Affronter Russell en début de saison serait un signe positif pour Norris

Lando Norris estime que s’il sera en mesure de se battre en piste contre George Russell dès le début de la saison 2022, cela sera un signe clair des progrès de McLaren au cours de l’intersaison.

Lando Norris et George Russell ont passé la plus grande partie de leur carrière à courir l’un contre l’autre dans les catégories inférieures. Mais en Formule 1, Russell a débuté chez Williams et n’a jamais vraiment eu une monoplace capable d’aller se battre à l’avant du peloton avec son ami Lando Norris.

Mis à part une apparition de Russell dans la Mercedes de Lewis Hamilton au Grand Prix de Sakhir 2020, le Britannique s’est toujours retrouvé en retrait par rapport à Norris, mais cette situation devrait changer en 2022 puisque George Russell est désormais un pilote Mercedes et devrait donc en toute logique se battre pour des victoires. Par conséquent, si Lando Norris se retrouve au coude à coude avec son ami en piste dès la première course de l’année, le pilote McLaren considérera cela comme un signe positif pour son équipe.

« Tout d’abord, j’espère que nous pourrons nous battre roue contre roue, et si c’est le cas, alors cela voudra dire que nous connaissons un bon début de saison 2022 ou bien que lui [Russell] en connait un mauvais. » a déclaré Lando Norris.

« Je pense, bien-sûr, que nous serons optimistes et j’espère que nous pourrons bien débuter la saison et j’espère que nous pourrons être plus proches de Ferrari, Mercedes et Red Bull, en particulier ces deux derniers. Le temps nous le dira, mais je pense que personne ne sait vraiment où sera qui au début de la saison. »

« Mais nous avons définitivement du chemin à parcourir et ce ne sera pas facile – même si ce sont de nouvelles règles – de tout rattraper cette année. Si je me bat contre George, alors nous nous battrons contre Mercedes, ce qui voudra dire que nous avons eu une bonne intersaison. »

En 2021, l’équipe McLaren a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs au terme d’une lutte serrée avec la Scuderia Ferrari tout au long de l’année.

Les pilotes Haas devront attendre les essais hivernaux pour tester leur F1 2022

Les deux pilotes Haas, Mick Schumacher et Nikita Mazepin, ne pourront certainement pas tester leur monoplace 2022 avant les premiers essais hivernaux prévus au mois de février à Barcelone.

Bien que l’équipe Haas a été la première de la grille à concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022 en tirant un trait sur 2021, l’écurie américaine ne dispose pas des infrastructures gigantesques des plus grandes équipes de F1. De ce fait, Haas n’a pas de simulateur pour permettre à ses pilotes de tester en avant-première la nouvelle monoplace 2022, ce qui veut dire que Schumacher et Mazepin devront patienter jusqu’aux essais hivernaux pour la découvrir.

« Ce sera nouveau et j’attends cela avec impatience. Nous n’avons pas notre propre simulateur pour le moment, mais cela devrait changer pour l’année prochaine. Je pense que je ne piloterai la voiture pour la première fois que lors des essais hivernaux à Barcelone. » a déclaré Mick Schumacher à AMUS.

Malgré le fait que la nouvelle règlementation a été mise en place pour permettre un rapprochement des équipes, Schumacher estime pour sa part que les plus grandes écuries continueront à prendre une certaine avance sur le reste de la grille au fil des mois.

« L’espoir est que tout le monde soit plus proche et que nous puissions nous battre les uns contre les autres. Ce sera peut-être le cas au début, mais au final, les équipes habituelles s’éloigneront à nouveau. La question est de savoir de combien. »

Après avoir passé toute l’année 2021 à travailler sur le projet 2022, la petite écurie qui a terminé dernière au championnat constructeurs l’an dernier espère qu’elle sera en mesure de rejoindre les autres équipes du peloton cette saison : « La grande question est aussi de savoir combien cela nous rapportera. Mais les autres équipes n’ont pas non plus de mannequins qui travaillent pour elles, elles savent où vont les choses. Nous devons attendre et voir. Espérons que nous ayons quelque chose sur la voiture qui nous donnera un petit avantage, au moins au début. » conclut Schumacher.

McLaren s’attend à beaucoup plus de la part de Ricciardo en 2022

Le directeur exécutif de McLaren, Andrea Stella, est convaincu que son équipe obtiendra plus de performances de Daniel Ricciardo en 2022 après que l’Australien ait connu une première saison difficile avec l’équipe.

Ricciardo a rejoint McLaren en provenance de Renault avant la saison 2021 pour remplacer Carlos Sainz, qui a rejoint Ferrari, mais malgré sa victoire au Grand Prix d’Italie, le pilote McLaren a largement eu du mal à égaler son coéquipier Lando Norris tout au long de la saison. Cependant, Andrea Stella a vu des signes positifs chez l’Australien tout au long de l’année et croit fermement qu’il y aura un nouveau pas en avant avec la nouvelle génération de monoplaces en 2022 : « Du côté de Daniel, je pense que les progrès au cours de la saison ont été tangibles. » a déclaré Stella.

« Si vous regardez en Arabie Saoudite, il a été très rapide en qualifications. Si vous vous souvenez bien, en Q1 il était P3, mais en Q2 il a subi des dommages sur sa monoplace en touchant un vibreur, ce qui l’a mis hors jeu. Sans cela, je pense que sa performance en Arabie Saoudite aurait été très bonne. »

« Nous savons qu’il y a plus à venir de la part de Daniel, et d’une certaine manière, nous avons encore un plan de développement et j’ai hâte de voir ce que nous pourrons faire avec Daniel en 2022. Je suis tout de même très optimiste de ce point de vue. Laissez-moi tout de même vous dire que travailler avec lui est un réel plaisir, je pense qu’il crée une très bonne atmosphère dans l’équipe, ce qui est une bonne base pour le développement technique et le pilotage. »

Alors que McLaren espère que Daniel Ricciardo sera au rendez-vous en 2022, l’équipe de Woking compte également sur son deuxième pilote, le Britannique Lando Norris, dont les performances ont été époustouflantes en 2021 selon Stella.

« Je pense que Lando dans sa troisième année en Formule 1 s’est développé, notamment en termes de vitesse pure. Je suis vraiment confiant, parce qu’en termes de vitesse pure il était l’un des pilotes les plus forts de la grille et je pense que c’est vrai dans toutes les conditions. Il suffit de penser à certaines de ses performances sur le mouillé, comme lorsqu’il a décroché sa pole position en Russie avec un tarmac dans des conditions de transition, puisque nous sommes passés des composés Intermédiaires aux composés Tendres. »

« Avec Lando, nous avons également travaillé sur l’amélioration du rythme de course – donc la capacité de marquer des points – et je pense que cela, d’une certaine manière, a été démontré. Là où je vois l’opportunité avec Lando, c’est de consolider ses standards très élevés qu’il a réussi à atteindre lors de chaque session. Il s’agit donc d’avoir plus de cohérence dans ce niveau de performance de pointe. »

La FIA a débuté son enquête concernant la controverse d’Abou Dhabi

L’enquête lancée par la FIA, et visant à faire toute la lumière sur la controverse du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, a débuté cette semaine et devrait se terminer avant le 3 février au plus tard.

Selon une information de Sky Sports, l’enquête a commencé ce lundi [10 janvier] et l’équipe d’enquête visera à interroger toutes les personnes impliquées dans la controverse [lire ici pour mieux comprendre], y compris le directeur de course Michael Masi, les stewards, les pilotes et les représentants des différentes équipes.

Peter Bayer, le secrétaire général motorsport de la FIA, dirigera le processus. tandis que Mohammed Ben Sulayem, qui a été élu président de la FIA le 17 décembre dernier, s’impliquera personnellement dans l’enquête et s’en occupera d’urgence depuis le siège de l’instance dirigeante à Genève.

Un porte-parole de la FIA a déclaré que l’enquête sera « approfondie, objective et transparente ». L’instance dirigeante espère terminer le processus à temps pour la prochaine réunion du Conseil Mondial du sport automobile le 3 février au plus tard [mise à jour : la FIA a indiqué que les décisions finales seront connues le 18 mars, à lire ici]

Au terme de cette enquête, plusieurs décisions importantes seront prises par la FIA, alors que la position de Michael Masi en tant que directeur de course de la FIA reste soumise à un examen minutieux. En effet, un certain nombre de hauts responsables en Formule 1 considèrent désormais la position de Masi intenable, alors que plusieurs équipes ont exprimé un manque de confiance dans ses performances en tant que directeur de course en 2021.

Crashs tests réussis pour AlphaTauri sur sa F1 2022

L’équipe AlphaTauri a annoncé cette semaine avoir passé les fameux crashs tests obligatoires avec le châssis de sa monoplace 2022, la AT03.

Comme chaque année, les équipes ont l’obligation de passer des crashs tests pour homologuer leur nouveau châssis pour la saison à venir. Ces crashs tests ont lieu dans trois centres d’essais approuvés par la FIA (Cranfield Impact Center au Royaume-Uni, Transport Research Laboratory au Royaume-Uni et le Laboratoire CSI à Milan). Les nouveaux châssis doivent subir 18 tests d’impact avant de recevoir l’approbation de la FIA pour pouvoir enfin prendre la piste.

L’équipe AlphaTauri est la deuxième écurie de la grille après Haas à annoncer avoir homologué son nouveau châssis cette année : « Première étape franchie pour l’AT03. Alors qu’il se passe beaucoup de choses dans notre usine de Faenza, nous avons passé les crashs tests F1. » a indiqué l’équipe italienne.

Cette saison, le duo de pilotes reste inchangé par rapport à 2021 chez AlphaTauri avec le Français Pierre Gasly et le Japonais Yuki Tsunoda.

Kubica s’engage en WEC en plus de son rôle en F1 avec Alfa Romeo

Robert Kubica, pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo en Formule 1, rejoint l’équipe Prema Orlen dans le championnat du monde d’Endurance 2022.

Cette semaine, l’équipe Prema Orlen a annoncé sa composition pour le championnat d’Endurance 2022. L’équipe fera campagne avec une toute nouvelle voiture de course Oreca 05 LMP2 en collaboration avec l’équipe Iron Lynx. La campagne comprendra notamment le déplacement au Mans pour la 90e édition des légendaires 24 heures du Mans sur le circuit de la Sarthe.

L’équipe s’appuiera sur un trio à fort potentiel composé des champions ELMS en titre Robert Kubica et Louis Delétraz, et du prometteur Lorenzo Colombo, qui fera le pas depuis la monoplace cette saison. Pour Kubica – qui a déjà couru pour l’équipe italienne en 2003 en Formule 3 Euro Series – il s’agira d’un retour aux sources.

« Je suis heureux de rejoindre l’équipe Prema Orlen. J’ai déjà couru avec eux en Formule 3 Euro Séries en 2003. Je connais la famille Rosin et quelques personnes clés de l’époque, et bien que beaucoup de temps se soit écoulé, nous savons tous, grâce aux monoplaces, que l’équipe est extrêmement compétitive. » a déclaré Kubica qui conserve en parallèle son rôle de pilote de réserve chez Alfa Romeo en Formule 1.

« C’est un nouveau défi pour l’équipe et pour moi aussi puisque je n’ai couru que dans trois épreuves du WEC l’année dernière, Le Mans et les deux épreuves de Bahreïn. Je suis heureux de travailler avec Louis [Delétraz], que je connais depuis l’ELMS et Le Mans de l’année dernière, et Lorenzo. J’attends avec impatience ce défi qui demandera beaucoup de travail et de dévouement. Espérons que nous pourrons commencer la saison en force, sans problèmes majeurs. Nous avons beaucoup de choses sur lesquelles nous concentrer et j’ai hâte que la saison commence. » 

La saison 2022 du WEC débutera avec un prologue le 12 mars à Sebring et se terminera le 11 novembre avec les 8 Heures de Bahreïn. Les 24 Heures du Mans 2022 sont programmées du 11 au 12 juin sur le tracé de la Sarthe.

Marcus Armstrong ne fait plus partie de la Ferrari Driver Académie

Marcus Armstrong a tenu à remercier Ferrari après que la Ferrari Driver Academie a confirmé ce mardi qu’elle ne poursuivrait pas sa relation avec lui en 2022.

Cette semaine, Ferrari a dévoilé les noms des neufs pilotes membres de son académie pour la saison 2022. Ces pilotes sont : Mick Schumacher, Robert Shwartzman, Oliver Bearman, Rafael Camara, Laura Camps Torras, Arthur Leclerc, Maya Weug, James Wharton et Dino Beganovic.

Lors de la présentation de la promotion 2022, la Ferrari Driver Academie a confirmé qu’elle stoppait sa relation avec Marcus Armstrong, membre de la FDA depuis cinq années, et le pilote néo-zélandais a donc tenu à publier lui aussi un message pour remercier Ferrari.

« Cela fait cinq superbes années que je porte du rouge, mais il est temps pour moi de quitter la Ferrari Driver Academie. Un grand merci à tous ceux qui m’ont aidé à Maranello tout au long du processus, je ne pourrais jamais assez vous remercier pour les opportunités incroyables que vous m’avez données. C’est la fin d’un chapitre incroyable, mais le début d’un autre encore meilleur. » a écrit Armstrong sur ses réseaux sociaux.

Armstrong – qui a passé les deux dernières années à courir en Formule 2 pour ART Grand Prix et DAMS – n’a pas encore indiqué ses plans pour la saison 2022.

Raikkonen, dernier pilote de F1 à ne pas se comporter comme un robot selon Ecclestone

Bernie Ecclestone estime que le Finlandais Kimi Raikkonen a été le dernier pilote de F1 à ne pas se comporter comme un « robot ».

Au cours de sa carrière en Formule 1, Kimi Raikkonen était réputé pour ne pas mâcher ses mots lorsqu’il s’adressait aux médias ou bien même à sa propre équipe. L’ancien pilote Alfa Romeo s’est toujours distingué par son manque d’enthousiasme évident face aux médias et son mépris pour tout ce qui était en lien avec les relations publiques.

Certains détestaient le comportement de celui que l’on nommait « Iceman », tandis que d’autres appréciaient justement la façon de faire de Raikkonen à une époque où les pilotes sont « télécommandés » par leur équipe tous les week-ends de course.

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, estime qu’il n’y a plus de pilote comme Kimi Raikkonen désormais dans le paddock après le départ à la retraite du Finlandais à la fin de la campagne 2021 : « Kimi en tant que personne est un super gars. En tant que pilote, c’est un pilote de course. Il est ce que vous voulez, il court, il ne fait pas très attention aux gens. En fait, il leur donne même son avis. » a déclaré Ecclestone à Sport1.

« Il n’y a pas vraiment de Kimi aujourd’hui, je ne pense pas. C’est le problème. Ils sont tous devenus très…comme des robots, écoutant et faisant ce qu’on leur dit, plutôt que de faire ce qu’ils pensent être la bonne chose à faire. »

Désormais jeune retraité, on ne sait pas ce que Kimi Raikkonen fera de son avenir. Le Finlandais a déclaré fin 2021 qu’il profiterait désormais de sa famille et d’une vie sans contrainte de voyages ou de calendrier : « Je n’ai aucun plan pour le moment. Je ne veux faire aucun projet, j’ai juste hâte d’avoir un emploi du temps moins chargé, ensuite, nous verrons si nous ferons quelque chose ou non à l’avenir. »

L’ancien pilote de F1, Esteban Gutierrez, rebondit en Endurance

Le Mexicain Esteban Gutierrez reviendra à la compétition pour la première fois depuis 2017 dans le championnat du monde d’Endurance en LMP2.

Gutierrez a roulé en Formule 1 en 2013 et 2014 pour l’équipe Sauber, alors qu’il faisait également partie de l’équipe Haas lors de la première saison de l’écurie américaine en 2016 tout en étant pilote de réserve chez Ferrari. En 2017, Gutierrez a roulé en Formule E, mais également dans le championnat d’Indycar aux Etats-Unis où il a participé à sept manches.

A partir de 2018, le Mexicain a commencé à travailler avec l’équipe Mercedes pour qui il est devenu pilote de réserve en Formule 1 et Formule E. En 2021, il a été nommé ambassadeur de la marque à l’étoile et a continué à assister à certains week-ends de Grand Prix à ce titre.

Désormais, Esteban Gutierrez s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière en rejoignant l’équipe Inter Europol Compétition en Endurance où il fera équipe avec Alex Brundle et Kuba Smiechowski dans leur Oreca.

« C’est un honneur pour moi de reprendre la course dans cette série compétitive et prestigieuse. » a déclaré Esteban Gutierrez.

« La course d’endurance est un nouveau défi pour moi. Je vais me concentrer sur l’apprentissage autant que possible et dès que possible. Un merci à l’équipe pour l’opportunité de me faire courir avec Kuba Smiechowski et Alex Brundle. Avec les progrès de l’équipe et notre ambition combinée, je suis convaincu que nous ferons une excellente équipe. »

Après l’expiration de sa superlicence, Gutierrez n’a plus eu de rôle officiel au sein de l’équipe Mercedes en Formule 1, mais le Mexicain devrait rester ambassadeur de la marque en 2022.

Charles Leclerc cherche l’équilibre entre qualifications et course

Charles Leclerc admet qu’il doit encore trouver le parfait équilibre pour être tout aussi compétitif le samedi en qualifications et le dimanche en course.

Leclerc a raté la cinquième place au championnat du monde des pilotes en 2021, le Monégasque ayant été battu par son coéquipier Carlos Sainz. Mais Charles Leclerc a noté qu’il avait travaillé sur une faiblesse importante l’année dernière, ce qui devrait le placer en meilleure position pour 2022.

Lorsqu’on lui a demandé dans quel domaine il s’est le plus amélioré en 2021, Charles Leclerc a répondu : « Certainement la gestion de course. Encore une fois, c’est depuis début 2020 que j’ai commencé à dire que c’était l’une de mes faiblesses ; surtout en 2019, j’ai eu beaucoup de bonnes qualifications, mais en course, j’avais un peu plus de mal. »

« Nous étions un peu plus en difficulté en tant qu’équipe, mais en tant que pilote, je pouvais sentir que j’avais plus de mal que les autres. Donc, j’y ai mis beaucoup de travail en 2020, je me suis beaucoup amélioré et je pense qu’en 2021, c’était en fait l’une de mes forces. »

Le Monégasque admet cependant qu’il doit désormais trouver un certain équilibre entre qualifications et course afin de connaître des week-ends parfaits en 2022 : « Oui, il y a encore beaucoup à travailler. Peut-être trouver un équilibre entre mes qualifications et la course, car je n’ai pas encore trouvé. »

« Parfois, je sacrifie un peu mes qualifications pour être bon en course comme nous l’avons vu à plusieurs reprises en 2021. Mais c’est un équilibre sur lequel je travaille, afin d’essayer d’obtenir cet équilibre parfait entre qualifications et course. »

En 2022, les pilotes découvriront de nouvelles machines issues de la nouvelle règlementation technique, ce qui pourrait rendre le travail un peu plus compliqué que prévu pour Leclerc : « C’est un peu différent. » admet le pilote Ferrari qui n’a piloté la nouvelle monoplace que sur simulateur jusqu’à présent.

« Cela rend les choses assez délicates, je veux dire, c’est un défi pour nous en tant que pilote et je pense à cet égard que ce sera plus difficile. »

Le PDG de la F1 rêve de voir plusieurs pilotes se battre pour le titre en 2022

Le champion du monde de F1 2009 Jenson Button et le PDG de la F1, Stefano Domenicali, espèrent que plusieurs pilotes seront en mesure de se battre pour le titre mondial en 2022 avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique en Formule 1.

Cette saison, la Formule 1 débutera une nouvelle ère avec des monoplaces sensiblement différentes par rapport à l’ancienne génération utilisée jusqu’à la fin de la campagne 2021. Les nouvelles règles techniques introduites en catégorie reine devraient permettre aux pilotes de se suivre de plus près en piste et donc d’offrir un bien meilleur spectacle aux fans.

Jenson Button – tout comme bon nombre d’observateurs – espère que plusieurs équipes de la grille arriveront à tirer parti de ces nouvelles règles pour venir se battre à l’avant du peloton : « Il s’agit d’un changement de règlementation énorme. Je suis certain qu’une équipe trouvera quelque chose de différent des autres. » a déclaré le Britannique à Sky Sports.

« Mais j’espère que ce ne sera pas seulement Lewis [Hamilton] et Max [Verstappen] qui se battront pour le championnat, j’espère qu’il y aura quelques autres gars de différentes équipes de haut en bas de la grille. »

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, espère lui aussi que le « rêve » de voir plusieurs pilotes se battre pour le titre mondial se réalisera au cours des deux prochaines années : « J’espère vraiment qu’à l’avenir, avec la mise en place des nouvelles règles, cela permettra à d’autres pilotes de se battre pour montrer qui ils sont. Ce serait le rêve des deux prochaines années. » a déclaré l’Italien.

La saison 2022 de Formule 1 débutera le 20 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, première des 23 manches qui composent le calendrier 2022.

Marko a salué la défense de Perez sur Hamilton à Abou Dhabi

Le consultant motorsport de l’équipe Red Bull, le Dr Helmut Marko, a insisté sur le fait que Sergio Perez a été « très juste » dans sa défense sur Lewis Hamilton lors de la dernière course de la saison 2021 à Abou Dhabi.

Lors de la dernière manche de l’année, Max Verstappen a eu une nouvelle fois besoin de l’aide de son coéquipier Sergio Perez qui avait pour mission de « ralentir » autant que possible Lewis Hamilton pour permettre au Néerlandais de revenir sur la Mercedes du Britannique.

Perez – qui était en piste avec des pneus usés à ce moment-là – s’est exécuté en défendant bec et ongles face à la Mercedes du septuple champion du monde, si bien que le Mexicain a été rebaptisé sur les réseaux sociaux après la course en « Ministre de la défense mexicain ».

Selon les calculs de Red Bull, Sergio Perez aurait fait perdre environ huit secondes à Lewis Hamilton lors de cette défense musclée mais correcte, alors que le pilote Mercedes a qualifié la conduite de Perez de « dangereuse » à la radio de l’équipe, mais Helmut Marko n’est pas d’accord : « Il a ralenti Hamilton de huit secondes en deux tours, mais de manière très juste. Bien sûr, il [Hamilton] a encore dit « conduite dangereuse » [à la radio], nous le savons. » a déclaré Helmut Marko sur Servus TV.

« Il est incroyablement loyal et un joueur d’équipe. Bien sûr, nous avons discuté de certains scénarios avec lui et il les livre ensuite – et sans grognement ni rébellion ni questionnement. »

Marko a également révélé que Perez utilisait une configuration d’appui plus élevée que Verstappen lors de la dernière manche de la saison 2021, ce qui lui a donné des performances supplémentaires dans le dernier secteur à Yas Marina pour l’aider à se battre avec Hamilton.

« Bien que c’était une légére différence par rapport à Max, il avait plus d’appui donc il était plus rapide dans le troisième secteur. Cela lui a également permis de mener plus facilement cette défense. »

Enfin, l’Autrichien a révélé la plus grande faiblesse de Sergio Perez par rapport à Max Verstappen : « Il a une faiblesse, ce sont les qualifications. Mais en rythme de course, il est bien là. »

Fernando Alonso espère que Honda reviendra en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, espère que Honda reviendra en Formule 1 à l’avenir après que le constructeur japonais ait remporté le championnat des pilotes en 2021 juste avant de quitter la catégorie reine.

Honda a quitté la F1 après une période de sept ans qui comprenait trois premières saisons difficiles avec McLaren, au cours desquelles Fernando Alonso était revenu dans son ancienne équipe pour tenter de remporter un troisième championnat. Malgré cette période difficile, l’Espagnol affirme avoir entretenu de bonnes relations avec l’équipe de direction qui a repris le projet F1 chez Honda et souhaite voir le constructeur japonais conserver des liens avec le sport.

« De toute évidence, quand ils ont quitté McLaren [en 2017, ndlr], je pense qu’ils n’étaient pas sur le point de rêver de remporter des championnats de Formule 1, mais ils ont fait du très bon travail. » a déclaré Alonso, cité par Racer.

« Ils ont nommé les bonnes personnes, ils ont changé la direction et ils ont introduit une nouvelle philosophie. Ils ont fait le travail. Je suis tellement content pour eux. Je parlais à Masashi Yamamoto [le responsable motorsport chez Honda) lors de ces trois ou quatre derniers grands prix parce que j’ai une très bonne connexion avec lui. C’est lui qui m’a permis de tester le MotoGP, etc…Nous avons toujours de bonnes relations, et c’est le premier que j’ai félicité après Max [Verstappen à Abou Dhabi] dans le parc fermé. Je suis heureux pour eux. Je suis triste qu’ils partent maintenant, mais j’espère qu’ils reviendront. »

Masashi Yamamoto justement a récemment déclaré qu’il « espère et s’attend » à ce que Honda revienne en Formule 1 à un moment donné : «  Personnellement, j’espère et je m’attends à ce que Honda revienne en F1. » a déclaré le Japonais au site de la Formule 1.

« Cela dépendra du fait que les jeunes chez Honda soient passionnés par le sport automobile et s’ils peuvent convaincre la haute direction de revenir. Mais l’histoire se répète, alors j’espère que cela pourra arriver. »

Ferrari a dévoilé les membres de son Académie 2022

Ferrari a dévoilé ce mardi les noms des neufs pilotes membres de son académie pour la saison 2022, dont le pilote de Formule 1 de l’équipe Haas Mick Schumacher.

La treizième année d’activité de la Ferrari Driver Academy, le programme des jeunes pilotes de l’équipe au Cheval Cabré créé en 2009, a débuté ce matin par une réunion à Maranello. Cette saison, il y aura neuf pilotes que la Ferrari Driver Academy suivra et entraînera, même si ce matin à Maranello ils n’étaient que sept. Absents justifiés, Mick Schumacher et Robert Shwartzman, les deux plus expérimentés, engagés avec leurs équipes respectives de Formule 1, Haas F1 Team pour l’Allemand et la Scuderia Ferrari pour le Russe qui remplira le rôle de pilote d’essai en 2022.

Les neuf pilotes sont : Mick Schumacher, Robert Shwartzman, Oliver Bearman, Rafael Camara, Laura Camps Torras, Arthur Leclerc, Maya Weug, James Wharton et Dino Beganovic.

La saison 2022 verra les neuf pilotes de la Ferrari Driver Academy engagés sur plusieurs fronts. Schumacher et Shwartzman poursuivront leurs engagements en Formule 1, alors que cette saison il n’y aura pas de pilotes de Maranello en Formule 2, puisqu’il a été décidé de ne pas poursuivre la relation avec Marcus Armstrong. Callum Ilott pour sa part s’est plutôt vu octroyer une « licence annuelle » pour lui permettre de vivre l’aventure de la série américaine IndyCar, une catégorie dans laquelle il aurait été trop difficile pour la FDA de continuer à suivre le pilote britannique avec les standards de l’Académie.

Formule 3 : Il y aura deux pilotes impliqués en Formule 3 : Arthur Leclerc [frère de Charles Leclerc] en est à sa deuxième saison dans la catégorie et après ses bons débuts l’an dernier – au cours desquels il a remporté deux victoires, un podium et une pole position – il est attendu cette saison parmi les prétendants au titre. Dans l’équipe Prema, il sera accompagné d’Oliver Bearman, qui en 2021 était le leader de la Formule 4, dans laquelle il a remporté les titres italien et allemand – les deux séries de plus haut niveau au monde – remportant un total de 17 victoires et dix pôles positions. C’est précisément à la lumière de ces résultats qu’il a été décidé de le faire sauter la Formule Régionale et de le faire participer à l’une des séries les plus compétitives au monde.

Formule Régionale : Le Championnat d’Europe de Formule Régionale verra également Dino Beganovic parmi les protagonistes en 2022. Le Suédois, confirmé dans l’équipe Prema, en 2021 a été l’auteur d’une croissance évidente qui, au cours des dernières courses, l’a vu se battre régulièrement pour une victoire qui serait également arrivée à Monza, sans la  manœuvre litigieuse d’un autre concurrent à deux tours de la fin. Cette année, Dino Beganovic veut être parmi les prétendants au titre et pour cette raison, immédiatement après la dernière journée avec l’Académie, il partira pour Abou Dhabi où le week-end des 22 et 23 janvier, il participera à la Formula Regional Asia. Le Suédois disputera l’intégralité du championnat – qui se termine à la mi-février – en préparation de la série européenne la plus compétitive. Pour lui tenir compagnie, il y aura aussi Leclerc et, lors des deux derniers tours, Bearman.

Formule 4 : La Ferrari Driver Academy sera représentée par trois pilotes en Formule 4. Tous concourront principalement dans la série italienne, la plus compétitive de toutes, avec quelques incursions dans des courses sélectionnées de la série allemande. Il s’agit de Maya Weug, en deuxième année dans la catégorie, de James Wharton – le vainqueur australien de la première édition des FDA Scouting World Finals – et de Rafael Cȃmara – sélectionné lors de l’édition 2022. Laura Camps Torras, qui a remporté la deuxième édition du programme FIA ​​Girls on Track – Rising Stars, se consacrera plutôt aux karts et, tout comme Wharton l’année dernière, commencera à se familiariser avec la monoplace de Formule 4, traditionnellement la première catégorie en monoplace.

Le PDG de Renault en larmes après la première victoire d’Alpine en F1

Le PDG de Renault Group, Luca de Meo, a admis qu’il était en larmes après la victoire du Français Esteban Ocon au Grand Prix de Hongrie 2021.

La victoire d’Ocon au Grand Prix de Hongrie 2021 était la toute première du pilote français en Formule 1, mais aussi la première de l’équipe Alpine depuis son changement de nom en début d’année [l’équipe s’appelait Renault F1 Team avant].

Luca de Meo – qui a pris la décision de poursuivre l’aventure en Formule 1 pour Renault sous le nom Alpine – a déclaré que la victoire d’Ocon au volant de son Alpine à Budapest était la confirmation pour lui qu’il avait pris la « bonne décision » quelques mois plus tôt en validant la poursuite de l’aventure pour la marque française en Formule 1.

« Je me souviens qu’à la fin je me suis mis à pleurer. Il faut comprendre que cette équipe n’aurait peut-être pas continué sans mon engagement en tant que PDG du groupe, car naturellement quand une entreprise comme Renault au premier semestre 2020 a perdu environ 8 milliards d’euros [pertes historiques, ndlr] en six mois, le plus simple était de dire « nous arrêtons, car nous ne savons pas quels sont les retours’. » a déclaré De Meo à Marca.

« Après 43 ans en jaune, beaucoup de gens chez Renault m’ont demandé : pourquoi voulez-vous la peindre avec le drapeau tricolore français ? Mais maintenant tout le monde dans l’entreprise aime beaucoup le projet, ils aiment Alpine. Nous le voyons comme la crème de la crème de notre organisation […] Cela rend les gens fiers. Quand j’ai vu Esteban remporter le premier GP de l’histoire d’Alpine en F1, c’était un moment important, car c’était la façon de dire que la décision que j’avais prise quelques mois auparavant était la bonne. Maintenant, nous ne parlons pas de doute. »

« C’est une marque qui se construit avec ses produits, avec son réseau, avec son métier, avec la course au cœur et cette activité va nous donner de la visibilité et de la crédibilité face aux autres. »

Pour sa première saison en F1 sous le nom Alpine, l’équipe du constructeur français a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs en 2021.

« Je pense qu’au final nous avons atteint notre objectif, qui était de ne pas reculer dans une saison de transition, car nous avons changé beaucoup de monde. » a insisté De Meo.

« Il y avait beaucoup de potentiel de développement sur la voiture, mais nous nous sommes concentrés sur la consolidation de l’équipe, sur l’organisation, en travaillant avec les pilotes et les ingénieurs pour tirer le meilleur parti de ce qui pouvait être fait. Je pense que la cinquième position est un bon résultat, contre McLaren qui a un moteur beaucoup plus puissant et nouveau et vous avez toujours Red Bull, Mercedes, Ferrari qui sont des équipes qui ont de la puissance que nous n’avons pas encore. »

Masashi Yamamoto « espère » un retour de Honda en F1

Le patron de Honda Motorsport, Masashi Yamamoto, pense que le constructeur japonais reviendra en F1 à un moment donné dans le futur.

Honda a quitté la F1 à la fin de la campagne 2021, après une période de sept ans dans le sport qui a abouti à une victoire au championnat du monde avec le pilote Red Bull Max Verstappen. Le constructeur japonais, qui a travaillé avec McLaren puis AlphaTauri et Red Bull entre 2015 et 2021, a décidé de partir pour concentrer toutes ses ressources sur l’électrification de sa gamme d’automobiles.

Red Bull et AlphaTauri continueront d’utiliser une unité de puissance développée par Honda en 2022, alors que de nombreux membres du personnel F1 du constructeur japonais resteront impliqués dans le projet connu sous le nom de Red Bull Powertrains – la société montée par Red Bull pour suppléer Honda. Bien qu’officiellement le constructeur japonais n’a pas envisagé un retour en Formule 1, Yamamoto estime que la firme nippone pourrait être de retour en catégorie reine à un moment donné.

« Personnellement, j’espère et je m’attends à ce que Honda revienne en F1. » a déclaré Yamamoto lors d’un entretien accordé au site de la Formule 1.

« Cela dépendra du fait que les jeunes chez Honda soient passionnés par le sport automobile et s’ils peuvent convaincre la haute direction de revenir. Mais l’histoire se répète, alors j’espère que cela pourra arriver.« 

Depuis son retour en F1 en 2015 en tant que motoriste pour l’équipe McLaren, Honda a dû essuyer de nombreux revers, notamment parce que la technologie hybride introduite en catégorie reine s’est avérée être un énorme défi pour les ingénieurs japonais. Après plusieurs années difficiles et un divorce avec McLaren en 2017, Honda a finalement réussi à remonter la pente en s’associant avec Toro Rosso dans un premier temps, puis avec Red Bull avec qui Honda a réussi à décrocher le titre pilotes en 2021.

En quelques années, Honda est passé du moteur le plus lent et le moins fiable de la grille à un véritable challenger en termes de puissance pure face à Mercedes. Bien que triste du départ de Honda, Yamamoto a insisté sur le fait qu’il était extrêmement fier des progrès réalisés au cours de sept dernières années.

« Même si nous avons dû faire face à des difficultés logistiques, en partie dues à la pandémie de Covid-19, au cours de notre dernière saison, nous nous sommes battus avec des rivaux très forts et nous sommes sortis en tête du championnat du monde de Formule 1. »

« Cela est dû au travail acharné de tous nos ingénieurs et mécaniciens, pas seulement ceux de la piste. Ils n’ont jamais abandonné, même dans les moments les plus difficiles, et ont fait de nombreuses percées technologiques en cours de route. Nous avons pu prouver la validité et l’efficacité de notre technologie et les capacités de notre main-d’œuvre. Bien sûr, nous n’aurions pas pu obtenir ces résultats sans le rôle majeur joué par nos grands partenaires, Red Bull Racing avec qui nous avons remporté le titre mais aussi la Scuderia AlphaTauri, qui nous a accueillis avec une grande ouverture d’esprit, nous permettant d’avancer ensemble après une trois années difficiles. »

« Nous ne devons pas oublier McLaren, avec qui cette ère a commencé en 2015 et tous les pilotes qui ont travaillé avec nous, mettant toujours le maximum d’efforts pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Nous pouvons dire que ce projet a été un succès alors que nous quittons le sport après avoir aidé Max Verstappen à remporter le championnat du monde des pilotes. » conclut Yamamoto.

Sainz a gardé un goût amer de son podium à Monaco en 2021

Bien qu’il ait terminé sur la deuxième marche du podium à Monaco en 2021, le pilote Ferrari Carlos Sainz garde un souvenir amer de son passage en Principauté.

Dès le début de week-end au Grand Prix de Monaco 2021, les deux pilotes Ferrari Charles Leclerc et Carlos Sainz étaient très rapides dans les rues étroites de la Principauté au volant de leur SF21, mais le samedi en qualifications, une erreur de la part du Monégasque Charles Leclerc a compromis les chances de son coéquipier de s’élancer depuis la pole position.

En effet, dans les dernières secondes de la séance de qualifications, Charles Leclerc a envoyé sa monoplace dans le rail à la sortie de la piscine, mais le Monégasque a tout de même réussi à conserver sa pole position signée quelques secondes plus tôt. Cependant, ce crash a empêché tous les pilotes derrière lui – y compris son coéquipier Sainz – d’améliorer leur chrono. L’espagnol a donc été classé « seulement » quatrième sur la grille de départ, malgré le fait qu’il était en train d’améliorer ses secteurs et visait clairement une pole position.

Le dimanche en course, Charles Leclerc ne pourra finalement pas prendre le départ de l’épreuve en raison d’un arbre de transmission cassé dans le tour de mise en grille [certainement une conséquence directe de son crash de la veille]. Le fait que Leclerc n’a pas pu prendre le départ a donc encore plus agacé Carlos Sainz qui se savait alors condamné à rester derrière la Red Bull de Max Verstappen sur un tracé où les dépassements sont quasiment impossibles. En conséquence, Sainz a expliqué qu’il lui avait fallu beaucoup de temps pour surmonter sa colère de terminer deuxième en course derrière le pilote Red Bull Max Verstappen.

« Monaco est le podium le moins agréable de ma carrière. J’étais vraiment très en colère le dimanche de ce qu’il s’était passé avec Charles et tout ça [le crash en qualifications]. » a déclaré Carlos Sainz lors d’un entretien accordé à DAZN, cité par Marca.

« Je me souviens que je ne me suis pas remis de la deception durant trois jours, parce que c’était ma première chance de remporter une course et de décrocher la pole. »

Malgré cette deception, Carlos Sainz a terminé le Grand Prix de Monaco deuxième à seulement huit secondes du pilote Red Bull Max Verstappen. L’Espagnol devançait de 19 secondes sur la ligne d’arrivée son ancien coéquipier chez McLaren, le Britannique Lando Norris.

Du Karting à la F1 : comment Gwen Lagrue suit les jeunes pilotes

Responsable du programme des pilotes chez Mercedes, Gwen Lagrue garde constamment un œil sur le Karting et sur les grands championnats internationaux pour trouver peut-être la future star de la F1.

Connu pour avoir accompagné le pilote Alpine Esteban Ocon jusqu’à la Formule 1, le Français a suivi de près trois jeunes kartmen en 2021 : Andrea Kimi Antonelli, Alex Powell et Yuanpu Cui. Tout au long de l’année, Lagrue met en place tout un suivi pour auprès de ces jeunes pilotes, un vivier dans lequel l’équipe Mercedes pourrait venir piocher à l’avenir lorsqu’il s’agira de remplacer Lewis Hamilton ou George Russell, les deux pilotes titulaires de l’écurie en 2022.

Dans un entretien publié par la FIA, Gwen Lagrue explique combien le métier de « chasseur de tête » est difficile, notamment parce qu’il y a toujours une part de risques importante pour une équipe de F1 de miser sur un jeune pilote.

« L’importance de mettre en place un suivi de qualité est primordial, même si l’on sait par expérience qu’un excellent pilote de Karting peut se montrer décevant en monoplace, l’inverse étant tout aussi vrai. Il faut surveiller la manière dont ils vont évoluer en tant qu’adolescents, puis jeunes hommes. » explique Gwen Lagrue.

« Leur niveau de performance reste évidemment un facteur important, mais je suis très sensible à leurs capacités à gérer l’intégralité d’un meeting et plus globalement d’une saison complète. C’est bien de gagner des courses, néanmoins j’apprécie de voir un pilote constant, qui se montre régulièrement aux avant-postes et sur les podiums. Dès le Karting, leur approche de la course et leur attitude sur un circuit sont des paramètres que je surveille et qui ne trompent pas. »

Justement, le passage du Karting à la monoplace peut s’avérer plus difficile qu’il n’y parait pour les jeunes pilotes, qui se retrouvent alors dans une catégorie complétement nouvelle comme le souligne le Français : « Un kartman ressent souvent une certaine frustration à ce moment-là de sa carrière. Il quitte le haut niveau de cette discipline et un milieu qu’il maîtrisait parfaitement, pour repartir quasiment de zéro. »

« Lors de cette transition, il découvre un nouvel environnement et des méthodes de travail différentes. Il doit accepter et gérer cette situation, surmonter les moments difficiles, tout en montrant qu’il a la faculté d’apprendre vite et bien. Ses capacités à se remettre en question comme sa force de caractère deviennent des atouts pour affronter ce nouveau challenge. »

Enfin, la question des moyens financiers pour accéder à la Formule 1 est souvent remise sur la table, mais comme le souligne Lagrue, certains pilotes comme Esteban Ocon ont déjà prouvé dans le passé que rien n’est impossible : « Esteban Ocon l’a prouvé. L’important est d’avoir la capacité de franchir la barrière financière initiale et de pouvoir disputer dans de bonnes conditions les premières saisons en Mini. »

« Cela sous-entend de beaucoup rouler dès son plus jeune âge. Il existe également des initiatives fédérales intéressantes. A mon niveau, j’ai besoin de pouvoir identifier un grand talent, donc de le voir déjà évoluer à un certain niveau ou d’en avoir entendu parler. J’ose espérer qu’un jeune pilote qui montre des capacités exceptionnelles ne reste pas sur la touche. »

Iditarod : l’association PETA fait pression sur le PDG de la F1

L’association PETA a envoyé au PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, une peluche qui simule un chien mort afin de dénoncer le parrainage de Liberty Media [détenteurs des droits commerciaux de la F1] à la course de traineau Iditarod qui se déroule chaque année en Alaska.

L’association PETA [People for the Ethical Treatment of Animals] a souhaité dénoncer par cet acte la cruauté dont les chiens de traineau sont victimes chaque année lors de cette course qui a déjà vu – selon PETA – 150 chiens mourir dans des conditions insoutenables.

l’Itidarod est une course annuelle de chiens de traineau de 1757 kilomètres à travers la toundra gelée de l’Alaska où les chiens sont obligés de tirer de lourds traineaux à travers des blizzards aveuglants et des températures inférieures à zéro « jusqu’à ce que leur corps se décompose ou qu’ils meurent après avoir inhalé leur propre vomi. » toujours selon l’association.

« Jusqu’à la moitié des chiens qui commencent l’Iditarod ne le terminent pas, et lors de la course de l’année dernière, près de 200 chiens ont été retirés du parcours en raison de l’épuisement, d’une maladie, d’une blessure ou d’autres causes, laissant les autres travailler encore plus dur. » souligne PETA.

Par son action, PETA dénonce le parrainage de la course par Liberty Media via la société sœur de la Formule 1, GCI, qui soutient la course à hauteur de 215 000 euros chaque année. Avec la peluche simulant un chien mort envoyée à Stefano Domenicali, l’association PETA a également joint une lettre adressée au PDG de la F1 dans laquelle elle lui demande de faire pression sur Liberty Media pour que la société annule son parrainage à cette course de chiens de traineau après que des grandes entreprises mondiales comme ExxonMobil, Coca Cola ou encore Jack Daniel’s se soient retirées.

L’association PETA est une association à but non lucratif dont l’objet est de défendre les droits des animaux. PETA compte plus de trois millions d’adhérents et de partisans ; c’est la plus grande organisation au monde œuvrant pour les droits des animaux.

Hülkenberg pense que les F1 2022 seront toujours très rapides

L’Allemand Nico Hülkenberg pense que la nouvelle génération de monoplaces de Formule 1 sera toujours « assez rapide » malgré le fait que la nouvelle réglementation devrait ralentir les F1 cette saison.

En 2022, la Formule 1 introduit de nouvelles règles techniques visant à réduire les écarts entre les différentes équipes de la grille et permettre aux pilotes de se suivre de plus près en piste afin d’accroitre le spectacle en course. En raison de ces nouvelles règles, les monoplaces 2022 devraient être un peu moins rapides que la génération précédente, mais Nico Hülkenberg – qui a déjà pu tester une monoplace 2022 dans le simulateur de l’équipe Aston Martin – doute que ce soit réellement le cas.

« Elles [les nouvelles règles] visent à rendre les monoplaces un peu plus lentes, plus difficiles à piloter, en se concentrant davantage sur les pilotes qui peuvent faire la différence plutôt que d’avoir les performances de la voiture et l’aérodynamisme qui dominent. » a expliqué Hülkenberg.

« D’après mon expérience, les nouvelles monoplaces seront plutôt rapides et pas nécessairement plus lentes que la génération précédente. L’expérience en termes de pilotage n’a pas non plus beaucoup changé, du moins dans le simulateur. Il sera donc très interessant de voir si ces voitures peuvent vraiment mieux suivre celle de devant. »

« Dans le simulateur, les vitesses de passage dans les virages sont extrêmement élevées, donc le risque d’air sale est toujours présent et il m’est difficile d’imaginer que suivre une autre voiture confortablement à ces vitesses sera facile. Quoi qu’il en soit, j’espère que nous serons positivement surpris. Une fois que les tests de pré-saison débuteront, les pilotes et les équipes découvriront comment les voitures se comportent vraiment sur la piste. »

« Je suis également impatient de voir quels pilotes et quelles équipes prendront le meilleur départ. C’est là que sera séparé le blé de l’épi, et ce seront les gars qui apprendront le plus vite, s’adapteront le plus vite aux nouvelles conditions qui seront au premier plan dès le départ. Plus tard dans l’année, les choses pourront changer, car ce sera une énorme courbe d’apprentissage pour toutes les personnes impliquées. La course au développement sera de mise. Il est un peu tôt pour faire des prédictions même si je serais très surpris si les meilleures équipes des années précédentes ne se retrouvent pas à l’avant. »