James Vowles nouveau directeur de Williams F1

L’équipe Williams a annoncé ce vendredi la nomination de James Vowles – ancien directeur de la stratégie de Mercedes- au poste de team principal en remplacement direct de Jost Capito.

A la fin de la saison 2022, l’écurie Williams a annoncé le départ de son directeur Jost Capito mais n’avait pas désigné son remplaçant. C’est chose faite désormais avec l’annonce de l’arrivée du Britannique James Vowles – qui officiait en tant que stratège en chef au sein de l’équipe Mercedes jusqu’à la fin de la campagne 2022.

Auparavant, Vowles a occupé des postes clés d’ingénierie et de stratégie chez Mercedes et d’anciennes équipes de F1, notamment Honda Racing, Brawn GP et British American Racing. Il a notamment joué un rôle crucial chez Brawn, supervisant la stratégie de course qui a permis à Jenson Button de remporter le titre des pilotes du championnat du monde de Formule 1 2009 et à l’équipe de remporter le championnat des constructeurs. Il est resté à Brackley lors de sa transition vers Mercedes à partir de la saison 2010 et, depuis lors, a joué un rôle essentiel dans les nombreux succès de l’équipe.

« J’ai hâte de commencer avec Williams Racing. C’est un honneur de rejoindre une équipe avec un héritage aussi incroyablement riche. » a déclaré James Vowles.

« L’équipe est une icône de notre sport, que je respecte énormément, et je suis très impatient de relever le défi. Mercedes m’a énormément soutenu dans mon parcours, et nous nous séparons en excellents termes après plus de 20 ans de travail à Brackley. »

« Je suis reconnaissant pour tout ce que Toto [Wolff, directeur de Mercedes] et l’équipe ont fourni, et cela a été une expérience incroyable vécue ensemble à travers l’échec et le succès. Williams Racing a placé sa confiance en moi, et je ferai de même en retour. Williams a un potentiel énorme, et notre parcours ensemble commence dans quelques semaines. »

James Vowles débutera son nouveau mandat chez Williams à partir du 20 février, soit quelques jours avant le début des essais hivernaux qui se dérouleront à Bahreïn. L’équipe Williams présentera sa nouvelle monoplace le 6 février prochain.

Logan Sargeant : « Être américain ne me met pas plus de pression »

Même si tous les regards du paddock sont aujourd’hui tournés vers les Etats-Unis, le jeune pilote américain Logan Sargeant considère que sa nationalité n’ajoute pas de pression supplémentaire sur ses épaules.

Alors que la popularité de la F1 a récemment explosé aux États-Unis et que pas moins de trois Grands Prix seront organisés dans le pays cette année, la discipline reine du sport automobile accueille pour la première fois sur la grille depuis 2015 un pilote de nationalité américaine. L’équipe Williams a en effet fait le choix de titulariser la star de son académie de jeunes pilotes, Logan Sargeant.

Interrogé au sujet de la responsabilité que pouvait représenter le fait d’être un pilote américain, Logan Sargeant a répondu : « J’ai l’impression qu’en fin de compte, j’ai travaillé autant que n’importe qui d’autre pour atteindre ce point. Je dois juste me préparer au mieux pour être le meilleur pilote possible l’année prochaine ».

« J’espère que je peux bien représenter [le pays] et le rendre fier. Je ne pense pas que ce soit une pression supplémentaire, pour être honnête. J’ai juste de grandes attentes pour moi-même. » a déclaré Sargeant, cité par le site du championnat.

Quand on lui a demandé si sa nationalité avait joué un rôle dans l’obtention du baquet chez Williams, le jeune pilote a répondu : « J’aime à penser que ce n’est qu’une heureuse coïncidence. Comme je l’ai dit, j’ai travaillé dur au cours des dernières années et j’ai déménagé en Europe quand j’étais jeune pour faire de ce rêve une réalité. »

« J’ai l’impression d’avoir fait une très bonne carrière en formule junior. J’ai juste hâte de clore ce chapitre et de passer au suivant. »

Logan Sargeant remplacera Nicholas Latifi aux côtés d’Alex Albon cette année et les deux pilotes auront la lourde tâche de faire monter Williams dans le classement, l’équipe de Grove ayant traversé et terminé la saison 2022 à la toute dernière place.

Nyck de Vries ravi de faire équipe avec Tsunoda

Avant d’entamer sa première campagne complète en tant que titulaire en F1, Nyck de Vries donne quelques détails sur sa relation avec Yuki Tsunoda et sur les espoirs qu’il fondent pour la saison à venir avec AlphaTauri.

Pilote de réserve pour Mercedes depuis 2020, Nyck De Vries est sur le point de remplacer Pierre Gasly – qui a rejoint Alpine – chez AlphaTauri cette année. Il devient donc le nouveau coéquipier de Yuki  Tsunoda qui débutera, quant à lui, sa troisième saison avec l’équipe italienne.

Interrogé au sujet de son nouveau coéquipier dans le cadre du podcast Beyond The Grid, Nyck de Vries a révélé qu’il était depuis longtemps un admirateur du travail du pilote japonais : « Quand Tsunoda était en Formule 2, j’étais l’un de ses plus grands supporters. C’est évidemment un jeune homme divertissant et il n’a pas peur de donner son opinion.  J’aime bien le regarder évoluer. »

« Il est très talentueux et très rapide. Je suis sûr que nous passerons de bons moments ensemble et j’ai hâte d’être à ses côtés. Ce sera la première fois de ma carrière que j’aurai un coéquipier plus petit que moi, mais nous avons tout de même la même pointure !« a plaisanté le Néerlandais.

« Nous avons déjà créé des liens il y a environ deux ans. Nous avons voyagé avec Max [Verstappen] une fois depuis l’Autriche. Un événement marketing était organisé près du Red Bull Ring et j’étais là pour une course [European] Le Mans. Nous sommes rentrés ensemble à Monaco, avant le Grand Prix, nous avons appris à mieux nous connaître. »

Puisqu’AlphaTauri est basé à Faenza en Italie, le champion de Formule 2 et de Formule E retourne travailler dans un pays qu’il connaît bien pour y avoir passé du temps à faire du karting quand il était plus jeune. Et le pilote néerlandais pense que lui et l’équipe peuvent réaliser « de grandes choses ensemble ».

« AlphaTauri est l’équipe sœur de Red Bull, ils partagent beaucoup de connaissances et de ressources, donc je pense que le package et l’équipe ont beaucoup de potentiel si nous utilisons ces ressources à notre avantage« , a déclaré De Vries.

« L’équipe est basée en Italie. J’y ai passé beaucoup de temps quand je faisais du karting, donc c’est un environnement très accueillant et agréable. Je crois vraiment que nous pouvons faire de grandes choses ensemble, mais il faudra une bonne préparation hivernale et ensuite nous donnerons tout ce que nous avons pour faire du mieux que nous pouvons. » a conclu le pilote de 27 ans.

L’équipe AlphaTauri a déjà annoncé la date de présentation de la livrée de l’AT04  : elle aura lieu  le 11 février à New York.

Ferrari se sépare de Velas et accueille Genesys

Ferrari a mis fin de façon prématurée à son accord pluriannuel avec la société Velas, qui était devenue en 2022 un partenaire « premium » de l’écurie basée à Maranello. En parallèle, l’équipe italienne accueille la société Genesys.

A la veille de la campagne 2022, la Scuderia Ferrari avait annoncé la signature d’un partenariat pluriannuel premium avec la société Velas Netword AG. Dans le cadre de ce partenariat, le logo de Velas figurait sur les deux monoplaces de l’équipe tout au long de la saison.

Cependant, ce partenariat a été résilié prématurément par Ferrari a t-on appris ce jeudi par l’agence de presse Reuters, mais l’écurie de Maranello n’a pas souhaité donner plus de détails sur cette affaire : « Malheureusement, l’accord avec Velas a été résilié prématurément par nous-mêmes. Nous ne commenterons pas les questions qui font l’objet d’un différend et/ou d’un litige. » a déclaré Ferrari.

Velas remplacé par Genesys

Dans la foulée de cette annonce, la Scuderia Ferrari a confirmé l’arrivée en tant que partenaire titre de la société Genesys dans le cadre d’un contrat pluriannuel. Genesys, qui possède des bureaux dans cinquante pays à travers le monde, est un leader mondial dans le domaine de l’expérience client, permettant aux entreprises d’approfondir la connexion client grâce au cloud et aux technologies numériques.

Le logo de la société figurera sur les monoplaces pilotées par Charles Leclerc et Carlos Sainz et Genesys sera également partenaire de Ferrari dans son programme de course d’endurance 499P Hypercar, y compris les 24 Heures du Mans.

« Nous sommes ravis que Genesys rejoigne la Scuderia Ferrari en tant que « Team Partner » et figurera également dans notre programme LMH. » a commenté Benedetto Vigna, PDG de Ferrari.

« En tant qu’autre entreprise axée sur le leadership technologique, ils ont, comme nous, une approche infatigable pour s’améliorer et progresser en permanence. Je sais que les synergies entre nos deux entreprises apporteront une valeur énorme des deux côtés. »

Netflix : une date de sortie et un trailer pour « Drive to Survive » saison 5

Le géant du streaming Netflix a enfin dévoilé la date de sortie de la saison 5 de la série à succès consacrée à la Formule 1 « Drive to Survive ».

Au cours de cette cinquième saison, les fans pourront revivre quelques-uns des plus grands moments de la campagne 2022, du licenciement en début d’année du Russe Nikita Mazepin sur fond de guerre en Ukraine, en passant par les erreurs de la Scuderia Ferrari tout au long de la saison ou encore les difficultés rencontrées par l’équipe Mercedes. Une nouvelle fois, les téléspectateurs seront plongés dans les coulisses de la Formule 1 grâce aux caméras de Netflix omniprésentes dans le paddock de la catégorie reine depuis plusieurs années maintenant.

Depuis l’arrivée de Netflix, l’engouement pour la Formule 1 n’a jamais été aussi grand, notamment aux Etats-Unis où cette catégorie de monoplaces était peu médiatisée jusqu’en 2017, date à laquelle les Américains de Liberty Media ont repris les commandes de la F1 après que Bernie Ecclestone – qui a tenu d’une main de fer la catégorie durant quarante années – ait vendu ses parts.

La saison 5 de Drive to Survive sera disponible sur Netflix à partir du 24 février 2023, soit pile au moment où la Formule 1 débutera ses essais de pré-saison à Bahreïn sur le tracé de Sakhir. Ci-dessous, le trailer de DTS5.

Horner et Wolff veulent croire à l’arrivée d’une femme en F1

Les patrons des équipes Red Bull et Mercedes, Christian Horner et Toto Wolff, ont apporté tout leur soutien à la F1 Académie, une catégorie réservée aux femmes et qui vise à développer et à préparer les jeunes pilotes féminines à progresser vers des niveaux de compétition plus élevés, notamment la série W, la F3, la F2 et la F1.

La F1 Académie débutera en 2023 et sera composée de cinq équipes, qui seront dirigées par des équipes fortes et des équipes expérimentées de F2 et de F3, chacune engageant 3 voitures pour constituer une grille de 15 voitures. La saison inaugurale comprendra sept épreuves de 3 courses chacune, soit un total de 21 courses, plus quinze jours d’essais officiels.

La voiture utilisée pour la série sera un châssis Tatuus T421. Le moteur turbocompressé, délivrant 165 ch, sera fourni par Autotecnica, et le partenaire mondial de la Formule 1, Pirelli, fournira les pneus, comme ils le font déjà en F3, F2 et F1. La série sera dirigée par Bruno Michel (CEO de Formula Motorsport Limited), qui a les connaissances et l’expérience nécessaires pour diriger avec succès des catégories juniors avec un budget raisonnable et aider les pilotes à se développer.

La Formule 1 subventionnera chaque voiture avec un budget de 150 000 € (2,25 M€ au total), ce qui représente une fraction des coûts habituels dans une série comparable. Les équipes fourniront quant à elles le reste du budget.

Donnant son avis sur cette toute nouvelle série créée par la Formule 1, le patron de l’équipe Red Bull a déclaré : « Je pense que c’est une bonne chose pour la F1 de s’impliquer. » estime Christian Horner.

« C’est formidable de voir de plus en plus de femmes entrer dans le sport et à tous les niveaux, en tant que pilote, designer…nous voyons plus de femmes dans le paddock maintenant, aussi bien dans des fonctions techniques que dans les opérations. »

« Tout est une question d’inclusion, et je pense que c’est génial. Je pense qu’il y a aussi un tel intérêt de la part des jeunes avec un public de jeunes femmes qui suivent la Formule 1 maintenant. Cela poussera encore plus de gens, de filles, à vouloir s’impliquer au niveau local en karting, donc il y aura un plus grand nombre de pilotes qui arriveront, plus d’ingénieurs. »

Toto Wolff et sa femme Susie Wolff

Du côté de chez Mercedes, Toto Wolff, directeur de l’écurie du constructeur allemand, a fait écho aux propos de son homologue de chez Red Bull : « L’initiative lancée par la F1 est très bonne. » a ajouté l’Autrichien.

« C’est une initiative importante, avec des voitures plus petites et beaucoup de tests. Espérons que la F1 puisse identifier les jeunes femmes en karting et les pilotes juniors, car il y en a des bonnes [des pilotes] en W Series également [la catégorie 100% féminine de la FIA], qui pourront participer, pourront obtenir beaucoup de temps de piste, puis finalement, les meilleures passeront en F4 et F3. »

« Ce n’est que si nous renforçons la base que nous pourrons amener une femme en F1, mais elle doit être compétitive. Ce sera, je pense, le facteur le plus important. »

L’épouse de Toto Wolff, Susie Wolff, reste la dernière femme à avoir participé à un week-end de course en Formule 1. La Britannique a piloté pour l’équipe Williams lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne en 2014.

Offrir plus de chances aux femmes d’accéder à la F1

La F1 Académie a été créée pour maximiser les opportunités et le potentiel des jeunes pilotes féminines à atteindre le plus haut niveau du sport automobile. Elle fournira aux jeunes talents actuellement en karting ou autre catégories junior un accès au niveau fondamental d’expérience nécessaire avant de courir en F3 et de rejoindre la pyramide menant à la Formule 1.

Lors des évaluations des obstacles auxquels sont confrontées les jeunes pilotes féminines pour entrer dans la pyramide F1, il est devenu clair qu’elles n’ont pas la même expérience que leurs homologues masculins du même âge.

L’objectif de l’Académie est donc de combler cette lacune et de leur offrir un accès à plus de temps de piste, de courses et d’essais. Elles grandiront également en travaillant avec des équipes professionnelles, réputées dans le sport automobile pour former les jeunes pilotes, et qui les aideront à développer les indispensables préparations techniques, physiques et mentales.

Cyril Abiteboul directeur de Hyundai Motorsport en WRC

L’ancien patron de l’équipe Renault en F1, le Français Cyril Abiteboul, a été nommé nouveau team principal de l’équipe Hyundai en championnat du monde des Rallyes (WRC).

Désormais âgé de 45 ans, Cyril Abiteboul arrive chez Hyundai avec quinze ans d’expérience dans le sport automobile à des postes de directeur d’équipe et de direction chez Renault et Caterham. Chez Hyundai, le Français aura en charge les programmes WRC et Customer Racing.

« Je savoure l’opportunité de rejoindre Hyundai Motorsport en tant que Team Principal. En sport automobile, comme dans le reste de ses activités, la marque Hyundai construit prudemment son leadership. » a déclaré Cyril Abiteboul.

« Je suis ravi à l’idée d’en faire partie, de gérer les programmes WRC et Customer Racing, où l’équipe s’est déjà révélée être de solides concurrents. »

« J’ai hâte de m’immerger dans la communauté des rallyes et d’en découvrir plus sur ce sport spectaculaire. Hyundai m’a apporté tout son soutien pour que la transition vers ce rôle se fasse en douceur. J’ai hâte de commencer. »

Remercié par Renault à la veille de la saison 2021 de Formule 1, Cyril Abiteboul a pu profiter d’une année en off avant de revenir au devant de la scène en 2022 en acceptant l’offre de directeur général de CDK Technologies, une société identifiée comme étant la référence des chantiers de voiliers de compétition. Le Français a finalement occupé ce poste moins d’un an avant d’accepter l’offre de Hyundai.

Ben Sulayem voit Aston Martin se battre pour le titre d’ici 2025

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, reste persuadé que l’introduction du plafond budgétaire en F1 va permettre à court terme à des équipes encore en retrait comme Aston Martin de concourir pour le titre mondial.

Introduit en Formule 1 en 2021, le plafond des coûts est censé permettre un certain rapprochement entre les grandes et les petites écuries de la grille. Mais si au cours des deux premières années d’introduction cet objectif n’a pas encore été atteint, le président de la FIA se dit optimiste pour l’avenir et estime que des équipes telles qu’Aston Martin seront en mesure de se battre contre les plus grands pour le titre mondial.

« Les équipes font face à un défi technologique et doivent atteindre des performances dans le cadre d’un budget plafonné, et vous avez déjà pu voir que nous avons été très transparents sur ce qui s’est passé avec Red Bull [dépassement du plafond en 2021]. » a expliqué Ben Sulayem aux médias lors de son déplacement sur le Dakar cette semaine.

« La FIA surveille tout ça, c’est notre responsabilité. Maintenant, la différence entre certaines équipes est encore grande, mais nous devons nous assurer que le plafond budgétaire permet aux petits de se rapprocher des grands. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Aston Martin – par exemple – sera capable de se battre pour le championnat du monde d’ici deux ou trois ans, Ben Sulayem a répondu avec beaucoup d’optimisme : « Sur le papier ils devraient pouvoir le faire. »

« Leur investissement est grand et ils ont un pilote intelligent avec Fernando Alonso. Je pense qu’ils pourront, mais gagner est très difficile, regardez Ferrari. Ils n’ont pas gagné [en 2022], mais pas parce qu’ils sont lents, mais plutôt à cause de la fiabilité et de la gestion, c’est tout un ensemble. »

« Aston Martin n’a pas de problème de budget. Peut-être qu’elle doit changer certaines choses – et Lawrence Stroll [patron de l’équipe] est en train de le faire avec un nouveau pilote [Alonso], un nouveau personnel…et c’est aussi important. »

En 2022, l’équipe Aston Martin a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs, à égalité de points avec Alfa Romeo. En 2023, le double champion du monde Fernando Alonso a rejoint l’équipe aux côtés du Canadien Lance Stroll.

Piastri va bénéficier du travail de Ricciardo chez McLaren

L’Australien Daniel Ricciardo estime que Oscar Piastri – qui s’apprête à débuter sa carrière en F1 – va pouvoir bénéficier des leçons apprises chez McLaren au cours des deux dernières années. 

Après deux années passées chez McLaren aux côtés de Lando Norris, Daniel Ricciardo a vu son contrat être interrompu un an plus tôt que prévu par son employeur, notamment parce que le pilote australien a eu du mal à égaler le niveau de performance de son coéquipier Norris.

Remercié par McLaren donc, Daniel Ricciardo a été remplacé par son jeune compatriote Oscar Piastri à partir de cette saison 2023, alors qu’il a pour sa part trouvé un poste de pilote de réserve au sein de son ancienne équipe Red Bull et ne sera donc pas présent sur la grille cette année.

Lorsqu’on lui demande dans le podcast Beyond The Grid quels conseils il pourrait donner à Oscar Piastri pour sa première saison chez McLaren en tant que titulaire, Daniel Ricciardo a répondu : « Je pense qu’il devra juste sortir [en piste] et piloter. Je sais que cela ressemble à une réponse un peu bateau, mais il doit juste sortir et piloter. »

« Il devra apprendre, être une éponge, mais piloter. Il ne faut pas placer la barre trop haute pour vous-même, car si vous finissez par faire mieux que ce que vous pensiez, alors c’est génial. Mais il faut le prendre course après course. »

« Tant que vous apprenez et que vous sentez que vous vous améliorez course après course, je pense que c’est tout ce que vous pouvez demander à vous-même. »

Malgré ses difficultés lors de son passage à Woking, Daniel Ricciardo estime que McLaren a tout de même pu recueillir beaucoup d’informations précieuses et pense que son ancienne équipe utilisera ces informations pour aider Oscar Piastri à évoluer.

« Même si je n’ai pas tout à fait réussi de mon côté avec McLaren, je pense qu’ils ont quand même beaucoup appris de nos deux années [ensemble], même si les choses se sont un peu mal passées. »

« Donc, je pense que toute cette connaissance peut être transmise à Oscar et je pense qu’ils le feront. J’aimerais penser qu’ils auront un peu d’avance sur ce point de vue. »

L’écurie McLaren présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 (la MCL37) le 13 février prochain lors d’un événement qui sera diffusé en direct sur ses différents réseaux sociaux.

Sondage : faut-il augmenter le nombre d’équipes en F1?

Depuis quelques temps, la possibilité de laisser entrer une ou plusieurs nouvelles équipes en Formule 1 est évoquée, notamment par la FIA, et certains candidats ont d’ailleurs montré leur intérêt. 

Au début du mois de janvier 2023, la FIA annonçait son souhait de mettre en place un processus de manifestation d’intérêt pour l’éventuelle arrivée d’une nouvelle équipe dans le championnat du monde de F1.

Ce processus permet aux équipes potentiellement intéressées de soumettre leur dossier dans le but de rejoindre la grille de la Formule 1 à l’avenir, la FIA examinant ensuite les inscriptions en fonction de leurs exigences légales et de leurs propres critères de sélection par rapport aux inscriptions potentielles en Formule 1.

Plusieurs candidats intéressés

On sait que le clan Andretti a postulé de façon officielle auprès de la FIA pour former une onzième équipe sur la grille à partir de 2024, en s’associant à General Motors. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1.

Récemment, le constructeur allemand Audi a annoncé son entrée en Formule 1 en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026 après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber.

On peut également citer l’équipe Panthera Asia F1 qui cherche à rejoindre la grille de la catégorie reine du sport automobile depuis plusieurs années (à lire ici). Le milliardaire hongkongais Calvin Lo a lui aussi exprimé son souhait de s’impliquer financièrement en F1.

Le paddock divisé

Il y a quelques jours, Mohammed Ben Sulayem, président de l’instance dirigeante, s’est dit surpris de la réaction négative de certains (sans pour autant les citer) et estime que l’arrivée d’une nouvelle équipe en Formule 1 devrait être encouragée plutôt que repoussée.

En effet, depuis l’annonce de ses plans pour une éventuelle entrée en F1, Michael Andretti a expliqué avoir rencontré une réponse assez mitigée de la part des équipes déjà présentes en Formule 1  ainsi que de la direction de la F1, puisque le PDG Stefano Domenicali a remis en question l’avantage commercial d’un nouvel entrant diluant la part des revenus de chaque équipe. Andretti a par ailleurs néamoins expliqué dans une interview à Forbes que Zak Brown, PDG de McLaren, et Alpine étaient de très bons alliés pour son projet.

Pour ou contre?

Nous vous posons donc la question : êtes vous plutôt pour ou contre l’arrivée de nouvelles équipes en F1? Vous pouvez voter via le module ci-dessous.

 


Williams annonce la date de présentation de sa monoplace

L’équipe Williams est la sixième de la grille à annoncer la date de présentation de sa monoplace 2023.

L’écurie britannique présentera la livrée de sa nouvelle monoplace en direct sur son site web le lundi 6 février à 15h (heure de Paris).  Williams est donc la sixième équipe à annoncer la date de présentation après Aston Martin, Ferrari, AlphaTauri, Alpine et McLaren.

« Avec la nouvelle saison de Formule 1 qui approche à grands pas, nous sommes ravis de confirmer officiellement la date de notre lancement de la saison 2023 et nous serions ravis que vous vous joigniez à l’aventure. » indique le communiqué de l’équipe.

« Rejoignez-nous le lundi 6 février où vous êtes invité à regarder notre événement de lancement de la saison 2023 exclusivement en direct sur le site Web et l’application Williams à 14h00 GMT [soit 15h à Paris, ndlr] »

« Vous aurez des nouvelles de notre nouveau duo de pilotes de F1 Alex Albon et Logan Sargeant, issu de la Williams Racing Driver Academy et, bien sûr, nous vous dévoilerons notre livrée 2023. »

On ne sait en revanche toujours pas qui remplacera Jost Capito à la tête de l’équipe en 2023 puisque son départ avait été annoncé à la fin de l’année dernière.

 

Ci-dessous, vous pouvez retrouver le tableau des dates de présentation de chaque équipe (ce dernier est mis à jour automatiquement à partir du moment où une équipe communique sa date).

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Ce qu’Alpine attend de Pierre Gasly

Laurent Rossi, PDG d’Alpine, compte sur sa nouvelle recrue, Pierre Gasly, pour apporter toutes ses compétences de « leader technique » afin de « faire monter la voiture d’un cran ».

Après plusieurs années passées au sein du giron Red Bull, Pierre Gasly rejoint l’équipe Alpine où il remplacera Fernando Alonso qui a lui-même rejoint Aston Martin. L’ancien leader chez AlphaTauri sera donc aux côtés de son compatriote Esteban Ocon et ils formeront ainsi un duo de pilotes 100% français. Laurent Rossi espère bien que Pierre Gasly apportera toute son expérience pour permettre à l’équipe d’Enstone de « passer au niveau supérieur ».

« J’espère qu’il va apporter ce dont nous avons besoin, c’est-à-dire continuer à développer la voiture, car pour le moment, nous sommes encore à peu près au milieu du peloton, et nous devons faire monter la voiture d’un cran », a déclaré Laurent Rossi, à l’issue de la saison 2022, cité par le site du championnat.

« Pour cela, nous avons besoin de pilotes capables non seulement d’aller vite et de marquer des points avec le potentiel que la voiture nous offre, mais aussi de passer au niveau supérieur. »

« Cela signifie que vous devez, dès vendredi matin, être en mesure de donner un retour à l’équipe et d’emmener toute l’équipe dans la bonne direction pour que la voiture s’améliore – c’est ce que Pierre, nous l’espérons, va apporter. »

 » Il était le leader technique à bien des égards, je suppose, chez AlphaTauri. Nous voulons qu’il continue à faire cela, qu’il fasse grandir l’équipe, qu’il grandisse avec nous et qu’il nous amène à un nouveau niveau. »

Pierre Gasly a déjà pris la piste aux couleurs d’Alpine lors des essais d’après-saison à Abou Dhabi en 2022, où il a qualifié la A522 de « très impressionnante ».

Selon Zak Brown, Lando Norris est sous-estimé

Zak Brown, PDG de McLaren se réjouit du duo de pilotes que présentera l’équipe cette saison. Il sera composé de Lando Norris qui, selon lui « ne reçoit pas tout le crédit qu’il mérite » et du jeune Oscar Piastri, fraîchement recruté par l’équipe britannique.

Après s’être séparée de Daniel Ricciardo fin 2022, McLaren a choisi de le remplacer par son compatriote australien Oscar Piastri, jeune champion de Formule 2 en 2021 et ancien pilote de réserve pour Alpine. Le Team principal Andreas Seidl a également quitté l’équipe pour prendre la poste de directeur général chez Sauber. C’est Andrea Stella qui remplacera Andreas Seild chez McLaren. Lando Norris, quant à lui, entamera sa cinquième saison avec l’équipe de Woking.

Dans une interview sur le site McLaren, Zak Brown s’est félicité du travail accompli par Lando Norris la saison dernière. Le Britannique est, en effet, le seul pilote à ne pas faire partie des trois top teams qui a réussi monté sur un podium en 2022.

« Il s’améliore de plus en plus. » a déclaré Zak Brown. « Il réalise des tours de qualification incroyables. Je ne pense pas qu’il reçoive tout le crédit qu’il mérite : quand c’est le moment d’y aller, il est vraiment impressionnant. »

« Vous savez, il y a les essais libres 3 et puis bang, ça vient en qualifications quand il doit le faire en Q3, et on se demande « ‘Wow, mais d’où ça vient? ». Et il fait ça souvent. »

« Il fait très peu d’erreurs, fait rarement une grosse erreur. Donc lui, si je regarde quand il a commencé par rapport à maintenant, il a un très haut niveau de confiance – mais pas d’arrogance – et il ne fait définitivement qu’un avec l’équipe et la voiture de course… si on regarde depuis la saison une jusqu’à maintenant, son rythme de course est meilleur de façon exponentielle. »

Zak Brown a également expliqué qu’il comptait beaucoup sur le potentiel de ce duo de pilotes, le plus jeune de la grille, sachant qu’Oscar Piastri a été décoré du titre de champion dés sa première saison à la fois en F3 et en F2.

« Nous pensons qu’Oscar va être un pilote de course sensationnel. Si on regarde sa carrière à ce jour, il a remporté beaucoup de championnats au cours de sa première année, ce qui est la preuve qu’on est en présence d’un pilote spécial, vous savez, il a une excellente approche mentale du sport et maintenant que nous sentons que Lando a beaucoup d’expérience, nous avons l’impression d’avoir un excellent mélange d’expérience et de jeunesse« , a expliqué Zak Brown.

« Notre expérience c’est aussi d’avoir des jeunes. Donc, je pense que nous sommes très enthousiasmés par le potentiel de notre équipe de pilotes Lando et Oscar dans un avenir prévisible. »

McLaren présentera sa nouvelle monoplace le 13 février et l’équipe britannique espère donc faire mieux en 2023 que la cinquième place décrochée au classement constructeurs l’année dernière, derrière Alpine.

Sebastian Montoya rejoint Red Bull et vise la F1

Sebastian Montoya, fils de l’ancien pilote de Formule 1 Juan Pablo, a rejoint l’équipe junior de Red Bull à partir de la saison 2023. 

Le jeune homme – âgé de seulement 17 ans – a gravi les échelons du karting avec un bref soutien de la Ferrari Driver Académie avant de faire ses débuts en monoplace en 2020, disputant à la fois les championnats ADAC de Formule 4 et de Formule 4 italienne avec Prema.

Le pilote colombo-américain est resté dans les deux catégories pour la saison 2021, se classant quatrième au classement général en F4 italienne et neuvième en ADAC F4, remportant ainsi ses premiers podiums.

En 2022, le jeune homme a participé à des courses dans les catégories de formule régionale asiatique et européenne, ainsi qu’en LMP2 dans le championnat IMSA SportsCar aux côtés de son père Juan Pablo, et une apparition marquante en F3. Ce mardi, Sebastian Montoya a confirmé que son soutien initial de Red Bull lui a permis d’obtenir une place dans l’équipe junior et ne cache pas son ambition d’un jour arriver en Formule 1.

« Je suis ravi d’annoncer que je fais désormais partie de l’équipe junior officielle de Red Bull. L’année dernière, j’ai fait partie des athlètes de la marque et maintenant nous allons travailler ensemble pour l’objectif ultime : la F1. » a déclaré Montoya Jr.

 

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Horner et Krack verraient bien Vettel en chef d’équipe en F1

Les deux anciens chefs d’équipe de Sebastian Vettel, Christian Horner et Mick Krack, estiment que l’Allemand pourrait exceller si jamais il acceptait un jour de diriger une équipe de Formule 1.

A la fin de la saison 2022, Sebastian Vettel a pris sa retraite du sport après avoir décroché quatre titres mondiaux dans sa carrière (tous avec Red Bull). Après avoir fait ses débuts en Formule 1 avec BMW Sauber, Vettel est passé chez Toro Rosso, Red Bull, Ferrari et a finalement terminé chez Aston Martin pour qui il a couru ces deux dernières années.

Alors que l’Allemand se préparait à quitter Aston Martin et à prendre sa retraite fin 2022, on a demandé aux chefs d’équipe s’ils pouvaient envisager le retour de Vettel en F1 dans un rôle de manager d’écuries ou bien de pilotes.

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a répondu : « C’est quelqu’un de formidable. Il comprend la valeur des gens et leur contribution pour aller vers le succès. »

« Il est également devenu en quelque sorte un conseiller en termes de pilotage [avec Mick Schumacher] au cours des dernières années. Donc, cela dépend vraiment de ce sur quoi il souhaite s’appliquer. »

« Il fait partie de ces gars qui sont terriblement bons dans tout ce qu’ils choisissent de faire, je suis donc certain que s’il choisissait cette voie, il serait très bon dans ce domaine. »

Mick Krack, directeur de l’équipe Aston Martin, qui était également ingénieur de course chez BMW Sauber lorsque Vettel a fait ses débuts en Formule 1 dans l’écurie, pense lui aussi que son désormais ancien pilote excellerait dans ce domaine.

« Je ne sais pas s’il veut faire ça…mais je pense qu’il a la personnalité et toutes les compétences, du moins celles qui sont nécessaires pour le faire. Donc, je pense qu’il pourrait être bon oui. » estime Krack.

Jusqu’à présent, Sebastian Vettel n’a pas encore dévoilé ses plans pour l’avenir. Le quadruple champion du monde a cependant insisté sur le fait qu’il souhaitait avant tout profiter de sa famille avant de s’engager dans quoi que ce soit.

Antonio Giovinazzi engagé avec Ferrari en Hypercar

L’ancien pilote de F1 Antonio Giovinazzi a été confirmé par Ferrari en tant que pilote officiel dans la catégorie Hypercar du championnat du monde d’Endurance.

L’Italien – qui n’a plus couru en tant que titulaire en Formule 1 depuis son départ de l’équipe Alfa Romeo fin 2021 – fera partie de l’équipage de la Ferrari #51 dans la catégorie Hypercar du championnat du monde d’Endurance à partir de la saison 2023. Giovinazzi fera équipe avec Alessandro Pier Guidi et James Calado.

A bord de la deuxième voiture qui porte le numéro 50, Antonio Fuoco, Miguel Molina et Nicklas Nielsen sont les trois pilotes qui se relayeront. Le chiffre 50 a d’ailleurs été choisi pour les années qui se sont écoulées depuis la dernière course de Ferrari dans la catégorie reine de l’endurance.

« Avec le choix des équipages, nous avons franchi la dernière étape du programme avant nos débuts à Sebring. Depuis le premier shakedown de la 499P en juillet, nous avons travaillé sans relâche avec les pilotes de la famille Ferrari. » a déclaré Antonello Coletta, responsable des activités sportives de Ferrari GT.

« La décision concernant nos pilotes choisis concerne non seulement les courses que nous disputerons, mais aussi la croissance qui se poursuivra au cours du championnat. Nous sommes très clairs sur ce que nous pouvons leur demander concernant le développement et la cohérence, pas seulement la vitesse. »

Sept manches sont au programme du championnat du monde d’Endurance en 2023. La saison débutera le 11 mars à Sebring et se terminera le 4 novembre à Bahreïn.

Melbourne vise un nouveau record de fréquentation en 2023

Les organisateurs du Grand Prix d’Australie, qui se disputera sur le tracé de Melbourne le 02 avril 2023, s’attendent à atteindre un nouveau record de fréquentation cette année.

Le Grand Prix d’Australie 2022 a attiré plus de 419 000 spectateurs sur les quatre jours de l’événement à l’Albert Park de Melbourne, éclipsant ainsi le précédent record de 401 000 personnes établi lors du premier événement à Melbourne en 1996. L’an dernier, c’était la première fois depuis 2020, et le début de la crise sanitaire mondiale qui avait forcé la F1 à annuler l’épreuve à la dernière minute, que la catégorie reine retournait en Australie.

Pour l’édition 20223, les organisateurs s’attendent à ce que de nouveaux records de fréquentation soient battus, notamment parce que la vente de billets a déjà dépassé toutes les attentes avec une avance de « plusieurs mois » par rapport à la période correspondante pour l’événement de la saison 2022, tandis que la Formule 2 et la Formule 3 seront également présentes en marge de la F1 pour la première fois cette saison.

« Nous avons placé la barre très haute en 2022. C’était la fin du Covid après les terribles événement du 13 mars 2020 (le jour où la F1 a décidé de ne pas courir au début de la crise sanitaire). » a déclaré Andrew Westacott, PDG de l’Australian Grand Prix Coorporation, à Speedcafe.

« Tout le monde a vu maintenant que la Formule 1 offre un grand spectacle à Melbourne. Il y aura aussi la Formule 2 et la Formule 3 [ce sera la première fois en 2023] et je pense que nous allons en fait dépasser les chiffres que nous avions en 2022. »

« Nous avons probablement deux mois d’avance en termes de vente [par rapport à 2022]. cela signifie que l’équipe peut vraiment affiner les fondamentaux et s’assurer que la vision des spectateurs, les toilettes, les équipements, la nourriture et les boissons, le divertissement et le spectacle atteignent un niveau attendu. »

« Il y a eu quelques lacunes à cause du Covid [en 2022] et du manque de personnel, mais nous nous assurerons d’être mieux préparés et nous sommes très satisfaits de l’état d’avancement des choses. »

Le Grand Prix d’Australie 2023 est programmée du 30 mars au 02 avril sur le tracé de Melbourne. La Formule 1 continuera d’ailleurs de venir à Melbourne pour quelques années encore après avoir signé une prolongation de dix ans de son contrat à partir de 2025, ce qui veut dire que le GP d’Australie sera au calendrier au moins jusqu’en 2035…

Deux nouveaux directeurs de course en F1 ?

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, n’a pas confirmé que les actuels directeurs de course de la F1, Eduardo Freitas et Niels Wittich, continueront d’officier à ce poste lors de la saison 2023.

A la suite du très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 où l’ancien directeur de course Michael Masi a commis une série d’erreurs, la FIA a pris la décision de remplacer l’Australien par deux directeurs de course à partir de la saison 2022. Ces derniers ont occupé ce poste en alternance tout au long de la saison dernière, bien que Eduardo Freitas (sur la photo d’illustration) n’a plus été vu dans le paddock depuis le GP du Japon où une autre controverse a éclaté après l’apparition d’une grue sur la piste.

Niels Wittich pour sa part semblerait avoir perdu la confiance de la FIA à la suite du contentieux entre Alpine et Haas au Grand Prix des Etats-Unis l’an dernier lorsque Fernando Alonso avait roulé en piste avec une monoplace endommagée, mais que l’écurie Haas avait déposé sa réclamation en dehors du délai légal.

Concernant la saison 2023 qui débutera avec le Grand Prix de Bahreïn le 5 mars, le président de la FIA a indiqué que l’instance dirigeante est actuellement en train de former des commissaires et des directeurs de course, mais n’a pas confirmé la présence des deux actuels directeurs Freitas et Wittich.

« Nous menons une démarche actuellement avec mon équipe concernant les directeurs de course. » a expliqué Ben Sulayem aux médias lors d’une conférence de presse donnée sur le Dakar.

« Nous allons former les commissaires et les directeurs de course. On ne peut pas avoir qu’un seul directeur de course et lui faire entièrement confiance toute l’année. Il faut donc penser à former une deuxième ligne. »

« Si nous voulons soutenir le monde du sport automobile, nous devons être préparés avec une meilleure formation, et nous pensons que quelque part il y a toujours un meilleur directeur de course et un meilleur commissaire. »

Il pourrait donc bien y avoir deux nouveaux directeurs de course cette saison en Formule 1, ces derniers devraient être annoncés peu de temps avant le début de la campagne (fin février ou début mars).

Steiner loue la transparence de la F1 par rapport à l’ère Ecclestone

Le patron de Haas, Guenther Steiner, a salué la transparence de la F1 vis à vis des écuries de la grille depuis que les Américains de Liberty Media sont arrivés aux commandes en 2016.

Après avoir dirigé d’une main de fer la Formule 1 durant quatre décennies, le Britannique Bernie Ecclestone a perdu le contrôle de la catégorie reine du sport automobile en 2017 lorsqu’il a vendu ses parts au groupe américain Liberty Media. Depuis lors, le sport a subi un profond remaniement et un nouveau PDG a été nommé à la tête de la F1 en la personne de Stefano Domenicali, accessoirement ancien team principal de l’équipe Ferrari.

Alors que la FIA de son côté s’occupe des règles et règlements, le Formula One Group, qui comprend Formula One Management (FOM), contrôle la diffusion, l’organisation et les droits promotionnels de la Formule 1 et travaille donc en étroite collaboration avec les dix équipes impliquées.

Pour Guenther Steiner – qui a eu à faire à Bernie Ecclestone lorsque son équipe Haas a débarqué en F1 en 2016 – il est évident que les nouveaux propriétaires ont radicalement changé la donne avec une bien plus grande transparence vis à vis des équipes de la grille.

« Je pense qu’ils sont différents [par rapport à Ecclestone], c’est sûr même, ils sont différents, parce que tout le monde est considéré. » a expliqué Steiner dans le podcast Beyond The Grid.

« Avant avec Bernie [Ecclestone], les grosses équipes avaient toujours un petit avantage, mais c’était pour une bonne raison, parce qu’ils donnent plus au sport en fournissant des unités de puissance et des choses comme ça. »

« Cependant, je pense que c’est plus transparent maintenant avec Stefano [Domenicali] aux commandes. Il y a plus d’informations. Ils essaient toujours de nous tenir au courant de ce qu’il se passe dans le monde, sur ce que sera notre monde, car nous sommes à la pointe. Donc, je pense qu’il est plus transparent, nous sommes plus informés. »

« Je ne critique pas ce que Bernie a fait, c’était des moments différents, nous devons y penser, les temps étaient différent, tout était différent. »

« Désormais la F1 est plus populaire, la répartition des revenus est plus équitable. Nous avons dix équipes qui sont toutes très stables. Auparavant, nous n’avions jamais dix écuries stables. Il y en avait toujours une ou deux un peu en retard, alors que maintenant c’est stable. »

« Cela a été rendu possible dans la façon dont Liberty a abordé le sport. Ils voulaient que les dix équipes puissent vivre commercialement. » conclut l’Italien.

Alpine F1 assume le risque pris avec la fiabilité moteur

Le directeur technique d’Alpine F1, Matt Harman, a défendu la stratégie de son équipe qui a consisté à privilégier la performance moteur au détriment de la fiabilité en 2022.

En Formule 1, la réglementation technique interdit désormais aux motoristes d’introduire des mises à jour axées sur les performances du moteur, ces mises à niveau dites de performance étant gelées jusqu’à la prochaine nouvelle réglementation en matière d’unité de puissance qui verra le jour en 2026. Cependant, les motoristes sont autorisés à introduire des mises à jour dites de fiabilité.

Du côté de chez Renault – qui motorise les deux monoplaces de l’équipe Alpine en Formule 1 – les ingénieurs ont opté pour une voie de développement axée sur les performances avant le début de la saison 2022, ce qui signifie que le moteur monté à l’arrière de l’A522 l’an dernier lors de la campagne 2022 bénéficiait d’un rendement élevé au détriment de la fiabilité, ce que Fernando Alonso n’a cessé de répéter tout au long de l’année après plusieurs abandons pour l’Espagnol.

Cependant, le directeur technique d’Alpine estime que le risque pris pour privilégier la performance au détriment de la fiabilité s’est avéré payant : « En fin de compte, nous avons pris une décision que nous pensions être la bonne pour tout le monde, celle de pousser les performances et de prendre le risque sur la fiabilité. Honnêtement, si je pouvais remonter le temps, je prendrais la même décision. » explique Harman dans un entretien accordé à RacingNews365.

« Il est important à l’ère des homologations que nous ayons les performances dont nous avons besoin, et nous devons donc avoir une unité de puissance compétitive. »

« Dans mon esprit, nous en avons maintenant une qui est suffisamment proche pour que nous puissions rivaliser [avec Mercedes, Ferrari et Honda]. »

Malgré les problèmes de fiabilité rencontrés en 2022, et qui ont coûté de nombreux points à Alpine, Harman insiste sur le fait que l’équipe du constructeur français a compris la plupart de ces problèmes et ne s’attend pas à autant de soucis de fiabilité en 2023.

« Honnêtement, pour toutes ces difficultés, je voudrais remercier Viry [le département moteur de Renault en France] pour tout le travail qu’ils ont fait pendant ces années [depuis le début de l’ère hybride] parce que c’était très difficile. »

« […] Nous avons eu quelques soucis de fiabilité et cela nous a coûté au championnat, mais finalement pas dans notre position finale – même si cela était plus stressant. Nous ne l’avons pas fait dans le style que nous aurions aimé, mais nous avons beaucoup appris sur ce moteur et cette nouvelle architecture, et je suis assez confiant que l’année prochaine – en examinant toutes les causes – nous ne répéterons pas nos problèmes. »

En 2022, l’équipe Alpine a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs après une bataille serrée avec McLaren tout au long de l’année.