Le rythme de Ferrari inquiète les pilotes McLaren

Malgré sa (petite) avance au championnat constructeurs sur la Scuderia Ferrari, l’équipe McLaren n’est pas dans une bonne position selon le Britannique Lando Norris, qui estime que McLaren va devoir aller chercher encore plus de performances lors des dernières courses de la saison pour espérer terminer devant Ferrari.

Après le Grand Prix des Etats-Unis, dix-septième manche de la saison 2021, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat des constructeurs, mais Ferrari est revenue désormais à seulement 3,5 points, ce qui place McLaren dans une position inconfortable et ne laisse quasiment aucune marge de manœuvre à l’écurie britannique.

« Au cours des dernières courses, ils ont été très rapides. Nous allons devoir pousser fort et trouver des petites choses supplémentaires pour des améliorations. » a déclaré Lando Norris après le Grand Prix des Etats-Unis au micro de Sky Sports.

« Pour le moment, ils ont l’avantage sur nous en qualifications et en course et ce n’est pas une bonne position que d’être en retard à ce stade de la saison. Nous devons absolument essayer de trouver quelque chose pour contrer l’attaque. »

De l’autre côté du garage, le coéquipier de Lando Norris estime lui aussi que McLaren va devoir redoubler d’effort lors des cinq dernières courses : « La seule façon de les battre est de rendre notre voiture aussi rapide que possible. » a déclaré Daniel Ricciardo.

« Les deux [pilotes Ferrari] étaient devant moi dimanche en course à Austin et je savais que le premier tour serait crucial. C’est pourquoi j’étais tellement excité d’avoir eu Carlos [Sainz]. J’espère juste que nous serons rapides au Mexique. »

Classement constructeurs F1 2021

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Sainz « déçu » de la façon dont Netflix a montré l’équipe Ferrari

L’espagnol Carlos Sainz a indiqué qu’il avait été déçu d’un épisode de la série Drive To Survive de Netflix dans lequel les caméras mettaient en vedette l’équipe Ferrari la saison dernière.

Ce chapitre portait sur une équipe Ferrari en difficulté, notamment parce que la saison 2020 a été l’une des pires pour l’équipe italienne en termes de performances, alors qu’il y avait également une certaine « tension » au sein de la Scuderia liée à la non reconduction de Sebastian Vettel et à l’arrivée de Carlos Sainz.

Le pilote madrilène n’a pas hésité à dire qu’il a été déçu de la façon dont le montage a été réalisé par les équipes de Netflix : « L’épisode de la saison trois sur Ferrari n’est pas si génial et j’ai été relativement déçu lorsque je l’ai regardé, parce que Ferrari est beaucoup plus cool, beaucoup plus grande, beaucoup mieux que ce qu’il ressort dans cet épisode. » a explique Carlos Sainz au magazine GQ.

« Nous venions juste de traverser une période difficile, et je pense que toutes les grandes équipes dans tous les sports traversent des années difficiles. Mais maintenant, nous sommes sur le chemin du retour. »

« Nous faisons tout notre possible pour cette équipe redevienne formidable et championne à nouveau, et je pense que nous avons une très bonne ambiance avec Charles [Leclerc] et les ingénieurs, et nous sommes un sérieux candidat pour l’avenir. Après, je veux dire c’est Ferrari, qui n’aime pas Ferrari dans la vie ? »

Cependant, Sainz estime que l’arrivée de Netflix dans les paddocks de la Formule 1 a tout de même permis d’attirer de nombreuses personnes, notamment aux Etats-Unis : « J’ai certainement ressenti un peu de changement dans le suivi du sport par les médias sociaux avec les fans américains.« 

« Je pense évidemment que Netflix a eu le plus grand impact là-dessus. En tant que sport, nous avons toujours été relativement derrière des portes fermées, et Netflix a permis aux fans en Amérique et dans le monde entier de voir la personnalité des pilotes. »

Netflix a confirmé qu’il y aura bien une saison 4 de Drive To Survive [Pilotes de leur Destin en Français], le tournage étant actuellement en cours lors de cette saison 2021 de F1.

Le directeur de course de la FIA en visite à Miami et au Qatar

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, s’est rendu au Qatar et à Miami ces dernières semaines pour se rendre compte de l’avancée des travaux sur les deux circuits, bien que Miami ne fait pas partie du calendrier de la saison 2021.

Masi a profité de la venue de la Formule 1 aux Etats-Unis la semaine dernière pour faire un détour par Miami qui organisera une course de la catégorie reine l’an prochain au mois de mai sur le circuit du Hard Rock Stadium. Ce circuit urbain construit autour du stade de la NFL a déjà été critiqué car le tracé empruntera une partie du parking du Stadium, mais Michael Masi assure que le Grand Prix de Miami sera loin d’être une course sur un parking.

« C’est un circuit approprié. C’est loin d’être une course sur un parking. Loin de là, compte tenu du travail qu’il y a eu dans plusieurs domaines. L’installation avance vraiment, vraiment bien, et ce sera quelque chose d’unique. » a déclaré Michael Masi, le directeur de course de la FIA, cité par Racer.

Avant de passer par Miami, Masi s’est également rendu au Qatar sur le circuit de Losail où aura lieu le tout premier Grand Prix du Qatar de l’histoire de la Formule 1 fin novembre. Mais contrairement à Miami où tout est à faire, Losail est un circuit déjà très bien équipé et les organisateurs n’ont eu besoin que de quelques ajustements pour pouvoir accueillir la F1.

« J’étais au Qatar dimanche dernier, ils doivent juste travailler sur quelques vibreurs et sur l’éclairage, ainsi que quelques autres domaines. Mais il s’agit simplement d’une mise à niveau générale, alors qu’ils travaillent également dans le paddock. » a expliqué Masi.

« C’était le seul créneau de libre pour s’y rendre avant la course. Losail n’est pas encore homologué, je ferai l’inspection d’homologation la semaine de la course, mais il n’y a rien qui empercherait la délivrance d’un grade 1 [sésame indispensable pour accueillir la F1]. »

Lawson a moulé son baquet chez AlphaTauri

Le pilote de Formule 2 Liam Lawson a moulé son baquet à l’usine d’AlphaTauri cette semaine en vue de participer aux tests des jeunes pilotes qui auront lieu sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi après la dernière manche de la saison.

Actuellement huitième du championnat de Formule 2 alors qu’il ne reste que deux week-ends de Grand Prix à disputer (Arabie Saoudite et Abou Dhabi), Liam Lawson est membre du programme des jeunes pilotes Red Bull et aura donc l’opportunité de piloter une Formule 1 à la fin de cette saison tout comme son coéquipier Jüri Vips qui roulera pour sa part avec la Red Bull lors de ces tests à Abou Dhabi.

« C’est vraiment très cool que ce soit confirmé, je rêve de piloter une Formule 1 depuis que je suis enfant. » a déclaré Lawson.

« J’ai pu déjà le faire au Festival de Goodwood, mais le faire lors d’un vrai test est quelque chose de vraiment très excitant. »

Les tests des jeunes pilotes se dérouleront deux jours après le dernier Grand Prix de la saison 2021 qui est programmé à Abou Dhabi le 12 décembre sur un tracé de Yas Marina modifié cette année et que nous pourrons découvrir au mois de décembre dans le cadre de la finale du championnat du monde de F1.

McLaren n’est pas inquiet des problèmes de fiabilité du moteur Mercedes

Le PDG de McLaren, Zak Brown,  assure qu’il n’est absolument pas inquiet des problèmes de fiabilité que rencontre le constructeur Mercedes avec son moteur depuis quelques courses maintenant.

Depuis le début de l’année 2021, Mercedes motorise McLaren dans le cadre d’un contrat pluriannuel de fourniture, ce qui a permis à l’équipe de Woking de revenir clairement à l’avant de la grille cette saison et qui occupe désormais la troisième place au championnat du monde des constructeurs devant Ferrari.

Cependant depuis quelques courses, Mercedes rencontre des problèmes de fiabilité sur son moteur et a déjà monté six unités de puissance neuves sur la monoplace de Valtteri Bottas et quatre sur celle de Lewis Hamilton. Du côté des écuries clientes, le pilote Aston Martin Sebastian Vettel a reçu un quatrième moteur neuf à Austin tout comme le pilote Williams George Russell, tandis que le pilote McLaren Daniel Ricciardo a lui aussi reçu une quatrième unité de puissance neuve en Turquie.

Au final depuis le début de la saison 2021, parmi les équipes clientes, seuls Lance Stroll et Lando Norris sont encore dans leur quota autorisé de trois moteurs, mais au prochain changement, ils écoperont eux aussi de pénalités.

Lorsqu’on demande à Zak Brown s’il est inquiet de la fiabilité du moteur Mercedes pour les courses restantes alors que McLaren est lancé dans une lutte serrée avec Ferrari au championnat, l’Américain a répondu : « Non, nous avons déjà fait un bon parcours avec Mercedes. Nous avons remporté notre première course depuis 2012 [GP d’Italie]. c’est un excellent partenariat, tout ce que nous espérions. »

« Toto [Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes] et tout le monde chez Mercedes poussent très fort, il y a une grande concurrence, donc quand vous poussez, cela remet toujours en question la fiabilité. Mais je dois dire que du point de vue de McLaren que nous sommes très heureux, parce qu’ils ont une feuille de route incroyable et donc nous ne sommes pas inquiets. »

Après le Grand Prix des Etats-Unis, McLaren occupe toujours la troisième place au classement des constructeurs avec seulement 3,5 points d’avance sur la Scuderia Ferrari, alors que les deux pilotes de l’équipe italienne ont déjà reçu un quatrième moteur neuf sur leur monoplace.

Classement constructeurs F1 2021

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Gasly frustré de manquer des points importants à Austin

Le Français Pierre Gasly n’a pas caché sa frustration de ne pas avoir marqué le moindre point pour son équipe dimanche dernier au Grand Prix des Etats-Unis après un abandon en raison d’une défaillance de la suspension sur sa monoplace peu de temps après le départ de la course.

Huitième sur la grille de départ derrière les deux McLaren et les deux Ferrari, Pierre Gasly avait un gros coup à jouer à Austin et aurait pu marquer de gros points pour son équipe, ce qui aurait bien aidé AlphaTauri pour réduire l’écart avec Alpine au championnat du monde des constructeurs, l’équipe italienne accusant avant le départ de la course douze points de retard sur l’équipe du constructeur français.

« Nous avons d’abord eu un problème de capteur sur la grille que l’équipe a réussi à résoudre. Mais après le départ, nous avons eu une défaillance de la suspension qui s’est aggravée tour après tour jusqu’au moment où elle a complétement lâché. Nous avons donc dû abandonner. » nous explique Gasly.

Condamné à regarder depuis les stands son coéquipier se battre en piste pour revendiquer la neuvième place à l’arrivée de l’épreuve  – réduisant ainsi l’écart avec Alpine au championnat à dix points – Gasly estime qu’il aurait pu lui aussi marquer quelques points importants pour son équipe, même s’il reconnait que le rythme de l’AlphaTauri n’était pas suffisant pour aller chercher les Ferrari ou les McLaren.

« En étant totalement objectif, je pense que nous n’avions pas le rythme pour combattre les McLaren et les Ferrari. Mais une neuvième place et avoir les deux voitures dans les points était possible. » a ajouté le Français.

« C’est très frustrant, parce que nous savons que chaque point compte à ce stade de notre combat au milieu de peloton. Cela aurait été vraiment bien d’aller jusqu’au bout de cette course. »

Concernant le problème de suspension qui a forcé Gasly à abandonner à Austin, le directeur technique de l’équipe AlphaTauri, Jody Egginton, a quant à lui déclaré que l’équipe ne ménagerait aucun effort pour résoudre ce problème avant la prochaine manche qui se disputera au Mexique du 5 au 7 novembre.

« C’est quelque chose dont nous devons nous assurer d’avoir compris et résolu avant la prochaine course. » a déclaré Egginton.

« Cela nous a couté des points cruciaux, ce qui est regrettable pour Pierre et l’équipe. Dans l’ensemble, le package a montré un bon niveau de performance à Austin, donc l’objectif est de continuer dans cette forme et de maintenir la pression pour la cinquième place au championnat du monde des constructeurs. »

Classement constructeurs F1 2021

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Désormais sans pression, Russell se permet de prendre plus de risques

Le Britannique George Russell a déclaré qu’il était prêt à prendre plus de risques en piste au cours des cinq dernières manches de la saison, maintenant que l’équipe Williams dispose d’une confortable avance sur Alfa Romeo au championnat du monde.

Le week-end dernier à Austin, Russell n’a marqué aucun point pour son équipe au Grand Prix des Etats-Unis, mais le Britannique a tout de même tout tenté dès le départ alors qu’il s’élançait depuis la vingtième place sur la grille à la suite d’une pénalité moteur.

Quatorzième à l’arrivée de l’épreuve, le futur coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de 2022, a admis qu’il pouvait se permettre désormais de prendre plus de risques, le Britannique ayant moins de pression sur ses épaules.

« Je pense que la pression a disparu de mes épaules depuis un certain temps déjà, et je suis plus confiant pour vraiment attaquer et foncer. » a déclaré le pilote Williams.

« Passer de P20 à P14 a été un bon départ pour moi, et je pense qu’avec la position dans laquelle nous sommes au championnat, nous avons cette petite marge, et cela me permet d’y aller et de vraiment repousser les limites. »

« C’est une situation que j’apprécie, et pour être honnête, je ne suis pas un pilote qui commet beaucoup d’erreurs mais je voulais vraiment pousser et je pense que c’est pour ça que j’ai eu une sortie de piste en EL3 [à Austin] et une petite en qualifications à Zandvoort. J’essaie vraiment de repousser les limites pour voir s’il y a plus à prendre dans les dernières courses. »

« Je pense que j’ai en quelque sorte réaffirmé ma stratégie globale selon laquelle vous n’avez pas besoin de piloter à 110% pour tirer le meilleur parti de la voiture, car parfois vous ne faites que ralentir. »

« C’est juste moins de pression pour moi. Je pense que le fait que nous soyons dans une position de confort relatif au championnat et aussi la sur le plan personnel, fait que je suis dans une position très stable personnellement et je peux juste y aller et essayer de nouvelles choses sans avoir peur de faire des erreurs. »

Au championnat du monde des constructeurs, Williams devance l’équipe Alfa Romeo de seize points, alors qu’il ne reste que cinq Grands Prix à disputer cette saison.

Classement constructeurs F1 2021

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Le Grand Prix du Mexique diffusé en clair sur C8

Tout comme le Grand Prix des États-Unis disputé le dimanche 24 octobre à 21h00 (heure de Paris) sur le circuit des Amériques à Austin, la chaine C8 (qui appartient au groupe Canal+) diffusera en clair le Grand Prix du Mexique le dimanche 7 novembre.

Dimanche dernier, C8 a diffusé en clair le Grand Prix des États-Unis, dix-septième manche du championnat du monde 2021 de F1, en parallèle de la retransmission en crypté sur Canal+. Deux semaines plus tard, le Grand Prix du Mexique, dix-huitième manche de la saison 2021, sera également programmé en clair sur la chaine C8 à 20h00 (heure de Paris), toujours en parallèle de la retransmission en crypté sur Canal+.

Sur C8, les commentaires du Grand Prix du Mexique seront assurés par Laurent Dupin et Renaud Derlot, tout comme lors du Grand Prix des Etats-Unis disputé le week-end dernier et remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen. Attention tout de même, seule la course du Grand Prix du Mexique sera diffusée sur C8. Les autres séances de roulage (essais libres et qualifications) ne seront diffusées que sur Canal+.

Nous vous rappelons également que vous pouvez toujours suivre en direct toutes les séances de roulage de chaque week-end de Grand Prix sur F1only.fr tout au long de la saison et ce gratuitement.

Nikita Mazepin gênè par son appui-tête à Austin

Le Grand Prix des Etats-Unis a été un vrai calvaire pour le Russe Nikita Mazepin dimanche dernier à Austin, puisque le pilote Haas a dû se battre avec l’appui-tête de sa monoplace dès le premier tour.

Dix-septième sur la grille de départ à Austin, Mazepin aurait pu avoir la chance de se battre avec des voitures plus rapides en piste dès les premiers tours, mais le Russe a malheureusement été contraint de rentrer au stand dès la fin du premier tour pour que son équipe procède au changement de son appui-tête.

« Malheureusement, dès le virage 2 du premier tour l’appui-tête s’est détaché dans ma voiture. C’était un tour assez sommaire, parce que mon appui-tête s’est soulevé et a bloqué la vision dans mes deux rétroviseurs. » a expliqué Mazepin.

« J’ai dû demander à l’équipe s’il y avait quelqu’un autour de moi, en espérant qu’il n’y ait personne, parce que je ne pouvais pas savoir si je pouvais tourner ou non. Ensuite, nous avons perdu 25 secondes de temps de course pour un arrêt au stand inutile. »

« A partir de là, tout est devenu plus difficile. J’étais seul et j’ai essayé de basculer sur une stratégie à un seul arrêt, mais avec les températures [élevées] et les pneus, ce n’était tout simplement pas possible. »

Après le Grand Prix des Etats-Unis, Nikita Mazepin n’a toujours pas marqué le moindre point cette saison, tout comme son coéquipier Mick Schumacher.

Tout comme Perez, Verstappen était malade à Austin

Dimanche dernier au Grand Prix des Etats-Unis, les deux pilotes Red Bull étaient malades avant le départ de la course, mais cela n’a pas empêché Max Verstappen de remporter l’épreuve, tandis que son coéquipier Sergio Perez a terminé sur la troisième marche du podium.

Après l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis qui s’est couru sous des températures caniculaires, le Mexicain Sergio Perez – visiblement affaibli physiquement – a révélé qu’il n’a pas pu boire une seule goutte d’eau à partir du premier tour en raison d’un dysfonctionnement de son système de boisson embarqué : « C’était vraiment très chaud, je n’avais plus d’eau dès le premier tour. » a déclaré Perez dimanche dernier à Austin.

« Au milieu de mon deuxième relais c’est devenu très difficile pour moi, j’ai perdu de la force. j’ai souffert aujourd’hui en piste. C’était l’une des courses les plus dures de ma carrière physiquement. »

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a tenu à féliciter son pilote après la course, le britannique révélant également que Checo était malade avant le départ du Grand Prix ce dimanche : « Il a été absolument génial parce qu’il était un peu malade, il a un rhume. Mais il a incroyablement géré sa course et il se retrouve sur le podium, alors qu’il n’a même pas pu boire. »

De l’autre côté du garage, Max Verstappen était lui aussi malade avant le départ du Grand Prix comme l’a révélé Helmut Marko, le consultant Motorsport de Red Bull : « En attendant [le départ de la course], ses yeux sont devenus complétement noirs. C’est juste incroyable la capacité mentale qu’il peut avoir, il a piloté la voiture à sa limite en étant en mauvaise santé, tout en pensant aussi à la stratégie. » a expliqué Helmut Marko à nos confrères de AMUS.

« La performance des deux [pilotes] doit être hautement considérée. Max a réussi à se remettre en forme avec des exercices de respiration et en buvant. Perez pour sa part a fait couler beaucoup trop d’eau durant le tour d’échauffement et ensuite il a dû changer sa cagoule, mais pendant la course, il n’avait pas d’eau. Quelque chose s’est apparemment mal passé entre le trop plein d’eau et moins d’eau. C’était une bonne performance de sa part. »

Après le Grand Prix des Etats-Unis, Max Verstappen a creusé encore un peu plus l’écart avec Lewis Hamilton au championnat du monde avec désormais douze points d’avance sur le pilote Mercedes, tandis que Red Bull Racing accuse 23 points de retard sur Mercedes au classement des constructeurs. Il reste cinq courses à disputer cette saison.

Hülkenberg ravi de son premier test en Indycar

Ce lundi, l’Allemand Nico Hülkenberg – actuel pilote de réserve de l’équipe Aston Martin en F1 – a pu tester pour la première fois de sa carrière une monoplace du championnat d’Indycar aux Etats-Unis sur le circuit de Barber Motorsports.

Hülkenberg, désormais âgé de 34 ans, a déclaré que son avenir en sport automobile était encore indécis, bien que le pilote allemand semble avoir tiré un trait définitif sur la Formule 1, ses derniers départs en Grand Prix remontant à 2020 lorsqu’il a remplacé au dernier moment Sergio Perez à Silverstone et Lance Stroll au Nürburgring, tous deux positifs au Covid-19.

A la fin de ses essais, Hülkenberg s’est dit heureux d’avoir connu une journée sans souci majeur :  « Dans l’ensemble, je pense que la journée a été très réussie. Je peux maintenant confirmer que ces monstres sont des voitures très physiques. » a déclaré Nico Hülkenberg après son test.

« Il m’a fallu un certain temps en matinée pour m’habituer, pour me sentir à l’aise, mais dans l’après-midi, les temps au tour et la performance sont arrivés et c’était très amusant. Je remercie encore l’équipe Arrow McLaren SP pour cette opportunité et leur travail très professionnel sur la piste. »

A l’heure actuelle, l’équipe Arrow McLaren SP – qui a permis à Hülkenberg de réaliser ce test – a annoncé son intention de lancer un programme de saison partielle en Indycar avec plusieurs pilotes. Bien que le test de lundi ait eu lieu à la demande de Nico Hülkenberg pour que l’Allemand puisse déterminer si l’Indycar pouvait être une option viable pour le prochain chapitre de sa carrière, le PDG de McLaren, Zak Brown, a déjà déclaré qu’il gardait un œil sur Hülkenberg pour un éventuel baquet en Indycar.

Les Américains sont devenus de vrais fans de F1

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a insisté sur le fait que les fans américains sont désormais devenus de vrais amateurs de Formule 1 avec une augmentation de l’engagement constatée le week-end dernier au Grand Prix des États-Unis.

La Formule 1 était de retour à Austin pour la première fois depuis 2019 le week-end dernier (crise sanitaire oblige en 2020) et le moins que l’on puisse dire, c’est que le public a répondu présent puisque le Grand Prix des États-Unis s’est disputé à guichet fermé cette année.

Il est vrai que depuis plusieurs années (depuis l’arrivée de la F1 à Austin en 2012), nous pouvons constater un véritable engouement de la part du public américain pour la discipline reine, mais l’effet Netflix – qui a déjà diffusé trois saisons de Drive To Survive – a très certainement joué un grand rôle dans le fait que la Formule 1 soit devenue si populaire aux États-Unis, ce qui plait particulièrement à Ross Brawn.

« Nous avons clôturé un week-end sensationnel avec une foule à guichet fermé tous les jours, un temps magnifique, une bonne ambiance et de bonnes vibrations sur le circuit. » estime Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course.

« Nous constatons maintenant un engagement très fort avec les fans américains. Pendant des années, la F1 était un passe-temps en Amérique, mais nous assistons maintenant à une véritable augmentation de l’engagement. Les fans connaissent les pilotes, ils connaissent les personnalités, ils connaissent les nuances de la F1. »

« C’est très excitant et je pense que cela démontre que la F1 peut confortablement organiser deux courses aux États-Unis – et peut-être plus – en raison de la passion des fans que nous avons pu constater ce week-end. »

L’an prochain, le public américain sera bien servi puisque la Formule 1 a déjà programmé deux dates dans le pays : le premier Grand Prix de Miami prévu du 6 au 8 mai et le Grand Prix des Etats-Unis sur le tracé d’Austin du 21 au 23 octobre.

Calendrier F1 2022

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La F1 confirme 12 cas positifs au Covid-19 à Austin

La Formule 1 a confirmé avoir réalisé plus de 6000 tests de dépistage Covid-19 entre le lundi 18 et le dimanche 24 octobre dans le cadre du Grand Prix des États-Unis, dix-septième manche du championnat du monde 2021.

Ces tests ont été effectués sur les pilotes, membres du personnel des équipes et tous les membres présents dans le paddock d’Austin (sous traitants, journalistes…). Parmi toutes ces personnes testées, 12 cas sont retournés positifs et les personnes concernées ont immédiatement été placées en quarantaine.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix des États-Unis de Formule 1 2021, entre le lundi 18 et le dimanche 24 octobre, 6 014 tests de dépistage du Covid-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. Parmi eux, 12 personnes ont été testées positives. » peut-on lire dans le rapport publié par la F1 et la FIA après le GP des États-Unis.

Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, sept pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc, Pierre Gasly et plus récemment Kimi Raikkonen, tandis que l’équipage de la voiture médicale a également été testé positif à la veille du Grand Prix de Turquie. La prochaine manche du championnat du monde 2021 se disputera sur le tracé de Mexico du 5 au 7 novembre.

Vettel apprécie toujours ses batailles contre Russell en piste

Le pilote Aston Martin Sebastian Vettel a pris beaucoup de plaisir dimanche dernier à Austin en se battant contre le pilote Williams George Russell, les deux hommes étant partis depuis le fond de la grille en raison de pénalités moteur.

Avant le Grand Prix des États-Unis, Russell et Vettel ont reçu une nouvelle unité de puissance à l’arrière de leur monoplace, ce qui les a forcé à prendre le départ depuis le fond de la grille, tout comme le pilote Alpine Fernando Alonso. Condamné à l’exploit, Vettel a dû se frayer un chemin dans le peloton pour essayer d’aller marquer des points et a donc rencontré George Russell en cours de route avec qui il a eu une belle bataille.

« J’adore courir contre George – et ce n’est pas la première fois cette année – parce qu’il connait bien sa monoplace. Il est toujours juste, et de toute évidence, parfois il avait le dessus, mais cette fois c’est moi qui avait le dessus, donc c’était amusant. J’ai vraiment apprécié. » a déclaré Vettel.

Au drapeau à damier, Sebastian Vettel a terminé le Grand Prix des États-Unis à la dixième place, marquant un point pour son équipe Aston Martin, ce qui est un bon résultat pour le pilote allemand compte tenu du fait qu’il partait depuis le fond de la grille.

« Nous sommes restés très longtemps en piste sur le premier relais parce que nous voulions avoir l’avantage en termes de pneumatiques, et à la fin cela semble avoir fonctionné. » a expliqué le quadruple champion du monde.

« Je pense qu’avec quelques tours de plus, nous aurions pu attaquer Yuki [Tsunoda]. Mais honnêtement, c’était un bon résultat par rapport à notre point de départ. Nous avons fait un peu plus de préparation pour la course le vendredi [en essais libres] et je pense que cela a pu faire une petite différence en termes de performances même si la course a été difficile pour tout le monde en termes de gestion des pneus. »

Après le Grand Prix des États-Unis, l’équipe Aston Martin occupe toujours la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 62 points inscrits depuis le début de l’année.

Classement constructeurs F1 2021

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Au Qatar, les pilotes de F1 pourront s’exprimer « librement »

A quelques jours du tout premier Grand Prix du Qatar de Formule 1, le président de la Fédération de l’Automobile et de la Moto qatarie, Abdulrahman al-Mannai, a assuré que les pilotes de F1 pourront s’exprimer librement au sujet de la situation des droits de l’homme dans l’émirat.

En mars dernier, le Qatar a été la cible de protestations de la part des joueurs de plusieurs équipes de football – notamment la Norvège, l’Allemagne, la Belgique ou encore les Pays-Bas – en marge des matches de qualifications pour la Coupe du monde 2022 qui se déroulera au Qatar. Les joueurs de ces différentes équipes ont arboré des T-Shirts critiquant la situation au Qatar, quand d’autres ont agité la menace de boycott.

Le Qatar est également régulièrement condamné par des ONG pour le traitement réservé aux travailleurs, venus notamment d’Asie, pour travailler sur les chantiers du Mondial de football 2022 dans des conditions plus que précaires.

Mais alors que la F1 débarquera dans le pays pour la toute première fois de son histoire dans quelques semaines (19 au 21 novembre), le président de la Fédération de l’automobile et de la moto du Qatar a indiqué que les pilotes pourront s’exprimer librement sur leurs plateformes concernant les questions sociétales.

« Nous n’avons pas de problème avec cela au Qatar. » a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l’Agence France Presse avant de préciser tout de même que les pilotes ne pourront pas boire d’alcool sur le podium, comme c’est déjà le cas à Bahreïn ou Abou Dhabi.

Lorsqu’on évoque avec lui la question de la réforme du droit du travail, Al-Mannai a insisté sur le fait que le Qatar reste « ouvert aux critiques » et que des progrès « considérables » ont été faits ces dernières années : « Ces dernières années, le Qatar a œuvré pour améliorer la situation des travailleurs. Nous avons fait des progrès considérables. Bien sûr, le système n’est pas encore parfait. »

Le Grand Prix du Qatar se dérouler du 19 au 21 novembre sur le circuit de Losail et pourrait également figurer au calendrier de la F1 pour les dix prochaines années à partir de la saison 2023 (la F1 n’ira pas au Qatar en 2022).

Norris effrayé à l’idée de commettre une erreur au départ à Austin

Le Britannique Lando Norris a admis qu’il avait eu très peur d’accrocher son coéquipier ou une Ferrari dimanche dernier au départ du Grand Prix des États-Unis à Austin.

Dans le premier tour de course, les deux pilotes McLaren Lando Norris et Daniel Ricciardo ont pris en sandwich la Ferrari de Carlos Sainz pour tenter de dépasser le pilote espagnol, alors que la deuxième Ferrari pilotée par Charles Leclerc se trouvait juste devant.

Arrivés à trois de front avant le virage numéro 12, Lando Norris a admis qu’il avait eu très peur de faire une erreur à ce moment-là et de percuter l’une des Ferrari ou bien même son coéquipier : « J’avais tellement peur, parce que le fait est que cette piste est très large, et je savais que nous étions à trois de front, et je savais que Daniel était à l’extérieur, donc je devais faire vraiment attention. » a déclaré Lando Norris.

« Ensuite, je ne pouvais pas freiner trop tard parce que je savais que Charles était juste devant et que j’allais le percuter si j’arrivais trop fort. C’était un peu serré, et je n’ai pas réussi mon coup, donc c’était un peu dommage. »

Finalement, le pilote McLaren a franchi la ligne d’arrivée à la huitième position et a admis qu’il ne pouvait pas espérer mieux ce dimanche à Austin : « C’était une course longue et difficile. Nous ne pouvions pas faire grand chose. »

« Parfois, je pense que nous avions un meilleur rythme, mais dans l’ensemble, étant donné que Charles avait 25, 20 secondes d’avance ou quelque chose comme ça sur Daniel [Ricciardo], nous ne pouvions rien faire de plus, mais c’est comme ça. »

« Je pense aussi qu’il y avait certains domaines où j’aurais pu faire mieux, y compris la défense sur certains dépassements. Le départ était assez excitant, mais nous n’avons tout simplement pas pu rester devant les Ferrari. Ce n’était pas une bonne journée, nous attendons désormais avec impatience le Mexique où je veux juste remonter dans la voiture et travailler dur pour progresser dans notre bataille au championnat. »

Au championnat du monde des constructeurs, McLaren a réussi à conserver sa troisième place après le Grand Prix des États-Unis, mais l’équipe britannique est désormais talonnée par Ferrari qui n’est qu’à 3,5 points.

Jack Aitken au volant de la Williams pour les EL1 à Abou Dhabi

Le pilote de réserve de l’équipe Williams Racing, le Britannique Jack Aitken, pilotera la FW43B lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche du championnat du monde 2021, qui se déroulera du 10 au 12 décembre.

Le pilote de 25 ans est un membre important de l’équipe depuis son arrivée l’année dernière, faisant ses débuts en Formule 1 avec Williams au Grand Prix de Sakhir 2020 en remplacement de George Russell, lui-même ayant remplacé Lewis Hamilton chez Mercedes. Jack Aitken a également participé à une session en EL1 au Red Bull Ring en Autriche et a entrepris un travail de développement essentiel dans le simulateur de l’équipe à Grove tout au long de la saison.

Confirmé en début d’année en tant que pilote de réserve officiel pour l’équipe Williams, Aitken continue d’acquérir une expérience précieuse sur et hors piste cette saison. Il s’intègre notamment dans l’équipe piste lors des week-ends tout en poursuivant son travail pour Williams dans le simulateur.

Confirmé au volant de la FW43B pour les EL1 du GP d’Abou Dhabi en fin d’année, Aitken s’est dit « impatient » de reprendre le volant d’une Formule 1 : « Je suis heureux de vous annoncer que je participerai aux EL1 du Grand Prix d’Abou Dhabi avec Williams. » a déclaré le Britannique.

Alonso a failli se crasher avec un aileron brisé à Austin

Dix-neuvième sur la grille de départ à Austin après avoir écopé d’une pénalité moteur pour avoir reçu un unité de puissance neuve, Fernando Alonso a réussi à remonter jusqu’à la onzième position en course avant de devoir finalement abandonner au 49e tour « par mesure de précaution ».

Très motivé à l’idée de remonter tout le peloton pour aller chercher des points importants pour l’équipe Alpine qui se bat pour la cinquième place au championnat constructeurs, l’Espagnol s’est engagé dans une bataille serrée avec les deux pilotes Alfa Romeo à la porte des points, allant même jusqu’au contact avec l’Italien Antonio Giovinazzi, qui a défendu de façon musclée sa position.

Malheureusement pour lui, Alonso a été contraint à l’abandon au 49e tour de course, notamment parce que l’aileron arrière de son Alpine s’est brisé, certainement à cause des bosses présentes sur le tracé des Amériques. Lorsqu’on lui a demandé quel était le problème exact avec son aileron arrière, le double champion du monde a expliqué : « Nous avons cassé l’aileron, à un moment donné, j’ai failli me crasher dans les barrières dans l’avant dernier virage. » a déclaré Alonso.

« J’ai regardé dans le rétroviseur et l’aileron était plié vers l’arrière, donc c’est peut-être les bosses ou autre chose. C’est un tracé très exigeant pour la voiture. Nous devons encore analyser tout ça pour le moment, car nous ne savons pas pourquoi cela est arrivé. »

L’aileron brisé sur la monoplace d’Alonso le week-end dernier à Austin n’était pas un incident isolé, puisque déjà la veille, les équipes Mercedes et Red Bull ont pris la décision de modifier leurs monoplaces pour éviter des dégâts trop importants en course. En effet, au cours du week-end, le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a révélé que les mécaniciens ont découvert des fissures importantes sur l’aileron arrière de la RB16B de Max Verstappen, obligeant l’écurie de Milton Keynes à renforcer l’aileron arrière de ses deux monoplaces dès le samedi : « Nous ne savons pas si ces fissures ont été causées par un coup violent ou bien par les fameuses bosses du COTA. Mais pour des raisons de sécurité et en concertation avec la FIA, nous avons pris la décision de renforcer les ailerons. » a déclaré Horner.

Du côté de chez Mercedes, l’équipe championne du monde en titre, le directeur Toto Wolff a lui aussi admis que les mécaniciens ont procédé à quelques ajustements sur les deux monoplaces également à cause des coups que doit supporter le soubassement des F1 sur le tracé du COTA : « Si la monoplace touche trop le soubassement, cela peut l’endommager. Alors, nous avons travaillé au niveau des réglages pour que les voitures ne soient pas massacrées pendant la course. » a déclaré Toto Wolff.

Fernando Alonso n’a plus marqué de point pour Alpine depuis le Grand Prix de Russie, l’Espagnol ayant terminé à une lointaine seizième place en Turquie. Le pilote Alpine occupe actuellement la dixième place au classement des pilotes avec 58 points.

Classement pilotes F1 2021

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Leclerc surpris par le rythme de sa Ferrari à Austin

Le pilote Ferrari Charles Leclerc s’est dit surpris de constater que sa monoplace avait le rythme pour se battre à l’avant de la grille dimanche dernier à Austin, le Monégasque ayant franchi la ligne d’arrivée de l’épreuve à la quatrième place juste derrière la Red Bull de Sergio Perez.

Depuis le Grand Prix de Russie, la Scuderia Ferrari a introduit sur ses deux monoplaces le nouveau système hybride développé pour la monoplace de la saison 2022 et qui fonctionnera de pair avec le nouveau moteur à combustion interne que l’équipe de Maranello introduira l’an prochain.

Le week-end dernier à Austin, Leclerc et son coéquipier Carlos Sainz se sont montrés satisfaits des performances de leur monoplace sur un tracé typé Mercedes : « Notre rythme a été une bonne surprise. Bien que nous nous concentrions principalement sur 2022, les quelques améliorations que nous avons apportées cette année nous ont permis de faire des pas en avant importants.«  a déclaré Charles Leclerc ce dimanche soir à Austin.

« Je voudrais particulièrement remercier tout le monde à Maranello à notre usine, ainsi que les gars sur la piste pour tout le travail acharné qu’ils ont fourni. Ce week-end, ce résultat a récompensé leurs efforts. »

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a d’ailleurs fait écho aux propos de son pilote et estime lui aussi que le nouveau système hybride apporte un vrai gain de performance en cette fin de saison : « Charles et Carlos ont été excellents et dans cette partie de la saison, les performances de la SF21 se sont améliorées, en partie grâce à l’introduction du nouveau système hybride. » a déclaré Binotto, qui restera à Maranello lors de la prochaine course programmée au Mexique.

« Je pense que nous pouvons nous battre pour la troisième place jusqu’au bout et que nous avons tout en place pour y parvenir. »

Concernant le résultat de Leclerc dimanche dernier à Austin, le Monégasque a franchi la ligne d’arrivée à la quatrième place ce dimanche à Austin au volant d’une monoplace instable du train arrière en raison des températures élevées et des quelques bosses toujours présentes sur le circuit des Amériques, malgré le travail de réfection de la piste réalisé par les organisateurs avant l’arrivée de la F1.

« Quelle course ! C’était certainement l’un des pilotages les plus physiques de ma carrière. » a révélé Charles Leclerc après l’arrivée du Grand Prix des États-Unis.

« L’arrière bougeait beaucoup et les températures étaient élevées. Honnêtement, je suis satisfait de ma performance personnelle et je ne pense pas avoir laissé grand chose sur la table, j’ai vraiment poussé la voiture à sa limite à chaque tour. »

Après le Grand Prix des États-Unis, Charles Leclerc occupe la sixième place au classement des pilotes avec 128 points inscrits depuis le début de l’année, soit 21 points de retard sur le pilote McLaren Lando Norris.

Classement pilotes F1 2021

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Horner pensait que Verstappen ne tiendrait pas dans les derniers tours

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a expliqué à quel point les derniers tours du Grand Prix des États-Unis étaient tendus, alors que Max Verstappen était poursuivi par son rival Lewis Hamilton dans les derniers instants de la course à Austin dimanche dernier.

Les deux pilotes étaient sur une stratégie à deux arrêts dimanche à Austin, mais à chaque fois Verstappen s’est arrêté avant Hamilton, le Britannique sortant des stands en P2 au 37e tour avec un retard de neuf secondes à combler – mais avec des pneus plus récents. Depuis le muret des stands de l’équipe Red Bull, cette lutte acharnée pour la victoire a été suivie de près et la tension était palpable comme nous l’explique Christian Horner.

« Je ne pensais vraiment pas qu’il allait réussir [Verstappen], parce que Lewis avait des pneus plus récents de huit tours. » a expliqué Horner.

« Le premier set de pneus Durs que nous avions utilisés étaient à peu près usés jusqu’à la toile, donc je me disais : ‘wow, il ne restera plus grand chose à la fin sur ces pneus’. Mais la façon dont il a géré ses pneus durant le dernier relais pour s’assurer qu’il lui en reste durant les cinq ou six derniers tours… »

« Nous savions que Lewis allait être très fort en fin de course, il s’est arrêté longtemps après, il s’est procuré un avantage et je pense que perdre la course de cette manière dans les derniers tours – nous en avons déjà perdu une contre Button à Montréal [en 2011, ndlr] – ça fait fait vraiment mal et perdre celle-là aurait été douloureux. Mais Max a juste tenu bon. Il a fait un excellent travail, il a géré la course très intelligemment et il lui restait juste assez de pneus pour la fin. »

La victoire de Max Verstappen aux États-Unis – la première du Néerlandais depuis le début de sa carrière – a également été possible grâce aux performances du moteur Honda, ainsi qu’aux qualités dynamiques du châssis de la Red Bull comme le rappelle le patron de l’équipe Red Bull Racing.

« Je pense qu’il s’agissait d’une combinaison de choses. Nous avons tenu à envoyer un représentant Honda sur le podium parce qu’ils ont fait un excellent travail pour nous. Je pense que le moteur est à la hauteur, le châssis est à la hauteur, toute l’équipe travaille si bien. »

« A partir de là où nous étions le vendredi [lors des essais libres], c’est à dire en retrait, l’équipe d’ingénierie, le soutien que nous avons eu depuis l’usine, tout le monde s’est réuni et nous avons pu battre Mercedes ici. Il reste cinq courses maintenant, il y a quelques courses où nous serons forts, mais nous savons que ces gars [les gars de chez Mercedes] seront forts sur d’autres courses aussi, donc ça va vraiment être serré. »

Après le Grand Prix des États-Unis, Red Bull n’a plus que 23 points de retard sur Mercedes au classement des constructeurs tandis que Max Verstappen a une avance de 12 points sur Lewis Hamilton avant le Grand Prix du Mexique.