Vettel estime que Schumacher a atteint son objectif malgré ses nombreux crashs

Sebastian Vettel ne s’inquiète pas du nombre d’accidents réalisés en 2021 par son compatriote Mick Schumacher pour sa première année en Formule 1, le quadruple champion du monde estimant que les erreurs font partie de l’apprentissage d’un jeune pilote.

En 2021, Mick Schumacher n’a pas réussi à marquer le moindre point pour sa première année en catégorie reine avec l’équipe Haas au volant d’une monoplace dont le développement n’a jamais débuté, puisque l’écurie américaine a pris la décision de tirer un trait sur la campagne 2021 pour concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022.

Dans l’ensemble, c’est bien Mick Schumacher qui a « cassé » le plus de carbone en 2021 chez Haas puisque les accidents de l’Allemand ont entrainé des dommages importants et une facture finale très salée pour l’équipe américaine. Cependant, Sebastian Vettel – qui est devenu depuis quelques années le mentor de Mick Schumacher – estime que la situation n’est pas dramatique tant que l’Allemand ne reproduit pas toutes ses erreurs en 2022.

« Il a bien résisté au volant de la pire voiture du peloton et il a également atteint son objectif principal qui était de terminer devant son coéquipier. » a déclaré Sebastian Vettel au Blick.

Lorsque Roger Benoit (journaliste du Blick) insiste tout de même sur le fait que Mick Schumacher a crashé sept monoplaces au cours de la saison 2021, Vettel répond : « La première année, il y a encore beaucoup de choses à apprendre et une fois que vous n’êtes plus autorisé à faire cela [se crasher], cela devient difficile. Je lui souhaite juste d’avoir une meilleure voiture en 2022 à la hauteur de son talent. »

En 2022, Mick Schumacher sera toujours associé au Russe Nikita Mazepin chez Haas. Les deux hommes connaitront leur deuxième saison en Formule 1 au volant d’une monoplace cette fois-ci bénéficiant des derniers développements possibles en fonction de la règlementation.

Franz Tost : « Pierre Gasly a un potentiel fantastique »

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, a insisté sur le fait que Pierre Gasly recèle toujours un « potentiel fantastique » et pense que le pilote français sera compétitif à 100% en 2022 s’il dispose d’une bonne monoplace.

Depuis son retour chez Toro Rosso [désormais AlphaTauri] en 2019, Pierre Gasly n’a cessé d’impressionner avec des performances incroyables au volant d’une monoplace faisant pourtant partie du milieu de peloton. Fin 2019, le Français décrochait son premier podium en Formule 1 en terminant à la deuxième place au Grand Prix du Brésil. Quelques mois plus tard, Gasly décrochait sa première victoire en catégorie reine en remportant le Grand Prix d’Italie 2020 à Monza sur les terres de son équipe basée à Faenza.

En 2021, le pilote AlphaTauri a poursuivi sa progression avec de nombreuses apparitions dans le top six et un podium à Bakou au Grand Prix d’Azerbaïdjan comme meilleur résultat de l’année, toujours avec une monoplace de milieu de grille. Malgré ses performances remarquables, Red Bull (qui reste l’employeur de Gasly) a choisi de conserver le Mexicain Sergio Perez au sein de son équipe mère pour la saison 2022. Gasly pour sa part poursuivra l’aventure avec AlphaTauri cette année toujours aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

Interrogé pour savoir à quel point Pierre Gasly pouvait encore s’améliorer après sa saison 2021 époustouflante, le directeur de l’équipe AlphaTauri a répondu : « Il a un potentiel fantastique. Ce qui est important, c’est que j’ai toujours le sentiment qu’il peut encore s’améliorer, ce qui peut être décisif à ce niveau. Si nous lui fournissons l’année prochaine une voiture compétitive, il sera là à 100%. » a déclaré Franz Tost, cité par GPFans.

« En termes de pilotage, il a désormais l’expérience pour savoir comment régler la voiture, comment gérer les pneus, il peut lire la course, ce qui est très important. Aussi à la radio avec les questions qu’il pose. Il a fait cette année encore un grand pas en avant, vraiment un grand pas. Une fois de plus, si notre voiture fonctionne [en 2022], il sera là. »

En 2021, Pierre Gasly a terminé à la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec 110 points inscrits en 22 courses.

Steiner impressionné par la résilience de son personnel en 2021

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a déclaré qu’il avait été impressionné par l’attitude de son équipe tout au long d’une saison 2021 à oublier pour l’écurie américaine, qui n’a pas marqué le moindre point au championnat du monde.

En 2021, l’équipe Haas a pris la décision de ne pas développer sa monoplace pour concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace de la saison 2022 en raison de l’entrée en vigueur des nouvelles règles techniques en Formule 1. Dans ce contexte, Steiner a tenu à souligner le travail réalisé par les mécaniciens et les ingénieurs de son équipe pour se placer dans la meilleure position possible chaque week-end en 2021, tout en sachant qu’ils détiendraient probablement les deux dernières places sur la grille dans la plupart des courses.

« Je suis assez impressionné par la façon dont les gars ont continué. Ils n’ont jamais abandonné vous savez, nous savions où nous finirions, mais nous avons toujours continué à nous battre. » a déclaré Gunther Steiner, cité par Crash.net.

« Même si nous avions un dixième de retard, nous avons essayé de gagner un demi-dixième et tout cela c’est grâce aux gars. Ils ont vraiment continué à se battre, parce qu’il y a aussi, je dirais environ 60% des gens, qui sont ici depuis le début, donc ils savent que nous pouvons le faire. Tout le monde est motivé pour revenir et marquer à nouveau des points et se battre au milieu du peloton. »

« Je ne dirais pas que c’était facile, mais j’ai autour de moi un groupe de personnes qui savent ce que nous faisons, et vous devez toujours rester impliqué. C’est ce que vous devez faire. Nous n’avons jamais abandonné, personne dans l’équipe n’a jamais abandonné et c’est le plus important et cela permet à l’équipe de continuer. »

Lanterne rouge du championnat du monde 2021, l’équipe Haas est la seule écurie de la grille à n’avoir marqué aucun point l’an dernier en Formule 1.

Williams F1 remporte son procès contre ROKIT

L’équipe de Formule 1 Williams a remporté 35,7 millions de dollars en arbitrage après que l’ancien sponsor titre ROKiT se soit retiré de deux accords de sponsoring pluriannuels.

Avant le début de la saison 2019, la société de télécommunications ROKiT a été annoncée comme sponsor titre de l’équipe Williams pour un contrat de trois ans. Au milieu de la campagne 2019, cet accord a été prolongé pour deux années supplémentaires, ce qui devait permettre à ROKIT de rester sponsor titre de l’écurie britannique jusqu’à la fin de la saison 2023.

Cependant, en raison des piètres performances de l’équipe Williams en 2019 et de l’arrivée de la pandémie de Coronavirus qui a mis à l’arrêt la Formule 1 durant plusieurs mois en 2020, ROKIT a pris la décision de stopper son partenariat avec effet immédiat début 2020 et n’avait pas rempli ses obligations de paiement envers l’équipe Williams qui n’a donc pas hésité à attaquer ROKIT en justice.

Lors d’une récente audience devant un tribunal fédéral aux États-Unis, le conciliateur Klaus Reichert SC a rejeté les arguments de ROKiT selon lesquels il avait retenu le paiement de Williams parce que l’équipe n’avait pas rempli ses obligations en termes de performances en vertu de l’accord après le 1er janvier 2020, alors que ROKIT devait normalement s’acquitter de la somme de 26,2 millions de livres sterling de paiements manqués, ainsi que d’un bonus de 1 million de dollars.

L’arbitrage fédéral a donc sommé la société ROKIT à payer 26,2 millions de livres sterling à Williams en dédommagement.

Le Raidillon version 2022 prend forme à Spa-Francorchamps

Les travaux faisant partie d’une stratégie globale visant à la diversification des activités se poursuivent sur le tracé de Spa-Francorchamps en Belgique.

Entamés le 15 novembre dernier, ces travaux sont destinés à obtenir la double homologation FIA/FIM qui permet le retour de l’endurance moto à Spa-Francorchamps. En effet, pour accueillir les 24H SPA EWC Motos les 4 & 5 juin 2022, l’homologation FIM grade C est nécessaire. Les travaux ont donc essentiellement trait à l’élargissement des dégagements et à la mise en place de bacs à graviers. Il a également été décidé de coupler les travaux réalisés en piste avec des travaux d’infrastructure pour un meilleur accueil des spectateurs.

Plusieurs virages du tracé belge sont concernés par ces travaux (1, 6, 7, 8, 16, 17), ainsi que les virages 2 à 4 formant le Raidillon de l’Eau Rouge. A ce titre, le sommet du Raidillon (virage 4) voit son dégagement en asphalte élargi sur le côté droit de la piste. La portion gauche du Raidillon (virage 3) fera place à un dégagement asphalté plus important (voir photo d’illustration). Quant au pied du Raidillon, l’Eau rouge (virage 2), les rails seront déplacés pour permettre un élargissement du dégagement. Une tribune couverte sera enfin érigée au sommet du Raidillon pour la fin avril, comprenant 4600 places et des loges.

Le Grand Prix de Belgique 2022 est programmé sur le tracé de Spa-Francorchamps du 26 au 28 août et sera la quatorzième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Vidéo : revivez les Ferrari Finali Mondiali 2021

Rendez-vous incontournable pour tout fan de Ferrari qui se respecte, le show Finali Mondiali de Ferrari est organisé chaque année sur un tracé différent. En 2021, c’est sur le circuit du Mugello en Italie qu’a eu lieu cet événement.

Le public venu au Mugello a pu admirer de nombreux modèles de la marque au cheval cabré durant cette journée spéciale, dont des anciennes monoplaces de Formule 1 pilotées par Giancarlo Fisichella, Andrea Bertolini et Olivier Beretta. Les nostalgiques apprécieront d’ailleurs le doux son du moteur V8.

Cette année, les Ferrari Finali Mondiali reviendront pour la première fois depuis 1999 sur l’Autodrome Enzo et Dino Ferrari à Imola du 26 au 31 octobre 2022. Il s’agit d’un retour significatif sur le lieu portant le nom du fondateur de la marque de Maranello, qui a néanmoins continué à accueillir de nombreuses éditions des événements Ferrari Challenge Europe, F1 Clienti et XX Program au cours des dernières années.

Valtteri Bottas n’a jamais envisagé de quitter la F1

Le Finlandais Valtteri Bottas a déclaré qu’il n’avait jamais envisagé de rompre ses liens avec la Formule 1 à la fin de la campagne 2021 après avoir perdu son baquet chez Mercedes.

En 2021, l’équipe Mercedes a annoncé que Valtteri Bottas serait remplacé par le Britannique George Russell à partir de la saison 2022 après cinq saisons passées à Brackley pour le pilote finlandais. Dans la foulée de cette annonce, Alfa Romeo a confirmé l’arrivée de Bottas au sein de son équipe à partir de 2022.

Passant de la meilleure équipe de la grille (Mercedes a remporté huit titres constructeurs consécutifs depuis 2014) à l’une des équipes du bas de classement, Valtteri Bottas a admis s’être demandé si son passage chez Alfa Romeo était la bonne décision, mais le Finlandais assure qu’il n’a jamais pensé à quitter définitivement la Formule 1.

Lorsqu’il lui a été demandé s’il avait eu des doutes lors de la signature de son contrat avec Alfa Romeo, Bottas a répondu : « Oui bien-sûr. Je sais que je quitte une équipe avec laquelle vous avez une chance de gagner. Ce sera différent la saison prochaine. » a déclaré Bottas à GPFans.

« Heureusement, rien ne s’est passé du jour au lendemain. J’ai donc eu beaucoup de temps pour réfléchir. Bien-sûr, je me suis aussi demandé si je voulais cela ou si je devais faire autre chose, c’était aussi une option [de quitter la F1], mais je n’ai jamais sérieusement envisagé de quitter la Formule 1, car au fond de moi, j’aime toujours la F1 et la compétition. »

« Encore une fois, faire référence à quelque chose de nouveau et à un projet à long terme [Bottas a signé un contrat pluriannuel, ndlr] est une motivation pour moi, d’essayer d’aider l’équipe du mieux que je peux, et je pense que cela peut être gratifiant si nous réalisons de bonnes choses ensemble. » conclut Bottas.

En 2022, Valtteri Bottas fera équipe avec un jeune pilote débutant chez Alfa Romeo; le Chinois Guanyu Zhou.

Officiel : Otmar Szafnauer a quitté Aston Martin F1

L’équipe Aston Martin a confirmé ce mercredi le départ de son directeur d’exploitation, l’Américain Otmar Szafnauer. Aucun remplaçant n’a encore été nommé.

Depuis quelques mois, la rumeur d’un départ de Szafnauer de l’équipe Aston Martin a été lancée par nos confrères d’AutoHebdo, une rumeur rapidement démentie par le principal intéressé lui-même. Mais ce mercredi, l’équipe du constructeur britannique a confirmé que Szafnauer a quitté la société et son rôle au sein de l’équipe Aston Martin.

« Otmar Szafnauer a quitté la société et son rôle au sein de l’équipe Aston Martin. L’équipe sera gérée par l’équipe de direction jusqu’à ce qu’un remplaçant soit nommé. » peut-on lire dans un court communiqué.

« Nous tenons à le remercier pour le service rendu à l’équipe au cours des 12 dernières années et lui souhaitons bonne chance pour l’avenir car il relèvera sans aucun doute de nouveaux défis. Heureusement, nous sommes dirigés et gérés par un groupe d’individus solide, et nous sommes à l’aise de prendre un peu de temps pour explorer les options avant d’annoncer une nouvelle structure d’équipe. L’équipe se concentre actuellement sur la préparation de la voiture la plus compétitive possible pour le début de la saison 2022. »

Comme le révélait AutoHebdo il y a quelques mois, l’Américain devrait rejoindre l’équipe Alpine avant le début de la saison 2022, à moins qu’il ne doive respecter une période de jardinage d’une année. Des annonces sont attendues au cours des prochains jours…

Les responsables du Nürburgring « prêts à discuter » avec la F1

Les responsables du circuit du Nürburgring en Allemagne n’ont pas tardé à répondre au PDG de la F1 en expliquant qu’ils étaient « toujours prêts à discuter » en vue d’un éventuel retour de la Formule 1.

Lors d’un entretien accordé à Sport 1(que vous pouvez retrouver ici) récemment, le patron de la Formule 1, Stefano Domenicali, a déclaré qu’il était déçu et triste de constater le peu d’intérêt de la part de l’Allemagne pour continuer à faire partie du calendrier de la Formule 1 : « Ce qui est très important, c’est que nous devons nous assurer que les Grands Prix traditionnels gardent leur place [au calendrier] et croyez moi, je suis triste et aussi déçu que nous n’ayons pas de Grand Prix en Allemagne pour le moment. » a déclaré l’Italien.

« Mais malheureusement, je ne vois pas de réel intérêt de la part de l’Allemagne à faire à nouveau partie du calendrier de la Formule 1. C’est dommage et en fait difficile à croire. J’espère que cela changera de nouveau à l’avenir. Nous avons tellement de demandes de partout dans le monde que nous pourrions facilement courir sur 30 circuits différents et voir que personne en Allemagne ne se manifeste est regrettable. »

A la suite des commentaires du patron de la Formule 1, les responsables du circuit du Nürburgring se sont faits entendre : « Nous sommes toujours prêts à discuter. » a déclaré le directeur de la communication de la société d’exploitation, Alexander Gerhard, cité par Sky Sports.

« Nous continuons de penser que nous pouvons très bien imaginer la Formule 1 au Nürburgring, mais dans des conditions générales économiquement raisonnables. » a-t-il ajouté.

Depuis quelques années, le Nürburgring alternait avec le circuit d’Hockenheim au calendrier de la F1 pour des raisons financières. Un modèle qui, selon Gerhard, pourrait également être envisageable dans le futur puisque les risques financiers seraient alors partagés. Mais les responsable du Nürburgring voient également un attrait supplémentaire avec la présence de la fameuse boucle nord de leur tracé, la Nordschleife – qui a accueilli une course de F1 pour la dernière fois en 1976 et qui n’est plus du tout adaptée aux monoplaces modernes : « La Nordschleife peut être considérée comme une idée car elle a une longue tradition, mais il faudrait des discussions avec toutes les personnes impliquées. Ce serait la troisième étape avant la première. » a déclaré Gerhard.

En 2022, l’Allemagne ne fait pas partie du calendrier de la Formule 1 qui compte pas moins de 23 Grands Prix, un record depuis la création du championnat du monde en 1950.

Calendrier F1 2022

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Le PDG de la F1 voit une saine concurrence entre anciennes et nouvelles destinations

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a déclaré que la mise en concurrence entre les anciennes et nouvelles destinations pour la F1 améliore les performances des sites traditionnels qui doivent redoubler d’effort pour conserver leur course.

Depuis plusieurs années maintenant, la Formule 1 cherche à se déplacer sur des circuits situés dans des pays qu’elle n’a pas encore visité depuis la création du championnat du monde en 1950. A ce titre, la catégorie reine s’est déplacée l’an dernier en Arabie Saoudite ou encore au Qatar pour la toute première fois de son histoire.

De ce fait, des Grands Prix traditionnels comme celui d’Allemagne (qui n’est plus au calendrier depuis 2020) sont soumis à de fortes pressions pour conserver leur place au calendrier de la F1 et se doivent de relever leur niveau de jeu en apportant – par exemple – des modifications sur leur tracé. Pour le PDG de la F1, cette concurrence entre nouveaux sites et sites traditionnels est une bonne chose.

« L’endroit où les courses ont lieu pourrait changer parce que Liberty [media] veut pousser la barre à un niveau encore plus élevé. Par conséquent, les nouveaux sites offrent des événements tellement fantastiques que les sites plus anciens et traditionnels doivent intensifier leur jeu. C’est la beauté de cette situation actuelle, tout le monde est motivé pour être meilleur. » a déclaré Stefano Domenicali lors d’un entretien accordé à Robb Report.

La Formule 1 visant désormais des marchés clés pour l’organisation de nouveaux Grands Prix, Domenicali a déclaré que la Corée du Sud – en plus de l’Afrique du Sud – était un pays dans lequel la catégorie reine pourrait se rendre à l’avenir.

« L’Amérique du Nord et l’Asie sont deux régions importantes pour le développement de l’entreprise, mais nous avons également suscité un grand intérêt de la part de l’Afrique du Sud. La Chine et la Corée du Sud offrent un public massivement plus jeune et il y a donc beaucoup de potentiel à l’échelle mondiale. Peu importe qu’une course se déroule au même endroit depuis 100 ans, ce n’est plus d’actualité. » a-t-il ajouté.

Le calendrier de la saison 2022 de Formule 1 est composé de 23 Grands Prix, un véritable record depuis la création du championnat en 1950.

Rossi a vécu de vraies montagnes russes à la tête d’Alpine en 2021

Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, admet qu’il a dû faire face à une courbe d’apprentissage abrupte lors de sa première saison à la tête d’une équipe de Formule 1, mais a vécu de vraies montagnes russes émotionnelles.

Laurent Rossi a été nommé PDG d’Alpine il y a un an après le départ de Cyril Abiteboul de l’ancienne équipe Renault, et a supervisé la première année pour le constructeur français fraichement renommé. Au cours d’une saison qui a inclus des faits saillants tels que la victoire d’Esteban Ocon en Hongrie et le podium de Fernando Alonso au Qatar, Alpine a fini par battre AlphaTauri à la cinquième place du championnat des constructeurs, et Rossi a déclaré qu’il avait beaucoup appris durant cette première saison.

« Je m’attendais à ce que ce soit des montagnes russes, et ça l’a été. Ce fut une courbe d’apprentissage abrupte évidemment, car je suis nouveau dans le sport, du moins en ma capacité. » a déclaré Laurent Rossi en entretien avec Racer.

« Je ne suis pas nouveau dans le sport en tant qu’ingénieur et en tant que manager, car je suis ingénieur moteur et ingénieur en mécanique des fluides. Donc en gros je peux comprendre tout ce qui se passe, et j’ai beaucoup d’amis qui, après l’école, sont entrés en Formule 1. Je suis toujours en contact avec eux ; certains d’entre eux travaillent pour moi maintenant, donc cette partie était OK. Apprendre un peu le sport en lui-même… Je le connaissais de l’extérieur, car en tant que membre du comité exécutif de Renault, je participais à quelques courses, mais c’est différent de le regarder et d’en faire partie. Mais je dirais que ça se passe bien. »

Alpine a marqué des points dans toutes les courses sauf deux l’année dernière, et Laurent Rossi s’est dit encouragé par les niveaux de performance de l’équipe dans son ensemble, même si les capacités de la voiture ont limité ses aspirations.

« Évidemment, si nous avions eu une voiture plus rapide, j’aurais été un peu plus heureux, mais ça va. C’est la fin d’une époque pour cette voiture et nous avons appris beaucoup de choses, nous avons mis des choses ensemble. J’ai dit à plusieurs reprises à l’équipe que c’est la somme de tous les détails qui compte, et même si la voiture n’est pas rapide, le reste doit vraiment être de qualité supérieure. »

« Et ils l’ont fait, ils ont appris de chaque course – entre les erreurs, les occasions manquées ici et là, la stratégie, les pneus, ceci et cela – et nous l’avons combiné avec ce qui était absolument inattendu, avec la victoire en Hongrie. Cela a donné une belle tournure, car cela montrait que nous ne travaillions pas pour rien. »

« Et c’est comme le travail acharné que nous faisons en arrière-plan et dans les coulisses que personne ne voit parce que vous ne gagnez pas, vous n’êtes pas en haut du classement… tout à coup, cela paie et vous vous dites: « Ha ! » et tout le monde est content. Donc dans l’ensemble, [ce fut] une assez bonne année, une année difficile, mais une assez bonne année et excitante. » conclut Rossi.

Ferrari signe un partenariat premium avec la société NFT Velas Network

La Scuderia Ferrari a annoncé la signature d’un partenariat premium avec la société Velas Netword AG, qui verra donc son logo apparaitre sur la carrosserie des deux monoplaces de l’équipe italienne à partir de la saison 2022.

Grâce à ce partenariat, la Scuderia Ferrari se lie à un acteur mondial du secteur de la blockchain et du NFT qui s’est distingué pour la performance et l’innovation de ses services proposés. Velas est une société suisse axée sur la création et l’intégration de produits et services technologiques et dirigée par une équipe diversifiée d’ingénieurs, de cryptographes, de chercheurs et de mathématiciens.

L’accord pluriannuel entre Ferrari et Velas prévoit la création de contenus numériques exclusifs pour les fans de la Scuderia. De plus, Velas sera le sponsor titre des Ferrari Esports Series et de l’équipe Esports qui participera aux F1 Esports Series, le championnat numérique officiel dans lequel toutes les équipes inscrites dans le championnat du monde ​​de Formule 1 y participent.

« Nous sommes ravis de démarrer cette collaboration avec Velas Network AG, une entreprise qui fait de l’innovation et de la performance la marque de fabrique de produits et services à la pointe de la technologie : ce sont toutes des valeurs qui nous unissent et qui nous ont amenés à choisir Velas comme l’un de nos partenaires premium. » a déclaré Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

Velas rejoindra les autres nombreux sponsors déjà présents aux côtés de Ferrari, dont la banque Santander qui fera en 2022 son grand retour en Formule 1 avec l’équipe italienne.

Terminer P3 en 2021 a permis à Ferrari de trouver de la sérénité

A la veille de la saison 2022, la Scuderia Ferrari déborde de confiance après avoir terminé P3 au championnat du monde des constructeurs en 2021, mais le directeur de l’équipe italienne a insisté sur le fait que la troisième place au championnat n’était pas un « objectif final » car la Scuderia vise à reprendre le chemin de la victoire en 2022.

Avec un total de 323,5 points inscrits en 22 Grands Prix en 2021, la Scuderia Ferrari a terminé P3 devant l’écurie McLaren l’an dernier et, bien que son équipe a fait un pas important dans la bonne direction, Mattia Binotto a insisté sur le fait que ce résultat a avant tout donné une certaine confiance à Ferrari avant d’entamer la saison 2022 où l’écurie de Maranello visera clairement des victoires.

« Nos objectifs, du moins ceux que nous avions déclarés début 2021, étaient d’essayer de nous améliorer dans tous les domaines, dans chaque détail. Nous ne nous étions pas fixés la troisième place comme un objectif final pour nous-mêmes; nous avons toujours dit que la troisième place serait le simple résultat d’essayer de bien travailler en équipe et en termes d’effort d’équipe. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site du championnat.

« Terminer troisième est encourageant, car cela veut dire en quelque sorte que l’équipe a progressé et va dans la bonne direction. Je pense que ce résultat nous donne également une certaine sérénité pour l’hiver, ce qui est important…à cause de ce à quoi nous sommes confrontés en 2022, qui est un tout nouveau défi, un défi très difficile. »

« Je pense simplement que nous pouvons avoir confiance en nous dans le travail que nous avons accompli jusqu’à présent, sachant que l’écart avec les meilleurs est encore très grand. Il y a deux concurrents devant [Red Bull et Mercedes] qui sont très, très forts, et nous avons une voiture qui n’est pas encore assez bonne [entretien réalisé à Abou Dhabi en décembre], ce qui montre en tant qu’équipe qu’il y a encore beaucoup de progrès à faire. Mais terminer troisième est important pour la sérénité et pour montrer les efforts de l’équipe accomplis jusqu’à présent. » conclut Binotto.

Budget : les accidents en F1 seront à proscrire en 2022

Le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, le Français Laurent Mekies, a insisté sur le fait que les accidents en 2022 pourraient définitivement coûter très cher à une équipe en raison du budget plafonné auquel toutes les écuries de la grille sont soumises depuis 2021.

Le budget plafonné a été instauré en Formule 1 en 2021 et a été fixé pour la première année à 145 millions (ce plafond ne prend pas en compte les salaires des pilotes et des trois employés les plus hauts placés de l’équipe). En 2022, ce plafond sera abaissé à 140 millions et baissera encore à 135 millions l’année suivante.

Dans un tel contexte, les équipes de formule 1 doivent limiter au maximum les dépenses « inutiles » comme le coût des réparations par exemple en cas d’accident de la part de l’un de leur pilotes. Laurent Mekies a tenu à insister sur le fait que le budget réduit en 2022 ne permettra plus aux équipes d’encaisser des coûts supplémentaires liés aux accidents sans que cela ait un impact sur le développement des monoplaces.

« [en 2021] Nous avons encouragé nos pilotes à sonder les limites parce que la compétition entre les deux nous aide à avancer. Il y a eu relativement peu de développement sur la voiture [en 2021] donc nous avons pu mieux gérer les accidents en termes de budget. En 2022, ce sera différent. Nous avons besoin de tout le budget pour le développement des monoplaces. » a expliqué Laurent Mekies à AMUS, tout en ajoutant qu’il s’attend à ce qu’il y ait plus de mises à jour qu’en 2021 mais moins qu’en 2019 ou 2018.

Concernant la compétitivité de Ferrari en 2022, Laurent Mekies s’attend à ce que les écarts soient importants entre les différentes équipes lors des premiers essais hivernaux qui se dérouleront à Barcelone fin février avant qu’une certaine uniformité ne s’installe dans le peloton.

« Après six semaines ce sera moins, et d’ici 2023, les voitures seront à peu près les mêmes. La fenêtre de ce qui est faisable est simplement beaucoup plus petite que ce qu’elle ne l’est aujourd’hui. Nous n’avons aucune idée de là où nous nous situons par rapport aux autres, parce que nous n’avons aucune référence. Au début, la perte de temps au tour était énorme [sur les simulations], nous en avons rattrapé une grande partie, mais personne ne sait si cela suffit tant que la monoplace ne sera pas sur la piste à Barcelone et j’espère qu’elle fera ce que promettent les simulations et les données en soufflerie. »

« Les voitures seront certainement plus difficiles à piloter et cela dépendra beaucoup de la façon dont le pilote s’y adaptera. Nous sommes bien équipés avec Charles et Carlos. Ils atteignent tous deux leurs objectifs de différentes manières. »

Sainz considère Leclerc comme « l’un des plus grands » en F1

Carlos Sainz ne tarit pas d’éloges sur son coéquipier Charles Leclerc avec qui il a partagé le garage Ferrari en 2021 lors de sa première saison en tant que titulaire à Maranello.

Le pilote madrilène a rejoint la Scuderia Ferrari en 2021 après avoir signé un contrat de deux saisons avec l’équipe italienne. Coéquipier du Monégasque Charles Leclerc, Sainz s’est très vite adapté à son nouvel environnement et a rapidement noué une bonne relation avec Leclerc qu’il considère comme « l’un des plus grands pilotes » en Formule 1 actuellement.

Lorsqu’on lui demande ce qu’a Charles Leclerc de plus par rapport à lui, Sainz a répondu : « Tout! Qu’est-ce qu’il n’a pas ? Sans aucun doute, il est l’un des plus grands. Il est spécialiste de beaucoup de choses et beaucoup plus travailleur qu’on ne le pense. Il travaille, nous travaillons tous dur, mais il a un package complet de vitesse, de travail et de persévérance. Je doute qu’il y ait des gens beaucoup plus rapides que lui en Formule 1. »

Malgré les éloges sur son coéquipier, Carlos Sainz a tout de même réussi à terminer la saison 2021 devant lui au championnat du monde des pilotes avec 5,5 points d’avance sur le Monégasque. Lorsqu’on lui demande ce qu’il a fait pour terminer devant Leclerc, l’Espagnol a répondu : « Je ne sais pas ce que j’ai fait ou pas fait. Je sais juste que je me suis concentré sur moi-même, j’ai compris la voiture et j’ai réussi à l’adapter à mon style. Je sais que lorsque j’ai une voiture à mon goût et que je m’adapte à la façon dont elle doit être pilotée, je suis très rapide. »

A la question de savoir si l’on peut faire confiance à son coéquipier en Formule 1, Carlos Sainz a répondu : « Ma philosophie est d’avoir un environnement confortable au sein de l’équipe et de ne pas avoir à m’en inquiéter. En F1, il y a suffisamment de pression et de compétitivité et de mauvais moments pour devoir mettre plus de poids au sein de votre équipe. »

« L’ambiance doit être positive, je veux aussi que l’équipe s’améliore et je sais que ce sera le cas quand les deux pilotes s’entendent et vont dans la même direction. S’entendre avec son coéquipier et au final un intérêt personnel. C’est de la pure logique. »

La F1 veut cesser la culture du secret sur les moteurs

Le patron de la F1, Stefano Domenicali, aimerait que les équipes donnent plus d’informations sur leur moteur à partir de la saison 2022, alors que la catégorie reine va inaugurer cette saison une émission technique lors des week-ends de Grand Prix afin d’expliquer aux fans les évolutions techniques des équipes.

la F1 devrait introduire une session d’information technique le vendredi matin avant les premiers essais libres du week-end à laquelle les médias seraient invités à prendre part. Lors de cette session, les équipes pourraient alors présenter aux médias les dernières mises à jour techniques introduites sur leurs monoplaces, afin de tenir les fans informés à chaque course de l’évolution technique des équipes de la grille et ainsi d’encourager l’engagement.

Des aspects tels que les composants aérodynamiques et toute autre nouveauté introduite sur le châssis des monoplaces seront probablement l’objet de telles sessions, mais Stefano Domenicali aimerait aller beaucoup plus loin et insiste pour que les moteurs soient également révélés, alors que les équipes ont toujours cultivé un certain secret concernant l’unité de puissance depuis 2014. L’Italien estime que le sport doit faire davantage pour montrer au public les moteurs V6 hybrides : « Jusqu’à présent, nous n’avons fait aucune publicité sensée pour notre produit, nous n’avons pas clairement indiqué qui nous sommes et ce que nous défendons. Cela doit cesser. » a déclaré le patron de la F1, Stefano Domenicali, cité par AMUS.

« Nous sommes un sport automobile, et pas seulement un laboratoire de technologie et de recherche. Nous devons donner quelque chose aux gens, sinon nous ne serions pas là. Il est temps pour nous de sortir de notre coin et de s’assurer que tout le monde comprend qui nous sommes. »

A partir de 2022, un gel des moteurs sera mis en place durant quatre années, ce qui veut dire qu’aucun motoriste ne sera autorisé à améliorer les performances de son unité de puissance jusqu’à l’introduction en 2026 d’un nouveau moteur en Formule 1. Les composants individuels seront donc homologués étape par étape cette année : pour le moteur, le turbocompresseur et le MGU-H, la date limite et le 1er mars. Les motoristes auront ensuite jusqu’au 1er septembre pour mettre à niveau le MGU-K, la batterie et toute la partie électronique. Après cela, plus aucune modification liée aux performances ne sera possible.

Pour le patron de la Formule 1, c’est le nœud du problème. Domenicali comprend que les concurrents hésiteront à donner quoi que ce soit à leurs rivaux avant cette date, mais dit qu’ils n’auront aucune raison de cacher quoi que ce soit une fois le gel en place : « Les moteurs seront gelés pendant quatre ans, c’est pourquoi les constructeurs chercheront à garder le secret jusque-là. En termes de performance, ils doivent s’assurer de prendre les bonnes décisions pour l’avenir, mais après cela, le produit sera prêt. »

En d’autres termes, une fois le gel du développement appliqué, les motoristes n’auront plus aucune raison de garder le secret et pourront présenter leur moteur plus ouvertement.

Le PDG de la F1 étonné du manque d’intérêt de l’Allemagne

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a beaucoup de mal à croire que l’Allemagne soit si peu intéressée à accueillir un Grand Prix de Formule 1.

Autrefois rendez-vous incontournable du calendrier de la Formule 1 avec deux Grands Prix en alternance à Hockenheim et au Nürburgring, l’Allemagne a peu à peu tourné le dos à la Formule 1 et a été absente du calendrier en 2015, 2017 ou encore en 2021, alors qu’en 2022 la catégorie reine du sport automobile n’a pas planifié un déplacement dans le pays.

Interrogé sur le sujet pour comprendre pourquoi l’Allemagne n’accueille plus une manche du championnat du monde, le patron de la Formule 1 a déclaré qu’il n’y avait tout simplement pas beaucoup d’intérêt de la part du pays : « Ce qui est très important, c’est que nous devons nous assurer que les Grands Prix traditionnels gardent leur place [au calendrier] et croyez moi, je suis triste et aussi déçu que nous n’ayons pas de Grand Prix en Allemagne pour le moment. » a déclaré Stefano Domenicali à Sport 1.

« Mais malheureusement, je ne vois pas de réel intérêt de la part de l’Allemagne à faire à nouveau partie du calendrier de la Formule 1. C’est dommage et en fait difficile à croire. J’espère que cela changera de nouveau à l’avenir. Nous avons tellement de demandes de partout dans le monde que nous pourrions facilement courir sur 30 circuits différents et voir que personne en Allemagne ne se manifeste est regrettable. »

La dernière fois que la Formule 1 a posé ses valises en Allemagne fut en 2020 pour le Grand Prix de l’Eiffel sur le tracé du Nürburgring.

Le président de la FIA ne croit pas à un retrait d’Hamilton

Le nouveau président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, ne pense pas que Lewis Hamilton mettra un terme à sa carrière en F1 aussi brutalement après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021.

Lors de la dernière manche de l’année à Abou Dhabi, Lewis Hamilton semblait se diriger vers un très probable huitième titre mondial alors que le pilote Mercedes était en tête de la course, mais le directeur de course de la FIA a pris la décision d’envoyer en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin après que la Williams de Nicholas Latifi ait percuté un rail de sécurité.

Cette décision s’est avérée décisive pour le championnat du monde, puisque Max Verstappen a pu réaliser un dernier arrêt au stand « gratuit » pour chausser des balles neuves sur sa Red Bull, alors que la direction de course a relancé le Grand Prix pour un seul tour. Dans le dernier tour, max Verstappen a réussi à doubler Lewis Hamilton et a donc décroché son premier titre mondial en F1 à l’âge de 24 ans. Hamilton pour sa part a totalement disparu depuis, le Britannique n’ayant plus rien posté sur ses réseaux sociaux (hormis des images lorsqu’il a été fait chevalier au Royaume-Uni).

Lorsqu’on demande au président de la FIA s’il pense que le septuple champion du monde arrêtera sa carrière comme l’a suggéré Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, Ben Sulayem a répondu : « Non, je ne pense pas, ce ne sont que des rumeurs. A-t-il dit qu’il ne reviendrait pas ? Non, pas exactement. Lewis est une partie importante du sport avec ses réalisations. Je lui ai envoyé des messages, mais je pense qu’il n’est pas encore prêt à 100% [à répondre] et je comprends sa position. » a déclaré le président de la FIA, cité par le journal espagnol Marca.

« Mais il y a aussi des règles qui doivent être acceptées par tous les pilotes. » a poursuivi Ben Sulayem en faisant référence à l’absence du Britannique au gala de la FIA fin décembre à Paris.

« Pour moi, il n’y a pas de pilote ou d’équipe en particulier au dessus du respect et de l’intégrité de la FIA. Mais je ne peux pas juger tant que je n’ai pas toutes les données et la première chose que je ferai sera d’analyser en profondeur ce qui s’est passé à Abou Dhabi. »

« Au final, nous sommes tous des humains et le stress et la pression étaient là, je pense que tout s’arrangera, je pense qu’il faut désormais se tourner vers l’avenir plus que vers le passé. »

« Un mois décisif » pour l’arrivée potentielle de Volkswagen en F1

Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1, a déclaré qu’un « mois important » était à venir concernant une éventuelle entrée de Volkswagen en F1 juste à temps pour la nouvelle réglementation 2026.

Depuis quelques mois maintenant, le groupe Volkswagen est impliqué dans les discussions concernant le nouveau groupe motopropulseur en Formule 1 via Audi et Porsche, dont le groupe est propriétaire. Les futurs moteurs devraient conserver le V6 de 1,6 litre qui équipe les voitures actuelles, tout en augmentant la puissance électrique du groupe motopropulseur à 350 kW et en supprimant le MGU-H, avec un nouveau plafond de coûts qui devrait être introduit pour la production de moteurs.

Avec ces changements proposés, le directeur général de la Formule 1 – qui a été PDG de Lamborghini entre 2016 et 2020 – a déclaré qu’il ne pouvait pas prédire ce que Volkswagen  ferait, mais sait qu’un moment crucial approche : « Je pense que nous avons un mois important devant nous en termes de décision du groupe Volkswagen. Nous rejoindre serait formidable, mais je ne peux pas parler au nom du groupe Volkswagen. » a déclaré le PDG de la F1 à Sport 1.

« J’ai fait partie de ce groupe incroyable durant quelques années et je sais à quel point ils travaillent dur pour l’avenir. » a-t-il ajouté, tout en espérant que les moteurs proposés en Formule 1 en 2026 s’avéreront être un élément attrayant pour tout autre constructeur.

« Nous aurons un carburant durable que nous prévoyons d’utiliser avec les nouveaux moteurs hybrides à plus forte teneur en électricité, afin de leur donner une deuxième voie aux côtés de l’électromobilité. Cela s’applique non seulement au groupe Volkswagen, mais à tous les constructeurs automobiles. En ce qui concerne Volkswagen, cependant, j’espère qu’ils prendront une décision bientôt. C’était formidable qu’ils soient impliqués dans le développement des nouvelles règles du moteur. Maintenant, c’est à eux de faire le dernier pas.« 

Fernando Alonso devient le pilote le plus âgé de la grille en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assumera en 2022 le rôle du pilote le plus âgé de la grille à la suite du départ en retraite du Finlandais Kimi Raikkonen à la fin de la saison 2021.

Fernando Alonso fait partie de la même génération que Kimi Raikkonen, les deux hommes ayant débuté leur carrière en Formule 1 au même moment en 2001 (Alonso chez Minardi, Raikkonen chez Sauber). Au cours des années passées à arpenter les paddocks du monde entier, les deux hommes ont noué une profonde amitié et c’est donc avec beaucoup de regrets que Fernando Alonso voit son ami quitter le sport.

« Quand vous en êtes à vos débuts, vous n’avez pas forcément une idée claire de ce que l’avenir vous apportera. Évidemment, nous avons tous les deux passé un moment fantastique en Formule 1, nous avons remporté un championnat [deux pour Alonso], et peut-être qu’en 2001 nous n’étions pas certains d’avoir autant de succès. » a déclaré Alonso, cité par RacingNews365.

« Mais je suis heureux d’avoir partagé tant d’années avec Kimi. C’est un très bon personnage en Formule 1 et il nous manquera beaucoup l’année prochaine. Il est très honnête, il ne joue à aucun jeu, il est ce que vous voyez. Une partie de ce masque que nous voyons de lui – une personne froide qui ne parle pas trop – mais il y a une personne différente à l’intérieur. Ce n’est pas Iceman, je pense qu’il est assez chaud à l’intérieur, peut-être avez-vous besoin de le voir en dehors des courses pour voir le vrai Kimi. »

Le pilote Alpine admet que Raikkonen était l’un des pilotes du paddock avec lequel il prenait le plus de plaisir à discuter de Formule 1 et bien d’autres sujets encore.

« Après les courses, c’est l’un des gars avec qui on veut parler honnêtement. Il va droit au but. je partage beaucoup de ses idées et de ses réflexions sur la Formule 1 et sur ce monde. Ce que nous vivons ici [en F1] est une bulle et ce n’est pas la vraie vie. »

« Nous avons tous des facilités ici, nous voyageons, on a une vie facile, nous sommes dans les hôtels cinq étoiles, nous avons toute l’aide de tout le monde, mais le dimanche soir nous sommes des gens normaux et nous avons tendance à rire de voir à quel point le monde devient faux. »

Désormais âgé de 40 ans, le pilote Alpine sera en 2022 l’homme le plus âgé de la grille. L’Espagnol fera toujours équipe avec le Français Esteban Ocon de 15 ans son cadet.

Un troisième titre en 2022 ?

Le double champion du monde suit toujours son plan initial qui est de revenir au sommet de la F1 en 2022 lorsque les nouvelles règlementations seront introduites en catégorie reine du sport automobile. Lors de son retour en F1 début 2021 avec l’équipe Alpine, l’Espagnol a toujours déclaré qu’il se servirait de cette campagne comme préparation pour la suivante, et après un début d’année compliqué pour lui, Fernando Alonso assure qu’il est désormais à l’aise et se sent prêt à revenir au sommet en 2022…si sa monoplace lui permettra de le faire évidemment.

« Je suis content parce qu’il s’agit d’un retour en F1 après deux années d’absence et les attentes étaient claires en termes de prestations, parce que nous savions que ce serait une continuité de 2020, car le changement de règlementation a été reporté à 2022. » a déclaré l’espagnol qui a terminé dixième au championnat du monde des pilotes en 2021.

« Personnellement, je n’étais pas à l’aise lors des premières courses. J’ai commencé à m’adapter lors de la quatrième ou cinquième course. L’objectif était d’une année de rodage avant d’atteindre le sommet en 2022 et je pense que j’arriverai au sommet. »