Toto Wolff voit Red Bull dans une position très favorable pour début 2023

Toto Wolff considère que le retard de Mercedes est encore trop important et voit toujours les Red Bull favorites en début de saison 2023. Avec des flèches d’argent mal nées, l’année 2022 constitue immanquablement celle à oublier pour l’équipe Mercedes, qui risque bien de ne remporter aucune course sur la saison, une première depuis 2011.

Après avoir remporté les huit derniers championnats constructeurs et sept titres pilotes sur la même période, Mercedes se voit cette fois détrôner dans les deux cas. L’équipe est consciente d’un problème de conception sur sa monoplace 2022 et s’est déjà tournée sur le développement de la W14 de 2023, apportant une ultime mise à jour à Austin pour 2022.

« De toute évidence, nous avons manqué de beaucoup de temps de développement pour en savoir plus sur le marsouinage et la compréhension de toutes ces choses » a déclaré Wolff à Channel 4. « Donc il est clair que Red Bull est dans une position très favorable, non seulement pour cette année, mais aussi pour le début de l’année prochaine. »

L’Autrichien reconnait que le développement de la W13 a été chaotique : la monoplace n’a notamment pas permis à Lewis Hamilton d’être compétitif face à Max Verstappen qui était pourtant son meilleur ennemi la saison dernière. Loin de là, Hamilton pourrait bien ne remporter aucune victoire cette saison, ce qui ne lui était jamais arrivé depuis son arrivée en F1.

« Mais cela dit, si nous devions poursuivre notre compréhension et le développement de la voiture, je pense que nous pourrions rattraper notre retard rapidement. Et c’est un exercice d’apprentissage sur le tas pour le moment » admet le Team principal de Mercedes. « Nos simulations ne nous donnent pas toujours les bons résultats, par rapport à ce que la voiture va faire en piste, mais c’est ce qui rend l’exercice intéressant » conclut Toto Wolff.

L’équipe Mercedes est actuellement troisième au championnat constructeurs à 67 points de Ferrari.

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
1 Red Bull HRC CHAMPION
2 Ferrari Ferrari 469
3 MercedesMercedes416
4 AlpineRenault 149
5 McLaren Mercedes138
6 Alfa Romeo Ferrari 52
7 Aston Martin Mercedes49
8 Haas Ferrari 36
9 AlphaTauri HRC35
10 Williams Mercedes8

 

 

Pour Andretti, Verstappen est le parfait exemple d’un champion en F1

Le champion du monde de F1 1978, Mario Andretti, estime que le pilote Red Bull Max Verstappen est le meilleur exemple de ce que devrait être un champion du monde.

Après sa victoire au Grand Prix du Japon 2022, le Néerlandais Max Verstappen a décroché son deuxième titre mondial en Formule 1 dans la foulée du premier décroché en 2021 lors d’une finale très controversée à Abou Dhabi. Mais pour Mario Andretti, le simple fait d’arriver à remporter son deuxième titre cette saison après toute la polémique de l’an dernier n’est que le parfait exemple de ce que devrait être un grand champion en catégorie reine du sport automobile.

« Il n’y a rien de mieux que de pouvoir répéter un championnat, surtout après ce qui s’est passé en fin d’année dernière [Abou Dhabi 2021]. » a déclaré Andretti à Sky Sports.

« Ayant dominé jusqu’à présent cette saison, il dominera probablement le reste [de la saison]. C’est un parfait exemple de ce que devrait être un champion du monde. Max est là où il doit être en ce moment, il est vraiment complet. »

« Sa vision de la course est superbe, mais il y a aussi beaucoup de crédit pour l’équipe, parce que les stratèges de l’équipe sont toujours justes. Quand vous avez ça pour vous, vous avez tout. Il est difficile à battre et il semble qu’il soit encore là dans un avenir prévisible, c’est certain. »

« Si tout fonctionne, alors vous êtes presque imbattable, et je pense qu’il le restera dans un avenir prévisible. J’aurais adoré courir contre lui, parce qu’on veut toujours se frotter aux meilleurs, et je suis sûr que certains jeunes pilotes d’aujourd’hui le pensent aussi. »

« S’ils peuvent être comparés à Max, alors vous appartenez à la Formule 1. Cela donne un énorme coup de pouce à un pilote, parce que vous voulez toujours viser le sommet et Max montre à quoi cela ressemble. »

Alors qu’il ne reste que quatre courses à disputer cette saison, Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez vont désormais se concentrer sur le championnat constructeurs que Red Bull pourrait verrouiller lors de la prochaine manche à Austin fin octobre.

McLaren a « tout essayé » avec Ricciardo

Le PDG de McLaren, Zak Brown, est revenu un peu plus en détail sur les circonstances qui ont conduit l’équipe britannique à se séparer de Daniel Ricciardo à la fin de cette saison 2022 après deux années de collaboration.

A la fin de cette campagne 2022, Daniel Ricciardo quittera l’équipe McLaren et sera remplacé dès l’an prochain par son compatriote Oscar Piastri. Ricciardo a payé cher son manque de performance lors de son passage à Woking, bien que le pilote McLaren a réussi à décrocher une victoire l’an dernier au Grand Prix d’Italie, bien aidé il est vrai par le fait que les deux prétendants au titre se sont mutuellement éliminés en abandonnant suite à un contact.

Hormis cette victoire à Monza en 2021, Daniel Ricciardo n’a clairement pas répondu aux attentes de McLaren et c’est pour cette seule et unique raison que l’équipe a décidé de se séparer de l’Australien à la fin de cette campagne 2022, soit un an avant la fin de son contrat.

Zak Brown est revenu en détail sur les raisons de l’échec de ce partenariat, l’Américain affirmant qu’il détestait plus que tout la situation dans laquelle les deux parties ont été confrontées au cours des derniers mois.

« En fin de compte, nous n’avons pas obtenu les résultats dont nous avions besoin et cela fait un an et demi. Nous avons tous fait de gros efforts, nous aimons Daniel, c’est formidable de travailler avec lui et cela continue de l’être. » a expliqué Brown à Kayo Sports.

« Mais nous sommes dans une logique de résultats et les résultats ne venaient pas et nous sentions que nous avions tout essayé. Nous ne savons pas vraiment pourquoi ça n’a pas cliqué et c’est un peu la faute de personne. Nous avons fait de notre mieux, il a fait de son mieux et il nous manquait encore des choses à essayer. »

Le PDG de McLaren a également ajouté qu’il concédait que la monoplace 2022 n’était sans doute pas aussi rapide qu’espéré mais que : « Parfois les athlètes connaissent des crises et ont besoin de changer d’environnement. »

Interrogé pour savoir s’il était déçu de ne pas voir Ricciardo prospérer chez McLaren au cours de ces deux années, l’Américain a répondu : « J’ai détesté ça. »

« J’ai essayé d’avoir Daniel avant qu’il n’aille chez Renault, donc il y a eu des années de préparation. Je suis un grand fan de Daniel, je suis toujours un grand fan de Daniel et cela ne changera jamais. »

« Je lui ai demandé s’il voulait piloter pour nous en Indycar ou en Formule E….j’aimerais garder Daniel dans la famille, mais il est toujours très concentré sur la Formule 1, ce que je comprends, c’est le summum du sport automobile. »

« C’est probablement la chose la plus difficile [à faire] de mon temps dans le sport automobile, ce n’est ni agréable, ni amusant. Mais mon travail avec Andreas [Seidl, directeur de l’équipe] est de prendre des décisions difficiles, et parce que nous n’avons pas vu de progrès, nous avons dit ‘je pense que nous devons faire un changement pour le bien des deux [Ricciardo et l’équipe]’, le mettre dans une situation où il pourra de nouveau être compétitif dans une voiture de Formule 1 partout où il finira par courir. Mais ce fut une énorme déception. »

Jusqu’à présent, Daniel Ricciard n’a pas encore dévoilé ses plans pour l’avenir, l’Australien ayant cependant clairement fait comprendre qu’il souhaitait plus que tout rester en Formule 1, alors qu’il ne reste officiellement que deux baquets encore disponibles : chez Haas et chez Williams.

Alex Palou et Pato O’Ward confirmés au volant de la McLaren en EL1

Le pilote espagnol Alex Palou et le Mexicain Pato O’Ward participeront tous les deux à une séance d’essais libres au volant de la McLaren MCL36 avant la fin de cette saison 2022.

Alex Palou pour sa part participera à la première séance d’essais libres du Grand Prix des États-Unis 2022 en remplacement du titulaire Daniel Ricciardo. O’Ward quant à lui participera à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi en remplacement du Britannique Lando Norris.

Cette opportunité fait suite à leurs tests réalisés il y a peu au volant de la MCL35M de la saison dernière. Ces deux sessions rempliront les deux sorties réservées aux jeunes pilotes de l’équipe, comme l’exige le règlement sportif 2022.

« Nous sommes ravis de donner à Alex et Pato l’opportunité de participer à des séances dessais libres avec McLaren. Avec les grands succès d’Alex en Indycar, il sera utile pour l’équipe d’avoir son retour sur la voiture et pour nous de continuer à l’évaluer en tant que pilote. » a déclaré Andreas Seidl, team principal de McLaren.

« Alex et Pato ont impressionné par leurs récents tests à Barcelone et en Autriche et nous sommes ravis de leur offrir l’expérience au volant de la MCL36. C’est une excellente occasion pour eux de montrer leurs compétences sur la scène mondiale de la Formule 1, où l’accent sera mis sur la préparation de l’équipe pour le week-end de course et non sur les temps au tour ultimes. »

Red Bull pourrait décrocher le titre constructeurs à Austin

Le week-end prochain au Grand Prix des Etats-Unis, l’équipe Red Bull Racing pourrait sécuriser le titre mondial au championnat constructeurs en fonction de son résultat à Austin.

Après leur cinquième doublé de la saison le week-end dernier au Japon, Red Bull détient une avance de 165 points sur les challengers les plus proches Ferrari, avec seulement 191 points supplémentaires à gagner sur les quatre courses restantes de la saison (incluant le Brésil avec le format de course Sprint ). Cela signifie que l’équipe Red Bull doit conserver un avantage de 147 points à la fin du week-end à Austin pour mettre être certaine de décrocher le championnat du monde des constructeurs en 2022.

Dans l’hypothèse où Ferrari signe un doublé au Grand Prix des Etats-Unis et empoche également le point bonus du tour le plus rapide en course, Red Bull pourrait se contenter de terminer le Grand Prix avec une P3 et une P4 et verrouillerait alors le championnat du monde constructeurs, tandis que si les deux pilotes Red Bull franchissent la ligne d’arrivée devant les deux pilotes Ferrari au Grand Prix des Etats-Unis, alors l’écurie de Maranello ne pourra plus rien faire pour empêcher Red Bull de décrocher le titre 2022.

Si Ferrari n’arrive pas à signer un doublé à Austin, alors une victoire et un point bonus pour le tour le plus rapide en course pour Max Verstappen ou Sergio Perez suffirait pour assurer à l’équipe de Milton Keynes d’être sacrée pour la première fois depuis la saison 2013.

Classement constructeurs avant Austin

Équipe Moteur Points
1 Red Bull HRC CHAMPION
2 Ferrari Ferrari 469
3 MercedesMercedes416
4 AlpineRenault 149
5 McLaren Mercedes138
6 Alfa Romeo Ferrari 52
7 Aston Martin Mercedes49
8 Haas Ferrari 36
9 AlphaTauri HRC35
10 Williams Mercedes8

Devenir motoriste immédiatement après le divorce avec Renault était « inimaginable » pour Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a expliqué pourquoi le moment était venu pour son équipe de franchir le pas en devenant motoriste pour la première fois depuis la création de l’écurie. 

Formée l’an dernier, la société Red Bull Powertrains a repris la gestion du moteur Honda pour les prochaines années, alors que l’écurie de Milton Keynes deviendra un fabricant de moteur à part entière à partir de 2026 lorsque les nouvelles unités de puissance seront introduites en Formule 1.

Avant d’exploiter le moteur Honda, Red Bull utilisait un moteur Renault à l’arrière de ses monoplace en F1 – un partenariat qui a donné lieu à quatre titres de champion du monde entre 2010 et 2013 mais qui s’est finalement soldé par une séparation brutale car Red Bull estimait que le bloc Renault était en retard sur les autres moteurs en termes de performances.

Lorsqu’on lui demande pourquoi Red Bull n’a pas voulu se lancer dans la conception d’une unité de puissance au moment où le divorce avec Renault a été prononcé, Horner a répondu : « Je pense que l’investissement et la technologie à l’époque étaient si avancés que cela était inimaginable et nous n’étions probablement pas assez matures en tant qu’organisation pour entreprendre cela, alors que maintenant nous sommes à un stade où nous sommes suffisamment matures. » a expliqué le Britannique dans le podcast Beyond the Grid.

« Les nouvelles réglementations – avec les moteurs homologués jusqu’à la fin 2025 – nous ont accordé cette période de temps pour construire des groupes motopropulseurs Red Bull pour une arrivée en 2026. »

« De plus, avec une réglementation assez connue, cela nous a permis de franchir le pas. Et bien-sûr, avec le plafonnement budgétaire, qui était un élément absolument crucial pour devenir motoriste, sinon nous n’aurions jamais pu rivaliser avec des équipes constructeurs qui disposent de budget illimité en Recherche et Développement. »

Pour pouvoir développer et construire son propre moteur, Red Bull a tout de même dû débourser des sommes colossales pour construire une usine flambant neuve à Milton Keynes et recruter les plus grands ingénieurs : « Comme je l’ai déjà dit, Red Bull a choisi de devenir motoriste il y a plus de 18 mois maintenant et nous avons recruté pendant ce temps certains des meilleurs talents de la Formule 1. »

« Nous avons maintenant plus de 300 personnes recrutées chez Red Bull Powertrains, nous avons construit une usine en 55 semaines, nous avons une installation à la pointe de la technologie, et nous avons produit un moteur, le tout premier de Red Bull. »

« Au cours de ce voyage, il y a eu beaucoup de discussions avec Porsche – qui est une entreprise phénoménale et une grande marque – mais il a été estimé que l’association n’était tout simplement pas adaptée pour l’endroit où nous sommes. »

« Rien ne change pour nous, il n’y a donc aucune contribution de Porsche dans le moteur ou l’activité, et donc cela ne change rien. C’est un nouveau chapitre passionnant pour Red Bull alors que nous devenons un fabricant de moteur. »

Le PDG de McLaren défend une FIA très transparente sur le plafond budgétaire

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que la FIA a très bien géré la mise en place du plafond budgétaire en F1 en 2021 et qu’il est désormais très difficile pour les équipes de s’appuyer sur l’incertitude concernant les règles comme moyen de défense lorsqu’une infraction est constatée.

Cette semaine, la FIA a publié les conclusions de son examen des soumissions financières des équipes de Formule 1 pour l’exercice 2021 et Red Bull a été épinglé par l’instance dirigeante pour une dépassement « mineur » du plafond budgétaire imposé aux écuries. L’équipe Aston Martin a également été citée pour « un manquement de procédure » mais l’écurie du constructeur britannique a bien respecté le plafond budgétaire.

Red Bull pour sa part a publié une déclaration dans laquelle l’équipe de Milton Keynes se dit « surprise » et « déçue » des conclusions de la FIA car elle estime avoir respecté le plafond budgétaire imposé lors de la saison 2021.

Désormais, la FIA se laisse encore quelques temps pour réfléchir aux sanctions qui seront éventuellement infligées à Red Bull et Aston Martin pour leur non conformité au règlement financier de la saison passée. Ces sanctions peuvent aller de la simple amende à l’expulsion du championnat du monde, bien que cette option semble disproportionnée.

Pour le PDG de McLaren, la FIA a permis aux équipes de demander des éclaircissements sur toutes les questions en lien avec le plafond budgétaire l’an dernier, l’Américain insistant sur le fait que l’instance dirigeante a été très claire et collaborative concernant toutes ces questions, ce qui signifie selon lui que les équipes ont été accompagnées dans tout ce processus et que cela signifie qu’il est difficile pour les équipes de s’appuyer sur l’incertitude (d’une nouvelle réglementation) comme moyen de défense pour enfreindre les réglementations.

« En fin de compte, nous avons eu un essai à sec pendant un an. La FIA a été incroyablement collaborative, communicative et claire. » a déclaré Brown à Racer.

« Si quelque chose n’était pas clair, les équipes avaient la possibilité de faire la demande. La FIA a fait un très bon travail sur le plafonnement des coûts, et vous pouvez aller les voir et leur demander n’importe quoi. Est-ce que cela est inclus ? Ceci est-il inclus ? Et lorsque vous dépassez le budget, vous dépassez le budget et ce doit être traité rapidement et de manière transparente. »

« Je pense que tout dépend maintenant de la façon dont la FIA va gérer la situation (avec d’éventuelles sanctions). Tout le monde a dit ‘ils n’ont pas été transparents’, mais ce n’est pas encore fini. Je pense que nous ne pouvons pas les juger sur leur transparence, et je pense que c’est bien qu’ils aient dit ‘ça ne sera pas mercredi, ça viendra lundi’ [la publication des conclusions publiée avec quelques jours de retard, ndlr]. »

« Ils ont été clairs, la transparence ne signifie pas nécessairement ‘je vous donne toutes les réponses demain’. C’est plutôt ‘je vous donne une visibilité sur ce qui va se passer’. Je pense que nous n’avons pas encore fini, donc il est trop tôt pour les juger tant que nous n’avons pas vu les résultats finaux. » conclut Brown.

L’équipe McLaren pour sa part a respecté le plafond budgétaire en 2021 et a donc obtenu son certificat de conformité.

Alpine va dévoiler l’Alpenglow au Mondial de l’Auto de Paris

Alpine dévoilera en Première Mondiale au Salon de l’Auto de Paris l’Alpenglow, un véritable manifeste de la marque avant l’arrivée des trois prochains modèles du « Dream Garage » entre 2024 et 2026.

L’Alpenglow incarne la stratégie d’Alpine en tant que constructeur de voitures de route, en tant que figure du sport automobile et en tant que marque socialement responsable, le concept-car ouvrant ainsi la voie à l’excellence automobile et sportive, annonçant de nouvelles solutions durables, dont l’utilisation de l’hydrogène. Ce concept est la mère de toutes les futures Alpine à travers son design, sa technologie et ses innovations.

« Le design puissant et généreux d’Alpenglow est évocateur de futures Alpine et de notre vision pour le sport automobile de demain. » explique Laurent Rossi, PDG d’Alpine.

« Avec une technologie qui embarque de l’hydrogène, nous renforçons notre engagement pour un futur responsable et un plaisir de conduite toujours authentique. »

Présentée la semaine prochaine au Mondial de l’Auto de Paris (du 17 au 23 octobre), l’Alpenglow dévoilera notamment la nouvelle signature lumineuse que l’on pourra voir sur les nouvelles Alpine qui seront présentées entre 2024 et 2026.

Lors de cette édition 2022 du Mondial de l’Auto de Paris, le groupe Renault (Renault, Dacia, Alpine et Mobilize) présentera au total six Premières Mondiale dont la très attendue Renault 4.

Le patron d’AlphaTauri « attend beaucoup » de Nyck de Vries

Le patron de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, dit qu’il attendra beaucoup de la part de Nyck de Vries la saison prochaine lorsque le Néerlandais rejoindra l’équipe aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

C’est officiel depuis le Grand Prix du Japon : le Néerlandais Nyck de Vries pilotera chez AlphaTauri à partir de la saison 2023 aux côtés de Yuki Tsunoda en remplacement direct du Français Pierre Gasly qui rejoindra pour sa part l’équipe Alpine. De Vries débutera donc sa carrière en Formule 1 en tant que titulaire l’an prochain après avoir eu l’opportunité de faire ses preuves lors d’une pige cette année au volant de la Williams au Grand Prix d’Italie en remplacement d’Alex Albon hospitalisé d’urgence.

Mais si Nyck de Vries n’en sera qu’à sa première saison en catégorie reine en 2023, le patron de l’équipe AlphaTauri attend toutefois de la part du Néerlandais qu’il fasse bénéficier l’équipe de son expérience dans d’autres catégories, puisque avant de débuter en Formule 1, De Vries est passé par la Formule E où il a décroché le titre en 2021 ou encore la Formule 2 où il a été sacré en 2019, ainsi que le WEC

« L’avancée de l’équipe dépend aussi des performances de la voiture. Si nous avons une bonne voiture, ce sera facile pour les deux pilotes. » estime Franz Tost.

« Mais si nous avons des problèmes sur la voiture, alors je pense que ce ne sera pas si facile de tout régler, parce que Nyck n’a pas tellement d’expérience en Formule 1 et Yuki est encore en train d’apprendre. »

« Je pense que Yuki l’année prochaine devrait être suffisamment mature pour donner des conseils techniques [à De Vries]. Néanmoins, j’attends beaucoup de Nyck, car il a l’expérience des autres catégories où il a déjà remporté des courses et des championnats. Donc, encore une fois, si la voiture fonctionne, je pense que nous aurons une année réussie. »

Lors de sa pige au volant de la Williams au Grand Prix d’Italie plus tôt cette année, Nyck de Vries a particulièrement impressionné et a réussi à marquer ses premiers points en Formule 1 en terminant neuvième lors de la course disputée le dimanche à Monza.

Pourchaire nommé pilote de réserve Alfa Romeo en F1, le Français en piste à Austin

Le Français Théo Pourchaire sera au volant de l’Alfa Romeo lors des EL1 du Grand Prix des Etats-Unis qui se déroule du 21 au 23 octobre sur le tracé d’Austin au Texas, alors que l’équipe suisse a également confirmé qu’il deviendra pilote de réserve à partir de la saison 2023.

Le jeune Français, membre de la Sauber Academy depuis 2019, prendra le relais de la C42 de Valtteri Bottas lors de la première séance d’essais libres, dans le cadre des sorties jeunes pilotes mandatées par la Formule 1 depuis le début de la saison. Pourchaire a déjà eu une première opportunité au volant d’une F1 l’année dernière au Hungaroring, alors qu’il pilotait l’Alfa Romeo C38 de 2019 lors d’une séance d’essais privés.

« Je suis ravi de faire mes débuts en essais libres à Austin ; ce sera ma deuxième fois au volant d’une voiture de Formule 1, mais à certains égards, j’aurai l’impression que c’est la première fois, car cette fois ce sera lors d’une séance officielle de Grand Prix. » a déclaré Pourchaire.

« C’est comme un rêve qui se réalise, et je tiens à remercier Alfa Romeo de m’avoir fait confiance et de m’avoir accordé cette incroyable opportunité : j’ai hâte d’être sur la piste et je veillerai à en tirer le meilleur parti. et de faire de mon mieux pour soutenir l’équipe alors qu’elle se prépare pour le Grand Prix des États-Unis. »

Pilote de réserve en 2023

Actuellement à la deuxième place du classement du championnat de Formule 2 2022 avec 164 points, Pourchaire a connu une bonne deuxième année, remportant trois victoires et sept podiums avec encore deux courses à disputer. Sa carrière franchira également une nouvelle étape en 2023, car, en plus de conserver sa place au sein de la Sauber Academy, le Français assumera également le rôle de l’un des pilotes de réserve de l’équipe Alfa Romeo pour la saison.

« Théo a réalisé de belles performances au cours de cette saison, ainsi que les années précédentes : nous travaillons en étroite collaboration avec lui depuis près de quatre ans maintenant, en tant que membre de notre Académie, et nous avons été impressionnés par ses progrès constants et son développement en tant que pilote d’abord et, tout aussi important, en tant que personne. » a déclaré Fred Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo.

« Nous sommes ravis de lui offrir sa première sortie d’essais libres la semaine prochaine : c’est une opportunité bien méritée, et je suis convaincu qu’il nous impressionnera une fois de plus par ses performances, car il aidera l’équipe à collecter des données précieuses avant les États-Unis. Grand Prix. »

Villeneuve suggère que des changements soient apportés au tracé de Suzuka

Le champion du monde 1997, Jacques Villeneuve, a suggéré que des changements soient apportés à la piste de Suzuka après l’accident dont a été victime le pilote Ferrari Carlos Sainz dans le premier tour du Grand Prix du Japon le week-end dernier.

Dimanche dernier à Suzuka, Carlos Sainz a commis une petite erreur dans le premier tour de course qui a été donné sous la pluie sur une piste détrempée et l’Espagnol a terminé son Grand Prix dans les barrières de pneus dans le virage rapide situé juste après l’épingle du tracé japonais. Sainz a été victime d’aquaplaning dans ce virage sur une portion où les monoplaces reprennent de la vitesse pour se diriger vers la fameuse courbe de Spoon.

Lors de cette embardée, la monoplace de Carlos Sainz est passée sur la pelouse détrempée et le pilote espagnol s’est donc retrouvé simple passager d’une Ferrari qui a glissé jusqu’à la barrière de pneumatiques avant de s’arrêter presque au milieu de la piste.

Jacques Villeneuve – qui a déjà couru sur le tracé de Suzuka à plusieurs reprises dans sa carrière – suggère que des changements soient apportés à cette partie du circuit qu’il juge trop dangereuse lorsqu’il pleut : « J’ai toujours trouvé cet endroit dangereux, depuis que j’y ai couru en F3. » explique le Canadien dans sa chronique sur Formule1.nl.

« Par temps sec, vous êtes plein gaz, mais sous la pluie ça devient délicat, c’est un petit pli avec un mur de pneus à l’extérieur avec des panneaux publicitaires. Un impact avec une barrière ou un mur serait mieux que cette option, car la voiture tourne et glisse. Sainz n’allait pas du tout vite, mais il était un peu comme sur de la glace pour ainsi dire. »

A la suite du crash de Carlos Sainz, la direction de course a agité un drapeau rouge pour permettre aux commissaires de dégager la Ferrari et réparer les barrières de pneumatiques, alors que la présence d’un engin de dépannage sur la piste lorsque les pilotes étaient encore en piste a déclenché la colère des pilotes.

Suite à cet incident – qui n’est pas sans rappeler l’accident mortel dont a été victime Jules Bianchi sur le même tracé en 2014 – la FIA a annoncé qu’une enquête approfondie allait être lancée.

Marko sur Verstappen : « C’est un pilote beaucoup plus mature »

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime que Max Verstappen a montré tout son talent cette saison après que le Néerlandais a remporté son deuxième titre mondial en F1 grâce à sa victoire au Grand Prix du Japon le week-end dernier.

Dimanche dernier à Suzuka, Max Verstappen a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix du Japon avec 25 secondes d’avance sur la Ferrari de Charles Leclerc (avant que ce dernier ne soit pénalisé de cinq secondes), remportant ainsi sa douzième victoire de la saison sur les 18 courses déjà disputées. S’exprimant sur les performances de son pilote au cours de cette saison 2022, Helmut Marko estime que le batave a tout simplement fait un grand pas en avant cette année, notamment dans son approche des courses.

« Il est beaucoup plus détendu, c’est un pilote beaucoup plus mature. » estime Helmut Marko auprès de nos confrères de Sky Sports.

« A Budapest ou à Spa [lorsqu’il partait depuis le fond de grille], dans le premier virage du premier tour, je me suis dit ‘qui est dans cette voiture ?’ Il a laissé passer les voitures et une fois qu’il était à l’air libre, bang, il a montré tout son talent. C’est un grand pas en avant et je pense que ce n’est pas encore la fin de ce que nous avons pu voir de sa performance. »

Cette saison, Max Verstappen a donc rejoint le cercle des pilotes ayant décroché au moins deux championnats du monde en Formule 1, et lorsqu’on demande à Helmut Marko s’il pense que le Néerlandais pourra aller chercher les sept titres mondiaux de Michael Schumacher ou de Lewis Hamilton, l’Autrichien a répondu : « Je pensais que le record de Michael [Schumacher] ne pourrait jamais être battu, puis Lewis l’a égalé. »

« Je pense surtout qu’il doit y avoir tellement de facteurs ensemble pour arriver à réaliser quelque chose comme ça. Mais honnêtement, il [Verstappen] n’est pas du genre à chercher les records, et je pense qu’un jour il dira ‘c’est bon’ et il s’en ira. »

Max Verstappen recevra son trophée de champion du monde 2022 lors de la cérémonie de remise des prix organisée par la FIA au mois de décembre après la dernière course de la saison.

Sebastian Vettel : « Fernando [Alonso] n’a besoin d’aucun conseil »

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, estime qu’il n’a aucun conseil à donner à Fernando Alonso qui le remplacera chez Aston Martin à partir de la saison prochaine.

A la fin de cette saison 2022, l’Allemand Sebastian Vettel tirera sa révérence et quittera (définitivement ?) la catégorie reine du sport automobile après avoir remporté dans sa carrière 53 victoires, 57 pole positions, 122 podiums et quatre titres mondiaux acquis avec l’équipe Red Bull motorisée à l’époque par Renault. Alors qu’il sera directement remplacé par le double champion du monde Fernando Alonso l’an prochain chez Aston Martin, on a demandé à Vettel s’il avait éventuellement des conseils à donner à l’Espagnol, ce à quoi l’Allemand a répondu : « Fernando n’a besoin d’aucun conseil. »

« Je ne suis pas certain qu’il suive les conseils, mais il n’en a pas besoin de toute façon. Il est là depuis tellement longtemps. Il a tout vu, je pense qu’il ira bien. »

Après dix-sept saisons passées en Formule 1, Sebastian Vettel a affronté bon nombre de pilotes en piste – dont son idole Michael Schumacher. Lorsqu’on lui demande lequel des pilotes rencontrés depuis ses débuts lui a rendu la vie la plus difficile en piste, le quadruple champion du monde a répondu : « Lewis [Hamilton], surtout quand j’étais chez Ferrari. Lewis a toujours été au top. Mais avec cela, c’était probablement Fernando Alonso quand il était chez Ferrari. »

Sebastian Vettel – qui considère que personne ne se souviendra de lui – disputera sa toute dernière course en Formule 1 le mois prochain au Grand Prix d’Abou Dhabi, ultime manche du championnat du monde 2022.

Pedro de la Rosa nommé Ambassadeur d’Aston Martin en F1

L’Espagnol Pedro de la Rosa – pilote de F1 entre 1999 et 2012 – a été nommé Ambassadeur de l’équipe Aston Martin en Formule 1.

Dans un tout nouveau rôle, Pedro de la Rosa assumera les tâches de communication avec les médias, les relations publiques, le marketing, la promotion, le commercial et le conseil général pour l’équipe Aston Martin en Formule 1. L’Espagnol de 51 ans sera également consultant pour le nouveau programme de développement des pilotes Aston Martin, aidant à sélectionner, former et développer les talents juniors.

« Je suis ravi de rejoindre l’équipe Aston Martin en tant qu’ambassadeur de l’équipe. Je connais déjà de nombreux visages au sein de l’équipe, ayant beaucoup travaillé avec Fernando Alonso [qui rejoindra l’équipe en 2023] pendant mon séjour chez McLaren et Ferrari, et j’ai hâte de faire connaissance avec tout le monde au sein de l’organisation. » a déclaré Pedro de la Rosa.

« Je vais m’appuyer sur mon expérience et mon expertise pour aider l’équipe à grandir et à développer davantage l’élan qu’elle a pris en vue de la saison 2023, avec un œil particulier sur le soutien du côté marketing et commercial de l’entreprise. »

« Il est clair pour moi que le potentiel d’Aston Martin est énorme, et que la nomination d’une liste brillante de nouveaux dirigeants techniques et de nouveaux partenaires commerciaux, et l’arrivée l’année prochaine de Fernando, renforcent encore les ressources de l’équipe et sa volonté de réussir. »

« J’ai hâte de travailler avec Fernando, mon vieil ami et compatriote, comme vous vous en doutez, ainsi qu’avec Lance Stroll, un pilote doué qui a remporté toutes les catégories juniors en route vers la Formule 1. C’est le moment idéal pour rejoindre l’organisation et je travaillerai dur pour m’assurer que nous maximisons chaque opportunité alors qu’ensemble, nous construisons un avenir passionnant. »

Dans sa carrière, Pedro de la Rosa a disputé 104 Grands Prix entre 1999 et 2012, pilotant pour Arrows, Jaguar, McLaren, BMW Sauber/Sauber et HRT, remportant une meilleure position finale de la deuxième place pour McLaren au Grand Prix de Hongrie 2006. Il est l’un des pilotes d’essai les plus expérimentés de l’histoire de la Formule 1, ayant effectué 365 jours de roulage et parcouru 105 288 km en piste.

Il a été champion de Formule Fiat en 1989, champion d’Espagne de Formule Ford en 1990, champion de Formule Renault Royaume-Uni en 1992, champion du Japon de Formule 3 en 1995, champion de Formule Nippon en 1997 et champion du Japon GT en 1997.

Mercedes introduira une ultime mise à jour sur la W13 à Austin

L’équipe Mercedes introduira à Austin – prochaine manche du championnat du monde 2022 – une ultime mise à jour sur sa monoplace cette année avant de basculer sur le développement de sa W14 de la saison 2023.

Alors qu’il ne reste que quatre courses à disputer cette saison, Mercedes occupe la troisième place au championnat constructeurs avec 67 points de retard sur la Scuderia Ferrari et vise toujours à terminer devant l’équipe de Maranello cette année. Afin de mettre toutes les chances de son côté, Mercedes va donc introduire sur sa W13 une ultime mise à jour aérodynamique lors de la prochaine course à Austin.

« Ce sera notre dernière étape de développement aérodynamique et cela nous donnera, espérons-le, plus de performances. Mais surtout, à chaque étape nous apprenons de plus en plus, ce qui pourra nous servir l’année prochaine. » explique Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie.

« Cela [la mise à jour à Austin] en fait partie. Il y a aussi quelques éléments où nous avons réduit le poids des composants qui, espérons-le, rapprochera la voiture de la limite de poids. Il est cependant très difficile pour nous de savoir où nous serons. A Singapour, Lewis était terriblement proche de la pole, mais à Suzuka, les deux voitures avaient un gros écart avec l’avant. »

« Maintenant, notre rythme de course est raisonnablement bon, donc si nous pouvons faire encore un pas en avant, nous pourrons nous battre avec les Ferrari et les Red Bull, mais les qualifications pour nous sont le plus difficile à prévoir pour nous en ce moment. »

« Mais comme je l’ai dit, il s’agit d’une grande partie d’apprentissage et nous allons certainement faire de notre mieux lors des quatre dernières courses de la saison. »

A Austin, Mercedes espère donc pouvoir se rapprocher encore un peu plus de Red Bull et Ferrari, mais le tracé du COTA n’a pas souri à l’équipe du constructeur allemand lors de la dernière édition, notamment parce que la piste était très bosselée : « C’est un circuit délicat et c’était un circuit délicat pour nous l’année dernière. » ajoute Shovlin.

« C’était très bosselé, il y avait aussi beaucoup de surchauffe des pneus et nous n’étions pas aussi performants que Red Bull avec des pneus plus tendres. Ils ont refait la surface, alors j’espère que ces problèmes avec les bosses sont un peu moins nombreux, mais ce qui est très difficile cette année, c’est de vraiment savoir où vous allez être sur le circuit avant d’y aller et comme je l’ai dit précédemment , il s’agit en grande partie d’apprendre. »

« Nous n’allons pas vraiment faire de prédictions sur l’endroit où nous allons jouer, nous devons juste y aller vendredi, voir quel genre de problèmes nous avons et ensuite voir si nous pouvons les résoudre avec la configuration. »

Le Grand Prix des Etats-Unis se disputera du 21 au 23 octobre sur le tracé des Amériques à Austin.

Vettel : « Personne ne se souviendra de moi »

Alors qu’il ne lui reste que quelques courses avant son départ à la retraite, Sebastian Vettel estime qu’il ne laissera pas une trace indélébile dans l’Histoire.

Sebastian Vettel, l’un des pilotes les plus titrés de la catégorie reine du sport automobile, prendra sa retraite à la fin de cette saison. Il disputera sa dernière course de F1 le mois prochain à Abu Dhabi, laissant derrière lui l’un des héritages les plus importants de l’Histoire de la F1. Le pilote allemand considère néanmoins qu’on ne se souviendra pas de lui.

« Une fois, quelqu’un m’a dit : ‘On ne se souviendra de vous que jusqu’à la mort de la dernière personne qui se souviendra de vous » a expliqué Sebastian Vettel.

« Permettez-moi de dire les choses ainsi : le Royaume-Uni a un nouveau roi, mais ce n’est pas le premier roi Charles – il y en a eu deux autres avant lui. Vous vous souvenez d’eux ? Probablement pas. Il y a une limite. Il viendra probablement un moment où personne ne se souviendra de moi. Rien ne dure éternellement. »

« Les gens peuvent décider s’ils veulent se souvenir de moi, mais je ne serais pas offensé s’ils ne le faisaient pas. Peu m’importe comment on se souvient de moi. J’essaie toujours de réussir – parfois je n’y arrive pas – mais, par-dessus tout, j’essaie toujours de traiter les gens avec respect et d’être gentil. Si c’est de cette façon que les gens se souviennent de moi, cela me rendra heureux.

Interrogés sur les leçons apprises lors de son passage en Formule 1, Sebastian Vettel  a répondu : « Il y a beaucoup de leçons dans la vie et c’est à vous de décider si vous choisissez d’en tirer des leçons. Être pilote de Formule 1 est un mode de vie accéléré. Je pense que c’est vrai pour la plupart des sportifs professionnels. Vous avez tout ce qui se passe dans la vie normale, mais c’est plus condensé en termes de temps. »

« J’ai souvent l’impression d’avoir vécu tellement de choses au cours des 15 dernières années que je n’ai pas pu tout assimiler – rencontrer tant de gens, aller dans tant de pays différents. Cela m’a beaucoup appris – le temps nous dira si j’ai bien écouté. »

Ralf Schumacher : Gasly et la FIA doivent se remettre en question

Ralf Schumacher considère que Pierre Gasly et la FIA doivent tous les deux se poser les bonnes questions sur l’incident du véhicule de dépannage lors du Grand Prix du Japon.

Dimanche dernier à Suzuka, Pierre Gasly – qui roulait en piste pour rejoindre la voie des stands après qu’un drapeau rouge a été déployé à la suite de l’accident de Carlos Sainz en début de course– a très rapidement exprimé sa colère auprès de la FIA de voir de nouveau une grue sur la piste malgré l’accident mortel dont a été victime Jules Bianchi en 2014 dans des conditions similaires.  Mais après ce “coup de gueule”, le pilote AlphaTauri a été placé sous enquête, notamment parce que les commissaires reprochaient au Français d’avoir justement roulé trop vite lorsque cette grue était en piste.

Au moment où Gasly a dépassé la grue, sa monoplace roulait à 251 km/h alors que la séance avait été placée sous drapeau rouge et c’est pour cette raison que le pilote AlphaTauri a écopé d’une pénalité après l’arrivée du Grand Prix du Japon. Cette pénalité a été convertie en 20 secondes supplémentaires ajoutées au temps de course du pilote français qui a également reçu deux points de pénalité sur sa Superlicence.

En parallèle, la FIA a également annoncé qu’elle ouvrirait une enquête approfondie sur les circonstances de cet incident. Nombreux sont les pilotes qui ont d’ailleurs réagi sans concession, dénonçant bien entendu la présence de la grue en piste alors que s’y trouvaient encore des monoplaces.

Ralf Schumacher, dans sa chronique pour Sky Sports Germany, a également réagi « Le sujet entourant Pierre Gasly était très émouvant .Je peux comprendre les critiques des pilotes. Ils ont fait remarquer qu’ils ne veulent voir aucune de ces grues tant qu’il y a encore des voitures sur la piste. »

« Néanmoins, cela ne justifie pas non plus que Gasly poursuive le peloton à 250 km/h à ce moment-là. C’est tout sauf intelligent. Je pense que les deux parties doivent se remettre en question. »

Même s’il ne conteste pas la pénalité infligée à Pierre Gasly, Ralf Schumacher a également soutenu la décision de la FIA d’enquêter sur l’incident de la grue. « Tant qu’il n’y a pas de danger imminent, cela ne devrait pas être un problème d’attendre que les voitures soient toutes dans les stands et d’envoyer ensuite la grue » a déclaré l’ancien pilote de F1.

« Il faut étudier les différents éléments et comprendre pourquoi les choses se sont passées différemment de ce qui avait été discuté avec les pilotes. »

« Par ailleurs, je pense que la pénalité pour Gasly est juste et compréhensible, car il était clair que la course avait été arrêtée. Il y a aussi la règle selon laquelle vous devez conduire au pas et pouvoir vous arrêter à tout moment – et pour cause, il pourrait y avoir du monde sur la piste. »

Verstappen à une victoire du record de Schumacher et Vettel

Avec 12 Grands Prix remportés cette saison, Max Verstappen n’est plus qu’à une seule victoire du record de Michael Schumacher et Sebastian Vettel.

Dimanche dernier, Max Verstappen a donc été sacré à Suzuka dans la confusion : une pénalité infligée à Charles Leclerc à l’issue de la course et l’attribution de l’intégralité des points dans des conditions de course bousculées par la pluie ont permis au Néerlandais de décrocher son deuxième titre mondial en Formule 1, bien qu’officiellement il ne le recevra qu’à la fin de la saison.

Au Japon, Max Verstappen a également signé sa douzième victoire de la saison, se rapprochant un peu plus du record de victoires en une saison obtenu par Michael Schumacher en 2004 et égalé par Sebastian Vettel en 2012.

Le parcours quasi sans-faute et la suprématie du pilote néerlandais cette année laissent imaginer qu’il pourrait bien dépasser ce record puisqu’il reste encore quatre Grands Prix à disputer cette saison à savoir les Etats-Unis, le Mexique, le Brésil et Abou Dhabi.

Latifi : « Les points marqués au Japon n’auraient rien changé »

Nicholas Latifi considère que son arrivée dans les points au Japon n’aurait pas sauvé sa place chez Williams si l’équipe n’avait pas encore pris sa décision.

Il y a quelques semaines, l’équipe Williams a annoncé qu’ils se sépareraient de Nicholas Latifi à la fin de la saison 2022 après trois ans de collaboration. Les performances du pilote canadien n’ont jamais vraiment été convaincantes et le fait qu’il soit le seul pilote de la grille à ne pas avoir marqué le moindre point après seize manches disputées a très certainement fini par sceller son sort.

Le pilote canadien a finalement marqué ses premiers points de la saison lors de la dernière course au Japon, franchissant la ligne d’arrivée à la neuvième place.Bien qu’il s’agisse de l’une de ses meilleures courses en 2022, Latifi a expliqué que c’est surtout son manque de régularité tout au long de l’année qui a été la cause de la non-prolongation de son contrat chez Williams.

« Je finis la course dans les points, donc c’est positif, un booster pour le moral », a déclaré le Canadien à l’issue du Grand Prix du Japon. »Mais si une décision n’avait pas déjà été prise jusqu’à présent quant à mon avenir, je ne pense pas qu’une course comme celle-ci aurait beaucoup changé les choses, car il s’agit surtout de régularité tout au long de l’année, pas d’un seul bon résultat. »

Une très belle performance pour Nicholas Latifi au Japon donc mais qui ne suffira pas. Il reste encore un baquet disponible chez Haas pour 2023 et le Canadien pourrait éventuellement être un candidat pour rejoindre la petite écurie américaine l’an prochain.

Ricciardo « toujours aussi proche que possible de la grille F1 en 2023 »

Après l’annonce de son départ de l’équipe McLaren à l’issue de la saison 2022, Daniel Ricciardo est l’objet de toutes les rumeurs quant à sa présence sur la grille l’année prochaine.

Daniel Ricciardo – qui quittera donc l’équipe McLaren après deux années passées à Woking – reste toujours très vague concernant son avenir, alors que des rumeurs suggèrent depuis quelques semaines qu’il pourrait se retrouver chez Mercedes en 2023 dans un rôle de pilote de réserve de l’équipe du constructeur allemand.

Récemment interrogé, l’Australien a exprimé son souhait de ne surtout pas se jeter sur le premier contrat qu’une équipe pourrait lui présenter : “Il s’agit finalement de prendre le temps de déterminer quelle sera la meilleure chose pour moi l’année prochaine.” avait-il déclaré avant le Grand Prix du Japon. Il a aussi dernièrement laissé entendre qu’il pourrait ne plus être présent sur la grille en 2023.

L’agent de Daniel Ricciardo, Nyck Thymm, s’est récemment exprimé sur Twitter : « Rien de tout cela n’est une question d’ego, d’exigences irréalisables ou d’un manque soudain d’opportunités.Il s’agit d’un homme qui, victime de malchance, cherche maintenant à trouver la prochaine bonne opportunité. »

On peut sans conteste dire que la saison 2022 de Daniel Ricciardo aux côtés de Lando Norris n’aura effectivement pas été heureuse et fructueuse puisqu’il est actuellement 12ème au classement des pilotes à 72 points de son coéquipier.

Nyck Thymm poursuit : « Découvrir un nouveau projet où il peut travailler avec une équipe qui embrasse l’ensemble unique de ses compétences. Un projet où son expérience peut être exploitée. Un processus où il peut réinitialiser et montrer son amour pour le jeu. Et finalement se mettre dans la meilleure position pour montrer au monde ce dont il est capable s’il en a l’occasion. »

« C’est une approche différente oui, mais c’est aussi un nouveau jour pour le sport. Peu sur la grille ont la maturité et l’expérience de Daniel; maintenant plus que jamais.Le ‘honey badger’ [ndlr, surnom de Ricciardo en référence au ratel, petit animal mignon mais qui n’a peur de personne selon le pilote australien] sera toujours aussi proche de la grille F1 que possible en 2023. Il n’a pas fini. Et comme nous l’avons vu cette saison, tout peut arriver. » conclut l’agent du futur ex-pilote McLaren.