Lance Stroll heureux d’être de retour devant son public

Le local de l’étape est évidemment heureux du retour de la Formule 1 à Montréal pour ce qui sera la neuvième manche de la saison 2022. Il s’agira seulement de la quatrième participation de Lance Stroll au Grand Prix du Canada puisque la dernière édition avait eu lieu en 2019.

Le pilote canadien revient sur ses terres pour disputer le Grand Prix du Canada, épreuve absente du calendrier de la F1 en 2020 et 2021 à cause de la pandémie de covid-19 et des restrictions sanitaires mises en place dans le pays. Lance Stroll a déclaré : « Évidemment, je suis super excité d’être de retour devant mon public et de courir à nouveau au Canada !« 

« C’est dommage que nous n’ayons pas pu venir à Montréal au cours des deux dernières années, ça veut aussi dire qu’il y aura beaucoup de travail et de préparation pour que notre voiture soit au point pour les premières séances d’essais.« 

« Avec l’équipe, nous avons fait de solides progrès jusqu’à présent cette saison, alors j’espère que je pourrai obtenir un bon résultat devant mon public. » a indiqué le pilote Aston Martin.

L’édition 2019 du Grand Prix du Canada avait été quelque peu frustrante pour pour son actuel coéquipier Sebastian Vettel. Ce dernier, à l’époque pilote chez Ferrari, n’avait pas pu remporter la course suite à une pénalité, alors qu’il l’avait menée depuis le départ (à lire ici).

L’Allemand ne semble cependant pas rancunier et a indiqué : « C’est toujours agréable de revenir sur un circuit après quelques années d’absence, car c’est un peu un défi supplémentaire de trouver un bon rythme sur la piste. »

« Cela valait certainement la peine d’attendre : le Circuit Gilles Villeneuve est une piste fantastique et un lieu idéal pour la course.« 

« L’équipe a beaucoup appris des dernières courses et la voiture se comporte de mieux en mieux chaque semaine, donc ce sera bien de voir comment tout cela se traduira à Montréal. »

Le Grand Prix du Canada se déroulera du 17 au 19 juin sur le spectaculaire circuit Gilles Villeneuve à Montréal, long de 4,3 kilomètres.

Mercedes confirme la présence de Lewis Hamilton au GP du Canada

Mercedes a confirmé ce mercredi la présence de Lewis Hamilton au Grand Prix du Canada, neuvième manche de la saison de F1 2022. Le pilote britannique avait indiqué plus tôt sur son compte Instagram ne vouloir rater cette épreuve « pour rien au monde » malgré ses douleurs au dos.

Toto Wolff, Team principal de l’équipe Mercedes avait déclaré après l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan que Lewis Hamilton ne serait peut-être pas suffisamment en forme pour participer à l’épreuve montréalaise (à lire ici). Le pilote britannique avait en effet semblé souffrir le martyre dans sa monoplace à cause des rebonds toujours aussi présents sur sa W13 dans les lignes droites, ce qui avait provoqué chez lui des douleurs intenses au dos durant toute cette huitième manche à Bakou.

James Vowles, directeur de la stratégie chez Mercedes a confirmé ce mercredi lors du debrief d’après-weekend que Lewis Hamilton serait bien présent pour le Grand Prix du Canada.

« Je suis heureux d’annoncer que Lewis est ici ce matin, j’ai passé quelques heures avec lui et il va bien, il sera de retour dans la voiture à Montréal« , a-t-il déclaré. « C’est un athlète d’élite qui repoussera les limites de l’endurance de lui-même et de la voiture et c’est ce que font les pilotes de Formule 1, c’est ce qui les rend exceptionnels. » a déclaré l’ingénieur britannique.

« A Bakou, nous avons poussé le package et nos pilotes trop loin, nous les mettons dans un inconfort important et nous ne pouvons tout simplement pas recommencer. »

« Nos pilotes ne sont pas les seuls à souffrir, vous verrez dans les médias certains commentaires de plusieurs pilotes qui sont également dans l’inconfort et la douleur. Et nous avons maintenant la responsabilité de nous assurer que cela ne continue pas. »

Mercedes avait introduit des améliorations au Grand Prix d’Espagne plus tôt cette saison, ce qui a semblé réduire la gravité de l’effet de marsouinage. Le problème concernant le rebond est désormais dû à la hauteur de caisse de la voiture, aussi près du sol que possible afin de produire de l’appui. « Je suis convaincu que nous avons fait un pas en avant en termes de marsouinage, mais nous avons très clairement du rebond et de l’extérieur, cela semble presque identique, mais il y a une différence subtile entre les deux« , a déclaré James Vowles.

« Ce qui se passe maintenant, c’est que comme la voiture est plus basse, à la suite de la résolution du premier problème, cela crée le rebond que vous voyez en ce moment. »

« Encore une fois, on essaie d’extraire des performances en faisant rouler la voiture bas, mais le problème est très différent et plus la piste est bosselée, plus cette mise à jour a clairement un effet, c’est ce que nous avons pu voir à Bakou.« 

« Je pense que ce qui est clair, c’est que nous avons encore un long chemin devant nous pour apprendre tout ce dont nous avons besoin, pour pouvoir nous battre à l’avant. Mais peut-être plus important encore, vous verrez la variation des performances d’une piste à l’autre. Le Canada sera probablement fort différent de Silverstone en termes de performances  » a conclu James Vowles à lors de ce debrief post-GP d’Azerbaïdjan.

GP F1 du Canada : une première pour Mick Schumacher

La F1 est de retour à Montréal sur le tracé Gilles Villeneuve après deux ans d’absence. Cette neuvième manche de la saison sera une découverte pour Mick Schumacher puisque c’est la première fois qu’il pilotera sur cette piste.

Mick Schumacher n’a jamais eu l’occasion de rouler sur ce circuit puisqu’il a fait ses débuts en F1 en 2021, alors que la Canada était absent du calendrier de la Formule 1 à cause de la pandémie. Interrogé à ce sujet, l’Allemand a déclaré : « En ce qui concerne la piste, je n’y ai pas encore conduit mais je l’ai déjà fait sur simulateur, donc j’ai juste hâte d’y aller. Beaucoup de courses folles s’y sont déroulées par le passé, donc je suis sûr que cette édition sera également intéressante. »

Concernant les spécificités de la piste, Mick Schumacher a indiqué : « Ce circuit a toutes les caractéristiques d’un circuit urbain, surtout à cause des murs mais c’est une piste permanente.Je pense que c’est assez unique par le fait qu’elle est entourée d’eau – le seul endroit qui s’en rapproche est Melbourne – donc je pense que c’est assez différent. »

Le Grand Prix du Canada sera la dernière étape avant le retour de la F1 en Europe. Parties de Bakou ce dimanche en direction de Montréal pour une course le weekend suivant, les équipes sont soumises à beaucoup de stress et de changements.

« Pour tout le monde, pas seulement pour les pilotes, c’est un voyage difficile. On passe d’un continent à l’autre en quelques jours, c’est dingue mais c’est comme ça et tout le monde doit s’en accommoder. »

« Je suis sûr qu’une fois que tout le monde sera de retour en Europe, ce sera un peu moins stressant de préparer les voitures, de faire ses valises pour quitter une piste et de se rendre à la suivante. C’est plus un routine quand nous arrivons en Europe, mais c’est toujours une énorme quantité de stress – mais bien que moins que d’aller de l’Azerbaïdjan au Canada. »

Mick Schumacher est actuellement dix-neuvième au classement des pilotes avec un score nul, aux côtés de Nicholas Latifi qui est bon dernier. Son coéquipier chez Haas, Kevin Magnussen, affiche 15 points au compteur, ex-aequo avec Daniel Ricciardo, et est actuellement classé douzième.

Gasly : les gros vibreurs de Montréal seront un « vrai test » pour les F1

Le Français Pierre Gasly estime que les pilotes vont devoir prendre leurs précautions ce week-end sur le tracé très technique de Montréal et veiller à éviter les vibreurs avec des monoplaces devenues au fil des années beaucoup plus rigides et surtout plus lourdes que leur prédécesseurs.

Ce week-end, la F1 fait son grand retour à Montréal pour y disputer le Grand Prix du Canada pour la première fois depuis la saison 2019 (les éditions 2020 et 2021 ayant été annulées à cause de la pandémie). Mais la dernière fois que les pilotes ont roulé sur le tracé Gilles Villeneuve, ils étaient au volant de monoplaces d’ancienne génération plus légères et moins rigides que les actuelles, ce qui était un véritable atout pour pouvoir franchir les gros vibreurs du circuit canadien, notamment ceux situés sur la dernière chicane – plus communément appelée « le Mur des Champions » – et où ils pouvaient gagner énormément de temps sur un tour rapide en grimpant sur les vibreurs.

Mais cette année, la réglementation technique de la Formule 1 a beaucoup évolué et les monoplaces sont désormais bien plus lourdes et surtout plus rigides, ce qui laisse penser à Pierre Gasly qu’il faudra absolument éviter les vibreurs cette année contrairement aux années précédentes : « Le Canada est un autre circuit urbain, et je pense que cette année le circuit de Montréal sera vraiment difficile, surtout avec ces nouvelles voitures qui sont très rigides, beaucoup plus que leurs prédécesseurs. » estime le pilote AlphaTauri qui a terminé P5 au Grand Prix d’Azerbaïdjan dimanche dernier à Bakou.

« Les gros vibreurs et les hautes vitesses seront un vrai test, tout comme le dernier virage et le fameux Mur des Champions. Je pense qu’il va falloir éviter beaucoup plus les vibreurs, alors qu’auparavant, il fallait les franchir pour faire un tour rapide. »

Sportivement, Pierre Gasly s’attend à rencontrer un peu plus de difficultés ce week-end par rapport aux deux courses précédentes, notamment parce que le tracé canadien est composé de virages plus rapides que Monaco ou Bakou, ce qui n’est pas le point le plus fort de sa monoplace depuis le début de l’année : « Bien que ce soit un circuit urbain comme les deux courses précédentes, c’est un tracé beaucoup plus rapide, avec des virages plus rapides. » insiste Gasly.

« Sur le papier, cela suggère que cela pourrait être un peu plus compliqué pour notre voiture, cela signifie donc que nous devrons nous assurer d’être parfaitement préparés afin d’être en mesure d’exploiter le plein potentiel de notre package. Sur le plan opérationnel, l’équipe doit être au top de sa forme si nous voulons obtenir les résultats que la voiture est capable de fournir, comme nous l’avons vu à Bakou. »

Ricciardo espère que la « magie canadienne » va opérer

Alors qu’il se sait sous le feu des projecteurs à cause des difficultés qu’il rencontre depuis le début de la saison, Daniel Ricciardo a indiqué être ravi d’arriver à Montréal pour profiter de l’élan positif du Grand Prix d’Azerbaïdjan où il a fini dans les points.

Le pilote australien a déclaré : « Toutes mes courses préférées semblent commencer par M, Melbourne, Monaco, Monza et, évidemment, Montréal. Je suis ravi de retourner au Canada après quelques années. Montréal est une ville formidable et il y a toujours une atmosphère géniale donc j’ai hâte de m’imprégner de tout cela et de l’utiliser pour continuer à avancer sur la bonne voie – c’est toujours une course amusante. »

« J’ai remporté ma première victoire là-bas en 2014, alors j’espère pouvoir utiliser un peu de cette magie canadienne pour obtenir plus de points pour l’équipe cette fois-ci. »

L’avenir du pilote avec l’équipe de Woking a été un sujet très débattu ces dernières semaines, l’Australien admettant lui-même qu’il n’avait pas tout à fait répondu aux attentes jusqu’à présent. A Bakou, il a néanmoins terminé à la huitième position devant son coéquipier Lando Norris, ce qui lui a permis d’engranger quatre points.

« C’était génial de revenir dans les points à Bakou après quelques courses difficiles. Ça a été dur, mais le travail acharné et la détermination ont clairement porté leurs fruits et je vais utiliser cet élan  pour aborder la deuxième partie de cette doublette de courses. Je suis surexcité. »

Daniel Ricciardo se trouve actuellement à la treizième position du classement des pilotes et détient 15 points à égalité avec le pilote Haas Kevin Magnussen.

Le Grand Prix du Canada se déroulera dés ce weekend du 17 au 19 juin sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal. Il s’agira de la neuvième manche du championnat du monde de Formule 1 2022.

Ferrari a trouvé une solution « à court terme » pour le Canada

La Scuderia Ferrari a indiqué ce mardi à la veille du Grand Prix du Canada avoir mis en place une solution « à court terme » concernant les problèmes de composants hydrauliques qui ont forcé l’Espagnol Carlos Sainz à abandonner dimanche dernier au Grand Prix d’Azerbaïdjan, alors que le moteur qui était monté sur la monoplace de Charles Leclerc et qui a subi une panne sera de retour à Maranello au plus tard ce mercredi.

Dimanche dernier à Bakou, l’équipe Ferrari a subi un double abandon en course en perdant ses deux monoplaces coup sur coup, mais les deux pilotes ont abandonné pour des raisons bien différentes. Dans le cas de Carlos Sainz – qui a été le premier à immobiliser sa Ferrari F1-75 – c’est un problème hydraulique qui a forcé l’Espagnol à abandonner au Grand Prix d’Azerbaïdjan, alors que sur la voiture de Leclerc, Ferrari a indiqué après l’arrivée de l’épreuve que c’est un problème sur l’unité de puissance qui a obligé le Monégasque à abandonner, mais l’écurie italienne n’est pas rentrée dans les détails.

En ce qui concerne le problème d’ordre hydraulique sur la voiture de Sainz, Ferrari indique ce mardi soir qu’une solution provisoire pour le Grand Prix du Canada a été mise en place et qu’une solution à plus long terme sera évidemment trouvée une fois la neuvième manche de la saison disputée : « Les composants hydrauliques de la voiture de Carlos ont déjà été examinés. Une solution à court terme est en place pour le Canada, tandis que des travaux sont en cours sur des solutions à moyen/long terme. » indique Ferrari dans un communiqué.

Concernant l’unité de puissance qui était montée sur la monoplace de Charles Leclerc, Ferrari indique que le moteur arrivera à Maranello ce mercredi et qu’une première évaluation des dégâts sera faite dans la soirée : « Le moteur de Charles arrive à l’usine demain, une première évaluation devrait être terminée d’ici la soirée. » peut-on lire dans le communiqué.

Bien que Ferrari n’a pas encore confirmé cette information, Charles Leclerc devrait en toute logique recevoir une nouvelle unité de puissance à l’arrière de sa voiture ce week-end à Montréal, mais Ferrari pourrait aussi bien décider de monter un moteur faisant déjà partie du pool de composants du Monégasque, ce qui lui éviterait de prendre des pénalités. Plus d’infos à suivre dès ce week-end sur notre site dans le cadre du Grand Prix du Canada.

Pour Vandoorne, Mercedes va encore souffrir du marsouinage à Montréal

Le pilote de réserve de l’équipe Mercedes, Stoffel Vandoorne, s’attend à ce que Mercedes souffre à nouveau de marsouinage ce week-end sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal, théâtre de la neuvième manche du championnat du monde de Formule 1.

A Monaco et en Azerbaïdjan, les pilotes Mercedes George Russell et Lewis Hamilton ont de nouveau vécu un calvaire à cause des rebonds incessants de la W13 dans les lignes droites, notamment Hamilton qui a quitté le circuit de Bakou dimanche soir avec de terribles douleurs au dos. Ce week-end, la Formule 1 débarque pour la première fois depuis 2019 à Montréal pour y disputer le Grand Prix du Canada sur un tracé exigeant pour les monoplaces, mais aussi pour les pilotes en raison de la présence de bosses sur la piste. Par conséquent, Vandoorne s’attend à ce que les pilotes Mercedes souffrent de nouveau : « Je crains qu’il ne soit très difficile de trouver une solution pour le week-end prochain [pour le GP du Canada]. »

« Ils ont apporté une mise à jour à Barcelone qui a vraiment beaucoup amélioré la voiture, et nous avons pu voir un très bon rythme de course là-bas de la part de Lewis [Hamilton]. » a déclaré Stoffel Vandoorne ce dimanche soir à Bakou au micro de F1TV.

« Mais ensuite il y a eu Monaco qui est une piste très particulière et ici [Bakou] qui est aussi un circuit assez particulier. Le marsouinage était de retour et cela semblait être probablement encore pire. »

« Ce n’est pas confortable pour Lewis et George [Russell], mais en même temps ils savent que si nous relevons la voiture et la rendons plus confortable, nous renonçons simplement aux performances. C’est un équilibre tellement difficile à trouver entre recherche de performance ou confort. »

En raison des douleurs au dos dont a souffert Lewis Hamilton dimanche dernier à Bakou, le directeur de Mercedes Toto Wolff a laissé entendre que le septuple champion du monde aurait pu faire l’impasse sur le Grand Prix du Canada, mais le principal intéressé a confirmé ce lundi sa présence à Montréal ce week-end : « Une course que je ne raterais pour rien au monde. » a t-il indiqué sur ses réseaux sociaux.

Jacques Villeneuve : « J’ai la solution pour Mercedes »

Dans sa chronique d’après-course publiée sur le site néerlandais Formule1.nl, le champion du monde 1997 de F1, Jacques Villeneuve estime avoir trouvé la solution qui permettrait à Mercedes d’en finir avec les rebonds intempestifs de sa monoplace.

Depuis le début de la saison, la Mercedes W13 pilotée par George Russell et Lewis Hamilton ne cesse de rebondir dans les lignes droites. George Russell a même déclaré le weekend dernier que ce n’était « qu’une question de temps » avant qu’un grave accident ne survienne en F1 à cause du marsouinage sur les monoplaces et il demandait à la FIA de mettre en place un correctif afin d’éviter un drame.

Tout comme l’indiquait déjà le pilote McLaren Lando Norris à l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan (à lire ici), Jacques Villeneuve propose simplement à Mercedes d’augmenter la hauteur de caisse de sa monoplace pour qu’elle marsouine moins dans les lignes droites : « Je comprends les inquiétudes de Russell et Wolff [Toto, directeur de l’équipe Mercedes, ndlr] mais j’ai la solution pour Mercedes : augmenter la hauteur de caisse de la voiture. Personne ne les oblige à rouler si bas, peut-être que la voiture y est sensible en raison du concept zero-sidepod. Mais l’appel de Wolff à un changement de règles n’est, à mon avis, rien de plus que le jeu politique habituel en Formule 1. » estime Jacques Villeneuve.

Le désormais consultant pour Sky Sports et Canal+ en F1 a également ajouté : « Mercedes fera tout ce qu’elle peut pour se rapprocher de Red Bull et de Ferrari, tout comme ils ont voulu faire le moins de changements possibles ces dernières années. »

« Si vous observez Russell, il est juste derrière Leclerc avec une voiture une seconde plus lente! Imaginez que Mercedes trouve quelque chose… J’ai été très impressionné par la façon dont Russell a maximisé ses opportunités. »

Le Canadien s’est aussi montré très compatissant envers Lewis Hamilton et les douleurs au dos qu’a subies le pilote britannique en Azerbaïdjan le week-end dernier (à lire ici) : « Hamilton a du mal [à Bakou], aussi à cause de ses problèmes de dos. C’est une affaire sérieuse : des vertèbres endommagées peuvent vous causer des problèmes pendant des mois, voire des années. »

« Dans les années 90, nous avions aussi ce problème parce que nous étions si bas. Je me souviens  clairement qu’une fois j’ai heurté une bosse en Argentine et que j’ai vu des étoiles. J’ai eu l’impression qu’un choc électrique traversait mon corps. »

La prochaine et neuvième manche de la saison 2022 se déroulera dès ce week-end à Montréal du 17 au 19 juin, sur le tracé Gilles Villeneuve, qui porte le nom du père du pilote canadien. Jacques Villeneuve espère que les choses iront mieux pour ses deux compatriotes en lice : « Les présages pour les pilotes canadiens ne sont pas bons. Latifi [Nicholas, pilote Williams, ndlr] a vraiment du mal, on a parfois l’impression qu’il en a assez. C’est pareil pour Stroll [Lance, pilote Aston Martin, ndlr] qui a été malchanceux avec cet abandon à Bakou. »

« Comme dans le reste du monde, la F1 est extrêmement populaire au Canada, ça devient fou. Pour le Canada, j’espère juste que les choses iront mieux pour Latifi et Stroll. » conclut Jacques Villeneuve.

Jos Verstappen pense que son fils doit s’améliorer en qualifications

Jos Verstappen estime que son fils Max Verstappen doit s’améliorer le samedi dans l’exercice des qualifications afin de mettre toutes les chances de son côté le dimanche pour la course.

Bien que Max Verstappen ait remporté cinq victoires depuis le début de la saison 2022 (sur huit courses disputées), le Néerlandais n’a pas excellé dans l’exercice du tour rapide en qualifications le samedi puisqu’il n’a décroché qu’une seule pole position au Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola, alors que le pilote Ferrari Charles Leclerc a réussi à décrocher pas moins de six poles position jusqu’à présent. Le week-end dernier à Bakou, Max Verstappen s’est élancé depuis la troisième place sur la grille de départ, mais a finalement réussi à décrocher la victoire, bien aidé il est vrai par l’abandon du Monégasque Charles Leclerc, comme l’admet Jos Verstappen.

« Je pense que Max a été très fort à Bakou et soyons honnêtes : tout s’est bien goupillé. » admet Verstappen Sr dans sa traditionnelle chronique d’après course publiée sur le site de son fils.

« Je pense que Ferrari a fait un bon appel lorsqu’elle a fait rentrer Leclerc lors de la voiture de sécurité virtuelle, et lorsque Max est rentré plus tard, il avait 13 secondes de retard. Il y a eu une autre voiture de sécurité virtuelle plus tard et Leclerc aurait pu en profiter à nouveau, mais le fait qu’il ait dû abandonner sur des problèmes techniques a joué en notre faveur. »

« Max l’aurait peut-être rattrapé, mais cela aurait nécessité de prendre plus de risques et de le dépasser, mais il n’a pas dû en arriver là. On pouvait voir aussi que Max était très motivé, cela avait à voir bien-sûr avec la course précédente à Monaco, il ne se laisse pas abattre, je pense que c’est ça qui est très beau et ça ne fait que le rendre meilleur. Un Max défié est un Max encore meilleur. »

Jos Verstappen souligne cependant le fait que son fils a encore une belle marge de progression le samedi en qualifications sur l’exercice du tour rapide : « La seule chose qui est manquante, c’est les qualifications. Samedi, on a pu voir sa frustration après la séance car ça ne se passe pas comme il le souhaite. »

« S’ils peuvent [Red Bull] tirer leur épingle du jeu en qualifications, les choses seront plus faciles pour lui. Sur les circuits urbains, cela est encore plus évident. Il y a moins de gomme [moins de grip] et il a plus de mal à être rapide. La bonne nouvelle, c’est que durant la course, la Red Bull part comme une fusée, l’équilibre de la voiture est bon. Durant les longs runs, les pneus se comportent différent et la voiture devient plus rapide dans les virages. Max arrive très bien à gérer cela. Max est excellent pour signer des temps au tour constants. Il peut piloter chaque tour avec 100% de précision : boom, boom, même temps. »

Avant le Grand Prix du Canada qui se dispute ce week-end à Montréal (du 17 au 19 juin), Max Verstappen est leader du championnat du monde avec 21 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.

Ça s’est passé au GP F1 du Canada 2019!

Ce weekend, la Formule 1 est de retour pour la première fois depuis 2019 à Montréal pour disputer le Grand Prix du Canada. La dernière et cinquantième édition de la course canadienne a eu lieu il y a trois ans et avait été marquée par un geste assez audacieux de la part de Sebastian Vettel, qui était à l’époque pilote chez Ferrari.

Parti en pole position, l’Allemand avait commis une erreur au freinage du virage 3 durant la course, l’obligeant à revenir sur la piste et à couper la trajectoire de Lewis Hamilton, qui arrivait juste derrière lui. Pour cette manœuvre, le pilote Ferrari avait été pénalisé de cinq secondes, ce qui lui avait fait perdre le Grand Prix du Canada, qu’il menait pourtant depuis le départ.

En arrivant sur la zone située sous le podium où les monoplaces sont garées après la course, l’Allemand, furieux, avait interverti les panneaux 1 et 2 devant les voitures : il avait pris le panneau numéro 1 qui était positionné devant la Mercedes de Lewis Hamilton pour le placer devant l’emplacement où aurait dû se trouver sa Ferrari.

Le geste était fort de la part de Vettel qui sera par ailleurs élu pilote du jour de ce Grand Prix du Canada 2019. Le pilote allemand restera pour beaucoup d’observateurs le grand gagnant [ou le grand perdant] de cette septième manche de la saison 2019 à Montréal où il aurait pu remporter sa première victoire de l’année avec la Scuderia Ferrari.

Lors de cette édition 2019, Charles Leclerc avait connu une course en solitaire à la troisième position et avait ainsi pu monter sur le deuxième podium de sa carrière en F1.

Parti sixième, Valtteri Bottas – encore pilote Mercedes –  quant à lui s’était classé quatrième de la course et avait remporté le point du meilleur tour en course en 1,13.078.

A l’issue de cette course, les pilotes Mercedes étaient alors en tête du championnat pilotes, Lewis Hamilton devant Valtteri Bottas lui-même suivi par Sebastian Vettel.

Verstappen aimerait que la piste de Bakou soit resurfacée

Même s’il a semblé moins souffrir du marsouinage que d’autres concurrents, le vainqueur du Grand Prix d’Azerbaïdjan, Max Verstappen, a déclaré qu’il aimerait que certaines parties de la piste soit refaites avant le retour de la Formule 1 à Bakou l’année prochaine.

Alors la dernière génération de monoplaces est manifestement plus rigide qu’auparavant, de nombreux pilotes se sont plaints des bosses lors de la course de dimanche à Bakou, sur ce tracé urbain long de six kilomètres. Max Verstappen, quant à lui, a indiqué que la piste était « agréable à piloter« , mais a estimé que la surface était effectivement plus bosselée qu’elle ne l’était auparavant. : « Je pense que ça devient un peu plus bosselé à certains endroits, surtout maintenant que les nouvelles voitures sont si rigides et si basses au sol. »

« La ligne droite principale est beaucoup trop bosselée, nous devons vraiment essayer de trouver une ligne entre les bosses. Ce serait donc bien si cela pouvait être resurfacé pour l’année prochaine. » a déclaré le champion du monde en titre.

« Mais dans l’ensemble, je pense que c’est une piste spéciale. Je dois dire que le deuxième secteur, avec le château, c’est assez unique. »

Le Néerlandais a remporté sa cinquième victoire cette saison après l’abandon ce dimanche  de son rival au championnat, Charles Leclerc. « Bien sûr, nous n’avons pas eu de chance en début d’année, donc nous savions que nous aurions du rattrapage à faire« , a indiqué Max Verstappen. « Mais il semble que maintenant c’est plus ou moins équilibré avec la malchance. »

« Vous devez marquer des points chaque week-end si vous voulez vraiment vous battre pour le championnat. Tout le monde le sait, tout le monde essaie bien sûr, mais ce n’est pas toujours facile. » a conclu le pilote Red Bull à l’issue de la course.

Montréal prêt à accueillir de nouveau la F1

Après une pause forcée de deux ans due la pandémie, la Formule 1 est de retour à Montréal pour ce qui est l’événement touristique le plus important au Canada. Malgré cette absence, les organisateurs confirment qu’ils n’ont pas perdu la main.

Alors que les premiers avions-cargos sont arrivés ce lundi à l’aéroport Mirabel, Montréal se prépare à accueillir le premier Grand Prix du Canada depuis 2019 sur le mythique tracé Gilles Villeneuve. En entretien avec la presse canadienne, François Dumontier, président et chef de la direction du Groupe de course Octane, désormais promoteur du Grand Prix du Canada, a indiqué : « Le montage des installations va bon train et tout sera prêt à temps pour accueillir la visite. »

En plus des fans locaux, les visiteurs étrangers sont attendus en nombre : « Malgré les restrictions imposées aux voyageurs étrangers lors de la mise en vente des billets, cette clientèle a étonnamment augmenté de 3 % par rapport à 2019. » a déclaré François Dumontier. Il a aussi indiqué qu’environ 30 % des détenteurs de billets (achetés en 2019) ont choisi de les conserver plutôt que de se faire rembourser.

La neuvième manche du Championnat du monde de F1 2022 sera disputée à guichets fermés et les hôtels affichent un taux d’occupation jamais atteint à Montréal. « Je suis heureux de voir que le Grand Prix va contribuer à la relance du centre-ville, a souligné François Dumontier. « On réalise à quel point la Formule 1 a manqué au public. »

Comme lors de chaque édition, la traditionnelle visite gratuite des « puits » aura bien lieu ce jeudi matin et permettra donc aux fans d’avoir accès aux stands. L’organisation prévoit également de célébrer les 25 ans du couronnement de Jacques Villeneuve en tant que champion du monde de F1.

Les pénalités sont « inévitables » pour Leclerc cette saison

Le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, pense que les pénalités de grille pour le pilote Ferrari Charles Leclerc sont désormais inévitables.

Ce dimanche à Bakou, le pilote Ferrari Charles Leclerc a connu un autre abandon cette saison en raison d’un problème moteur sur sa F1-75 alors que le Monégasque était en tête de la course à ce moment-là. C’est le deuxième abandon de la saison sur panne mécanique pour Leclerc après celui subi au Grand Prix d’Espagne il y a quelques semaines, ce qui signifie que le pilote monégasque devrait certainement recevoir des éléments neufs sur sa monoplace pour le Grand Prix du Canada programmé ce week-end, bien que cette information n’a pas encore été confirmée par la Scuderia Ferrari qui doit encore évaluer l’ampleur des dégâts sur l’unité de puissance qui était montée à l’arrière de la voiture de Leclerc à Bakou.

Cet abandon est un autre coup dur pour Charles Leclerc qui a vu ce dimanche son rival Max Verstappen décrocher une quatrième victoire en l’espace de cinq courses depuis Imola, ce qui signifie que le pilote Red Bull est leader du championnat du monde des pilotes avec désormais 34 points d’avance sur un Charles Leclerc qui est descendu à la troisième place au général.

Compte tenu de la situation précaire de Charles Leclerc après seulement les huit premières manches de la saison, Helmut Marko ne voit pas comment le Monégasque pourrait échapper à une ou des pénalités de grille d’ici la fin de l’année : « Nous voulons un combat équitable, mais Leclerc va désormais monter son troisième moteur et devra changer de moteur au moins une ou deux fois par la suite, les pénalités de grille sont donc inévitables. » a déclaré Marko sur Servus TV.

Après l’abandon de son pilote à Bakou ce dimanche, Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari, a indiqué que des pénalités pourraient effectivement être envisagées pour Charles Leclerc : « Nous allons tout analyser, mais nous n’allons pas pouvoir corriger certains problèmes. Nous allons essayer de gérer tout ça, de mettre de nouveaux composants, mais il faut d’abord regarder ce qui s’est passé, et après nous agirons. Des pénalités pourraient être envisagées pour des changements de pièces, mais nous prendrons les décisions en temps voulu. » a déclaré Binotto.

Beaucoup d’inconnues pour Pirelli au Canada

Cette semaine, la Formule 1 revient pour la première fois depuis 2019 au Canada sur le mythique circuit Gilles Villeneuve de Montréal pour y disputer la neuvième manche du championnat du monde 2022. 

Pour le Grand Prix du Canada, Pirelli a choisi les gommes les plus Tendres de sa gamme, soit les C3, C4 et C5 sur un tracé où l’accent est mis principalement sur la traction et le freinage et que l’on compare désormais à Bakou en raison de certains éléments en commun avec la piste azerbaïdjanaise bien que les vitesses de pointes atteintes sont plus faibles et les températures plus fraîches qu’à Bakou. La météo a également souvent été le protagoniste du Grand Prix du Canada : la course de 2011 détient le record de la plus longue de l’histoire de la Formule 1, en raison de six périodes de voiture de sécurité et d’une longue interruption qui a bloqué l’événement pendant plusieurs heures.

Pour cette édition 2022 de la course canadienne, Pirelli s’attend à quelques surprises, notamment parce qu’il demeure encore beaucoup d’inconnues sur la piste de Montréal étant donné que les nouveaux pneus Pirelli de 18 pouces n’ont encore jamais foulé l’asphalte du circuit Gilles Villeneuve : « Le Grand Prix du Canada comporte un certain nombre d’inconnues auxquelles les équipes devront faire face : la météo est souvent variable, toutes les données disponibles datent de trois ans, la gamme de pneus est complètement différente de la dernière fois, avec des composés et des structures renouvelés. Tout cela sur une piste peu utilisée et qui aura une évolution élevée tout au long du week-end. » nous explique Mario Isola à la veille du GP du Canada.

« En revanche, par rapport à la dernière fois à Montréal, les composés devraient être plus stables avec des fenêtres d’utilisation plus larges permettant aux pilotes de pousser plus fort à chaque relais avec beaucoup moins de risques de surchauffe. »

« Un autre aspect intéressant sur ce circuit et qui pourrait influencer les stratégies est le temps qu’il faut pour se rendre au stand : un pilote peut entrer et sortir des stands en moins de 20 secondes, ce qui est parmi le temps le plus bas du calendrier. »

Le dernier vainqueur du Grand Prix du Canada est le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a finalement remporté l’épreuve en raison d’une pénalité infligée à Sebastian Vettel pourtant premier sur la ligne d’arrivée.

Pour Norris, Mercedes pourrait facilement réduire le marsouinage de sa F1

Lando Norris estime que Mercedes n’est pas disposée à sacrifier les performances dans le but de résoudre le problème de rebond dont souffre sa monoplace cette année.

Depuis le début de la saison 2022, les deux pilotes Mercedes George Russell et Lewis Hamilton souffrent terriblement au volant de leur monoplace en raison des rebonds [marsouinage] intempestifs de la W13 dans les lignes droites et qui ont provoqué un mal de dos énorme à Hamilton dimanche dernier au Grand Prix d’Azerbaïdjan, le Britannique déclarant qu’il s’agissait de la course la plus douloureuse de sa carrière.

Le problème de marsouinage dont souffre Mercedes avec sa monoplace semble provenir du fait que la W13 roule trop proche du sol, ce qui fait dire au pilote McLaren Lando Norris – dont l’équipe souffre également de marsouinage – que l’écurie du constructeur allemand pourrait choisir d’éradiquer ce problème en relevant tout simplement la garde au sol de la W13, mais que Mercedes a choisi de ne pas le faire pour ne pas perdre de la performance.

« De mon côté j’adore, je ne m’en plains pas. Nous avons du marsouinage et des rebonds, mais c’est ce à quoi vous devez faire face. C’est un compromis à avoir pour essayer de gagner de la performance. » a expliqué Norris au micro de F1TV après l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« On peut assez facilement descendre plus bas, avoir plus de performance, mais aussi avoir plus de marsouinage. Je pense que nous sommes à la bonne hauteur. Je suis sûr que Mercedes pourrait avoir un fond plat beaucoup plus rigide et augmenter la hauteur de caisse et ce serait alors plus agréable pour eux. Mais ils ne veulent évidemment tout simplement pas perdre en performance. »

Le problème de marsouinage devrait très probablement être de nouveau présent au Canada ce week-end pour la neuvième manche de la saison, la piste Gilles Villeneuve de Montréal étant très bosselée.

Le PDG de la F1 en visite en Afrique du Sud

Le patron de la Formule 1, Stefano Domenicali, est arrivé ce lundi en Afrique du Sud pour des entretiens sur l’éventuel retour du circuit de Kyalami au calendrier des Grands Prix l’année prochaine, pour la première fois depuis 1993.

Un porte-parole de la Formule 1 a confirmé à l’agence de presse Reuters que Stefano Domenicali s’était envolé pour l’Afrique du Sud après le Grand Prix d’Azerbaïdjan disputé ce dimanche à Bakou. L’ancien patron de l’équipe Ferrari, président de la Formule 1 depuis l’année dernière, rencontrera des représentants du circuit au nord de Johannesburg dans l’objectif probable de conclure un accord. L’Afrique est le seul continent habitable sans course de Formule 1 et l’Italien, qui représente les détenteurs de droits commerciaux de Liberty Media, a fait part de son désir de rectifier cela.

Chloe Targett-Adams, directrice de la promotion des courses de Formule 1, a insisté pour sa part la semaine dernière sur le fait que l’Afrique était un objectif stratégique majeur. « C’est le seul continent sur lequel nous ne sommes pas, cela représente une audience importante et nous sommes très désireux d’en apporter davantage dans le monde de la Formule 1« , a-t-elle déclaré. « C’est donc tout à fait dans notre ligne de mire. »

L’Afrique du Sud était une manche régulière du championnat jusqu’en 1985, date à laquelle certaines équipes et sponsors avaient alors boycotté la course en raison de l’apartheid et de la ségrégation raciale en place dans le pays. La discipline était ensuite revenue à Kyalami en 1992 et 1993 après la fin de l’apartheid.

Le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, a également fait pression ces dernières années pour le retour d’une course sur le continent africain. Les discussions se sont également intensifiées récemment sur le retour de Kyalami sur ce qui serait un calendrier record de 24 courses la saison prochaine, si le Grand Prix de Chine à Shanghai fait son retour après une longue absence due au Covid-19.

La Formule 1 a déjà annoncé une nouvelle course à Las Vegas pour 2023, qui s’ajoutera donc aux manches américaines de Miami et Austin, tandis que le Qatar entame un nouveau cycle de 10 ans après avoir été absent du calendrier de cette année en raison de la Coupe du monde de football. Certaines courses européennes, notamment le Grand Prix de France au Castellet, seraient sur la sellette. Un calendrier provisoire pourrait être publié d’ici la trêve d’août.

Pirelli répond aux critiques de Vettel sur son pneu pluie

Pirelli a tenu à répondre aux récentes critiques formulées par Sebastian Vettel concernant le pneumatique pluie, jugé par le quadruple champion du monde comme étant bien trop dur et pas aussi performant qu’il devrait l’être.

Après l’arrivée du Grand Prix de Monaco – dont le départ a été reporté à cause des conditions météo exécrables en Principauté – le quadruple champion du monde Sebastian Vettel s’est montré très critique à l’égard du pneumatique pluie de Pirelli qu’il a jugé bien « trop dur » après avoir bouclé les premiers tours de course sur cette gomme avant de s’en débarrasser assez tôt pour chausser des Intermédiaires : « Le pneu pluie est si lent, ce n’était pas le bon pneu. Il est trop dur pour cette piste, mais il est aussi trop dur pour des pistes comme Imola. C’est juste un mauvais pneu. » avait déclaré Vettel après l’arrivée du GP de Monaco.

Interrogé sur les récents propos du pilote allemand, Mario Isola, directeur de Pirelli, a tenu à lui répondre en insistant sur le fait que le pneu pluie se doit de fonctionner sur différents circuits du calendrier et c’est pour cette raison que le composé est aussi dur.

« Les pneus pluie sont toujours difficiles à comprendre et je pense que Monaco n’est pas la bonne piste pour faire une bonne évaluation du pneu pluie. Nous n’avons qu’un seul composé pour le pneu pluie et un seul composé pour l’Intermédiaire et ils doivent fonctionner partout sur les 23 circuits différents. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Il faut donc trouver le meilleur compromis. De plus, nous n’avons pas beaucoup d’occasions de tester les pneus Intermédiaires et Pluie. Nous avons récemment effectué un test à Fiorano [avec Ferrari], mais pour le moment c’est le seul test prévu cette année afin de développer un meilleur produit pour l’année prochaine. Nous travaillons avec la FIA et les équipes pour trouver des disponibilités supplémentaires auprès des équipes, mais si nous n’avons pas la possibilité de tester, nous ne pourrons pas développer les pneus. Donc, je voudrais avant tout attendre d’autres courses sur piste humide pour comprendre si et où nous devons développer ce produit. »

Enfin, Mario Isola a tenu à mettre la pression sur les équipes de Formule 1 qui n’ont pas souhaité rouler avec le pneu pluie durant les essais hivernaux disputés à Barcelone, alors que le manufacturier italien avait pourtant mis à leur disposition une piste détrempée lors de la dernière journée d’essais le vendredi en Catalogne.

« De plus, si vous vous souvenez des tests de pré-saison, nous avons décidé de mouiller la piste pendant une demi-journée, pour donner la possibilité aux équipes de tester le nouveau produit et il y a eu très peu de roulage sur le pneu pluie, ils étaient plus concentrés sur l’Intermédiaire. Donc pour en finir, il faut juste tester, sinon nous ne pouvons pas développer un nouveau pneu pour l’avenir, et qu’il faut bien évaluer les performances de pneus pluie pour réagir à ça. »

Lewis Hamilton confirme sa présence au GP du Canada

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a confirmé sa présence au Grand Prix du Canada 2022 après que son patron, Toto Wolff, a laissé entendre que le Britannique aurait pu déclarer forfait pour la neuvième manche de la saison après un GP d’Azerbaïdjan compliqué pour lui en raison de douleurs au dos.

Ce dimanche à Bakou, Lewis Hamilton a souffert le martyre dans sa monoplace en course à cause des rebonds toujours aussi présents sur sa W13 dans les lignes droites, ce qui lui a provoqué des douleurs intenses au dos durant tout le Grand Prix d’Azerbaïdjan. Après l’arrivée de l’épreuve, le directeur de Mercedes a laissé entendre que son pilote pourrait peut-être manquer la prochaine manche du championnat qui se dispute dès ce week-end à Montréal, mais le principal intéressé a très rapidement confirmé sa présence au Grand Prix du Canada.

« Bonjour tout le monde, hier c’était dur et j’ai un peu mal dormi, mais je me suis réveillé positif aujourd’hui ! Mon dos est encore un peu douloureux et j’ai quelques courbatures, mais rien de grave. » a déclaré Hamilton ce lundi matin sur son compte Instagram.

« J’ai eu de l’acupuncture et de la physio avec Angela et je suis en route pour rencontrer mon équipe pour travailler avec eux et nous améliorer. Nous devons continuer à pousser, il n’y a pas de meilleur moment que le présent pour travailler ensemble. je serai là ce week-end, je ne raterais ça pour rien au monde ! »

Le Grand Prix du Canada, neuvième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1, se déroule ce week-end du 17 au 19 juin sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal.

Alonso : « Notre moteur semble solide et compétitif »

Le double champion du monde Fernando Alonso se félicite des performances du groupe propulseur Renault qui équipe son Alpine, l’Espagnol ayant décroché ce dimanche en course la deuxième plus grosse vitesse de pointe de la grille derrière Pierre Gasly.

Tout au long du week-end au Grand Prix d’Azerbaïdjan, le pilote Alpine Fernando Alonso a régulièrement décroché le record du secteur 3 sur le tracé urbain de Bakou composé essentiellement de lignes droites dans les secteurs 1 et 3. Ce dimanche en course, l’Espagnol a obtenu la deuxième meilleure vitesse de pointe du Grand Prix avec un 347 km/h décroché au bout de la ligne droite principale, soit 2 km/h de moins que l’AlphaTauri pilotée par le Français Pierre Gasly.

A l’arrivée de l’épreuve, Fernando Alonso se félicitait ce dimanche soir des performances du groupe propulseur Renault sur un tracé typé puissance : « J’ai dépassé quelques monoplaces en pneus neufs et nous étions très rapides en ligne droite. » a déclaré le pilote Alpine.

« Notre groupe propulseur semble solide et compétitif, ce qui est toujours bien. Nous sommes très proches d’un bon groupe de voitures en ce moment et je m’attends à ce que ce soit assez similaire au Canada [prochaine manche du championnat]. »

Ce dimanche, une stratégie audacieuse d’un seul arrêt a permis à Fernando Alonso de franchir la ligne d’arrivée à la septième position après un premier relais de 18 tours en pneus Mediums et un second relais de 33 tours sur les gommes Dures. Après cette huitième manche de l’année, Alonso occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec seize points inscrits, l’Espagnol est à parfaite égalité de points avec le Français Pierre Gasly.

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan où Alpine a marqué sept points au total, l’équipe du constructeur français occupe désormais la cinquième place au classement des constructeurs avec six points d’avance sur Alfa Romeo.

GP F1 d’Azerbaïdjan : la pénalité de Latifi expliquée

Au départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan ce dimanche, Nicholas Latifi s’est vu infliger un Stop and Go de 10 secondes. Nous vous expliquons les raisons de cette pénalité.

Le pilote Williams a en effet pris une pénalité en début de course car un membre de l’équipe a touché la monoplace du Canadien avant le départ, après le délai imparti par la FIA. La décision des commissaires de course de la FIA indique : « La vidéo a été examinée et les commissaires ont déterminé qu’un membre de l’équipe a touché la voiture après l’avertissement de 15 secondes lors de la procédure de départ. L‘article 44.6 (du règlement sportif) prévoit que la voiture parte de la pit lane dans ces circonstances; comme ça n’a pas été fait, un Stop and Go de 10 secondes est imposé. »

Le pilote canadien a donc été pénalisé pour une infraction à l’article 44.6 du règlement sportif de la Formule 1 qui stipule ce qui suit: « Lorsque le signal d’une minute est affiché, les moteurs doivent être démarrés et toute l’équipe doit quitter la grille au moment où le signal de quinze secondes est donné en prenant tout l’équipement avec eux.« 

« Si un membre de l’équipe touche une voiture ou si l’équipement de l’équipe est connecté à une voiture sur la grille après que le signal des quinze secondes a été montré, le pilote de la voiture concernée doit prendre le départ de la course depuis la voie des stands. »

« Une sanction conforme à l’article 54.3 d) sera imposée à tout pilote qui ne prendra pas le départ de la course depuis la voie des stands« . L’article 54.3 d) concerne en effet la possibilité donnée aux commissaires d’infliger à un pilote un Stop and Go de 10 secondes dans ces circonstances : « Le pilote doit entrer dans la voie des stands, s’arrêter à son stand durant au moins dix secondes puis rejoindre la course« .

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Après l’arrivée de l’épreuve, Dave Robson, Directeur de la performance chez Williams, a insisté sur le fait que son équipe allait revoir certaines procédures mises en place en interne afin d’éviter qu’un tel incident ne se reproduise :  « Nicholas a eu une journée difficile, avec une pénalité immédiate pour une infraction mineure au règlement sur la grille. Cette sanction est imposée par la réglementation et nous avons été fautifs. Nous devons donc revoir notre procédure et nous assurer que cela ne se reproduise plus à l’avenir. »

Le principal intéressé, Nicholas Latifi a également réagi, considérant que la FIA aurait pu faire preuve de clémence à son égard sachant que la voiture avait simplement été reculée et que rien n’avait été changé sur la monoplace.

« C’est dommage que la pénalité ait tout gâché avant même de commencer. Je pense qu’il devrait y avoir une certaine clémence au sujet de cette infraction car j’ai simplement été poussé, rien n’a été changé sur la voiture. » a déclaré le Canadien.

« C’était délicat d’être si loin du peloton puis il y a eu cycle des drapeaux bleus et je me suis très tôt faire rattraper par les leaders. La course s’est avérée très longue et solitaire. Nous avons réussi à faire plus de kilomètres et de tours avec la voiture, mais dans l’ensemble, c’était un week-end difficile sur cette piste. Une journée à oublier mais je suis heureux que la prochaine étape soit le Canada pour ma première course à domicile. »

Le pilote canadien s’est également vu infliger un autre pénalité de cinq secondes plus tard dans la course pour avoir ignoré plusieurs drapeaux bleus, refusant délibérément de laisser passer les pilotes qui avaient un tour d’avance. Il termine ce Grand Prix d’Azerbaïdjan en quinzième position, c’est à dire bon dernier puisqu’il y a eu cinq abandons ce dimanche à Bakou.