de contrat et il n’y avait en quelque sorte aucune issue. »

Cependant, Russell a ajouté que rejoindre l’équipe Mercedes en 2020 aurait été pour lui « incroyablement difficile » compte tenu du fait que la monoplace était adaptée à Lewis Hamilton qui a remporté cette année-là son septième titre mondial en Formule 1.

« Lorsque je regarde avec du recul, je pense que rejoindre Mercedes l’année dernière, ou même en 2020, cela aurait été incroyablement difficile d’affronter Lewis alors que cette voiture a évolué pour s’adapter à son style de pilotage pendant tant d’années, c’était en quelque sorte son bébé. Alors que maintenant, c’est une nouvelle feuille de papier pour tout le monde, tout le monde repart de zéro, et c’était probablement le bon moment. »

Après la onzième manche de l’année disputée en Autriche, George Russell occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 128 points inscrits depuis le début de l’année, soit 19 de plus que son coéquipier Lewis Hamilton.

Norris peut comprendre certaines difficultés que rencontre Ricciardo

Lando Norris a déclaré qu’il pouvait parfaitement comprendre les difficultés rencontrées par son coéquipier Daniel Ricciardo au volant de la MCL36 depuis le début de la saison, le Britannique ayant eu lui-même des difficultés d’adaptation avec sa monoplace 2022.

Lando Norris et Daniel Ricciardo ont jusqu’ici connu un début de saison nettement différent avec 64 points inscrits pour Norris – dont un podium à Imola – et seulement 17 points marqués pour l’Australien Daniel Ricciardo avec une P6 en Australie comme meilleur résultat. Le déficit de performance entre les deux pilotes s’explique en partie par un manque de feeling avec la MCL36 pour Ricciardo, qui a dû notamment faire l’impasse sur trois journées d’essais hivernaux à Bahreïn après avoir été testé positif au Covid cet hiver, laissant ainsi seul son coéquipier développer la nouvelle monoplace.

Lorsqu’on a demandé à Norris s’il comprenait les difficultés rencontrées par Daniel Ricciardo depuis le début de l’année, le Britannique a répondu : « J’en comprends certaines parties. Pour le reste, je me concentre sur moi-même et c’est tout. »

« Vous savez, même si je suis prêt à l’aider, à donner des conseils et à répondre aux questions, ce n’est pas comme si j’étais là juste pour faire ça. Je dois aussi me concentrer sur ma propre course pour essayer de terminer sixième et obtenir de gros points. » a déclaré Norris le week-end dernier avant le départ du Grand Prix d’Autriche.

« C’est un peu un équilibre, il y a certaines choses que je comprends et d’autres non. J’ai l’impression que notre voiture est une voiture difficile à piloter. Je pense que nos caractéristiques, que nous avons également eues au cours des dernières années, et même Carlos [Sainz, son ancien coéquipier] le dit, sont assez spécifiques et uniques. Donc c’est un style de pilotage dont vous avez besoin et qui ne ressemble pas à celui que l’on peut vous apprendre en grandissant, donc vous devez vous adapter un peu. »

« Surtout cette année, la voiture est très différente et certaines des caractéristiques de l’année dernière ont disparu et nous avons introduit d’autres caractéristiques et j’ai donc dû changer mon style de pilotage. J’ai dû m’adapter, ce n’est pas parce que je suis chez McLaren depuis quatre ans que je connais cette voiture à fond. J’ai eu du mal avec mon style de pilotage en début de saison, probablement un peu plus que ce avec quoi Daniel a eu du mal au départ dès les premiers tests et j’ai l’impression que j’ai dû m’adapter un peu. »

« La façon dont nous pilotons la voiture est légèrement différente. Je préfère une voiture un peu plus survireuse et il préfère une voiture un peu plus sous-vireuse. » conclut Norris.

Avant le Grand Prix de France, douzième manche du championnat du monde 2022, l’équipe McLaren occupe la quatrième place au classement des constructeurs à égalité de points avec Alpine.

Elliott souligne la performance « incroyable » des mécaniciens Mercedes en Autriche

Le directeur technique de Mercedes, Mike Elliott, a révélé que les mécaniciens de Lewis Hamilton n’avaient mis « que » trois heures et demie le week-end dernier en Autriche pour reconstruire entièrement la monoplace du septuple champion du monde après son crash subi en qualifications le vendredi.

Lors de la séance qualificative du Grand Prix d’Autriche, les deux pilotes Mercedes George Russell et Lewis Hamilton ont terminé la session dans les barrières de pneus en Q3 après avoir trouvé les limites de leur W13 évoluée. La monoplace de Russell a été moins endommagée que celle de son coéquipier Lewis Hamilton, puisque ce dernier a reçu un nouveau châssis avant le départ de la course Sprint programmée le samedi, ce qui a obligé les mécaniciens à redoubler d’efforts pour permettre au pilote britannique de prendre part dans un premier temps aux essais libres 2 programmés le samedi matin.

Finalement, Lewis Hamilton a réussi à sortir du garage pour participer à la dernière partie de la séance d’essais libres grâce au travail acharné des mécaniciens qui auront mis au total trois heures et demie pour reconstruire entièrement la W13 de Lewis Hamilton, un exploit souligné par Mike Elliott. : « Il y a eu énormément de travail pour réparer ces voitures et dans le cas de Lewis, il y avait tellement de dégâts au châssis, pas seulement des dégâts esthétiques, des dégâts que nous n’avons pas pu réparer. » a expliqué Mike Elliott.

« Nous avons dû en quelque sorte construire sa voiture à partir de zéro le samedi matin. Donc cette voiture a été construite à partir de rien. Nous avons installé le moteur, la boîte de vitesses, toute la suspension, toutes sortes de systèmes sur la voiture qui se boulonnent autour du châssis. Tout devait être mis en place et les mécaniciens ont réussi à le faire en trois heures et demie le samedi matin, ce qui est une réalisation incroyable, tout le mérite leur revient pour nous avoir permis d’être là pour les EL2. »

« L’avantage de participer aux EL2 est que vous pouvez vraiment vous assurer que la configuration de la voiture de Lewis était correcte, que l’équilibre était bon, et qu’il était satisfait de sa voiture pour le Sprint [course Sprint programmée le samedi après-midi]. »

L’équipe Mercedes se dirige désormais vers le Grand Prix de France qui sera disputé sur un tracé rapide à l’asphalte lisse et qui devrait un peu plus convenir à la W13.

Les résultats de Haas justifient le choix de ne pas introduire de nouveautés

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, estime que le rythme récent de la VF22 et les bons résultats signés par les pilotes lors des dernières courses justifient le choix de l’équipe de ne pas introduire de nouveautés sur sa monoplace.

Alors que plusieurs équipes ont déjà introduit de grandes nouveautés sur leur monoplace depuis le début de la saison 2022, la petite formation américaine Haas n’a toujours pas introduit la moindre mise à jour majeure sur sa voiture, l’écurie préférant concentrer toutes ses ressources sur un seul et unique package de nouveautés plutôt que d’en apporter lors de chaque course. Ce choix, qui peut sembler être un non sens dans un sport où tout évolue à vitesse grand V, porte finalement ses fruits puisque Haas a déjà réussi à marquer 34 points depuis le début de l’année avec une voiture qui n’a pas évolué depuis les premiers essais hivernaux.

Lors des deux dernières courses disputées, l’équipe américaine a vu ses deux pilotes terminer dans les points, alors que le rythme de la VF22 en qualifications à Silverstone et en Autriche était impressionnant face à des écuries dotées de plus gros moyens.

« Je dirais que beaucoup de gens sont surpris, mais nous savions qu’il y avait plus à venir et nous avons toujours dit pourquoi nous ne devrions pas nous précipiter pour faire quelque chose. » a expliqué le patron de l’équipe Haas, cité par nos confrères de Motorsportweek.

« Même les pilotes disent : ‘Je n’aurais jamais cru que cette voiture puisse encore se qualifier en sixième et septième position quand tous les autres apportent des packages [de nouveautés]. Alors, je leur ai répondu : ‘Oui, ils apportent des packages, mais vous ne savez pas ce qu’ils apportent, donc on ne peut pas juger ces packages. »

« Nous savons exactement ce que nous faisons et pouvons simplement essayer de faire de notre mieux, et nous devons croire en nous et nous l’avons fait. Je pense que nous avons prouvé que la voiture est toujours solide et il y aura un package à venir et j’espère qu’elle sera encore plus solide. »

Une mise à jour avant la trêve

Lorsqu’on lui demandait il y a quelques semaines déjà si une mise à jour est prévue sur la monoplace d’ici quelques courses, Steiner a indiqué qu’il espérait voir arriver un package de nouveautés avant les vacances d’été, soit lors de la dernière course de cette première partie de saison en Hongrie fin juillet.

« J’ai toujours dit que nous n’allions pas introduire des mises à jour juste pour les introduire parce que tout le monde le fait, nous suivons notre propre route. Nous les présenterons [les mises à jour] lorsque nous sentirons que nous avons obtenu suffisamment de gains, pour que nous ayons réellement quelque chose, et que ce ne soit pas juste un coup de pub. » a déclaré Steiner avant le Grand Prix d’Autriche.

« Nous avons un package de mise à jour à venir, et j’espère que si tout va bien il sera disponible pour la Hongrie, juste avant les vacances d’été. J’espère que nous serons en mesure de débloquer un peu plus de rythme sur la VF22 avec ça. Mais comme nous avons pu le voir, la VF22 est toujours solide, même avec son package de lancement. »

Avant le Grand Prix de France programmé le 24 juillet sur le tracé Paul Ricard, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 34 points inscrits depuis le début de la campagne 2022.

Des pourparlers toujours en cours entre Aston Martin et Sebastian Vettel

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, a exprimé son espoir que le quadruple champion du monde Sebastian Vettel reste dans l’équipe après cette saison 2022 et confirme que des pourparlers sont actuellement en cours entre les deux parties.

Sebastian Vettel a rejoint Aston Martin en 2021 et a marqué 58 de leurs 95 points jusqu’à présent. Cependant, le contrat de l’Allemand doit expirer à la fin de la saison  2022. Le patron de l’équipe, Mick Krack, avait précédemment déclaré qu’il serait « insensé » pour l’équipe de ne pas essayer de retenir les services de Vettel, et en Autriche, il a ré-affirmé son souhait de voir l’Allemand poursuivre sa collaboration avec Aston Martin en 2023.

« Et bien, nous sommes en pourparlers. Sebastian est très, très positif, très constructif, donc de ce point de vue, j’espère vraiment que nous pourrons continuer [ensemble]. » a déclaré Mick Krack, cité par le site du championnat.

« De plus, peut-être que l’investissement qu’il a fait maintenant sur deux années, il devrait peut-être être en mesure d’en tirer quelque chose et de ne pas le donner à quelqu’un d’autre plus tard. Mais nous sommes convaincus que nous pouvons en faire un succès avec les discussions que nous avons. »

Les négociations entre Aston Martin et Sebastian Vettel ont lieu dans un contexte bien particulier puisque l’équipe du constructeur britannique occupe actuellement l’avant dernière place du championnat du monde, bien loin des objectifs définis par le patron Lawrence Stroll en début d’année qui souhaitait voir son écurie se battre aux avant postes. Cepedant, Mick Krack estime que Sebastian Vettel, tout comme son coéquipier Lance Stroll, arrivent parfaitement à gérer la situation de façon positive et pragmatique.

« Je pense que nous devons vraiment tirer notre chapeau à nos deux pilotes dans la façon dont ils gèrent cela, à quel point ils sont toujours constructifs avec nous. Il n’y a pas de gros mots, rien du tout. On essaie de faire ça ensemble, on essaie de s’en sortir ensemble, ils nous donnent de très bons retours. »

« Il leur serait facile d’être frustrés, mais ce n’est pas le cas. Lance et Sebastian sont très constructifs dans toutes les réunions et vous ne pouvez ressentir aucun manque de motivation dans la situation actuelle. »

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De son côté, Sebastian Vettel affirme qu’il prendra une décision sur son avenir en fonction de plusieurs critères : « Je suis toujours en activité, mon contrat court jusqu’à la fin de l’année et aucune décision n’a encore été prise. Cela dépend de la voiture, de l’évolution de l’équipe et du déroulement des courses. »

« Mais je n’ai pas à mentir, mon avenir est un problème qui se présente à moi. La vérité est que j’ai beaucoup d’idées et que je parle à beaucoup de gens et je suis facilement inspiré. Mais je ne me mets aucune pression pour créer ma prochaine carrière parfaite et je ne veux susciter aucune attente quant à ce qui pourrait être parfait pour moi. »

« J’ai trouvé un domaine avec la Formule 1 dans lequel je suis très bon, quelque chose où je peux rivaliser avec les meilleurs au monde, donc ce qui vient ensuite, seul le temps nous le dira. Actuellement je fais encore mon travail, j’ai dit il y a deux ans : ‘je piloterai encore deux ans’, mais je prends plus la vie au jour le jour désormais. »

Albon : Williams dispose d’une bonne base avec son nouveau package

Alex Albon se félicite d’avoir pu enfin disputer une course complète au volant de sa Williams évoluée, le Thaïlandais estimant que l’équipe de Grove dispose désormais d’une bonne base sur laquelle travailler pour tenter d’améliorer son package.

Williams a introduit sa première véritable évolution sur sa FW44 au Grand Prix de Grande-Bretagne, mais des conditions météo défavorables lors des essais et un crash pour Albon dés le départ de la course le dimanche n’ont pas permis à l’écurie britannique d’obtenir un premier retour concret sur les améliorations apportées sur sa monoplace. Le week-end dernier en Autriche, Alex Albon (qui est le seul de l’équipe à disposer des nouvelles pièces) a enfin pu disputer un Grand Prix complet sur le tracé du Red Bull Ring de Spielberg, et bien que le pilote Williams a terminé à la douzième place, le Thaïlandais se félicite d’avoir enfin pu récolter de nombreuses données.

« Nous avons plus d’appui, c’est clair. C’est un peu difficile à exploiter à certains endroits, en particulier sur ce circuit [en Autriche], c’était très délicat avec le vent changeant. » a expliqué Albon après le Grand Prix d’Autriche dimanche soir.

« Je ne sais pas comment les autres ont ressenti cela, mais c’était difficile à piloter durant la course. Mais la façon dont je vois les choses, c’est que nous avons plus d’appui et c’est l’élément le plus important. Ensuite, nous allons essayer d’obtenir de l’équilibre et nous aurons le reste de la saison pour le faire. Je pense que nous avons une bonne base sur laquelle débuter, ce n’est pas la voiture la plus complexe, et nous pouvons donc construire là-dessus, c’est une bonne base. »

« On peut voir que les meilleures équipes sont probablement confiantes dans leur voiture de base, puis elles la peaufinent semaine après semaine. De notre côté, nous avons apporté un changement assez important sur notre voiture avec une philosophie différente qui prend beaucoup plus de temps dans la compréhension. Vous le voyez avec les autres voitures comme l’Aston Martin, ils ont un nouveau package et apprennent de cela. »

« Heureusement, aujourd’hui nous avons une course complète à notre actif afin que nous puissions vraiment sélectionner les éléments des données et voir où nous avons du mal et voir les domaines dans lesquels nous allons devoir nous améliorer. C’était notre véritable première course complète avec ce nouveau package aéro et nous allons beaucoup apprendre à partir d’aujourd’hui, c’était un peu comme une première sortie pour cette voiture. »

Après le Grand Prix d’Autriche, l’équipe Williams occupe toujours la dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points marqués depuis le début de la saison 2022.

Comment obtenir un Green Access pour le Grand Prix de France F1 ?

Si vous souhaitez vous rendre au Grand Prix de France de F1 2022, sachez que les organisateurs ont mis en place cette année un plan de mobilité visant à garantir une fluidité à l’ensemble des spectateurs, réduire le temps d’attente dans leur véhicule et diminuer l’empreinte carbone avec un accès au circuit limité à 9000 véhicules et la mise en place d’un macaron « Green Access ».

Pour accéder au circuit Paul Ricard en véhicule, les spectateurs devront posséder un Green Access et le présenter aux différents points de contrôle. Pour obtenir ce Green Access, vous devrez soit covoiturer et être au minimum quatre spectateurs dans le véhicule, utiliser un mode de déplacement à deux ou trois roues, acheter un parking premium à l’intérieur du circuit ou bien participer au financement des modes de transport alternatifs en payant une éco-participation et donc se garer à proximité immédiate du circuit Paul Ricard. Attention : l’accès au circuit sera interdit du 22 au 24 juillet sauf aux détenteurs d’un macaron Green Access.

Un contrôle systématique sera réalisé par la Gendarmerie sur les axes et à l’entrée des aires de stationnement. En cas de défaut du macaron « Green Access », l’accès vous sera refusé et vous devrez faire demi-tour en direction des parkings relais.

Si vous ne faites pas de covoiturage, vous n’utilisez pas de deux ou trois roues et vous souhaitez stationner au plus proche du circuit Paul Ricard, vous devez vous acquitter d’une éco-participation qui finance les modes de transports alternatifs. Voici les tarifs de cette éco-participation :

  • 20 euros par véhicule le vendredi
  • 25 euros le samedi
  • 30 euros le dimanche

Attention : aucun achat sur place ne sera possible ! Vous devrez vous rendre uniquement sur le site internet du GP de France pour réserver et payer votre Green Access en cliquant sur ce lien.

Les parkings relais 

D’autres solutions s’offrent à vous pour vous rendre au Grand Prix de France 2022 avec notamment la mise en place de parkings relais avec navette (inclus dans le prix du billet, sans coût supplémentaire). Les emplacements de parking relais sont nombreux et situés en sortie d’autoroute : La Ciotat, Roquefort la Bédoule, Le Beausset, Signes, Aubagne et Bandol. Des cars assurent les navettes entre les parkings relais et le Grand Prix de France, l’attribution de votre zone vous sera notifiée à l’approche du Grand Prix. En fonction de votre lieu d’hébergement déclaré, le parking relais le plus proche sera privilégié.

Attention : bien que les parkings relais sont inclus dans le prix de votre billet, vous devrez tout de même vous inscrire au préalable pour pouvoir y accéder. L’inscription se fait en quelques clics sur le site internet du GP de France en cliquant sur ce lien. 

Les transports en commun

Si vous ne souhaitez pas vous rendre au Grand Prix de France et que vous privilégiez les transports en commun, plusieurs options s’offrent à vous : le TER sud, des navettes depuis les différents centre-villes de la région, un TGV spécial Paris-Lyon-Circuit, des taxis, VTC ou encore l’avion…

Outils mobilité

Plusieurs outils mobilité sont mis à votre disposition pour le Grand Prix de France. Vous pourrez retrouver en direct l’ensemble des informations mobilité à la radio sur France Bleu Provence sur le 97.8 ou bien utiliser l’application Waze qui est partenaire du Grand Prix de France. L’ensemble des cartes seront mises à jour en direct par les équipes du Grand Prix de France durant l’événement. Voici quelques-uns des mots clés à taper dans l’application Waze tout au long de l’événement :

  • Green Access GP F1
  • MAC GP F1 (uniquement pour nos confrères des médias)
  • Premium GP F1 (pour le parking premium)
  • Moto GP F1 (pour l’accès en moto)
  • PR (parking relais affecté) GP F1

Alonso a vécu l’une de ses « meilleures courses de la saison » en Autriche

Le double champion du monde Fernando Alonso estime avoir connu l’une de ses meilleures courses de la saison dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche.

Bon dernier sur la grille de départ du Grand Prix d’Autriche en raison de pénalités moteur, le pilote Alpine a disputé une course solide dimanche dernier sur le tracé du Red Bull Ring de Spielberg en remontant jusque dans le top dix. Malheureusement pour lui, et alors qu’il se battait pour une sixième position, l’Espagnol a ressenti « d’étranges vibrations » sur les pneus montés sur sa monoplace après son deuxième arrêt, ce qui a obligé Alonso à revenir au stand une troisième fois par sécurité pour chausser d’autres pneumatiques.

Au final, Fernando Alonso a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place, marquant ainsi le dernier point disponible ce dimanche : « Un point, c’est mieux que rien, plus encore en sachant que nous sommes partis depuis la dernière ligne. Je pense que ce fut l’une de mes meilleures courses cette saison en dehors de celle de Silverstone. » a déclaré Fernando Alonso.

« Nous nous battions pour une sixième ou septième position, mais j’ai ressenti des vibrations étranges sur les pneus que nous venions juste de monter après notre deuxième arrêt sous régime de Voiture de Sécurité Virtuelle. Comme cette dernière était toujours de mise, nous avons décidé de nous arrêter à nouveau pour chausser un nouveau jeu de pneus. Malheureusement, nous avons perdu quelques positions avec cet arrêt supplémentaire et nous avons dû nous battre jusque dans les derniers tours. »

« A l’arrivée, nous avons réussi à finir la dixième position. Marquer un seul point sur cette course, c’est un peu dommage, mais nous pouvons être très satisfaits de notre rythme global et de notre performance en tant qu’équipe. »

Après le Grand Prix d’Autriche, Fernando Alonso occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 29 points inscrits depuis le début de l’année.

Trop nerveux, Binotto n’a pas regardé les derniers tours du GP d’Autriche

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a révélé qu’il avait eu du mal à regarder les derniers tours du Grand Prix d’Autriche alors que son pilote Charles Leclerc se battait pour la victoire aux prises avec un problème d’accélérateur.

Dimanche dernier à Spielberg, Charles Leclerc a dépassé la Red Bull de Max Verstappen au 52e tour pour la troisième fois pour s’emparer de la tête de la course et semblait se diriger vers une victoire « facile » lorsque le Monégasque a commencé à se plaindre d’un problème avec son accélérateur. Le pilote Ferrari a alors dû gérer ce souci jusqu’au drapeau à damier, alors que son rival Max Verstappen se rapprochait de plus en plus de lui dans les derniers tours du Grand Prix.

Depuis le muret des stands, Mattia Binotto devenait de plus en plus nerveux au fil des tours, d’autant que le coéquipier de Leclerc venait d’abandonner sur problème moteur quelques tours plus tôt : « Je dois admettre que j’étais très nerveux, déçu aussi de ce qui est arrivé à Carlos, mais tellement nerveux que j’ai arrêté de regarder la course dans les derniers tours. » a révélé Binotto le dimanche soir après la course.

« Je pense que nous devons encore confirmer ce qui s’est vraiment passé [avec l’accélérateur], mais d’après ce que j’ai entendu, le problème semblait mécanique, mais je ne peux pas vous donner plus de détails que ça. »

Concernant le problème moteur rencontré par Carlos Sainz et qui a vu une partie de sa monoplace prendre feu, Binotto insiste sur le fait que son équipe doit encore déterminer s’il s’agissait réellement d’un problème moteur ou bien d’un souci sur d’autres composants montés sur l’unité de puissance.

« Je pense que nous n’avons eu que deux pannes moteur jusqu’à présent. Les autres concernaient l’unité motrice plus que le moteur à combustion interne. Nous devons donc regarder et voir si c’est le même problème que celui de Bakou avec Charles [Leclerc avait abandonné à Bakou]. Très probablement…mais les gars à Maranello travaillent très dur pour essayer de résoudre ce problème, mais évidemment, nous ne pouvons pas encore dire ce qui s’est passé sur la voiture de Carlos. »

« Nous avons de nouveaux éléments, et je sais à quel point l’équipe est forte et travaille dur et à quel point ils sont bons. Je peux compter sur eux pour que cela soit traité très bientôt, j’espère le plus tôt possible. »

Après le Grand Prix d’Autriche, la Scuderia Ferrari occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 56 points de retard sur Red Bull Racing.

Robert Shwartzman boucle 130 tours avec une Ferrari au Mugello

Robert Shwartzman a participé à une séance d’essais privés avec Ferrari mercredi, effectuant 130 tours autour du circuit du Mugello en Italie.

Shwartzman occupe un poste de pilote d’essai chez Ferrari en 2022 et a piloté la monoplace SF91 d’ancienne génération ce mercredi sur le tracé du Mugello en Italie dans le cadre d’un essais privé. Ce test a marqué une autre journée de préparation pour Shwartzman, qui devrait piloter la Ferrari 2022 lors de deux séances d’essais libres cette saison dans le cadre de la nouvelle réglementation imposée par la FIA et visant à inclure davantage de pilotes débutants lors des courses.

Ferrari dit qu’après quelques travaux de configuration initiaux, la journée de Shwartzman consistait à exécuter différents roulages sur différents niveaux de carburant qui simulaient à la fois les runs de qualification et de course, ce qui lui a permis d’évaluer sur piste les mêmes conditions avec lesquelles il travaille régulièrement sur le simulateur.

« Aujourd’hui a été très utile pour Robert car il doit participer à au moins à deux séances d’essais libres lors d’épreuves du championnat du monde de Formule 1 cette saison, conformément à la réglementation. » a indiqué Ferrari dans un communiqué.

« C’était aussi une formation précieuse pour les autres membres du personnel de la Scuderia. L’équipe travaillant à Maranello aujourd’hui était composée d’un mélange de mécaniciens et d’ingénieurs très expérimentés, travaillant aux côtés de jeunes s’entraînant à Maranello, avec actuellement une expérience limitée en piste. »

Le Russe Robert Shwartzman – qui roule grâce à une licence israélienne après que la FIA a interdit aux pilotes de concourir avec le drapeau russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie – devrait participer à deux séances d’essais libres cette saison en F1, mais Ferrari n’a pas encore communiqué sur les dates exactes de ces essais.

Michael Masi sort de son silence

Ce mardi, la FIA a annoncé que Michael Masi quittait la FIA cinq mois après avoir été démis de ses fonctions de directeur de course. Depuis la finale de la saison 2021 de F1 à Abou Dhabi, l’Australien n’avait fait aucune déclaration. Il rompt enfin le silence après l’annonce de son départ.

Michael Masi avait été promu directeur de course en 2019 suite au décès de Charlie Whiting. Il avait supervisé la course très controversée d’Abou Dhabi en 2021 au cours de laquelle Max Verstappen avait battu Lewis Hamilton et gagné le championnat. Après une longue enquête, l’Australien avait été limogé de ses fonctions en février 2022 et s’était vu proposer un autre poste au sein de la FIA. On a appris son départ de l’instance dirigeante ce mardi 12 juillet au travers d’un communiqué officiel de la FIA.

Dans une déclaration à nos confrères de speedcafe.com, Michael Masi a surtout tenu à remercier toutes les personnes avec lesquelles il a travaillé jusque là mais il n’a pas évoqué le Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Ce fut un plaisir et un honneur de représenter la FIA en tant que directeur sportif monoplace et directeur de course en Formule 1 et délégué à la sécurité depuis le décès inattendu et tragique de Charlie [Whiting] à Melbourne en 2019″ a déclaré Masi.

« Ayant travaillé sur divers projets à travers le monde avec la Fédération et ses clubs membres pendant plus d’une décennie avant ma nomination, j’ai maintenant décidé de quitter l’organisation et de retourner en Australie pour me rapprocher de ma famille et de mes amis. »

« Je suis fier d’avoir travaillé en partenariat pendant de nombreuses années avec les différents clubs membres de la FIA, le Groupe Formule 1, les pilotes, les promoteurs et les opérateurs de circuits ainsi que mes collègues et l’équipe interne de la FIA.« 

« Les relations et amitiés durables que j’ai développées tout au long de mon parcours seront toujours précieuses à mes yeux. »

« En particulier, je suis éternellement reconnaissant à Herbie Blash et au regretté Charlie Whiting de m’avoir identifié comme futur successeur en 2018, un rôle que j’avais hâte de suivre. J’étais aussi très heureux de pouvoir apprendre auprès de Charlie pendant de nombreuses années avant son décès soudain. »

« Je transmets également ma sincère gratitude pour le soutien et les conseils de l’ancien président de la FIA Jean Todt, Stefano Domenicali, et de mon équipe FIA ​​Monoplace »

« J’exprime ma gratitude aux dizaines de milliers de bénévoles et d’officiels dévoués qui permettent au sport automobile d’avoir lieu chaque jour dans le monde, car la sécurité des concurrents et des officiels est toujours restée ma plus grande priorité. »

« Merci au président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem et à son équipe pour leur soutien personnel depuis leur nomination, je leur souhaite le meilleur pour l’avenir.« 

« Le soutien personnel de ma famille, de mes amis et de mes collègues dans le monde entier, en particulier au cours des derniers mois, ne peut être décrit que comme quelque chose de très fort que je chérirai pour toujours. » a conclu l’ex-directeur de course.

Après les difficultés rencontrées en lors de la saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place cette année un système de rotation avec Niels Wittich et Eduardo Freitas qui partagent maintenant le rôle de directeur de course. Ils ont également le soutien à distance d’autres membres de la FIA durant les courses, notamment Herbie Blash, ancien directeur de course adjoint de F1.

Selon le promoteur du GP des Pays-Bas, tout se passera bien à Zandvoort

Jan Lammers, promoteur du Grand Prix des Pays-Bas, pense que « l’armée orange » de Max Verstappen adoptera un meilleure attitude pour la course de F1 qui aura lieu en septembre à Zandvoort. Des comportements sexistes, racistes et homophobes ont en effet été signalés en Autriche le week-end dernier où les fans du pilote néerlandais étaient présents en nombre.

Jan Lammers a confié à l’agence de presse Reuters que les vrais fans de Max Verstappen devaient être très contrariés par l’attitude pathétique et très embarrassante de certains sur le Red Bull Ring ce weekend. Il faut préciser que la majeure partie des tribunes étaient aux couleurs du pilote néerlandais en Autriche. Plusieurs spectateurs ont témoigné sur les réseaux sociaux et partagé leur mauvaise expérience à Spielberg : il était question d’insultes homophobes, de propos sexistes et de harcèlement verbal principalement envers les fans féminines.

Une fan britannique aurait par exemple indiqué à Reuters par e-mail que l’intimidation des femmes dans les campings était « dégoûtante », avec des hommes ivres et nus harcelant les fans féminines qui voulaient utiliser les sanitaires.

La Formule 1 a condamné ces comportements, indiquant qu’elle les prenait très au sérieux et qu’ils étaient inacceptables et intolérables (à lire ici). Plusieurs pilotes ont également réagi dont Lewis Hamilton qui s’est dit « sous le choc » après avoir été informé des faits.

« Je pense que le vrai fan orange aimerait pouvoir faire une déclaration pour expliquer comment ça se passe, donc je ne m’attends à aucun problème ici« , a déclaré le promoteur du GP des Pays-Bas dans ce qu’on pourrait aussi interpréter comme un appel au calme. « J’ai le sentiment que ce sera le meilleur moment pour y aller car tout le monde aura un bon comportement.« 

L’accident de Lewis Hamilton lors des qualifications en Autriche a provoqué des acclamations dans les tribunes orange. Jan Lammers a expliqué que ceux qui s’étaient mal comportés lors du Grand Prix d’Autriche « portaient des vêtements orange » mais qu’on ne pouvait pas pour autant les appeler « fans ».

« Je suis assez confiant que lorsque le GP des Pays-Bas aura lieu, le public néerlandais aura à cœur de montrer que nous savons recevoir un septuple champion du monde [Lewis Hamilton] et comment nous nous comportons les uns envers les autres. »

« Lorsque vous allez soutenir votre favori, dans ce cas Max, vous voulez vous comporter pour qu’il puisse être fier de vous et là, c’est embarrassant« , a-t-il ajouté . Le promoteur néerlandais a déclaré que ce serait une foule différente à Zandvoort, pas comme en Autriche où des groupes de jeunes hommes se sont rendus pour faire la fête. « Les Hollandais viennent ici en famille avec leurs enfants« , a-t-il conclu.

Le Grand Prix des Pays-Bas, au calendrier de la F1 depuis l’année dernière, se tiendra à guichets fermés du 2 au 4 septembre 2022 dans la station balnéaire de Zandvoort. Il n’y a aucun doute qu’une marée orange envahira à nouveau le circuit et que la foule sera toute entière dévouée à son champion du monde en titre.

Ricciardo réagit aux rumeurs sur son avenir en F1

L’Australien Daniel Ricciardo a tenu à démentir toutes les rumeurs qui ont pu circuler ces dernières semaines concernant son avenir en Formule 1, le pilote McLaren insistant sur le fait qu’il est sous contrat avec son équipe jusqu’à la fin de la saison 2023 et qu’il ne compte en aucun cas quitter le sport.

Les résultats décevants de Daniel Ricciardo avec McLaren et son déficit de performance par rapport à son coéquipier Lando Norris ont déclenché une vague de spéculations plus tôt cette année concernant son avenir avec l’équipe de Woking. Les commentaires de son patron Zak Brown dans la presse, qui a déclaré que Ricciardo n’avait pas répondu aux attentes depuis le début de son mandat, n’ont fait qu’amplifier les rumeurs concernant l’avenir au sein de l’écurie britannique de Daniel Ricciardo. Cependant, la semaine dernière, Zak Brown a décidé de clarifier ses commentaires et la position de McLaren sur le statut de Ricciardo pour 2023, insistant sur le fait que ce dernier, malgré ses difficultés actuelles, courra en F1 avec l’équipe la saison prochaine.

Dans ce contexte, Daniel Ricciardo a lui aussi tenu à répondre à toutes ces rumeurs en postant sur ses réseaux sociaux un court message dans lequel l’Australien précise qu’il compte bien honorer son contrat avec McLaren jusqu’à son terme : « Il y a eu beaucoup de rumeurs à propos de mon futur en Formule 1, mais je veux que vous entendiez ma version. Je suis engagé avec McLaren jusqu’à la fin de l’année prochaine et je ne compte pas quitter le sport. » a écrit Ricciardo sur ses réseaux sociaux.

« Je reconnais que ça n’a pas toujours été facile, mais qui veut que ce soit facile ! Je travaille d’arrache-pied avec l’équipe pour apporter des améliorations et placer la voiture là où elle doit être. Je le veux encore plus que jamais. On se voit au Castellet ! Daniel. »

Au championnat du monde des pilotes 2022, Daniel Ricciardo occupe la douzième place avec 17 points inscrits depuis le début de la saison, soit 47 points de moins que son coéquipier Lando Norris.

Colton Herta a débuté ses tests en F1 avec McLaren

Le pilote d’IndyCar Colton Herta a participé à des tests au volant d’une F1 avec l’équipe McLaren cette semaine sur le tracé de Portimao au Portugal.

Ce test a été organisé par McLaren pour évaluer les compétences de Herta au volant d’une Formule 1 et intervient après plusieurs journées passées dans le simulateur de l’équipe britannique au QG de l’écurie à Woking au Royaume-Uni. Herta a pu piloter durant les deux premières journées une monoplace d’ancienne génération [celle de la saison 2021] sur le tracé de Portimao au Portugal, ce qui lui a permis de voir les différences entre une F1 et sa monoplace d’IndyCar qu’il a l’habitude de piloter aux Etats-Unis.

« C’était très amusant, j’ai eu deux jours pour m’acclimater à la voiture, ce qui est évidemment assez différent de ce que j’ai l’habitude de conduire. » a déclaré Colton Herta après son test.

« C’est un style de pilotage un peu différent, mais les ingénieurs m’ont beaucoup aidé à me mettre à niveau et quelle voiture ! C’est vraiment spécial, non seulement d’avoir un premier test dans une voiture de Formule 1, mais dans une voiture de Formule 1 gagnante [Ricciardo a remporté le GP d’Italie en 2021]. C’est encore plus cool, donc c’est une excellente opportunité pour moi. Je dois remercier Mr Seidl [Andreas, team principal de l’équipe McLaren] et Zak [Brown, PDG de McLaren] pour m’avoir permis d’emprunter leur voiture durant ces deux jours. »

Au total durant ces deux journées, Herta a bouclé 162 tours du tracé portugais, soit 750 kilomètres, mais l’équipe McLaren n’a communiqué aucun chrono de ce test. Cependant, le team principal de McLaren, Andreas Seidl a été encouragé par la performance du jeune Colton Herta : « D’abord et avant tout, ce test devait donner à Colton l’opportunité de s’habituer à la voiture. » a précisé l’Allemand.

« Ensuite, il devait apprendre différentes techniques de pilotage, s’habituer à une aspect opérationnel différent des week-ends de course de Formule 1, comparer différents composés de pneus, rouler à différentes charges de carburant, faire des runs de qualifications et des relais de simulation de course également. »

« Je dois dire que l’équipe a été impressionnée de la façon dont Colton a relevé tous ces défis et son approche professionnelle. Sa préparation physique lui a permis de vraiment continuer tout au long de ces deux jours, sachant à quel point cela peut être difficile dans une Formule 1 sur une piste comme Portimao. Cela lui a permis d’augmenter progressivement le rythme, de gagner en confiance et de toujours trouver le bon équilibre entre la prise de risque et le maintien de la voiture sur la piste, ce qui est important dans un test comme celui-ci. Donc oui, je suis très heureux de la façon dont le test s’est déroulé. »

Herta a décrit la MCL35M de McLaren comme « une sensation complètement différente » de son IndyCar, reconnaissant que le couple moteur est « assez incroyable » ainsi que la vitesse en ligne droite, l’accélération ou encore le freinage : « Nous avons pu passer par beaucoup de choses différentes : des changements d’équilibre, mécaniques, aérodynamiques, et à l’intérieur de la voiture, j’ai pu jouer avec les outils, les réglages du différentiel, tout ce genre de choses. » a expliqué Herta.

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« C’était plutôt cool de voir les changements d’équilibre et ce que vous pouvez faire avec la voiture, à l’intérieur de la voiture, ce qui est plus que ce que nous sommes capables de faire en IndyCar, donc c’était génial. Si vous avez un problème dans un virage, vous pouvez le régler en un tour de main. »

A la fin de ce test, l’équipe McLaren va évaluer toutes les données en détails pour avoir une première idée du potentiel de Herta au volant d’une Formule 1 et décidera ensuite si le jeune pilote peut participer à deux séances d’essais libres au volant d’une F1 de la saison 2022 durant la deuxième partie de la saison comme cela est imposé aux équipes par la réglementation.

Quant à savoir si Herta est en lice pour un baquet chez McLaren en 2024, Andreas Seidl a répondu : « Comme toujours, nous procédons étape par étape. L’objectif de ce test aujourd’hui était de donner à Colton une chance de faire l’expérience d’une voiture de Formule 1 pour la première fois, et c’était l’objectif. Que se passe t-il après? C’est quelque chose que nous allons faire étape par étape, nous prendrons notre temps. C’est là où nous en sommes. »

Red Bull veut comprendre ses problèmes de dégradation de pneus en Autriche

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait que son équipe allait essayer de comprendre les problèmes de dégradation de pneumatiques rencontrés dimanche dernier en course au Grand Prix d’Autriche.

Le pilote Red Bull Max Verstappen a pris le départ du Grand Prix d’Autriche depuis la pole position sur la grille, mais rapidement, le Néerlandais a été mis sous pression par la Ferrari de Charles Leclerc qui était bien plus rapide au volant d’une monoplace dont la dégradation des pneumatiques semblait moins prononcée que sur la Red Bull. Au final, Charles Leclerc a remporté le Grand Prix d’Autriche devant Max Verstappen, et bien qu’il reconnait que Ferrari était plus rapide que Red Bull à Spielberg, Christian Horner insiste sur le fait que son équipe va travailler dur pour essayer de comprendre pourquoi la gestion des pneus a été problématique dimanche.

« Ils avaient une voiture plus rapide pendant la majeure partie de la course et Max revenait à la fin. Mais la dégradation de nos pneus était plus élevée à partir de la moitié du premier relais et c’était difficile de lutter contre cela. » a expliqué Christian Horner après l’arrivée de la course dimanche dernier à Spielberg.

Lorsqu’on lui a demandé si ses pilotes ont subi des niveaux de dégradation similaires la veille lors de la course Sprint remportée par Max Verstappen, Horner a répondu : « Ça n’avait rien à voir avec ce que nous avons pu voir aujourd’hui. De façon générale, Ferrari semblait plus légère sur les pneus, ils avaient un avantage de rythme et cela vous donne juste plus d’options stratégiques. »

« Ce n’est juste pas de chance pour eux avec Sainz [il a abandonné sur casse moteur], mais vous avez bien vu notre rythme de course à la fin, nous avons tout de même obtenu le tour le plus rapide bien que nous n’avions pas le rythme d’hier [lors de la course Sprint] et c’est quelque chose que nous devons comprendre. Mais sur les deux courses, nous n’avons fait perdre que cinq points à Max. »

Après le Grand Prix d’Autriche, Max Verstappen est toujours leader du championnat pilotes avec 38 points d’avance sur Charles Leclerc, tandis que Red Bull Racing est toujours en tête du championnat constructeurs avec 56 points d’avance sur la Scuderia Ferrari.

Villeneuve : « Leclerc a battu Verstappen à la régulière, c’est bon pour la confiance »

Dans sa chronique d’après-course pour Formule1.nl, Jacques Villeneuve a indiqué avoir apprécié ce weekend en Autriche, la course Sprint et la bagarre entre Charles Leclerc et Max Verstappen.

Le Grand Prix d’Autriche était le théâtre de la deuxième course Sprint de la saison 2022. Lors d’un week-end au format Sprint, les pilotes participent à une séance de qualifications dans un format classique le vendredi. Les résultats de cette séance qualificative déterminent alors la grille de départ de la course Sprint programmée le samedi après-midi d’une durée maximale de 30 minutes. Les résultats de cette course Sprint déterminent ensuite la grille de départ de la course principale du dimanche.

Jacques Villeneuve a manifestement apprécié ce format à Spielberg : « Je me suis régalé ce week-end, du vendredi au dimanche. C’est l’avantage d’un tel week-end de course sprint : cela ne vous apportera peut-être pas un meilleur samedi, mais le vendredi est plus amusant et donc le week-end dans son ensemble est plus intéressant. »

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté la course Sprint du Grand Prix d’Autriche. Le Néerlandais devançait au drapeau à damier la Ferrari de Charles Leclerc et celle de Carlos Sainz.

« Le sprint de samedi était super. Les Ferrari étaient plus rapides, mais ils ont commencé à se battre l’une contre l’autre. Je pense que Carlos Sainz a fait une erreur de jugement : il aurait dû économiser ses pneus puis mettre la pression sur Verstappen avec Charles Leclerc. »

Dés les premiers tours de course dimanche, Charles Leclerc s’est montré plus rapide que son rival Max Verstappen et s’est très vite emparé de la tête de la course. Le pilote Red Bull pour sa part a tenté un undercut en s’arrêtant le premier, mais Ferrari a très bien réagi en laissant ses deux pilotes en piste le plus longtemps possible.

« Il semble que Ferrari avait une meilleure maniabilité dimanche avec un réservoir plein, Leclerc prenait la corde plus facilement et avait une meilleure adhérence que Verstappen. » analyse Jacques Villeneuve.

« Chez Red Bull, on avait l’air moins assuré : ils ont essayé une stratégie agressive pour attirer Ferrari dans les stands, mais la Scuderia n’a pas flanché. »

Alors qu’il s’apprêtait à doubler la Red Bull de Max Verstappen pour prendre la deuxième place du Grand Prix, l’Espagnol Carlos Sainz a dû abandonner en raison d’un problème mécanique. Sa monoplace a même connu un début d’incendie. C’est une voiture de sécurité virtuelle qui a été déployée lors de cet incident.

« L’abandon de Sainz a été une chance pour Verstappen. C’était douloureux pour lui, et ça avait l’air dangereux avec la voiture qui descendait. C’est juste plus difficile de sortir avec le halo. J’ai trouvé dommage que nous ayons eu le VSC [voiture de sécurité virtuelle] au lieu de la voiture de sécurité. Je ne vois aucune cohérence là-dedans cette année non plus. Je pense qu’o, devrait toujours utiliser la voiture de sécurité en course – c’est plus sûr, pour commencer. »

« Mais pour Leclerc, la victoire est bien sûr bonne pour sa confiance. Lors du premier dépassement sur Verstappen surtout, ils étaient sur un pied d’égalité : la même quantité de carburant et les mêmes pneus. »

« C’était une bonne bataille, après cela les différences entre les pneus et le DRS étaient trop importantes. Verstappen n’a plus vraiment défendu non plus. »

Jacques Villeneuve n’a jamais caché qu’il n’était pas un grand fan du DRS mais il a reconnu que ce dernier avait généré plus de dépassements à Spielberg.

« Vous avez pu voir tout au long de la course que le DRS génère plus de dépassements mais pas forcément de meilleures bagarres. La question est de savoir ce que nous attendons de la F1. Les règles de 2022 ont été conçues avec l’idée de supprimer également le DRS à long terme. Mais nous y sommes tellement habitués maintenant – tout comme les fans. » a conclu le Canadien.

Vettel : « La FIA doit se préoccuper de ce problème de poussière de carbone »

Sebastian Vettel souhaite que la FIA se penche sur le problème d’inhalation de poussières de carbone qui proviennent des freins des monoplaces.

A l’issue du Grand Prix d’Autriche, le quadruple champion du monde est apparu devant les micros des médias, le visage noirci par la poussière émanant des écopes de freins de son Aston Martin.

Il s’agit d’une autre conséquence du changement de réglementation cette année : auparavant, cette poussière était évacuée vers les roues mais avec le nouveau design des monoplaces, ces particules sont renvoyées vers l’arrière et une partie est projetée vers le pilote.

« C’est une chose sur laquelle je pense qu’ils doivent travailler parce qu’à cause du design des écopes de freins cette année, l’essieu avant souffle toute la poussière de freins sur nos visages et ce n’est pas bon. » a expliqué Sebastian Vettel au micro de Sky Sports.

« La poussière de carbone n’est pas vraiment quelque chose de sain à respirer. J’espère que la FIA se penchera là-dessus très bientôt car c’est inutile et facile à changer. »

La question de l’inhalation de poussières de carbone par les pilotes n’est cependant pas un sujet nouveau. Par exemple, Valtteri Bottas avait déjà évoqué ce problème en 2019, indiquant qu’il lui arrivait souvent d’éternuer de la poussière noire après les Grands Prix.