Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Ralf Schumacher a comparé son frère, Michael, à Lewis Hamilton, estimant que le Britannique “ne pourra jamais l’égaler”.

Dans une récente interview, Ralf Schumacher, le frère du septuple champion du monde Michael Schumacher, a livré un avis tranché sur la hiérarchie des plus grands pilotes en F1. 

Selon lui, même Lewis Hamilton, qui est également septuple champion du monde et qui a dépassé Michael Schumacher en nombre de victoires en F1, ne peut “égaler” son frère.

“Même Lewis Hamilton ne pourra jamais l’égaler”, a déclaré Ralf Schumacher lors d’une interview sur la chaîne YouTube de Formel1.de. “Pas avant des années-lumière, de mon point de vue.”

Hamilton va toutefois bel et bien tenter de le dépasser, en tout cas en nombre de titres mondiaux, dès la saison prochaine au volant de la Ferrari. 

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Ralf Schumacher : Verstappen “fait encore plus de différence” qu’Hamilton

Ralf Schumacher, vainqueur de six Grands Prix en F1, s’est par ailleurs lancé dans un comparatif entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, mettant en avant le Néerlandais.

“Nous avons pensé que Lewis Hamilton pourrait marcher sur l’eau”, indique l’Allemand. “Cela ne fonctionne pas. Nous pensions que Max Verstappen pouvait marcher sur l’eau.”

“Alors qu’en fait, il pourrait aller plus loin, de mon point de vue, en termes de talent, que Lewis Hamilton. C’est comme ça, il fait encore plus de différence.”

Revenant sur son frère, qui faisait “la différence”, Ralf Schumacher ajoute également qu’il a eu “en plus la grande chance d’être au bon endroit au bon moment”.

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Ralf Schumacher : “Bien sûr que j’aurais aimé être champion du monde”

Ralf Schumacher est par ailleurs revenu sur sa propre carrière où il a notamment affronté son frère Michael, même s’il a connu moins de succès que lui.

“Qu’est-ce que je peux faire ? Bien sûr que j’aurais aimé être Champion du monde”, reconnaît l’Allemand qui a pour meilleur résultat au Championnat du monde, deux quatrièmes places.

“Mais ça n’a pas été le cas. Nous n’étions pas assez bons. Peut-être que je n’étais pas assez bon en partie, que j’avais de mauvaises priorités ici et là dans ma vie privée. Cela peut être n’importe quoi.”

Moins victorieux que son frère certes, mais victorieux quand même en F1, Ralf Schumacher se dit “content” de sa vie.

“Mais comme je ne suis pas un homme du passé, je dois dire que j’aurais aimé avoir plus de succès, mais je suis quand même content de ma vie.”

“C’est en tout cas agréable d’avoir été perçu de cette manière, d’avoir pu gagner des courses, d’avoir été suffisamment rapide dans ma carrière en Formule 1 et d’avoir pu faire une différence ici et là.”

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Vowles : “Même si Alpine achète des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière”

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, a exprimé ses doutes quant à la capacité d’Alpine F1 à tirer pleinement parti d’un éventuel partenariat moteur avec Mercedes. 

Après l’annonce de l’abandon des moteurs Renault F1 à la fin de la saison 2025, il semble presque acquis que l’écurie Alpine F1 roulera avec un moteur Mercedes en 2026.

James Vowles s’est ainsi exprimé sur cette probable association entre Alpine et Mercedes. Le Britannique qui dirige Williams F1, écurie motorisée par les Flèches d’Argent, a notamment mis en avant la complexité de l’intégration d’une nouvelle unité de puissance au sein d’une monoplace.

L’ancien stratège de l’écurie Mercedes a également affirmé qu’Alpine devrait d’abord mettre fin à sa spirale négative, avant de démarrer “le redressement”.

Je vois un point d’interrogation avec Alpine”, a indiqué James Vowles à Auto Motor und Sport. “Même s’ils achètent des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière.”

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Vowles : “Nous sommes déjà au milieu du projet 2026” avec Mercedes

Ce fameux moteur Mercedes, qui pourrait équiper les Alpine en 2026, semblerait prometteur selon certaines rumeurs du paddock. Toutefois, Vowles avertit Alpine sur le fait que son écurie Williams, cliente de Mercedes, est déjà bien avancée sur la partie moteur du projet 2026.

“Nous travaillons avec Mercedes depuis 2014 et nous sommes déjà au milieu du projet 2026 avec eux”, révèle-t-il.

“Vous ne pouvez pas simplement visser un moteur à l’arrière de la voiture et espérer que cela fonctionne. Et Alpine est toujours sur une tendance à la baisse.”

“Il faut d’abord y mettre un terme avant d’entamer le redressement. Chez Williams, nous avons déjà dépassé ce stade.”

“Nous avons entamé le processus il y a un an ou deux et nous sommes déjà raisonnablement stables.”

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La FIA assure que la F1 ne souhaite pas plus de courses au calendrier

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé ses réserves sur l’augmentation du calendrier de la Formule 1, indiquant par ailleurs que la F1 elle-même était pour le moment sur la même longueur d’onde.

Le calendrier de la F1 est un sujet revenant régulièrement sur la table. Avec actuellement 24 Grands Prix dont six courses sprint, le nombre idéal de courses au calendrier prête souvent à débats.

La fatigue des membres du paddock est au cœur du sujet, puisqu’avec 24 semaines de course, tout en ajoutant à cela les essais hivernaux, le personnel est d’une manière générale mis à rude épreuve.

Interrogé sur une potentielle problématique en cas d’ajout d’une 25e course au calendrier, Mohammed Ben Sulayem a alors souligné les contraintes logistiques et humaines.

“Vous franchissez une barrière où vous avez besoin de deux équipes, nous ne pouvons pas en avoir [plus]”, a indiqué Ben Sulayem à Motorsport.com.

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Ben Sulayem : “Je ne les empêcherai pas d’aller jusqu’à 25” courses au calendrier F1

Si le président de la FIA reconnaît le droit de la F1 d’ajouter une course supplémentaire au calendrier, il affirme que c’est la discipline, elle-même, qui a exprimé des réticences à l’idée d’un 25e Grand Prix.

“Ils [la F1, ndlr] ne sont jamais revenus en disant : ‘Oh, nous avons besoin de plus’”, a affirmé Ben Sulayem.

“Ce qu’ils recherchent, c’est la qualité et c’est pourquoi nous avons de bonnes relations avec eux”, a-t-il ajouté dans une affirmation peu anodine, puisque les relations entre la F1 et la FIA ne semblaient pas être particulièrement bonnes ces derniers mois.

“Je ne [les] empêcherai pas d’aller jusqu’à 25, parce que c’est leur droit. C’est à eux de décider”, poursuit Mohammed Ben Sulayem. “Mais ce sont eux qui ne veulent pas ajouter [plus de courses actuellement]. Parce qu’ils savent que cela devient alors [une question] de fatigue.”

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La règle des drapeaux bleus doit-elle être supprimée en F1 ?

Martin Brundle, ancien pilote de F1 et célèbre consultant pour Sky Sports F1 en Grande-Bretagne, aimerait bannir l’utilisation des drapeaux bleus en course.

En F1, les drapeaux bleus sont agités aux voitures qui sont sur le point de se faire prendre un tour en course, généralement par les leaders, signifiant qu’ils ont l’obligation de s’écarter pour laisser passer le ou les pilotes en question.

Il est ainsi assez commun d’entendre les pilotes se plaindre à la radio du non-respect des drapeaux bleus de la part des monoplaces en fond de plateau. 

Ces situations peuvent être compliquées à gérer pour les pilotes en fond de grille, qui eux aussi se battent, à leur échelle, pour des positions.

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Brundle : “Les pilotes ont perdu l’habitude de gérer le trafic

Martin Brundle, 158 Grands Prix en F1, s’est ainsi positionné en faveur de l’interdiction des drapeaux bleus dans la discipline reine, souhaitant voir les pilotes “gérer le trafic”.

Le Britannique a, en effet, connu en tant que pilote l’époque où ce drapeau signifiait simplement l’arrivée d’une voiture plus rapide, avant de devenir la règle actuelle en 1995.

“Je pense que nous devrions interdire les drapeaux bleus”, a indiqué Brundle lors d’une session de questions-réponses organisée par Sky Sports F1 sur Reddit.

“Je pense que les pilotes ont perdu l’habitude de gérer le trafic, comme nous devions le faire auparavant – j’aimais bien ça !”

“Aujourd’hui, tout le monde doit s’écarter du chemin comme des écoliers lorsque les grands garçons arrivent avec leurs voitures rapides.”

“Mais le problème, c’est qu’avec l’aérodynamique d’aujourd’hui, on risque de ne jamais pouvoir dépasser les voitures du fond de grille. Les choses ont donc un peu changé, mais je pense que c’est une compétence qui s’est perdue.”

Selon vous, la F1 devrait-elle bannir la règle des drapeaux bleus ?

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Audi F1 : Mick Schumacher est “évalué” pour la saison 2025

Mick Schumacher fait partie de la liste des candidats pour épauler Nico Hülkenberg en 2025, a confirmé Mattia Binotto, chef des opérations du projet Audi F1.

L’écurie Sauber, qui deviendra Audi en 2026, est une des rares équipes à ne pas avoir confirmé ses deux pilotes pour l’année prochaine. À l’heure actuelle, seul l’expérimenté Nico Hülkenberg a été officialisé.

Le second baquet n’étant pas encore confirmé, plusieurs candidats crédibles ont été recensés ces dernières semaines. Valtteri Bottas, actuel pilote Sauber et vainqueur de 10 Grands Prix en F1, semble ainsi bien placé.

Au-delà du Finlandais, plusieurs jeunes pilotes sont candidats comme Gabriel Bortoleto, pilote junior McLaren et actuel leader de la F2, Théo Pourchaire, pilote de réserve de l’écurie et donc Mick Schumacher.

L’Allemand de 25 ans est désespérément à la recherche d’un baquet en F1 depuis son éviction de l’écurie Haas fin 2022. Le projet Audi F1 pourrait bien être sa dernière opportunité de revenir dans la discipline reine.

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Binotto : Schumacher est “l’un des noms que nous avons en tête

Mattia Binotto s’est ainsi exprimé sur le second pilote du projet Sauber/Audi en 2025, indiquant avoir le temps de choisir entre l’expérience et la jeunesse.

“Nous pouvons nous permettre le luxe de ne pas être pressés, car toutes les autres équipes ont décidé de leur équipe [sauf VCARB, ndlr]”, a déclaré Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il y a deux aspects essentiels : d’une part, l’expérience pour tracer la voie de la croissance. D’autre part, un jeune, talentueux, pour nous accompagner sur le chemin du sommet.”

L’ancien directeur de l’écurie Ferrari a par ailleurs confirmé que Mick Schumacher était une option pour son écurie, après avoir été questionné sur le sujet.

“Absolument, nous sommes en train de l’évaluer”, affirme Binotto. “Je l’ai rencontré et je lui ai parlé, je le connais depuis longtemps car j’ai fait partie de la Ferrari Driver Academy. Je connais ses mérites et ses avantages, c’est l’un des noms que nous avons en tête.”

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Red Bull dévoile la stratégie choisie pour développer sa F1 2025

Malgré les difficultés rencontrées par Max Verstappen et Sergio Pérez cette année, la Red Bull de la saison prochaine ne sera qu’une simple “évolution” de la RB20, affirme Horner.

Après avoir commencé l’année avec une monoplace largement au-dessus de la concurrence, Red Bull a vu ses rivaux revenir à son niveau en piste, et même les priver de victoire depuis le Grand Prix d’Espagne, à savoir depuis le mois de juin.

Le Championnat constructeurs, mené par McLaren, semble désormais difficile à aller chercher, tandis que Max Verstappen a vu Lando Norris revenir à 52 points dans la course au titre pilotes, avec six Grands Prix restants.

Cependant, malgré ce déclassement, aucune révolution n’est prévue l’an prochain en raison des contraintes financières liées au plafond budgétaire, mais également avec l’arrivée d’une nouvelle réglementation en 2026.

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La Red Bull 2025, une “évolution de celle de cette année

Christian Horner a ainsi affirmé que les informations apprises en 2024 permettront d’aider le développement de la monoplace 2025, confirmant que de gros changements n’étaient pas prévus. 

“Vous ne pouvez pas vous projeter trop loin dans l’avenir”, a indiqué Horner cité par Motorsport.com. “En F1, le long terme est d’environ deux mois et demi et, fondamentalement, ce que nous apprenons cette année est pertinent pour l’année prochaine.”

“La voiture de l’année prochaine sera donc une évolution de celle de cette année. Je veux dire qu’il y a beaucoup de composants de la voiture de l’année dernière qui ont été repris cette année, parce qu’avec la façon dont le plafond des coûts fonctionne, à moins qu’il y ait une amélioration significative des performances, cela n’a pas de sens [de changer].”

Red Bull va donc devoir trouver des solutions en s’appuyant sur sa RB20 pour fournir à ses pilotes une monoplace capable de se battre pour les deux championnats en 2025. 

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Andrea Kimi Antonelli veut “remporter quelques victoires” dès 2025

Andrea Kimi Antonelli a dévoilé ses objectifs pour sa saison de rookie en Formule 1 l’année prochaine, qu’il disputera chez Mercedes.

Le jeune italien de 18 ans qui remplacera Lewis Hamilton chez les Flèches d’Argent en 2025 affirme ne “pas encore réaliser” ce qui lui arrive, lui qui était encore en FRECA (Formula Regional European Championship by Alpine) l’an passé.

“Être pilote officiel l’année prochaine est quelque chose que je n’ai pas encore réalisé”, a indiqué Andrea Kimi Antonelli à l’occasion du Festival dello Sport dans des propos retranscrits par Motorsport.com Italie. 

“Je le réalise peu à peu, mais je pense que je ne le réaliserai que lorsque je serai sur la grille de départ à Melbourne. Mais je suis très heureux, c’est un rêve qui devient réalité.”

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Antonelli ambitieux, se sent “prêt pour la F1”

Antonelli affirme être prêt pour le défi qui l’attend, tout en avouant avoir “beaucoup à apprendre”.

“Je me sens prêt pour la F1”, annonce-t-il. “Au niveau de la vitesse, je pense que ce ne sera pas un problème et la seule chose où il y aura beaucoup de travail à faire sera de comprendre comment gérer le week-end de la meilleure façon possible et aussi d’apprendre toutes les procédures. Il y aura donc beaucoup à apprendre, mais je me sens prêt.”

L’actuel sixième de F2 au volant de sa Prema se veut déjà ambitieux pour ses débuts en F1 dans un contexte où il aura, semble-t-il, la chance d’être directement dans une monoplace qui pourra jouer les victoires.

“C’est sûr que gagner quelques courses serait un rêve”, a ajouté Antonelli. “Ce ne sera pas facile, car toutes les équipes ont une voiture compétitive, donc ce sera très difficile, mais c’est mon premier objectif.”

“Quelques podiums seraient également une bonne chose, mais l’objectif principal est de remporter quelques victoires.”

Antonelli raconte le test décisif à Spa

Andrea Kimi Antonelli a par ailleurs détaillé comment il avait convaincu Mercedes de l’aligner dès 2025, notamment via un test concluant réalisé à Spa.

“Lors des essais privés, l’une des choses qui les a impressionnés est la vitesse à laquelle j’ai atteint la limite, la vitesse à laquelle je suis arrivé aux temps qu’ils ont fixés”, a révélé Antonelli.

“Je dois dire que le facteur avec lequel j’ai eu le plus de mal pendant les essais était le rythme de course. Cependant, lors des deux derniers jours d’essais à Spa, j’ai considérablement amélioré mon rythme de course, ce qui les a convaincus de signer avec moi.”

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Esteban Ocon : “Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”

Esteban Ocon, futur pilote de l’écurie Haas en 2025, est revenu sur sa réputation, estimant que le public a “la mauvaise image” de lui.

Quelques événements au cours de la carrière du Français ont, en effet, joué en sa défaveur. L’accrochage en piste avec Max Verstappen, puis dans le parc fermé, au Brésil en 2018, n’ont par exemple pas aidé l’image de l’actuel pilote Alpine.

On peut également citer les batailles internes, souvent âpres avec ses coéquipiers, comme avec Sergio Pérez chez Force India, ou encore Fernando Alonso et Pierre Gasly chez Alpine. Souvent très agressif en piste, Esteban Ocon ne s’est ainsi pas fait que des amis. 

Le Français se défend toutefois de cette réputation, prenant un exemple précis pour justifier son propos.

Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”, a affirmé Ocon à Auto Motor und Sport. “Un jour, après un événement, j’ai parlé pendant cinq minutes à un jeune journaliste qui m’a dit : ‘Vous savez, Esteban, je ne vous aimais pas vraiment avant, mais après notre conversation, je vous apprécie vraiment’.”

“J’ai trouvé cela très intéressant. Les gens peuvent se faire une image de vous qui ne correspond pas du tout à la réalité.”

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Un nouveau départ chez Haas

Esteban Ocon s’est également exprimé sur son choix de rejoindre l’écurie Haas en 2025. Le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2021 a notamment mis en avant Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie depuis l’hiver dernier.

“Nous avons parlé à plusieurs équipes,” a indiqué Ocon. “Finalement, ce qui m’a le plus convaincu, c’est qu’Ayao [Komatsu] dirige l’équipe. C’est un ingénieur de course chevronné qui sait de quoi il parle.”

“Haas emploie actuellement 300 personnes, mais ils font plus que des équipes de 1500 personnes.”

“Et il y a de gros investissements dans l’avenir qui affecteront les performances. L’équipe a des objectifs clairs et je veux en faire partie.”

“J’ai déjà visité l’usine et j’ai vu la passion avec laquelle tout le monde y travaille. Ce sentiment m’a manqué.”

L’arrivée de Toyota aux côtés de Haas F1 n’est pas explicitement mentionnée par le Français, car elle n’était pas encore officialisée au moment de l’interview. Pour rappel, Toyota Gazoo Racing est désormais le “partenaire technique officiel” de Haas F1, dans le cadre d’un accord pluriannuel

Officiel : Toyota et Haas F1 annoncent leur collaboration 

L’écurie Haas F1 a annoncé ce vendredi l’arrivée de Toyota Gazoo Racing, la division de compétition automobile et de recherche et développement de Toyota, en tant que “partenaire technique officiel”, dans le cadre d’un accord pluriannuel.

Ce partenariat pluriannuel prévoit un échange de compétences et de ressources. Toyota Gazoo Racing fournira des services de conception, de technique et de fabrication, tandis que Haas partagera son expertise technique et offrira des avantages commerciaux en retour.

L’objectif est évidemment de faire progresser l’écurie Haas F1, tout en permettant à Toyota Gazoo Racing de développer ses propres connaissances et compétences, selon le communiqué de l’écurie américaine.

Dès le prochain Grand Prix à Austin, week-end à domicile pour Haas, les deux VF-24 auront des nouveaux stickers Toyota Gazoo Racing.

Si vous suiviez la F1 dans les années 2000, vous devriez donc avoir en mémoire le passage de Toyota en tant qu’équipe usine de 2002 à 2009. Malgré des moyens colossaux déployés, les résultats seront restés en deçà des attentes, puisqu’aucune victoire n’a été décrochée.

La marque japonaise, via Toyota Gazoo Racing, est actuellement déjà engagée en WRC, le championnat du monde des rallyes, et le WEC, championnat du monde d’endurance.

Le Japonais Ayao Komatsu, directeur de l’écurie Haas F1, qui a sans doute joué un rôle crucial dans la signature de ce partenariat technique, est pour le moins heureux de voir l’arrivée d’une telle marque pour renforcer son équipe.

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Ferrari a validé ce partenariat 

Je suis très heureux que MoneyGram Haas F1 Team et TOYOTA GAZOO Racing aient conclu ce partenariat technique”, a indiqué Ayao Komatsu. 

“Qu’un leader mondial du secteur automobile soutienne notre organisation et travaille à ses côtés, tout en cherchant à développer et à accélérer sa propre expertise technique et d’ingénierie, c’est tout simplement un partenariat qui présente des avantages évidents pour les deux parties.”

“La possibilité d’exploiter les ressources et la base de connaissances de TOYOTA GAZOO Racing, tout en bénéficiant de ses processus techniques et de fabrication, sera déterminante pour notre propre développement et notre volonté claire d’accroître notre compétitivité en Formule 1.”

“En retour, nous offrons une plateforme à TOYOTA GAZOO Racing pour utiliser pleinement et faire progresser ses capacités d’ingénierie internes.”

“Je suis naturellement heureux que nous ayons reçu le soutien de la Formule 1 et de notre partenaire de longue date, la Scuderia Ferrari – avec laquelle nous avons annoncé notre prolongation de collaboration plus tôt dans la saison, dans la formation de ce nouveau partenariat technique – conçu pour atteindre un succès continu dans nos efforts en Formule 1.”

Tomoya Takahashi, président de GAZOO Racing Company, s’est par ailleurs exprimé sur cette collaboration : “En concourant aux côtés de MoneyGram Haas F1 Team au sommet du sport automobile, nous souhaitons former des pilotes, des ingénieurs et des mécaniciens tout en renforçant les capacités de MoneyGram Haas F1 Team et de TOYOTA GAZOO Racing, et nous souhaitons contribuer au sport automobile et à l’industrie automobile.”

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Wolff : ll aurait été plus sage de donner à Antonelli une EL1 “ailleurs qu’en Italie”

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, est revenu sur la première apparition d’Andrea Kimi Antonelli dans une séance officielle en Formule 1. L’Autrichien reconnait après coup que la firme n’avait pas pris conscience de la pression qui allait peser sur les épaules du jeune pilote.

C’est désormais officiel, Andrea Kimi Antonelli roulera chez Mercedes en 2025 aux côtés de George Russell. Petit protégé de la firme à l’étoile, l’Italien avait s’était montré convainquant lors de plusieurs tests de roulage. Il avait déjà effectué des milliers de kilomètres dans le cadre du programme “Testing Previous Cars” (TPC). Toutefois sa première apparition en séance officielle s’est terminée dans un mur de pneus, devant son public.

La scène s’est déroulée lors des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Italie 2024. Au volant de la W15 de George Russell, Andrea Kimi Antonelli avait pour objectif de trouver ses marques au sein de l’écurie. Mais rien ne s’est passé comme prévu, puisqu’il ne put même pas faire un tour chronométré. Amenant trop de vitesse dans le dernier virage, l’italien est allé encastrer sa Mercedes dans le mur de pneus de la Parabolica.

Après coup, Toto Wolff reconnait que l’équipe n’avait peut-être pas assez pris en compte la pression mise sur les épaules de sa petite pépite.

Je ne dirais pas que c’était une erreur, mais je pense que nous n’avons pas été complètement justes dans l’évaluation des pressions qu’il pourrait subir”, a expliqué Wolff à Motorsport.com. “Nous avons discuté de la manière d’aborder la séance, il a été brillant lors des essais. Il n’a jamais commis la moindre erreur au cours des milliers de kilomètres qu’il a parcourus.

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Antonelli voulait-il briller devant les Tifosi ? 

Cependant, âgé d’à peine 18 ans, l’Italien a probablement voulu marquer les esprits devant son public.

Mais c’est une autre paire de manches si vous êtes un pilote italien, vous avez 18 ans à Monza et c’est votre première opportunité. Peut-être que si nous avions considéré cela comme un facteur de risque par rapport à l’ensemble des données que nous avions de lui, il aurait probablement été sage de lui donner une FP1 qui aurait été dans un pays différent de l’Italie.”

Fort heureusement, Andrea Kimi Antonelli ne s’est pas blessé physiquement lors de cet accident à haute vitesse. Toutefois, cela a peut-être entamé la confiance qu’i avait en lui, comme le reconnait Toto Wolff.

Je savais que cela allait le blesser, que cela allait le blesser émotionnellement. Il était si rapide, et c’était sa première séance en Italie, sur le point d’être annoncé comme pilote, ce que tout le monde avait anticipé.

De son côté, David Coulthard, ancien pilote de F1, ne se formalise pas de cet accident qui, selon lui, ne reflète absolument pas du niveau de préparation du futur équipier de George Russell chez Mercedes.

“Antonelli est probablement le mieux préparé, car il a fait beaucoup d’essais sur des voitures anciennes et il a eu l’occasion de regarder par-dessus l’épaule d’un septuple champion du monde.”

D’ici là, Andrea Kimi Antonelli, devrait de nouveau piloter la W15, de quoi reprendre confiance avant une saison 2025 au sein d’une écurie de pointe.

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Essais Pirelli F1 : De la pluie et du beau monde en piste 

Ce mardi et mercredi, Pirelli était présent au Mugello avec un programme chargé, développant à la fois les pneus 2025, mais également 2026.

Le programme d’essais de développement Pirelli F1 a une nouvelle fois été perturbé par la météo ce mardi. 

Après deux jours déjà pluvieux sur le circuit de Nevers Magny-Cours la semaine dernière, la première journée d’essais au Mugello a été fortement perturbée par de fortes pluies et une mauvaise visibilité. 

Cette dernière a empêché l’hélicoptère de sécurité de voler, ce qui n’a pratiquement pas permis aux monoplaces de rouler.

Liam Lawson, présent au volant de la Red Bull en qualité de pilote de réserve, devait tester les composés pneumatiques pour 2025, alors que Lando Norris, au volant d’une McLaren mulet, devait lui rouler pour la première fois avec les prototypes des pneus 2026. 

La galerie photos des tests Pirelli de ce mardi :

Photos via Pirelli

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Norris, Leclerc, Sainz et Lawson en action ce mercredi

Après une première journée perturbée par la pluie, le deuxième jour d’essais Pirelli au Mugello s’est déroulé comme prévu. 

Quatre pilotes ont pris part à cette journée, à savoir Liam Lawson pour Red Bull, Lando Norris pour McLaren, et Carlos Sainz, le matin, puis Charles Leclerc, l’après-midi pour Ferrari. 

La Red Bull et la Ferrari étaient dédiées au développement des gommes pour la saison prochaine, tandis que McLaren a de nouveau aligné un mulet avec l’objectif de tester les prototypes des pneus 2026. 

Malgré une piste encore humide le matin, où les pneus intermédiaires ont même été sortis, les équipes ont accumulé 390 tours au total.

Pirelli a par ailleurs partagé les chronos du jour, qui n’ont évidemment que peu de valeur :

  • Charles Leclerc – 1:21.053 (79 tours, pneus 2025)
  • Lando Norris – 1:21.302 (118 tours, pneus 2026)
  • Carlos Sainz – 1:21.890 (77 tours, pneus 2025)
  • Liam Lawson – 1:23.219 (116 tours, pneus 2025)

Le prochain test dédié aux pneus 2025 aura lieu à Mexico où les EL2 du Grand Prix feront office d’essais Pirelli. 

En ce qui concerne les gommes 2026, le manufacturier italien se rendra à nouveau en France, sur le circuit de Nevers Magny-Cours, les 13 et 14 novembre, où Alpine roulera avec une voiture mulet.

La galerie photos des tests Pirelli de ce mercredi :

Photos via Pirelli

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Vidéo – Dans les coulisses de la victoire de Charles Leclerc à Monza

Charles Leclerc vient de publier un vlog retraçant, de l’intérieur, son week-end victorieux à Monza.

Le vlog de Leclerc sur sa victoire à Monza – via la chaîne YouTube de Charles Leclerc

Le dimanche 1er septembre dernier, Charles Leclerc réalisait l’exploit de s’imposer une deuxième fois à Monza devant les tifosi au volant de sa Ferrari.

Avec une stratégie audacieuse à un seul arrêt, Leclerc, quatrième sur la grille, avait battu les deux McLaren qui étaient pourtant particulièrement rapides ce jour-là. Lando Norris et Oscar Piastri avaient, eux, opté pour une stratégie à deux arrêts qui s’était finalement révélée infructueuse.

Charles Leclerc propose ainsi de faire revivre son week-end italien du mercredi au dimanche, en inside avec lui.

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Leclerc : “Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.

“Comment l’exprimer avec des mots… C’était une sensation incroyable,” a indiqué Leclerc dans la description de sa vidéo YouTube.

“Je pensais que la première fois [en 2019], je me sentirais comme ça, et que la deuxième fois, s’il y en avait une, ne serait pas aussi spéciale.”

“Mais les émotions ressenties dans les derniers tours, sur le podium, sur la piste… Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.”

“Revivez avec moi l’émotion de la victoire à Monza. Des émotions inégalées, des moments inoubliables.”

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Felipe Drugovich au volant de l’Aston Martin au Mexique

Aston Martin a annoncé que Felipe Drugovich, pilote d’essais et de réserve, participera à la première séance d’essais libres du Grand Prix de Mexico, le 25 octobre prochain.

Ce sera la première fois que le Brésilien, champion de Formule 2 2022, prendra le volant de l’AMR24 en piste, après avoir aidé son écurie à la développer au simulateur.

Drugovich remplacera à cette occasion Fernando Alonso, et sera donc en confrontation directe avec Lance Stroll pour cette heure d’essais libres. L’Espagnol sera, bien évidemment, de retour dans sa monoplace en EL2.

C’est la première séance d’EL1 de la saison qu’Aston Martin donne à un pilote rookie, ce qui signifie qu’une autre première séance d’essais libres devra également être dédiée à cela cette saison, comme le stipule le règlement.

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Drugovich va pouvoir “sentir la corrélation entre le simulateur et la réalité”

“Je suis très excité à l’idée de piloter l’AMR24 pour la première fois – cela fait un moment que j’attends cela avec impatience ! ”, s’est réjoui Drugovich.

“J’ai passé une grande partie de l’année à travailler sur le développement de cette voiture dans le simulateur de l’équipe, il sera donc très utile pour moi de sentir la corrélation entre le simulateur et la réalité.”

“L’Autódromo Hermanos Rodríguez est un circuit que je n’ai pas encore piloté. C’est un circuit difficile avec un mélange de longues lignes droites et de virages techniques, donc je passerai du temps sur le simulateur avant l’événement afin d’être prêt pour les EL1.”

Nous sommes heureux de donner à Felipe cette première occasion de piloter l’AMR24 lors de la première séance d’essais libres à Mexico”, a par ailleurs indiqué Mike Krack, directeur de l’écurie Aston Martin.

“Felipe est régulièrement à Silverstone sur notre simulateur, contribuant au développement de cette voiture avec ses commentaires détaillés et réfléchis, ce sera donc une expérience enrichissante pour lui de se retrouver sur la piste au Mexique.”

“Pendant la séance, Felipe travaillera selon le plan de roulage de l’équipe, recueillant des données essentielles pour nous aider à prendre des décisions pendant le reste du week-end et à régler la voiture.”

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Norris estime avoir “gagné” la bataille face à Verstappen en Autriche

Lando Norris est revenu sur son combat avec Max Verstappen lors du dernier Grand Prix d’Autriche, où les deux hommes se sont finalement accrochés.

En bataille pour la victoire dans une fin de course haletante, la Red Bull et la McLaren se sont touchées au virage 3 à Spielberg entraînant une crevaison pour les deux pilotes.

Norris avait tout perdu à ce moment-là, étant contraint à l’abandon, tandis que Verstappen, malgré la pénalité de dix secondes reçue, avait tout de même pu terminer en cinquième position.

Quelques mois plus tard, Lando Norris est étonnamment apparu satisfait de cette bataille livrée en piste, même s’il n’a pas remporté le Grand Prix.

“Max est probablement le gars le plus difficile à affronter sur la piste”, a tout d’abord reconnu Norris dans une interview avec The Athletic. “Il est probablement l’un des plus lucides en termes de situations.”

“Et il a été aidé par le fait qu’il a été dans cette position [en bataille pour les victoires, NDLR] pendant les quatre ou cinq dernières années. Pour moi, c’est encore tout nouveau.”

“Les choses ne se sont pas terminées comme je l’aurais voulu. Et j’ai toujours l’impression que ce dimanche-là, j’ai probablement gagné la bataille de … lui livrer combat, même si je n’ai pas gagné la bataille de celui qui finit en tête ce jour-là.”

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Être proche de Verstappen hors piste, motive Norris en piste

Lando Norris s’est par ailleurs exprimé sur l’influence de son amitié avec Max Verstappen lorsqu’il est au volant de sa monoplace.

Le pilote McLaren affirme ainsi “détester” tout le monde une fois en piste, ajoutant même que de bien s’entendre dans la vie avec le Néerlandais ajoute une envie supplémentaire de vouloir le battre.

“Dès que je mets le casque, je déteste tout le monde”, a indiqué Norris. “Cela ne change pas.”

“J’aime bien Max, je pense qu’il est très sincère”, ajoute-t-il. “Mais cela ne change rien quand je suis sur la piste.”

“Je pense que les personnes avec lesquelles on s’entend le mieux en dehors de la piste sont celles que l’on veut battre le plus quand on est sur la piste, ce qui est l’inverse de ce que pensent beaucoup de gens.”

“Ils pensent que parce que vous êtes des potes, vous êtes trop gentil sur la piste. Je pense que c’est tout le contraire.”

Lando Norris possède à ce jour 52 points de retard sur Max Verstappen au Championnat du monde, alors que six Grands Prix et trois courses sprint sont encore à disputer cette saison.

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Nico Rosberg se confie sur la pression “réelle” d’être un fils de champion

Nico Rosberg, champion du monde 2016, s’est exprimé sur la pression ressentie lorsqu’on est dans la peau d’un fils de champion du monde et que l’on suit les traces de son père, estimant notamment que dans son cas, “vous ne pouvez pratiquement que perdre”.

Au coeur d’une lutte interne épuisante face à Lewis Hamilton chez Mercedes, Nico Rosberg a réussi l’exploit d’imiter son père en étant lui aussi titré en F1 en 2016. Une telle réussite qui l’a poussé à se retirer immédiatement de la discipline reine.

L’ex-pilote Mercedes est revenu sur la pression qui l’entourait avant ce titre en tant que fils de champion du monde, pointant notamment du doigt les constantes comparaisons faites avec son père, sacré en 1982.

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Rosberg : “Très intimidant de suivre la même voie

“Nous sommes seulement le deuxième père et fils à être tous deux champions du monde [après Graham et Damon Hill], ce dont je suis évidemment très fier”, a débuté un Nico Rosberg tout sourire lors des TUM Speaker Series.

Il a été ma source d’inspiration. Mais bien sûr, il était aussi le meilleur au monde dans ce sport. Alors peut-être que certains d’entre vous, qui ont des parents qui ont réussi, peuvent aussi comprendre.”

“C’est aussi très intimidant de suivre la même voie parce que vous allez toujours être mesuré avec le meilleur du monde, c’est-à-dire le très, très haut niveau.”

“Tout au long de ma carrière, tout le monde m’a toujours comparé : ‘Hé, est-il aussi bon que son père ?’ Ou : ‘non, je ne pense pas qu’il sera le numéro un dans le monde’.”

“Et vous ne pouvez pratiquement que perdre. Cela a ajouté beaucoup de pression au début, mais je pense que cela m’a aidé à me préparer aux défis qui m’attendaient plus tard dans ma carrière.”

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Rosberg : “Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits

“Grandir en tant que fils de Keke Rosberg ne consistait pas seulement à suivre ses traces – cela s’accompagnait d’un suivi et d’une comparaison incessants”, a poursuivi sur le sujet Nico Rosberg, s’exprimant sur son compte LinkedIn.

La pression était réelle. Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits. Mais au lieu de me laisser submerger par cette pression, je m’en suis servi comme d’un carburant pour aller plus loin.”

“Elle m’a forcé à travailler plus dur, à me concentrer davantage et, surtout, à trouver ma propre voie.”

Keke Rosberg a pris son fils pour un “fou” en 2016

Nico Rosberg est également revenu sur le moment où il avait décidé de mettre un terme à sa carrière juste après avoir remporté le titre 2016. Le pilote allemand aux 23 victoires en F1 a ainsi partagé l’incompréhension de son père à ce moment-là.

“Lorsque j’ai pris ma retraite de la Formule 1 après avoir remporté le championnat du monde en 2016, il ne s’agissait pas de m’éloigner du succès, mais d’aller vers quelque chose de nouveau.”

“Beaucoup, y compris mon père, n’ont pas compris au début – il m’a même dit : ‘Tu es fou !’.”

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Marko : La mort de Mateschitz a entraîné le départ de Newey

Helmut Marko estime que le décès de Dietrich Mateschitz, co-fondateur de la marque Red Bull, est “la principale raison” du départ d’Adrian Newey.

La mort de Mateschitz en octobre 2022 a bouleversé la dynamique interne au sein de l’écurie Red Bull, a reconnu un Helmut Marko qui a par ailleurs loué les qualités d’un “entrepreneur charismatique”.

“Bien sûr, la mort de Dietrich Mateschitz a entraîné un certain changement,” a indiqué Marko à la TV autrichienne, ORF. “Il était de facto le seul leader. Il prenait des décisions rapides.”

“C’était un entrepreneur charismatique qui avait aussi beaucoup de vision et était prêt à prendre des risques avec l’équipe de course. Et tout cela a, bien sûr, disparu…”

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Mateschitz, irremplaçable chez Red Bull

Suite au décès du “leader” Mateschitz, des luttes de pouvoir en interne semblent avoir éclaté au sein de l’écurie autrichienne. 

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a affirmé que l’organisation interne a dû évoluer suite à la disparition du co-fondateur de la marque, précipitant possiblement le départ de l’emblématique ingénieur britannique, Adrian Newey.

“L’entreprise et tout le reste doivent être organisés différemment, parce qu’on ne trouve pas d’autre personne comme lui, et qu’il ne peut pas être remplacé par quelqu’un d’autre”, poursuit Marko.

“Cela peut aussi faire partie du changement… Je pense que c’est la principale raison pour laquelle Newey a décidé de chercher un nouveau défi.”

Alors que les rumeurs l’envoyaient chez la Scuderia Ferrari, Adrian Newey a finalement décidé de rejoindre le projet Aston Martin, porté par Lawrence Stroll. 

Newey n’est par ailleurs pas le seul membre important de Red Bull à avoir pris la décision de quitter l’écurie. Jonathan Wheatley, directeur sportif, ou encore Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, ont ainsi décidé de rejoindre la concurrence.

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Limites de piste : le circuit d’Austin a effectué des modifications 

Après une édition 2023 du Grand Prix des États-Unis à Austin marquée par un abus des limites de piste, des mesures ont été prises par le circuit pour résoudre le problème cette saison.

Les limites de piste constituent un problème récurrent sur les tracés modernes comprenant des dégagements en asphalte, et Austin n’échappe pas à la règle. 

Le tracé possède, en effet, de nombreuses zones d’asphalte en rouge derrière la ligne blanche délimitant la piste, et plusieurs virages sont particulièrement sensibles au sujet des limites de piste. 

Suite au Grand Prix à Austin en 2023, Haas avait même demandé un droit de révision auprès de la FIA mettant en avant des images de caméras embarquées de pilotes coupant plusieurs fois l’intérieur du virage 6, sans avoir été pénalisés. 

Cette demande avait finalement été rejetée, car il n’y avait pas de nouvel élément significatif et pertinent qui n’était pas disponible pour Haas au moment de la décision. Toutefois, les commissaires avaient recommandé qu’une solution soit trouvée pour ne pas voir se reproduire ce genre de situations.

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Les changements effectués à Austin 

C’est dans ce contexte que le circuit d’Austin a effectué des modifications pour améliorer le problème des limites de piste, a révélé Motorsport.com. 

L’intérieur des virages 6, 13, 14 et 15, a été modifié. La partie en asphalte a été réduite pour ne faire que 1,5 mètre et remplacée par du gazon. Des caméras ont également été ajoutées, permettant d’aider les commissaires à juger les potentielles infractions.

Une autre solution, déjà vue à Zandvoort, sera utilisée en sortie du virage 11, à savoir une zone remplie de graviers liés à de la résine. Cette sortie de virage est particulièrement importante puisqu’elle conditionne la vitesse sur toute la ligne droite suivante où est positionnée une zone de DRS.

À noter que la piste, qui était particulièrement bosselée, a été resurfacée avec l’objectif de réduire ce souci, ou encore que des vibreurs ont été remplacés.

Le Grand Prix des États-Unis est le prochain rendez-vous au calendrier de la F1, du 18 au 20 octobre prochain, et marquera également le retour du format sprint.

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Vidéo : Red Bull a organisé “la course ultime”

Red Bull a dévoilé une vidéo mettant en scène une course entre une monoplace de F1, une voiture de rallye, une voiture de drift et un camion Pro4, le tout sur un circuit avec des tracés adaptés à chaque discipline. 

La marque aux taureaux a une nouvelle fois fait fort en termes de marketing, en réunissant quatre univers différents sur un même circuit, avec la bonne idée de faire une course permettant à chacun de viser la victoire.

La Formule 1 utilisée était la Red Bull RB7, championne du monde en 2011, avec au volant Patrick Friesacher (11 Grands Prix en F1) qui a atteint les 288 km/h sur le circuit utilisé pour ce challenge.

Un autre ancien pilote de F1 était de la partie avec Scott Speed, 28 Grands Prix chez Toro Rosso, mais qui lui était au volant de sa Subaru de rallycross.

Pour la voiture de drift, Mad Mike Whiddett était au volant de la McLaren P1 Hypercar, alors que Andrew Carlson pilotait le camion Pro4.

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F1 vs Rallye vs Drift vs Camion : qui pour la victoire ?

Les trois voitures et le camion ont tout d’abord effectué chacun un chrono sur leur tracé dédié, permettant de bien montrer l’équité des chances de chacun.

Découvrez la vidéo complète et le gagnant de la course (les sous-titres français sont activables sur la vidéo) :

“F1 vs Rally vs Drift vs Truck: Ultimate Race” via la chaîne YouTube de Red Bull

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Yuki Tsunoda est-il “négligé” par Red Bull ?

Anthony Davidson, ancien pilote de F1 dans les années 2000, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’est pas mentionné par Red Bull pour remplacer un Sergio Pérez en difficulté.

Le baquet occupé par Pérez est un sujet de débats récurrents au sein du paddock F1. Défaillant à de nombreuses reprises ces derniers mois, le Mexicain reste en danger chez Red Bull malgré son contrat signé jusqu’à fin 2026.

De son côté, Anthony Davidson, 24 Grands Prix en F1 et désormais consultant pour la TV britannique, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’obtient pas sa chance chez Red Bull après avoir bien progressé au sein de l’écurie Racing Bulls.

“Je pense que Yuki a haussé son niveau de jeu depuis son arrivée en Formule 1”, a indiqué Davidson sur le podcast Sky Sports F1.

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Davidson : “Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ?

“Il est bien rodé, c’est le produit fini maintenant”, poursuit le Britannique. “Le pauvre vieux Yuki est toujours mis dans le même sac.” 

Anthony Davidson estime par ailleurs qu’il ne le verrait pas “mentalement détruit” par Max Verstappen s’il remplaçait Sergio Pérez, mettant en avant son caractère.

“Que pense-t-il de tout cela ?”, s’interroge l’ancien pilote Super Aguri. “Il a été négligé à chaque fois. Ces pilotes arrivent, Lawson, ou Ricciardo revient en tant que pilote expérimenté plus âgé.”

“Nyck de Vries l’affronte également, et il continue de les battre à chaque fois. Ce n’est pas une simple coïncidence.”

“Ce pauvre vieux Yuki est négligé ici. Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ? Pourquoi n’entendons-nous pas parler de la possibilité pour Yuki de remplacer Pérez ? Ferait-il un meilleur travail ?”

“C’est un pilote fougueux. Je ne peux pas imaginer qu’il serait mentalement détruit par Max. C’est un caractère résistant.”

“Je pense que c’est ce à quoi Ricciardo était confronté, sans que personne ne le souligne vraiment.”

Yuki Tsunoda pointe cette saison à la 12e position au Championnat du monde des pilotes (22 points), participant grandement à la sixième place actuelle de Racing Bulls chez les constructeurs (34 points). 

En cette fin de saison, le Japonais sera désormais aux côtés de Liam Lawson chez VCARB dans une confrontation qui sera surveillée de près par le clan Red Bull.

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Steiner : “Jos Verstappen est frustré et il ne sait pas se taire“

Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, est connu pour son franc-parler. Ses excès de colères et ses phrases plus que piquantes dans la série “Drive to Survive” n’ont pas manqué de faire réagir les fans sur les réseaux sociaux. Ce trait de caractère, il le partage avec un autre personnage emblématique du paddock, un certain Jos Verstappen.

Ce dernier se fait de plus en plus loquace depuis que son fils, Max Verstappen, triple Champion du monde de Formule 1, rencontre quelques difficultés avec sa Red Bull. Il y a peu, celui qui a lui aussi couru en F1 entre 1994 et 2003 a pointé du doigt les nombreux départs de personnes clés enregistrés par la firme autrichienne. Selon Jos Verstappen, ces pertes ont un impact négatif sur les résultats de l’écurie.

En effet, alors que la saison 2024 s’annonçait radieuse pour Red Bull, les performances ont chuté et des personnages emblématiques de l’écurie comme Adrian Newey et Jonathan Wheatley ont décidé de plier bagage pour rejoindre des écuries comme Aston Martin ou Audi. De son côté, Christian Horner affirme que les réussites de l’équipe autrichienne ne reposent pas uniquement sur quelques personnes spécifiques. Il a insisté sur le fait qu’il y avait toujours de nombreux talents remarquables au sein de l’équipe.

Face à ce qui ressemble de plus en plus à des règlements de comptes par médias interposés, Günther Steiner s’étonne que la situation se soit à ce point dégradée au sein d’une écurie pour qui tout réussit depuis maintenant trois saisons.

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Vers un accord entre Red Bull et le clan Verstappen ?

Je suis un peu perdu avec cette question, parce que normalement Christian voit ces choses très bien”, a déclaré l’ancien directeur d’équipe. “Je pense qu’il devrait trouver un accord avec Jos pour qu’ils parlent le même langage afin d’aider Max à gagner le championnat, mais pour l’instant ils ne s’aident pas eux-mêmes.”

Günther Steiner, devenu cette saison consultant pour Canal +, trouve la situation “bizarre” tout en avouant ne pas avoir eu vent des discussions en interne.

Nous savons que Jos est frustré et qu’il ne peut pas se taire. Et encore une fois, je ne le critique pas pour cela, mais est-ce le mieux pour son fils ? Je ne sais pas. Mais quand on ne connaît pas la dynamique interne de l’équipe, il est difficile de dire qui a tort et qui a raison.”

Une chose est certaine, il y a de forts désaccords au sein de l’écurie Championne du monde et si la dynamique en piste ne change pas, Jos Verstappen pourrait à nouveau se faire entendre dans les médias.

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