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Le quadruple champion du monde, Sebastian Vettel, aimerait que les pilotes de F1 jurent moins dans la radio de l’équipe qui est diffusée sur le signal international lors des courses, tout en admettant qu’il n’est pas lui-même irréprochable à cet égard.

Depuis quelques années maintenant, il n’est pas rare d’entendre des pilotes de F1 jurer à la radio contre un adversaire ou bien tout simplement lors d’une erreur en piste. Ces messages radio sont de plus en plus diffusés par la FOM, bien que les propos les plus insultants sont « bipés » afin de ne pas heurter la sensibilité des téléspectateurs les plus jeunes.

A ce propos, Sebastian Vettel aimerait que ces messages soient moins diffusés à l’avenir, tout en admettant qu’il n’est pas exempt de reproches : « Quand j’ai commencé, personne ne se souciait de ce que je criais dans le casque parce que presque personne ne pouvait l’entendre. C’est différent aujourd’hui. » a déclaré Sebastian Vettel dans un entretien accordé à nos confrères de F1insider.

« Je pense que vous devriez vivre vos sentiments et les soutenir, cela peut être comparé aux premières réactions des footballeurs sur le terrain. Je pense : vous devriez vivre vos sentiments et vous y tenir mais vous n’avez pas à crier « merde » dix fois. »

« Les émotions restent importantes, surtout dans le sport. Parfois, vous êtes heureux, parfois en colère, parfois triste. Il n’y a pas de honte à montrer exactement cela, mais ce qui est décisif, c’est la façon dont vous le montrez. Vous n’êtes pas obligé d’être un saint, mais vous devriez au moins montrer que vous voulez l’être. » a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il espère faire mieux à l’avenir à cet égard.

L’ancien pilote Mercedes, Nico Rosberg, espère que l’arrivée d’un nouveau président à la tête de la FIA permettra une application des règles plus claire à partir de l’an prochain en Formule 1.

Un peu plus tôt ce mois-ci, Mohammed ben Sulayem a été élu président de la FIA et remplace donc le Français Jean Todt, qui était en poste depuis 2009 après avoir brigué trois mandats consécutifs à la tête de l’instance dirigeante du sport.

La saison 2021 a été riche en polémiques, notamment liées à certaines décisions de la direction de course comme lors de la finale à Abou Dhabi où Michael Masi [le directeur de course de la FIA, ndlr] a envoyé en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin de course, avant de relancer le Grand Prix pour un seul tour, ce qui a permis à Max Verstappen de dépasser Lewis Hamilton et de décrocher son premier titre mondial dans le dernier tour de la dernière course de la saison.

Nico Rosberg pour sa part estime qu’avec Ben Sulayem désormais à la tête de la FIA, la façon d’interpréter certaines règles devrait être modifiée ou formulée plus clairement pour éviter de se retrouver dans des situations comme celle vécue au Grand Prix d’Abou Dhabi : « J’ai un grand respect pour Jean Todt, mais maintenant avec une nouvelle personne à la barre, il y a une opportunité de faire progresser le sport. » a déclaré Nico Rosberg au micro de Sky Sports.

« Nous devrions commencer par les dépassements et l’action roue contre roue, nous ne devons pas oublier ce qui s’est passé lors de la course à Abou Dhabi. Tous les experts ont dit que Lewis aurait dû rendre sa position à Max [lors du premier tour de course], mais personne ne l’a forcé à le faire. La FIA devra clarifier toutes ces circonstances afin qu’il ne puisse plus y avoir de discussions. »

« Ce serait plus facile de comprendre qui a raison et qui n’a pas raison, et de savoir comment prendre une décision rapidement. Il est important de pouvoir se débarrasser de toutes ces polémiques. » conclut le champion du monde 2016.

L’épouse d’Adrian Newey – le célèbre directeur technique de l’équipe Red Bull Racing en Formule 1 – a tenu à poster sur les réseaux sociaux un message public pour son mari le jour de son anniversaire, un anniversaire très spécial selon elle quelques mois après l’accident de vélo de son mari.

Cet été, Adrian Newey a été victime d’un accident de vélo, ce qui a forcé le Britannique à se tenir éloigné des paddocks et de son équipe Red Bull durant plusieurs semaines pour lui permettre de se rétablir. A l’époque, Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, avait indiqué que Newey avait subi plusieurs interventions chirurgicales à la suite de son accident, mais l’Autrichien n’était pas entré dans les détails concernant l’état de santé du directeur technique de l’écurie.

Mais la femme d’Adrian Newey, Amanda Newey, a révélé que l’ingénieur – qui a fêté le 26 décembre ses 63 ans – a subi une craniotomie [un acte de neurochirurgie qui consiste à sélectionner un ou plusieurs os du crâne et de retirer une partie de la voûte crânienne (source Wikipédia)], Amanda Newey n’hésitant pas à parler d’une guérison miraculeuse.

« Il n’est pas sur les réseaux sociaux, il est très sage ! Cependant, après l’année que nous avons eue, je lui adresse un message public. » a écrit Amanda Newey sur son compte Instagram cette semaine.

« En août, j’ai failli perdre l’amour de ma vie après son accident de vélo. Avoir plusieurs fractures du crâne, puis s’asseoir sur le muret virtuel du Grand Prix des Pays-Bas dix jours après sa craniotomie montre sa force et sa motivation. Son rétablissement a été tout simplement miraculeux. Cet anniversaire est donc très spécial, joyeux anniversaire Adrian. »

 

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Le frère de Lewis Hamilton, Nicolas Hamilton, a rassuré les fans du septuple champion du monde de F1 en indiquant que le pilote Mercedes allait bien malgré le silence dans lequel le Britannique s’est muré depuis le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021.

Lors de la dernière manche de la saison 2021 à Abou Dhabi, Lewis Hamilton a vu la victoire s’envoler dans le dernier tour de course lorsque son rival Max Verstappen a réussi à le doubler avec des pneus plus frais, le Néerlandais ayant pu s’arrêter au stand une dernière fois lorsque la direction de course a décidé d’envoyer en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin après l’accident du pilote Williams Nicholas Latifi.

Hamilton – qui était alors en tête du Grand Prix et qui allait certainement décrocher un huitième titre mondial en Formule 1 – a vu son rival de l’équipe Red Bull être titré dans le dernier tour de la saison 2021 au terme d’une course qui restera gravée à jamais dans les annales du sport. Après l’arrivée de l’épreuve, Lewis Hamilton s’est muré dans le silence et a commencé à se désabonner de tous les comptes en relation avec la F1 sur ses réseaux sociaux, tandis que son patron Toto Wolff a suggéré que son pilote vedette pourrait ne pas revenir en 2022 après avoir été « très déçu » lors de cette ultime manche de la saison.

Mais le frère de Lewis Hamilton a donné des nouvelles du pilote Mercedes en répondant aux questions de certains fans sur sa chaîne Twitch le week-end dernier, avec évidemment une question récurrente; celle de savoir comment va Lewis Hamilton ? : « Lewis va bien, je pense qu’il fait une sorte de pause sur les réseaux sociaux et je ne lui en veux pas. Vous savez, les réseaux sociaux peuvent être un endroit très toxique, mais ça va. » a répondu Nicolas Hamilton, tout en indiquant que Lewis Hamilton profitait de sa famille actuellement.

A little update on Lewis from Nicolas: “Lewis is doing fine, I think he’s just having a bit of a social media break which I don’t blame him for.” pic.twitter.com/AIqDiPDyNj

— soph (@sophwebsterxx) December 26, 2021

Le Belge Stoffel Vandoorne estime que la saison 2021 – qui s’est terminée sur fond de polémique avec un Grand Prix d’Abou Dhabi très controversé – a laissé un gout amer à beaucoup de gens, mais le pilote de réserve de l’équipe Mercedes estime que Max Verstappen mérite son titre mondial.

En tant que pilote Mercedes, Vandoorne a vécu cette saison 2021 de l’intérieur aux côtés de Lewis Hamilton et a donc été lui aussi très déçu de la façon dont le titre s’est joué dans le dernier GP de l’année à la suite d’une décision controversée de la part du directeur de course de la FIA, Michael Masi, qui a autorisé cinq monoplaces à se dédoubler entre les deux leaders avant de relancer la course pour un seul tour.

« La manière dont la couronne s’est décidée n’est pas correcte, il y a des règles claires pour la procédure de Safety Car et elles n’ont pas été respectées. Lewis [Hamilton] avait fait une course extra et l’équipe aussi au travers de sa stratégie. Tout était parfait, et puis il y a eu cette décision. Cela change le résultat de la course, et donc du championnat, c’est très dur à encaisser. » a déclaré Vandoorne à la RTBF.

« Et puis dans ce dernier tour, il était clair que rien ne jouait en faveur de Lewis Hamilton; il avait de vieux pneus face à Max Verstappen qui était en gommes neuves. Lewis n’avait aucune chance et, selon moi, ce n’était pas vraiment une course sur la fin. »

Alors que Mercedes a crié au scandale après l’épreuve et n’a pas hésité à dire que les résultats ont été manipulés, Stoffel Vandoorne lui se veut un peu plus pondéré que son employeur : « Je n’estime pas que le résultat a été manipulé, je pense seulement que la direction de course ne voulait pas que le Grand Prix se termine sous voiture de sécurité pour la décision finale d’un championnat comme celui-ci, mais voilà, il y a des règles à suivre après une Safety Car. Ils ont laissé passer les voitures attardées et ils auraient dû faire un tour de plus (et donc terminer sous Safety Car, ndlr) et ils ne l’ont pas fait. Donc oui, en ce qui concerne ce scénario, je pense que Lewis a été volé, mais le titre n’a pas été perdu dans le dernier tour du dernier Grand Prix. Rappelons-nous qu’en début de saison Mercedes n’était pas assez performant et manquait de rythme face à Red Bull qui en a profité pour creuser l’écart. » 

Malgré toute cette affaire, Vandoorne estime cependant que Max Verstappen est un champion du monde au mérite : « Il mérite amplement son titre de champion du monde quand on voit le pas en avant que lui et Red Bull ont fait. Sincèrement, quand on regarde la saison de Max, il a connu trois grosses pertes de points (Bakou, Silverstone et Monza, ndlr), sans ça, il aurait sans doute été champion plus tôt. »

Le directeur d’Aston Martin, Otmar Szafnauer, a tenu à saluer l’éthique de travail de Sebastian Vettel au cours de sa première saison avec l’écurie du constructeur britannique, l’Américain insistant sur l’énorme contribution du quadruple champion du monde en 2021.

Aston Martin a recruté Sebastian Vettel pour un contrat pluriannuel, après un passage de plusieurs années par Ferrari pour le pilote allemand. Pour sa première saison chez Aston Martin, le quadruple champion du monde a terminé la campagne 2021 à la douzième place au championnat du monde des pilotes, tandis qu’Aston Martin a terminé septième du championnat constructeurs.

Aston Martin a eu plus de mal que prévu en 2021, une situation difficile attribuée aux changements de réglementation qui nuisent à la philosophie de conception à faible inclinaison [faible rake], mais Vettel a tout de même réussi à décrocher un podium en Azerbaïdjan. Le pilote allemand a également décroché un deuxième podium en Hongrie quelques semaines plus tard, mais ce dernier a finalement été annulé en raison d’une irrégularité détectée par la FIA lors d’un prélèvement d’échantillon de carburant après l’arrivée de l’épreuve.

Malgré une première année plus difficile que prévu, le directeur d’Aston Martin a tenu à souligner le travail réalisé par Vettel en 2021 : « Il a été brillant, c’est un homme tellement intègre. Il travaille dur, il a une grande éthique de travail, il ne néglige aucun effort. » a déclaré Szafnauer, cité par nos confrères de MotorsportWeek.

« Les ingénieurs aiment travailler avec lui, les mécaniciens l’aiment en tant que personne, c’est juste un gars authentique. Je le connais depuis 15 ans, tout le monde parle de lui de la même façon. Je n’ai pas été surpris [de son attitude], mais j’ai quand même été ravi de voir se concrétiser ce que je pensais. Il lui a fallu environ quatre courses pour apprendre à nous connaître, connaître la voiture, le groupe propulseur, et depuis il a fait du bon travail. »

« Je pense que sa plus grande qualité en tant que pilote de course est de travailler sans relâche pour essayer de devenir de plus en plus rapide. Il le fait même en course, lorsqu’il débute une course, il regarde les autres pilotes, les trajectoires qu’ils empruntent, et il essaiera toujours des choses au cours d’une course pour pouvoir aller plus vite ou économiser davantage de pneus. C’est pour moi son plus grand atout. » conclut l’Américain.

L’Italien Antonio Giovinazzi reste persuadé qu’il pourra revenir en Formule 1 en 2023 après une année passée en Formule E, le championnat de monoplaces 100% électrique de la FIA.

Après trois saisons passées chez Alfa Romeo en F1, Giovinazzi a été remercié par l’équipe à la fin de la saison 2021 et sera remplacé en 2022 par le jeune Chinois Guanyu Zhou. Mais comme il l’a déjà dit à plusieurs reprises depuis l’annonce officielle, Antonio Giovinazzi ne pense pas que sa carrière en catégorie reine soit terminée et espère toujours revenir en 2023.

« On a déjà vu de nombreux pilotes s’arrêter un an et revenir comme Esteban Ocon et Alex Albon. De mon côté, j’ai été réserviste durant deux années pour Ferrari en 2017 et 2018 et j’ai finalement eu ma chance en 2019. » explique l’Italien au site de la F1.

« On ne sait jamais ce qui va se passer en F1. Pour l’instant je veux dire merci à toutes les personnes qui m’ont soutenu au cours de mes trois dernières années, à tous les fans qui m’ont soutenu après la nouvelle et à tous les pilotes en F1 qui m’ont envoyé des textos. Cela a été trois bonnes années. »

Il y a quelques jours, Ferrari a confirmé Giovinazzi en tant que pilote de réserve aux côtés de l’Allemand Mick Schumacher, ce qui permettra à l’Italien de « garder un pied dans le paddock » : « L’une des choses que je vais faire est de garder un pied dans le paddock de la F1. Je fais toujours partie de la famille Ferrari, nous essayons d’avoir les mêmes choses l’année prochaine, il est important de rester ici et de voir s’il y a une chance en 2023. Nous recherchons cela et je serais heureux de continuer avec eux. Ferrari a été ma première famille en F1, ils m’ont fait quitter la F2 et m’ont donné ma première chance de rejoindre une équipe en Formule 1. Pour moi, ce serait génial de pouvoir être de retour avec eux l’année prochaine [Giovinazzi a été annoncé comme pilote de réserve chez Ferrari depuis cet entretien]. »

En 2022, en plus de son rôle de réserviste pour Ferrari, Giovinazzi pilotera en Formule E pour l’équipe Dragon Penske Autosport.

Damon Hill conseille à George Russell de ne pas attaquer la saison 2022 avec l’intention de « faire tomber » le septuple champion du monde Lewis Hamilton avec qui il fera équipe chez Mercedes.

Après trois saison passées chez Williams, le Britannique George Russell a été promu chez Mercedes en 2022 aux côtés de son compatriote Lewis Hamilton. Mais Damon Hill conseille à Rusell de ne pas débuter la campagne 2022 avec trop de confiance face à un lewis Hamilton qui sera très certainement déterminé à décrocher son huitième titre mondial après sa douloureuse défaite au Grand Prix d’Abou Dhabi 2021.

« Je pense que ce sera génial à regarder, et je suis certain que Lewis voudra encourager George. Je ne vois pas cela se passer mal [entre les deux], parce que je pense que Lewis sait que son temps est compté dans le sport par rapport à George. Donc, il voudra jouer son rôle en l’aidant. » a déclaré Hill à Express Sport.

« Mais tout dépendra de George et de la façon dont il abordera je pense, parce qu’il pourrait se retrouver dans la situation où il se dit ‘c’est mon ennemi et je suis là pour le faire tomber’. Ce ne serait peut-être pas la chose la plus sage à faire avec Lewis, je ne pense pas. Je suis vraiment excité comme n’importe qui de voir ce qui va se passer. »

Le champion du monde 2009, Jenson Button, a lui aussi fait écho aux propos de Hill, le Britannique insistant sur le fait que George Russell ferait mieux de garder ses attentes sous contrôle et de renforcer sa position au sein de l’équipe Mercedes avant tout : « Il ne doit pas se mettre de pression. Il ne doit pas penser ‘je vais monter dans la voiture et être plus rapide que Lewis’ dès le premier jour. Il devra s’y préparer, sinon il se tirera une balle dans le pied. Vous ne devez jamais être trop confiant aux côtés de Lewis. » a déclaré Button.

Selon Bernie Ecclestone, beaucoup de gens chez Ferrari ont été impressionnés cette année par la performance de l’Espagnol Carlos Sainz, qui a réussi à terminer devant son coéquipier Charles Leclerc au championnat du monde des pilotes pour sa première saison à Maranello.

Carlos Sainz Jr a rejoint l’équipe Ferrari en 2021 et est donc devenu le nouveau coéquipier du Monégasque Charles Leclerc. Au terme de sa première saison en rouge, Sainz réussi à terminer à la cinquième place au classement des pilotes avec 5,5 points d’avance sur Leclerc, ce qui a beaucoup impressionné chez Ferrari selon le père de Carlos Sainz, cité par Bernie Ecclestone, l’ancien grand argentier de la Formule 1.

« Le père de Carlos Sainz m’a appelé et m’a parlé de la situation de son fils. Disons-le de cette façon… beaucoup de gens à Maranello sont surpris que l’Espagnol ait pu tenir tête à son coéquipier Charles Leclerc en 2021. » a déclaré Ecclestone au Blick, soulignant à quel point le Monégasque a toujours été un très bon pilote « mais pas plus que ça ».

Lors de la traditionnelle conférence de presse de fin d’année, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a en effet fait l’éloge de Carlos Sainz, tout en indiquant qu’il allait faire un point sur la première saison de l’espagnol à Maranello au cours de l’hiver afin de commencer à penser à l’avenir.

« Je pense que Carlos a connu une excellente année, et lorsque nous l’avons signé il y a un an, nous avions dit que la pause hivernale serait le bon moment pour nous asseoir et faire un bilant de la saison. C’est donc quelque chose que nous ferons certainement cet hiver. » a déclaré Binotto.

« Il y aura certainement une révision complète, ainsi que de la saison en elle-même, et nous commencerons à discuter de ce que peut être notre avenir. Lorsque nous avons signé Carlos, l’objectif était d’avoir deux bons pilotes cohérents et capables de marquer des points pour l’équipe. Je pense que c’est ce que nous avons eu cette saison, je suis donc très fier des deux.  Je pense que, comme je l’ai souvent dit, nous avons le meilleur duo en Formule 1 et je suis assez content de ce que Carlos a fait cette saison. »

« C’était sa première saison avec Ferrari, ce n’était pas simple et évident. Nous avons signé avec lui parce que nous savions qu’il était un bon pilote, constant, et qu’il marquait toujours de bons points. Mais je pense qu’il est aussi bon pour apprendre, parce qu’au cours de la saison il s’est amélioré et je pense que la fin de saison a été sa meilleure partie de toute la saison. »

Carlos Sainz a d’ailleurs terminé la saison 2021 en beauté en montant sur la troisième marche du podium lors de la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

Le PDG de Williams, Jost Capito, pense que son équipe a dépassé les attentes qui avaient été définies avant le début de la saison 2021 de Formule 1.

L’équipe Williams a connu sa campagne la plus solide depuis 2017 cette année, terminant à la huitième place du championnat des constructeurs avec 23 points marqués en 22 courses. Williams a même enregistré son tout premier podium en quatre ans lors du Grand Prix de Belgique [raccourci en raison des conditions météo] grâce à la deuxième place du Britannique George Russell. Jost Capito, qui a été nommé PDG de Williams fin 2020, admet que les performances de son équipe cette année ont dépassé ses objectifs initiaux : « Je dirais que le développement de l’équipe s’est passé comme je l’espérais et comme je m’y attendais. » a déclaré Capito.

« En termes de points marqués et de position, cela a dépassé les attentes, en raison du très peu de développement qui a été possible de l’année dernière à cette année et dans les circonstances du Covid, c’était encore plus difficile. En terminant huitième, nous avons dépassé nos objectifs du début de saison. Les temps forts ont été Budapest, les premiers points marqués après une longue période pour l’équipe, puis le podium à Spa. »

« Il s’agissait également de moments clés pour l’équipe, nous avons retrouvé une certaine confiance, retrouvé de la motivation pour pousser encore plus fort et pour prouver que si nous prenons des décisions courageuses, elles peuvent porter leurs fruits. Nous n’avons pas à attendre d’autres décisions et suivre, nous sommes en mesure de prendre nos propres décisions, et elles peuvent être bonnes. Je pense que ces deux course [Budapest et Spa] ont renforcé la confiance de l’équipe. »

Bien qu’il soit satisfait des progrès de l’équipe, Capito reconnaît qu’il reste encore beaucoup de travail avant que Williams ne revienne en tête de la grille : « Je suis satisfait de la situation actuelle de l’équipe, de la structure que nous avons en place, des processus que nous avons en place. Tout n’est pas fini. Mais comme nous le savons, pour remettre une équipe au sommet, cela prend plus de temps. »

« Vous ne pouvez pas faire des miracles, c’est du travail acharné, du dévouement, c’est un travail d’équipe et un gros effort d’équipe. Cela ne se fait pas en un an mais je pense que nous sommes sur la bonne voie et nous avons établi une mentalité de changement pour que le changement soit accepté, que les gens essaient de s’améliorer chaque jour. Je pense que cette mentalité va nous aider à aller de l’avant. »

En 2022, l’équipe Williams accueillera un nouveau pilote aux cotés de Nicholas Latifi, le Thaïlandais Alexander Albon, qui remplace directement le Britannique George Russell (qui a rejoint Mercedes).

La fin de la saison 2021 de F1 et la trêve des confiseurs annoncent une courte période de répit pour les passionnés de Formule 1. Nous  vous proposons donc quelques idées de lecture pour vos longues soirées d’hiver à attendre que la saison 2022 ne débute.

Les éditions Talent Sport vous propose une autobiographie passionnante de l’actuel directeur technique de l’équipe Red Bull. A travers un ouvrage illustré de croquis inédits, l’ingénieur prodige de la F1 nous explique notamment les plus grandes avancées en termes d’aérodynamisme. Le Britannique nous plonge dans les paddocks et les circuits et décrit aussi, entre autres, le bras de fer permanent avec la FIA pour tirer le meilleur des voitures. Adrian Newey, autobiographie, Le plus grand ingénieur de Formule 1 aux Editons Talent Sport

Journaliste F1 depuis quarante ans, Maurice Hamilton livre la biographie de l’incroyable pilote qu’était Niki Lauda. La personnalité de l’Autrichien et les différentes étapes de sa riche carrière ont participé à définir la Formule 1 moderne. On redécouvre bien sûr la bravoure dont il a fait preuve à la suite de son terrible accident sur le circuit du Nurburging en 1976, pour défendre son titre. On comprend aussi l’influence qu’a eu le triple champion du monde, à l’issue de sa carrière de pilote, dans les différents rôles de management qu’il a pu tenir dans les écuries où il a officié.

L’ouvrage propose des témoignages inédits de Niki Lauda lui-même et d’autres acteurs de la Formule 1 tels que Toto Wolff dont on sait qu’il était très proche ou Lewis Hamilton qui lui a rendu de nombreux hommages après son décès. Nico Rosberg propose également un avant-propos émouvant. Niki Lauda. Un livre de Maurice Hamilton aux Editions Talent Sport.

Il s’agit ici de la traduction de la biographie de Lewis Hamilton écrite par le journaliste britannique Franck Worrall. Ce dernier retrace l’incroyable parcours du pilote, de ses débuts fracassants chez McLaren à sa domination avec Mercedes. Il raconte ce destin hors du commun et décrit les obstacles, les succès, les records et les rivalités. Lewis Hamilton, La biographie du plus grand palmarès de F1 de tous les temps aux Editions Talent Sport.

Frédéric Veille, grand reporter à RTL spécialiste des sports mécaniques nous propose un recueil d’anecdotes et de petites histoires surprenantes et insolites qui jalonnent plus d’un siècle d’aventures automobiles. On apprend par exemple que la première compétition automobile a eu lieu en 1891… à une vitesse moyenne de 10km/h. Histoires insolites des courses automobiles de Frédéric Veille. Préface de Romain Grosjean aux Éditions City.

Daniel Ortelli, ancien reporter F1 pour l’AFP, nous offre une biographie captivante du « Prince noir » de la F1, septuple champion du monde. Le journaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur la Formule 1 (Circuit Paul Ricard : les seigneurs de la la F1, Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone) virevolte cette fois d’une page à l’autre entre la chronologie de la carrière de Lewis Hamilton, son entourage, ses valeurs, ses passions comme la mode et la musique. Lewis Hamilton, la route du champion aux Éditions City.