C’est la reprise de la F1 cette semaine en Belgique!

C’est la reprise de la saison 2022 en F1 cette semaine après la traditionnelle trêve estivale qui oblige les équipes de la grille à mettre à l’arrêt leurs usines durant quatorze jours consécutifs.

Après avoir déjà disputé treize manches avant la pause, la F1 fera sa rentrée des classes cette semaine avec le Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps sur le “plus beau circuit du monde” selon certains.

Programmé du 26 au 28 août, le Grand Prix de Belgique 2022 sera donc la quatorzième manche de la saison et la première d’une triplette de courses [enchaînement de courses en trois semaines] avec le GP de Belgique, le Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort (du 2 au 4 septembre) et le Grand Prix d’Italie (du 9 au 11 septembre) sur le tracé de Monza.

A Spa, une journée exclusive sera également organisée le jeudi 25 août pour les spectateurs lésés de l’édition du Grand Prix de Belgique 2021 gâchée par de mauvaises conditions météo.

Il est donc temps pour nous de reprendre la route. Comme lors de la première partie de saison, nous vous ferons vivre en direct le week-end du Grand Prix de Belgique (ainsi que toutes les autres courses) avec les essais libres, les qualifications et la course en live sur notre site en plus des actualités publiées tout au long de la semaine.

Nous vous remercions pour votre fidélité à F1only.fr et nous vous souhaitons une bonne deuxième partie de saison en notre compagnie.

Horaires GP de Belgique

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Bottas : « Une plus grande responsabilité vous donne plus de satisfaction »

Valtteri Bottas explique en quoi son rôle de leader chez Alfa Romeo est important pour lui et ce que cela implique par rapport à celui qu’il avait chez Mercedes auparavant. Il décrit également les avantages et les inconvénients d’être dans une plus petite équipe.

Après avoir couru pour Mercedes durant cinq années dans l’ombre de Lewis Hamilton, Valtteri Bottas a rejoint les rangs de l’équipe Alfa Romeo Sauber cette année. Le Finlandais y est devenu le pilote leader avec pour coéquipier le pilote débutant, Guanyu Zhou.

Interrogé par nos confères de AMUS au sujet de son nouveau rôle de leader au sein de l’équipe Alfa Romeo, le pilote finlandais a répondu : « Ce nouveau rôle signifie beaucoup pour moi et cela me motive. Je dois aider l’équipe à trouver une direction en réglant la voiture, en motivant l’équipe et en formant mon jeune coéquipier. Une plus grande responsabilité vous donne une plus grande satisfaction. J’ai l’impression d’avoir quelque chose à dire maintenant. »

« Je suis plus souvent à l’usine Sauber que je n’étais chez Mercedes. Je passe à Hinwil toutes les deux courses, presque toujours lorsqu’il y a deux semaines entre les Grands Prix. »

Le patron de l’équipe Alfa Romeo, Frédéric Vasseur, considère qu’une équipe grandit avec le pilote tout comme Ferrari a fait avec Michael Schumacher. Valtteri Bottas n’a cependant pas validé cette théorie et ne pense pas être « l’homme providentiel ».

« Je ne suis pas sûr que l’équipe grandisse avec le pilote. Je me sens plus comme une partie égale de l’équipe que comme le pilote autour duquel tout est censé être construit. »

Quand on lui demandé combien de temps cela lui avait demandé pour se sentir à l’aise chez Alfa Romeo, le pilote finlandais a répondu : « Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour m’intégrer au sein de l’équipe. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble pendant les essais hivernaux. C’était comme un cours accéléré pour apprendre à connaître les gens et comment ils travaillent. A l’usine, j’ai encore du travail. Il y a un visage ou deux que je ne reconnais pas encore. »

Quand il était chez Mercedes, Valtteri Bottas a eu l’occasion de travailler avec les meilleurs ingénieurs au sein d’une écurie opérant avec un budget quasiment illimité, avant l’introduction du plafond budgétaire. L’équipe Alfa Romeo est évidemment plus petite mais le pilote considère que les équipes ne sont pas si différentes :  « D’accord, Sauber est plus petite. Mais avec le plafond budgétaire, des équipes comme Mercedes ou Ferrari doivent désormais réduire la voilure. »

Au sujet des avantages à être dans une plus petite équipe, Bottas a déclaré : « Vous pouvez mettre en œuvre les choses rapidement. Un exemple : quand j’ai eu une idée pour une nouvelle pièce sur la voiture ou une configuration différente chez Mercedes, le processus a été long avant qu’elle ne soit mise en œuvre. Il y avait toujours beaucoup de personnes et de départements impliqués.

« Chez Alfa, je peux entrer dans l’usine et parler directement aux responsables. Par exemple, j’avais certaines idées sur l’équilibre mécanique de la voiture. Les ingénieurs ont dit : Oui, essayons. Et cela a fonctionné. Nous avons fait la même chose avec une ou deux autres choses. »

« En revanche, les grandes équipes ont plus de facilités à recruter des personnes talentueuses et expérimentées et à les placer au bon endroit. Les processus de développement sont plus sophistiqués et la qualité de la soufflerie est toujours bonne. Ce n’est pas une seule grande différence mais un ensemble de petits facteurs qui changent la donne. » a conclu le pilote Alfa Romeo.

Carlos Sainz : « Une première partie de saison en dents de scie »

Le pilote Ferrari Carlos Sainz a connu une première partie de saison mouvementée avec une série de hauts et de bas extrêmes. Il considère néanmoins que tout est encore possible pour le championnat cette année et pour le titre lors des années à venir.

L’Espagnol a d’abord vécu un début de saison compliqué au volant d’une monoplace avec laquelle il n’était pas très à l’aise. ll a dû abandonner lors du Grand Prix d’Australie au premier tour après avoir tenté de rattraper le terrain perdu au départ de la course, puis il a été éliminé à Imola après avoir été heurté par Daniel Ricciardo. Il n’a donc effectué qu’un seul tour de course complet en deux Grands Prix, ce qui a nui à sa confiance et ralenti ses progrès dans la compréhension de la voiture.

En Espagne, un passage par le bac à gravier lui a coûté une chance de monter sur le podium à domicile. Ensuite, Il a rencontré des problèmes de fiabilité en Azerbaïdjan et en Autriche. Mais il a également remporté la première victoire de sa carrière lors du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone.

Lors du Grand Prix de France, le pilote Ferrari a réalisé une incroyable “remontada” depuis le fond de la grille pour se battre pour la P3 avant d’écoper d’une pénalité en course qui le fera chuter au classement. Il terminera tout de même la manche française à la cinquième place.

Sur les neuf courses qu’il a terminées, Carlos Sainz est monté six fois sur le podium. C’est un total plus élevé que Charles Leclerc d’un point. Ses performances en qualifications sont néanmoins très éloignées de celles de son coéquipier mais il est meilleur en course avec une position finale moyenne de 2,89 (celle de Leclerc est de 3,20).

« J’ai connu une saison en montagnes russes, surtout au début« , a déclaré Carlos Sainz dans le cadre du Grand Prix en Hongrie. « Ça a été dur avec cette voiture. Deux abandons consécutifs au début m’ont très tôt retiré du combat pour le championnat. Ensuite, j’ai eu un sommet élevé au Canada et ma victoire à Silverstone, puis un creux, puis un sommet. Mais je préférerais de loin que être aussi compétitif que je le suis maintenant, qu’au début. »

« J’ai eu du mal à digérer l’Autriche parce que même si je sais que je n’ai pas eu le début de saison le plus facile, ma saison commençait à se concrétiser avec un bon résultat au Canada et une victoire en Silverstone. J’étais sur le point de terminer à nouveau dans les deux premiers pour la troisième course consécutive, puis cet abandon a envoyé mes espoirs de championnat et beaucoup de points à la poubelle », a déclaré le pilote Espagnol.

Sainz admet que ce manque de régularité « l’a beaucoup découragé » mais que le soutien de l’équipe était important dans les moments difficiles.

« Le soutien de l’équipe est important dans les moments difficiles mais dans tous les cas, si je suis compétitif, ils vont être contents. Ils ont vu les progrès que nous avons faits avec la voiture. Je ne dis pas que c’est fait, ou que je n’ai pas encore besoin de progresser et de continuer à me sentir à l’aise et fort, mais cela m’a certainement aidé à aborder les week-ends. Mon état d’esprit pour le week-end est maintenant plus axé sur la maximisation du week-end, au lieu d’essayer à chaque session de trouver quelque chose dans la voiture pour faire la différence. »

Il reste neuf courses à disputer cette année dont une triple étape européenne imminente et Carlos Sainz a actuellement 102 points de retard sur Max Verstappen, rendant pour ses chances de titre peu probables, mais étant donné le caractère erratique de la saison jusqu’à présent, l’Espagnol reste optimiste quant aux opportunités à venir.

« Statistiquement, tout est possible. C’est pour cette raison que mes intentions n’ont pas changé« , dit-il. « Je continue chaque week-end à essayer de gagner la course. C’est une année folle que nous connaissons. Quand on voit à quel point les deux meilleures équipes sont régulièrement au sommet, cela devrait être un championnat facile où l’un gagne, l’autre termine deuxième , mais ce n’est pas comme ça. »

« Il y a beaucoup de variations au niveau des points, ce qui me fait croire que tout est possible. C’est une année très différente de tout ce qui l’a précédé car la course est meilleure, il se passe plus de choses dans la course, et je vais y croire jusqu’à ce que ce soit fini. »

Interrogé sur ses chances de titre dans les années à venir, le pilote Ferrari a répondu : « Je pense que c’est possible. Cette année, mon début de saison m’a tout de suite mis 50 points derrière et c’est difficile d’être un prétendant au championnat quand on part avec un score de -50. »

« Mais si vous regardez attentivement les dernières courses, je suis à un niveau de performance similaire à celui des meilleurs gars. J’ai l’impression d’en faire partie. C’est juste que le prix que j’ai payé au début de la saison me coûte cette année » a conclu Carlos Sainz.

Jos Verstappen a fait ses débuts en WRC en Belgique

L’ancien pilote de Formule 1, Jos Verstappen, a fait ses débuts en WRC (Championnat du monde des Rallyes) ce vendredi lors du Rallye d’Ypres en Belgique.

Jos Verstappen, le père du champion du monde 2021 de Formule 1, a fait ses débuts dans la catégorie Rally2 au volant d’une Citroën C3 préparée par DG Sport Compétition. Verstappen Sr et son copilote Harm van Koppen ont terminé cette première journée du week-end à la 25e place du classement général.

« Tout a bien fonctionné aujourd’hui. » a déclaré Jos Verstappen après les huit premières spéciales du Rallye d’Ypres ce vendredi soir.

« Au début, c’était assez difficile, car beaucoup de choses sont encore nouvelles. Mais j’ai beaucoup appris, car c’est la première fois que je participe à une épreuve du championnat du monde des Rallyes. C’est vraiment difficile de maîtriser les spéciales d’Ypres. De plus, cela faisait sept semaines depuis la dernière fois que moi et Harm [son copilote] avons roulé ensemble, nous avons donc dû retrouver notre rythme, mais nous continuons à nous améliorer. »

« Plus nous courrons ensemble, mieux nous nous comprenons et mieux et plus vite nous allons. Si vous comparez le matin à l’après-midi, vous pourrez vraiment voir l’amélioration. Je suis heureux jusqu’à présent. »

« L’équilibre de la voiture a été excellent et a toujours été bon grâce à DG Sport, qui nous fournit toujours une excellente voiture. Je suis content de la façon dont les choses se passent et que nous ayons terminé toutes les étapes. L’essentiel est de s’amuser, mais on s’y prend de façon professionnelle. Il s’agit d’acquérir de l’expérience et d’accumuler des kilomètres. Nous verrons bien dimanche où nous nous trouvons. »

La journée d’ouverture de la manche belge du WRC comportait huit spéciales. Le matin, Jos Verstappen a terminé 32e, 30e et 29e au général, avant de signer le dixième meilleur temps de la quatrième étape. Sa dixième place était un exploit particulièrement impressionnant étant donné qu’il y a dix voitures WRC engagées qui sont nettement plus rapides que les voitures de la classe Rally2 que le Néerlandais pilote.

A la fin de la première journée du Rallye d’Ypres, Verstappen Sr pointait à la 25e place au classement général. Tout en tête, le héros local Thierry Neuville a donné le ton au volant de la Hyundai Motorsport WRC, devant son coéquipier Ott Tanak. En Rally2, Jos Verstappen était devancé d’une minute par le leader de la catégorie Stéphane Lefebvre.

Des manifestants devant le tribunal après l’invasion de la piste à Silverstone

Six personnes comparaissaient devant le tribunal ce vendredi après avoir envahi la piste de Silverstone plus tôt cette année au mois de juillet lors du premier tour du Grand Prix de Grande-Bretagne remporté par le pilote Ferrari Carlos Sainz.

Lors du premier tour du Grand Prix de Grande-Bretagne 2022, des individus ont réussi à échapper au service de sécurité et ont envahi la piste sur laquelle les pilotes de Formule 1 roulaient à vitesse réduite à la suite d’un drapeau rouge causé par le gros accident du Chinois Guanyu Zhou au départ de la course. Certaines voitures ont dépassé les manifestants qui étaient sur la piste à une vitesse réduite, mais toujours suffisante pour mettre en danger les personnes impliquées.

Juste après la reprise de la course, la police avait confirmé l’arrestation de sept personnes, mais ce vendredi 19 août, seulement six d’entre-elles comparaissaient devant le tribunal et ont été accusées de « complot en vue de causer des nuisances publiques » rapporte l’agence de presse AP.

Après l’audience de ce vendredi, deux d’entre-eux ont été placés en garde à vue, tandis que les quatre autres personnes accusées ont été libérées sous caution. Une autre audience est prévue pour ces six personnes le 3 octobre prochain.

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, la police du Northamptonshire et les responsable du circuit de Silverstone avaient émis un avertissement pour dissuader toute manifestation potentielle avant le jour de la course, suite à des informations reçues selon lesquelles des individus allaient tenter d’accéder à la piste, mais visiblement, cela n’a pas dissuadé ces personnes qui ont pris tous les risques pour accéder au tracé alors que les pilotes étaient en piste.

Le circuit de Zandvoort va limiter l’accès aux voitures cette année

Les organisateurs du Grand Prix des Pays-Bas souhaitent faire de leur épreuve un événement plus durable en évitant dans la mesure du possible l’utilisation de l’automobile pour accéder au site durant les trois jours du week-end à Zandvoort.

Pour cette édition 2022 du Grand Prix des Pays-Bas, les organisateurs attendent jusqu’à 110 000 personnes par jour pendant le week-end, soit 40 000 de plus que l’édition précédente qui s’était disputée dans un contexte de restrictions liées à la crise sanitaire du Covid 19. L’année dernière, il y avait encore environ 3 500 places de stationnement pour les visiteurs dans un parking à Beverwijk, de là, ils pouvaient rejoindre le circuit à bord d’une navette, mais cela ne sera plus possible cette année, notamment parce que seulement 2% des visiteurs l’ont utilisé l’an dernier.

Pour cette édition 2022, le plan de mobilité est très clair puisque l’événement se voudra plus durable et interdira les voitures dans la mesure du possible et favorisera les transports alternatifs avec des bus électriques ou encore des scooters et des vélos partagés.

« Nous fermerons en grande partie Zandvoort aux voitures. » explique Roy Hirs, en charge du plan de mobilité de l’événement, cité par NL Times.

« Seuls les résidents et les personnes qui ont une autorisation, comme le personnel de l’organisation de la Formule 1, sont autorisés à venir en voiture. » Roy Hirs estimant qu’environ un tiers des visiteurs se rendront sur le circuit en vélo ou en scooter, et un tiers en train.

Concernant le départ des fans chaque soir après la journée de roulage, Hirs explique que l’organisation a mis en place des bars de plage et d’autres établissements de restauration où les gens pourront s’arrêter pour manger ou boire quelque chose en plus des nombreuses animations programmées tout au long du week-end à Zandvoort, le but recherché étant de canaliser la foule pour ne pas engorger les transports en commun avec l’arrivée massive de gens.

« Bien-sûr, il n’y a qu’une certaine capacité de déchargement. Il ne peut pas y avoir plus de trains qu’actuellement. Mais nous essaierons de garder les gens le plus longtemps possible. » insiste-il.

Le Grand Prix des Pays-Bas 2022 se disputera du 2 au 4 septembre, il s’agira de la quinzième manche du championnat du monde de Formule 1.

Vettel est le pilote de F1 le plus réprimandé jusqu’à présent en 2022

La Formule 1 a profité de la pause estivale pour publier les chiffres concernant les différentes amendes infligées aux pilotes de la grille lors de la première partie de saison 2022.

Grâce aux données agrégées par le partenaire de la F1, Casumo, et tirées des documents officiels de la FIA, nous pouvons constater que Sebastian Vettel est le pilote qui a accumulé le plus d’amendes jusqu’à présent cette saison en Formule 1 avec pas moins de 35 900 euros d’amendes à payer pour le quadruple champion du monde, pour des infractions allant de l’excès de vitesse dans la voie des stands à un tour de scooter sur la piste de Melbourne ou encore des sorties de stands jugées dangereuses.

Mais la plus grosse part du gâteau provient d’une amende de 25 000 euros infligée à Sebastian Vettel pour son comportement lors d’une réunion des pilotes au Grand Prix d’Autriche, alors que son escapade en scooter sur le tracé de Melbourne en Australie lui a valu une amende de 5000 euros.

Après Sebastian Vettel, l’Espagnol Carlos Sainz est celui qui a accumulé le plus d’amendes cette saison avec pas moins de 25 000 euros jusqu’à présent, devançant le pilote Red Bull Sergio Perez (10 600 euros). Vient ensuite un petit groupe de cinq pilotes qui ont dû s’acquitter de la modique sommes de 10 000 euros (Lewis Hamilton, Daniel Ricciardo, Guanyu Zhou, Charles Leclerc et Max Verstappen).

Il est bon de noter que les vingt pilotes de la grille ont été coupables d’au moins une infraction depuis le début de la saison 2022, mais plusieurs d’entre-eux n’ont pas reçu la moindre amende de la part des commissaires : c’est le cas de Lando Norris, Mick Schumacher, Kevin Magnussen, Esteban Ocon, Fernando Alonso, Nicholas Latifi et George Russell.

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Nico Hülkenberg emballé par le spectacle offert en F1 en 2022

Au moment où la F1 est en pause estivale, l’heure est au bilan de mi-saison pour Nico Hülkenberg. Le pilote de réserve Aston Martin nous livre ses impressions sur la première partie de la campagne 2022.

Après treize courses disputées sur vingt-deux, la hiérarchie de la grille est désormais claire avec pour l’heure seulement deux écuries qui se sont partagées les victoires (Red Bull et Ferrari). Le pilote Allemand semble néanmoins ravis du spectacle offert depuis le début de la saison : « Le peloton est beaucoup plus serré cette saison, et statistiquement, il y a moins de tours [de retard] que les années précédentes, avec plus d’opportunités de dépassement et, parfois, la chance d’une véritable contre-attaque. Les séances de qualifications sont également plus passionnantes cette année, avec des résultats souvent très difficiles à prévoir. »

« Ferrari et Red Bull ont réussi à prendre rapidement l’avantage dans le championnat des constructeurs – aujourd’hui encore, aucune autre équipe n’a été en mesure de remporter une course cette année. Je suis sûr que certaines personnes en F1 et à la FIA s’attendaient à un meilleur équilibre. »

« Pourtant, derrière les deux premières équipes, les courses ont été très serrées et les batailles pour les podiums et les points ont été les plus passionnantes depuis des années. » estime le pilote de 34 ans.

Hülkenberg appui ses propos en citant notamment les magnifiques passes d’armes vécues lors des Grand-Prix d’Autriche et d’Angleterre : « Les courses et les batailles sur la piste sont devenues beaucoup plus captivantes que lors des saisons précédentes. Bien que l’effet d’aspiration soit moins important avec ces nouvelles voitures, il est beaucoup plus facile de suivre le pilote qui précède, ce qui donne lieu à de belles courses. »

« La récente bataille à cinq en Autriche entre les pilotes Red Bull, Ferrari et Mercedes, ou les derniers tours sensationnels pour le podium à Silverstone, donnent une idée de ce qui est désormais possible sur la piste entre ces brillantes équipes. » se réjouit l’Allemand.

Le peloton, même si il est en retrait, nous offre des batailles toutes aussi importantes pour les points, alors que Mercedes a fait d’importants progrès lors des dernières courses pour revenir au combat. Hülkenberg s’attend donc à ce que la deuxième partie de saison soit encore plus serrée : « Je suis sûr que le peloton sera encore plus serré pour le reste de la saison. Mercedes travaille dur – et avec succès – pour réduire l’avance de Ferrari et Red Bull. »

« À Silverstone, l’équipe était proche de sa première victoire, et en France, Mercedes a obtenu son premier double podium cette année. Dans la seconde moitié de la saison, nous pouvons nous attendre à des batailles à trois passionnantes entre ces équipes de pointe. »

« McLaren et Alpine sont derrière eux à un niveau très similaire, se battant pour la quatrième place du championnat des constructeurs. Les autres équipes, y compris Aston Martin F1, apporteront également des mises à jour au cours du reste de l’année qui promettent des batailles passionnantes pour les points restants. »

Enfin, Hülkenberg constate comme beaucoup un nouvel engouement autour de la F1, avec des affluences records sur les week-ends de Grand-Prix, la probable arrivée de nouvelles équipes et la mise en lumière des pilotes grâce aux nouvelles monoplaces.

« L’intérêt pour la Formule 1 n’a jamais été aussi grand. Il n’y a pas si longtemps, les courses étaient considérées comme ennuyeuses et répétitives, les médias en parlaient avec mépris et la conception de cette compétition était considérée comme dépassée. C’était un non-sens ! »

« À mon avis, la F1 travaille dur et avec succès pour mettre en place une série de courses pour l’avenir. Les questions de durabilité sont abordées, des marques de voitures prestigieuses telles qu’Audi et Porsche font pression pour être présentes, et les week-ends de course ont un caractère de festival dans de nombreux endroits comme jamais auparavant. »

« Enfin, je dois dire que les compétences du pilote sont en fin de compte la principale influence sur les résultats. En raison des nombreuses batailles sur la piste cette saison, les pilotes sont sous pression constante et doivent conduire la voiture à la limite absolue plus souvent. » conclut l’Allemand qui compte 181 Grands Prix disputés.

Aston Martin est actuellement 9ème et donc avant dernière du championnat constructeurs avec seulement 20 points au compteur. Une situation dont l’écurie espère se sortir rapidement avec des investissements massifs et la récente signature surprise de Fernando Alonso pour au moins deux ans à partir de 2023.

Après des retours positifs, Pirelli apportera des ajustements mineurs sur ses pneus 2023

Le directeur de Pirelli, Mario Isola, a déclaré qu’il existe un consensus positif de la part des pilotes et des équipes de F1 en ce qui concerne les nouveaux pneus pour 2022, et que seuls des changements mineurs doivent être apportés aux composés pour 2023.

Cette saison, Pirelli a introduit ses pneumatiques 18 pouces pour la toute première fois sur les monoplaces de Formule 1 après les avoir déjà introduits en Formule 2 une année auparavant. Après les treize premières courses de l’année, le directeur de Pirelli dit avoir reçu des avis positifs concernant ces nouvelles gommes et que seuls quelques ajustements mineurs devront être apportés à la gamme 2023.

« Je suis heureux, parce que la performance est bonne, et nous avons atteint la plupart des objectifs dont nous avions parlé dans le passé. L’objectif principal était d’avoir plus d’action en piste, d’avoir des pilotes qui se battent, des courses serrées, et nous avons eu treize courses avec beaucoup d’action. » a déclaré Isola, cité par le site du championnat.

« Pas seulement en tête de course, mais aussi dans l’entre-jeu, par exemple, donc c’est un championnat très intéressant avec de bons pilotes. Evidemment, l’objectif est d’avoir une variété de stratégies, et également de créer un intérêt technique dans le championnat. Mais je pense que l’objectif principal est d’avoir un bon spectacle et un bon défi technique aussi pour les équipes et pour nous, parce que les nouveaux pneus 18 pouces sont complétement nouveaux. »

« Cependant, l’accent doit rester sur les pilotes, car ce sont eux les héros du spectacle, et nous devons leur fournir un pneu capable de leur donner la possibilité d’attaquer, de se battre, etc. Nous ne voulons pas changer complétement le produit, car comme je l’ai dit, le produit fonctionne bien. »

Bien que Pirelli ne souhaite pas apporter de changements drastiques aux composés pour la saison prochaine, Isola admet qu’il y a certains aspects, y compris le sous-virage et le graining sur les pneus avant, qui devront être revus.

« Nous avons un pneu arrière très bon, très solide, qui pousse l’avant et génère un sous-virage dans les virages à basse vitesse. C’est une tendance générale chez les équipes, parce que le nouveau package aéro est conçu d’une manière à ce que la voiture soit très bien équilibrée à haute vitesse, mais à basse vitesse, elle génère ce sous-virage. »

« Nous travaillons à concevoir une nouvelle construction avant et arrière avec un niveau d’intégrité plus élevé car les voitures vont de plus en plus vite. Nous concevons une nouvelle construction avant un peu plus solide, afin d’équilibrer cela et réduire le sous-virage. »

L’autre domaine dans lequel Pirelli va devoir travailler d’ici le début de la saison prochaine est l’écart de performance encore trop grand entre le composé le plus dur de sa gamme, le C1, et le C2 un cran plus tendre, tout en visant à différencier les pneus C3 et C4 en déplaçant le pneu C3 « un peu plus au centre » de leur gamme.

« Ce n’est pas une révolution, ce n’est pas un nouveau produit pour l’année prochaine. C’est une amélioration de l’actuel qui est, en tout cas, bon. » insiste Mario Isola.

Ocon pas encore convaincu par les nouvelles règles introduites en F1

Alors que la F1 a introduit cette année de nouvelles réglementations technique et sportive pour permettre aux monoplaces de se suivre de plus près et offrir plus de spectacle aux fans, le Français Esteban Ocon pour sa part n’est pas encore convaincu à 100%.

Après les treize premières courses de la saison 2022, le pilote Alpine Esteban Ocon ne peut que constater que les différents vainqueurs de Grand Prix jusqu’à présent se comptent sur les doigts d’une seule main avec seulement deux équipes en lice pour la victoire (Ferrari et Red Bull). Depuis le début de la saison, Charles Leclerc compte trois victoires, Sergio Perez et Carlos Sainz une victoire chacun et Max Verstappen en comptabilise huit au total.

« Je pense que c’était déjà comme ça en 2017 et 2018. Vous aviez toujours les trois meilleures équipes, puis les autres gars qui se battaient derrière. » estime Esteban Ocon, cité par le site de la F1, lorsqu’on lui demande ce qu’il pense des nouvelles monoplaces 2022.

« Je sens que nous sommes plus proches d’où nous étions à l’époque, mais c’est encore trop loin, et cela doit être plus proche pour que nous ayons des podiums différents, des vainqueurs différents, parce que nous voyons toujours les mêmes gars. »

« Donc oui, j’espère que c’est la voie à suivre pour ces équipes du milieu de peloton, et j’espère qu’avec le plafonnement des coûts et une certaine stabilité des règles durant un moment, l’écart se réduira à l’avant. »

Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août sur le tracé de Spa-Francorchamps, Esteban Ocon occupe la huitième place au championnat du monde des pilotes avec 58 points inscrits depuis le début de l’année, alors qu’il reste encore neuf courses à disputer.

Valtteri Bottas trouve certaines similitudes entre Alfa Romeo et Mercedes

Valtteri Bottas estime que rouler pour l’écurie Alfa Romeo n’est finalement pas si différent que de rouler pour Mercedes pour qui le Finlandais travaillait au cours des cinq dernières années en Formule 1.

En 2022, Valtteri Bottas a rejoint l’équipe Alfa Romeo avec laquelle il a signé un contrat pluriannuel après avoir passé cinq saisons au sein de l’écurie Mercedes aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton. Lors de son passage chez Mercedes, Bottas a pu travailler avec les meilleurs ingénieurs du paddock au sein d’une écurie opérant avec un budget (avant l’introduction du plafond budgétaire) presque illimité. Cependant, le Finlandais estime que travailler pour Alfa Romeo n’est pas si différent, notamment parce que les employés sont tout aussi motivés que ceux de Mercedes.

« C’est différent, mais pas si différent. Sauber [Alfa Romeo] est une véritable équipe de course, semblable à Williams où j’étais avant de passer chez Mercedes. L’équipe est bien-sûr plus petite que Mercedes, mais tout le monde est enthousiaste parce qu’ils aiment le sport automobile et veulent connaître le succès. » explique Bottas dans un entretien accordé à nos confrères de AMUS.

« J’ai vécu le plus grand changement entre les essais hivernaux et la première course. Nous avons débuté les essais hivernaux avec beaucoup de problèmes, et cela a mentalement tiré une partie de l’équipe vers le bas. Mais dès que nous avons marqué les premiers points, l’ambiance a complétement changé. Les gars ont pu voir que quelque chose est possible cette année. D’accord, nous ne courrons pas pour des victoires, mais pour le meilleur résultat possible. C’est là que Sauber ne diffère pas tellement de Mercedes. »

Plus habitué à jouer la gagne ou tout du moins à se battre pour des podiums au cours des cinq dernières années avec Mercedes, Valtteri Bottas a dû s’adapter car se battre en milieu de peloton dans un groupe aussi serré est bien différent que de rouler à l’avant avec de l’air libre au volant de la meilleure monoplace de la grille.

« Bien-sûr, il se passe beaucoup plus de choses au milieu de la grille. Vous avez plus d’adversaires et tout est imprévisible. La performance de chaque équipe varie considérablement d’une course à l’autre. Vous ne savez jamais à qui vous aurez à faire la prochaine fois. Il y a toujours de l’action en course. La stratégie n’est pas non plus si claire, parce que vous devez vous orienter vers de nombreux adversaires. C’est beaucoup plus facile de gagner ou de perdre du temps. Vous devez plus ouvrir les yeux et envisager plus de possibilités. »

Lorsqu’on lui demande s’il est difficile d’accepter le fait qu’il ne pourra certainement pas se battre pour des victoires cette année, Bottas a répondu : « Pas vraiment. Je suis réaliste et je savais que rêver de victoires serait un peu trop. »

« L’équipe a eu deux années difficiles dans les pattes. L’objectif devait être de consolider. J’ai eu assez de temps pour me fixer de nouveaux objectifs et me concentrer dessus mentalement. » insiste Bottas, avant de préciser qu’un podium cette saison raisonnerait comme « une victoire personnelle » pour lui.

Avant le Grand Prix de Belgique qui marquera le début de la deuxième moitié de saison, Valtteri Bottas occupe la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec 46 points inscrits depuis le début de la campagne 2022.

Chez Ferrari, l’humeur est « aussi bonne que possible » malgré les revers

Le directeur sportif de Ferrari, Laurent Mekies, assure que l’humeur au sein de la Scuderia est « aussi bonne que possible » après les treize premières courses de la saison 2022 et malgré le fait que l’écurie italienne accuse un certain retard sur Red Bull au championnat du monde des constructeurs.

Après un début de saison très fort avec deux victoires lors des trois premières courses, Ferrari a connu par la suite quelques difficultés, notamment des problèmes de fiabilité, des erreurs stratégiques ou encore des erreurs de la part des pilotes, ce qui a coûté de gros points aux championnats du monde. A la trêve estivale, Ferrari – deuxième – accuse désormais un retard de 97 points sur Red Bull Racing au classement constructeurs, tandis que Charles Leclerc – le pilote le mieux placé de l’équipe – accuse pour sa part un retard de 80 points sur son rival Max Verstappen au championnat pilotes.

Malgré les difficultés rencontrées par l’équipe lors de la première partie de saison, Laurent Mekies a insisté sur le fait que l’humeur est bonne au sein de l’écurie, notamment grâce aux deux pilotes et au directeur Mattia Binotto qui arrivent à motiver les troupes quoi qu’il arrive.

« L’humeur dans l’équipe est aussi bonne que possible, car des gens comme Charles [Leclerc], Carlos [Sainz], Mattia [Binotto], ces gars-là pilotent l’équipe dans toutes les situations. » a déclaré Laurent Mekies avant la pause estivale, cité par le site du championnat du monde.

« Vous avez les bons moments, vous avez les mauvais moments, et je pense que la différence vient de ce type de leadership. Ils sont capables, quoi qu’il arrive, d’appuyer sur le bouton de réinitialisation, de rassembler tout le monde, de revenir sur ce qui s’est passé, d’en tirer les leçons et d’aller à la prochaine course avec le sourire et avec plus de motivation qu’à la course d’avant. »

Après le Grand Prix de Hongrie – qui était la dernière course disputée avant la trêve estivale – Ferrari a dû essuyer de nombreuses critiques, notamment parce que les choix stratégiques en course à Budapest ont clairement pénalisé Sainz et Leclerc qui ont terminé derrière les deux pilotes Mercedes loin du podium. Malgré la pression toujours plus grande sur ses épaules, Mattia Binotto, directeur de l’équipe, a insisté sur le fait que Ferrari n’a pas besoin de changer d’approche lors de la deuxième moitié de saison.

« Il n’y a rien à changer, je pense que c’est toujours une question de confiance, d’apprentissage, de construction de compétences. » a estimé Binotto.

« Si je regarde à nouveau le bilan de la première moitié de saison, il n’y a aucune raison pour que nous changions. Je pense que nous devons simplement comprendre [ce qui s’est passé en Hongrie] et aborder cela et essayer d’être compétitifs, comme nous l’avons été dans douze courses jusqu’à présent. Donc, il n’y a aucune raison pour que nous ne soyons pas compétitifs lors de la prochaine [au GP de Belgique]. »

Avant la reprise de la saison programmée lors du dernier week-end du mois d’août, Ferrari est deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 97 points de retard sur Red Bull et 30 points d’avance sur Mercedes.

Alpine F1 ne compte pas remplacer Alonso avant la fin de l’année

Le team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, a démenti les rumeurs selon lesquelles l’équipe du constructeur français chercherait à remplacer Fernando Alonso avant la fin de la saison 2022.

Juste après le Grand Prix de Hongrie, l’équipe Aston Martin a confirmé que Fernando Alonso rejoindrait la formation basée à Silverstone dès la saison 2023 pour plusieurs années. Cette annonce a fait l’effet d’une bombe dans le paddock, notamment parce que les dirigeants d’Alpine pensaient être proches d’un nouvel accord avec le double champion du monde et que la signature d’un nouveau contrat avec l’Espagnol ne serait qu’une simple formalité dès la rentrée des classes à la fin de la trêve estivale.

Finalement, Alonso roulera pour Aston Martin dès l’an prochain, ce qui veut dire que le  pilote espagnol va devoir terminer cette campagne 2022 avec Alpine qui se bat actuellement contre McLaren pour la quatrième place au championnat du monde des constructeurs. De l’extérieur, cela peut sembler être une situation difficile d’un point de vue relationnel entre Alonso et Alpine, mais Otmar Szafnauer assure que le fait qu’Alonso a déjà signé chez une équipe rivale n’aura aucun impact sur la relation entre lui et son actuelle écurie.

« La relation d’ici la fin de l’année va se concentrer sur le fait de battre McLaren, nous devons être quatrièmes au championnat du monde. » explique Szafnauer à El Confidencial.

« Je ne pense pas que nous puissions battre Mercedes et les deux équipes devant [Ferrari et Red Bull], mais nous pouvons améliorer la voiture et nous rapprocher de Mercedes. Et cet instinct de compétition, Alonso l’a aussi, peut importe qu’il aille chez Aston Martin l’année prochaine. Une fois qu’il a mis son casque, il veut faire de son mieux, et je suis pareil. »

Lorsqu’on lui demande clairement si Alpine a l’intention de remplacer Alonso d’ici la fin de l’année par un autre pilote susceptible de rouler pour l’équipe en 2023, l’Américain a répondu : « Pas du tout. Pourquoi ? Parce que c’est un grand pilote, il est performant à un très haut niveau, c’est l’un de nos meilleurs atouts. Fernando et Esteban marquent des points chaque week-end et c’est ce qui peut nous emmener à battre McLaren. »

Cette semaine, Fernando Alonso a précisé avoir signé un contrat de deux ans avec l’équipe Aston Martin, ce qui signifie que le double champion du monde sera en Formule 1 au moins jusqu’à la fin de la campagne 2024.

Fernando Alonso précise la durée de son contrat avec Aston Martin F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a précisé la durée de son contrat avec l’équipe Aston Martin qu’il rejoindra à la fin de cette campagne 2022.

En 2021, Fernando Alonso a signé son grand retour en Formule 1 avec l’équipe Alpine pour laquelle l’Espagnol est sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2022. Alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il soit reconduit au moins pour une année chez Alpine, Alonso a créé la surprise au lendemain du Grand Prix de Hongrie en confirmant avoir signé un contrat « pluriannuel » avec l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2023 sans pour autant en préciser la durée exacte.

S’exprimant dans un direct Instagram, le double champion du monde a également expliqué ce que signifie vraiment « El Plan » (à lire ici pour comprendre) : « Le plan était de revenir en Formule 1. Le plan était de revenir au top et je me sens bien maintenant. J’ai signé pour deux ans de plus dans une autre équipe. » a confirmé l’actuel pilote Alpine.

L’an prochain, Fernando Alonso serait âgé de 42 ans lorsqu’il pilotera pour Aston Martin dans sa première année de contrat, et lorsqu’on lui demande s’il pense désormais à un éventuel retrait de la Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche, l’Espagnol a répondu : « Je n’y pense pas. Le sport est ma vie, et je sais que j’ai une date d’expiration, mais j’essaie d’en profiter. Quand j’ai quitté la Formule 1 en 2018, j’étais mentalement et physiquement épuisé. Depuis que je suis revenu, je ne me sens plus comme ça, je suis plus frais. »

« Je ne sais pas combien de temps je vais continuer, je ne me retirerai jamais du sport automobile, mais je le ferai de la Formule 1 quand elle cessera de me rendre heureux. En ce moment, c’est plutôt le contraire. »

Le départ de Fernando Alonso de l’équipe Alpine à la fin de la saison 2022 signifie qu’un baquet est disponible aux côtés du Français Esteban Ocon l’an prochain. L’écurie du constructeur français a annoncé la titularisation de l’Australien Oscar Piastri en remplacement d’Alonso à partir de 2023, mais ce dernier a démenti avoir signé un contrat avec Alpine.

Des forfaits pouvant atteindre les 100 000 $ au GP F1 de Las Vegas

MGM Resort, une importante société hôtelière, devrait acheter jusqu’à 25 millions de dollars de billets pour le tout premier Grand Prix F1 de Las Vegas programmé en 2023.

Alors que la Formule 1 disputera son tout premier Grand Prix de Las Vegas l’année prochaine, on s’attend à ce que la plupart des chambres d’hôtel voient leur prix augmenter de façon significative durant le week-end avec des sommes pouvant atteindre les 100 000 dollars selon le Sport Business Journal. Le PDG de MGM Resort, Bill Hornbuckle, a d’ailleurs confirmé que les chambres de la région pourraient coûter « jusqu’à trois fois leur tarif habituel. »

La course de Las Vegas est très attendue et devrait devenir l’événement « phare » de la Formule 1 l’an prochain, la catégorie reine ayant investi massivement et s’apprête à acheter un terrain d’une valeur de 240 millions de dollars à Las Vegas pour abriter le paddock.

Le célèbre Strip de Las Vegas formera une toile de fond unique pour une course urbaine qui verra les voitures passer devant les sites les plus connus de Vegas à plus de 300 km/h. Mais en rupture totale avec la tradition de disputer une course le dimanche, la F1 a confirmé que le GP de Las Vegas se disputerait un samedi soir de novembre à 22h (heure locale); un moment idéal selon le patron de la catégorie reine : « Je pense que c’est un moment parfait et un créneau parfait pour cet événement dans ce contexte. La Formule 1 ne peut pas rester statique, et avoir une course le samedi à 15h00 serait une erreur totale. » a déclaré Stefano Domenicali.

« C’est la raison pour laquelle nous sommes flexibles, nous montrons que c’est le bon moment pour obtenir le meilleur spectacle dans ce contexte. Je ne vois aucun problème là-dessus, et si vous pensez en termes d’horaires pour l’Europe, l’heure que nous avons le samedi à 22 heures est parfaite parce que le public sera encore connecté. »

Une course à Las Vegas signifie que les Etats-Unis auront le droit à trois courses au calendrier à partir de 2023 après Miami et Austin, la Formule 1 insistant sur le fait que les USA sont un marché important avec de nouveaux fans à conquérir.

Vidéo : Franck Montagny dans le simulateur F1 d’Alfa Romeo

Franck Montagny, le consultant de l’équipe Canal+ sur les Grands Prix de Formule 1 tout au long de la saison, a eu l’opportunité exceptionnelle de tester le simulateur de l’équipe Alfa Romeo à l’usine de l’écurie en Suisse.

L’ancien pilote de F1 Franck Montagny – qui a roulé pour l’équipe Super Aguri en 2006 lors de plusieurs courses comptant pour le championnat du monde, ainsi que pour Renault ou encore Toyota en tant que pilote d’essais – a eu l’occasion de monter dans le simulateur de l’équipe Alfa Romeo pour boucler quelques tours sur le tracé Paul Ricard du Castellet en France.

C’est la première fois de sa carrière que Montagny montait dans un cockpit équipé d’un Halo (arceau de sécurité situé au dessus de la tête du pilote), tandis que le Français a été particulièrement déstabilisé par les sensations au freinage lors de ces quelques tours virtuels (voir la vidéo ci-dessous/crédit Canal+ Sport).

Les performances de Zhou sont une véritable « surprise » pour Alfa Romeo

Le directeur technique de l’équipe Alfa Romeo, Jan Monchaux, a décrit les performances positives du Chinois Guanyu Zhou durant la première moitié de saison comme étant une « surprise » de la part du seul rookie (débutant) de la grille cette année.

Cette saison en Formule 1, Guanyu Zhou est le seul pilote débutant de la grille et, après les treize premières courses disputées, force est de constater que le jeune pilote chinois s’en sort plutôt bien avec cinq points inscrits depuis le début de la saison, soit un de plus que le pilote Aston Martin Lance Stroll, deux de plus que le pilote Williams Alex Albon et cinq de plus que l’autre pilote Williams Nicholas Latifi, qui est le seul à ne pas avoir encore marqué le moindre point.

Zhou a connu des hauts et des bas durant cette première partie de saison après avoir marqué ses premiers points en F1 lors de la manche d’ouverture à Bahreïn, précédant une série de problèmes techniques sur sa monoplace, tandis qu’il a échappé au pire à Silverstone lorsque son Alfa Romeo est allé s’encastrer dans le grillage de protection d’une tribune située au premier virage du tracé britannique au départ de la course.

Dressant un bilan de cette première partie de saison du pilote chinois, Jan Monchaux, directeur technique d’Alfa Romeo, reste impressionné par les résultats de Zhou, mais aussi par la rapidité à laquelle il apprend le métier aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas.

« Zhou est pour moi une surprise cette saison. C’est un grand pilote, il apprend beaucoup, il est très concentré, il a été impressionnant en course dès le début [de la saison], notamment en termes de capacité de dépassement. » a déclaré Monchaux, cité par le site du championnat.

« Il est assez impressionnant pour un rookie, il n’abîme pas la voiture. Je veux dire par là, il a été impliqué dans deux accidents, mais à part ça, il est généralement très propre en qualifications, il progresse constamment. Heureusement, nous avons un pilote de référence [Valtteri Bottas, ndlr], donc il sait où s’améliorer. Mais Zhou est en avance par rapport à là où nous voulions qu’il se trouve à l’origine. Donc, c’est une très, très bonne surprise pour nous et je pense pour la F1 en général. »

Pas un pilote payant !

Dès le début de l’année, Zhou a tenu à insister sur le fait qu’il n’était pas arrivé en Formule 1 grâce à l’argent de ses sponsors et espérait pouvoir prouver qu’il n’était pas qu’un simple « pilote payant » après les propos tenus par son prédécesseur chez Alfa Romeo, l’italien Antonio Giovinazzi.

Après être passé par la Formule 2, Zhou a rejoint l’équipe Alfa Romeo en 2022 et est devenu le premier pilote chinois de l’histoire à accéder à la Formule 1 à l’âge de 22 ans. Il remplace directement l’Italien Antonio Giovinazzi qui a été remercié par Alfa Romeo à la fin de la saison 2021 après trois années en tant que titulaire. Juste après l’annonce officielle de l’arrivée de Zhou, Giovinazzi n’avait pas hésité à critiquer le choix d’Alfa Romeo et a dénoncé “une F1 impitoyable” où l’argent dicte les règles.

« Je ne peux pas influencer ce que certains pensent. A mon avis, j’ai déjà montré en Formule 2 que j’avais ce qu’il faut pour être en Formule 1. J’y ai gagné des courses et j’ai concouru pour le titre. Maintenant, c’est à moi de montrer aussi mes compétences en Formule 1. » a déclaré Zhou à la veille de sa première saison en catégorie reine.

Russell partage son expérience chez Mercedes : « C’est une machine bien huilée »

Après plusieurs courses disputées pour l’équipe Mercedes cette saison, George Russell peut désormais constater les principales différences entre son ancienne écurie Williams et l’équipe du constructeur allemand qu’il a rejoint début 2022.

Le Britannique George Russell a débuté sa carrière en Formule 1 chez Williams durant l’une des périodes les plus difficiles pour l’écurie de Grove qui a souffert d’un manque de performance et qui a vu ses finances plombées par la crise sanitaire du Covid 19 avant que le propriétaire Sir Frank Williams ne décide finalement de vendre son écurie avant de décéder en 2021.

Russell – qui a rejoint l’équipe Mercedes octuple championne du monde de Formule 1 cette année – a immédiatement vu la différence entre l’entreprise familiale qu’était Williams et la machine bien huilée que peut être l’écurie Mercedes avec ses plus de 2000 employés.

« L’état d’esprit chez Williams était immense. Tout le monde là-bas travaillait si dur, ils sont tellement passionnés, mais tout au long de mon passage, ils ont traversé une période difficile. » explique George Russell dans le podcast Beyond the Grid.

« En 2019, ça n’a pas été une année de performance, et c’était une année de survie en 2020. Lorsque la pandémie [Covid 19] a frappé, l’équipe a dû faire tout ce qu’elle pouvait pour survivre et rester à flot et ne pas faire faillite. Ils ont dû payer un lourd tribut au sein de l’entreprise. Evidemment, maintenant grâce à la vente de l’équipe et au rachat [par la société d’investissements américaine Dorilton Capital], c’est vraiment une équipe qui monte, mais il faut du temps pour tout peaufiner. »

« Chez Mercedes, ils ont eu tellement de succès. Toto [Wolff, directeur de l’équipe] est à la barre depuis si longtemps, et la culture est ancrée chez tout le monde ici. C’est une machine bien huilée qui fonctionne parfaitement sur tous ses cylindres. »

« Je savais à quel point l’équipe était excellente et à quel point tout le monde était talentueux, mais j’ai eu comme un rappel lorsque j’ai rejoint l’équipe et le niveau auquel ils opèrent. C’est vraiment inspirant pour moi de voir 2000 personnes donner tout ce qu’elles peuvent pour fabriquer des voitures de course rapides. Leur priorité est la course, la course et la course et elles veulent juste gagner. C’est assez spécial. »

« Il y a beaucoup de personnes clés ici, en particulier dans l’équipe de course qui sont là depuis l’époque Honda et ont connu le succès de Brawn [GP en 2009]. Mais il y a aussi beaucoup d’énergie nouvelle et fraîche qui arrive et qui apporte de grandes choses à l’équipe. Cela ressemble beaucoup à une équipe familiale, même si Williams était véritablement une entreprise familiale. La majorité des gens chez Williams, lorsque je faisais le tour de l’usine, et que je rencontrais pour la première fois, tout ceux que j’ai pu rencontrer étaient là depuis 15,20,25 ou 30 ans. Cela semblait être le cas dans toute l’usine. »

Après les treize premières courses de la saison 2022 avec Mercedes, George Russell est monté à cinq reprises sur le podium depuis le début de l’année et a décroché sa première pole position en F1 au Grand Prix de Hongrie fin juillet. A la trêve estivale, le Britannique devance son coéquipier Lewis Hamilton au championnat du monde des pilotes en étant quatrième avec 158 points inscrits contre 146 pour son compatriote (sixième).

Sainz espère que Vettel aidera la F1 à se développer après sa retraite

Le pilote Ferrari Carlos Sainz aimerait voir Sebastian Vettel continuer à agir au sein de la Formule 1 une fois que l’Allemand aura pris sa retraite, notamment dans certains domaines clés comme l’écologie ou encore l’inclusion et la diversité.

Sebastian Vettel a annoncé juste avant le Grand Prix de Hongrie 2022 qu’il prendrait sa retraite de la Formule 1 à la fin de cette campagne après la dernière course qui aura lieu à Abou Dhabi en novembre. Au cours de sa carrière, le quadruple champion du monde a toujours été apprécié dans le paddock de la catégorie reine du sport automobile et s’est plus fait remarquer ces derniers mois grâce à ses combats politiques dans des domaines tels que les questions environnementales, tout en montrant son soutien à la communauté LGBTQ que par ses performances au volant de son Aston Martin.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait du futur départ de Vettel, Carlos Sainz – qui faisait partie du programme Red Bull lorsque Vettel roulait pour l’écurie de Milton Keynes – espère que l’Allemand continuera à agir dans le paddock une fois qu’il sera à la retraite.

« Tout d’abord, je lui souhaite tout le meilleur pour l’avenir. Je suis sûr qu’il va beaucoup s’amuser avec la famille et les enfants. Pour moi, il a été, depuis le début, depuis même avant d’arriver en Formule 1, un grand modèle. » a déclaré le pilote Ferrari.

« J’ai eu le privilège d’être pilote de simulateur lorsqu’il était à son apogée chez Red Bull et qu’il a remporté des championnats. J’ai pu voir à quel point il était professionnel, et cela m’a donné une très bonne idée de la façon dont vous devez vous comporter ou comment vous devez être pour être un pilote de Formule 1 à succès comme lui. »

« Je me souviens très bien de ces années, il a toujours eu des mots gentils pour moi, il s’est toujours arrêté pour discuter avec moi et pour me donner des conseils. C’est un excellent modèle, et comme les autres l’ont déjà dit, c’est un ambassadeur pour le sport, mais je pense aussi pour une jeune génération qui émerge. »

« Il s’est toujours très bien entendu avec toutes les équipes, avec tout le monde dans le paddock et tout le monde l’aime. Vous n’entendrez pas quelqu’un dire du mal de Seb. Il a un vrai côté humain, ce n’est pas seulement un pilote, et je pense qu’il va nous manquer. Mais j’espère que nous pourrons le revoir dans le paddock et qu’il aidera le sport à se développer dans certains domaines dans lesquels il s’est beaucoup exprimé récemment. J’espère qu’il continuera à nous donner un coup de main de ce côté-là. »

Alors que Sebastian Vettel stoppera sa carrière en Formule 1 à la fin de la saison 2022, on ne sait pas encore si l’Allemand poursuivra également son travail en tant que directeur de la GPDA (Grand Prix Driver Association) passé cette date, sans quoi il faudra désigner un nouveau directeur.

Daniel Ricciardo et Valtteri Bottas pour leur part aimeraient voir continuer Vettel en tant que directeur de la GPDA l’an prochain : « On verra, peut-être qu’il veut continuer, je ne sais pas. Il a certainement fait du bon travail. Seb est un gars qui, la plupart du temps, dit simplement les choses telles qu’elles sont. » a déclaré le pilote McLaren Daniel Ricciardo.

« Je ne dis pas ça de façon agressive…il est juste très honnête et direct et lorsque nous abordons des sujets comme la sécurité, nous n’avons pas besoin de tourner autour du pot. Je pense donc que son personnage est vraiment bon pour ce poste. Donc oui, on verra, c’est évidemment tout nouveau pour nous, donc je pense que nous en discuterons en interne et réfléchirons pour savoir qui serait un bon remplaçant. Mais oui, il a été super pour nous. »

Le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas pour sa part estime lui aussi que Vettel sera difficile à remplacer à ce poste : « J’ai l’impression que c’est assez difficile de remplacer Seb dans ce genre de rôle à cause de sa façon d’être. Vous savez, il est vraiment simple et direct et ne contourne pas les choses. »

« Il dit simplement les choses telles qu’elles sont et remet beaucoup de choses en question à haute voix, donc j’espère qu’il continuera [à ce poste]. Je ne sais pas s’il est enthousiaste, mais ce serait formidable s’il pouvait continuer. »

Moteur F1 2026 : tous les changements détaillés

Cette semaine, le Conseil Mondial du Sport Automobile a approuvé la nouvelle réglementation moteur qui entrera en vigueur en Formule 1 à partir de 2026. Voici les détails de ce qui va changer à partir de cette date par rapport à l’actuelle génération d’unités de puissance.

Dans un document officiel, la FIA a détaillé tous les changements à venir concernant les unités de puissance qui seront utilisées en Formule 1 à partir de la saison 2026. Ces changements concernent le carburant, le moteur à combustion interne (ICE), le système de récupération d’énergie (ERS), la disposition générale du moteur, l’utilisation des unités de puissance, les différentes restrictions liées aux essais et le volet concernant la réglementation financière. Tous ces points sont détaillés ci-dessous :

Le carburant

Le carburant entièrement durable est une pierre angulaire de la réglementation 2026 et tous les composants du carburant doivent provenir de sources durables – soit bio-dérivés de déchets non-alimentaires, soit à partir de véritables déchets municipaux ou du captage du carbone. Cela doit garantir qu’aucun carbone fossile ne sera présent dans les carburants utilisés en Formule 1, et donc qu’aucun nouveau carbone fossile ne sera rejeté dans l’atmosphère à partir des gaz d’échappement des Formule 1.

La réglementation sur les carburants encourage également toutes les méthodes de production durable sans porter préjudice aux performances en piste afin que les fournisseurs de carburant puissent utiliser la Formule 1 comme une étape de leur propre parcours vers une mise à l’échelle commerciale des technologies durables.

  1. Tous les composants du carburant doivent être entièrement durables.
  2. La réduction des gaz à effet de serre sera conforme et restera conforme aux dernières normes européennes au fur et à mesure de leur évolution.
  3. Le débit de carburant vers l’ICE (moteur à combustion interne) sera limité par l’énergie, et non par la masse ou le volume.
  4. Plus de paramètres seront limités pour s’assurer que le carburant développé est un carburant de remplacement pertinent qui sera compétitif quelle que soit la méthode de production utilisée.

Moteur à combustion interne (ICE)

Le moteur à combustion interne conservera la disposition V6, 1,6 litre avec le même régime, mais avec un débit de carburant réduit pour viser une puissance de sortie d’environ 400KW. Le moteur à combustion interne sera ainsi divisé en deux parties :

  • La partie inférieure comprenant le bloc moteur, le vilebrequin, les bielles, les pompes et les auxiliaires qui seront davantage réglementés.
  • La partie supérieure sera principalement axée sur la zone de combustion et ses composants associés. Elle sera également soumise à des prescriptions mais il y aura plus de liberté pour développer le système de combustion pour le nouveau carburant.

L’objectif final est que la compétition des moteurs à combustion interne se concentre principalement sur la partie supérieure, la partie inférieure étant plus réglementée et étant soumise à des périodes d’homologation bien plus longues. En outre, une série de mesures de normalisation et de simplification a été élaborée pour l’ensemble du moteur à combustion interne pour parvenir à une réduction des coûts :

  • Le MGU-H sera supprimé.
  • Les trompettes variables et leurs systèmes d’actionnement et de contrôles seront supprimés.
  • Des plages limitées aux dimensions clés seront définies (par exemple, pistons, vilebrequin, bloc, soupapes, position des injecteurs, roues du turbocompresseur).
  • Les volumes globaux de légalité des éléments PU seront désormais définis de façon plus précise.
  • Les limitations d’utilisation de matériaux ont été étendues pour exclure de nombreuses options coûteuses.
  • Extension de la standardisation des composants ou de leurs caractéristiques de conception (injecteurs, cliquetis, capteurs, bobines d’allumage, « Powerbox », capteurs de couple/température/pression).
  • Le périmètre de fourniture a aussi été étendu pour assurer des pièces telles que les systèmes d’échappement et les accessoires doivent être conçus pour une durée de vie complète de l’unité de puissance, ce qui devrait entraîner une économie des coûts significative sur une saison. Un calendrier de mise à niveau et d’homologation a été défini pour contrôler le développement et les changements de spécification entre les années.

Système de récupération d’énergie (ERS)

L’ERS sera augmenté en puissance à 350KW. Cela restera un domaine clé de concurrence entre les différents constructeurs d’unités de puissance, en mettant l’accent sur la gestion des flux d’énergie pour atteindre les objectifs clés en termes de spectacle, une hybridation accrue et des performances globales similaires aux unités de puissance actuelles.

  • La réglementation visera à accroître la pertinence routière des batteries, de l’électronique et du MGU-K.
  • La batteries seront un domaine de développement; mais leur fourniture fera l’objet de clauses de non-exclusivité afin de contenir une éventuelle hausse des coûts.
  • Des contraintes de conception ont été imposées pour améliorer la sécurité et la capacité de contrôle de l’ERS.
  • Des dispositifs de contrôle ont été introduits pour limiter ou exiger le recyclage des matériaux critiques.

Disposition générale de l’unité de puissance

Le positionnement des composants clés de l’unité de puissance est plus restrictif dans le règlement moteur 2026 afin de ne pas verrouiller les avantages ou les inconvénients à long terme. Une gamme de volume de référence a été définie dans laquelle chaque élément de l’unité de puissance doit se trouver.

Utilisation de l’unité de puissance

Chaque année, chaque pilote de la grille pourra utiliser trois ICE/turbocompresseurs/systèmes d’échappement, ainsi que deux batteries et deux MGU-K. Cependant, pour la première année de cette nouvelle réglementation, ces chiffres seront augmentés d’une unité.

Restrictions sur le banc d’essais PU

Pour des raisons de contrôles des coûts, des définitions claires sont données sur les différents bancs d’essais pour les PU et qui peuvent être utilisées par un motoriste pour le développement de ses unités de puissance. Les bancs d’essais potentiels pour les unités de puissance et le nombre maximum que chaque fabricant peut utiliser sont :

  • Dynamomètres monocylindres : 3
  • Dynamomètres d’unité de puissance : 3
  • Dynamomètre du groupe motopropulseur : 1
  • Dynamomètre de voiture complet : 1
  • Bancs d’Essais ERS : 2

Le nombre d’heures de fonctionnement que les fabricants de PU peuvent utiliser pour leur développement est limité afin de maîtriser les coûts, selon le tableau suivant :

Règlement financier des PU

Le règlement financier des unités de puissance 2026 a été élaboré par la FIA avec l’aide de Deloitte LLP qui a publié un rapport de certification pour confirmer que le règlement financier des unités de puissance 2026 soit adéquat pour atteindre les objectifs à atteindre mentionnés ci-dessous.

Objectifs et niveau du plafond des coûts

La réglementation entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023 pour contribuer à atteindre les objectifs suivants :

  • Favoriser l’équilibre compétitif à long terme du championnat en ce qui concerne les PU.
  • Promouvoir l’équité sportive à long terme du championnat vis-à-vis des PU.
  • Assurer la stabilité financière à long terme et la pérennité des fabricants de PU, tout en
    préservant le défi technologique et technique unique de la Formule 1.
  • Le niveau de plafond des coûts (ajusté pour l’indexation) est fixé à 95 millions USD pour les périodes de rapport 2022-2025 et à 130 USD MM à partir de 2026.

Exclusion de coûts

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les principales catégories de coûts encourues par les motoristes et exclues du calcul des coûts pertinents :

  • Activités marketing et historiques.
  • Dépréciation, coûts financiers, taxes, pertes au taux de change.
  • Activités RH, activités financières et activités juridiques.
  • Frais de santé et sécurité
  • Activités non liées à l’unité de puissance.
  • Fabrication et entretien des unités de puissance louées aux équipes clientes.
  • Activités liés aux unités de puissance de la génération actuelle (2023-2025).

Infractions et sanctions

  • Une infraction à la procédure entraînera des pénalités financières ou des pénalités sportives mineures (en cas de facteurs aggravants).
  • Un dépassement mineur des dépenses (inférieur à 5% du plafond des coûts) entraînera des pénalités financières et/ou des pénalités sportives mineures.
  • Le non respect des dépassements de dépenses matérielles (supérieur ou égal à 5% du plafond des coûts) entraînera un retrait de points au championnat obligatoire (équipes et/ou pilotes) et toute autre pénalité financière et/ou matérielle ou sportive.
  • La violation de non-soumission entraînera des déductions de points obligatoires pour le championnat des constructeurs et toute autre pénalité financière et/ou pénalité sportive matérielle.

Contrôles et application

  1. L’administration du contrôle des coûts est responsable de la gestion et du contrôle du respect de ce règlement financier sur les unités de puissance et pourra lancer des enquêtes sur les cas de non-conformité présumée et prendre les mesures d’exécution appropriées à l’égard de toute infraction alléguée.
  2. L’administration du contrôle des coûts peut conclure un accord avec un fabricant de moteurs en cas de manquement à une procédure ou de dépassement mineur des dépenses ou renvoyer le cas devant le comité d’arbitrage en cas de dépassement du plafonnement des coûts en cas de manquement à la procédure, de dépassement mineur ou matériel ou violation de non-soumission.
  3. Le panel d’adjudication du plafonnement des coûts est élu par l’Assemblée Générale de la FIA conformément aux statuts de la FIA.
  4. La décision du comité d’arbitrage sur le plafonnement des coûts peut faire l’objet d’un recours devant la Cour d’Appel Internationale.