Felipe Massa s’est exprimé sur la bataille qui mène en coulisses pour réclamer justice suite au crashgate de 2008.
Depuis quelques mois, le Brésilien a entamé une action en justice contre la F1, la FIA et le patron de la F1 de l’époque, Bernie Ecclestone. L’ex-pilote Ferrari souhaite récupérer le titre mondial 2008, mais veut également une compensation financière liée à la perte de ce championnat.
Pour rappel, cette affaire a pour base le Grand Prix de Singapour 2008 où Renault avait volontairement envoyé Nelson Piquet Jr dans le mur, faussant les résultats de la course.
Ce jour-là, Lewis Hamilton avait repris six points à son rival pour le titre, Felipe Massa. En fin de saison, le Brésilien avait perdu le titre mondial pour un point face au pilote McLaren.
Mais l’élément ayant déclenché la bataille menée actuellement par Massa est une interview de Bernie Ecclestone en 2023, où il avouait n’avoir rien dit pendant la saison 2008 alors qu’il avait eu connaissance de la manœuvre opérée par Renault.
“J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice”
En pleine bataille juridique, Felipe Massa s’est exprimé sur l’avancée de cette affaire.
“J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice, pour quelque chose qui ne fait pas partie du sport qui m’a puni de façon importante”, a indiqué Massa dans une interview avec RacingNews365.
“C’est pour cela que nous nous battons, et je crois que c’est correct, surtout après 16 ans et après avoir entendu des choses que vous n’avez jamais pensé que c’était vraiment comme ça.”
“Après cela, j’ai décidé de mettre en place une grosse équipe, des gens professionnels, répartis dans de nombreux pays différents. Ils croient vraiment que ce qui s’est passé n’était pas juste, pour le sport, et j’ai définitivement payé.”
Une bataille qui coûte “beaucoup d’argent” à Massa
Felipe Massa a par ailleurs reconnu que cette affaire, qui est en cours depuis “quatre, cinq mois”, lui coûtait cher et espère donc vite en terminer.
“Lorsque nous avons entendu le commentaire de Bernie [Ecclestone] l’année dernière, nous avons commencé à mettre les choses en place et nous avons commencé à nous battre, à analyser les choses de manière professionnelle et légale, car cela ne faisait pas partie du sport”, a ajouté Massa.
“Je n’ai jamais pensé que je ferais partie d’une telle affaire dans ma vie. Ce n’est pas facile. C’est aussi très coûteux, beaucoup d’argent, alors j’espère vraiment que les choses vont se terminer rapidement. Mais nous attendons la justice depuis si longtemps, nous devons espérer que la vérité éclate et qu’il y ait une justice.”
Le promoteur du Grand Prix d’Austin, Bobby Epstein, a affirmé avoir vu un effet sur les ventes de billets de l’événement lorsque la domination de Max Verstappen a pris fin cette saison.
Cette année 2024 est devenue particulièrement intéressante depuis quelques mois avec quatre écuries remportant plusieurs victoires.
Pourtant, cela aurait été difficile à croire en tout début de saison quand Max Verstappen dominait sans grande adversité.
Le promoteur de la course d’Austin, dans des propos rapportés par Reuters, a même craint que ce soit “l’année la plus faible en quatre ans depuis la pandémie”.
“Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner”
Toutefois, cette saison 2024 a fortement évolué, puisque Red Bull a été rattrapée et même désormais dépassée par McLaren au championnat constructeurs.
Une saison à deux visages, à tel point que cela a permis au Grand Prix d’Austin de faire “décoller” ses ventes à partir du moment où Max Verstappen s’est arrêté de gagner.
“Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner et que la compétition s’est intensifiée”, affirme ainsi Bobby Epstein, le promoteur du Grand Prix d’Austin.
Austin espère voir Ricciardo sur place
Après avoir vu ses ventes de billets “décoller”, Austin doit maintenant faire face à un imprévu de dernière minute : l’absence du très populaire Daniel Ricciardo en piste.
Le promoteur “espère qu’il continuera à venir” et promet de “l’occuper” s’il se rendait au circuit.
“Je ne suis pas sûr que les gens achètent des billets pour le voir courir s’il n’est pas dans une voiture compétitive, n’est-ce pas ?”, a indiqué Bobby Epstein.
“Je pense qu’il peut encore faire partie de la communauté de la F1 d’une manière assez significative. Et il est vraiment, vraiment aimé au Texas, et je pense qu’il se plaît ici.”
“J’espère qu’il continuera à venir ici parce qu’il y a beaucoup de gens qui aimeraient lui serrer la main, obtenir un autographe, prendre une photo ou simplement le voir en ville. Nous allons l’occuper.”
Le Grand Prix des États-Unis à Austin est le prochain rendez-vous au calendrier, du 18 au 20 octobre, et sera le théâtre du retour du format sprint.
Le Circuit de Nevers Magny-Cours a accueilli deux journées d’essais Pirelli ce mardi et mercredi avec l’écurie Mercedes, dans le but de développer les pneumatiques 2025.
Ce mardi, Mick Schumacher, pilote de réserve de l’écurie Mercedes, était au volant de la Mercedes W15 (monoplace 2024) pour une journée qui devait être dédiée aux pneus pluie.
Problème, les nuages présents dans la Nièvre ont livré trop de… pluie, rendant “tout travail significatif presque impossible” selon Pirelli. Mick Schumacher n’aura parcouru que 29 tours sur le circuit de Nevers Magny-Cours pour un meilleur chrono de 1:39.72.
Le lendemain, ce mercredi 2 octobre, c’est George Russell qui a pris le relais au volant de la Mercedes W15. Même si la pluie s’est à nouveau invitée sur le tracé nivernais, le développement des pneus pluie et intermédiaires a pu reprendre, en commençant par ce qui n’avait pas pu être fait la veille en raison des conditions météo.
Le vainqueur du Grand Prix d’Autriche 2024 a ainsi pu effectuer 86 boucles avec un meilleur temps de 1:28.428.
Dès la semaine prochaine, les mardi 8 et mercredi 9, de nouveaux tests Pirelli auront lieu, cette fois en Italie au Mugello. Les trois écuries menant le championnat constructeurs 2024, McLaren, Red Bull et Ferrari seront présentes sur le tracé italien.
Le leader du championnat constructeurs développera les pneus pour la saison 2026, alors que Red Bull et Ferrari seront chargées de travailler sur les pneus 2025.
McLaren sera donc la deuxième équipe après Aston Martin à tester les pneus 2026, année de changement de réglementation.
Oliver Oakes, qui a succédé à Bruno Famin à la tête d’Alpine F1 cet été, a indiqué vouloir avant tout de la performance, peu importe le moteur équipant ses monoplaces.
Depuis le début de semaine, il est désormais acté que le moteur Renault F1 sera abandonné à la fin de la saison 2025, laissant Alpine devenir une écurie cliente à partir de l’année suivante.
Il semblerait que le moteur Mercedes soit choisi par Alpine F1 pour débuter la nouvelle ère réglementaire. Les unités de puissance produites à Brixworth ont le palmarès pour elles depuis 2014 et le début de l’ère hybride, ayant remporté huit championnats du monde constructeurs.
Cette décision de mettre fin au moteur Renault F1 n’a évidemment pas bien été accueillie au sein de l’usine française de Viry-Châtillon. Les représentants du personnel “regrettent et déplorent” cette annonce, comme ils l’ont fait savoir via un communiqué de presse.
“Si vous gagnez, personne ne se soucie vraiment de ce qu’il y a sous le capot”
La question du moteur utilisé par l’écurie Alpine a évidemment été posée à Oliver Oakes, nouveau directeur de l’écurie. Le Britannique, notamment nommé par Flavio Briatore conseiller exécutif de l’écurie, fait de son côté valoir la performance avant tout.
“Je pense que, cruellement, pour moi en tant que directeur d’équipe, je veux juste avoir le meilleur moteur et courir. C’est l’essentiel”, a-t-il indiqué à RacingNews365 avant l’annonce de l’abandon du moteur F1 à Viry.
Interrogé sur la perte d’identité de son écurie sans les moteurs Renault, Oliver Oakes estime que si son équipe gagne, le moteur ne sera plus un sujet.
“Je dirais qu’il y a une grande histoire du côté de Viry et d’Enstone. Mais je dirais aussi que si vous gagnez, personne ne se soucie vraiment de ce qu’il y a sous le capot, et je veux dire cela gentiment.”
Helmut Marko, conseiller de Red Bull, est revenu sur l’éviction de Daniel Ricciardo, estimant que son passage chez Racing Bulls n’était supposé être qu’une “étape”.
Quelques jours après le Grand Prix de Singapour, Racing Bulls a officialisé le remplacement de Daniel Ricciardo au profit du jeune Liam Lawson. Une fin de parcours pour l’Australien qui a notamment laissé la question du timing de l’annonce.
“Le départ de Daniel Ricciardo n’a été annoncé qu’après le week-end de course de Singapour pour des raisons impératives liées à des accords commerciaux”, a indiqué Helmut Marko dans sa chronique pour Speedweek.com.
“Lui-même a été informé à temps et, pour reprendre ses propres termes, il est en paix avec lui-même. Je pense également que le meilleur tour en course qu’il a réalisé était un adieu digne de ce nom.”
Ricciardo pas assez performant pour remplacer Pérez
Helmut Marko a par ailleurs défendu le choix d’écarter Daniel Ricciardo, rappelant que la deuxième chance donnée par le clan Red Bull avait pour but de le relancer et de lui permettre de prendre le baquet de Sergio Pérez si les performances étaient là.
“On lui a donné une deuxième chance que personne d’autre ne lui aurait donnée”, a ajouté Marko. “Et cela s’est fait en partant du principe qu’un retour chez Red Bull Racing était possible si les performances étaient à la hauteur. L’équipe Racing Bulls a donc toujours été considérée comme une étape.”
“Mais la performance nécessaire n’a surgi qu’à deux reprises, une fois avec une quatrième place au sprint de Miami cette année et l’année dernière au Mexique [7e du Grand Prix, ndlr].”
“Mais le reste du temps, cette vitesse n’était pas là, et la constance non plus. Il manquait toute la performance qui aurait justifié une montée chez Red Bull Racing. C’était pourtant le but de toute l’opération.”
“Si nous savions pourquoi la performance n’était pas à la hauteur, nous aurions tout fait pour y remédier. Mais il n’y avait tout simplement plus le même instinct de tueur. Il était célèbre pour ses dépassements sans compromis, pour freiner au dernier moment. Mais ce n’était plus le cas non plus.”
Même si Oscar Piastri a indiqué ne pas aimer recevoir des consignes d’équipe contre lui, il affirme qu’il les respectera pour le bien de l’équipe, en posant malgré tout ses conditions.
En cette fin de saison, McLaren se retrouve dans une position qu’elle n’a pas occupée depuis bien longtemps, à savoir en lice pour gagner les deux titres mondiaux.
Si du côté des constructeurs cela semble plus qu’accessible avec désormais 41 points d’avance sur Red Bull, l’affaire est plus complexe chez les pilotes, avec un Lando Norris pointant à 52 points de Max Verstappen.
Avec six Grands Prix restants en 2024, McLaren va ainsi devoir, très probablement, effectuer des choix difficiles en piste avec deux pilotes très rapides, mais un seul avec encore des chances de remporter le titre pilotes.
Oscar Piastri s’est justement exprimé sur les consignes d’équipe chez McLaren, auxquelles il pourrait être rapidement confronté.
Reconnaissant que son coéquipier “a une chance plus réaliste” que lui d’être champion du monde, il assure qu’il aidera Lando Norris si l’équipe le lui demande mais prévient que “ce n’est pas un chèque en blanc”.
“L’équipe veut gagner les deux championnats”, a assuré Piastri dans une interview pour Auto Motor und Sport. “Si vous avez l’occasion de le faire, vous ne devez pas la laisser passer.”
“Si je ne pense qu’à moi, je n’aime pas les consignes d’équipe contre moi. Aucun pilote n’aime ça. Pour votre propre fierté, vous voulez montrer que vous êtes le pilote le plus rapide sur la piste.”
“Néanmoins, j’aiderai Lando dans les dernières courses si on me le demande. Il a une chance plus réaliste de remporter le titre. Mais ce n’est pas un chèque en blanc. Il doit y avoir un sens à ce que je le laisse passer.
“Nous voulons aussi gagner le championnat du monde des constructeurs, et sacrifier ma course pour aider Lando ne sert à rien pour cet objectif. Nous déciderons au cas par cas.”
“Bakou a montré comment nous gérons cela chez McLaren. Si Lando n’avait pas retenu Perez après le premier arrêt au stand, je n’aurais peut-être pas gagné. Il a une part de responsabilité dans ma victoire.”
Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé son mécontentement sur le traitement qui lui a été réservé par les médias britannique.
Le président émirati estime ainsi que ces médias britanniques l’ont tout simplement “condamné” avant de rappeler que ce n’était pas eux qui votait à la FIA.
“Si vous regardez les médias britanniques et ce qu’ils m’ont fait… Bon sang, ils m’ont condamné”, a affirmé Ben Sulayem à Motorsport.com.
“Ils ne m’ont pas accusé [de quoi que ce soit], mais ils continuent. Et je m’en soucie ? Non. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent quoi ? Ils veulent vendre et obtenir plus de couverture pour eux-mêmes. Bien sûr, oui.”
“Mais ils n’ont aucun pouvoir sur moi et sur la FIA. Avec tout le respect que je dois aux médias britanniques ou à tout autre média, ils n’ont pas le droit de vote.”
“Nous sommes une fédération indépendante et démocratique. Ce sont les membres qui m’ont élu. Le pouvoir appartient à l’Assemblée générale, pas à eux.”
“Et vous savez quoi ? Pouvons-nous arrêter ces absurdités, revenir aux affaires et faire ce qui est le mieux pour le sport ? Si vous le pouvez ? Je vous le demande. S’ils [les médias] ne veulent pas le faire, c’est leur affaire.”
“Mais la vie continue. Vous savez ce qu’ils m’ont fait ? Ils m’ont rendu plus fort. Je suis plus prudent maintenant et plus sage. Et j’ai le soutien [des clubs membres]. Et si les membres décident qu’il est temps de me changer de président, c’est à eux de décider.”
“En fin de compte, qui m’a placé à ce poste ? C’est l’Assemblée générale, ce sont les membres. Je suis très, très clair à ce sujet. Et s’ils n’aiment pas ça, ça leur appartient”.
“Je ne réponds pas beaucoup à vous [les médias] et je ne riposte pas. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas le temps. Je suis tellement occupé à répondre à ce que les membres veulent et à ce que le sport automobile veut.”
Ben Sulayem espère pouvoir affronter un candidat à la présidence
Élu président de la FIA en décembre 2021, Mohammed Ben Sulayem a défendu son bilan avant de se dire “plus qu’heureux” de voir un adversaire face à lui pour la présidence de la FIA.
“La FIA est en meilleure forme, la FIA est plus saine”, a-t-il ajouté.“Les écuries de F1 ont également besoin d’une FIA forte et saine, car personne ne veut dépenser de l’argent dans un championnat qui n’est pas gouverné.”
“Nous avons ramené la FIA dans le plus. Et ce n’est pas en licenciant et en supprimant des gens, mais en générant plus de revenus et en faisant preuve d’équité avec les autres, en repositionnant et en réformant la FIA et en revenant à notre mission.”
“Autre chose : si quelqu’un veut participer à une course [présidentielle] avec moi, j’en serai plus qu’heureux. Nous avons parlé de démocratie. C’est la démocratie tout le temps, pas une partie du temps. Je suis donc plus qu’heureux [d’affronter quelqu’un d’autre].”
La course entre jeunes pilotes après le dernier Grand Prix de la saison à Abu Dhabi un temps envisagé n’aura finalement pas lieu cette saison.
Ce mercredi, une réunion de la Commission F1 avait lieu à Faenza dans les bureaux de l’écurie Racing Bulls. À cette occasion, le concept d’une course pour les rookies (rookie race) a été discuté.
L’idée est de donner la possibilité aux jeunes pilotes d’effectuer une course au volant d’une F1 de la saison en cours pour montrer leurs potentiels dans ces conditions.
En effet, jusqu’ici le roulage réservé aux jeunes pilotes au volant d’une F1 de la saison en cours est limité. Dans une saison, deux EL1 pour chaque écurie leurs sont réservés ainsi que le test jeunes pilotes à Abu Dhabi.
L’objectif est donc de profiter des essais d’après-saison à Abu Dhabi pour organiser une course entre rookies au volant d’une F1 qui vient de disputer la saison.
Cela donnerait à la fois la chance aux jeunes pilotes de montrer leurs potentiels dans une F1 dans des conditions de course et non d’essais, mais également la possibilité pour les écuries d’avoir plus d’informations en poche sur un pilote.
Même si cette course n’aura finalement pas lieu cette saison, la FIA a indiqué que la Commission F1 avait soutenu ce projet.
“Le concept d’une ‘course pour rookies’ à ajouter au programme des essais d’après-saison de 2024 à Abu Dhabi a été discuté”, a indiqué la FIA dans son communiqué faisant suite à la Commission F1 du jour.
“Bien que le concept ait reçu un large soutien, il a été déterminé qu’en raison de contraintes de calendrier et d’organisation, l’événement n’aurait pas lieu en 2024, et les discussions se poursuivront pour formuler un concept et un plan potentiels pour 2025.”
Même si Fernando Alonso assure que la F1 reste son “unique priorité à l’heure actuelle”, l’Espagnol s’est livré sur son ambition lorsqu’il aura pris sa retraite définitive de la discipline reine.
Questionné sur son envie de revenir tenter sa chance aux 500 miles d’Indianapolis, Alonso a tout d’abord affirmé être toujours concentré sur l’objectif ultime : remporter un troisième titre mondial en F1.
“J’ai tenté trois fois l’Indy 500, sans succès”, a-t-il répondu à l’occasion d’une interview diffusée sur la chaîne YouTube de Cognizant, sponsor d’Aston Martin. “C’est la seule qui manque [pour compléter la triple couronne]. Mais pour l’instant, ce n’est pas dans mes projets.”
“Je suis très, très concentré sur la Formule 1. Pour les deux ou trois prochaines années, je veux gagner le troisième titre mondial. C’est ma première et unique priorité à l’heure actuelle.”
Lucide sur le nombre de saisons lui restant à effectuer en F1, Fernando Alonso a déjà en tête son nouveau défi qui suivra, et ce ne sera probablement pas sur l’ovale d’Indianapolis.
“Et après cela, parce que j’aurai 45, 46 ans, je pense que l’engagement qu’il faudra pour aller à l’Indy 500, la quantité d’apprentissage que je devrai refaire, ce sera un peu trop”, analyse l’Espagnol. “Enfin, c’est ce que je pense maintenant. Je ne peux pas l’affirmer à 100 %, mais ce sera trop.”
“ Et j’ai aussi d’autres objectifs dans la vie. Je pense donc que mon prochain plus grand défi sera le Dakar. Si je peux gagner le Dakar, je pense que ce sera extrêmement gratifiant pour moi personnellement.”
“Parce que je peux gagner en Formule 1, je peux gagner en course d’endurance, gagner au Mans et à Daytona, et si je peux aussi gagner en rallye, cela signifiera beaucoup pour moi en tant que pilote.”
Ce lundi, l’officialisation tant redoutée par les employés d’Alpine Racing est tombée. Le moteur F1 sera bel et bien abandonné fin 2025 malgré l’opposition du CSE (Comite Social et Économique) de Viry-Châtillon.
Le personnel de Viry avait pourtant mené plusieurs actions au cours de ses dernières semaines qui n’ont, au final, pas porté leur fruit.
Le CSE a donc réagi ce mardi en fustigeant le projet de restructuration de Viry-Châtillon, signifiant la fin des moteurs F1.
“L’ensemble des représentants du personnel, portant la voix des salariés et d’une majorité des parties prenantes, regrette et déplore la décision d’arrêter la motorisation F1 en 2026”, débute le communiqué des représentants du personnel d’Alpine Racing.
“Ce choix est entériné par le Groupe qui souhaite réduire le risque financier autour de la F1, alors même qu’aucune étude sérieuse n’a été menée pour en évaluer l’impact sur les ventes futures et le prestige de la marque.”
“Les solutions de partenariat ont été écartées par le Groupe, alors qu’elles auraient permis de répondre à plusieurs objectifs : le maintien d’une activité de F1, la réduction des coûts de développement et d’exploitation, le maintien de toutes les compétences, la possibilité d’amener un moteur RE26 déjà en grande partie développé et prometteur jusqu’à la saison 2026.”
Un éventuel retour du moteur Alpine-Renault en F1 difficile à envisager
Dans sa communication, Alpine a mis en avant ce lundi la création d’un “nouveau centre d’ingénierie de pointe à Viry-Châtillon” nommé “Hypertech Alpine”. Le CSE de l’usine française, de son côté, pointe du doigt un projet “imprécis” tout en mettant en doute un éventuel retour d’un moteur F1 dans le futur.
“Le contenu, les ressources et la pérennité des nouveaux projets que la Direction souhaite apporter à Viry apparaissent encore très largement imprécis”, poursuit le communiqué du personnel.
“Le dimensionnement communiqué de la cellule de veille F1, (effectifs et budget) semble encore trop faible, et remet en question le retour potentiel d’Alpine comme motoriste à terme.”
“L’histoire du site de Viry montre que des décisions contraires ont souvent été prises, et démontre l’importance de maintenir pour l’avenir des compétences hautement qualifiées afin de laisser la porte ouverte à un retour en F1 quand la réglementation et le contexte financier de l’actionnaire le rendront plus attractif.”
Le CSE dresse les conséquences
Le CSE poursuit en dressant une liste de conséquences suite à l’annonce faite par Alpine ce lundi : “Cette mise en œuvre du projet scelle déjà les premières conséquences à très court terme (d’ici 3 mois) sur les emplois et la formation.”
“Le site de Viry-Châtillon passera au 1er janvier de 500 à 334 emplois, avec la fin des contrats de nombreux prestataires. La perte d’une centaine d’emplois indirects chez les principaux partenaires d’ici fin 2024.”
“La fin du Concours d’Excellence Mécanique Alpine (CEMA) soutenu par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, portant de belles valeurs d’engagement en faveur de l’égalité des chances favorisant la mixité pour faire rayonner une filière de jeunes talents.”
Viry fait désormais appel “aux pouvoirs publics”
“De manière générale, l’arrêt de la motorisation F1, le manque de maturité des projets apportés et la perte de confiance dans la Direction font peser un risque majeur de départ des compétences critiques du site de Viry”, ajoute le CSE.
“Malgré la tourmente de ces 2 derniers mois, l’équipe de Viry a continué de développer la puissance du moteur 2026 dont Alpine se prive. Cette décision à contrecourant fait passer Alpine à côté de son histoire sportive.”
“Pour toutes ces raisons, les représentants du personnel du CSE ont rendu à l’unanimité un avis défavorable au projet de transformation.”
“Nous appelons les pouvoirs publics à défendre la pérennité de l’emploi sur le site de Viry-Châtillon.”
Jonathan Wheatley, figure emblématique de l’écurie Red Bull depuis près de deux décennies, va quitter son poste de directeur sportif pour rejoindre la future écurie d’usine Audi en tant que Team Principal. Son départ marque la fin d’une ère chez Red Bull, où il a contribué à la victoire de 13 championnats du monde, dont six titres des constructeurs et sept titres des pilotes.
Son arrivée chez Audi, prévue après une période de jardinage de quelques mois, s’inscrit dans la stratégie ambitieuse du constructeur allemand pour s’imposer en Formule 1. Aux côtés de Mattia Binotto, récemment nommé à la tête du projet F1 d’Audi, Wheatley aura la mission de structurer l’équipe pour les saisons à venir.
Christian Horner, patron de Red Bull, a salué son parcours exceptionnel au sein de l’écurie autrichienne, soulignant l’impact durable de son travail.
Dans les prochaines semaines, Red Bull devrait annoncer une restructuration de son équipe de Formule 1, avec l’ambition de rester compétitif malgré ce départ.
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Le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen n’a pas été autorisé à participer au Grand Prix d’Italie avec son équipe ce week-end à Monza après avoir été testé positif au Covid-19 le week-end dernier à Zandvoort.
C’est donc une nouvelle fois le pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo, le Polonais Robert Kubica, qui pilotera la C41 ce week-end à Monza.
« Je tiens avant tout à souhaiter le meilleur à Kimi. J’espère qu’il se remettra totalement et reviendra bientôt dans le cockpit. » à déclaré Kubica
« Contrairement à Zandvoort, c’est un tracé que je connais bien, donc cela m’aidera surtout que le nouveau format de qualifications sprint fait que nous n’aurons qu’une courte séance d’essais. »
« J’ai hâte de courir à Monza, c’est un circuit incroyable où j’ai décroché mon premier podium en 2006. »
Ce week-end à Monza, Alfa Romeo courra avec une livrée spéciale de sa C41 aux couleurs de l’Italie.
Le Grand Prix de Singapour 2021, initialement prévu au tout début du mois d’octobre, a été officiellement annulé et des solutions pour le remplacer seraient actuellement étudiées.
La F1 et les autorités de Singapour ont convergé vers cette décision d’annulation au vu des restrictions de déplacements imposées par la Cité-Etat dans le contexte covid actuel.
Plusieurs solutions seraient actuellement envisagées pour remplacer la course de Singapour : la Turquie, la Chine ou un second GP à Austin aux Etats-Unis seraient des options pour adapter le calendrier.
Un Grand Prix en Turquie semble néanmoins peu probable puisque c’est déjà l’option qui avait été proposée pour remplacer le GP du Canada en juin mais les contraintes de voyages avec le Royaume-Uni avaient remis en cause cette possibilité.
C’est la deuxième année consécutive que la Formule 1 ne se rendra pas à Singapour.
Les améliorations techniques se poursuivent pour préparer la révolution qui aura lieu en 2022, l’année qui verra le retour de l’effet Venturi en F1 et l’augmentation du diamètre des roues, équipées de jantes 18 pouces.
Au sujet des nouveaux pneus Pirelli 2022, Alfa Romeo Racing a testé ces nouveaux pneus 18 pouces sur le circuit de Montmelo en Espagne dans les jours qui ont suivi le Grand Prix, lors de tests approuvés par la FIA pour toutes les équipes cette année.
Red Bull et Alpine ont également testé de nouveaux pneus à Barcelone et Mercedes les a testés à Imola un peu plus tôt. Les pneus pluie 2022 seront quant à eux testés sur le circuit du Paul Ricard à la fin du mois de mai toujours avec l’équipe Mercedes.
L’expérimentation des pneus 18 pouces a commencé en F2 pour les saisons 2020 et 2021, ce qui a permis à Pirelli de collecter de nombreuses données et informations pour la fabrication des pneus de F1.
L’objectif de l’introduction de nouvelles règles techniques était d’apporter plus de spectacle en changeant complètement le fonctionnement aérodynamique des monoplaces, afin de les rendre moins sensibles aux turbulences dans les sillage des voitures précédentes. Cela devrait favoriser les dépassements permettant au pilote de ne pas avoir une voiture sensible au sillage dans certaines sections du circuit, et de suivre de plus près son adversaire.
La FIA souhaite aussi rapprocher les F1 des voitures présentes sur le marché. L’introduction des pneus 18 pouces rendra donc d’une part les monoplaces plus difficiles à conduire et d’autre part, rapprochera les pneus de F1 de ceux des voitures de série.
Pour entrer dans les détails techniques, les roues 2022 auront une jante de 18 pouces, contre les 13 pouces actuelles. L’épaulement du pneu sera donc réduit de manière significative, et cela impliquera une refonte par Pirelli de la structure interne du pneumatique, afin de le rendre plus rigide.
Une distance plus courte entre la bande de roulement et la jante réduira considérablement les déformations auxquelles le pneu est soumis dans les virages, mais en même temps les suspensions devront avoir un calibrage différent car les bosses sur l’asphalte et les dépressions auront un plus grand effet sur la tenue de route. Les voitures seront donc plus difficiles à conduire.
En termes de dimensions, les pneus auront toujours un diamètre légèrement plus grand, avec des pneus slicks d’un diamètre total de 725 mm, contre 670 mm pour les pneus actuels. En termes de largeur de bande de roulement, en revanche, les pneus avant seront plus étroits, passant de 305 mm à 270 mm l’année prochaine. Les pneus arrières resteront au contraire inchangés, avec 405 mm de largeur.
La FIA a également imposé une augmentation du diamètre des tambours de frein et des disques de frein, qui passera de 278 mm à 330 mm. Les dimensions seront également augmentées en ce qui concerne l’épaisseur, qui atteindra 32 mm, et les passages de refroidissement à la surface du disque devront avoir un diamètre minimum de 3 mm.
Le système de freinage fera également partie des composants PDC – Composants de conception prescrits – c’est-à-dire des composants construits par les équipes (ou par des tiers) sur des spécifications transmises par la FIA, et qui peuvent être vendus à d’autres équipes.
Il s’agit de minimiser l’effet aérodynamique recherché par les équipes avec les différents conduits d’air des conduits de frein, ce qui ne sera plus possible à partir de 2022. Alfa Romeo Sauber lors des tests de Barcelone a également testé les cloches de frein 2022, bien plus larges que les actuelles (dans le dessin ci-dessous ceux de la Mercedes W12).
Mais l’une des principales spécificités, entre autres testées pour la première fois par Alfa Romeo avec Robert Kubica lors des derniers tests, concerne le retour des enjoliveurs: utilisés entre 2007 et 2009, les enjoliveurs avaient été interdits par la FIA ces dernières années, alors qu’à partir de 2022, la réglementation imposera aux équipes d’utiliser ces équipements.
Leur introduction il y a une dizaine d’années visait à améliorer l’efficacité thermique des pneus, fournis par le constructeur japonais Brigestone à l’époque, ainsi qu’à réduire évidemment les turbulences dues au roulement.
Avec la suppression des enjoliveurs en 2010, les équipes ont toujours cherché à tirer le meilleur parti des prises d’air des freins et des gaines porte-moyeux pour recréer les avantages aérodynamiques qui existaient avec les enjoliveurs. Parmi ceux-ci, nous pouvons évoquer les moyeux perforés de Red Bull et Ferrari.
Pour recréer les conditions thermiques, en revanche, les jantes ont présenté ces dernières années des formes de plus en plus sophistiquées à l’intérieur, avec des ailettes et des trous pour mieux répartir la chaleur provenant des disques de frein. Cette solution avait suscité de nombreuses polémiques, notamment sur la Mercedes W09 à partir du GP de Belgique 2018, au sujet de sa légalité.
L’enjoliveur de roue des F1 2022 a été introduit pour des raisons aérodynamiques, non pas pour la chauffe des pneus. Les pneus de 18 pouces seront également moins sujets aux phénomènes de cloquage, également dus à un raidissement de la structure interne.
Les enjoliveurs, afin d’éviter toute interprétation du règlement par les équipes, seront fournis uniquement par la FIA. En fait, ils feront partie du SSC – Fourniture de Composants Standards – fabriqués par une entreprise (sélectionnés par la FIA dans le cadre d’un appel d’offres) pour un approvisionnement unique de toutes les équipes.
Les composants fournis en tant que SSC ne doivent pas être modifiés et doivent être installés et utilisés exactement comme spécifié par le fournisseur. Cette utilisation est obligatoire et son fonctionnement particulier ne peut être contourné, remplacé, dupliqué ou complété par un autre composant. De ce point de vue donc, il n’y a pratiquement pas de place pour l’interprétation, et toutes les monoplaces seront égales les unes aux autres en ce qui concerne les enjoliveurs de roues.
Les enjoliveurs sont régis par l’article 3.13.7 du règlement, qui stipule:
« Un seul enjoliveur de roue par roue doit être fixé rigidement à la jante de sorte qu’il ait la même vitesse de rotation que la roue à laquelle il est attaché et forme un joint aérodynamique à la jante. »
Une partie importante du règlement 2022 encore en cours d’élaboration par la Commission concerne l’introduction de panneaux LED d’informations sur les quatre enjoliveurs: la F1 veut fournir de plus en plus d’informations aux spectateurs du circuit.
L’idée serait donc d’introduire des écrans tournant sur les enjoliveurs de roue, montrant (par exemple) la position du pilote. Il est difficile de deviner comment ces LED seront implémentées, car c’est une nouveauté absolue en F1. L’Indycar a effectué quelques tests ces dernières années, tandis qu’en 2014, Force India avait testé un écran (appelé info wing) sur la T-Cam.
L’article 8.1, 8 concernant les affichages sur les enjoliveurs indique: « Afin de fournir des informations visuelles aux spectateurs, la FIA peut exiger que chacun des quatre enjoliveurs décrits à l’article 3.13.7 soit équipé d’un panneau d’affichage à LED rotatif. »
« Le panneau d’affichage des roues sera classé comme SSC. Un ajustement sera apporté à la masse minimale des voitures pour compenser la masse supplémentaire de ces composants. »
Si cela ne devait pas être mis en place, les enjoliveurs seront classés en OSC – Composants Open Source – composants dont la conception et les spécifications de propriété intellectuelle sont mises à la disposition de tous les concurrents. Pour tous les OSC utilisés par tous les concurrents, les spécifications de conception doivent résider sur un serveur dédié spécifié par la FIA et accessible à tous les concurrents.
La F1 changera donc radicalement de visage à partir de l’année prochaine, c’est pourquoi presque toutes les équipes ont déjà concentré leurs ressources techniques et financières sur les monoplaces de 2022.
Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a bouclé 51 tours du circuit de Bahreïn ce vendredi matin au volant de sa nouvelle monoplace, l’Aston Martin AMR21.
Mais bien qu’il n’ait terminé que P7 sur les feuilles de temps pour la séance du matin et qu’un petit problème technique a amputé de plusieurs minutes son programme, Vettel a déclaré qu’il avait apprécié sa première sortie avec l’AMR21 – et a assuré aux fans de F1 qu’il y avait «plus à venir» de lui et d’Aston Martin.
« C’était très productif. Il y a encore beaucoup de nouvelles choses auxquelles je dois m’habituer. » a déclaré Vettel.
« Évidemment, la voiture est différente [de la Ferrari], elle fonctionne différemment, c’est une unité motrice différente, de nombreux boutons et procédures différentes.Mais aussi en termes de tenue de route, la voiture est différente, donc c’est une approche différente, et puis il y a des éléments de base, la direction, les freins, le comportement de la voiture auquel je dois m’habituer. »
« Il y a donc encore un peu de marge pour moi-même, et des améliorations que je dois faire sur la conduite, juste pour me familiariser avec la voiture. »
« Mais ce fut, en toute honnêteté, une matinée assez délicate, car il y a beaucoup de vent et l’adhérence était assez faible. Je pense que tout le monde faisait face aux mêmes conditions de piste. »
« Mais c’était quand même très, très bien pour moi et comme je l’ai dit, il s’agit de m’habituer à de nouveaux éléments pour moi. »
« Pour l’instant, je n’ai pas fait très attention aux temps au tour. Il s’agissait plus simplement de ressentir et de parcourir nos affaires pour essayer de lire correctement la voiture, il y a beaucoup de données que nous essayons d’extraire. »
« Alors c’est peut-être un peu ennuyeux à ce stade, mais c’était amusant d’être dans la voiture, et il y en a plus à venir dans les prochains jours. »
Jusqu’à présent, Vettel a piloté avec des groupes motopropulseurs Renault et Ferrari depuis le début de l’ère hybride – mais rejoindre Aston Martin signifie que l’Allemand a maintenant le groupe motopropulseur Mercedes, leader de sa catégorie, monté à l’arrière de sa monoplace.
En ce sens, le pilote allemand a admis que, si Aston Martin ne parvient pas à atteindre son objectif en 2021, ce ne serait pas la faute de leurs moteurs …
« Il est évidemment différent [du bloc moteur Ferrari], il fonctionne différemment, donc il y a beaucoup de choses nouvelles en termes de fonctionnement, c’est différent de ce à quoi je suis habitué. » a déclaré Vettel à propos du bloc moteur Mercedes.
« C’est surtout à moi de me mettre au courant.Mais évidemment en termes de performances, tout le monde connaît la force du moteur Mercedes, donc sur ce front nous n’avons pas d’excuse.«
Le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel, s’est prononcé ce mercredi sur la proposition de courses de sprint le samedi pour remplacer les qualifications régulières lors de certains week-ends de Grand Prix.
La Formule 1 souhaite tester dès cette saison sur trois week-ends de Grand Prix (Canada, Italie et Brésil) un nouveau format de courses sprint dont le résultat déterminerait la grille de départ de la course principale du dimanche.
Cette course sprint serait programmée le samedi après-midi. Le programme du week-end comporterait alors une seule séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi matin, suivie, quelques heures plus tard, d’une séance de qualifications qui déterminerait alors la grille de départ de la course sprint du samedi après-midi.
L’introduction de courses de sprint pourrait avoir des conséquences inattendues, de sorte que les équipes ont souhaité que leurs directeurs sportifs examinent les pièges potentiels avant de s’engager pleinement dans l’idée.
La décision finale n’a donc pas encore été prise par la Formule 1 au sujet de ces courses sprint, mais des tests devraient bien avoir lieu cette saison sur quelques week-ends de course. Une décision définitive est attendue avant le début de la saison 2021.
L’Allemand Sebastian Vettel, qui a quitté Ferrari pour rejoindre l’équipe Aston Martin cette saison, a déclaré que cette proposition n’avait aucun sens pour lui.
« Je n’aime pas ça. Pourquoi y aurait-il une pré-finale avant une finale ? Je ne comprends, s’il y a une course le samedi, je devrai y participer parce que je veux toujours piloter le dimanche, mais à mon avis, cela n’a aucun sens. Je pense que c’est plus une « rustine » qu’une solution. » a déclaré le quadruple champion du monde.
Selon la Formule 1, ce changement vise avant tout à créer de l’enthousiasme auprès des fans en leur proposant deux courses au cours du week-end et en supprimant une partie des essais libres du vendredi qui, il est vrai, quelques fois n’ont rien de bien passionnant.
Les équipes de F1 ont déclaré qu’elles soutenaient cette proposition de courses sprint et se sont mises d’accord le mois dernier sur la création d’un groupe de travail chargé d’étudier la faisabilité d’un tel projet.
Le point le plus important pour les équipes vient du fait qu’il faudrait établir des règles claires sur ce qui serait possible de faire sur les monoplaces en cas d’accident ou bien de casse mécanique lors de cette courses sprint.
« Il y a beaucoup de points de discussion et de domaines à éxaminer comme par exemple les changements sur les voitures entre les événements. » explique le directeur technique d’Aston Martin, Andrew Green.
« Il faudrait savoir dans quelle mesure nous serions autorisés à changer des pièces et, plus important encore, qu’arrive-t-il à l’allocation des unités de puissance? Les moteurs ont été conçus et validés pour un certain type de saison et s’en éloigner du point de vue des groupes motopropulseurs va être un défi de taille. »
Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé aujourd’hui son calendrier de test sur les gommes 18 pouces qui seront introduites en catégorie reine la saison prochaine.
Pirelli a prévu 10 sessions de tests de développement cette année, pour un total de 28 jours, avec neuf équipes de Formule 1 avant la saison 2022, au cours de laquelle seront introduits de nouveaux règlements techniques, y compris le passage aux pneus 18 pouces.
Ce programme de développement, qui a débuté en 2019 puis suspendu en 2020 en raison du Covid-19, pourrait naturellement aussi faire l’objet de modifications cette année en raison des restrictions liées à la pandémie.
En 2021, les tests des pneus 18 pouces comportent à la fois des pneus slick (sept séances) et des pneus humides (trois séances) avec quatre séances autonomes et six séances se déroulant immédiatement après un week-end de course.
Les deux premières sessions ont déjà eu lieu à Jerez, en Espagne, avec Ferrari du 22 au 24 février: les pneus slick et pluie ont été testés. Cette année, au total, les séances d’essais s’étaleront sur 20 jours mais, étant donné que plusieurs constructeurs seront impliqués dans certaines séances, il y aura en fait 28 jours au total (22 sur sec et 6 sur humide).
L’une des grandes nouveautés pour ces tests est l’arrivée du circuit de Magny-Cours où se dérouleront les derniers essais Pirelli au mois de septembre avec l’équipe Alpine.
« Nous sommes impatients de reprendre les tests pour les nouveaux pneus 18 pouces mais, comme la pandémie Covid-19 – qui a conduit à la suspension des tests l’année dernière – n’est pas encore terminée, il est possible que le programme prévu pour cette année soit également modifié. » nous explique Marion Isola, directeur de Pirelli.
« C’est pourquoi nous avons également un plan de secours. Cependant, nous avons mis en place un calendrier qui devrait nous permettre de reprendre fermement là où nous nous étions arrêtés en 2019 afin de finaliser le cahier des charges de la nouvelle génération de pneus basée sur les nouvelles règles qui donneront à la Formule 1 un look très différent à partir de 2022. »
« Je remercie toutes les équipes pour leur soutien en fournissant des simulations et des voitures mulet qui sont une excellente base pour travailler. »
« Cette année, nous testerons les slicks et des prototypes humides de 18 pouces: nous avons déjà commencé à Jerez en Espagne pendant trois jours avec Ferrari, et nous terminerons le programme en septembre sur le circuit français de Magny-Cours avec Alpine. »
Otmar Szafnauer, directeur de l’équipe Aston Martin, a souligné à quel point Sebastian Vettel avait déjà beaucoup aidé sa nouvelle équipe en fournissant une multitude de petits détails et de retours techniques afin d’aider à développer la monoplace de la saison 2021.
Fraichement débarqué chez Aston Martin, Sebastian Vettel a commencé à travailler avec sa nouvelle équipe en début d’année, et bien que l’Allemand devra attendre les essais hivernaux de Bahreïn (du 12 au 14 mars) pour rouler pour la première fois avec sa nouvelle F1, il a déjà pu faire profiter son équipe de son expérience de quadruple champion du monde.
« D’abord et avant tout, il peut apporter l’expérience et les méthodes de travail d’un champion du monde. Il a déjà indiqué à nos ingénieurs de course les données dont il a besoin pour nous aider à configurer la voiture. » explique Otmar Szafnauer à nos confrères d’AMUS.
« Il nous a déjà aidés à améliorer l’ergonomie du cockpit. Par exemple, où placer les boutons et comment les utiliser pou rendre la monoplace plus simple d’utilisation. Il a également déjà piloté dans le simulateur et l’a comparé à d’autres qu’il connaît. Il sait donc ce qui est bon dans le nôtre et où nous devons nous améliorer. »
« Mais il y aura beaucoup plus à venir de la part de Sebastian. » poursuit l’Américain.
« Sebastian n’est avec nous que depuis quelques jours, et déjà dans ce court laps de temps, il nous donné un retour utile, alors qu’il n’a même pas encore piloté la voiture. »
« Nous pouvons encore beaucoup apprendre de lui et ainsi nous améliorer. Lance [Stroll], qui a beaucoup moins d’expérience que Sebastian en Formule 1, pourra également en profiter. Lance est un pilote de course très talentueux et rapide. Ensemble, ils peuvent amener notre équipe à un niveau supérieur.«
Lorsqu’on lui demande combien de temps durera l’adaptation de Sebastian Vettel à sa nouvelle équipe, Szafnauer répond : « Pas longtemps du tout. »
« Il ne faut pas oublier que Sebastian était avec Toro Rosso il y a quelques années. C’est à peu près la même taille d’équipe que nous, et Sebastian a une excellente mémoire. »
« Nous avons la même philosophie de la façon dont nous voulons courir. Pour nous, la performance est notre priorité absolue. Nous nous efforçons d’avoir la voiture la plus rapide possible.«
« Cela s’applique également à d’autres domaines, tels que l’équipage des stands avec les changements de pneus. Nous voulons tirer le meilleur parti des courses – y compris des victoires. Voilà toute l’histoire.«
« Et c’est exactement ce que fait Sebastian. Nos philosophies de course sont à 100% les mêmes. Nous travaillerons donc très bien ensemble pour optimiser nos performances.«
« Nous pouvons lui offrir un environnement dans lequel la course est à nouveau amusante.Dans lequel c’est un plaisir d’être en Formule 1. C’est exactement pourquoi la plupart d’entre nous faisons ce travail. Que signifie s’amuser? Vous pouvez demander à Seb vous-même. Je pense que cela signifie pour lui que vous tirez le meilleur parti de chaque domaine de l’équipe et de la voiture. »
« C’est ce que représente cette équipe.Nous l’avons montré dans le passé.Nous avons cultivé cet environnement – et il recherchait cet environnement.Il tirera le meilleur parti de nous.Et nous obtiendrons le meilleur de lui.«
Après six années passées chez Ferrari, le quadruple champion du monde a connu des situations très compliquées à Maranello avec des jeux politiques en interne et une bagarre contre son coéquipier ces deux dernières années qui ont pu l’atteindre psychologiquement.
Lorsqu’on lui demande s’il pense que Vettel a un manque de confiance en lui en ce début de relation, Szafnauer répond : « Non, pas du tout. »
« Il nous guide déjà. Il est très curieux. Il ne cesse de nous demander « pourquoi le faites-vous de cette façon et pourquoi pas différemment ? ». En seulement deux jours, il a eu tellement de questions. Il nous pose non seulement des questions, mais nous transmet également ses expériences. C’est exactement ce dont nous avons besoin. »
« Nous voulons retourner chaque pierre pour améliorer les performances afin qu’en mars nous puissions dire que nous avons profité de nos opportunités pendant l’hiver. Seb et nous en tant qu’équipe. Je ne vois pas de manque de motivation, de manque de confiance en soi. »
Enfin, Szafnauer confirme une nouvelle fois que Sebastian Vettel ne pourra pas rouler avant les essais hivernaux, notamment parce que l’équipe Aston Martin ne possède aucune monoplace vieille de deux ans ou plus équipée d’un moteur.
« Le plan est qu’il revienne [à l’usine] avant les tests [hivernaux]. Nous devons encore mettre à jour le simulateur afin qu’il puisse tester la dernière spécification du développement. »
« Nous ne sommes pas une grande équipe. Par exemple, nous louons nos moteurs et nos transmissions [à Mercedes]. Ils ne nous appartiennent pas. Nous devons les rendre après la saison. Nous n’avons donc pas de vieille monoplace à lui fournir. »
C’est désormais officiel, la saison 2021 de Formule 1 débutera le 28 mars à Bahreïn, le Grand Prix d’Australie ayant été reporté plus tard dans l’année (du 18 au 21 novembre) en raison de la situation concernant le Covid-19.
De plus, en raison des restrictions mises en place par le gouvernement chinois, le Grand Prix de Chine (troisième épreuve du calendrier) a lui aussi été reporté, mais aucune date n’a encore été fixée par les organisateurs.
Le report de l’Australie et de la Chine permet à la Formule 1 de placer l’un des jokers de la saison 2020 (Imola) à la date du 18 avril, tandis que la course normalement prévue au Vietnam le 25 avril reste toujours à confirmer.
En raison de ces changements, le nombre de courses pour la saison 2021 reste de 23 dates, ce qui est à l’heure actuelle le calendrier le plus long jamais constaté en Formule 1.
La saison 2021 débutera donc une semaine plus tard que prévu initialement et se terminera également une semaine plus tard avec le Grand Prix d’Abou Dhabi.
« Ce fut un début d’année chargé en Formule 1 et nous sommes heureux de confirmer que le nombre de courses prévu pour la saison reste inchangé. » explique Stefano Domenicali, le nouveau PDG de la F1.
« La pandémie mondiale n’a pas encore permis à la vie de revenir à la normale, mais nous avons montré en 2020 que nous pouvons courir en toute sécurité en tant que premier sport international à revenir et nous avons l’expérience et les plans en place pour livrer notre saison. »
« C’est une excellente nouvelle que nous ayons déjà été en mesure de convenir d’une date reportée pour le Grand Prix d’Australie en novembre et continuons de travailler avec nos confrères chinois pour trouver une solution pour y courir en 2021 si quelque chose change. »
« Nous sommes très excités qu’Imola revienne au calendrier 2021 et de savoir que nos fans seront très excités du retour de la F1 après une trêve hivernale et notre ouverture de la saison révisée à Bahreïn. »
« De toute évidence, la situation avec le virus reste fluide, mais nous avons l’expérience de la saison dernière avec tous nos partenaires et promoteurs pour s’adapter en conséquence et en toute sécurité en 2021. »
Le nouveau calendrier de la saison 2021 de Formule 1 est donc le suivant :
Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a participé cette semaine à une journée de préparation pour le Rallye Artic Lapland (du 14 au 16 janvier) auquel le Finlandais s’apprête à participer au volant d’une Citroën C3 WRC.
Grand amateur de Rallye, Valtteri Bottas devait initialement participer au Rallye d’Antibes dans le sud de la France au mois d’octobre dernier, mais en raison des conditions météo difficiles, l’édition 2020 a été purement et simplement annulée par les organisateurs.
Le Rallye Artic Lapland sera donc la première course hivernale pour le pilote Mercedes, qui sera engagé au volant d’une Citroën C3 WRC aux couleurs de son sponsor Nolla.
Pour cette 56e édition du mythique Rallye, deux journées de compétition sont au programme avec dix spéciales à parcourir au gré de la nature lapone et dans des températures glaciales.