Fernando Alonso ne regrette pas d’avoir tout sacrifié pour la F1

Choix de carrière, sacrifices, famille…le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assure qu’il ne regrette aucune des décisions qu’il a dû prendre dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 avec la modeste écurie Minardi.

En 2023, Fernando Alonso a connu l’une des meilleures saisons  de sa carrière selon ses propres mots. Le pilote Aston Martin – qui a rejoint l’équipe en 2023 après deux années passées chez Alpine – a inscrit plus de 200 points au championnat du monde au volant d’une monoplace qui lui a permis de décrocher pas moins de huit podiums en 22 courses.

Revenant sur sa saison 2023 – la première avec sa nouvelle équipe Aston Martin – le double champion du monde a admis qu’il ne regrettait absolument pas son choix d’avoir quitté Alpine fin 2022 : « C’était une saison incroyable. Et il y a probablement 12 mois, voire 10 mois, lorsque nous avons lancé la voiture, nous ne nous attendions pas à être dans cette position. Cela a été un voyage incroyable. » a déclaré l’Espagnol qui a terminé quatrième au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Charles Leclerc. 

« L’AMR23 a été rapide tout de suite mais c’est un sport très exigeant, très compétitif, nous avons donc dû continuer à développer la voiture et continuer à nous concentrer sur les performances. Ce fut une saison très intense. »

« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a-t-il ajouté.

Trop beau pour être vrai… 

Fernando Alonso Aston Martin
Le premier podium d’Alonso avec Aston Martin à Bahreïn

En début d’année, lorsque l’AMR23 a pris la piste pour la première fois aux essais de pré-saison à Bahreïn, beaucoup de gens ont été surpris du rythme affiché par la monoplace de l’équipe Aston Martin.

Lorsqu’on demande à Fernando Alonso si il a lui-même été surpris par le niveau de compétitivité de sa monoplace, l’Espagnol a répondu : « Oui ! Il y a eu des moments lors des tests de pré-saison où j’ai pensé que c’était trop beau pour être vrai. Et puis nous avons eu la première course, nous avons été aussi compétitifs que le test le suggérait et nous avons terminé sur le podium. »

« J’avais le sentiment qu’il y avait une opportunité pour moi et l’équipe de faire quelque chose de grand ensemble. J’avais l’impression que le projet prenait vie. C’était magique. »

Un choix payant 

Dans le passé, Fernando Alonso a changé d’équipe à plusieurs reprises et ses choix n’ont pas toujours donné à l’Espagnol le succès auquel il aurait pu s’attendre et lorsqu’on lui demande s’il a été soulagé de constater à quel point l’Aston Martin était performante dès les premières courses de la saison 2023, Alonso a répondu : « J’étais super heureux. »

« Je me suis senti très chanceux avec cette décision. En Formule 1, vous n’avez jamais de boule de cristal pour anticiper ce qui va se passer l’année suivante – mais lorsque vous prenez une décision, que vous changez d’équipe et que soudain vous vous battez pour les podiums, c’est l’une des meilleures sensations. »

« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a poursuivi Alonso.

« Cela dépend en grande partie de l’équipe. Elle est très jeune, très enthousiaste et il y a beaucoup de bonne énergie dans le garage et à Silverstone. Le nouveau campus apporte beaucoup de motivation – c’est une véritable déclaration sur l’ambition de l’équipe. »

« De plus, grâce à mon expérience, je sais ce qui est important et ce qui l’est moins, et je sais où dépenser mon énergie et où la conserver. C’est important de pouvoir se concentrer sur la performance le dimanche mais aussi de s’assurer qu’il y ait un bon esprit d’équipe et un bon moral dans le garage. J’apprécie chaque partie du travail. »

Un reset en 2019

Fernando Alonso
Fernando Alonso sur le Dakar en 2020

En 2024, Fernando Alonso sera âgé de 43 ans et entamera sa vingt-et-unième saison en Formule 1. Bien qu’il soit le doyen de la grille, l’Espagnol n’a jamais été aussi en forme physiquement et garde une motivation sans faille. Lorsqu’on lui demande comment fait-il justement pour rester toujours aussi motivé, Alonso explique que ses deux années en dehors de la Formule 1 entre 2019 et 2021 l’ont aidé à faire un « reset » pour revenir plus déterminé que jamais.

« J’ai eu ces deux années sans sport en 2019-20. Je pense que ça a tout réinitialisé. J’ai rechargé les batteries, et je suis revenu en 2021 avec une nouvelle motivation et elle est encore fraîche en ce moment. Je pense que sans cette pause, il serait difficile de maintenir la motivation, l’entraînement et tout le reste. » 

« Je suis une personne très compétitive. J’aime fixer des objectifs et des cibles. En fin de compte, je veux gagner, c’est ce que nous faisons tous, mais même lorsque cela semble improbable, je me fixe des défis personnels : peut-être terminer dans le top cinq est possible, peut-être un podium. Cela fournit beaucoup de motivation. »

De gros sacrifices

Etre pilote de Formule 1 demande un engagement permanent tout au long de l’année, même lorsqu’il n’y a pas de course le week-end. Alonso – comme tous les autres pilotes de la grille – a donc fait d’énormes sacrifices tout au long de sa carrière et a vu notamment son souhait de devenir père de famille être repoussé, mais l’Espagnol assure qu’il ne regrette rien.

« Vous faites des sacrifices, et parfois vous en êtes conscient lorsque vous les faites et parfois vous ne vous en rendez compte que cinq ans plus tard. » explique Alonso.

« Il peut s’agir de choses que vous aimeriez faire, ou de membres de votre famille et d’amis que vous ne voyez pas aussi souvent que vous le souhaiteriez. Je suis une personne très axée sur la famille. J’aime passer du temps avec ma famille. À cette époque de ma vie, je pensais que j’aurais déjà une famille et des enfants, tout ce genre de choses, et je me suis retrouvé à 42 ans, encore sans enfant. »

« En même temps, je fais ce que j’aime faire. Je fais ce que je fais de mieux – et je n’ai jamais essayé autre chose que le sport automobile. Alors, quand je me regarde dans le miroir le matin, je suis content de qui je suis et de ce que je fais. J’ai beaucoup sacrifié pour la F1, mais je n’ai aucun regret. »

En 2024, Fernando Alonso entamera sa dernière année de contrat avec Aston Martin. Mais le directeur de l’équipe, Mike Krack, a déjà annoncé qu’il souhaitait « évidemment » continuer l’aventure avec l’Espagnol. Si jamais Fernando Alonso poursuit sa carrière en 2025, il serait alors âgé de 44 ans.

Lawrence Stroll à la tête d’Aston Martin pour de « nombreuses années »

Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin en Formule 1, a démenti les rumeurs selon lesquelles il cherchait à se débarrasser de son équipe, l’homme d’affaires insistant sur le fait qu’il comptait rester à la tête d’Aston Martin pour encore « très longtemps ».

A la tête d’un consortium, Lawrence Stroll rachète en 2018 les actifs de l’écurie de Formule 1 Force India, qui se trouvait alors en grande difficultés financières, et crée la nouvelle écurie Racing Point. Deux ans plus tard, le milliardaire canadien prend une participation de 16,7% du constructeur automobile Aston Martin et investit 380 millions d’euros dans la marque qui remplace Racing Point en Formule 1 à partir de la saison 2021.

Stroll a depuis investi massivement dans l’équipe de F1, attirant du personnel clé et développant une toute nouvelle usine, qui a ouvert cette année sur le site existant de l’équipe à Silverstone. Le milliardaire a notamment réussi à attirer le double champion du monde Fernando Alonso qui pilote depuis 2023 aux côtés du fils de Lawrence Stroll, Lance Stroll.

En 2023, l’équipe basée à Silverstone a connu une campagne remarquable avec pas moins de huit podiums et 280 points marqués en 22 courses, ce qui a permis à l’équipe de terminer cinquième du championnat du monde des constructeurs à 22 points de McLaren.

Mais à la veille du Grand Prix de Las Vegas 2023, Aston Martin a annoncé l’arrivée en tant qu’actionnaire minoritaire de la société Arctos Partners, une société d’investissement privée possédant une expérience significative en matière d’investissement dans le sport. Cet accord donne à Arctos la propriété d’une participation minoritaire dans AMR Holdings GP Limited (AMR), la société holding de l’équipe Aston Martin.

A la suite de l’annonce de cet accord, de nombreuses rumeurs ont suggéré que le patron d’Aston Martin Lawrence Stroll cherchait à se débarrasser de son équipe de Formule 1, mais le principal intéressé a catégoriquement nié ces rumeurs, le Canadien insistant sur le fait qu’il resterait à la tête de l’équipe encore de nombreuses années.

« Vous n’allez pas dépenser des millions de livres Sterling, construire le plus grand nouveau campus en Formule 1 et embaucher 400 des meilleurs employés si vous êtes sur le point de quitter l’entreprise. » a expliqué Lawrence Stroll dans les colonnes du New York Times.

« Il ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité que j’ai intérêt à ne jamais être l’actionnaire majoritaire de cette équipe pendant très longtemps, et c’est la même chose avec le constructeur de voitures de route. Je ne vais nulle part. J’ai l’intention de diriger ces entreprises pendant de nombreuses années. Je ne suis qu’au début du voyage avec les deux. »

« L’équipe a connu un énorme succès cette saison avec huit podiums et notre plus gros total de points en tant qu’équipe, mais notre ambition collective est plus grande. » a ajouté le Canadien lors de l’annonce de l’arrivée d’Arctos.

« Arctos voit le potentiel et la valeur de ce projet alors que nous continuons à construire une équipe de Formule 1 de classe mondiale. Ils partagent notre vision de notre marque ultra-luxe et sont extrêmement passionnés par ce sport et ses perspectives. »

« Nous investissons dans l’infrastructure, les ressources humaines et les processus, et c’est le moment idéal pour renforcer en profondeur l’expertise opérationnelle et l’expérience stratégique d’Arctos. Ensemble, nous continuerons à faire avancer cette équipe et à bâtir un avenir encore plus brillant et prospère. »

Il est bon de noter que cet investissement n’a pas encore été officiellement finalisé, ce qui devrait être fait avant la fin de l’année 2023. 

Aston Martin F1 n’aborde pas 2024 avec la gueule de bois !

Cinquième du championnat du monde des constructeurs en 2023, l’équipe Aston Martin a bouclé une campagne remarquable faite de hauts et de bas, mais avec tout de même huit podiums à la clé et 225 points de plus que lors de la saison précédente où elle avait terminé septième du championnat.

Dès le début de saison, l’équipe Aston Martin a frappé fort avec plusieurs podiums décrochés par Fernando Alonso et une deuxième place au championnat constructeurs juste derrière Red Bull. Mais après ce départ canon, les performances de l’AMR23 ont été plus en retrait en milieu d’année, avant que l’écurie du constructeur britannique ne retrouve finalement un peu de rythme dans la dernière partie de la saison.

Lorsqu’on demande au team principal d’Aston Martin, Mike Krack, de dresser un bilan de cette campagne 2023, le Luxembourgeois âgé de 51 ans a déclaré : « Les six premières courses ont été incroyables – mais je savais qu’il y aurait des moments difficiles qui suivraient. Nous étions réalistes et avons essayé de gérer les attentes. » 

« La concurrence en F1 est féroce ; de très bonnes équipes qui n’avaient pas si bien commencé la saison allaient inévitablement surmonter leurs problèmes et nous affronter. Nous savions que cela deviendrait plus difficile. »

« Le milieu de l’année a été difficile pour nous, mais peut-être l’a-t-il semblé davantage en raison du début que nous avons eu. Les niveaux d’attentes ont augmenté de façon spectaculaire. »

« Imaginez si notre saison n’avait pas commencé avec six podiums lors des huit premiers Grands Prix, mais plutôt avec un seul ? Si cela avait été le cas, ce qui s’est passé aux manches 9, 10, 11 et 12 ne serait pas vraiment contrasté. Marquez 23 points lors de la première course et les attentes augmentent naturellement. »

« Nous savons ce que nous voulons faire pour 2024 et la direction que nous devons prendre avec la voiture de l’année prochaine – mais cela ne signifie pas nécessairement que nous allons nous présenter à l’ouverture de la saison à Bahreïn l’année prochaine et nous battre pour le titre ou la victoire de la course. »

Lorsqu’on lui demande à quel point le milieu de la saison a été difficile pour lui et ses collaborateurs, le luxembourgeois a répondu : « Pour moi, cette période a été difficile car il faut comprendre ce qui se passe. Vous devez effectuer un zoom arrière et regarder la situation dans son ensemble. »

« Est-ce que d’autres s’améliorent massivement ? Ne progressons-nous pas assez ? Vous devez être honnête dans vos évaluations, vous poser des questions difficiles, parvenir à une compréhension, puis vous assurer que tous les membres de l’équipe comprennent également la situation, se serrent les coudes et y travaillent. »

« Je l’ai dit à plusieurs reprises, l’objectif pour le reste de la saison était de comprendre la voiture et d’inverser la tendance. Je pensais que si nous pouvions remonter sur le podium dans la seconde moitié de l’année, ce serait un exploit fantastique. Nous l’avons fait deux fois – mais tout le monde en veut encore plus ! »

Aston Martin F1
L’Aston Martin de Fernando Alonso au départ du GP d’Arabie Saoudite 2023

En difficulté donc dans la compréhension de l’AMR23, l’équipe Aston Martin a semble-t-il trouvé quelque chose en deuxième partie de saison et lorsqu’on demande à Mike Krack justement si ses ingénieurs ont réussi à débloquer plus de potentiels après avoir découvert la source du problème, le team principal d’Aston Martin a répondu : « Nous comprenions la voiture à la fin de la saison – mais il serait faux de dire que nous avons absolument tout compris de l’AMR23. »

« Nous avons beaucoup compris, nous savons ce que nous voulons faire pour 2024 et la direction que nous devons prendre avec la voiture de l’année prochaine – mais cela ne signifie pas nécessairement que nous répondrons présents à l’ouverture de la saison à Bahreïn et lutterons pour la victoire. »

« Nous affrontons des concurrents redoutables, et le grand point d’interrogation cet hiver est toujours de savoir quel genre de travail les autres équipes ont fait. On se ronge beaucoup les ongles. Vous vous demandez toujours : En avons-nous fait assez ? »

« Quoi qu’il arrive, cela aboutit toujours à la même boucle : si les voitures roulent et que nous n’en avons pas fait assez, alors nous devons travailler dur pour nous améliorer. Si nous en avons fait suffisamment, nous devons alors travailler dur pour nous améliorer davantage. C’est la seule recette qui fonctionne en Formule 1. »

Enfin, lorsqu’on lui demande s’il y a une chance que les difficultés rencontrées avec l’AMR23 se répercutent sur l’AMR24 de la saison prochaine, Krack s’est montré très optimiste : « Nous n’abordons pas 2024 avec la gueule de bois de 2023. Bien au contraire. »

« Cette saison – et surtout les courses de fin de saison – ont été très positives pour nous, avec des enseignements vraiment précieux qui se répercuteront sur la voiture 2024. Nous ne sommes pas confrontés à des doutes. »

Aramco devient sponsor titre d’Aston Martin en Formule 1

A partir de la saison 2024 de Formule 1, la société Aramco devient sponsor titre de l’équipe Aston Martin après avoir signé une prolongation à long terme de leur partenariat (cinq années). À partir du 1er janvier 2024 donc, l’équipe basée à Silverstone sera connue sous le nom d’Aston Martin Aramco Formula One Team.

« Nous sommes très fiers de poursuivre et de renforcer notre partenariat fructueux avec Aramco. » a déclaré Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe Aston Martin.

« Nous entretenons déjà une relation stratégique importante et leur soutien en tant que partenaire titre pour les cinq prochaines années est une démonstration claire de notre ambition commune. »

« Depuis 2022, ils jouent un rôle clé dans l’aventure d’Aston Martin en Formule 1 et leur contribution ne fera que devenir encore plus significative dans les années à venir. »

« Nous travaillons ensemble sur plusieurs initiatives clés, notamment le développement de carburants avancés pour 2026, lorsque nous commencerons notre partenariat avec les groupes motopropulseurs d’usine Honda. »

« L’expertise et les produits d’Aramco apporteront une réelle contribution à nos performances sur la piste et ajouteront une valeur significative dans de nombreux autres domaines de notre organisation, en particulier dans notre nouveau campus technologique AMR. »

Jusqu’en 2023, c’est la société Cognizant qui était sponsor titre de l’écurie Aston Martin en Formule 1 avec notamment une présence accrue du logo sur les monoplaces et les équipements de l’équipe du constructeur britannique.

Fernando Alonso trouve l’AMR23 « bien dessinée et efficace »

Le double champion du monde Fernando Alonso dit qu’il est particulièrement impressionné par la nouvelle Aston Martin AMR23 qui sera sa monoplace pour la saison 2023 de F1.

Le pilote espagnol a rejoint Aston Martin en 2023 après avoir passé deux saisons chez Alpine. Jusqu’à présent, Alonso n’a roulé qu’avec la monoplace 2022 d’Aston Martin lors d’un test à Abou Dhabi à la fin de l’année dernière et un peu plus tôt ce mois-ci à Jerez en Espagne.

Bien qu’il n’a pas encore pu rouler avec l’AMR23, le double champion du monde a tout de même pu la tester dans le simulateur de l’équipe et a assisté à son développement tout au long de l’hiver.

S’exprimant ce lundi lors de la présentation de la monoplace, Fernando Alonso n’a pas caché son enthousiasme et estime que l’AMR23 est particulièrement bien « dessinée et efficace » d’après ce qu’il a pu ressentir dans le simulateur.

« J’ai toujours dit que je voyais l’ambition qui brille chez Aston Martin. Et, alors que nous lançons la voiture dans cette toute nouvelle usine, je pense que tout le monde peut maintenant voir l’ampleur de l’ambition et de la détermination au cœur de cette organisation. » a déclaré Alonso lors de la présentation de l’AMR23.

« Le plus important est la voiture – et l’AMR23 est incroyablement bien dessinée et très efficace. J’ai été agréablement surpris lorsque j’ai essayé la voiture de l’année dernière pour la toute première fois, et je pense qu’il y a beaucoup de performances que nous pouvons débloquer ensemble. J’ai hâte de commencer. »

Fernando Alonso prendra le volant de l’AMR23 pour la toute première fois ce mercredi lors d’une journée de tournage programmée à Silverstone. L’Espagnol se partagera le baquet de l’Aston Martin avec son coéquipier Lance Stroll.

Aston Martin lève le voile sur sa F1 2023

Ce lundi 13 février, l’équipe Aston Martin a levé le voile sur sa monoplace 2023 qui sera pilotée cette année par le double champion du monde Fernando Alonso et le Canadien Lance Stroll.

La présentation de l’AMR23 était diffusée en direct sur la chaîne YouTube de l’équipe du constructeur britannique et l’événement se déroulait au QG (encore en travaux) de l’écurie à Silverstone au Royaume-Uni. Très rapidement, le voile a été levé sur cette AMR23 à moteur Mercedes qui aura la lourde tâche de faire mieux que la très décevante AMR22 de la saison passée.

Pas de surprise du côté de la livrée puisque l’équipe s’est contentée de faire un copier-coller de celle de l’AMR22 (comme toutes les autres équipes de la grille malheureusement). L’AMR23 est donc…verte comme l’on pouvait s’y attendre et seuls les experts arriveront à trouver des différences avec la livrée 2022.

Sur le plan technique en revanche, l’équipe Aston Martin nous présente une monoplace très agressive, notamment au niveau des pontons et du capot moteur. Reste à savoir si elle sera aussi rapide que belle sur la piste. Elle sera d’ailleurs en piste dès ce mercredi 15 février dans le cadre d’une journée de tournage à Silverstone.

En 2022, l’équipe Aston Martin a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs, à égalité de points avec Alfa Romeo, bien loin de la troisième place que visait le patron Lawrence Stroll lors du lancement de la saison l’an dernier.

Cette année, Aston Martin misera beaucoup sur l’expérience de l’Espagnol Fernando Alonso qui a rejoint l’équipe en remplacement direct du quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui a choisi de mettre un terme à sa carrière en Formule 1.

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Replay : présentation de l’Aston Martin AMR23

Revivez la présentation de l’Aston Martin AMR23 de la saison 2023 de Formule 1 qui a été dévoilée ce lundi 13 février en direct depuis le siège de l’écurie britannique au Royaume-Uni.

Ce lundi 13 février, Aston Martin a présenté sa F1 2023. L’équipe basée à Silverstone a diffusé l’événement en direct sur ses différents canaux de communication à partir de 20h00 (heure de Paris). Vous pouvez revivre l’événement via le flux YouTube au bas de l’article, tandis que les premières images et les réactions des différents protagonistes sont disponibles sur notre site également.

Cette année, Aston Martin a choisi de faire confiance au double champion du monde Fernando Alonso qui fera équipe avec le Canadien Lance Stroll. Les deux hommes devront aider l’écurie du constructeur britannique a faire mieux que la saison passée où Aston Martin a terminé à la septième place au championnat du monde.

A quelle heure Aston Martin et McLaren présentent leur F1 ce lundi ?

Le bal des présentations en Formule 1 se poursuit cette semaine avec pas moins de cinq monoplaces de la saison 2023 présentées – dont deux rien que pour cette journée de lundi.

Après Haas, Red Bull, Williams, Alfa Romeo et AlphaTauri, c’est désormais au tour des équipes Aston Martin et McLaren de dévoiler leurs nouvelles couleurs pour cette saison 2023. Ci-dessous, voici les horaires à retenir pour cette journée de lundi.

Ce lundi 13 février, c’est l’écurie McLaren qui présente sa F1 2023 en premier. L’équipe de Woking diffusera l’événement en direct sur ses différents canaux de communication à partir de 18h00 (heure de Paris). Vous pourrez évidemment suivre l’événement en direct sur notre site sur cette page, tandis que les premières images et les réactions des différents protagonistes seront disponibles dans la foulée de la présentation de la MCL60 sur notre site également.

Juste après la présentation de la McLaren MCL60, c’est au tour de l’équipe Aston Martin de dévoiler son AMR23 qui sera pilotée cette saison par le double champion du monde Fernando Alonso et le Canadien Lance Stroll.

La présentation de l’Aston Martin se fera en direct sur les différents canaux de communication de l’équipe et vous pourrez une nouvelle fois suivre ce lancement de saison en direct sur cette page. Le direct débute à 20h00 (heure de Paris). Les images de l’AMR23 et les réactions des différents protagonistes seront là aussi disponibles sur notre site dans la foulée de la présentation.

Petit bonus ce lundi 13 février puisque l’équipe Williams – qui a déjà dévoilé la livrée de sa FW45 il y a quelques jours – fera rouler sa monoplace 2023 pour la première fois de l’année sur le tracé de Silverstone. Des images de la Williams en piste seront donc disponibles dans la journée.

Ferrari, Mercedes et Alpine pour finir…

Après McLaren et Aston Martin, ce sera au tour de la Scuderia Ferrari de présenter au monde sa SF-23 ce mardi 14 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son siège de Maranello en Italie. Là encore, vous pourrez suivre le show en direct sur notre site.

Le mercredi 15 février, c’est au tour de l’écurie Mercedes de dévoiler sa W14 lors d’un événement diffusé en direct depuis le circuit de Silverstone au Royaume-Uni, tandis que l’écurie Alpine clôturera le bal des présentations avec son lancement de saison depuis Londres où la A523 de Pierre Gasly et Esteban Ocon sera dévoilée au public en direct.

Alonso : Stroll a le talent pour être champion du monde

Le double champion du monde Fernando Alonso estime que son jeune coéquipier Lance Stroll – avec qui il fait équipe cette année chez Aston Martin – a le talent nécéssaire pour devenir champion du monde en Formule 1.

A partir de cette saison 2023, Alonso fait équipe avec le Canadien au sein de l’écurie Aston Martin, et lorsqu’il lui est demandé dans un entretien publié par l’écurie s’il connait bien son nouveau coéquipier, Alonso a répondu : « Je connais Lance depuis 11 ans. Nous nous sommes rencontrés en 2012 quand j’étais chez Ferrari – il était à la Ferrari Driver Academy. »

« Et je connais son père Lawrence [propriétaire de l’équipe], depuis de nombreuses années. C’est un grand ami à moi. Je suis allé chez lui au Canada à quelques reprises, nous avons fait différents sports et passé du temps ensemble. »

Lorsqu’on lui demande à quel point Lance Stroll est sous-estimé selon lui, le double champion du monde ne tarit pas d’éloges sur son nouveau partenaire : « Il a la vitesse, il a le talent. Il l’a montré à plusieurs reprises, notamment dans des conditions humides. »

« Je me souviens de la pole position de Lance en Turquie et de certaines de ses autres performances sur le mouillé. Pour performer à ce niveau dans des conditions difficiles, il faut avoir un feeling particulier avec la voiture. »

« Avec Lance, l’équipe a un pilote qui est super jeune, super talentueux et qui a la possibilité d’être champion du monde. » poursuit l’Espagnol.

« Le voir y parvenir et y avoir joué un rôle, que ce soit derrière le volant ou non, sera spécial pour moi. Je serai toujours très fier si l’équipe gagne sans moi dans la voiture. Je serai très fier du processus et de ma contribution au projet. »

Récemment, Mick Krack, le directeur de l’équipe Aston Martin, est revenu sur la réputation de Lance Stroll – dont la place en F1 n’est due qu’au simple fait que son père est propriétaire de l’équipe selon certains.

« Les gens sous-estiment à quel point Lance est bon – ils pensent qu’il n’est ici que parce que son père est propriétaire de l’équipe et l’a mis dans la voiture. » a déclaré Krack à propos de son pilote.

« Mais vous ne feriez pas aussi bien que lui contre un quadruple champion du monde [Vettel en 2021 et 2022], et vous ne gagneriez pas non plus autant de championnats en monoplaces juniors que lui par accident. Il est important de se rappeler que Lance n’a jamais vraiment eu de voiture gagnante en Formule 1, une voiture dans laquelle il peut montrer de quoi il est capable – pour vraiment mettre à profit son talent. »

Au cours de sa carrière en F1 débutée en 2017 avec l’équipe Williams, Lance Stroll a décroché trois podiums et une pole position. Le Canadien a terminé à la onzième place au championnat du monde des pilotes en 2020, son meilleur résultat depuis ses débuts.

Aston Martin et Mercedes en test à Jerez

Fernando Alonso a pris la piste pour la première fois cette année dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli cette semaine dans le sud de l’Espagne sur le tracé de Jerez, mais le pilote espagnol n’était pas seul en piste puisque le Britannique Lewis Hamilton a lui aussi participé à cette première journée d’essais avec Mercedes.

Les deux équipes Mercedes et Aston Martin sont à Jerez cette semaine pour deux journées d’essais dans le but d’aider Pirelli dans le développement de ses pneumatiques pour la saison 2024. Ce mardi, c’est Fernando Alonso et Lewis Hamilton (qui a déjà participé à des tests la semaine dernière au Paul Ricard) qui étaient en piste au volant de monoplaces de la saison 2022, mais on ne sait pas encore s’ils poursuivront le travail ce mercredi ou bien si d’autres pilotes seront en piste.

Quoi qu’il en soit, cette première journée de tests s’est déroulée sur une piste sèche, et bien que quelques nuages menaçants ont fait leur apparition au dessus du circuit dans l’après-midi, les pilotes n’ont jamais eu l’occasion de tester les pneumatiques pour piste humide.

Cette première journée fut surtout l’occasion de voir Fernando Alonso dans sa combinaison Aston Martin, alors que l’Espagnol a roulé avec son célèbre casque camouflage vierge de tout sponsor et utilisé essentiellement lors d’essais privés avant le début de chaque saison.

Les essais se poursuivent ce mercredi 8 février toujours avec Aston Martin et Mercedes, tandis que les deux équipes retourneront ensuite vers leurs bases respectives au Royaume-Uni pour dévoiler leurs monoplaces 2023 la semaine prochaine (le 13 février pour Aston Martin et le 15 février pour Mercedes), avant de partir vers Bahreïn pour les essais hivernaux.

Les 7 étapes de personnalisation d’un baquet de F1

Paramètre primordial de sécurité, la personnalisation d’un baquet de F1 est essentiel pour qu’un pilote se sente en harmonie avec la voiture. L’équipe Aston Martin dévoile le détail des différentes étapes inhérentes à la fabrication d’un siège de Formule 1.

Il va sans dire que le baquet est un des éléments clés de la sécurité et du confort d’un pilote. Chaque baquet est unique, personnalisé et parfaitement adapté à celui qui conduit afin de lui permettre d’extraire toutes les performances de la voiture.

Alors que les équipes terminent les derniers ajustements de leur nouvelle monoplace, Aston Martin détaille les sept étapes qui sont nécessaires pour obtenir un baquet parfaitement adapté à chacun des pilotes.

1ère étape : Le pilote entre dans une maquette du cockpit ou du châssis lui-même et s’assoit sur un sac rempli de mousse expansive. La mousse prend alors forme autour de lui, épousant les contours de son corps et la forme interne du châssis.

2ème étape :  Le pilote reproduit les mouvements qu’il effectuera en roulant, comme tourner le volant, pour s’assurer du confort de ses bras et de ses coudes lorsque la mousse se dilate. Le moule en mousse peut être coupé et ajusté pour mieux s’adapter au pilote et au châssis.

Il est précisé que certains pilotes préfèrent  se sentir comme « coincés » dans la voiture. Ils recherchent un mouvement quasi nul de la tête, du cou et des épaules. D’autres, en revanche, préfèrent un peu plus de liberté de mouvement lorsqu’ils conduisent.

3ème étape : Le moule en mousse est numérisé électroniquement pour créer un modèle 3D du siège. Ce modèle est utilisé pour produire un moule sur lequel des couches de fibre de carbone sont appliquées puis durcies dans un autoclave pour créer un baquet en fibre de carbone. Des ouvertures sont découpées pour les dispositifs de sécurité tels que les ceintures de sécurité et le dispositif HANS.

4ème étape : De retour dans le cockpit, le pilote essaie de s’asseoir dans le baquet en fibre de carbone, fournissant tout retour d’information utile pour ajuster et affiner. La coque en carbone peut être optimisée selon les exigences du pilote.

5ème étape : Les pédales doivent être à portée de main et il doit être possible de tourner complètement le volant. Pour répondre aux exigences de sécurité, le pilote ne doit pas être trop haut dans le cockpit.

A noter qu’un pilote plus bas contribue à un centre de gravité plus bas, ce qui améliore les performances de la voiture. Cependant, le pilote ne peut pas être positionné trop bas, car un champ de vision dégagé est évidemment essentiel.

6ème étape : Du rembourrage peut être appliqué pour le confort, bien qu’on garde toujours le poids à l’esprit sachant que l’ajout de rembourrage augmente le poids du baquet. Une couche de feuille d’or peut être durcie sur la fibre de carbone à l’arrière du siège pour réfléchir les rayons infrarouges et protéger le conducteur de la chaleur provenant du groupe motopropulseur à l’arrière.

7ème étape : Le test décisif a évidemment lieu en piste. Si le baquet n’est pas parfait, d’autres ajustements mineurs peuvent être effectués. Si des changements plus importants sont nécessaires, ou si le pilote n’est pas à l’aise, tout le processus peut être reconduit pour trouver l’ajustement parfait.

A l’aube de cette nouvelle saison, l’écurie britannique présentera sa nouvelle monoplace – l’AMR23 –  le lundi 13 février 2023.

Source : Aston Martin 

Comment Vandoorne aborde sa nouvelle saison aux côtés d’Alonso

Stoffel Vandoorne ne tarit pas d’éloges sur Fernando Alonso, son ancien coéquipier chez McLaren qu’il retrouve cette saison chez Aston Martin puisque le Belge y occupera un poste de réserviste.

A 41 ans, Fernando Alonso se prépare activement pour ses débuts chez Aston Martin ; le vétéran de la grille a d’ailleurs récemment publié des photos sur ses réseaux sociaux où il affiche ses nouvelles couleurs, avec le sous-titre « Countdown », Compte à rebours.

Le pilote espagnol retrouve chez Aston Martin un ancien coéquipier, Stoffel Vandoorne. En 2017 et 2018, le Belge était en effet aux côtés d’Alonso lors de son second passage chez McLaren.

Quand Alonso décide de quitter la F1 à l’issue de la saison 2018, Vandoorne perd également son baquet dans la catégorie reine. Le Belge devient champion de Formule E, monte sur le podium aux 24 Heures du Mans et officie comme pilote de réserve chez Mercedes ensuite. En 2023, il remplira les mêmes fonctions, cette fois chez Aston Martin et se tiendra prêt à remplacer l’un des deux pilotes titulaires, Lance Stroll et Fernando Alonso.

Évoquant son nouveau collègue au sein de l’écurie britannique, Stoffel Vandoorne a déclaré au Mirror Sport : « Les seuls coéquipiers que j’ai eus en Formule 1 sont Jenson Button et Fernando Alonso – tous deux champions du monde, et Fernando double champion. »

« C’est toujours formidable qu’un jeune pilote vienne travailler aux côtés d’un pilote très expérimenté. Il faut être ouvert d’esprit et voir comment ils abordent et construisent leurs week-ends de course. Fernando est l’un des plus grands pour faire ça. J’ai une excellente relation avec lui. »

Le Belge – âgé de 30 ans – court en Formule E cette saison avec l’équipe DS Penske, mais il garde donc tout de même un pied en Formule 1. Chez Aston Martin, aux côtés du champion de Formule 2 Felipe Drugovich,  Stoffel Vandoorne remplace directement l’Allemand Nico Hülkenberg, lui-même titularisé chez Haas en 2023.

« C’était un changement naturel. Au cours des deux dernières années, j’ai eu un rôle de pilote de réserve chez Mercedes. J’étais ravi de rejoindre Aston Martin pour faire quelque chose de différent. », a déclaré l’ancien pilote McLaren.

« C’est une équipe qui investit beaucoup d’argent dans l’avenir pour essayer de devenir l’une des meilleures équipes. Pour moi, faire partie de cela en ce moment et contribuer à développer la voiture dans cette direction est formidable. J’espère pouvoir les aider à devenir bientôt une équipe gagnante.« 

Alonso fait sa rentrée des classes chez Aston Martin

Le double champion du monde Fernando Alonso a fait sa rentrée des classes cette semaine en se rendant à l’usine Aston Martin près de Silverstone au Royaume-Uni, QG de sa nouvelle équipe en 2023. 

Âgé de 41 ans, l’Espagnol Fernando Alonso sera toujours sur la grille de la Formule 1 en 2023 et entame sa vingtième saison en catégorie reine. Le double champion du monde a changé d’écurie au cours de l’hiver et roule désormais pour le constructeur britannique Aston Martin aux côtés du Canadien Lance Stroll.

Lors de sa visite à l’usine d’Aston Martin, Fernando Alonso a pu faire connaissance avec les membres de sa nouvelle équipe, visiter les installations, mouler son baquet ou encore réaliser quelques tours dans le simulateur.

« J’ai vu beaucoup d’énergie de la part de tout le monde. Ils sont très motivés. » a commenté Alonso dans une courte vidéo postée par l’équipe Aston Martin.

Très prochainement (début février), le pilote espagnol sera en piste à Jerez en Espagne au volant de la monoplace de la saison 2022 dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli. C’est la deuxième fois depuis son départ de l’équipe Alpine fin 2022 que Alonso va piloter l’AMR22 (la première fois était à Abou Dhabi).

Ensuite, l’équipe Aston Martin présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 13 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son usine de Silverstone, il s’agira de la « vraie » AMR23 et non pas d’un show car a tenu à préciser l’équipe.

Briatore : « Alonso est en meilleure forme que quand il courait avec moi »

De retour en F1 depuis deux ans, Flavio Briatore, ancien patron de Renault, met en avant la forme physique du pilote Aston Martin et de façon plus générale, l’attractivité de la catégorie.

A 41 ans, Fernando Alonso s’apprête à entamer sa vingtième saison en Formule 1. En plus du talent et de l’ambition, il est évidemment nécessaire d’être en excellente forme physique pour continuer à piloter à un tel niveau. Et c’est de cela ce dont témoigne Flavio Briatore qui était le manager de l’Espagnol à l’époque où il a remporté ses deux titres de champion du monde, en 2005 et 2006.

S’exprimant auprès de nos confrères italiens de l’ANSA, Briatore a déclaré : « Il y a des jeunes pilotes extraordinaires et fantastiques, des gens qui communiquent avec les médias d’une manière différente. Il y a des champions extraordinaires comme Verstappen, comme Hamilton, comme Russell, un groupe de jeunes fantastiques. Et un groupe de moins jeunes comme Alonso qui n’était pas dans une telle forme physique même quand il courait avec moi. »

Flavio Briatore, l’un des personnages les plus emblématiques en F1 a fait son retour officiel en 2021. Il s’occupe aujourd’hui des animations réservées aux sponsors et aux invités dans le Paddock Club lors des week-ends de Grand Prix, lui qui est propriétaire de plusieurs restaurants de luxe gérés par sa société “Billionaire Life”.

L’Italien e expliqué que la F1 avait aujourd’hui un attrait extraordinaire grâce à la puissance qu’elle a acquise sur le marché américain.

« Je suis revenu en F1 il y a deux ans, maintenant elle a un attrait énorme car les États-Unis sont un moteur extraordinaire et avant c’était très difficile d’y entrer. La F1 est un spectacle, allons aux États-Unis et rassemblons-y 500 000 ou 600 000 personnes. » 

Il s’est également exprimé sur le nouveau patron de la Scuderia Ferrari  : « Chez Ferrari, il y maintenant Vasseur qui est un ami, espérons qu’il s’en sortira bien. »

Alonso poussera Aston Martin dans « tous les domaines » en 2023

Le directeur de la performance chez Aston Martin, Tom McCullough, estime que Fernando Alonso utilisera son esprit compétitif pour faire avancer l’écurie du constructeur britannique cette saison en F1.

Après deux saisons passées chez Alpine, le double champion du monde Fernando Alonso a rejoint l’écurie Aston Martin en 2023 où il fera équipe avec le Canadien Lance Stroll. Aujourd’hui âgé de 41 ans, Alonso est le doyen de la grille et reste toujours aussi déterminé à décrocher un troisième titre mondial dans sa carrière avant de prendre sa retraite.

De son côté, Tom McCullough pense que la soif de gagner du pilote espagnol va clairement profiter à Aston Martin cette année : « J’apprends encore à connaître Fernando et je vais vous dire une chose : c’est un personnage très motivé et compétitif, et cela se voit de l’extérieur et moi je le vois lorsque je lui parle. » a déclaré McCullough.

« Il se concentre uniquement sur le fait de bien faire, il voit un bel avenir dans notre équipe et nous sommes vraiment heureux de l’avoir dans notre équipe. Il va nous pousser dans tous les domaines. »

« Il ne va pas être heureux de se battre au milieu de peloton, car il veut faire partie de l’étape que nous souhaitons franchir, qui est de commencer à défier les trois meilleures équipes. »

Un objectif réaliste pour 2023

Concernant cette « étape à franchir » justement, McCullough se montre toutefois assez réaliste et ne pense pas qu’Aston Martin sera en mesure de se battre pour le championnat du monde dès 2023 après avoir terminé la campagne 2022 à la septième place à égalité de points avec Alfa Romeo.

« Je pense que se battre pour les championnats du monde l’année prochaine [en 2023] – en étant réaliste – n’arrivera pas. Nous grandissons en tant qu’équipe, nous devenons plus forts en tant qu’équipe, et je pense que Fernando va apporter une contribution significative à cela. »

« Il fait désormais partie du voyage, et si nous pouvons combattre les trois meilleures équipes l’année prochaine [en 2023], je suis sûr que nous serons satisfaits. »

« A partir de là, nous devrons simplement continuer d’essayer de rattraper ces gars à l’avant qui font un meilleur travail en ce moment. » conclut le Britannique.

Fernando Alonso reçoit sa nouvelle voiture de fonction Aston Martin

Désormais pilote officiel Aston Martin depuis le 1er janvier 2023, le double champion du monde Fernando Alonso a reçu sa nouvelle voiture de fonction, une Aston Martin DBX707.

L’Espagnol roule désormais avec ce DBX707 d’Aston Martin, un SUV doté d’un moteur V8 de 4L de cylindrée, d’un couple de 900 Nm pour une puissance totale de 707 chevaux et une vitesse de pointe limitée à 310 km/h.  Le DBX707 est l’un des SUV de luxe les plus puissants au monde.

Fernando Alonso n’a donc pas tardé à afficher ce monstre sur ses réseaux sociaux où il a posté une photo de son DBX707 garé devant son musée en Espagne avec comme légende : « Les attentes ont été dépassées, c’est une voiture de rêve ».

En 2023, Fernando Alonso débutera sa vingtième saison en Formule 1 avec l’équipe Aston Martin qu’il a rejoint cette année. Le pilote espagnol- âgé de 41 ans – sera le doyen de la grille et a à son actif depuis le début de sa carrière 32 victoires, 22 pole positions, 98 podiums et deux championnats du monde remportés avec Renault en 2005 et 2006.

Aston Martin dévoile la date de présentation de sa F1 2023

L’équipe Aston Martin est devenue la première écurie de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2023 de Formule 1.

L’AMR23 (c’est le nom de la monoplace 2023 d’Aston Martin) sera dévoilée le lundi 13 février 2023 en direct depuis son nouveau campus de Silverstone et devant un public « sélectionné ». L’événement sera également diffusé en direct sur tous les canaux sociaux de l’écurie.

L’AMR23 sera pilotée l’an prochain par le Canadien Lance Stroll et son tout nouveau coéquipier, l’Espagnol Fernando Alonso, qui a rejoint l’écurie du constructeur britannique après deux années passées chez Alpine. En 2022, l’équipe Aston Martin a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Alfa Romeo.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver le tableau indiquant toutes les dates de présentations des F1 pour la saison 2023. Ce tableau sera mis à jour en temps réel dès qu’une équipe confirmera sa date de présentation.

Dates présentations des F1 2023

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Aston Martin : « La voiture 2023 sera très différente »

Tom McCullough, directeur des performances de l’équipe de Formule 1 Aston Martin a expliqué que les leçons apprises dans le cadre du développement de l’AMR22 se traduiront par une approche très différente de la monoplace 2023.

En début de saison 2022, avec l’introduction de la nouvelle réglementation, les performances de l’équipe Aston Martin n’étaient pas à la hauteur de ses ambitions mais un développement constant  a permis à l’équipe britannique de marquer de précieux points en fin de saison. A Abou Dhabi par exemple, les monoplaces vertes étaient plus rapides que les Alfa Romeo mais cela ne leur a pas permis de les dépasser au classement constructeurs. Aston Martin termine la saison à la septième place à égalité de points mais derrière l’équipe suisse.

Le directeur des performances d’Aston Martin considère que l’introduction de la directive technique concernant le marsouinage en cours de saison a eu peu d’impact sur son équipe; ce sont des mises à jour progressives qui leur ont permis d’améliorer leurs performances.

« [La directive technique] a peut-être affecté certaines des autres équipes, mais cela n’a pas vraiment eu d’impact sur le fonctionnement de notre voiture », a déclaré McCullough à nos confrères de PlanetF1.

« Nous avons en fait apporté des mises à jour assez importantes au fond plat à plusieurs reprises. Évidemment, Singapour était la dernière, mais nous en avions eu une autre au Paul Ricard ainsi qu’à Silverstone.  En fait, certaines de nos mises à jour, celles qui semblaient plus petites, sont finalement celles qui ont produit le plus de performances. »

« Donc, pour nous, c’était juste, ‘voilà où nous en sommes, comment pouvons-nous continuer à développer cette voiture?' »

Tom McCullough explique aussi l’importance du travail en soufflerie et l’impact du plafond budgétaire sur le développement de la voiture en cours de saison.

« Les éléments que nous avons apportés depuis la soufflerie jusqu’à la piste ont en fait largement produits leurs effets.  Cela nous a donné un peu plus de performances mais aussi une fenêtre de fonctionnement un peu plus large sur la voiture. »

« En fin de compte, le plafond des coûts est un élément clé dans ce contexte. La voiture [2023] que nous avons dans la soufflerie en ce moment est très différente de celle que nous avons eu cette année. »

« Je ne peux pas vous en dire plus mais il y a des philosophies qui sont toujours les mêmes, d’autres qui sont différentes. Donc, dans l’ensemble, nous espérons avoir une voiture plus rapide. Sans le plafond des coûts, vous auriez probablement pu voir certaines de ces mises à jour au cours de l’année. »

« On travaille sur le nez de la monoplace et plus largement sur la « philosophie » de l’aileron avant. Une grande partie de cela aurait normalement changé en cours de saison mais on ne peut tout simplement pas nous permettre de faire cela sur des pièces aussi chères. » conclut le Britannique.

Vettel : « L’Allemagne n’est pas prête à payer autant pour un GP de F1 »

Alors que la F1 a créé l’événement le week-end dernier en débarquant à Miami pour la première fois de son histoire, plusieurs regards se tournent vers l’Europe et les Grands Prix historiques. Quand certains n’hésitent pas à mettre la main au portefeuille pour apparaitre au calendrier, d’autres rencontrent des difficultés très concrètes pour renouveler les contrats avec la F1.

Ces dernières semaines les rumeurs vont bon train, entre le Grand-Prix de France en pleine négociation et le Grand-Prix de Monaco sujet de nombreuses discussions, certains acteurs de la catégorie reine s’inquiètent de l’avenir des tracés historiques. Avec 64 apparitions au calendrier, le Grand Prix d’Allemagne fait partie des courses ayant été le plus disputées au championnat du monde de F1 (sur les tracés du Nürburgring et d’Hockenheim), cependant, cette notoriété n’a pas empêché de voir le GP d’Allemangne être couru pour la dernière fois en 2019.

Mais avec la récente annonce de l’arrivée de Porsche et Audi en F1 à partir de 2026, un espoir semble renaitre autour d’un retour du Grand Prix d’Allemagne. Espoir qui n’est toutefois pas partagé par Sebastian Vettel qui se montre bien plus prudent lorsqu’il est interrogé sur un hypothétique retour de sa course à domicile : « Je ne sais pas si l’Allemagne arrivera à temps pour moi. Mais évidemment, j’ai eu le privilège de courir en Allemagne pendant de nombreuses années. Je ne sais pas. Je pense qu’au final, si vous regardez les endroits où nous allons, je pense que l’Allemagne n’est pas prête à payer autant d’argent pour avoir un Grand Prix de F1. C’est aussi simple que cela. » a déclaré l’Allemand.

« D’autres régions, d’autres pays en Europe se battent. Je pense que Spa est un très bon exemple. Et c’est dommage ce que nous avons vu l’année dernière, avec la pluie qui a annulé la course et les gens qui n’ont pas été remboursés de leurs billets. Mais je pense que ce serait une erreur de blâmer Spa, parce que, vous savez, ils ont déjà du mal à récupérer l’argent qu’ils perdent en premier lieu. »

« Donc je ne sais pas, je ne suis pas le développeur du sport. Je n’établis pas le business plan et les objectifs. Mais clairement, vous pouvez voir que les endroits où nous allons et les nouveaux sites où nous allons sont  géniaux à explorer, mais c’est aussi une question d’argent pour le sport, je suppose, pour se développer de la façon dont il veut se développer. »

« Mais oui, c’est dommage de perdre l’Allemagne. Ce serait dommage de perdre Spa. Ce serait dommage de perdre l’Espagne. Vous savez, si ces pays ne sont plus prêts à payer les frais d’inscription élevés, ils seront rayés de la liste. Ce serait dommage. Certes, on pourrait penser aussi que certaines courses ont une garantie, comme Silverstone, Monza, mais je ne sais pas. Nous verrons ce qui se passera dans les prochaines années. Mais ce serait formidable, pour répondre à votre question, si l’Allemagne revenait au calendrier, mais j’en doute. » Conclut le quadruple champion du monde.

Mohammed Ben Sulayem élu président de la FIA

C’est Mohammed Ben Sulayem qui a été élu nouveau président de la FIA, l’Émirati succède au Français Jean Todt qui était en poste depuis 2009 après trois mandats à la tête de l’instance dirigeante du sport.

Les 198 membres votants ont élu ce vendredi à la majorité absolue Mohammed Ben Sulayem à la tête de la FIA pour un mandat de quatre années. Il était en course avec le Britannique Graham Stoker. Mohammed Ben Sulayem devient ainsi le premier non-Européen président de la FIA.

Ancien pilote automobile, Mohammed Ben Sulayem veut « moderniser » la FIA et rendre l’instance dirigeante plus « transparente » et souhaite également nommer un PDG à la tête de la FIA, ce qui serait une grande première. Pour l’aider, Ben Sulayem pourra compter sur l’aide de Fabiana Ecclestone, la femme de l’ancien argentier de la Formule 1, qui figure sur la liste du désormais président de la FIA au poste de vice-présidente pour le sport en Amérique du Sud.

« Je suis très honoré d’avoir été élu Président de la FIA à l’issue de l’Assemblée Générale Annuelle à Paris aujourd’hui. Je remercie tous les Clubs Membres pour leur estime et leur confiance. Je félicite Graham [Stoker] pour sa campagne et son engagement envers la Fédération. Je souhaite exprimer ma gratitude infinie au nom de la FIA et de ses Membres à Jean Todt pour tout ce qui a été accompli au cours des 12 dernières années.Je m’engage à poursuivre ce travail important et à faire avancer le sport automobile et la mobilité. » a déclaré Ben Sulayem.

La tache de Mohammed Ben Sulayem s’annonce difficile au lendemain d’une finale de championnat du monde de F1 très controversée à Abou Dhabi où le directeur de course Michael Masi a pris une décision ayant eu un impact énorme sur les résultats de la course et donc sur le championnat du monde 2021.