Pour Alonso, il n’y aura plus d’excuse en 2022

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso estime qu’il n’y aura plus aucune excuse en 2022 et qu’il faudra être compétitif dès le début de la saison.

En 2021, Fernando Alonso a fait son grand retour en catégorie reine du sport automobile après deux années d’absence pour se concentrer sur d’autres catégories comme le WEC ou encore le Dakar avec Toyota. Pour sa première saison depuis son retour en F1, Alonso a terminé la campagne 2021 à la dixième place et a toujours dit que cette première saison serait celle qui lui permettrait de remettre un pied à l’étrier avant d’être compétitif en 2022.

L’an prochain, de nouvelles règles techniques entreront en vigueur en Formule 1, ce qui devrait nous permettre d’assister à des courses beaucoup plus serrées avec des pilotes pouvant se suivre de plus près en piste au volant de monoplaces au look complétement différent de celui aperçu jusqu’à la fin de la saison 2021.

Toutes les équipes se préparent donc pour cette nouvelle ère et Fernando Alonso a insisté sur le fait qu’il n’y aura désormais « plus d’excuse » pour toutes les équipes de la grille qui repartiront de zéro au mois de mars : « Personne ne connaît l’objectif. Dans un hiver normal, nous dirions que nous devons trouver huit dixièmes de seconde. Mais nous ne savons pas quelle est la nouvelle référence. Personne ne le sait. » a déclaré Alonso, cité par AMUS.

« Nous avons les bonnes personnes, le budget nécessaire, les ressources suffisantes et le soutien du conseil d’administration. Maintenant, c’est à nous de faire quelque chose. Le temps des excuses est terminé. Je suis optimiste, il y a tellement de personnes qui travaillent sur le projet, je dois leur donner espoir et confiance. »

« Tous les problèmes n’ont pas encore été résolus, mais nous sommes sur la bonne voie. Grâce à mon expérience, j’ai une bonne idée de là où nous étions bons et là où nous étions faibles et je peux aider à éliminer les déficits. Mais peu importe de la façon dont nous sommes bons en termes d’opérations, nous aurons juste besoin d’une voiture rapide et tout le monde est confronté à ce même problème. »

Cet hiver, Fernando Alonso va devoir repasser par le bloc opératoire pour se faire retirer les deux plaques en titane placées dans sa mâchoire à la suite d’un accident de vélo survenu en début d’année en Suisse lors d’un entrainement. Après l’opération, l’Espagnol prendra quelques jours de repos avant d’attaquer son travail à temps plein pour 2022.

Les chefs d’équipe élisent leurs 10 meilleurs pilotes de 2021

Les directeurs d’équipe ont élu le champion du monde 2021 Max Verstappen meilleur pilote de la grille dans le cadre d’un sondage annuel réalisé par la Formule 1.

Comme chaque année, la Formule 1 a demandé aux dix chefs d’équipe de soumettre leur liste des dix meilleurs pilotes de l’année, sous réserve que leur classement individuel reste anonyme. Les pilotes ont reçu des scores basés sur le système de points actuelllement utilisé en F1 – 25 pour le meilleur pilote jusqu’à un pour le 10e. Ces scores ont ensuite été combinés pour créer un classement.

Et après avoir décroché son premier titre mondial en 2021, avec un record de 18 podiums dont 10 victoires, le pilote Red Bull Max Verstappen est arrivé en tête pour la première fois, devançant le vainqueur de l’année dernière Lewis Hamilton de 21 points. Lando Norris, qui a commencé la saison avec dix arrivées consécutives dans les points, dont trois podiums, a été le seul autre pilote à marquer plus de 100 points en complétant le podium pour McLaren.

Carlos Sainz termine en quatrième position, après avoir assuré la cinquième au classement des pilotes au cours de sa première année chez Ferrari, le coéquipier de l’Espagnol Charles Leclerc occupant la 5e place de ce classement. Le double champion du monde Fernando Alonso termine sixième du classement et devance le Français Pierre Gasly. George Russell, Valtteri Bottas et Esteban Ocon complètent ce top dix.

Top 10 meilleurs pilotes 2021

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Sainz a impressionné beaucoup de monde chez Ferrari en 2021

Selon Bernie Ecclestone, beaucoup de gens chez Ferrari ont été impressionnés cette année par la performance de l’Espagnol Carlos Sainz, qui a réussi à terminer devant son coéquipier Charles Leclerc au championnat du monde des pilotes pour sa première saison à Maranello.

Carlos Sainz Jr a rejoint l’équipe Ferrari en 2021 et est donc devenu le nouveau coéquipier du Monégasque Charles Leclerc. Au terme de sa première saison en rouge, Sainz réussi à terminer à la cinquième place au classement des pilotes avec 5,5 points d’avance sur Leclerc, ce qui a beaucoup impressionné chez Ferrari selon le père de Carlos Sainz, cité par Bernie Ecclestone, l’ancien grand argentier de la Formule 1.

« Le père de Carlos Sainz m’a appelé et m’a parlé de la situation de son fils. Disons-le de cette façon… beaucoup de gens à Maranello sont surpris que l’Espagnol ait pu tenir tête à son coéquipier Charles Leclerc en 2021. » a déclaré Ecclestone au Blick, soulignant à quel point le Monégasque a toujours été un très bon pilote « mais pas plus que ça ».

Lors de la traditionnelle conférence de presse de fin d’année, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a en effet fait l’éloge de Carlos Sainz, tout en indiquant qu’il allait faire un point sur la première saison de l’espagnol à Maranello au cours de l’hiver afin de commencer à penser à l’avenir.

« Je pense que Carlos a connu une excellente année, et lorsque nous l’avons signé il y a un an, nous avions dit que la pause hivernale serait le bon moment pour nous asseoir et faire un bilant de la saison. C’est donc quelque chose que nous ferons certainement cet hiver. » a déclaré Binotto.

« Il y aura certainement une révision complète, ainsi que de la saison en elle-même, et nous commencerons à discuter de ce que peut être notre avenir. Lorsque nous avons signé Carlos, l’objectif était d’avoir deux bons pilotes cohérents et capables de marquer des points pour l’équipe. Je pense que c’est ce que nous avons eu cette saison, je suis donc très fier des deux.  Je pense que, comme je l’ai souvent dit, nous avons le meilleur duo en Formule 1 et je suis assez content de ce que Carlos a fait cette saison. »

« C’était sa première saison avec Ferrari, ce n’était pas simple et évident. Nous avons signé avec lui parce que nous savions qu’il était un bon pilote, constant, et qu’il marquait toujours de bons points. Mais je pense qu’il est aussi bon pour apprendre, parce qu’au cours de la saison il s’est amélioré et je pense que la fin de saison a été sa meilleure partie de toute la saison. »

Carlos Sainz a d’ailleurs terminé la saison 2021 en beauté en montant sur la troisième marche du podium lors de la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

Williams F1 a dépassé ses propres attentes en 2021

Le PDG de Williams, Jost Capito, pense que son équipe a dépassé les attentes qui avaient été définies avant le début de la saison 2021 de Formule 1.

L’équipe Williams a connu sa campagne la plus solide depuis 2017 cette année, terminant à la huitième place du championnat des constructeurs avec 23 points marqués en 22 courses. Williams a même enregistré son tout premier podium en quatre ans lors du Grand Prix de Belgique [raccourci en raison des conditions météo] grâce à la deuxième place du Britannique George Russell. Jost Capito, qui a été nommé PDG de Williams fin 2020, admet que les performances de son équipe cette année ont dépassé ses objectifs initiaux : « Je dirais que le développement de l’équipe s’est passé comme je l’espérais et comme je m’y attendais. » a déclaré Capito.

« En termes de points marqués et de position, cela a dépassé les attentes, en raison du très peu de développement qui a été possible de l’année dernière à cette année et dans les circonstances du Covid, c’était encore plus difficile. En terminant huitième, nous avons dépassé nos objectifs du début de saison. Les temps forts ont été Budapest, les premiers points marqués après une longue période pour l’équipe, puis le podium à Spa. »

« Il s’agissait également de moments clés pour l’équipe, nous avons retrouvé une certaine confiance, retrouvé de la motivation pour pousser encore plus fort et pour prouver que si nous prenons des décisions courageuses, elles peuvent porter leurs fruits. Nous n’avons pas à attendre d’autres décisions et suivre, nous sommes en mesure de prendre nos propres décisions, et elles peuvent être bonnes. Je pense que ces deux course [Budapest et Spa] ont renforcé la confiance de l’équipe. »

Bien qu’il soit satisfait des progrès de l’équipe, Capito reconnaît qu’il reste encore beaucoup de travail avant que Williams ne revienne en tête de la grille : « Je suis satisfait de la situation actuelle de l’équipe, de la structure que nous avons en place, des processus que nous avons en place. Tout n’est pas fini. Mais comme nous le savons, pour remettre une équipe au sommet, cela prend plus de temps. »

« Vous ne pouvez pas faire des miracles, c’est du travail acharné, du dévouement, c’est un travail d’équipe et un gros effort d’équipe. Cela ne se fait pas en un an mais je pense que nous sommes sur la bonne voie et nous avons établi une mentalité de changement pour que le changement soit accepté, que les gens essaient de s’améliorer chaque jour. Je pense que cette mentalité va nous aider à aller de l’avant. »

En 2022, l’équipe Williams accueillera un nouveau pilote aux cotés de Nicholas Latifi, le Thaïlandais Alexander Albon, qui remplace directement le Britannique George Russell (qui a rejoint Mercedes).

Pour Binotto, Leclerc aurait pu finir bien plus haut au championnat

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, estime que Charles Leclerc aurait pu terminer plus haut au championnat du monde des pilotes en 2021, soulignant les occasions manquées par le Monégasque à Monaco ou encore en Hongrie.

Au terme de la saison 2021, Charles Leclerc a terminé à la septième place du classement pilotes avec un point de retard sur le pilote McLaren Lando Norris et 5,5 points sur son coéquipier Carlos Sainz. Mais au cours de la saison, Leclerc n’a pas pu prendre le départ de son Grand Prix à domicile à Monaco après qu’un arbre de transmission ait lâché lors de son tour de mise en grille. Un peu plus tard en Hongrie, le pilote Ferrari a été l’une des nombreuses victimes du crash du premier virage lorsque le pilote Mercedes Valtteri Bottas a fait un strike au départ.

Sans ces deux courses sans point, Leclerc aurait pu terminer bien plus haut au championnat du monde des pilotes selon son patron Mattia Binotto, qui estime que le Monégasque a tout de même connu une belle saison 2021 : « En termes de performance globale, je suis très heureux des progrès qu’il a pu réaliser cette saison, il a été très rapide en qualifications, même dans la dernière partie de l’année où Carlos le défiait un peu plus, mais il a toujours été très rapide. » estime Mattia Binotto.

« Nous ne devons pas oublier que cette saison, au moins quelques exemples, comme Budapest ou Monaco, où il n’a pas marqué de point. Je pense qu’il n’a pas eu de chance en tant que pilote lors de ces moments-là. Sans cela, il est difficile de dire où il aurait terminé, mais je pense qu’il manque au moins 40 points au classement. »

« Sans cela, je pense qu’il aurait été plus haut au championnat, c’est donc pour cette raison que je ne peux que juger positivement sa saison. Il a aussi appris à gérer ses pneus, à gérer certaines situations de course et son rythme. Nous sommes donc très satisfaits des progrès qu’il a pu réaliser. »

Classement pilotes F1 2021

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Helmut Marko prend la défense de Masi après le GP d’Abou Dhabi

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, pense que le directeur de course de la FIA, Michael Masi, devrait être crédité pour les décisions qu’il a prises à la fin du Grand Prix d’Abou Dhabi.

Dans les cinq derniers tours de course de l’ultime Grand Prix de la saison 2021 à Abou Dhabi, le directeur de course Michael Masi a pris la décision d’envoyer en piste une voiture de sécurité lorsque la Williams de Nicholas Latifi est allé taper le rail.

Pendant cette période sous voiture de sécurité, Masi a donné l’ordre aux retardataires de ne pas se dédoubler et de conserver leur position sur la piste, avant de changer d’avis et de permettre à cinq monoplaces positionnées entre Lewis Hamilton et Max Verstappen (les deux leaders) de se dédoubler. La course a ensuite été relancée pour un seul tour, ce qui a permis à Max Verstappen de doubler Lewis Hamilton après être passé par les stands pour chausser des gommes Tendres sur sa Red Bull.

Interrogé sur le sujet lors de l’émission Sport Und Talk, Helmut Marko a défendu la position du directeur de course Michael Masi, l’Autrichien estimant que Masi avait pris les bonnes décisions : « Notre équipe a agi de façon sensationnelle en passant immédiatement sur des pneus Tendres et puis, oui, Hamilton n’avait plus aucune chance. Mais il faut aussi créditer Michael Masi qui a voulu terminer la course dans des conditions de course. » a expliqué Helmut Marko.

« En Indycar ou en NASCAR par exemple, il y a une règle selon laquelle ils ajoutent un tour supplémentaire pour que la course puisse se terminer dans des conditions de course normales. Il y avait cinq voitures entre les deux [leaders] et il leur a simplement demandé de se dédoubler pour qu’ils puissent boucler ce dernier tour. C’est comme un arbitre, il a le droit et c’est lui qui prend les décisions, donc c’est valable. »

Cette fin de Grand Prix très controversée a fait couler beaucoup d’encre et la FIA a par la suite décidé de lancer une enquête afin de s’assurer que des leçons soient tirées au cours de l’hiver avant le début de la saison 2022 : « Le Grand Prix de Formule 1 d’Abou Dhabi 2021 a suscité de nombreuses réactions de la part de la communauté F1 et du sport automobile en général, ainsi que du public. La responsabilité principale de la FIA lors de tout événement est d’assurer la sécurité de toutes les personnes impliquées et l’intégrité du sport. » pouvait-on lire dans un communiqué publié par la FIA quelques jours après la dernière course de l’année.

« Les circonstances entourant l’utilisation de la voiture de sécurité suite à l’incident du pilote Nicholas Latifi, et les communications connexes entre la direction de course de la FIA et les équipes de Formule 1, ont notamment généré d’importants malentendus et réactions de la part des équipes de Formule 1, des pilotes et des fans, un argument qui ternit actuellement l’image du championnat et la célébration du premier titre de Champion du Monde Pilotes remporté par Max Verstappen et du huitième titre consécutif du Championnat du Monde Constructeurs remporté par Mercedes. »

« Suite à la présentation d’un rapport sur le déroulement des événements survenus suite à l’incident du tour 53 du Grand Prix et dans un souci constant d’amélioration, le Président de la FIA [Jean Todt, qui a quitté ses fonctions depuis, ndlr] a proposé au Conseil Mondial du Sport Automobile qu’un exercice d’analyse détaillée et de clarification pour l’avenir avec toutes les parties concernées aura désormais lieu. »

« Cette question sera discutée et abordée avec toutes les équipes et pilotes pour tirer les leçons de cette situation et la clarté à fournir aux participants, aux médias et aux fans sur la réglementation en vigueur pour préserver le caractère compétitif de notre sport tout en assurant la sécurité des pilotes et des officiels. Ce n’est pas seulement la Formule 1 qui peut bénéficier de cette analyse, mais aussi plus généralement tous les autres championnats du circuit FIA. »

« Suite à cette présentation et à une discussion approfondie, le Conseil Mondial a décidé de soutenir à l’unanimité la proposition du Président. La FIA fera donc tout son possible pour que cela se mette en action au sein de la gouvernance de la Formule 1 et proposera à la Commission Formule 1 de donner un mandat clair d’étude et de proposition au Comité Consultatif Sportif, avec le soutien des pilotes de Formule 1, afin que tous les commentaires et conclusions significatifs identifiés soient faits avant le début de la saison 2022. »

Ecclestone pense que Hamilton va prendre sa retraite

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, estime que le septuple champion du monde Lewis Hamilton ne reviendra pas pour tenter de décrocher un huitième titre mondial en 2022.

Des rumeurs circulent depuis la finale très controversée de la saison 2021 à Abou Dhabi sur l’avenir de Lewis Hamilton, le pilote Mercedes étant apparemment tellement déçu par les événements qui ont marqué les dernières minutes de la course à Yas Marina qu’il envisagerait de s’éloigner du sport. Le Britannique a même brillé par son absence lors de la cérémonie de remise des prix de la FIA à Paris la semaine dernière, ce qui n’a fait qu’alimenter la rumeur.

Bien que cela semble peu probable que Lewis Hamilton prenne une retraite anticipée, Bernie Ecclestone estime pour sa part que le pilote Mercedes ne reviendra pas l’an prochain. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait parlé à Hamilton depuis sa défaite à Abou Dhabi : Ecclestone a répondu : « Non, mais il y a quelques jours [j’ai parlé] avec son père. » a déclaré Ecclestone au Blick.

« J’ai tout de suite senti qu’il ne répondrait pas à mes questions sur l’avenir de son fils. Alors on a parlé que de business ! Je ne sais pas, mais je ne pense pas qu’il revienne. Sa déception est trop grande. Et vous pouvez en quelque sorte le comprendre. Avec sept titres de champion du monde comme Michael [Schumacher], le moment serait venu de réaliser son rêve de devenir entrepreneur dans la mode. »

« Qui sait comment les nouvelles monoplaces vont mélanger le peloton [en 2022]. Avec George Russell, il aura aussi un coéquipier ambitieux, et d’ailleurs, je ne suis pas aussi convaincu que de nombreux experts. Et n’oublions pas Verstappen. Avec lui, Hamilton a enfin trouvé un adversaire égal après de nombreuses années. »

Grands travaux à Spa-Francorchamps (+photos)

Le Circuit de Spa-Franchorchamps poursuit les modifications de ses installations pour rendre le circuit plus sûr pour les pilotes et plus confortable pour les spectateurs.

Les travaux destinés à obtenir la double homologation FIA/FIM qui permet le retour de l’endurance moto à Spa-Francorchamps ont débuté le 15 novembre. Un mois plus tôt, les engins de chantier s’attaquaient aux abords de la piste. Ces travaux font partie d’une stratégie globale visant à la diversification des activités du circuit et la modernisation de ses infrastructures et se déclinent en deux axes : la Piste et les infrastructures.

Concernant la piste, pour accueillir les 24H SPA EWC Motos les 4 & 5 juin 2022, l’homologation FIM grade C est nécessaire. Les travaux ont essentiellement trait à l’élargissement des dégagements et à la mise en place de bacs à graviers. Pour les infrastructures, celles du circuit sont vieillissantes. Il a donc été décider de coupler les travaux réalisés en piste avec des travaux d’infrastructure bien nécessaires pour un meilleur accueil des spectateurs. Le virage de Bruxelles (virage 8) voit ainsi une partie de l’asphalte de son dégagement disparaître pour agrandir le bac à gravier.

La plateforme du dégagement du virage 17 est élargie, un bac à gravier créé et le rail déplacé. Enfin, le dégagement en asphalte est transformé en bac à gravier au virage 16. Une voie de service sera également créée.

Le dégagement du virage de la Source a lui aussi été élargi pour renforcer la sécurité en piste et un bac à gravier y sera placé. La tribune 24h fera place, dans un second temps, à une nouvelle tribune plus moderne et mieux intégrée dans son environnement.

© Crédit images / Spa Grand Prix

Des livres de F1 à lire au coin du feu…

La fin de la saison 2021 de F1 et la trêve des confiseurs annoncent une courte période de répit pour les passionnés de Formule 1. Nous  vous proposons donc quelques idées de lecture pour vos longues soirées d’hiver à attendre que la saison 2022 ne débute.

Les éditions Talent Sport vous propose une autobiographie passionnante de l’actuel directeur technique de l’équipe Red Bull. A travers un ouvrage illustré de croquis inédits, l’ingénieur prodige de la F1 nous explique notamment les plus grandes avancées en termes d’aérodynamisme. Le Britannique nous plonge dans les paddocks et les circuits et décrit aussi, entre autres, le bras de fer permanent avec la FIA pour tirer le meilleur des voitures. Adrian Newey, autobiographie, Le plus grand ingénieur de Formule 1 aux Editons Talent Sport

Journaliste F1 depuis quarante ans, Maurice Hamilton livre la biographie de l’incroyable pilote qu’était Niki Lauda. La personnalité de l’Autrichien et les différentes étapes de sa riche carrière ont participé à définir la Formule 1 moderne. On redécouvre bien sûr la bravoure dont il a fait preuve à la suite de son terrible accident sur le circuit du Nurburging en 1976, pour défendre son titre. On comprend aussi l’influence qu’a eu le triple champion du monde, à l’issue de sa carrière de pilote, dans les différents rôles de management qu’il a pu tenir dans les écuries où il a officié.

L’ouvrage propose des témoignages inédits de Niki Lauda lui-même et d’autres acteurs de la Formule 1 tels que Toto Wolff dont on sait qu’il était très proche ou Lewis Hamilton qui lui a rendu de nombreux hommages après son décès. Nico Rosberg propose également un avant-propos émouvant. Niki Lauda. Un livre de Maurice Hamilton aux Editions Talent Sport.

Il s’agit ici de la traduction de la biographie de Lewis Hamilton écrite par le journaliste britannique Franck Worrall. Ce dernier retrace l’incroyable parcours du pilote, de ses débuts fracassants chez McLaren à sa domination avec Mercedes. Il raconte ce destin hors du commun et décrit les obstacles, les succès, les records et les rivalités. Lewis Hamilton, La biographie du plus grand palmarès de F1 de tous les temps aux Editions Talent Sport.

Frédéric Veille, grand reporter à RTL spécialiste des sports mécaniques nous propose un recueil d’anecdotes et de petites histoires surprenantes et insolites qui jalonnent plus d’un siècle d’aventures automobiles. On apprend par exemple que la première compétition automobile a eu lieu en 1891… à une vitesse moyenne de 10km/h. Histoires insolites des courses automobiles de Frédéric Veille. Préface de Romain Grosjean aux Éditions City.

Daniel Ortelli, ancien reporter F1 pour l’AFP, nous offre une biographie captivante du « Prince noir » de la F1, septuple champion du monde. Le journaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur la Formule 1 (Circuit Paul Ricard : les seigneurs de la la F1, Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone) virevolte cette fois d’une page à l’autre entre la chronologie de la carrière de Lewis Hamilton, son entourage, ses valeurs, ses passions comme la mode et la musique. Lewis Hamilton, la route du champion aux Éditions City.

F1 - "Lewis Hamilton, la route du champion" de Daniel Ortelli

Ferrari présentera sa F1 2022 à la mi-février

La Scuderia Ferrari a confirmé son intention de dévoiler sa monoplace 2022 à la mi-février, quelque jours seulement avant le début des essais hivernaux.

En 2022, la Formule 1 introduira de toutes nouvelles règles techniques, ce qui veut dire que les monoplaces de la prochaine saison seront complétement différentes de celles utilisées jusqu’à présent avec un package aérodynamique plus fluide ou encore des roues de 18 pouces. L’effet de sol sera la norme en 2022, ce qui devrait produire des courses plus serrées avec la possibilité pour les pilotes de suivre les monoplaces précédentes de plus près.

Compte tenu des énormes changements, les équipes vont très certainement travailler jusqu’au dernier moment sur leur monoplace 2022 et devraient donc présenter leur nouvelle arme le plus tard possible (aux alentours de la mi-février), alors que certaines pourraient également dévoiler leur monoplace directement à Barcelone quelques heures avant le début officiel des essais hivernaux programmés du 23 au 25 février.

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a confirmé que, bien qu’aucune date n’ait été convenue, la présentation de la monoplace 2022 devrait avoir lieu à la mi-février au moins cinq jours avant le début des tests : « La voiture sera présentée mi-février. Nous n’avons pas encore décidé de la date. Du 16 au 18 février, ce sera la date, mais c’est quelque chose qui sera finalisé dans les prochaines semaines. » a déclaré Binotto, cité par le magazine britannique Autosport.

Binotto a également révélé qu’aucun nom n’a encore été retenu pour la nouvelle monoplace. Pour rappel, la monoplace 2021 était la SF21, celle de 2020 était la SF1000, celle de 2019 la SF90 ou encore la SF71H en 2018.

La F1 va devenir plus interessante que le foot selon Ocon

Esteban Ocon pense que la Formule 1 a le potentiel de devenir plus intéressante et engageante que le football si elle continue sur sa lancée actuelle.

La Formule 1 a connu une croissance continue ces dernières années, facilitée par le succès de la série Drive to Survive sur Netflix, une croissance confirmée par les bons chiffres d’audience dévoilés par la discipline au cours des derniers mois. Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1, a même révélé que le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi (dernière manche de la saison 2021) a été l’événement sportif le plus suivi de 2021, alors que plus de deux milliards de personnes ont regardé la F1 tout au long de l’année.

Le Français Esteban Ocon pour sa part estime que la Formule 1 pourrait à court terme dépasser le football en termes d’intérêt : « Je pense que c’est fantastique, la façon dont cela évolue. Bien sûr, il y a encore des choses que nous pourrions simplement améliorer ou avoir mieux, mais je pense que la façon dont nous essayons les choses, la façon dont les courses étaient intéressantes, la façon dont il y a des opportunités de nos jours, c’était juste fou jusqu’à la dernière course. » a déclaré Ocon, cité par Motorsportweek.

« Cette dernière manche en 2021 [à Abou Dhabi, ndlr] résume vraiment toute la saison parce que ça a été comme ça en 2020, ça a été comme ça en 2021, et si nous rapprochons les voitures, cela dépassera probablement le football en termes d’intérêt. Je serais vraiment heureux si c’était le cas. Je pense que tout le monde parle de la Formule 1. J’avais des amis qui n’étaient pas vraiment dans ce sport et maintenant ils regardent complètement. Oui, c’est juste génial. »

En 2022, la Formule 1 introduira de nouvelles règlementations techniques afin de faciliter les dépassements et offrir un meilleur spectacle pour les fans, alors que l’arrivée de nouveaux circuits au cours des dernières saisons a également apporté son lot de surprises : « C’est juste cool d’essayer tout ça, cool d’avoir de nouvelles émotions, de tester différentes pistes, différentes caractéristiques comme le nouveau tracé d’Abou Dhabi. Je me souviens bien de 2017, 2018 ; si vous finissiez P6, c’était comme une victoire, parce que vous n’aviez jamais l’occasion, jamais, d’être sur le podium, d’être en tête. »

« Maintenant, vous avez vu Daniel [Ricciardo], vous avez vu Pierre [Gasly], vous m’avez vu moi-même, vous avez vu beaucoup de voitures différentes sur le podium, c’est incroyable, c’est ce que nous voulons tous. Si quelqu’un disait qu’il est contre, je pense qu’il serait fou, donc c’est génial. »

La Haas VF-22 a passé le crash test FIA

Ce jeudi 23 décembre, l’équipe Haas a réussi à faire homologuer le châssis de sa monoplace pour la saison 2022, la VF-22, en passant le fameux crash test obligatoire de la FIA.

Le directeur de l’équipe américaine a expliqué que son équipe était déjà à un stade avancé du développement de la monoplace 2022 et que plusieurs crash tests préliminaires ont déjà été effectués. Ce jeudi, le crash test final a été passé avec succès et l’écurie dirigée par Gunther Steiner va désormais pouvoir passer à l’assemblage de la monoplace.

Une fois l’assemblage réalisé, l’équipe présentera au monde sa nouvelle Formule 1, soit simplement la livrée, soit la monoplace 2022 directement. Ensuite, le temps sera venu de se rendre à Barcelone pour y disputer les premiers essais hivernaux de la saison 2022 et voir de quoi est capable la VF-22.

Pour rappel, l’équipe Haas a décidé de tirer un trait sur la saison 2021 en concentrant toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022. Après 22 Grands Prix disputés en 2021, l’écurie américaine n’a pas marqué le moindre point et a donc terminé à la dernière place au classement des constructeurs.

Vidéo : Mercedes démarre sa F1 2022

L’équipe Mercedes a démarré le moteur de sa monoplace 2022, la W13, pour la première fois cette semaine à son usine basée au Royaume-Uni.

La saison 2021 à peine terminée que déjà les équipes de formule 1 sont au travail pour préparer la saison 2022 qui verra l’introduction de toutes nouvelles règles techniques. Dans une courte vidéo, Mercedes est devenue ce jeudi la première équipe de la grille à faire rugir le moteur de sa monoplace 2022.

L’an prochain, l’équipe du constructeur allemand comptera sur son nouveau duo de pilotes composé du septuple champion du monde Lewis Hamilton et du Britannique George Russell pour tenter de décrocher un neuvième titre mondial au championnat constructeurs. Lewis Hamilton pour sa part pourrait avoir l’opportunité de décrocher un huitième titre et devenir ainsi l’homme le plus titré en Formule 1.

Son jeune coéquipier George Russell quant à lui se retrouvera pour la première fois de sa carrière au sein d’une équipe ayant dominé outrageusement les huit dernières saisons en catégorie reine du sport automobile, mais personne ne sait encore si la hiérarchie en 2022 restera la même que ces dernières années…

Vettel persuadé que Ferrari reviendra au sommet en F1

Sebastian Vettel reste persuadé que son ancienne équipe, Ferrari, reviendra au sommet du sport dans un futur plus ou moins proche et se battra de nouveau pour le championnat du monde en Formule 1.

Vettel – qui a quitté Ferrari fin 2020 pour rejoindre Aston Martin après un mandat de six années à Maranello – n’aura jamais réussi à décrocher le titre mondial avec l’équipe italienne et aura connu une fin de collaboration assez brutale avec les remerciements de l’équipe en 2020 pour le remplacer par l’Espagnol Carlos Sainz la saison d’après. Cette année, le pilote âgé désormais de 34 ans, s’est lancé un nouveau défi avec Aston Martin et malgré une première campagne discrète avec l’équipe basée à Silverstone, Vettel insiste sur le fait qu’il est plus heureux maintenant qu’il ne l’était auparavant.

« Et bien, mon départ de chez Ferrari était un peu étrange. A cet égard, je suis plus heureux maintenant qu’avant. Mais je ne veux pas oublier tout le temps passé chez Ferrari, même si le succès n’a jamais été au rendez-vous là-bas. Nous voulions devenir champions du monde. » a déclaré le quadruple champion du monde au Blick.

Après une campagne 2020 désastreuse pour Ferrari (sixième au championnat) – dont Sebastian Vettel a tristement été témoin de l’intérieur – l’équipe italienne a connu une meilleure saison 2021 avec une troisième place au championnat du monde des constructeurs. Bien que la Scuderia a encore beaucoup de travail avant de revenir au sommet, Vettel estime que son ancienne équipe rattrapera les leaders Mercedes et Red Bull.

« Malheureusement, ils [Mercedes et Red Bull, ndlr] continuent d’être supérieurs manifestement, mais à un moment donné, Ferrari gagnera de nouveau et deviendra champion du monde. » insiste l’Allemand.

Concernant ses performances avec Aston Martin cette saison, Sebastian Vettel a admis qu’il ne s’agissait pas du meilleur des départs, mais le quadruple champion du monde s’attend à ce que les performances soient au rendez-vous à partir de la saison prochaine, notamment grâce à la nouvelle règlementation technique qui entrera en vigueur en Formule 1.

« Nous avons eu une année difficile avec les nouvelles règlementations et le fond plat modifiè, voire coupé. Nous n’avions pas un angle d’attaque aussi prononcé à l’arrière [Rake, ndlr] que Red Bull, par exemple. Mercedes a également souffert avec le fond plat, parce que en 2020, ils avaient encore 1,5 seconde d’avance. Notre voiture n’était pas très efficace, c’était un point faible, et malheureusement, nous souffrions fréquemment d’une trainée excessive. »

« Comme je l’ai déjà dit, un ensemble de nouvelle règlementation donne de l’espoir à tout le monde. Nous devons maintenant attendre et voir si tout cela évolue positivement. En bref : voir si tout le monde se rapprochera vraiment et s’il y aura plus de dépassements. »

« Bien sûr, vous ne pouvez pas encore donner de chiffres ou de prévisions [concernant 2022]. Je ne peux pas dire maintenant que nous voulons être l’équipe la plus rapide et devenir champions du monde. Mais quand vous parlez à toutes les équipes, la plupart d’entre elles espèrent et croient qu’elles seront aux avant-postes. Cela ne fonctionne pas. Nous devons nous aussi garder les pieds sur terre et rester réalistes. »

Budapest et le Qatar étaient les meilleurs moments de l’année pour Alonso

Le double champion du monde Fernando Alonso a fait son grand retour en Formule 1 cette année après deux saisons d’absence et l’Espagnol a connu une campagne 2021 plutôt réussie avec un podium au GP du Qatar comme meilleur résultat de l’année.

Fernando Alonso est revenu en Formule 1 pour la saison 2021 après une absence de deux ans du sport. Lors de son premier week-end de course à Bahreïn, l’Espagnol a montré qu’il n’avait rien perdu de son talent et a guidé l’A521 vers sa toute première apparition en Q3 de la saison. Alors qu’il s’adaptait à sa nouvelle voiture et à son environnement, c’est alors au Grand Prix du Portugal que le pilote Alpine a une nouvelle fois démontré son talent en terminant huitième.

Une série de points a suivi, avant que Alonso ne vole la vedette lors de la toute première qualification Sprint de la Formule 1 à Silverstone. L’Espagnol s’est frayé un chemin devant de nombreuses voitures au départ et a été reconnu comme « King of the Sprint » à partir de ce moment-là en reconnaissance de son art de la course.

Avant les vacances d’été, le Grand Prix de Hongrie était un gros week-end pour l’équipe Alpine. Alors que le nom d’Esteban Ocon a été à juste titre esquissé sur le trophée, cela a été rendu possible en partie grâce à une vaillante démonstration défensive de son coéquipier Fernando Alonso, qui a contré une charge de Lewis Hamilton pour permettre à Esteban Ocon de remporter sa première victoire sous le drapeau à damier. Le double champion du monde a ensuite aidé l’équipe dans sa bataille continue pour la cinquième place au classement des constructeurs en terminant régulièrement dans le top dix tout au long de la seconde moitié de la saison. Alonso a ensuite vu son opportunité au Qatar où il a décroché une troisième place et est monté sur le podium pour la première fois depuis le Grand Prix de Hongrie en 2014 (c’était avec Ferrari).

« Ce fut une première année agréable de retour dans le sport. J’ai partagé beaucoup de bons souvenirs avec Renault dans le passé et nous avons continué cette tradition cette saison sous les couleurs bleues d’Alpine. » nous explique Alonso.

« Nous savions que cette saison était en grande partie une continuation des voitures de 2020 avec de petits changements, nous ne nous attendions donc pas à ce que l’ordre change autant. Mais malgré cela, je pense que nous avons quand même réalisé une saison très régulière avec des résultats fantastiques. Même si notre package n’était peut-être pas là où nous voudrions qu’il soit, nos week-ends de course ont été parfaitement exécutés, et cela se voit par le nombre de courses où nous avons marqué des points. La victoire et le podium ont évidemment été de grands moments pour l’équipe, et ce sont des résultats comme ceux-ci qui nous aideront à construire vers une année plus compétitive en 2022. Nous avons tous les ingrédients en place à Enstone et à Viry et j’ai déjà hâte d’être à l’année prochaine. »

Lorsqu’on lui demande quel a été son moment préféré cette saison, Alonso répond sans hésiter : « Je pense que c’est assez évident. La victoire (de Ocon) en Hongrie a été énorme pour nous en tant qu’équipe et pour Esteban aussi puisque c’était sa première dans le sport. »

« C’est aussi là que j’ai remporté ma toute première victoire, alors peut-être qu’il y a quelque chose de spécial pour nous sur cette piste. Honnêtement, nous sommes arrivés ce week-end à Budapest sans nous attendre à un podium, sans parler d’une victoire ! »

« Je me battais aussi pour un podium potentiel et c’était donc agréable de nous voir nous battre sur les deux fronts. Voir les célébrations après, c’était tellement spécial. J’ai de nouveau décroché un podium au Qatar, ce qui était un bon moment après avoir été absent pendant un certain temps. Je pense que ces deux moments pour moi sont ceux que je savoure le plus concernant 2021. »

À la fin de la saison, le total de 81 points marqués par Fernando Alonso était le maximum qu’il ait marqué en une seule saison depuis 2014. Il termine cette campagne 2021 à la dixième place au championnat du monde des pilotes.

Jean Alesi : « Tout cela me parait disproportionné »

Ce lundi 20 décembre, Jean Alesi avait été placé en garde à vue, avec son fils, à Avignon, où il a été entendu par la police pour avoir fait exploser un gros pétard contre la fenêtre d’un bureau d’architecte, celui de l’ancien compagnon de sa sœur.

Les faits se sont produits à Villeneuve-lès-Avignon, la ville où réside l’ancien pilote Ferrari. La police avait été appelée le dimanche 19 décembre par le voisinage, inquiété par le bruit d’une explosion. Grâce au numéro de plaque d’immatriculation relevé par un voisin, la police a rapidement pu déterminer que le véhicule aperçu sur place appartenait à José Alesi, le frère de Jean Alesi, qui a donc été interpellé.

Mais l’ancien pilote de Formule 1 s’est rendu de lui-même au poste de police le lendemain où il a dédouané son frère, expliquant aux policiers que c’est lui qui se trouvait à bord de la voiture, avec son fils et un ami de ce dernier et qu’il avait lui-même fait exploser un gros pétard acheté en Italie dans l’encadrement d’une fenêtre d’un atelier d’architecte « sans imaginer occasionner de gros dégâts ».

Après 24 heures de garde à vue, Jean Alesi a finalement été relâché et a évoqué « une mauvaise blague », mais le « beau-frère » qui dit n’avoir « aucun souci » avec Jean Alesi, a tout de même décidé de porter plainte pour les dégradations commises sur son atelier d’architecte. Le vice-procureur de Nimes s’est dit en revanche « assez sceptique sur la notion d’une « blague » effectuée à 22h00, sans que la personne visée sache de qui il s’agit »

Interrogé par le Corriere della Sera, Jean Alesi est revenu sur toute cette affaire qui, selon lui, a pris des proportions inimaginables : « Tout cela me parait disproportionné, il y a eu un gros malentendu : par exemple, l’ex petit-ami de ma sœur est devenu mon « beau frère ». C’était juste une blague, je n’aurais jamais imaginé qu’un pétard puisse provoquer tout ça. » a expliqué Jean Alesi au Corriere della Sera en Italie.

« J’ai acheté ce pétard en Italie dans une station-service près de Vintimille : nous étions dans la voiture avec des amis et nous nous sommes dit « Essayons-le ». Alors, je l’ai jeté là-bas (à Villeneuve-lès-Avignon, ndlr), devant cet atelier d’architecte. Mais je ne m’attendais pas à ce que cela puisse faire un tel bang et que cela puisse faire tout ça. »

Lorsqu’on lui demande s’il n’était pas en colère contre l’ancien petit-ami de sa sœur, comme l’ont rapporté plusieurs médias, Alesi a répondu : « Pas du tout. Nous avons toujours été en très bons termes, ils a rompu avec ma sœur il y a deux ans, et désormais nous ne parlons plus de lui. C’est moi qui suis allé voir la police le lendemain pour clarifier les choses, j’ai tout de suite dit que je paierais pour tout, le verre brisé, les dégâts. Que c’est moi qui était dans cette voiture et pas mon frère. »

Lorsqu’on lui demande combien de temps il est resté au poste de police, le Français a répondu : « 24 heures. J’ai d’abord été enfermé à l’intérieur d’une pièce sur ordre du magistrat, puis les policiers m’ont « relâché », ils ne comprenaient pas pourquoi il y avait tant de fureur contre moi. Et au commissariat nous avons passé une soirée fantastique avant d’être libérés, et de rentrer chez nous. »

« Nous avons parlé de Formule 1 (avec les policiers, ndlr), ils étaient passionnés. Des vieilles anecdotes, des bêtises qu’ils faisaient quand ils étaient jeunes et puis de cet incroyable championnat du monde remporté par Max Verstappen. »

L’ancien pilote Ferrari sera jugé en 2023 par le tribunal correctionnel pour « dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, fait commis dans le cadre d’un conflit familial ».

Sainz convaincu de pouvoir battre Hamilton et Verstappen à « armes égales »

Le pilote Ferrari Carlos Sainz est convaincu qu’il peut battre Max Verstappen ou Lewis Hamilton s’ils ont des règles de jeu équitables avec des monoplaces aux performances similaires.

Pour sa première saison chez Ferrari, Carlos Sainz a battu son coéquipier Charles Leclerc en 2021 et a terminé le championnat du monde des pilotes à la cinquième place. Au cours de la saison, jamais Sainz ou Leclerc n’auront été en mesure d’aller inquiéter Lewis Hamilton ou Max Verstappen dans la lutte pour le titre mondial, notamment parce que les deux rivaux au championnat étaient en moyenne entre huit dixièmes et une seconde plus rapides que les autres pilotes sur un tour.

Pour sa part, Sainz a tenu à préciser qu’un pilote, dans une bonne journée, peut faire la différence avec quelques dixièmes, mais rattraper une seconde par tour sur Mercedes ou sur Red Bull est pratiquement impossible selon l’espagnol.

Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir battre Lewis Hamilton ou Max Verstappen dans le cas hypothétique d’une concurrence à armes égales, Sainz a répondu : « Avec la même voiture oui, ou dans des conditions plus égales. Le problème est que cette année Mercedes et Red Bull étaient entre huit dixièmes et une seconde par tour plus rapides, et entre pilotes, je veux penser qu’il n’y a pas plus de deux ou trois dixièmes. » a expliqué Sainz sur le plateau du talk show El Hormiguero en Espagne.

« S’il y a un pilote qui conduit une voiture huit dixièmes plus rapide, peut importe à quel point vous êtes bon, vous ne pourrez pas le battre. J’espère que la Formule 1 l’année prochaine sera plus uniforme, nous pourrons alors tous nous amuser davantage et nous battre de manière égale. »

Pour rappel, en 2022 la Formule 1 introduira de nouvelles règles techniques censées permettre aux monoplaces de se suivre de près en course, ce qui devrait nous offrir un meilleur spectacle et des Grand Prix plus serrés.

Horner à la tête de Red Bull pour plusieurs années encore

L’actuel team principal de Red Bull, le Britannique Christian Horner (à droite sur la photo), a signé une prolongation de contrat avec son équipe qui le verra occuper ses fonctions au moins jusqu’en 2026.

S’exprimant plus tôt cette semaine sur la chaine Servus TV, le conseiller motorsport de Red Bull Racing, Helmut Marko, a salué son partenariat avec Christian Horner et a confirmé que ce dernier avait effectivement prolongé son contrat pour plusieurs années.

« Christian est le directeur de l’équipe, il a un rôle public et je suis un peu plus en retrait. Mais nous coordonnons assez bien les choses, nous fixons la direction de l’équipe et aussi de notre personnel. » a expliqué Marko.

« Dans les questions politiques, nous parlons généralement le même langage et je pense que notre succès nous donne raison. Au début, Diestrich Mateschiz [le propriétaire de Red Bull] a dit : ‘Christian qui ?’, parce que Christian n’avait aucune expérience en Formule 1. Mais moi je le connaissais déjà de la Formule 3000 et d’autres catégories juniors et je connaissais ses ambitions et ses compétences. Désormais, c’est devenu quelqu’un de grand. C’est un chef d’équipe charismatique qui, soit dit en passant – avant-même lui [en pointant du doigt Max Verstappen qui a décroché le titre en 2021] – était en train de prolonger son contrat jusqu’en 2026. »

« Au sein de l’ensemble de l’équipe – ou du moins aux postes les plus élevés – nous voulons avoir une certaine stabilité pour les années de transition à venir, lorsque la nouvelle règlementation moteur entrera en vigueur et lorsque la nouvelle règlementation châssis entrera aussi en vigueur, afin que nous ayons une équipe solide pour cela. »

Alfa Romeo peut-elle créer la surprise en F1 en 2022 ?

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur, estime que son écurie pourrait bien créer la surprise la saison prochaine lorsque la nouvelle réglementation technique sera introduite en Formule 1.

En début d’année, Alfa Romeo a annoncé avoir signé un accord pluriannuel avec Sauber Motorsport, ce qui veut dire que le nom d’Alfa Romeo continuera d’être présent en catégorie reine pendant encore plusieurs années. Sur le papier, Alfa Romeo a eu beaucoup de mal cette saison, avec seulement treize points marqués, ce qui place l’équipe à l’avant dernière place au championnat des constructeurs. Cependant, en termes de performances pures, Alfa Romeo est l’une des équipes ayant le plus progressé par rapport à l’an dernier, alors que les monoplaces sont restées quasiment identiques à 2020. C’est ce progrès qui, selon Fred Vasseur, a convaincu Alfa Romeo de poursuivre sa relation avec son équipe de F1 et qui l’oriente vers un succès futur.

« En tant qu’équipe, nous avons fait le plus grand pas en avant sur la grille cette saison, même si les résultats ne le montrent pas aussi bien que les données. » a déclaré Vasseur.

« L’écart avec l’avant de la grille s’est considérablement réduit, surtout dans un monde de gains marginaux alors que la Formule 1 est à la fin d’un cycle de réglementation. C’est l’amélioration qui sous-tend l’extension de la relation avec Alfa Romeo : ils voient que l’équipe évolue dans la bonne direction et nous sommes tous les deux désireux de récolter les fruits de notre développement ensemble. »

L’équipe basée en Suisse a longtemps fonctionné sous le plafond budgétaire, se faisant un nom comme étant une opération toujours efficace avec leurs ressources plus modestes que les plus grosses structures. Vasseur pense donc que ce modèle économique place Alfa Romeo dans une excellente position pour gravir les échelons en 2022 : « Déjà cette année, avec l’introduction du plafond budgétaire, nous avons fait le premier pas vers la ‘nouvelle’ Formule 1 que nous verrons l’année prochaine. » a-t-il déclaré.

« Comme toujours, lorsqu’il y a un grand changement de réglementation, il y a une opportunité de faire un grand pas en avant : le faire dans un régime de plafonnement budgétaire est une chance supplémentaire pour nous. Nous sommes une équipe très efficace dans la façon dont nous utilisons les ressources, nous fonctionnons juste en dessous du plafond depuis des années, nous n’aurons donc pas besoin de subir des ajustements douloureux comme certains de nos rivaux. Nous pensons que nous pouvons être l’un des packages surprise de la prochaine ère.« 

Pour rappel, l’équipe Alfa Romeo débutera la saison 2022 avec un tout nouveau duo de pilotes. Le Finlandais Valtteri Bottas pilotera aux côtés du jeune Guanyu Zhou l’an prochain.

Ocon : « Une très bonne saison pour nous en tant qu’équipe »

Le Français Esteban Ocon dresse un bilan positif de sa saison 2021 avec Alpine, le Normand ayant signé de belles performances avec comme meilleur résultat cette année sa première victoire en Formule 1 au Grand Prix de Hongrie.

Après son retour en Formule 1 en 2020 avec Renault, Esteban Ocon a entamé la saison 2021 plein de confiance après avoir décroché un premier podium dans ce sport au Grand Prix de Sakhir 2020. Le Français ne savait pas qu’en fait, il ferait mieux lors de sa deuxième saison avec l’équipe avec une victoire au Grand Prix de Hongrie, bien aidé il est vrai par les faits de course, notamment le strike réalisé par Valtteri Bottas au départ de la course et qui a éliminé de nombreux pilotes. En début de saison, la forme du Français était impressionnante avec des points à Imola, au Portugal, en Espagne et à Monaco. Des performances qui comprenaient également deux brillantes séances de qualifications parmi les six premiers à Portimão et à Barcelone.

Après cette belle séquence, le pilote Alpine a eu un peu plus de mal lors des manches suivantes, y compris en Autriche ou encore en France où il a été annoncé qu’Esteban Ocon avait prolongé son contrat avec l’équipe pour trois années supplémentaires. Le Français a ensuite retrouvé la forme du début de saison avec une neuvième place au Grand Prix de Grande-Bretagne, puis, le plus grand moment de sa jeune carrière à ce jour : la course glorieuse jusqu’au drapeau à damier en Hongrie pour aborder la trêve estivale de la meilleure des manières.

« Je dirais, dans l’ensemble, que c’est une très bonne saison pour nous en tant qu’équipe. Après un an à retrouver le rythme de la Formule 1 [lors de la saison 2020], je me sentais beaucoup plus préparé et prêt avant 2021 et je pense que cela s’est reflété dans nos performances et nos résultats. » nous explique Esteban Ocon.

« J’étais vraiment satisfait de la forme en début d’année, notamment avec des manches qualificatives mémorables au Portugal et en Espagne. Lorsque nous avons eu la baisse de forme entre la France et l’Autriche, j’ai été très encouragé par la façon dont l’équipe et moi avons réagi, pour creuser profondément et trouver la solution. Ce travail acharné a porté ses fruits à Silverstone avant la victoire en Hongrie. »

« J’ai senti que nous avons bien travaillé en équipe toute la saison avec les ingénieurs, les mécaniciens, les deux usines et bien sûr avec Fernando en piste. Cette cohérence et cette unité sont certainement ce qui nous a aidés à atteindre la cinquième place du championnat des constructeurs. Nous n’avions pas la cinquième voiture la plus rapide chaque semaine, mais nous étions là pour tout extraire de notre package et c’est ce dont nous pouvons nous réjouir en réfléchissant à cette saison. Ce travail acharné doit se poursuivre jusqu’en 2022, et je suis impatient de voir ce que nous pouvons accomplir ! »

En fin d’année, Esteban Ocon a loupé un dernier podium pour seulement 0,1 seconde au Grand Prix d’Arabie Saoudite lorsque la Mercedes de Valtteri Bottas l’a dépassé sur la ligne d’arrivée. Au final, Ocon termine la saison 2021 à la onzième place au championnat du monde des pilotes avec 74 points marqués.