Les responsables du Nürburgring « prêts à discuter » avec la F1

Les responsables du circuit du Nürburgring en Allemagne n’ont pas tardé à répondre au PDG de la F1 en expliquant qu’ils étaient « toujours prêts à discuter » en vue d’un éventuel retour de la Formule 1.

Lors d’un entretien accordé à Sport 1(que vous pouvez retrouver ici) récemment, le patron de la Formule 1, Stefano Domenicali, a déclaré qu’il était déçu et triste de constater le peu d’intérêt de la part de l’Allemagne pour continuer à faire partie du calendrier de la Formule 1 : « Ce qui est très important, c’est que nous devons nous assurer que les Grands Prix traditionnels gardent leur place [au calendrier] et croyez moi, je suis triste et aussi déçu que nous n’ayons pas de Grand Prix en Allemagne pour le moment. » a déclaré l’Italien.

« Mais malheureusement, je ne vois pas de réel intérêt de la part de l’Allemagne à faire à nouveau partie du calendrier de la Formule 1. C’est dommage et en fait difficile à croire. J’espère que cela changera de nouveau à l’avenir. Nous avons tellement de demandes de partout dans le monde que nous pourrions facilement courir sur 30 circuits différents et voir que personne en Allemagne ne se manifeste est regrettable. »

A la suite des commentaires du patron de la Formule 1, les responsables du circuit du Nürburgring se sont faits entendre : « Nous sommes toujours prêts à discuter. » a déclaré le directeur de la communication de la société d’exploitation, Alexander Gerhard, cité par Sky Sports.

« Nous continuons de penser que nous pouvons très bien imaginer la Formule 1 au Nürburgring, mais dans des conditions générales économiquement raisonnables. » a-t-il ajouté.

Depuis quelques années, le Nürburgring alternait avec le circuit d’Hockenheim au calendrier de la F1 pour des raisons financières. Un modèle qui, selon Gerhard, pourrait également être envisageable dans le futur puisque les risques financiers seraient alors partagés. Mais les responsable du Nürburgring voient également un attrait supplémentaire avec la présence de la fameuse boucle nord de leur tracé, la Nordschleife – qui a accueilli une course de F1 pour la dernière fois en 1976 et qui n’est plus du tout adaptée aux monoplaces modernes : « La Nordschleife peut être considérée comme une idée car elle a une longue tradition, mais il faudrait des discussions avec toutes les personnes impliquées. Ce serait la troisième étape avant la première. » a déclaré Gerhard.

En 2022, l’Allemagne ne fait pas partie du calendrier de la Formule 1 qui compte pas moins de 23 Grands Prix, un record depuis la création du championnat du monde en 1950.

Calendrier F1 2022

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Le PDG de la F1 voit une saine concurrence entre anciennes et nouvelles destinations

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a déclaré que la mise en concurrence entre les anciennes et nouvelles destinations pour la F1 améliore les performances des sites traditionnels qui doivent redoubler d’effort pour conserver leur course.

Depuis plusieurs années maintenant, la Formule 1 cherche à se déplacer sur des circuits situés dans des pays qu’elle n’a pas encore visité depuis la création du championnat du monde en 1950. A ce titre, la catégorie reine s’est déplacée l’an dernier en Arabie Saoudite ou encore au Qatar pour la toute première fois de son histoire.

De ce fait, des Grands Prix traditionnels comme celui d’Allemagne (qui n’est plus au calendrier depuis 2020) sont soumis à de fortes pressions pour conserver leur place au calendrier de la F1 et se doivent de relever leur niveau de jeu en apportant – par exemple – des modifications sur leur tracé. Pour le PDG de la F1, cette concurrence entre nouveaux sites et sites traditionnels est une bonne chose.

« L’endroit où les courses ont lieu pourrait changer parce que Liberty [media] veut pousser la barre à un niveau encore plus élevé. Par conséquent, les nouveaux sites offrent des événements tellement fantastiques que les sites plus anciens et traditionnels doivent intensifier leur jeu. C’est la beauté de cette situation actuelle, tout le monde est motivé pour être meilleur. » a déclaré Stefano Domenicali lors d’un entretien accordé à Robb Report.

La Formule 1 visant désormais des marchés clés pour l’organisation de nouveaux Grands Prix, Domenicali a déclaré que la Corée du Sud – en plus de l’Afrique du Sud – était un pays dans lequel la catégorie reine pourrait se rendre à l’avenir.

« L’Amérique du Nord et l’Asie sont deux régions importantes pour le développement de l’entreprise, mais nous avons également suscité un grand intérêt de la part de l’Afrique du Sud. La Chine et la Corée du Sud offrent un public massivement plus jeune et il y a donc beaucoup de potentiel à l’échelle mondiale. Peu importe qu’une course se déroule au même endroit depuis 100 ans, ce n’est plus d’actualité. » a-t-il ajouté.

Le calendrier de la saison 2022 de Formule 1 est composé de 23 Grands Prix, un véritable record depuis la création du championnat en 1950.

Rossi a vécu de vraies montagnes russes à la tête d’Alpine en 2021

Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, admet qu’il a dû faire face à une courbe d’apprentissage abrupte lors de sa première saison à la tête d’une équipe de Formule 1, mais a vécu de vraies montagnes russes émotionnelles.

Laurent Rossi a été nommé PDG d’Alpine il y a un an après le départ de Cyril Abiteboul de l’ancienne équipe Renault, et a supervisé la première année pour le constructeur français fraichement renommé. Au cours d’une saison qui a inclus des faits saillants tels que la victoire d’Esteban Ocon en Hongrie et le podium de Fernando Alonso au Qatar, Alpine a fini par battre AlphaTauri à la cinquième place du championnat des constructeurs, et Rossi a déclaré qu’il avait beaucoup appris durant cette première saison.

« Je m’attendais à ce que ce soit des montagnes russes, et ça l’a été. Ce fut une courbe d’apprentissage abrupte évidemment, car je suis nouveau dans le sport, du moins en ma capacité. » a déclaré Laurent Rossi en entretien avec Racer.

« Je ne suis pas nouveau dans le sport en tant qu’ingénieur et en tant que manager, car je suis ingénieur moteur et ingénieur en mécanique des fluides. Donc en gros je peux comprendre tout ce qui se passe, et j’ai beaucoup d’amis qui, après l’école, sont entrés en Formule 1. Je suis toujours en contact avec eux ; certains d’entre eux travaillent pour moi maintenant, donc cette partie était OK. Apprendre un peu le sport en lui-même… Je le connaissais de l’extérieur, car en tant que membre du comité exécutif de Renault, je participais à quelques courses, mais c’est différent de le regarder et d’en faire partie. Mais je dirais que ça se passe bien. »

Alpine a marqué des points dans toutes les courses sauf deux l’année dernière, et Laurent Rossi s’est dit encouragé par les niveaux de performance de l’équipe dans son ensemble, même si les capacités de la voiture ont limité ses aspirations.

« Évidemment, si nous avions eu une voiture plus rapide, j’aurais été un peu plus heureux, mais ça va. C’est la fin d’une époque pour cette voiture et nous avons appris beaucoup de choses, nous avons mis des choses ensemble. J’ai dit à plusieurs reprises à l’équipe que c’est la somme de tous les détails qui compte, et même si la voiture n’est pas rapide, le reste doit vraiment être de qualité supérieure. »

« Et ils l’ont fait, ils ont appris de chaque course – entre les erreurs, les occasions manquées ici et là, la stratégie, les pneus, ceci et cela – et nous l’avons combiné avec ce qui était absolument inattendu, avec la victoire en Hongrie. Cela a donné une belle tournure, car cela montrait que nous ne travaillions pas pour rien. »

« Et c’est comme le travail acharné que nous faisons en arrière-plan et dans les coulisses que personne ne voit parce que vous ne gagnez pas, vous n’êtes pas en haut du classement… tout à coup, cela paie et vous vous dites: « Ha ! » et tout le monde est content. Donc dans l’ensemble, [ce fut] une assez bonne année, une année difficile, mais une assez bonne année et excitante. » conclut Rossi.

Ferrari signe un partenariat premium avec la société NFT Velas Network

La Scuderia Ferrari a annoncé la signature d’un partenariat premium avec la société Velas Netword AG, qui verra donc son logo apparaitre sur la carrosserie des deux monoplaces de l’équipe italienne à partir de la saison 2022.

Grâce à ce partenariat, la Scuderia Ferrari se lie à un acteur mondial du secteur de la blockchain et du NFT qui s’est distingué pour la performance et l’innovation de ses services proposés. Velas est une société suisse axée sur la création et l’intégration de produits et services technologiques et dirigée par une équipe diversifiée d’ingénieurs, de cryptographes, de chercheurs et de mathématiciens.

L’accord pluriannuel entre Ferrari et Velas prévoit la création de contenus numériques exclusifs pour les fans de la Scuderia. De plus, Velas sera le sponsor titre des Ferrari Esports Series et de l’équipe Esports qui participera aux F1 Esports Series, le championnat numérique officiel dans lequel toutes les équipes inscrites dans le championnat du monde ​​de Formule 1 y participent.

« Nous sommes ravis de démarrer cette collaboration avec Velas Network AG, une entreprise qui fait de l’innovation et de la performance la marque de fabrique de produits et services à la pointe de la technologie : ce sont toutes des valeurs qui nous unissent et qui nous ont amenés à choisir Velas comme l’un de nos partenaires premium. » a déclaré Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

Velas rejoindra les autres nombreux sponsors déjà présents aux côtés de Ferrari, dont la banque Santander qui fera en 2022 son grand retour en Formule 1 avec l’équipe italienne.

Terminer P3 en 2021 a permis à Ferrari de trouver de la sérénité

A la veille de la saison 2022, la Scuderia Ferrari déborde de confiance après avoir terminé P3 au championnat du monde des constructeurs en 2021, mais le directeur de l’équipe italienne a insisté sur le fait que la troisième place au championnat n’était pas un « objectif final » car la Scuderia vise à reprendre le chemin de la victoire en 2022.

Avec un total de 323,5 points inscrits en 22 Grands Prix en 2021, la Scuderia Ferrari a terminé P3 devant l’écurie McLaren l’an dernier et, bien que son équipe a fait un pas important dans la bonne direction, Mattia Binotto a insisté sur le fait que ce résultat a avant tout donné une certaine confiance à Ferrari avant d’entamer la saison 2022 où l’écurie de Maranello visera clairement des victoires.

« Nos objectifs, du moins ceux que nous avions déclarés début 2021, étaient d’essayer de nous améliorer dans tous les domaines, dans chaque détail. Nous ne nous étions pas fixés la troisième place comme un objectif final pour nous-mêmes; nous avons toujours dit que la troisième place serait le simple résultat d’essayer de bien travailler en équipe et en termes d’effort d’équipe. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site du championnat.

« Terminer troisième est encourageant, car cela veut dire en quelque sorte que l’équipe a progressé et va dans la bonne direction. Je pense que ce résultat nous donne également une certaine sérénité pour l’hiver, ce qui est important…à cause de ce à quoi nous sommes confrontés en 2022, qui est un tout nouveau défi, un défi très difficile. »

« Je pense simplement que nous pouvons avoir confiance en nous dans le travail que nous avons accompli jusqu’à présent, sachant que l’écart avec les meilleurs est encore très grand. Il y a deux concurrents devant [Red Bull et Mercedes] qui sont très, très forts, et nous avons une voiture qui n’est pas encore assez bonne [entretien réalisé à Abou Dhabi en décembre], ce qui montre en tant qu’équipe qu’il y a encore beaucoup de progrès à faire. Mais terminer troisième est important pour la sérénité et pour montrer les efforts de l’équipe accomplis jusqu’à présent. » conclut Binotto.

Budget : les accidents en F1 seront à proscrire en 2022

Le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, le Français Laurent Mekies, a insisté sur le fait que les accidents en 2022 pourraient définitivement coûter très cher à une équipe en raison du budget plafonné auquel toutes les écuries de la grille sont soumises depuis 2021.

Le budget plafonné a été instauré en Formule 1 en 2021 et a été fixé pour la première année à 145 millions (ce plafond ne prend pas en compte les salaires des pilotes et des trois employés les plus hauts placés de l’équipe). En 2022, ce plafond sera abaissé à 140 millions et baissera encore à 135 millions l’année suivante.

Dans un tel contexte, les équipes de formule 1 doivent limiter au maximum les dépenses « inutiles » comme le coût des réparations par exemple en cas d’accident de la part de l’un de leur pilotes. Laurent Mekies a tenu à insister sur le fait que le budget réduit en 2022 ne permettra plus aux équipes d’encaisser des coûts supplémentaires liés aux accidents sans que cela ait un impact sur le développement des monoplaces.

« [en 2021] Nous avons encouragé nos pilotes à sonder les limites parce que la compétition entre les deux nous aide à avancer. Il y a eu relativement peu de développement sur la voiture [en 2021] donc nous avons pu mieux gérer les accidents en termes de budget. En 2022, ce sera différent. Nous avons besoin de tout le budget pour le développement des monoplaces. » a expliqué Laurent Mekies à AMUS, tout en ajoutant qu’il s’attend à ce qu’il y ait plus de mises à jour qu’en 2021 mais moins qu’en 2019 ou 2018.

Concernant la compétitivité de Ferrari en 2022, Laurent Mekies s’attend à ce que les écarts soient importants entre les différentes équipes lors des premiers essais hivernaux qui se dérouleront à Barcelone fin février avant qu’une certaine uniformité ne s’installe dans le peloton.

« Après six semaines ce sera moins, et d’ici 2023, les voitures seront à peu près les mêmes. La fenêtre de ce qui est faisable est simplement beaucoup plus petite que ce qu’elle ne l’est aujourd’hui. Nous n’avons aucune idée de là où nous nous situons par rapport aux autres, parce que nous n’avons aucune référence. Au début, la perte de temps au tour était énorme [sur les simulations], nous en avons rattrapé une grande partie, mais personne ne sait si cela suffit tant que la monoplace ne sera pas sur la piste à Barcelone et j’espère qu’elle fera ce que promettent les simulations et les données en soufflerie. »

« Les voitures seront certainement plus difficiles à piloter et cela dépendra beaucoup de la façon dont le pilote s’y adaptera. Nous sommes bien équipés avec Charles et Carlos. Ils atteignent tous deux leurs objectifs de différentes manières. »

Sainz considère Leclerc comme « l’un des plus grands » en F1

Carlos Sainz ne tarit pas d’éloges sur son coéquipier Charles Leclerc avec qui il a partagé le garage Ferrari en 2021 lors de sa première saison en tant que titulaire à Maranello.

Le pilote madrilène a rejoint la Scuderia Ferrari en 2021 après avoir signé un contrat de deux saisons avec l’équipe italienne. Coéquipier du Monégasque Charles Leclerc, Sainz s’est très vite adapté à son nouvel environnement et a rapidement noué une bonne relation avec Leclerc qu’il considère comme « l’un des plus grands pilotes » en Formule 1 actuellement.

Lorsqu’on lui demande ce qu’a Charles Leclerc de plus par rapport à lui, Sainz a répondu : « Tout! Qu’est-ce qu’il n’a pas ? Sans aucun doute, il est l’un des plus grands. Il est spécialiste de beaucoup de choses et beaucoup plus travailleur qu’on ne le pense. Il travaille, nous travaillons tous dur, mais il a un package complet de vitesse, de travail et de persévérance. Je doute qu’il y ait des gens beaucoup plus rapides que lui en Formule 1. »

Malgré les éloges sur son coéquipier, Carlos Sainz a tout de même réussi à terminer la saison 2021 devant lui au championnat du monde des pilotes avec 5,5 points d’avance sur le Monégasque. Lorsqu’on lui demande ce qu’il a fait pour terminer devant Leclerc, l’Espagnol a répondu : « Je ne sais pas ce que j’ai fait ou pas fait. Je sais juste que je me suis concentré sur moi-même, j’ai compris la voiture et j’ai réussi à l’adapter à mon style. Je sais que lorsque j’ai une voiture à mon goût et que je m’adapte à la façon dont elle doit être pilotée, je suis très rapide. »

A la question de savoir si l’on peut faire confiance à son coéquipier en Formule 1, Carlos Sainz a répondu : « Ma philosophie est d’avoir un environnement confortable au sein de l’équipe et de ne pas avoir à m’en inquiéter. En F1, il y a suffisamment de pression et de compétitivité et de mauvais moments pour devoir mettre plus de poids au sein de votre équipe. »

« L’ambiance doit être positive, je veux aussi que l’équipe s’améliore et je sais que ce sera le cas quand les deux pilotes s’entendent et vont dans la même direction. S’entendre avec son coéquipier et au final un intérêt personnel. C’est de la pure logique. »

La F1 veut cesser la culture du secret sur les moteurs

Le patron de la F1, Stefano Domenicali, aimerait que les équipes donnent plus d’informations sur leur moteur à partir de la saison 2022, alors que la catégorie reine va inaugurer cette saison une émission technique lors des week-ends de Grand Prix afin d’expliquer aux fans les évolutions techniques des équipes.

la F1 devrait introduire une session d’information technique le vendredi matin avant les premiers essais libres du week-end à laquelle les médias seraient invités à prendre part. Lors de cette session, les équipes pourraient alors présenter aux médias les dernières mises à jour techniques introduites sur leurs monoplaces, afin de tenir les fans informés à chaque course de l’évolution technique des équipes de la grille et ainsi d’encourager l’engagement.

Des aspects tels que les composants aérodynamiques et toute autre nouveauté introduite sur le châssis des monoplaces seront probablement l’objet de telles sessions, mais Stefano Domenicali aimerait aller beaucoup plus loin et insiste pour que les moteurs soient également révélés, alors que les équipes ont toujours cultivé un certain secret concernant l’unité de puissance depuis 2014. L’Italien estime que le sport doit faire davantage pour montrer au public les moteurs V6 hybrides : « Jusqu’à présent, nous n’avons fait aucune publicité sensée pour notre produit, nous n’avons pas clairement indiqué qui nous sommes et ce que nous défendons. Cela doit cesser. » a déclaré le patron de la F1, Stefano Domenicali, cité par AMUS.

« Nous sommes un sport automobile, et pas seulement un laboratoire de technologie et de recherche. Nous devons donner quelque chose aux gens, sinon nous ne serions pas là. Il est temps pour nous de sortir de notre coin et de s’assurer que tout le monde comprend qui nous sommes. »

A partir de 2022, un gel des moteurs sera mis en place durant quatre années, ce qui veut dire qu’aucun motoriste ne sera autorisé à améliorer les performances de son unité de puissance jusqu’à l’introduction en 2026 d’un nouveau moteur en Formule 1. Les composants individuels seront donc homologués étape par étape cette année : pour le moteur, le turbocompresseur et le MGU-H, la date limite et le 1er mars. Les motoristes auront ensuite jusqu’au 1er septembre pour mettre à niveau le MGU-K, la batterie et toute la partie électronique. Après cela, plus aucune modification liée aux performances ne sera possible.

Pour le patron de la Formule 1, c’est le nœud du problème. Domenicali comprend que les concurrents hésiteront à donner quoi que ce soit à leurs rivaux avant cette date, mais dit qu’ils n’auront aucune raison de cacher quoi que ce soit une fois le gel en place : « Les moteurs seront gelés pendant quatre ans, c’est pourquoi les constructeurs chercheront à garder le secret jusque-là. En termes de performance, ils doivent s’assurer de prendre les bonnes décisions pour l’avenir, mais après cela, le produit sera prêt. »

En d’autres termes, une fois le gel du développement appliqué, les motoristes n’auront plus aucune raison de garder le secret et pourront présenter leur moteur plus ouvertement.

Le PDG de la F1 étonné du manque d’intérêt de l’Allemagne

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a beaucoup de mal à croire que l’Allemagne soit si peu intéressée à accueillir un Grand Prix de Formule 1.

Autrefois rendez-vous incontournable du calendrier de la Formule 1 avec deux Grands Prix en alternance à Hockenheim et au Nürburgring, l’Allemagne a peu à peu tourné le dos à la Formule 1 et a été absente du calendrier en 2015, 2017 ou encore en 2021, alors qu’en 2022 la catégorie reine du sport automobile n’a pas planifié un déplacement dans le pays.

Interrogé sur le sujet pour comprendre pourquoi l’Allemagne n’accueille plus une manche du championnat du monde, le patron de la Formule 1 a déclaré qu’il n’y avait tout simplement pas beaucoup d’intérêt de la part du pays : « Ce qui est très important, c’est que nous devons nous assurer que les Grands Prix traditionnels gardent leur place [au calendrier] et croyez moi, je suis triste et aussi déçu que nous n’ayons pas de Grand Prix en Allemagne pour le moment. » a déclaré Stefano Domenicali à Sport 1.

« Mais malheureusement, je ne vois pas de réel intérêt de la part de l’Allemagne à faire à nouveau partie du calendrier de la Formule 1. C’est dommage et en fait difficile à croire. J’espère que cela changera de nouveau à l’avenir. Nous avons tellement de demandes de partout dans le monde que nous pourrions facilement courir sur 30 circuits différents et voir que personne en Allemagne ne se manifeste est regrettable. »

La dernière fois que la Formule 1 a posé ses valises en Allemagne fut en 2020 pour le Grand Prix de l’Eiffel sur le tracé du Nürburgring.

Le président de la FIA ne croit pas à un retrait d’Hamilton

Le nouveau président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, ne pense pas que Lewis Hamilton mettra un terme à sa carrière en F1 aussi brutalement après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021.

Lors de la dernière manche de l’année à Abou Dhabi, Lewis Hamilton semblait se diriger vers un très probable huitième titre mondial alors que le pilote Mercedes était en tête de la course, mais le directeur de course de la FIA a pris la décision d’envoyer en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin après que la Williams de Nicholas Latifi ait percuté un rail de sécurité.

Cette décision s’est avérée décisive pour le championnat du monde, puisque Max Verstappen a pu réaliser un dernier arrêt au stand « gratuit » pour chausser des balles neuves sur sa Red Bull, alors que la direction de course a relancé le Grand Prix pour un seul tour. Dans le dernier tour, max Verstappen a réussi à doubler Lewis Hamilton et a donc décroché son premier titre mondial en F1 à l’âge de 24 ans. Hamilton pour sa part a totalement disparu depuis, le Britannique n’ayant plus rien posté sur ses réseaux sociaux (hormis des images lorsqu’il a été fait chevalier au Royaume-Uni).

Lorsqu’on demande au président de la FIA s’il pense que le septuple champion du monde arrêtera sa carrière comme l’a suggéré Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, Ben Sulayem a répondu : « Non, je ne pense pas, ce ne sont que des rumeurs. A-t-il dit qu’il ne reviendrait pas ? Non, pas exactement. Lewis est une partie importante du sport avec ses réalisations. Je lui ai envoyé des messages, mais je pense qu’il n’est pas encore prêt à 100% [à répondre] et je comprends sa position. » a déclaré le président de la FIA, cité par le journal espagnol Marca.

« Mais il y a aussi des règles qui doivent être acceptées par tous les pilotes. » a poursuivi Ben Sulayem en faisant référence à l’absence du Britannique au gala de la FIA fin décembre à Paris.

« Pour moi, il n’y a pas de pilote ou d’équipe en particulier au dessus du respect et de l’intégrité de la FIA. Mais je ne peux pas juger tant que je n’ai pas toutes les données et la première chose que je ferai sera d’analyser en profondeur ce qui s’est passé à Abou Dhabi. »

« Au final, nous sommes tous des humains et le stress et la pression étaient là, je pense que tout s’arrangera, je pense qu’il faut désormais se tourner vers l’avenir plus que vers le passé. »

« Un mois décisif » pour l’arrivée potentielle de Volkswagen en F1

Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1, a déclaré qu’un « mois important » était à venir concernant une éventuelle entrée de Volkswagen en F1 juste à temps pour la nouvelle réglementation 2026.

Depuis quelques mois maintenant, le groupe Volkswagen est impliqué dans les discussions concernant le nouveau groupe motopropulseur en Formule 1 via Audi et Porsche, dont le groupe est propriétaire. Les futurs moteurs devraient conserver le V6 de 1,6 litre qui équipe les voitures actuelles, tout en augmentant la puissance électrique du groupe motopropulseur à 350 kW et en supprimant le MGU-H, avec un nouveau plafond de coûts qui devrait être introduit pour la production de moteurs.

Avec ces changements proposés, le directeur général de la Formule 1 – qui a été PDG de Lamborghini entre 2016 et 2020 – a déclaré qu’il ne pouvait pas prédire ce que Volkswagen  ferait, mais sait qu’un moment crucial approche : « Je pense que nous avons un mois important devant nous en termes de décision du groupe Volkswagen. Nous rejoindre serait formidable, mais je ne peux pas parler au nom du groupe Volkswagen. » a déclaré le PDG de la F1 à Sport 1.

« J’ai fait partie de ce groupe incroyable durant quelques années et je sais à quel point ils travaillent dur pour l’avenir. » a-t-il ajouté, tout en espérant que les moteurs proposés en Formule 1 en 2026 s’avéreront être un élément attrayant pour tout autre constructeur.

« Nous aurons un carburant durable que nous prévoyons d’utiliser avec les nouveaux moteurs hybrides à plus forte teneur en électricité, afin de leur donner une deuxième voie aux côtés de l’électromobilité. Cela s’applique non seulement au groupe Volkswagen, mais à tous les constructeurs automobiles. En ce qui concerne Volkswagen, cependant, j’espère qu’ils prendront une décision bientôt. C’était formidable qu’ils soient impliqués dans le développement des nouvelles règles du moteur. Maintenant, c’est à eux de faire le dernier pas.« 

Fernando Alonso devient le pilote le plus âgé de la grille en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assumera en 2022 le rôle du pilote le plus âgé de la grille à la suite du départ en retraite du Finlandais Kimi Raikkonen à la fin de la saison 2021.

Fernando Alonso fait partie de la même génération que Kimi Raikkonen, les deux hommes ayant débuté leur carrière en Formule 1 au même moment en 2001 (Alonso chez Minardi, Raikkonen chez Sauber). Au cours des années passées à arpenter les paddocks du monde entier, les deux hommes ont noué une profonde amitié et c’est donc avec beaucoup de regrets que Fernando Alonso voit son ami quitter le sport.

« Quand vous en êtes à vos débuts, vous n’avez pas forcément une idée claire de ce que l’avenir vous apportera. Évidemment, nous avons tous les deux passé un moment fantastique en Formule 1, nous avons remporté un championnat [deux pour Alonso], et peut-être qu’en 2001 nous n’étions pas certains d’avoir autant de succès. » a déclaré Alonso, cité par RacingNews365.

« Mais je suis heureux d’avoir partagé tant d’années avec Kimi. C’est un très bon personnage en Formule 1 et il nous manquera beaucoup l’année prochaine. Il est très honnête, il ne joue à aucun jeu, il est ce que vous voyez. Une partie de ce masque que nous voyons de lui – une personne froide qui ne parle pas trop – mais il y a une personne différente à l’intérieur. Ce n’est pas Iceman, je pense qu’il est assez chaud à l’intérieur, peut-être avez-vous besoin de le voir en dehors des courses pour voir le vrai Kimi. »

Le pilote Alpine admet que Raikkonen était l’un des pilotes du paddock avec lequel il prenait le plus de plaisir à discuter de Formule 1 et bien d’autres sujets encore.

« Après les courses, c’est l’un des gars avec qui on veut parler honnêtement. Il va droit au but. je partage beaucoup de ses idées et de ses réflexions sur la Formule 1 et sur ce monde. Ce que nous vivons ici [en F1] est une bulle et ce n’est pas la vraie vie. »

« Nous avons tous des facilités ici, nous voyageons, on a une vie facile, nous sommes dans les hôtels cinq étoiles, nous avons toute l’aide de tout le monde, mais le dimanche soir nous sommes des gens normaux et nous avons tendance à rire de voir à quel point le monde devient faux. »

Désormais âgé de 40 ans, le pilote Alpine sera en 2022 l’homme le plus âgé de la grille. L’Espagnol fera toujours équipe avec le Français Esteban Ocon de 15 ans son cadet.

Un troisième titre en 2022 ?

Le double champion du monde suit toujours son plan initial qui est de revenir au sommet de la F1 en 2022 lorsque les nouvelles règlementations seront introduites en catégorie reine du sport automobile. Lors de son retour en F1 début 2021 avec l’équipe Alpine, l’Espagnol a toujours déclaré qu’il se servirait de cette campagne comme préparation pour la suivante, et après un début d’année compliqué pour lui, Fernando Alonso assure qu’il est désormais à l’aise et se sent prêt à revenir au sommet en 2022…si sa monoplace lui permettra de le faire évidemment.

« Je suis content parce qu’il s’agit d’un retour en F1 après deux années d’absence et les attentes étaient claires en termes de prestations, parce que nous savions que ce serait une continuité de 2020, car le changement de règlementation a été reporté à 2022. » a déclaré l’espagnol qui a terminé dixième au championnat du monde des pilotes en 2021.

« Personnellement, je n’étais pas à l’aise lors des premières courses. J’ai commencé à m’adapter lors de la quatrième ou cinquième course. L’objectif était d’une année de rodage avant d’atteindre le sommet en 2022 et je pense que j’arriverai au sommet. »

Carlos Sainz ne se voit pas ailleurs que chez Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz assure qu’il ne se voit pas ailleurs que chez Ferrari dans un futur plus ou moins proche, le coéquipier de Charles Leclerc étant engagé avec l’équipe italienne jusqu’à la fin de la saison 2022.

Après être passé par Toro Rosso, Renault et McLaren, Carlos Sainz a rejoint la Scuderia Ferrari en 2021 pour faire équipe avec le Monégasque Charles Leclerc. Au terme de sa première saison à Maranello, Sainz assure qu’il se sent heureux et fier de faire partie de cette équipe emblématique et espère pouvoir y rester le plus longtemps possible.

« Considérant qu’il me reste encore un an sur mon contrat, je ne suis pas pressé. Mais c’est vrai qu’en ce moment je ne me vois pas ailleurs que chez Ferrari à moyen ou long terme. » a admis Carlos Sainz lors d’un entretien avec le journal AS.

« Je suis heureux ici, j’aime beaucoup et je rentre chez moi après chaque course avec le sourire et la fierté d’être un pilote Ferrari. Et si vous ajoutez de bons résultats à cela, je pense que je ne serais pas à un meilleur endroit que chez Ferrari. Je suis très heureux d’être ici. »

Concernant sa préparation pour la saison 2022, Sainz a indiqué qu’il allait suivre le même entrainement que l’an dernier à pareille époque lorsqu’il s’apprêtait à rejoindre pour la première fois la Scuderia Ferrari : « Ce sera similaire à 2020. Si cela avait été une année de continuation, avec une voiture encore en développement, peut-être que j’en aurais fait moins. Mais étant donné que c’est une nouvelle saison avec une toute nouvelle voiture, c’est une nouvelle catégorie. Je dois donc connaître le même hiver qu’à mon arrivée chez Ferrari. »

Pour sa première année à Maranello, Carlos Sainz a impressionné beaucoup de monde en interne et a terminé la campagne 2021 à la cinquième place au championnat des pilotes, deux positions devant son coéquipier Charles Leclerc.

Vettel heureux de voir Bottas devenir un leader chez Alfa Romeo

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel est d’une certaine manière déçu de voir Valtteri Bottas quitter Mercedes pour rejoindre Alfa Romeo en 2022, mais l’Allemand pense que le Finlandais aura désormais l’opportunité d’avoir un plus grand impact dans sa nouvelle équipe.

Valtteri Bottas a quitté l’équipe Mercedes fin 2021 après cinq saisons passées à Brackley aux côtés du Britannique Lewis Hamilton. Le Finlandais rejoint l’écurie Alfa Romeo en 2022 où il sera associé à un jeune débutant; le Chinois Guanyu Zhou, ce qui veut dire que Valtteri Bottas occupera clairement le rôle de leader dans l’équipe dans un premier temps.

Au cours de ses cinq années passées chez Mercedes, Valtteri Bottas n’aura jamais été en mesure de décrocher un titre mondial, mais le Finlandais a toujours représenté une option forte pour Mercedes en marquant de précieux points au championnat du monde des constructeurs. Depuis 2017, Bottas a contribué directement au succès de Mercedes, qui a décroché cinq titres constructeurs consécutifs.

Sebastian Vettel pour sa part est un peu déçu de voir Bottas quitter la meilleure équipe de la grille, mais le pilote allemand se dit heureux de savoir qu’il pourra désormais jouer un rôle plus central dans sa nouvelle équipe.

« D’une manière ou d’une autre, je pense qu’il est dommage qu’il ait quitté Mercedes. Mais peut-être que les nouveaux règlements conviendront à l’équipe suisse [Alfa Romeo] en 2022, et que les choses seront enfin plus équilibrées sur la grille et qu’il aura plus de chances. » a déclaré Sebastian Vettel au Blick.

« Valtteri est l’un des pilotes les plus directs et les plus honnêtes, et surtout, Bottas est aussi l’un des pilotes les plus rapides sur la grille. Je suis juste heureux qu’il puisse jouer un rôle beaucoup plus central qu’avant [chez Alfa Romeo]. Bottas n’a certainement pas toujours eu la tâche facile au cours des cinq dernières années aux côtés d’Hamilton, même si je suis persuadé qu’il a toujours été traité équitablement chez Mercedes. »

Mazepin estime que les incidents avec Schumacher ont été exagérés par les médias

Le Russe Nikita Mazepin estime que les incidents survenus avec son coéquipier Mick Schumacher au cours de la saison 2021 de F1 ont été « gonflés » par les médias.

Nikita Mazepin a débuté sa carrière en Formule 1 en 2021 au sein de l’équipe Haas aux côtés d’un autre débutant; l’Allemand Mick Schumacher – contre qui il s’est battu en 2020 en Formule 2. Au cours de leur première année de collaboration chez Haas, les deux hommes ont eu quelque incidents en piste, notamment sur des défenses jugées peut-être un peu trop musclées de la part de Mazepin lorsque son coéquipier essayait de le doubler.

Interrogé sur sa relation avec Mick Schumacher, Nikita Mazepin a expliqué que les médias avaient peut-être un peu trop exagéré certains incidents, le Russe rappelant qu’il est là avant tout pour faire avancer son équipe : « Je pense que cela a été gonflé de façon disproportionnée, ce n’est pas parce que nous sommes dans la même équipe et que les monoplaces sont côte à côte dans le garage que nous ne devrions pas nous battre. » a expliqué Mazepin à nos confrères allemands de Motorsport-Magazin.

« S’il s’agissait d’une autre voiture que celle-ci, personne ne le remarquerait. J’ai gardé ma position, je me suis battu, parce que c’est ce dont l’équipe a besoin pour marquer des points au championnat des constructeurs. Je pense que tout va bien [entre lui et Schumacher], bien-sûr, il y a des choses que j’aimerais changer, comme à Monza, c’était une manœuvre difficile qui n’a pas payé. Mais je me suis excusé, je n’ai aucun mal à l’admettre. Concernant les autres incidents, je faisais juste mon travail, tout comme je l’ai fait il y a quatre ans et comme je le ferai encore dans dix ans. »

Lorsqu’on lui demande de décrire sa relation avec son coéquipier, Nikita Mazepin a répondu : « Elle est opérationnelle. Je ne pense pas qu’il y ait de problèmes catastrophiques. Nous nous sommes invités à Sotchi pour nous rendre visite pendant les vacances d’hiver, c’était un beau geste de sa part et j’espère qu’il trouvera aussi que c’était un beau geste de ma part. C’est un gentil garçon, nous nous connaissons depuis longtemps. Je le connais depuis plus longtemps que certains de mes amis d’école et ça marche bien. »

« Mais la principale raison pour laquelle je suis ici est de m’assurer d’obtenir le meilleur résultat possible pour mon équipe pour le championnat des constructeurs. Tant que nous nous rassemblons et que nous nous efforçons de nous lever un peu plus tôt chaque jour, de faire un peu plus d’exercice et de nous préparer un peu mieux, c’est sain. »

En 2021, ni Nikita Mazepin ni Mick Schumacher n’ont marqué le moindre point lors de leur première saison en tant que pilote titulaire en Formule 1.

Ocon obligé de se justifier après sa vidéo à bord de l’Alpine de la Gendarmerie

Le Français Esteban Ocon a été « obligé » de se justifier sur les réseaux sociaux à la suite de nombreux commentaires postés sur l’une de ses publications dans laquelle on voyait le pilote Alpine réaliser des donuts au volant d’une Alpine A110 de la Gendarmerie.

Ce week-end, nous publions sur notre site une vidéo d’Esteban Ocon (à voir ici) en train de livrer l’une des 26 Alpine A110 commandées par le ministère de l’intérieur pour la brigade d’intervention rapide de la Gendarmerie Nationale. Pour marquer le coup, le constructeur français a choisi l’un des pilotes de son équipe de Formule 1 pour livrer le premier exemplaire de cette A110.

Alpine a donc mis en scène cette livraison un peu spéciale par le biais d’un clip vidéo promotionnel dans lequel Esteban Ocon pilote de façon musclée la A110 qu’il s’apprête à livrer à la Gendarmerie. Le Français réalise même des donuts sur le parking de la Gendarmerie avant que le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, ne sorte de la voiture pour donner la clé à l’un des deux gendarmes présents. Ce clip promotionnel a été posté sur les différents réseaux sociaux du constructeur français, tandis qu’Esteban Ocon lui-même l’a relayé sur ses propres réseaux sociaux.

Cependant, après avoir posté la vidéo, le pilote Alpine a dû faire face à une pluie de critiques de la part des internautes, ce qui l’a obligé ce lundi à se justifier pour expliquer à certains qu’il ne s’agissait que d’un clip promotionnel tourné sur route fermée : « Après avoir lu quelques tweets, je voulais clarifier que j’étais au volant de l’A110 Gendarmerie pour un shooting promotionnel organisé par Alpine. » a écrit Ocon sur son compte Twitter.

Parmi ces détracteurs, certains n’ont pas hésité à faire un rapprochement avec l’affaire qui a fait grand bruit dans les médias fin décembre lorsque des militaires s’amusaient à faire des dérapages dans la boue avec leur véhicule devant les tentes d’un camp de migrants à Calais. Une scène inadmissible dénoncée par l’armée, qui a immédiatement lancé une enquête.

D’autres internautes n’ont pas compris qu’il s’agissait d’un clip promotionnel financé par le constructeur Alpine : « Et avec notre argent!!! Nickel! Mais purée, ne filmez pas au moins, ayez un tout petit peu de respect… » a écrit Dee Dee.

Heureusement, d’autres internautes ont été un peu plus terre à terre et auront compris qu’il s’agissait d’un spot promotionnel : « Rah les ravagés du cerveaux qui commentent vous faites rêver. Spot de Alpine, conduit par un pilote pro, sur route fermée et ça chiale pour la sécu et parce que ça imagine payer les pneus et l’essence avec ses petits impôts. » a écrit Jessinge.

Après une année 2021 difficile, Haas espère retrouver de la compétitivité en 2022

Le directeur de l’écurie Haas, Gunther Steiner, espère que les nouvelles règles techniques qui entreront en vigueur en 2022 en Formule 1 vont permettre à son équipe de retrouver un niveau de compétitivité similaire à celui aperçu avant 2020.

L’introduction des nouvelles réglementations en F1 ont été retardées d’une année en raison de la pandémie de Covid-19, ce qui veut dire qu’en 2021 un certain nombre de composants ont été gelés pour réduire les coûts et aider les équipes à survivre, bien que les nouvelles réglementations au niveau du fond plat des monoplaces ont nécessité certains changements. L’équipe Haas pour sa part a choisi de ne pas mettre à niveau sa monoplace 2021 afin de concentrer toutes ses ressources sur les nouvelles règles techniques de cette année et a donc terminé la saison 2021 en tant que lanterne rouge au championnat constructeurs avec aucun point marqué en 22 courses : « Ce fut une année très difficile, mais dès le début nous savions que cela allait être comme ça. Mais au final, nous voyons la lumière au bout du tunnel. » a déclaré Gunther Steiner.

« Je suis très confiant que nous pouvons être là [en 2022] où nous étions avant que la pandémie ne nous frappe. Cette année [2021] était ce qu’elle était, nous ne pouvions pas faire grand chose, mais nous en avons tiré le meilleur parti. Je pense que nos deux pilotes se sont très bien développés, l’équipe est restée forte et nous n’avons pas fait beaucoup d’erreurs. Nous voulions utiliser cette année [2021] pour nous préparer pour l’avenir et nous sommes prêts. »

Steiner estime que le fait d’avoir entre les mains une monoplace en manque de rythme a certainement permis à ses deux jeunes pilotes d’acquérir une certaine expérience puisqu’il n’y avait aucune attente particulière de la part de l’équipe en 2021.

« Quand vous êtes dans une situation comme en 2021, vous apprenez toujours plus en faisant les choses mal qu’en les faisant bien. Je ne dirais pas que nous avons fait quelque chose de mal, nous étions juste dans une position difficile et nous avons toujours essayé d’en tirer le meilleur parti. Donc, j’espère que cela paiera, c’est sûr que c’était un avantage pour nos pilotes, car ils avaient moins de pression. »

A ce jour, la meilleure position de l’équipe Haas au championnat du monde des constructeurs a été une cinquième place en 2018. Pour rappel, l’équipe américaine a fait son entrée en Formule 1 en 2016.

Vettel veut « garder les pieds sur terre » avant le début de la saison 2022 de F1

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel se veut plutôt prudent à la veille de la saison 2022 durant laquelle de nouvelles règles techniques seront introduites en F1 et préfère ne pas trop s’emballer, l’Allemand estimant qu’il faudra « garder les pieds sur terre ».

En 2021, l’équipe Aston Martin [anciennement Racing Point] a terminé septième au championnat du monde des constructeurs, bien loin des objectifs annoncés en début d’année par le propriétaire Lawrence Stroll qui visait clairement le top 3 avec son écurie. Pour 2022, le milliardaire a fait des investissements importants dans l’équipe pour leur permettre de rivaliser à l’avant du peloton à l’avenir, y compris la construction prochaine d’une nouvelle usine et de leur propre soufflerie, parallèlement à une vague d’embauche qui a vu l’ancien patron de McLaren, Martin Whitmarsh, rejoindre l’équipe.

Cette année donc, Aston Martin aura une nouvelle fois de grandes ambitions, mais Sebastian Vettel se veut plutôt prudent et ne veut pas s’emballer. Lorsqu’on lui demande s’il peut déjà se fixer un objectif cette saison sans avoir encore piloté la monoplace 2022, l’Allemand a répondu : « Oui et non. Bien-sûr, vous ne pouvez pas encore donner de chiffres ou de prévisions. Je ne peux pas dire maintenant que nous voulons être l’équipe la plus rapide et devenir champion du monde. » a déclaré le pilote Aston Martin au Blick.

« Mais si vous parlez à toutes les équipes, la plupart d’entre elles espèrent et croient qu’elles seront au sommet. Mais cela ne fonctionne pas. Il faut aussi garder les pieds sur terre et rester réalistes. »

L’Allemand a admis que les nouvelles règles techniques qui entreront en vigueur cette saison en Formule 1 apportent beaucoup d’espoir aux équipes, mais qu’il reste encore beaucoup à apprendre sur la façon dont les nouvelles caractéristiques des monoplaces affecteront le spectacle : « C’est la grande question. Comme je l’ai déjà dit, un nouvel ensemble de règlementations donne de l’espoir à tout le monde. Nous devons maintenant attendre un an et voir si tout cela évolue positivement, dans toutes les parties de la grille actuelle. En bref, voir si tout le monde se rapproche et s’il y aura plus de dépassements. »

Mick Schumacher bien aidé par son équipe pour ses débuts en F1

Le pilote Haas Mick Schumacher a tenu  remercier le personnel de son équipe pour son aide précieuse lors de sa première saison en tant que titulaire en Formule 1 en 2021.

Sacré champion en Formule 2 en 2020, Mick Schumacher a été promu en F1 l’année suivante au sein de l’écurie américaine Haas aux côtés du Russe Nikita Mazepin. Sous pression dès ses débuts en raison de son patronyme, Schumacher Jr a pu compter tout au long de l’année sur le personnel de son équipe qui a tout fait pour le mettre à l’aise dans un environnement où il se savait surveillé : « Je pense qu’ils m’ont vraiment aidé à bien des égards et je pense que le principal pour moi est que je me sens à l’aise. Ils m’ont vraiment aidé à devenir un pilote de Formule 1, ils m’ont aidé à devenir un meilleur pilote dans l’ensemble et une meilleure personne. Je dois donc les remercier pour tout cela. » a déclaré Mick Schumacher.

Au cours de sa première saison en Formule 1, l’Allemand retiendra deux moments clés avec le Grand Prix du Portugal où il s’est battu au mérite contre le pilote Williams Nicholas Latifi [il terminera P17], ainsi que le Grand Prix de Monaco [il terminera P18] où il a réussi à dépasser son coéquipier en piste dans les rues étroites de la principauté.

« C’était la première fois que je me battais vraiment [à Portimao] et j’ai beaucoup apprécié. Je pense que c’était super, évidemment, c’était un peu différent des catégories inférieures, mais j’ai senti qu’il s’agissait d’un avant-goût de ce qui nous attend peut-être l’année prochaine [en 2022]. »

« [à Monaco] C’était une sensation folle, la piste est impressionnante et c’était super de pouvoir rouler dessus, et je pense que si je me souviens bien, le dépassement que j’ai réalisé sur Nikita [Mazepin] a été le seul de la course, donc c’était bien. »

Au terme de sa première campagne en Formule 1, Mick Schumacher n’a pas marqué le moindre point au volant d’une monoplace qui n’a jamais été vraiment développée par son équipe. En effet, Haas a souhaité tirer un trait sur 2021 pour concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022.

Conscient qu’il n’a pas pu montrer ce dont il était capable au volant d’une F1 de fond de grille en 2021, Mick Schumacher affiche ses ambitions pour 2022 et l’Allemand espère pouvoir profiter de cette nouvelle ère pour postuler dans une grande équipe, alors qu’il sera également réserviste pour la Scuderia Ferrari cette année en parallèle de son rôle de titulaire chez Haas : «  Nous voulons une voiture à la hauteur et nous battre constamment pour les points. Mon rêve est de jouer le championnat. Je veux aussi profiter de 2022 pour postuler dans une grande équipe. C’est mon objectif. » a-t-il déclaré récemment dans les colonnes du Frankfurter Allgemeine.

Fernando Alonso a reçu son Toyota Hilux Dakar

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a pu ajouter une nouvelle pièce de collection à son musée cet hiver après avoir reçu juste avant noël le Toyota Hilux avec lequel l’Espagnol a participé pour la première fois de sa carrière au Dakar 2020.

Le Toyota Hilux Dakar 2020 piloté par Fernando Alonso a pris place dans le musée Fernando Alonso en Espagne aux côtés d’une autre machine de la marque japonaise ; la Toyota TS050 Hybrid de 2019 avec laquelle l’actuel pilote Alpine a disputé les 24H du Mans. Concernant le Toyota Hilux Dakar, il s’agit de la voiture d’origine avec laquelle Alonso a terminé son premier Dakar à la treizième place en 2020.

« Alors que la F1 est le cœur du musée et de ma carrière, les prototypes du Mans et de Daytona et celui du Dakar ajoutent de la valeur pour les gens, qui peuvent ainsi venir voir un peu toutes les disciplines du sport automobile et qui ont fait partie de mon histoire ces dernières années. » a déclaré Fernando Alonso tout en indiquant qu’il aimerait avoir une deuxième chance au Dakar…

En 2022, le pilote Alpine va se battre avec l’équipe Alpine en Formule 1 pour tenter de décrocher la troisième couronne mondiale de sa carrière. L’Espagnol – qui est revenu en F1 la saison derniere après deux années d’absence – a toujours dit qu’il utiliserait 2021 comme une saison de transition et d’adaptation avant de pouvoir se battre pour le titre mondial en 2022, année durant laquelle les nouvelles règles techniques entreront en vigueur.