Alex Palou a vécu une expérience « parfaite » au volant d’une F1 McLaren

L’Espagnol Alex Palou a décrit son expérience au volant d’une Formule 1 de l’équipe McLaren comme « parfaite » après avoir réalisé un test privé avec l’écurie britannique sur le tracé de Barcelone il y a quelques jours.

McLaren a organisé un test privé réservé aux jeunes pilotes sur le tracé de Barcelone en Espagne avec, au volant de la F1 de la saison 2021 pour la première fois, les stars d’IndyCar Alex Palou et Pato O’Ward. Alex Palou a décrit sa première expérience au volant d’une Formule 1 comme « parfaite » : « C’est tellement différent de toutes les autres voitures qu’un pilote peut piloter avant la Formule 1 que lorsque vous sortez de la voiture, les premières choses qui vous viennent à l’esprit sont l’accélération et le freinage…des choses basiques, parce que c’est un énorme changement. » a expliqué Palou à SoyMotor.com.

« C’est incroyable. D’abord, j’ai fait une heure juste pour vérifier que tout allait bien dans la voiture, vérifier le baquet et juste me donner un peu de temps pour me familiariser avec la vitesse. Quand j’ai sauté de la voiture, je ne pouvais pas m’empêcher de dire à ma femme Esther et à mon père que cela n’avait aucun sens – pas l’opportunité en elle-même – ce qui n’était pas le cas non plus, mais le comportement de la voiture et à quel point cela a été différent. »

« C’est une accélération sans fin, ça semble continuer encore et encore. Ensuite, quand vous faites plus de tours, vous vous y habituez et vous voyez ou cela se termine…puis il y a le freinage, les virages, c’est tellement parfait. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait réussi à rouler à 100% de ses capacités au volant de la McLaren lors de ce test, Palou a répondu : « 100%, non. Il est difficile de tirer le meilleur parti de la voiture avec seulement 500 kilomètres. Vous pourriez le faire, mais cela comporte certains risques. Nous ne cherchions pas à faire un chrono, c’était plutôt une chose progressive. »

« En fin de compte, je suis un pilote de course et c’est une équipe de course, donc ce qui compte le plus, c’est d’aller vite, c’est sûr. Mais je ne pense pas qu’il soit possible de passer d’une IndyCar à une Formule 1 et tirer 100% de la voiture en une seule journée. »

Concernant une éventuelle arrivée en Formule 1, Palou admet que ses chances de devenir titulaire en catégorie reine son minces, mais l’Espagnol – qui a décroché le titre en IndyCar en 2021 – estime avoir mis toutes les chances de son côté grâce à ce test.

« Lorsque vous gagnez en IndyCar – qui est le plus grand objectif que je me sois fixé – les portes s’ouvrent un peu plus et vos objectifs aussi. » a ajouté Palou.

« Je crois que nous avons prouvé aux Etats-Unis que nous pouvions être très rapides sur les ovales, à l’Indy 500 et nous avons remporté le championnat. Alors pourquoi ne pas essayer une Formule 1 ? Faire ce test ne signifie pas que je serai là sur la touche au cas où quelque chose se produirait, mais faire un test vaut mieux que rien, et je voulais essayer une Formule 1 à un moment donné de ma vie, et maintenant je l’ai fait. »

Sondage : quel pilote pour remplacer Latifi chez Williams ?

Alors que le Canadien Nicholas Latifi quittera l’équipe Williams à la fin de cette saison 2022 après trois années passées à Grove, l’écurie britannique n’a pas encore annoncé le nom de son remplaçant pour la saison 2023.

Ce vendredi, l’équipe Williams a confirmé qu’elle ne renouvellerait pas le contrat de Nicholas Latifi à la fin de l’année, ce qui veut dire que le Canadien s’apprête à disputer ses six dernières courses avec l’écurie de Grove à partir du Grand Prix de Singapour. Plusieurs candidats sont sur la liste des potentiels remplaçants de Latifi chez Williams : Daniel Ricciardo, Nyck de Vries, Nico Hülkenberg, Mick Schumacher ou encore Logan Sargeant…Williams ayant indiqué ce vendredi qu’elle annoncerait le nom du futur coéquipier d’Alexander Albon « en temps voulu » .

Et vous, quel pilote placeriez-vous aux côtés d’Alex Albon l’an prochain chez Williams si vous étiez en mesure de choisir ? Vous pouvez voter via le module ci-dessous et argumenter votre choix dans la section des commentaires plus bas.


La FIA confirme l’inéligibilité de Colton Herta à la Superlicence

La Fédération Internationale de l’Automobile a confirmé de façon officielle que l’Américain Colton Herta ne recevrait pas de Superlicence, sésame pourtant obligatoire pour pouvoir piloter en Formule 1.

Red Bull considérait le pilote d’IndyCar Colton Herta comme candidat potentiel pour un baquet chez AlphaTauri en Formule 1 à partir de la saison prochaine, mais le jeune homme ne disposait pas des 40 points nécessaires pour l’obtention d’une Superlicence, ce qui a forcé Red Bull à demander une dérogation auprès de la FIA. Cependant – comme l’avait déjà indiqué le Dr Helmut Marko il y a quelques jours – l’instance dirigeante a refusé de déroger à la règle pour Herta.

« La FIA confirme qu’une enquête a été faite via les canaux appropriés qui a conduit la FIA à confirmer que le pilote Colton Herta n’a pas le nombre de points requis pour obtenir une Superlicence FIA. » a indiqué la FIA ce vendredi soir.

« La FIA révise en permanence ses règlements et procédures, y compris en ce qui concerne l’éligibilité à la Superlicence, les principaux facteurs pris en compte à ce sujet étant la sécurité, l’expérience et les performances dans le contexte de cette demande. »

Concrètement donc, Colton Herta ne pourra pas rouler en Formule 1 l’an prochain et l’Américain devrait rester avec Andretti dans le championnat d’IndyCar la saison prochaine.

Un Grand Prix F1 des Caraïbes à Barranquilla en Colombie ?

Le maire de la ville de Barranquilla en Colombie affirme que les discussions avec la Formule 1 pour accueillir à l’horizon 2024 un Grand Prix des Caraïbes sont en bonne voie et qu’un accord de dix ans semble imminent.

Selon le maire de Barranquilla, la Formule 1 serait prête à s’engager sur dix ans pour venir dans sa ville y disputer un Grand Prix des Caraïbes à partir de 2024 ou 2025 sur un circuit semi-urbain : « Ce que nous pouvons dire, c’est que le processus se déroule très bien. »

« Des progrès ont été réalisés dans toutes les étapes précédentes, avant qu’une décision finale ne soit prise. Ils sont déjà venus dans la ville et ils l’ont trouvé très bien. » explique le maire de de Barranquilla lors d’un entretien accordé à Blu Radio.

Jaime Pumarejo a ajouté que l’un des éléments qui pourrait jouer en sa faveur est le fait que l’éventuel Grand Prix de Formule 1 qui serait organisé à Barranquilla ne coûterait pas d’argent aux collectivités : « Le Grand Prix serait autosuffisant, c’est à dire que le développement de la course ne coûterait pas au pays et à la ville, mais au contraire, cela apporterait de l’emploi, du tourisme et de la reconnaissance. »

Toujours selon le maire, deux tracés urbains sont déjà identifiés et les deux auraient déjà été approuvés, alors que l’éventuel contrat avec la F1 serait sur du long terme : « Sur l’un des tracés, la rivière est présente, sur l’autre non. Mais les deux se trouvent dans la zone métropolitaine de Barranquilla. Nous espérons que, si tout ce qui manque est finalisé, nous pourrions parler de 2024 ou 2025 et ce serait signé pour 10 ans. » a ajouté Pumarejo qui précise que le nom officiel de l’épreuve pourrait être le Grand Prix des Caraïbes.

La ville de Barranquilla est située au nord de la Colombie sur la rive occidentale du du Rio Magdalena, le fleuve le plus important de Colombie, à 7,5 km de son embouchure sur la mer des Caraïbes.

Pour battre Alpine, McLaren poursuit son développement agressif sur la MCL36

Alors que McLaren se bat contre Alpine pour la quatrième place au championnat constructeurs cette année, l’écurie de Woking va continuer d’apporter des nouveautés sur sa monoplace lors des six courses restantes.

McLaren étant désormais hors concours pour décrocher le titre constructeurs 2022 (438 points de retard sur le leader Red Bull), l’équipe britannique se concentre à 100% sur la bataille pour la quatrième place actuellement occupée par Alpine qui devance McLaren de 18 points avant le Grand Prix de Singapour – dix-septième manche du championnat du monde. Dans ce contexte, l’écurie de Woking ne peut rester les bras croisés jusqu’à la fin de la saison et espérer détrôner une équipe Alpine qui apporte des nouveautés sur sa monoplace quasiment tous les week-ends (ce sera à nouveau le cas à Singapour).

Avant d’entamer les six dernières manches de l’année, le directeur technique de McLaren, James Key, nous confirme donc que le plan est d’apporter encore un gros package de nouveautés (peut-être à Singapour), puis « quelques petits packages » à suivre pour les courses restantes.

« Nous avons un autre nouveau package à venir, sur lequel nous travaillons actuellement, puis il y aura quelques petits packages à suivre dans les courses restantes. » nous confirme Key.

Lorsqu’on lui demande si les précédentes mises à jour introduites sur la MCL36 ont toujours fonctionné comme espéré, James Key a répondu : « Tout ce que nous voulions que la voiture fasse en termes de réponse à un design ou à un développement a plutôt bien fonctionné. Au début de l’année, nous avons identifié quelques éléments qui contribueraient à améliorer les performances, et nous avons agi rapidement et de manière proactive. Donc, c’est un vrai crédit pour les personnes impliquées. »

« En ce qui concerne les packages de mises à jour que nous avons réalisés, cela a été une approche agressive. Pour chaque étape de développement, nous avons beaucoup travaillé dessus, et ils durent environ cinq ou six courses, et chaque package a ensuite fonctionné comme prévu, produisant plusieurs dixièmes de performances à chaque étape, nous sommes donc satisfaits. »

James Key admet cependant que si la MCL36 avait été plus performante dès le début de la saison, cela aurait peut-être évité d’introduire de nombreuses mises à jour et c’est justement dans ce cas précis que souhaite se retrouver McLaren l’an prochain : « Si vous démarrez la saison avec une voiture compétitive, vous pouvez adapter vos plans de développement à partir de là et faire moins que ce que nous avons fait tout en étant plus concentré sur les domaines qui, selon vous, seront les plus prolifiques. »

« C’est là que nous voulons être l’année prochaine, car nous ne serions pas en mesure de maintenir ce niveau de développement agressif car il est complet. Nous pouvons apprendre beaucoup de cette année, et l’équipe a fait un excellent travail pour réaliser ce qu’elle a. »

L’équipe Mercedes en F1 a fait rouler ses camions au biocarburant

L’équipe de Formule 1 Mercedes a fait rouler ses camions avec du biocarburant lors des trois dernières courses européennes de la saison (Spa-Zandvoort-Monza) et a ainsi pu réduire les émissions de CO2 de 89%.

Le biocarburant HVO100 a été utilisé dans 16 camions de course Mercedes pour le trajet Spa-Zandvoort-Monza. L’essai a été conçu pour comprendre le niveau d’économie de carbone et l’impact positif qui peut être atteint en utilisant des biocarburants, ainsi que les défis d’approvisionnement à travers l’Europe, pour contribuer au développement de la stratégie de Mercedes visant à maximiser l’utilisation de carburants durables pour les courses européennes de 2023.

L’essai s’est déroulé entre le Grand Prix de Belgique à Spa, le Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort et le Grand Prix d’Italie à Monza, soit une distance d’environ 1400 kms. L’analyse menée après la fin de l’essai a montré que l’utilisation du biocarburant HVO 100 a permis d’économiser 44 091 kg de CO2 et de réduire les émissions de fret de 89 %.

L’un des camions de l’équipe Mercedes a d’abord été testé et alimenté avec succès par le biocarburant HVO100 depuis le Grand Prix de Hongrie jusqu’au siège social de Mercedes à Brackley, au Royaume-Uni. À la suite de ce voyage, 13 camions de course qui ont passé l’été en Belgique et trois camions du Royaume-Uni ont utilisé du biocarburant d’origine locale pour parcourir 300 km de Spa à Zandvoort, puis 1100 km de Zandvoort à Monza, seuls les 20 derniers km nécessitant l’utilisation de diesel en raison de problèmes d’approvisionnement.

« La durabilité est au cœur de nos opérations. L’expérimentation de l’utilisation de biocarburants pour notre fret terrestre est un autre exemple de notre engagement à intégrer la durabilité dans chaque décision que nous prenons et les mesures que nous prenons. » a expliqué Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en Formule 1.

« Nous visons à être à la pointe du changement et espérons pouvoir rendre possible l’adoption de technologies durables, car nous sommes tous dans la course vers un avenir durable. »

Le carburant à base d’huile végétale hydrotraitée (HVO 100) est un produit 100 % renouvelable sans carburant fossile dérivé d’huiles végétales, d’huiles usagées et de graisses. L’utilisation de HVO100 peut réduire considérablement les émissions de CO2 et réduire l’impact du fret sur la qualité de l’air local en réduisant les émissions de NOx et de particules.

La bioénergie représente actuellement environ un dixième de l’approvisionnement mondial total en énergie primaire, la demande de biocarburants devant augmenter de 28 % d’ici 2026. Les biocarburants sont déjà utilisés dans le sport automobile, la Formule 1 introduisant cette année l’utilisation des biocarburants E10 dans le cadre de la transition vers un carburant 100 % durable dans les voitures de F1 à partir de 2026.

Nicholas Latifi a apprécié « chaque seconde » passée chez Williams

Nicholas Latifi a très vite réagi à l’annonce de sa non reconduction de contrat faite par l’équipe Williams ce vendredi, le Canadien ayant insisté sur le fait qu’il a apprécié « chaque seconde » de son temps passé au sein de l’écurie britannique.

Latifi a fait ses débuts en Formule 1 en tant que titulaire avec l’équipe Williams en 2020, bien que sa participation à son premier week-end de Grand Prix ait été retardé de quelques mois en raison de la pandémie de Covid-19 (la saison 2020 a débuté en juillet en Autriche). Mais après 55 départs en Grand Prix, marquant 7 points au championnat – y compris ses premiers points au Grand Prix de Hongrie 2021 – les performances de Latifi n’ont jamais vraiment été convaincantes et le fait qu’il soit le seul pilote de la grille à ne pas avoir marqué le moindre point cette saison après seize manches disputées a très certainement fini par sceller son sort.

« Je me sépare de Williams à la fin de l’année et je voudrais profiter de cette occasion pour remercier tout le monde chez Williams – tous ceux qui sont à l’usine et ceux avec qui j’ai travaillé en piste au cours des trois dernières années. » a déclaré Latifi.

« Mes premiers débuts en F1 ont été reportés en raison de la pandémie, mais nous avons finalement commencé en Autriche [en 2020, ndlr] et, bien que nous n’ayons pas obtenu les résultats ensemble que nous espérions, cela a quand même été un voyage fantastique et j’en ai apprécié chaque seconde. »

« Obtenir ces premiers points en Hongrie l’année dernière a été un moment que je n’oublierai jamais, et je vais passer au prochain chapitre de ma carrière avec des souvenirs spéciaux de mon temps avec cette équipe dévouée. Je sais qu’aucun d’entre nous n’arrêtera de fournir tous les efforts jusqu’à la fin de la saison et je suis déterminé à terminer 2022 de manière positive avec ces six courses restantes. »

Nicholas Latifi n’a pas encore annoncé ses plans pour le futur et on ne sait pas si le Canadien sera de nouveau sur la grille de la Formule 1 l’an prochain avec une autre écurie.

Nicholas Latifi quitte Williams à la fin de la saison 2022

L’équipe Williams a confirmé ce vendredi que son actuel pilote Nicholas Latifi quittera définitivement l’écurie à la fin de la saison 2022 de Formule 1, le contrat du Canadien qui arrive à son terme ne sera pas renouvelé.

Nicholas Latifi a fait ses débuts en Formule 1 avec Williams Racing au Grand Prix d’Autriche 2020 et a jusqu’à présent effectué 55 départs en Grand Prix, marquant 7 points au championnat, y compris ses premiers points au Grand Prix de Hongrie 2021. Cependant, les résultats décevants du Canadien au cours des derniers mois (il est le seul pilote à ne pas avoir encore marqué de points cette saison) ont finalement scellé son avenir au sein de l’équipe qu’il quittera donc à la fin de la saison.

« Au nom de toute l’équipe, je voudrais dire un énorme merci à Nicholas pour ses trois années de travail acharné avec Williams. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams.

« C’est un excellent joueur d’équipe qui a une excellente attitude envers ses collègues et son travail et qui est apprécié et respecté dans toute l’entreprise. Notre temps ensemble touche maintenant à sa fin, mais je sais qu’il fera tout son possible pour maximiser ce que nous pouvons faire ensemble pour le reste de cette saison. Nous lui souhaitons bonne chance pour son avenir, à la fois dans et hors du cockpit. »

Après avoir confirmé qu’Alex Albon continuera l’année prochaine et au-delà, Williams Racing annoncera sa composition complète de pilotes 2023 « en temps voulu ». Plusieurs candidats sont déjà sur la liste de l’équipe pour remplacer Latifi l’an prochain, dont le Néerlandais Nyck de Vries qui a particulièrement impressionné lors de sa pige au Grand Prix d’Italie lorsqu’il a dû remplacer à la hâte Alex Albon hospitalisé pour une appendicite.

Avec plusieurs candidats, Haas prend son temps pour choisir son deuxième pilote

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a insisté sur le fait qu’il ne se mettrait aucune pression pour choisir le pilote qui sera aux côtés de Kevin Magnussen l’an prochain en Formule 1, alors que la liste des potentiels candidats s’allonge de jour en jour.

Alors que Kevin Magnussen est assuré de rester dans l’équipe Haas en 2023 après avoir signé un contrat pluriannuel, l’avenir de son actuel coéquipier Mick Schumacher est plus incertain. En effet, le jeune allemand voit son contrat avec l’écurie américaine arriver à son terme à la fin de cette saison et, jusqu’à présent, le directeur de l’équipe, Guenther Steiner, estime les chances de Schumacher de rester dans l’équipe à 50/50, l’Italien insistant sur le fait qu’il prendra tout son temps pour choisir son deuxième pilote.

« Vous vous mettez sous pression et nous n’en avons pas besoin, nous ne jouons que contre nous-mêmes. Nous n’avons en fait aucune pression temporelle, tout le monde a la pression du temps, mais nous n’en avons pas, c’est un avantage qu’on ne peut pas nous enlever. » explique Steiner à RTL.de

Le patron de l’équipe Haas a d’ailleurs insisté sur le fait que la liste des candidats potentiels pour occuper le baquet disponible aux côtés de Magnussen est assez longue, puisque la plupart des pilotes ayant déjà une Superlicence sont considérés par l’écurie américaine, dont l’Allemand Nico Hüllkenberg – actuellement pilote de réserve de l’équipe Aston Martin – et qui n’a jamais caché qu’il cherchait à revenir en tant que titulaire en Formule 1.

« Il y a la plupart des pilotes avec une Superlicence [sur la liste des candidats]. Un homme comme Nico [Hülkenberg] apporte de l’expérience avec lui. » ajoute Steiner avant de préciser que le plus important sera de savoir ce que le futur pilote Haas pourra apporter à l’équipe.

« Qu’est-ce qu’un pilote peut apporter pour contribuer à améliorer l’équipe et nous emmener au sommet ? Combien de risques sommes-nous prêts à prendre ? Vous prenez généralement plus de risques avec un jeune pilote, car vous ne savez pas jusqu’où il peut aller…mais on ne peut pas calculer cela de façon mathématique. »

Un autre « vétéran » pourrait également intéresser Steiner, il s’agit de l’Australien Daniel Ricciardo – qui quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2022 – mais le patron de l’équipe Haas a insisté sur le fait que si Ricciardo est intéressé, il devra se manifester : « Dans sa situation, Daniel doit d’abord décider par lui-même quoi faire. Cela n’aurait aucun sens de le persuader de faire quelque chose, il doit décider par lui-même. »

« S’il a envie, il appellera certainement, sinon, il dira probablement qu’il prend un congé sabbatique ou autre chose. » conclut Steiner.

Récemment, un autre pilote expérimenté est apparu comme un potentiel candidat. L’Italien Antonio Giovinazzi a en effet eu l’opportunité de rouler avec la Haas lors des EL1 du Grand Prix d’Italie à Monza et sera de nouveau aux commandes de la VF-22 lors des EL1 du Grand Prix des Etats-Unis à Austin au mois d’octobre.

Sebastian Vettel n’exclut pas un retour en F1 dans un autre rôle

Sebastian Vettel n’écarte pas l’idée de revenir un jour en Formule 1 dans un rôle autre que celui de pilote, mais le quadruple champion du monde – qui prendra sa retraite à la fin de cette campagne 2022 – veut dans l’immédiat profiter de sa famille avant de penser à l’avenir.

Après avoir remporté 53 victoires en course, 122 podiums, 57 poles position et quatre titres mondiaux en F1, Sebastian Vettel va clôturer le livre de son illustre carrière à la fin de cette saison 2022. Un choix mûrement réfléchi pour l’Allemand qui est désormais âgé de 35 ans, mais lorsqu’on lui demande s’il pourrait éventuellement envisager un retour dans le paddock dans un autre rôle que celui de pilote, le natif d’Heppenheim a répondu : « Je ne sais pas pour le moment, je n’envisage rien parce que je vais partir. »

« Le temps nous dira ce qu’il est possible de faire – s’il y a une offre de cette nature ou non – et ensuite je verrais comment je me sens. » a déclaré Sebastian Vettel, cité par le site du championnat.

« Je suis assez content de passer plus de temps sur d’autres choses, et j’ai hâte de voir plus mes enfants, des trucs comme ça. Donc, seul le temps dira si je m’ennuie dans trois mois ou dans trois ans. »

La famille justement, le pilote allemand en fait désormais une priorité dans sa vie, lui qui a arpenté tous les circuits du monde en quinze ans depuis ses débuts en catégorie reine : « A côté de la course, j’ai fondé une famille et j’aime être avec eux. » expliquait Vettel lors de l’annonce de sa retraite.

« J’ai développé d’autres intérêts en dehors de la Formule 1. Ma passion pour la course et la Formule 1 vient avec beaucoup de temps passé loin d’eux et prend beaucoup d’énergie. S’engager dans ma passion comme je l’ai fait et comme je pense être juste, ne va plus de pair avec mon souhait d’être un père et un mari formidables. »

« L’énergie qu’il faut pour ne faire qu’un avec la voiture et l’équipe, pour rechercher la perfection, demande de la concentration et de l’engagement. Mes objectifs sont passés de gagner des courses et de me battre pour des championnats à voir grandir mes enfants, transmettre mes valeurs, les aider quand ils tombent, les écouter quand ils ont besoin de moi, ne pas avoir à dire au revoir et surtout pouvoir apprendre d’eux et les laisser m’inspirer.”

Le quadruple champion du monde s’apprête donc à participer à ses six dernières courses en Formule 1 à partir du Grand Prix de Singapour et seul le temps nous dira s’il compte revenir un jour en catégorie reine dans un autre rôle que celui de pilote.

Lewis Hamilton compte bien rester en F1 encore quelques années

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a clairement indiqué qu’il ne comptait pas stopper sa carrière « de sitôt » alors que le Britannique est toujours à la recherche d’un huitième titre mondial en Formule 1. 

Au cours de sa carrière qui a débuté en 2007 avec l’équipe McLaren, Lewis Hamilton a battu de nombreux records et a récemment pris le départ de son 304e Grand Prix en catégorie reine, alors qu’il a égalé le record de titres mondiaux de Michael Schumacher avec ses sept titres. Bien qu’il n’ait pas pu se battre pour le championnat cette saison en raison des difficultés rencontrées par son équipe Mercedes, Hamilton – qui est âgé de 37 ans – dit qu’il se sent au mieux de sa forme et qu’il compte bien rester en Formule 1 encore quelques années.

« Pendant des années il y a eu toutes sortes d’histoires concernant ma retraite, mais pour moi, je me sens en meilleure forme que jamais, parce que je me concentre là-dessus, je suis en forme – j’aime ce que je fait et je ne compte pas m’arrêter de sitôt. » a déclaré Lewis Hamilton, cité par le site de la F1.

« Mon objectif a toujours été d’être avec Mercedes. J’aime le fait d’avoir le long partenariat que nous avons, j’ai l’impression que nous nous lançons dans beaucoup de choses vraiment positives, pas seulement dans le sport, mais aussi à l’extérieur. Je pense qu’il y a encore beaucoup de choses à faire ensemble, beaucoup de choses à accomplir ensemble, et je veux en faire partie. »

« Je pense que je serai toujours avec Mercedes, jusqu’au jour de ma mort. J’ai l’impression que je peux courir encore longtemps, donc on va s’orienter vers cela. »

Alors qu’il ne reste que six courses à disputer cette saison, Lewis Hamilton est sixième au championnat du monde des pilotes avec 168 points inscrits, soit 167 points de retard sur le leader Max Verstappen.

Fernando Alonso impressionné par les performances d’Alpine cette saison

Le double champion du monde Fernando Alonso se dit très impressionné par les performances de l’équipe Alpine cette année qui a réussi à surperformer pour mener McLaren au championnat du monde des constructeurs à six courses de la fin de saison.

Alors que le début de saison a été compliqué pour Alpine, notamment à cause de problèmes de fiabilité, l’écurie du constructeur français a peu à peu retrouvé des couleurs et s’est retrouvé à la lutte contre McLaren pour la quatrième place du championnat des constructeurs. A seulement six courses de la fin de la campagne 2022, Alpine est P4 au classement constructeurs avec 18 points d’avance sur l’écurie de Woking, une performance qui impressionne particulièrement Fernando Alonso qui a admis que le doute s’était installé à Enstone en début d’année.

« C’est très impressionnant. Je pense que nous avons commencé la saison un peu inquiets à Bahreïn et lors des essais hivernaux. » a déclaré Fernando Alonso, cité par le site du championnat.

« Nous avons eu des hauts et des bas en termes de performance, mais je pense qu’à partir de l’Australie ou de Djeddah [en Arabie Saoudite], l’équipe a beaucoup grandi et le moteur est également bien meilleur que l’an dernier. »

« Nous avons eu quelques problèmes de fiabilité, mais nous avons plus de puissance que l’an dernier, donc nous acceptons cela. Nous combattons désormais McLaren au championnat des constructeurs et peut-être que c’était un peu un rêve au début de l’année. Donc, je pense que nous dépassons nos attentes par rapport à ce que nous pensions. »

Avant son abandon au Grand Prix d’Italie en raison d’un problème de fiabilité, Fernando Alonso a réussi à terminer dans les points lors de dix manches consécutives. Mais l’Espagnol pense que Alpine a désormais besoin de week-ends plus propres si elle souhaite être en mesure de battre McLaren cette année, alors qu’il ne reste que six courses à disputer.

« Je pense que nous avons eu quelques courses où nous n’avons pas été très chanceux. Même dans cette série de points [ses dix arrivées consécutives dans les points], parce qu’à Barcelone nous sommes partis dernier le dimanche et nous avons quand même marqué des points. »

« Nous devons avoir des week-ends propres, ne pas avoir de problème ni le samedi ni le dimanche, et je pense que ce seront probablement de meilleurs week-ends en termes de points. »

Interrogé sur la perspective de pouvoir monter sur un podium cette saison avec Alpine, Alonso a déclaré : « Je pense que nous sommes au même endroit que nous avons été tout au long de l’année. Je pense que nous sommes juste derrière les trois meilleures équipes [Red Bull, Ferrari et Mercedes, ndlr], donc notre position naturelle est disons, septième, huitième…nous aurons donc toujours besoin de l’aide des voitures de devant [pour espérer monter sur un podium]. »

« Parfois il y a des pénalités comme à Spa et nous partons troisièmes sur la grille…donc, nous pourrions avoir une meilleure position de départ [grâce à des pénalités], mais dernièrement, nous avons fini par nous retrouver dans notre position naturelle. »

L’année prochaine, Fernando Alonso ne roulera plus pour l’équipe Alpine, puisque l’Espagnol a signé un contrat pluriannuel avec Aston Martin où il remplacera directement l’Allemand Sebastian Vettel.

Mieux préparé, Tsunoda est « plus détendu » avant les week-ends de course

Le Japonais Yuki Tsunoda pense qu’il a été mieux préparé physiquement et mentalement dans sa deuxième année en Formule 1, le pilote AlphaTauri affirmant qu’il se sent désormais « plus détendu » avant chaque week-end de course.

Alors que l’équipe AlphaTauri a annoncé ce jeudi matin la reconduction du contrat de Yuki Tsunoda pour une année supplémentaire en 2023, le Japonais a répondu à quelques questions dans l’émission de l’équipe AlphaTauri, Tauri Talk, diffusée en podcast où il a expliqué dans quels domaines il pensait s’être le plus amélioré au cours des derniers mois.

« Eh bien regardez mon ventre, la plus grosse différence a été physique je dirais, en termes de pilotage, je dirais que c’est juste un petit peu. En termes de pilotage, c’est comme ça que je dois aborder les choses, côté mentalité par contre je me suis définitivement amélioré de ce côté-là. Je suis plus en contrôle, je suis plus détendu durant un week-end de course. » a expliqué Tsunoda dans l’émission Tauri Talk.

« Désormais, je sais comment gérer la plupart des situations parce que l’année dernière j’en ai vécu pas mal. De ce côté-là, j’ai définitivement un peu plus d’avantage par rapport à l’année dernière avant les week-ends de course. Je vois une différence sur ces côtés-là. »

Revenant sur son entraînement physique, Tsunoda estime s’être mieux préparé pour la saison 2022 et a là encore ressenti une grande différence : « La préparation que j’ai faite [pour 2022] était bien plus importante que l’année dernière, et j’en ai définitivement ressenti les avantages et une augmentation des performances. Pourtant je déteste ça [s’entraîner physiquement], mais en même temps je sais que je peux avoir une bonne performance en course, donc je continue comme ça. »

Lorsqu’on lui a demandé si l’incertitude entourant son avenir au sein de l’équipe l’avait dérangé au cours des derniers mois, le Japonais a expliqué : « Dès que j’ai mon casque et que je monte dans la voiture, j’oublie toutes ces choses, ce qui est ma force je dirais. Mais en dehors de la course, c’est sûr, surtout sur les trois quatre dernières manches, c’était un peu dérangeant. »

« Mais c’est comme ça, et j’ai une meilleure confiance par rapport à l’année dernière, donc je m’en tiens à ma performance. J’étais concentré pour aider l’équipe, et l’objectif est toujours le même pour le reste de la saison, donc j’ai hâte [de disputer les dernières manches de l’année] et j’ai certainement un meilleur sentiment après l’annonce de ce contrat. »

Avant le Grand Prix de Singapour – dix-septième manche de l’année – Yuki Tsunoda occupe la seizième place au championnat du monde des pilotes.

Première journée au bureau pour Drugovich chez Aston Martin

Le champion de Formule 2 2022 Felipe Drugovich – fraîchement nommé pilote de développement – a effectué sa première journée de travail à l’usine d’Aston Martin au Royaume-Uni.

Récemment, Felipe Drugovitch a été nommé comme premier membre du programme des pilotes de développement d’Aston Martin, un programme élaboré en collaboration avec les ingénieurs et la direction d’Aston Martin. Ce programme vise à fournir un tremplin aux pilotes juniors pour atteindre la Formule 1. En tant que membre, Felipe Drugovich est donc devenu l’un des pilotes de réserve de l’équipe et devrait en toute logique participer aux EL1 du Grand Prix d’Abou Dhabi plus tard cette année.

Au cours de sa première journée de travail, Drugovich a pu mouler son premier baquet en F1, tandis que le Brésilien a également participé à une séance d’essais dans le simulateur d’Aston Martin.

Pour 2023, Felipe Drugovich entreprendra un vaste programme d’essais au volant de l’AMR21 (de la saison 2021) et participera à certains Grands Prix en tant que membre de l’équipe.

Norris révèle que la McLaren MCL36 est « inadaptée » à son style de pilotage

Le Britannique Lando Norris a révélé que malgré le fait qu’il domine son coéquipier Daniel Ricciardo cette saison chez McLaren, il n’est toujours pas à l’aise au volant de sa MCL36, une monoplace « inadaptée » à son style de pilotage.

Lando Norris occupe actuellement la septième place du classement des pilotes avec 88 points inscrits depuis le début de la campagne 2022 et est le seul pilote en dehors des équipes Ferrari, Red Bull et Mercedes à avoir réussi à monter sur un podium cette année [une troisième place à Imola]. Cependant, le Britannique a révélé que, malgré ses bonnes performances cette saison, il a eu de grandes difficultés pour s’adapter à la MCL36 contrairement à ce que tout le monde a pu penser.

« On a beaucoup dit que la voiture ne convenait pas à Daniel [Ricciardo], et tout le monde a pensé que la voiture me convenait et qu’elle était faite pour moi, mais cela ne pourrait pas être plus faux. » a déclaré Norris dans le podcast de la Formule 1, Beyond the Grid.

« Ce n’est pas que je déteste piloter la voiture que je pilote actuellement, mais elle est très inadaptée à mon style de pilotage. Je dirais qu’au début de l’année elle convenait plus à Daniel qu’à moi, en termes de conduite. C’est une chose avec laquelle j’ai vraiment eu du mal en début de saison. Mais j’y ai fait face et je m’y suis beaucoup plus adapté maintenant. »

« Mais c’est loin d’être une voiture que je voudrais dans un monde idéal et, disons que si je voulais faire le meilleur tour possible et que vous me donnez cette voiture pour le faire, ce n’est certainement pas la voiture [la plus adaptée]. »

Lorsqu’on lui a demandé si McLaren avait récemment apporté des changements sur sa monoplace pour que celle-ci soit plus « adaptée » à ses besoins, Norris a répondu : « J’ai dû m’adapter beaucoup plus à la voiture. L’équipe ne peut pas faire grand chose de plus pour moi en termes de voiture. Ils font juste le plus vite possible…je demande des choses et je dis ‘c’est la direction dans laquelle je veux aller’. Mais ce n’est pas comme s’ils allaient se concentrer là-dessus dans la soufflerie. »

« J’ai l’impression de piloter une voiture assez similaire en termes de caractéristiques à celle que j’ai pu piloter dans ma première année en Formule 1 [en 2019, ndlr]. Il y a des petites choses qui ont changé, mais rien n’est vraiment plus adapté à moi que durant ma première année. »

A partir de la saison 2023, Lando Norris fera équipe avec le jeune Australien Oscar Piastri qui débutera sa carrière en Formule 1 avec l’équipe McLaren.

La France aura son Grand Prix F1 historique en 2023

Bien que le Grand Prix de France ne fait pas partie du calendrier 2023 de la Formule 1 publié il y a quelques jours, les F1 de légende seront bien présentes sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le cadre du cinquième Grand Prix de France historique.

Les F1 de légende seront bien au calendrier du circuit Paul Ricard en 2023. Le 5ème Grand Prix de France Historique, les accueillera en ouverture de saison pendant le week-end de Pâques, du 7 au 9 avril. Pour sa cinquième édition – la troisième programmée sur le circuit Paul Ricard du Castellet – le Grand Prix de France Historique 2023 s’écartera du calendrier très chargé de l’été pour fixer un rendez-vous plus précoce aux passionnés. Une date à retenir pour ce rendez-vous avec des machines d’exception et des pilotes de légende : vendredi 7 au dimanche 9 avril 2023.

Le Grand Prix de France Historique fera à nouveau la part belle aux anciennes Formule 1, notamment celles du début des années 2000. Une occasion en or pour les fans français de venir voir des Formule 1 rouler sur le tracé Paul Ricard.

« C’est un grand plaisir de pouvoir présenter au public un spectacle aussi grandiose sur la piste et dans les paddocks : on pourra y côtoyer les pilotes de légende, approcher les voitures et assister à des courses spectaculaires. Une occasion unique de retrouver les stars de la F1 au Castellet, dans une ambiance conviviale et festive. » a déclaré Stéphane Clair, directeur général du circuit Paul Ricard.

Pirelli se prépare « petit à petit » à l’interdiction des couvertures chauffantes en F1

Alors que la F1 s’apprête à bannir totalement l’utilisation des couvertures chauffantes à partir de la saison 2024, Pirelli – le manufacturier unique de la catégorie reine – a expliqué comment il devra s’adapter à cette nouvelle règle en développant de nouveaux pneus.

Les couvertures chauffantes qui servent aux équipes pour maintenir les pneumatiques à une température élevée lorsque les monoplaces sont dans les garages vont disparaître à l’horizon 2024, notamment parce que ces accessoires vont à l’encontre des objectifs climatiques de la Formule 1 et représentent également une dépense non négligeable pour les équipes.

La disparition des couvertures chauffantes en Formule 1 est progressive, les équipes, Pirelli et la FIA s’étant mis d’accord sur un plan en « plusieurs étapes » avant leur interdiction pour la saison 2024. Ainsi depuis le début de la saison 2021, la température maximale des couvertures chauffantes a été limitée à 100° à l’avant et 80° à l’arrière, alors qu’en 2022 la température maximale autorisée a chuté à 70° pour les pneus avant et arrière, tandis que cette température sera limitée à seulement 50° en 2023.

Mario Isola, directeur de Pirelli, a expliqué qu’il est important d’y aller étape par étape, notamment en modifiant la pression des pneumatiques : « Si vous souhaitez concevoir un pneu en prenant en compte l’interdiction des couvertures chauffantes, vous devez concevoir un pneu entièrement nouveau. Il ne suffit pas de créer simplement de nouveaux mélanges avec une zone de travail plus grande. » a déclaré l’italien à AMUS.

« Les monoplaces de Formule 1 sont tellement rapides et génèrent des forces d’appui si importantes que la pression des pneus augmente entre 10 et 12 PSI durant la conduite. Cela modifie toute la bande de roulement et la surface de contact du pneu. »

« L’augmentation de la pression est deux fois plus élevée qu’en Formule 2 et en raison des charges élevées nous ne pouvons pas démarrer avec 15 PSI en F1 car les pilotes seraient obligés de ralentir durant un relais pour augmenter la température des pneus, ce qui ne serait pas bon pour la course. Nous devons donc commencer avec 20 ou 21 PSI et la pression peut monter rapidement au dessus de 30 PSI. »

« L’année prochaine, la température des couvertures chauffantes continuera de baisser à seulement 50° à l’avant et à l’arrière. Cela augmentera également les différences de pression. Nous faisons des petits pas pour que rien ne se passe mal et que le spectacle n’en souffre pas. Cette année, les pneus fonctionnent très bien, et cela devrait continuer à être le cas lorsque nous supprimerons complétement les couvertures chauffantes. »

L’interdiction des couvertures chauffantes en Formule 1 a été repoussée de quelques années car l’introduction des nouvelles réglementations en 2022 en parallèle du bannissement des couvertures chauffantes aurait rendu la tâche trop compliquée à Pirelli qui aurait eu alors trop de nouveaux paramètres à prendre en compte.

Tost : Tsunoda va pouvoir « montrer tout son potentiel » l’an prochain en F1

Franz Tost, le directeur d’AlphaTauri, estime que Yuki Tsunoda – qui a été titularisé pour une troisième année consécutive au sein de l’équipe de Faenza – va pouvoir montrer « tout son potentiel » l’an prochain en F1.

Ce jeudi, l’équipe AlphaTauri a confirmé la titularisation de Yuki Tsunoda pour une troisième saison consécutive, le directeur de l’écurie, Franz Tost, estimant qu’un tel laps de temps est nécéssaire pour qu’un jeune pilote puisse montrer de quoi il est capable au volant d’une Formule 1 : « Comme nous l’avons vu depuis qu’il nous a rejoints l’année dernière, Yuki est un pilote très talentueux et s’est beaucoup amélioré cette saison. » a déclaré Tost.

« Le rythme qu’il a montré récemment est une preuve évidente d’une courbe d’apprentissage abrupte, ce qui prouve qu’il mérite une place en F1, et j’attends toujours de lui de bons résultats lors des six dernières courses de 2022. Comme je le dis toujours, un pilote a besoin d’au moins trois ans pour se familiariser pleinement avec la Formule 1, donc je suis content qu’on lui donne le temps de montrer tout son potentiel. »

« De plus, c’est un témoignage pour le Dr Marko [Helmut] et son programme de pilotes, ce qui prouve que nous sommes en mesure de faire monter ces jeunes talents des catégories juniors et de les développer. »

Officiellement, Tsunoda pilotera aux côtés de Pierre Gasly pour une troisième année consécutive, mais l’avenir du Français au sein de l’écurie AlphaTauri semble de plus en plus incertain malgré sa titularisation, puisque les rumeurs suggèrent son arrivée chez Alpine l’an prochain aux côtés d’un autre Français; Esteban Ocon.

L’arrivée de nouvelles équipes n’est pas une priorité pour la F1

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, admet qu’il n’y a pas assez de baquets compétitifs en Formule 1, mais l’Italien estime que le sport n’a pas un besoin urgent d’ajouter de nouvelles équipes sur la grille.

Actuellement en Formule 1, la grille est composée de dix équipes qui ont chacune deux monoplaces, ce qui veut dire que seuls les vingt meilleurs pilotes du monde peuvent prétendre rouler en F1. Depuis de nombreuses années, plusieurs candidats se sont manifestés pour entrer en catégorie reine avec une nouvelle équipe, mais jusqu’à présent, aucun de ces projets n’a pu se concrétiser, bien que des discussions très avancées sont en cours entre le clan Andretti et la Formule 1 pour former une potentielle onzième écurie à partir de la saison 2024.

De grands constructeurs tels que Porsche ou Audi ont également manifesté leur intention d’entrer en Formule 1, mais seule la marque Audi a officiellement confirmé son arrivée à partir de la saison 2026 en tant que fournisseur de moteurs [Audi n’a pas encore précisé pour quelle équipe], alors que Porsche pour sa part a finalement jeté l’éponge après plusieurs mois de discussion avec Red Bull et ne deviendra donc pas motoriste de l’équipe de Milton Keynes.

A l’heure actuelle donc, seul le projet emmené par Michael Andretti est encore sur la table des négociations, mais même si Andretti semble en mesure de payer les frais d’inscription de 200 millions de dollars, cela ne garantit pas pour autant l’arrivée d’une onzième écurie sur la grille car la catégorie reine vise plutôt la qualité à la quantité selon son PDG.

« Comme toujours, vous devez faire preuve d’équilibre. Vous devez regarder toutes les choses qui sont autour de la table.Avoir plus de pilotes…en fin de compte je pense qu’il y a une limite jusqu’à laquelle vous pouvez aller. » explique le PDG de la Formule 1 à Sky Sports.

« En ajoutant une ou deux [équipes], vous mettez à disposition des baquets, mais nous devons aussi avoir la bonne dimension dans ce qui réussit pour le sport, et je pense qu’à cet égard il y a l’évaluation de la durabilité de l’équipe et l’évaluation de ne pas être trop encombré [trop d’équipes sur la grille, ndlr], donc je dirais qu’en termes de priorité, ce n’est pas vraiment un besoin pour la Formule 1 aujourd’hui. »

« Maintenant, la Formule 1 est extrêmement compétitive et il faut aussi être très fort financièrement, en termes de compétences, et aujourd’hui c’est l’une des choses qui est cruciale pour s’assurer de la stabilité du système, pour s’assurer qu’il durera longtemps. »

« On peut voir aujourd’hui à quel point il est difficile de trouver des personnes de qualité dans les différentes activités. Je pense que nous avons le temps d’investir pour l’avenir et que nous devons être équilibrés. Je ne dis donc pas que cela n’arrivera pas, mais nous devons y aller étape par étape. »

Yuki Tsunoda confirmé chez AlphaTauri en 2023

L’équipe AlphaTauri a confirmé la présence de Yuki Tsunoda au sein de l’écurie pour la saison 2023 de Formule 1, le Japonais participera donc à sa troisième année en catégorie reine l’an prochain.

Le pilote japonais – qui a 38 week-ends de course en F1 à son actif – a eu un chemin accéléré vers le championnat grâce notamment à l’appui de Honda. Après ses deux premières saisons, l’équipe AlphaTauri a décidé de lui faire confiance pour une troisième année, ce qui veut dire que Tsunoda sera de nouveau aux côtés de Pierre Gasly en 2023.

« Je tiens à remercier chaleureusement Red Bull, Honda et la Scuderia AlphaTauri de continuer à me donner l’opportunité de piloter en F1. » a déclaré Tsunoda.

« Ayant déménagé en Italie l’année dernière, pour être plus proche de l’usine, je me sens vraiment partie intégrante de l’équipe et je suis heureux de pouvoir continuer à courir avec eux en 2023. Bien sûr, notre saison 2022 n’est pas encore terminée et nous devons continuer à pousser fort dans la bataille du milieu de peloton, donc je suis entièrement concentré sur le fait de le terminer sur une bonne note, puis nous attendrons avec impatience l’année prochaine. »

Avant le Grand Prix de Singapour, Yuki Tsunoda occupe la seizième place au championnat du monde des pilotes avec 11 points inscrits.