Mazepin s’attend à souffrir physiquement à Mexico

Le pilote Haas Nikita Mazepin s’apprête à disputer son tout premier Grand Prix du Mexique sur un tracé situé plus de 2200 mètres au dessus du niveau de la mer, ce qui pourrait être un véritable défi physique pour ce débutant.

Le fait que le circuit de Mexico soit aussi haut signifie que l’air y est moins dense, près de 25 % de moins que les circuits situés au niveau de la mer. Cela affecte à la fois les performances aérodynamiques et celles du groupe motopropulseur, la force d’appui réduite affectant la vitesse dans les virages et le potentiel de freinage, tandis que le turbo doit travailler plus fort, influençant les températures et le refroidissement.

Du côté des pilotes, ces derniers devront performer dans un environnement pauvre en oxygène, ce qui sera un véritable défi pour ceux qui n’ont encore jamais couru à Mexico comme c’est le cas de Nikita Mazepin ou encore de son coéquipier Mick Schumacher.

« Tout d’abord, moins d’oxygène signifie qu’il est difficile de piloter et de performer à une fréquence cardiaque élevée pour les pilotes, donc physiquement ça va être un défi mais il n’y a pas seulement cela, l’air est moins dense donc il y aura moins d’appui sur la voiture. » nous explique Mazepin avant son tout premier Grand Prix du Mexique.

« Malheureusement, nous n’avons pas trop d’appuis en réserve, mais nous ferons de notre mieux et je suis très curieux de courir sur une nouvelle piste et de voir ce que cela fait. C’est difficile à dire, mais il y a beaucoup de facteurs qui contribuent à se sentir à l’aise sur une nouvelle piste. »

« Normalement, je ne déteste pas les pistes à faible appui comme Monza et Bakou, où je me sentais assez à l’aise, mais il y a beaucoup plus de défis au Mexique. Comme je n’y suis jamais allé, j’ai hâte de relever le défi et je suis ouvert d’esprit à ce que le week-end pourrait apporter. »

Le Grand Prix du Mexique – dix-huitième manche de la saison 2021 – se disputera du 5 au 7 novembre sur le tracé Hermanos Rodriguez de Mexico.

Romain Grosjean vise un retour aux 24H du Mans

Le Français Romain Grosjean compte bien participer une nouvelle fois aux 24 Heures du Mans dans sa carrière, après une première participation en 2010 pour le compte de la structure de Martin Bartek dans le baquet d’une Ford GT1.

Lors de l’édition 2010, Romain Grosjean et ses coéquipiers (Thomas Mutsch et Jonathan Hirschi), occupent la troisième place sur la grille de départ des 24H du Mans à l’issue de la séance de qualifications. Malheureusement, en course le Français n’aura pas le plaisir de franchir la ligne d’arrivée suite à une casse de son moteur à 4h00 du matin le dimanche, alors que l’équipage de la N° 60 était en bagarre pour la troisième place dans la catégorie LM GT1.

Dans son dernier livre paru aux éditions City le 20 octobre dernier (à lire ici), Romain Grosjean revient brièvement sur son expérience aux 24H du Mans en 2010, et le Français dit même « oui, je reviendrai, il ne peut pas en être autrement ».

Lorsque nos confrères de Ouest France lui demandent à quel moment on pourra de nouveau le voir sur le circuit de la Sarthe au départ de la plus grande course du monde, Grosjean a répondu : « Le plus vite possible en fonction des calendriers. »

« Aujourd’hui, je suis un pilote d’Indycar, mais je lorgne aussi sur les courses d’Endurance. Si les calendriers sont assez bien faits et que j’ai la possibilité de venir au Mans, avec un constructeur qui a la volonté de gagner les 24 Heures…Je serai là…Dès le plus vite possible. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il lui plait tant dans cette course, Romain Grosjean a répondu : « Il y a les fans, l’ambiance générale. C’est plus qu’une course ! C’est une semaine de fête. »

La 90e édition des 24 Heures du Mans, la plus grande course d’endurance du monde, se déroulera les 11 et 12 juin 2022 .

Pirelli ne sait pas si les données de 2019 seront pertinentes à Mexico

Comme le Grand Prix des États-Unis, le Grand Prix du Mexique est de retour au calendrier de la F1 deux ans après la dernière édition disputée en 2019, crise sanitaire oblige. Pour cet événement, Pirelli a choisi de mettre à disposition des équipes les composés de base de sa gamme : les C2 (Durs), les C3 (Mediums) et les C4 (Tendres).

La nomination est la même qu’en 2019, année où la course a eu lieu quelques jours plus tôt, alors que c’est un cran plus dur qu’en 2018 (quand il est devenu clair que le C5 était un choix trop agressif pour le Mexique).

Même si le choix de gomme est le même que celui fait pour le COTA il y a deux semaines, l’Autodromo Hermanos Rodríguez présente des caractéristiques très différentes : il est beaucoup plus fluide, avec deux derniers secteurs étroits et sinueux, et une longue ligne droite de départ, faisant partie d’un premier secteur très rapide. Le tracé met particulièrement l’accent sur le freinage, mais la traction est également un élément clé. La polyvalence des composés de milieu de gamme de Pirelli les rend adaptés aux spécificités de la piste de Mexico.

« L’altitude élevée en particulier, mais aussi la configuration du circuit lui-même, génèrent toujours une série de surprises et de défis intéressants au Mexique, donc la course est souvent imprévisible et il y a plusieurs options en termes de stratégie. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« La dernière fois que nous avons couru ici, les pneus Mediums et Durs étaient les pneus sur lesquels les équipes ont mis le plus l’accent pendant la course et selon le niveau de graining et de glissement qui pourrait se produire avec le Tendre, cela pourrait arriver également cette année. Par conséquent, la compréhension de l’écart de performance entre Tendre et Medium sera cruciale pour les qualifications. »

« Le tracé Hermanos Rodríguez est un circuit historique et passionnant, nous sommes donc heureux de revenir après deux ans. La course aura lieu à peu près à la même période de l’année qu’il y a deux saisons et, depuis lors, aucun changement de piste significatif n’a été apporté, à l’exception d’un resurfaçage partiel avant le virage 1 pour aplanir une déconnexion. Cependant, les voitures ont beaucoup changé entre-temps, il est donc difficile de dire si les données de 2019 sont toujours pertinentes. »

Les pneus choisis pour le GP du Mexique

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Les essais hivernaux 2022 de la F1 à Barcelone et à Bahreïn ?

Bien que cela reste encore à confirmer, les essais hivernaux de la saison 2022 se dérouleront très probablement à Barcelone en Espagne pour la première semaine et sur le circuit de Bahreïn pour la deuxième et dernière semaine de tests.

En 2022, les monoplaces de F1 seront sensiblement différentes de celles utilisées cette année, notamment parce qu’une nouvelle règlementation entrera en vigueur l’an prochain, ce qui pourrait bien chambouler la hiérarchie. Les monoplaces quant à elles devraient être – selon les modélisations aperçues jusqu’à maintenant – plus belles et plus agressives.

La nouvelle génération de monoplaces se retrouvera en piste pour les premiers essais hivernaux à Barcelone en Espagne du 23 au 25 février pour trois jours de tests. Ensuite, tout le paddock de la Formule 1 devrait se déplacer jusqu’à Bahreïn où se déroulera la deuxième et dernière semaine d’essais hivernaux du 11 au 13 mars juste avant la première course de la saison 2022 organisée du 18 au 20 mars sur le même circuit.

L’idée initiale de revenir à cinq journées de tests par semaine aurait finalement été abandonnée par la Formule 1, ce qui veut dire que les essais hivernaux 2022 devraient se tenir sur six jours. Évidemment, les essais hivernaux de la saison 2022 seront à suivre comme chaque année en direct sur F1only.fr avec pas moins de huit heures de live au programme durant chaque journée de roulage.

Hamilton veut une course de F1 en Afrique du Sud

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton continue de mettre la pression sur la Formule 1 pour qu’une course sur le continent africain soit inscrite au calendrier dans les prochaines années.

Il y a quelques semaines, la F1 a publié le calendrier de la saison 2022 qui comporte un nombre record de 23 courses, mais aucune course ne se déroulera sur le continent africain. Le pilote Mercedes pour sa part insiste sur l’importance d’avoir un Grand Prix de Formule 1 sur ce continent et plus précisément en Afrique du Sud où le circuit de Kyalami est déjà prêt à accueillir une manche du championnat.

« L’endroit qui me tient le plus à cœur et qui est le plus important pour moi est l’Afrique du Sud. Je pense qu’il y a un grand public là-bas et je pense qu’il serait important de souligner à quel point la patrie est belle. » a déclaré Lewis Hamilton.

Hamilton a ajouté qu’il souhaitait également que davantage de Grands Prix se déroulent aux États-Unis – deux dates étant déjà confirmées au calendrier 2022 avec Miami au mois de mai et Austin au mois d’octobre : « Le Grand Prix des Etats-Unis est fantastique, mais c’est un pays tellement immense qu’avoir une seule course n’est certainement pas suffisant pour vraiment puiser dans la culture sportive ici et vraiment embarquer les fans dans un voyage sportif. Je pense que nous avons certainement besoin d’en avoir au moins deux. »

« Miami va être incroyable, tout comme Austin. Je ne sais pas où pourrait se disputer la prochaine, mais je ne suis pas opposé à une autre course aux Etats-Unis. Je pense que c’est cool, ces mini championnats sur les continents ne sont pas une mauvaise chose pour le sport. »

Récemment, le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a confirmé qu’il envisageait une course en Afrique dans les prochaines années : « En ce qui concerne l’avenir au-delà de 2022, nous avons atteint un point où nous pouvons choisir où ira la F1. » a déclaré Domenicali.

« Nous avons tellement de demandes pour accueillir un Grand Prix. Cela montre que notre plateforme est attrayante et que de plus en plus de gouvernements voient une opportunité de développer leurs entreprises, leur économie locale et la sensibilisation de leur communauté. Il y a des moments passionnants à venir. »

Le tracé de Kyalami n’est pas le seul endroit qui pourrait accueillir la F1 en Afrique du Sud, avec des circuits urbains à Cape Town, Durban ou encore Elgin, mais Kyalami semble tout de même en pole position de part ses infrastructures et le peu de travaux nécessaires pour obtenir le fameux Grade 1 de la FIA, sésame indispensable pour pouvoir accueillir une course de Formule 1.

Cinq Grands Prix de F1 au programme en six semaines

Cette semaine, la Formule 1 attaque la dernière partie de sa saison 2021 avec pas moins de cinq Grands Prix programmés en l’espace de six semaines – dont une triplette de courses avec le Grand Prix du Mexique, du Brésil et du Qatar programmés entre le 7 novembre et le 21 novembre – alors que la saison se terminera par un doublé avec le GP d’Arabie Saoudite et le GP d’Abou Dhabi.

Cette saison 2021 est sans doute l’une des plus intenses que nous ayons pu vivre au cours des dernières années avec une lutte très serrée pour les championnats pilotes et constructeurs entre Max Verstappen et Lewis Hamilton d’un côté et Mercedes et Red Bull Racing de l’autre.

A la veille du Grand Prix du Mexique – dix-huitième manche de la saison 2021 – c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est leader du championnat du monde des pilotes avec seulement douze points d’avance sur Lewis Hamilton. Chez les constructeurs, c’est l’équipe Mercedes qui est actuellement leader avec 23 points d’avance sur Red Bull Racing.

Petite particularité pour cette fin de saison : parmi les cinq Grands Prix qu’il reste encore à disputer, trois d’entre-eux sont des tracés inédits au calendrier de la Formule 1, ce qui pourrait nous offrir quelques surprises. Si Mexico et Sao Paulo sont bien connus des équipes désormais, ce ne sera pas le cas du Qatar et de Jeddah en Arabie Saoudite où la Formule 1 débarquera cette année pour la toute première fois de son histoire.

Concernant le Grand Prix d’Abou Dhabi, il est bon de préciser que le tracé de Yas Marina a été modifié cette année par rapport aux éditions précédentes et on s’attend à ce que les temps au tour soient sensiblement plus rapides. Bien que les équipes disposent de nombreuses données sur ce tracé, il est toutefois bon de noter que les modifications apportées au circuit pourraient clairement chambouler la hiérarchie une fois de plus pour le plus grand bonheur des fans.

Vous l’avez compris, rien n’est encore décidé concernant le tire mondial cette année et nous allons très certainement assister à cinq Grands Prix passionnants au cours des six prochaines semaines. En attendant de connaître l’identité du champion du monde 2021, je vous souhaite à toutes et à tous une excellente fin de saison sur F1only.fr.

Calendrier F1 2021

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Les différences entre le volant Ferrari de Sainz et celui de Leclerc

En F1, tout est soigné dans les moindres détails pour essayer d’extraire le maximum de potentiel du pilote et de la voiture, dans un sport où même un millième de seconde détermine un succès ou une défaite.

A l’ère moderne de la F1, les ingénieurs répondent également aux besoins de confort de conduite du pilote et les volants modernes sont en réalité de véritables ordinateurs de bord, bien loin de leur fonction première qui est de guider la monoplace. Ils sont spécialement conçus par les équipes pour essayer d’obtenir le maximum d’efficacité en fonction du style de pilotage du pilote. La Scuderia Ferrari a toujours joué la prudence sur ce front et a historiquement répondu aux besoins des pilotes du point de vue de la personnalisation du cockpit et du volant.

Les volants modernes, en particulier ceux de l’ère du moteur hybride, contrôlent d’innombrables paramètres de ces monoplaces ultra-sophistiquées. Il est donc important que le pilote puisse interagir précisément et rapidement avec tous les boutons et cadrans rotatifs sur les volants.  C’est précisément pour cette raison que chaque pilote a besoin de sa propre personnalisation de la disposition des boutons, en fonction de son style de conduite.

Sur la Ferrari SF21, Leclerc et Sainz ont des volants apparemment similaires, mais en réalité très différents. Si nous devions inverser les volants, les deux pilotes ne seraient pas en mesure d’effectuer toutes les fonctions requises à la radio par le mécanicien de piste pendant les séances. Une anecdote à ce sujet remonte à 2018, lorsque, lors d’un spectacle à Milan, Sebastian Vettel a utilisé le volant de Kimi Raikkonen et est allé frapper les barrières en cherchant l’embrayage.

Un gros travail des techniciens de Maranello sur le volant est obligatoire à chaque fois qu’il y a un nouveau pilote dans l’équipe, et avec l’arrivée de Sainz en ce début de saison, toute son équipe d’ingénieurs a travaillé tout l’hiver pour lui fournir un volant qui convenait à ses besoins. Le pilote madrilène arrivé fraichement de chez Mclaren a utilisé un volant très différent de celui de la Ferrari standard durant quelques mois et a donc demandé que certaines fonctionnalités soient implémentées sur son nouveau volant en arrivant à Maranello.

Un aspect macroscopique concerne la conception des leviers qui contrôlent l’embrayage, situés dans la partie arrière de la jante du volant : par rapport à Lerclerc, celui de Sainz a nécessité une révision substantielle, en adoptant deux leviers plutôt qu’un seul. En fait, Leclerc n’utilise qu’une seule pagaie, qui peut être actionnée avec la main droite au départ, et avec une prise ergonomique pour les troisième et quatrième doigts de la main.

Cette solution a été demandée par le Monégasque début 2020 pour améliorer le débrayage de l’embrayage en phase de démarrage. Carlos Sainz, en revanche, préfère la solution à double levier, l’un indépendant de l’autre. Les deux leviers d’embrayage que Sainz utilise au départ sont également différents, celui de droite étant plus court que celui de gauche.

La poignée des deux leviers d’embrayage a également une hauteur inférieure à celle de Leclerc, ce qui a nécessité une modification de la partie arrière du volant. En effet, en partie basse se trouve un appui qui dépasse de la partie avant, formant une sorte de bosse calculée à la limite pour ne pas frotter avec les jambes du pilote dans l’habitacle. Ce travail a évidemment été fait pour satisfaire les demandes du pilote espagnol, sans bouleverser complètement la forme du volant utilisé par Ferrari.

Quant à l’avant, les volants se ressemblent beaucoup plus et pour des yeux non avertis, il est difficile de saisir la diversité des choix. Sainz lui-même n’est pas allé renverser ce qui était la disposition de base utilisée par son coéquipier Leclerc et une grande partie du panneau de contrôle a été conservée. Étant donné que la jante Mclaren était beaucoup plus simplifiée, Sainz a préféré s’inspirer de son coéquipier et étudier toutes les différences, en gardant les solutions implémentées sur le volant de Charles Leclerc.

Dans la partie inférieure, les cadrans rotatifs sont pratiquement identiques et contrôlent tous les paramètres principaux, qui peuvent également être visualisés sur l’écran multifonctions de la partie supérieure. La roue principale (avec le logo Ferrari) est pratiquement inchangée, à l’exception de quelques petites différences dans l’ordre des modes à afficher. Il active des paramètres prédéfinis qui régulent la cartographie, le débit de carburant et le système hybride, en choisissant entre « mode course », « mode voiture de sécurité » ou encore « mode stand »

Le sélecteur en bas à droite (flèche 1) est celui qui est le plus utilisé en qualifications et qui modifie les cartographies du moteur thermique, qui peuvent être sélectionnées dans 12 modes différents (1 min -12 puissance max). Les différences substantielles se trouvent dans la partie supérieure du volant, où Sainz l’a personnalisé plus que Charles Leclerc. Les roues numérotées jaunes (flèche 2) au dessus de la poignée du volant contrôlent les cartographies batterie à gauche (soc in), et le frein moteur (EB – Engine Break) à droite. Leclerc contrôle les paramètres différentiels avec ces sélecteurs, tandis que Sainz interagit avec eux via les molettes sur les côtés de l’écran (flèche 3).

Les gros boutons sur les côtés du volant sont inchangés pour les deux et actionnent le point mort (N) et le limiteur de vitesse pour la voie des stands (P). Sainz, près du bouton radio, a un bouton qui indique à l’ingénieur qu’il a capté l’appel dans les stands (PC – confirmation des stands – flèche 4). Leclerc utilise à la place ce bouton pour actionner la pompe qui apporte de l’eau pour étancher sa soif.

Le bouton violet CHR juste en dessous, en revanche, active le mode « recharge » de la batterie (flèche 5). Leclerc,pour sa part, a le mot « SLO » (lent), et on entend souvent son ingénieur appeler le pilote pour qu’il actionne ce bouton en fin de séance, pour régler le moteur sur le mode le plus conservateur possible. La plupart des autres fonctions sont standardisées pour les deux pilotes, à la différence que Sainz utilise les deux boutons à l’arrière et en haut du volant pour modifier l’équilibre des freins et contrôler les freins « by wire ».

Toute la partie de l’affichage et des LED est imposée et réglementée par la FIA et est donc sensiblement uniforme pour toutes les équipes. A partir des LED centrales, le pilote observe les tours du moteur qui indiquent quand changer de vitesse. Les unités de puissance ont une limite imposée de 15 000 tr/min. Avec le DRS ouvert, ou avec le bouton de dépassement activé, la première paire de LED à gauche s’allumera. Cela peut être personnalisé par le pilote, mais généralement presque tout le monde s’est conformé à ce choix. Les trois LED verticales à gauche et à droite de l’écran s’activent lors de l’intervention du directeur de course et sont colorées de la couleur des drapeaux affichés par les commissaires afin d’avertir le pilote en temps réel.

Ce qui est affiché à l’écran est entièrement personnalisable par les équipes et le pilote. Ferrari propose une disposition d’écran qui permet de visualiser simultanément des paramètres tels que les températures des quatre pneus et des disques de frein pendant la course. Les paramètres les plus utilisés par toutes les équipes sont le temps au tour, le delta de temps à respecter en cas de Safety Car ou de Safety Car virtuelle, la vitesse et l’indicateur de charge de la batterie. Pour ce dernier, Ferrari utilise une barre horizontale dans la partie inférieure de l’écran pour les deux pilotes, avec l’indicateur qui se remplit de vert lorsque la batterie est à 100%.

Voilà, vous en savez un peu plus désormais sur les différences de paramétrage des volants entre les deux pilotes de la Scuderia Ferrari en 2021. N’oubliez pas de laisser un commentaire pour savoir si cet article vous a plu ou bien si vous avez des questions, nous essaierons d’y répondre rapidement.

Schwartzman et Piastri « méritent » une place sur la grille en F1

Le directeur de l’équipe Prema en Formule 2 estime que ses deux pilotes Oscar Piastri et Robert Schwartzman mériteraient d’obtenir un baquet en Formule 1 la saison prochaine, mais que le calendrier 2021 de la catégorie peut nuire à leurs plans pour l’année prochaine.

La saison 2021 de Formule 2 se terminera comme celle de la F1 à Abou Dhabi au mois de décembre, alors qu’il ne reste que deux manches à disputer [Arabie Saoudite et Abou Dhabi]. L’Australien Oscar Piastri est actuellement leader du championnat de F2, tandis que le Russe Schwartzman occupe la troisième place à seulement sept points du Chinois Zhou.

Concernant la F1, il ne reste qu’un seul baquet disponible pour la saison 2022, celui occupé actuellement par l’Italien Antonio Giovinazzi chez Alfa Romeo, alors que deux noms circulent dans le paddock depuis quelques temps pour éventuellement occuper ce baquet aux côtés de Valtteri Bottas l’an prochain : Oscar Piastri et Guanyu Zhou.

Mais selon le patron de l’équipe Prema, pour laquelle Oscar Piastri roule cette année en F2, le fait que la saison se termine si tard, combiné au fait que les pilotes de Formule 2 n’ont plus roulé depuis le Grand Prix de Russie (la prochaine manche en Arabie Saoudite sera en décembre), pourrait largement nuire à leurs plans pour l’année prochaine.

« Je tiens à souligner que sur un calendrier comme cette année, Robert et oscar font un travail incroyable. » a déclaré René Rosin, le chef de l’équipe Prema en Formule 2, au site Championnat.ru.

« Avec des pauses aussi longues, ils ne peuvent pas vraiment profiter de leurs expériences des courses précédentes et n’ont qu’un seul entrainement à leur disposition pour se remettre en forme. Dans de telles conditions, leurs performances ne peuvent être négligées. Les deux pilotes méritent d’être en Formule 1. »

« Un tel calendrier entrave les pilotes qui luttent pour le titre et les premières places jusque tard dans la saison, ce qui pourrait nuire à leurs plans pour l’année prochaine. C’est bien plus difficile pour les pilotes de négocier et aussi pour nous en tant qu’équipe. »

« C’est bien que l’année prochaine nous revenions à un format plus standard, dans lequel il y aura plus de manches et la saison se terminera un peu plus tôt que maintenant. »

Haas n’a pas souhaité monter le nouveau système hybride Ferrari

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a expliqué que l’introduction du nouveau système hybride développé par Ferrari cette année n’aurait pas forcément aidé son équipe, c’est pourquoi il a été décidé de ne pas le monter à l’arrière des deux Haas en 2021.

Depuis le Grand Prix de Russie, Ferrari a introduit son nouveau système hybride – d’abord sur la monoplace de Leclerc à Sotchi, puis sur celle de Sainz à Istanbul. L’arrivée de ce système hybride évolué a clairement permis à la Scuderia Ferrari de faire un pas en avant en termes de compétitivité et l’équipe italienne se trouve désormais à seulement 3,5 points de McLaren au championnat constructeurs, alors qu’il ne reste que cinq Grands Prix à disputer cette saison.

Du côté de chez Haas – qui est une écurie cliente de Ferrari et qui utilise donc le moteur de Maranello – la décision a été prise de ne pas monter ce nouveau système hybride sur les deux monoplaces, qui sont donc propulsées par un moteur Ferrari non évolué en cette fin de saison.

Lorsqu’on demande à Gunther Steiner pourquoi Haas ne bénéficie pas de cette amélioration, le directeur de l’équipe américaine a répondu : « Je pense que nous avons choisi de ne pas monter le système hybride parce que même cette amélioration ne nous aurait pas aidé, cela n’aurait pas fait beaucoup pour nous mais je vois un point positif, parce que bien-sûr, nous aurons ce système hybride l’année prochaine et nous avons hâte d’y être. » nous explique Gunther Steiner.

« Ils [Ferrari] ont aussi vraiment beaucoup travaillé sur le moteur à combustion interne. J’étais avec Gene Haas [le propriétaire de l’équipe Haas] à Maranello avant Monza et ils nous ont montré ce qu’ils ont fait. »

Quand à la compétitivité de ce futur moteur à combustion interne, Steiner admet qu’il ne sait toujours pas ce que vaut ce nouveau moteur et le découvrira seulement en février lors des premiers essais hivernaux de la saison 2022.

« A quel point est-il bon ? C’est toujours difficile à dire et c’est la même chose avec la voiture. Même si leur moteur est bon et que les autres sont super bons, ils seront toujours en retard, donc nous verrons, mais je pense qu’ils ont mis la bonne quantité d’efforts pour faire un meilleur moteur l’année prochaine afin d’être au moins à égalité avec tous les autres, et j’espère encore meilleur. »

Pour rappel, l’équipe Haas a pris la décision de ne pas développer sa monoplace 2021 pour concentrer toutes ses ressources sur celle de la saison 2022. A ce stade de la saison, l’équipe américaine n’a toujours pas marqué le moindre point et occupe la dernière place au classement constructeurs.

Plus aucune trace de Honda en F1 en 2022

A la fin de cette saison 2021, le constructeur japonais Honda stoppera définitivement son projet en Formule 1 afin de concentrer toutes ses ressources sur l’électrification de sa gamme de voitures particulières.

Le motoriste, qui équipe les Red Bull et les AlphaTauri en F1, a vendu la propriété intellectuelle de son unité de puissance à Red Bull qui exploitera à partir de l’an prochain le V6 hybride Honda rebadgé en Red Bull Powertrains (la société montée par Red Bull pour développer son propre moteur).  Le logo Honda disparaitra donc définitivement de la Formule 1, bien que certains employés de la firme nippone continueront de travailler chez Red Bull Powertrains en 2022 pour assurer une continuité dans l’exploitation du V6 hybride japonais.

« Cela va sembler en effet un peu fou de voir notre moteur sans notre logo. Mais comme je l’ai déjà dit, l’objectif est maintenant de devenir champion cette année. L’année prochaine, c’est l’année prochaine. » a déclaré le PDG de Honda, Masashi Yamamoto, a nos confrères Néerlandais de Formule 1.

« Du point de vue de Honda, la fin de cette année sera la fin du projet. 2022 sera une période de transition pour Red Bull, bien que les gens de chez Honda resteront pour aider. La façon la plus simple pour l’expliquer est que tout le monde à la direction, comme moi, et dans le service marketing sera parti. En tant que marque, Honda ne sera plus présente. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Honda reviendra un jour en Formule 1, Yamamoto estime que cela pourrait être une option pour le constructeur japonais, mais la marque nippone doit désormais se concentrer sur la neutralité carbone : « Personnellement, je pense que Honda reviendra en Formule 1. » insiste Yamamoto.

« La situation actuelle est que Honda doit se concentrer sur la neutralité carbone et accélérer ce projet. Si cela se passe bien, je pense qu’il y a certainement des gens au sein de l’entreprise qui voudront revenir en Formule 1. »

Pour sa dernière année en F1 en tant que motoriste, Honda se bat pour remporter les championnats pilotes et constructeurs avec l’équipe Red Bull en 2021. Alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer, Max Verstappen est leader avec douze points d’avance sur Lewis Hamilton, tandis que Red Bull Racing accuse un retard de 23 points sur Mercedes au championnat constructeurs.

Le PDG de Williams précise ses propos sur Schumacher

Il y a quelques jours, le PDG de Williams, Jost Capito, a été interrogé pour savoir ce qu’il pensait de son compatriote Mick Schumacher, qui a débuté sa carrière en Formule 1 cette saison avec l’équipe Haas. Le patron de l’écurie de Grove a indiqué qu’il était naturellement impressionné par les progrès réalisés par le pilote Haas cette année et qu’il gardait un œil sur lui, tout en indiquant que Mick Schumacher « mériterait d’être un jour au volant d’une voiture gagnante ».

Cependant, les propos de Capito ont été mal interprétés par certains médias qui n’ont pas hésité à dire que Williams cherchait à recruter Schumacher et l’Allemand a donc tenu à rétablir sa vérité en précisant : « Oui, on m’a demandé ce que je pensais de Mick, peut-être parce qu’il est Allemand et que je suis également Allemand. » nous explique Jost Capito.

« Je pense qu’il fait vraiment un excellent travail, comme Gunther [Steiner, le directeur de l’équipe Haas, ndlr] peut le confirmer. Il fait un excellent travail en tant que débutant, il va de mieux en mieux. Je pense qu’il travaille dur aussi, c’est ce que je pense. »

« C’est aussi un gars vraiment sympa et on m’a demandé s’il était assez bon pour faire partie d’une équipe gagnante. J’ai répondu définitivement qu’il pouvait, c’est sûr qu’à l’avenir il devrait avoir la chance d’être dans une voiture qui peut gagner. »

« Mais les médias ont dit que j’avais ouvert une porte chez Williams, et je dois dire que je suis très heureux et honoré que les médias pensent que lorsque je parle d’une monoplace gagnante, ils pensent à Williams.. »

Pour rappel, Mick Schumacher fait partie du giron Ferrari. L’an prochain, le coéquipier de Nikita Mazepin sera toujours pilote Haas pour ce qui sera sa deuxième saison en Formule 1.

Toto Wolff admet s’être trompé à propos de Netflix

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a admis qu’il s’était trompé au sujet de l’arrivée de Netflix dans les paddocks de la Formule 1, l’Autrichien insistant désormais sur le fait que la série Drive To Survive était clairement un « grand succès ».

Le 24 Mars 2018 Liberty Media annonce que Netflix a commandé une série documentaire de dix épisodes apportant « un regard neuf et moderne » sur la catégorie reine du sport automobile. Le 8 Mars 2019 la première saison est lancée, et depuis, trois autres saisons ont été produites sous le même format, la dernière en date étant disponible sur la plateforme de streaming depuis le 19 Mars dernier et a été tournée lors de la saison 2020 de Formule 1.

La présence de ce nouveau média est donc par nature plus intrusif que les journalistes traditionnels qui arpentent le paddock de la Formule 1 tout au long de l’année, en allant notamment creuser le caractère des pilotes, du staff ou des directeurs d’écuries, et il a donc fallu s’adapter à la présence des équipes Netflix tout au long de la saison.

A ce titre lors de la première saison les écuries Mercedes et Ferrari avaient refusé d’accueillir les caméras de Netflix afin de se concentrer sur les performances en piste et refusant ainsi de se plier aux conditions de tournage imposées par les producteurs, ce qui veut dire que les fans n’ont pas pu voir d’images exclusives tournées dans les garages de ces deux écuries lors de la saison 2018, contrairement aux huit autres équipes de la grille.

Mais l’année suivante, Mercedes et Ferrari ont finalement décidé de se plier aux demandes de la production de la série et les fans ont enfin pu voir l’envers du décor de ces deux mastodontes de la Formule 1. Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de la présence de Netflix en F1, Toto Wolff a admis qu’il s’était trompé.

« Nous n’étions pas enthousiastes au début de Netflix car nous voulions nous concentrer sur les performances en piste et je me suis trompé. » nous explique Toto Wolff.

« C’est clairement un grand succès. Partout dans le monde, c’était le documentaire numéro un sur Netflix pendant un bon bout de temps et c’est devenu une partie de la Formule 1 et vous pouvez clairement voir que c’est bénéfique et oui, nous sommes un sport et nous devons rester fidèles aux valeurs du sport et n’avons pas de gimmicks – mais le sport est un divertissement et je pense que ces gars-là nous ont apporté un nouvel angle, une nouvelle dimension et les commentaires que nous recevons des fans sont formidables – surtout aux États-Unis. »

Récemment, le pilote Red Bull Max Verstappen a révélé qu’il ne donnerait plus aucune interview aux équipes de Netflix, notamment parce que les producteurs de la série ont peut-être un peu trop « scénarisé » certaines choses, ce qui déplait fortement au Néerlandais, qui a tout simplement décidé de ne plus aider la production.

« Je peux comprendre que c’est quelque chose qui doit être fait pour augmenter la popularité du sport en Amérique, mais de mon point de vue en tant que pilote, je n’aime pas faire partie de cela. » a déclaré Verstappen à l’agence AP.

« Ils ont créé des rivalités qui n’existaient pas vraiment, c’est pourquoi j’ai décidé de ne plus donner d’interview après cela, de telle façon, il n’y a plus rien à montrer. Je ne suis pas tellement une personne du genre « spectacle dramatique », je souhaite juste que des faits et des choses réelles se produisent. »

« Le problème, c’est qu’ils vous positionneront toujours comme ils le souhaitent, donc quoi que vous disiez, ils essaieront de vous faire paraitre téméraire ou essaieront de vous faire paraitre pour que cela corresponde à l’histoire de la série. Je n’ai jamais vraiment aimé ça, je préfère simplement avoir un entretien en tête-à-tête avec la personne qui aimerait me connaître. »

La quatrième saison de Drive To Survive qui est actuellement tournée en 2021 paraitra au début de la l’année prochaine avant le début de la saison 2022 de Formule 1.

Haas vise un retour au milieu de peloton en 2022

Le directeur de l’écurie Haas, Gunther Steiner, pense que le règlement de la saison 2022 de F1 offrira une opportunité en or à son équipe pour retrouver une certaine compétitivité et remonter dans la hiérarchie après plusieurs années compliquées.

Depuis le Grand Prix d’Autriche…2020, l’équipe Haas n’a marqué que trois points – tous au cours de la saison 2020 – le duo de jeunes pilotes de cette année formé par Nikita Mazepin et Mick Schumacher n’ayant pas encore réussi à terminer une course dans le top dix, faisant de Haas la seule équipe n’ayant pas encore marqué en 2021.

Le manque de compétitivité de Haas est en partie dû à la décision de ne pas développer la monoplace de la saison 2021 – qui est en gros la même que celle utilisée en 2020 – afin de concentrer toutes les ressources sur le développement de la monoplace 2022 – une approche qui, selon Steiner, devrait bien fonctionner l’an prochain.

« Le développement de la monoplace 2022 se passe bien, nous progressons à chaque session en soufflerie. C’est un peu comme 2015 ou 2016 pour moi, mais vous dire à quel point nous sommes bons, je n’en ai aucune idée car je ne sais pas ce que font les autres. » a déclaré Steiner.

« Mais en tant qu’équipe, nous travaillons de nouveau comme nous l’avons fait en 2015, 2016 et même 2017 avec notre équipe technique en Italie [à Maranello] et je suis prudemment optimiste que nous serons à nouveau au milieu du peloton l’année prochaine. »

Lorsqu’on lui demande ce qui pourrait être amélioré chez Haas en vue de la saison 2022, Steiner a répondu : « Vous pouvez toujours tout renforcer. Vous pouvez toujours faire mieux, mais je pense que les autres aspects de l’équipe sont également en bonne forme. L’équipe de course est en bonne forme et il n’y aura pas de gros changements sur ce point. »

« Je pense que nous serons prêts. Il reste encore beaucoup de monde qui était là en 2018 lorsque nous avons terminé cinquième au championnat, donc je pense que ces gens sont toujours bons et n’ont pas oublié comment faire. Je compte sur ces personnes et je suis convaincu qu’ils pourront réussir de nouveau et que nous aurons de bons résultats – peut-être pas cinquième – mais au moins de retour au milieu du peloton. »

Avant le Grand Prix du Mexique, l’équipe Haas est toujours la lanterne rouge du championnat constructeurs à sept points de l’équipe Alfa Romeo.

Rosberg : « Ça va être très serré lors des dernières courses »

Il a été le dernier à battre Lewis Hamilton et il est d’une certaine manière le pilote qui le connait le mieux. Nico Rosberg, qui a remporté son premier et unique titre de champion F1 en 2016 à la toute dernière course, avec seulement 5 points d’avance sur son coéquipier, s’est exprimé à la suite du Grand prix des États-Unis sur la bataille Hamilton / Verstappen.

Battre un multiple champion du monde n’est pas une chose aisée et  Nico Rosberg en a fait l’expérience en tirant le meilleur parti de sa monoplace et de son pilotage durant une année marquée par une tension palpable au sein de l’équipe Mercedes en 2016 à tel point que l’Allemand avait annoncé quelques jours après son sacre qu’il stoppait sa carrière.

Aujourd’hui, Nico Rosberg consacre une grande partie de son temps à sa famille et revient sur les circuits en tant que consultant pour Sky Sports. C’est dans ce cadre qu’il s’est exprimé au sujet de la bataille actuelle vantant le niveau des pilotes.

« C’est fou. Les voitures sont exactement les mêmes, les pilotes sont au même niveau et sont dans une ligue à part. Personne ne peut les suivre. » a déclaré le champion du monde 2016 au micro de Sky Sports.

« Ça va être si serré lors des dernières courses, il va se passer tellement de choses. Je ne peux pas prédire comment ça va se passer après Austin. Bien sûr, je peux évaluer de l’extérieur le type de performance qu’ils ont, mais c’est un niveau tellement élevé entre les deux pilotes, le plus haut niveau que la Formule 1 ait jamais vu. » se réjouit Rosberg.

« Est-ce que Verstappen peut battre Hamilton? D’une manière ou d’une autre, j’aurais toujours tendance à pencher vers Lewis – pour l’expérience – et parce qu’il gagne normalement toujours à la fin, c’est tellement difficile de le battre, et d’une certaine manière, je pense qu’il peut encore le faire, mais Max est un géant en ce moment. »

Avant le Grand Prix du Mexique, Max Verstappen est le leader du championnat du monde avec douze points d’avance sur Lewis Hamilton, alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer cette année.

Classement pilotes F1 2021

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Le rythme de Ferrari inquiète les pilotes McLaren

Malgré sa (petite) avance au championnat constructeurs sur la Scuderia Ferrari, l’équipe McLaren n’est pas dans une bonne position selon le Britannique Lando Norris, qui estime que McLaren va devoir aller chercher encore plus de performances lors des dernières courses de la saison pour espérer terminer devant Ferrari.

Après le Grand Prix des Etats-Unis, dix-septième manche de la saison 2021, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat des constructeurs, mais Ferrari est revenue désormais à seulement 3,5 points, ce qui place McLaren dans une position inconfortable et ne laisse quasiment aucune marge de manœuvre à l’écurie britannique.

« Au cours des dernières courses, ils ont été très rapides. Nous allons devoir pousser fort et trouver des petites choses supplémentaires pour des améliorations. » a déclaré Lando Norris après le Grand Prix des Etats-Unis au micro de Sky Sports.

« Pour le moment, ils ont l’avantage sur nous en qualifications et en course et ce n’est pas une bonne position que d’être en retard à ce stade de la saison. Nous devons absolument essayer de trouver quelque chose pour contrer l’attaque. »

De l’autre côté du garage, le coéquipier de Lando Norris estime lui aussi que McLaren va devoir redoubler d’effort lors des cinq dernières courses : « La seule façon de les battre est de rendre notre voiture aussi rapide que possible. » a déclaré Daniel Ricciardo.

« Les deux [pilotes Ferrari] étaient devant moi dimanche en course à Austin et je savais que le premier tour serait crucial. C’est pourquoi j’étais tellement excité d’avoir eu Carlos [Sainz]. J’espère juste que nous serons rapides au Mexique. »

Classement constructeurs F1 2021

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Sainz « déçu » de la façon dont Netflix a montré l’équipe Ferrari

L’espagnol Carlos Sainz a indiqué qu’il avait été déçu d’un épisode de la série Drive To Survive de Netflix dans lequel les caméras mettaient en vedette l’équipe Ferrari la saison dernière.

Ce chapitre portait sur une équipe Ferrari en difficulté, notamment parce que la saison 2020 a été l’une des pires pour l’équipe italienne en termes de performances, alors qu’il y avait également une certaine « tension » au sein de la Scuderia liée à la non reconduction de Sebastian Vettel et à l’arrivée de Carlos Sainz.

Le pilote madrilène n’a pas hésité à dire qu’il a été déçu de la façon dont le montage a été réalisé par les équipes de Netflix : « L’épisode de la saison trois sur Ferrari n’est pas si génial et j’ai été relativement déçu lorsque je l’ai regardé, parce que Ferrari est beaucoup plus cool, beaucoup plus grande, beaucoup mieux que ce qu’il ressort dans cet épisode. » a explique Carlos Sainz au magazine GQ.

« Nous venions juste de traverser une période difficile, et je pense que toutes les grandes équipes dans tous les sports traversent des années difficiles. Mais maintenant, nous sommes sur le chemin du retour. »

« Nous faisons tout notre possible pour cette équipe redevienne formidable et championne à nouveau, et je pense que nous avons une très bonne ambiance avec Charles [Leclerc] et les ingénieurs, et nous sommes un sérieux candidat pour l’avenir. Après, je veux dire c’est Ferrari, qui n’aime pas Ferrari dans la vie ? »

Cependant, Sainz estime que l’arrivée de Netflix dans les paddocks de la Formule 1 a tout de même permis d’attirer de nombreuses personnes, notamment aux Etats-Unis : « J’ai certainement ressenti un peu de changement dans le suivi du sport par les médias sociaux avec les fans américains.« 

« Je pense évidemment que Netflix a eu le plus grand impact là-dessus. En tant que sport, nous avons toujours été relativement derrière des portes fermées, et Netflix a permis aux fans en Amérique et dans le monde entier de voir la personnalité des pilotes. »

Netflix a confirmé qu’il y aura bien une saison 4 de Drive To Survive [Pilotes de leur Destin en Français], le tournage étant actuellement en cours lors de cette saison 2021 de F1.

Le directeur de course de la FIA en visite à Miami et au Qatar

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, s’est rendu au Qatar et à Miami ces dernières semaines pour se rendre compte de l’avancée des travaux sur les deux circuits, bien que Miami ne fait pas partie du calendrier de la saison 2021.

Masi a profité de la venue de la Formule 1 aux Etats-Unis la semaine dernière pour faire un détour par Miami qui organisera une course de la catégorie reine l’an prochain au mois de mai sur le circuit du Hard Rock Stadium. Ce circuit urbain construit autour du stade de la NFL a déjà été critiqué car le tracé empruntera une partie du parking du Stadium, mais Michael Masi assure que le Grand Prix de Miami sera loin d’être une course sur un parking.

« C’est un circuit approprié. C’est loin d’être une course sur un parking. Loin de là, compte tenu du travail qu’il y a eu dans plusieurs domaines. L’installation avance vraiment, vraiment bien, et ce sera quelque chose d’unique. » a déclaré Michael Masi, le directeur de course de la FIA, cité par Racer.

Avant de passer par Miami, Masi s’est également rendu au Qatar sur le circuit de Losail où aura lieu le tout premier Grand Prix du Qatar de l’histoire de la Formule 1 fin novembre. Mais contrairement à Miami où tout est à faire, Losail est un circuit déjà très bien équipé et les organisateurs n’ont eu besoin que de quelques ajustements pour pouvoir accueillir la F1.

« J’étais au Qatar dimanche dernier, ils doivent juste travailler sur quelques vibreurs et sur l’éclairage, ainsi que quelques autres domaines. Mais il s’agit simplement d’une mise à niveau générale, alors qu’ils travaillent également dans le paddock. » a expliqué Masi.

« C’était le seul créneau de libre pour s’y rendre avant la course. Losail n’est pas encore homologué, je ferai l’inspection d’homologation la semaine de la course, mais il n’y a rien qui empercherait la délivrance d’un grade 1 [sésame indispensable pour accueillir la F1]. »

Lawson a moulé son baquet chez AlphaTauri

Le pilote de Formule 2 Liam Lawson a moulé son baquet à l’usine d’AlphaTauri cette semaine en vue de participer aux tests des jeunes pilotes qui auront lieu sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi après la dernière manche de la saison.

Actuellement huitième du championnat de Formule 2 alors qu’il ne reste que deux week-ends de Grand Prix à disputer (Arabie Saoudite et Abou Dhabi), Liam Lawson est membre du programme des jeunes pilotes Red Bull et aura donc l’opportunité de piloter une Formule 1 à la fin de cette saison tout comme son coéquipier Jüri Vips qui roulera pour sa part avec la Red Bull lors de ces tests à Abou Dhabi.

« C’est vraiment très cool que ce soit confirmé, je rêve de piloter une Formule 1 depuis que je suis enfant. » a déclaré Lawson.

« J’ai pu déjà le faire au Festival de Goodwood, mais le faire lors d’un vrai test est quelque chose de vraiment très excitant. »

Les tests des jeunes pilotes se dérouleront deux jours après le dernier Grand Prix de la saison 2021 qui est programmé à Abou Dhabi le 12 décembre sur un tracé de Yas Marina modifié cette année et que nous pourrons découvrir au mois de décembre dans le cadre de la finale du championnat du monde de F1.

McLaren n’est pas inquiet des problèmes de fiabilité du moteur Mercedes

Le PDG de McLaren, Zak Brown,  assure qu’il n’est absolument pas inquiet des problèmes de fiabilité que rencontre le constructeur Mercedes avec son moteur depuis quelques courses maintenant.

Depuis le début de l’année 2021, Mercedes motorise McLaren dans le cadre d’un contrat pluriannuel de fourniture, ce qui a permis à l’équipe de Woking de revenir clairement à l’avant de la grille cette saison et qui occupe désormais la troisième place au championnat du monde des constructeurs devant Ferrari.

Cependant depuis quelques courses, Mercedes rencontre des problèmes de fiabilité sur son moteur et a déjà monté six unités de puissance neuves sur la monoplace de Valtteri Bottas et quatre sur celle de Lewis Hamilton. Du côté des écuries clientes, le pilote Aston Martin Sebastian Vettel a reçu un quatrième moteur neuf à Austin tout comme le pilote Williams George Russell, tandis que le pilote McLaren Daniel Ricciardo a lui aussi reçu une quatrième unité de puissance neuve en Turquie.

Au final depuis le début de la saison 2021, parmi les équipes clientes, seuls Lance Stroll et Lando Norris sont encore dans leur quota autorisé de trois moteurs, mais au prochain changement, ils écoperont eux aussi de pénalités.

Lorsqu’on demande à Zak Brown s’il est inquiet de la fiabilité du moteur Mercedes pour les courses restantes alors que McLaren est lancé dans une lutte serrée avec Ferrari au championnat, l’Américain a répondu : « Non, nous avons déjà fait un bon parcours avec Mercedes. Nous avons remporté notre première course depuis 2012 [GP d’Italie]. c’est un excellent partenariat, tout ce que nous espérions. »

« Toto [Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes] et tout le monde chez Mercedes poussent très fort, il y a une grande concurrence, donc quand vous poussez, cela remet toujours en question la fiabilité. Mais je dois dire que du point de vue de McLaren que nous sommes très heureux, parce qu’ils ont une feuille de route incroyable et donc nous ne sommes pas inquiets. »

Après le Grand Prix des Etats-Unis, McLaren occupe toujours la troisième place au classement des constructeurs avec seulement 3,5 points d’avance sur la Scuderia Ferrari, alors que les deux pilotes de l’équipe italienne ont déjà reçu un quatrième moteur neuf sur leur monoplace.

Classement constructeurs F1 2021

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Gasly frustré de manquer des points importants à Austin

Le Français Pierre Gasly n’a pas caché sa frustration de ne pas avoir marqué le moindre point pour son équipe dimanche dernier au Grand Prix des Etats-Unis après un abandon en raison d’une défaillance de la suspension sur sa monoplace peu de temps après le départ de la course.

Huitième sur la grille de départ derrière les deux McLaren et les deux Ferrari, Pierre Gasly avait un gros coup à jouer à Austin et aurait pu marquer de gros points pour son équipe, ce qui aurait bien aidé AlphaTauri pour réduire l’écart avec Alpine au championnat du monde des constructeurs, l’équipe italienne accusant avant le départ de la course douze points de retard sur l’équipe du constructeur français.

« Nous avons d’abord eu un problème de capteur sur la grille que l’équipe a réussi à résoudre. Mais après le départ, nous avons eu une défaillance de la suspension qui s’est aggravée tour après tour jusqu’au moment où elle a complétement lâché. Nous avons donc dû abandonner. » nous explique Gasly.

Condamné à regarder depuis les stands son coéquipier se battre en piste pour revendiquer la neuvième place à l’arrivée de l’épreuve  – réduisant ainsi l’écart avec Alpine au championnat à dix points – Gasly estime qu’il aurait pu lui aussi marquer quelques points importants pour son équipe, même s’il reconnait que le rythme de l’AlphaTauri n’était pas suffisant pour aller chercher les Ferrari ou les McLaren.

« En étant totalement objectif, je pense que nous n’avions pas le rythme pour combattre les McLaren et les Ferrari. Mais une neuvième place et avoir les deux voitures dans les points était possible. » a ajouté le Français.

« C’est très frustrant, parce que nous savons que chaque point compte à ce stade de notre combat au milieu de peloton. Cela aurait été vraiment bien d’aller jusqu’au bout de cette course. »

Concernant le problème de suspension qui a forcé Gasly à abandonner à Austin, le directeur technique de l’équipe AlphaTauri, Jody Egginton, a quant à lui déclaré que l’équipe ne ménagerait aucun effort pour résoudre ce problème avant la prochaine manche qui se disputera au Mexique du 5 au 7 novembre.

« C’est quelque chose dont nous devons nous assurer d’avoir compris et résolu avant la prochaine course. » a déclaré Egginton.

« Cela nous a couté des points cruciaux, ce qui est regrettable pour Pierre et l’équipe. Dans l’ensemble, le package a montré un bon niveau de performance à Austin, donc l’objectif est de continuer dans cette forme et de maintenir la pression pour la cinquième place au championnat du monde des constructeurs. »

Classement constructeurs F1 2021

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