Le pilote de F1 Sebastian Vettel invité d’un talk show de la BBC

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel participera ce jeudi 12 mai au talk show de la BBC « Question Time », une émission télévisée britannique diffusée depuis 1979 chaque jeudi.

Chaque jeudi soir, l’émission Question Time diffusée sur la BBC permet à un public sélectionné pour représenter le plus fidèlement possible les Britanniques d’interroger cinq personnalités publiques – dont trois politiciens. Ce talk show qui existe depuis 1979 est une véritable institution outre manche. Ce jeudi 12 mai, Sebastian Vettel a été choisi pour participer à cette émission en raison de ses opinions bien arrêtées sur une variété de sujets sans rapport avec la Formule 1, tels que les droits des LGBT, le changement climatique, la durabilité et les droits de l’homme.

Interrogé pour savoir quel type de sujets il souhaite aborder lors de cette émission, le pilote Aston Martin a répondu : « Je ne sais pas, je suis assez ouvert. Je pense que c’est un format difficile…pas difficile, différent. » a déclaré l’Allemand.

« J’ai hâte d’y être, je pense que je peux apprendre beaucoup de choses, et évidemment j’ai mon avis, même si je ne dis pas que c’est toujours vrai ou faux. Mais je pense que ce sera interessant parce que ce sera un cadre très différent [de la F1] et il y aura probablement différents types de questions ou de sujets à aborder. »

« Donc oui, je suis assez ouvert à ce stade et je pense que c’est une opportunité interessante ou pas parce que c’est très différent, mais j’ai hâte d’y être. »

Ce jeudi 12 mai, Sebastian Vettel apparaitra aux côtés de Suella Braverman du parti conservateur, Shabana Mahmood du parti travailliste, l’économiste Miatta Fahnbulleh et le comédien Geoff Norcott.

Mario Andretti au volant d’une F1 McLaren au GP des Etats-Unis

Le champion du monde 1978, Mario Andretti, aura l’opportunité de piloter une monoplace de Formule 1 McLaren avant le Grand Prix des États-Unis de cette année sur le circuit des Amériques d’Austin, a annoncé le PDG de McLaren.

Andretti – qui a assisté au Grand Prix de Miami le week-end dernier – pilotera un modèle McLaren de la génération précédente avant la course d’Austin au mois d’octobre prochain, bien que Zak Brown, PDG de McLaren, n’ait pas encore confirmé avec quel modèle il prendrait la piste : « J’ai conclu un accord avec Mario pour cocher quelque chose sur sa liste de vœux. » a écrit Brown sur son compte Twitter après le Grand Prix de Miami disputé dimanche dernier.

« Il pilotera une monoplace McLaren d’une génération précédente au Grand Prix des Etats-Unis de cette année à Austin. »

Mario Andretti, âgé désormais de 82 ans, a remporté douze Grands Prix de F1 dans sa carrière, mais l’Américain n’a jamais couru pour l’équipe de Woking lors de ses 128 départs en catégorie reine. Andretti a toutefois un palmarès impressionnant puisqu’il a remporté le championnat du monde de F1 1978, les 500 miles d’Indianapolis en 1969, les 500 miles de Dayton en 1967 et quatre championnats d’Indycar en 1965, 1966, 1969 et en 1984. Il a également remporté plusieurs courses de Midget-Cars, de sprints-cars et de Dragster.

Horner s’attend à une lutte pour le titre F1 2022 jusqu’à Abou Dhabi

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il s’attend à ce que la bataille pour le titre en F1 cette année se poursuive jusqu’à la dernière manche de la saison à Abou Dhabi.

Bien qu’il espérait ne pas revivre une saison comme celle de l’an dernier avec la bataille Verstappen/Hamilton jusqu’au dernier tour de la dernière course, Christian Horner ne peut que constater que la lutte pour le championnat cette année s’annonce tout aussi serrée qu’en 2021, bien que Red Bull se bat en 2022 contre Ferrari et non plus contre Mercedes. Après la cinquième manche de la saison disputée à Miami et remportée par Max Verstappen, la Scuderia Ferrari mène le championnat constructeurs avec seulement six points d’avance sur Red Bull, tandis qu’au championnat pilotes Charles Leclerc devance Max Verstappen de 19 points.

Dans ce contexte, et alors que Red Bull semble avoir pris le dessus sur Ferrari depuis deux courses maintenant, le directeur de l’équipe Red Bull pense que la lutte entre les deux écuries continuera d’être aussi serrée jusqu’à la fin de la saison et pourrait même durer jusqu’à la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

« Il y a encore un long, long chemin à parcourir et je pense que ce sera très serré avec Ferrari, parce que nous avons déjà eu de belles courses. Il y a un grand respect entre Charles et Max, ils aiment courir l’un contre l’autre et ça se voit. » a déclaré Christian Horner.

« Mais honnêtement, j’espérais plutôt ne pas avoir une année compétitive comme l’année dernière, mais il semble que celle-ci se disputera aussi jusqu’au bout [lors de la dernière manche à Abou Dhabi]. »

Bien que Red Bull a gagné les deux dernières courses à Imola et Miami, Horner pense que l’avantage basculera peut-être du côté de chez Ferrari la semaine prochaine pour le Grand Prix d’Espagne : « Barcelone sera un tout autre défi, avec des virages à haute vitesse et nous savons que Ferrari est forte dans ce domaine. »

A l’inverse, le Grand Prix de Monaco (qui se dispute dans la foulée du GP d’Espagne) devrait plus convenir à Red Bull avec des virages à basse vitesse sur un tracé urbain sinueux et lent…

La F1 pourra bientôt décider d’utiliser ou non la chicane à Barcelone

La chicane du troisième secteur du tracé de Barcelone (qui fait couler beaucoup d’encre depuis son installation il y a quelques années déjà) pourrait disparaitre pour laisser place à l’ancien tracé s’il l’on en croit les dirigeants du circuit de Catalogne.

Depuis quelques années maintenant, le circuit de Barcelone a introduit une chicane dans le dernier secteur en remplacement d’un virage ultra rapide, mais cette dernière – outre le fait de ralentir considérablement le rythme des F1 sur un tour – n’offre pas beaucoup, voire aucune, opportunité de dépassement pour les pilotes. En ce sens, quasiment tous les pilotes de la grille souhaitent voir disparaitre cette chicane pour revenir à l’ancien tracé avec une courbe bien plus rapide.

Ces derniers mois, les responsables de circuit espagnol ont exprimé leur intérêt pour récupérer l’ancienne version du tracé en supprimant cette chicane. En février dernier, le directeur du circuit expliquait d’ailleurs vouloir profiter des essais de pré-saison de la Formule 1 pour voir la vitesse en virage des nouvelles monoplaces et ainsi effectuer des calculs pertinents pour rendre possible la modification. Trois mois plus tard, et alors que la Formule 1 s’apprête à faire son retour en Europe sur le tracé de Barcelone après une escale aux Etats-Unis, le directeur du circuit de Catalogne a indiqué qu’une demande auprès de la FIA a été faite afin d’homologuer le circuit en Grade 1 avec et sans la chicane, les organisateurs auraient alors la possibilité d’utiliser l’une ou l’autre version du tracé.

« Nous avons travaillé pour homologuer l’ancien tracé sans chicane en tant que Grade 1. Nous avons déjà la solution pour ce tracé, qui est d’augmenter la sécurité avec des barrières de Tecpro. Nous allons donc homologuer cette piste et ce sera aux promoteurs des courses de choisir s’ils veulent utiliser une piste ou une autre. » a déclaré José Luis Santamaria, le directeur du circuit de Barcelone, lors de la présentation à la presse du Grand Prix d’Espagne et cité par le média espagnol Soymotor.

« L’idée est qu’avec ces nouvelles mesures de sécurité, le circuit puisse être homologué de niveau Grade 1 avec les deux variantes. »

Cette modification n’impliquerait aucun gros travaux sur le tracé puisque l’ancienne courbe rapide utilisée avant que la chicane ne soit introduite est toujours présente sur le circuit. Il est également bon de noter que dans le cas d’une homologation Grade 1 du tracé sans la chicane, cette version ne pourrait être utilisée qu’à partir de 2023 (la chicane sera donc présente pour cette édition 2022).

Daniel Ricciardo espère que Barcelone sera plus adapté à sa F1

Daniel Ricciardo espère que le tracé de Barcelone sur lequel se disputera la sixième manche du championnat du monde 2022 (du 20 au 22 mai) conviendra un peu plus aux caractéristiques de sa monoplace après un Grand Prix de Miami compliqué pour l’écurie de Woking.

A Miami, aucun des deux pilotes McLaren n’a pu marquer de point avec un abandon pour Lando Norris suite à un accrochage avec Pierre Gasly, tandis que Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée à la onzième place avant d’être pénalisé de cinq secondes après l’arrivée de l’épreuve pour avoir franchi les limites de la piste et gagné un avantage. L’Australien sera finalement classé treizième d’un Grand Prix compliqué durant lequel il n’aura jamais été en mesure d’aller se battre pour des points à la régulière.

« Malheureusement, cette piste a joué un peu plus sur nos faiblesses que sur nos forces. Mais nous devons continuer, il y a encore beaucoup de choses à voir, à régler, et nous devons regarder vers l’avant. » a déclaré Ricciardo.

« Cette piste a vraiment joué sur nos faiblesses avec des virages longs, beaucoup de longues lignes droites, donc nous devons encore travailler là-dessus. C’est dur quand on fait une longue course comme celle-ci et qu’on ne rentre pas dans les points, mais ce qui est fait est fait et nous allons continuer à travailler. »

« A Barcelone [la prochaine manche du championnat du monde], tout le monde aura quelques mises à jour et j’espère que les nôtres nous donneront un peu plus de performance et que nous reviendrons. Je pense que Barcelone devrait un peu plus nous convenir, donc j’ai hâte d’y être. »

Après le Grand Prix de Miami, Daniel Ricciardo occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec 11 points inscrits depuis le début de l’année.

Audience TV : carton plein pour le GP F1 de Miami aux Etats-Unis

La diffusion du tout premier Grand Prix de Miami remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen le week-end dernier a attiré grand nombre de téléspectateurs aux Etats-Unis avec en moyenne 2,6 millions de fans devant leur écran a annoncé le diffuseur ESPN.

ESPN, le diffuseur officiel de la Formule 1 aux Etats-Unis (il y a également ABC qui diffuse 3 courses par an), a indiqué avoir battu un record pour cette saison le week-end dernier avec la diffusion du Grand Prix de Miami, avec une audience moyenne de 2,6 millions de téléspectateurs et un pic ayant culminé à 2,9 millions de téléspectateurs à un moment donné durant la course. ESPN a déclaré que le nombre moyen de visionnages au cours des cinq premières courses de la saison 2022 de Formule 1 était en hausse de 53% par rapport à celui de la même période en 2021, qui était le championnat de F1 le plus regardé à ce jour à la télévision américaine.

La diffusion différée le jour même du Grand Prix de Monaco 2002, qui a suivi les 500 miles d’Indianapolis, a attiré en moyenne 2,784 millions de téléspectateurs et est à ce jour l’émission télévisée retransmettant de la Formule 1 la plus regardée de l’histoire de la télévision américaine.

On attribue évidemment cet engouement de la part du public américain à la diffusion de la série à succès de Netflix « Drive to Survive » qui cartonne outre atlantique et qui a donc le mérite d’avoir alimenté la popularité croissante de la Formule 1 aux États-Unis, un marché que le sport avait auparavant eu du mal à percer et alors qu’une deuxième course est programmée cette année sur le sol américain à Austin en octobre et qu’une troisième course sera programmée l’an prochain avec l’arrivée de Las Vegas au calendrier, en plus d’Austin et Miami.

Quand Red Bull et BMC développent le vélo le plus rapide au monde

Après presque quatre ans de recherches intensives, Red Bull Advanced Technology et le fabricant suisse de vélos de pointe BMC présentent les résultats d’un projet commun visant à développer le vélo de course le plus rapide au monde.

Red Bull Advanced Technology, la division de performance high-tech de Red Bull Technology, a conclu un premier partenariat avec le constructeur vainqueur du Tour de France BMC Suisse en 2018, dans le but de mettre à profit les outils développés pour améliorer les performances en Formule 1 et la conception et le développement de vélos hautes performances.

En utilisant ses capacités avancées de simulation et de modélisation, l’équipe aérodynamique de Red Bull Advanced Technology a développé des outils pour fournir des simulations détaillées du comportement du vélo basées sur les données des modèles CFD (Computational Fluid Dynamics). Et avec l’accès à des caractéristiques de performance modélisées avec précision, les ingénieurs de l’entreprise ont pu aider BMC à prendre des décisions de conception qui optimisent la puissance, la vitesse et la qualité de conduite.

Le projet a également été aidé par l’expertise humaine du médaillé olympique, multiple vainqueur d’étapes du Tour de France et ambassadeur BMC Fabian Cancellara. La légende du contre-la-montre a été impliquée à chaque étape du développement, fournissant des commentaires inestimables sur la conduite et les performances grâce au développement et au prototypage. Le résultat de la recherche est une philosophie de conception aérodynamique qui repousse les limites de la performance dans tous les aspects.

Le premier test du projet dans le feu de l’action a eu lieu il y a quelques jours lorsqu’il a fait ses débuts en compétition au Championnat du monde Ironman 2022 à St George dans l’Utah, monté par l’athlète Red Bull et membre de l’équipe BMC Pro Triathlon Patrik Nilsson.

Plus tôt cette année, Patrik Nilsson et Fabian Cancellara ont eu droit à un premier aperçu du vélo prototype au Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, où ils ont rencontré les ingénieurs et aérodynamiciens de Red Bull Advanced Technology qui ont travaillé sur le programme, et ont visité le campus pour voir comment chaque département avait appliqué la technologie de la Formule 1 à l’ADN de la vision de BMC.

Les cyclistes ont également eu la chance de suivre ce brin d’ADN jusqu’à la source à Silverstone lors de la journée de tournage de l’équipe Red Bull Racing avec la RB18, testant le vélo sur le circuit entre les runs de la RB18 entrepris par le champion du monde de Formule 1 Max Verstappen et son coéquipier Sergio Pérez.

« Notre mission est de construire le vélo le plus rapide au monde. La collaboration avec Red Bull Advanced Technology a débuté il y a près de quatre ans avec la claire intention de repousser les limites. Chez BMC, nous nous concentrons sur l’amélioration continue de nos performances, c’est vraiment un voyage sans fin pour développer continuellement et « Créer de la vitesse ». a déclaré David Zurcher, PDG de BMC Suisse.

« Les premiers résultats de cette collaboration technologique en cours démontrent vraiment comment nous avons réuni les capacités de simulation impressionnantes de Red Bull Advanced Technology et les capacités d’ingénierie avancées pour dynamiser la recherche et le développement de BMC. La haute performance est dans nos deux ADN, donc ce qui est vraiment incroyable, c’est que ce prototype est vraiment le premier vélo de Formule 1. »

Fabian Cancellara a ajouté : « Deux mondes de sports différents se sont réunis pour créer quelque chose que le cyclisme n’a jamais vu auparavant. Ce projet a ouvert de nouveaux angles et directions sur la façon dont vous pouvez construire un vélo. »

« Il a été important pour moi d’avoir été impliqué dans le projet dès ses débuts pour tester en permanence l’interface entre l’athlète et la machine. Faire partie du développement d’un vélo de pointe utilisant des principes radicaux et influencer ses performances du point de vue du cycliste a été incroyable. Le prototype est incroyable et j’attends avec impatience la suite. »

L’équipe d’Indycar Rahal offre un test au pilote de F1 Sebastian Vettel

L’équipe Rahal Letterman Lanigan Racing du championnat américain d’Indycar a offert l’opportunité au quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel de tester sa monoplace en réponse au pilote allemand qui a récemment exprimé son désir de rouler sur le tracé de Road America.

Le week-end dernier au Grand Prix de Miami, le pilote Aston Martin Sebastian Vettel a donné son avis sur le nouveau tracé urbain de Miami et l’Allemand a admis qu’il aurait préféré courir sur une piste comme celle de Road America située dans l’État du Wisconsin aux États-Unis et qui accueille des épreuves de NASCAR ou en encore d’Indycar. Le quadruple champion du monde considère que non seulement cela aurait été moins cher d’y déplacer la course, mais cela aurait également offert plus de spectacle.

« Compte tenu de l’argent qu’ils ont dépensé pour construire cela, aller à Road America aurait été plus facile. Je pense que cela aurait été beaucoup plus excitant. » a déclaré Vettel le week-end dernier à Miami, cité par RaceFans.

Les propos de Sebastian Vettel ne sont pas passés inaperçus puisque Graham Rahal, pilote du championnat d’Indycar, a ouvert la porte au pilote allemand pour réaliser un test avec son équipe, le Rahal Letterman Lanigan Racing, sur le tracé de Road America.

« Sebastian Vettel, un vrai coureur ! Nous avons des pistes incroyables aux États-Unis, et je dois dire que je suis complètement d’accord.«  a écrit dans un premier temps Graham Rahal sur son compte Twitter.

« Je vais poursuivre et le dire, Seb si jamais tu veux tester une Indycar à Road America on le fera. Ce serait un honneur de t’avoir dans notre voiture du Rahal Letterman Lanigan Racing. » a t-il ajouté.

En réponse à ce Tweet, le père de Graham Rahal, Bobby Rahal, a lui aussi confirmé que Sebastian Vettel serait le bienvenu pour un test sur la piste de Road America : « Seb, c’est un accord si tu veux. » a t-il écrit.

Pour rappel, le contrat de Sebastian Vettel avec l’équipe Aston Martin arrive à son terme à la fin de cette campagne 2022, et jusqu’à présent,  le quadruple champion du monde n’a pas encore donné d’indication concernant son avenir en Formule 1. Interrogé à Imola il y a quelques semaines pour savoir s’il pensait continuer en Formule 1 l’an prochain, l’Allemand affirme qu’il prendra une décision sur son avenir en fonction de plusieurs critères : « Je suis toujours en activité, mon contrat court jusqu’à la fin de l’année et aucune décision n’a encore été prise. Cela dépend de la voiture, de l’évolution de l’équipe et du déroulement des courses. » a déclaré le quadruple champion du monde.

« Mais je n’ai pas à mentir, mon avenir est un problème qui se présente à moi. La vérité est que j’ai beaucoup d’idées et que je parle à beaucoup de gens et je suis facilement inspiré. Mais je ne me mets aucune pression pour créer ma prochaine carrière parfaite et je ne veux susciter aucune attente quant à ce qui pourrait être parfait pour moi. »

« J’ai trouvé un domaine avec la Formule 1 dans lequel je suis très bon, quelque chose où je peux rivaliser avec les meilleurs au monde, donc ce qui vient ensuite, seul le temps nous le dira. Actuellement je fais encore mon travail, j’ai dit il y a deux ans : « je piloterai encore deux ans », mais je prends plus la vie au jour le jour désormais. »

Max Verstappen, le sacre d’un champion à paraitre ce 11 mai

Ce mercredi 11 mai, vous pourrez retrouver dans toutes les bonnes librairies la première biographie en français du champion du monde 2021 de F1, le Néerlandais Max Verstappen.

Quelques mois à peine après son premier sacre en Formule 1 lors du très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, le pilote Red Bull a le droit à sa toute première biographie en français intitulée « Le sacre d’un champion » aux éditions City et disponible à partir de ce mercredi 11 mai. A travers cette biographie « pas comme les autres » de plus de 250 pages, Daniel Ortelli et Thomas Woloch résument  la vie et la carrière d’un jeune homme de 25 ans, belge par sa mère et néerlandais par son père, qui a gravi les échelons vers la gloire à toute vitesse, jusqu’à ce couronnement hors normes, à tous points de vue, le 12 décembre sur le circuit de Yas Marina à Abou Dhabi.

Cette biographie dévoile la véritable histoire de ce sportif né en Belgique, dans le bain du sport automobile d’un père pilote qui l’a élevé « à la dure » et lui a fait débuter le karting à seulement… 4 ans ! On découvre un compétiteur habité par la rage de vaincre. C’est aussi le portrait d’un homme au caractère fougueux qui n’hésite pas à dire ce qu’il pense haut et fort.

Avec 80 mini-chapitres, certains très courts, le lecteur est comme embarqué dans une série de tours de qualifications. Et il apprend en détail comment Max Verstappen, à force de travail et de patience, a réussi avant 25 ans à atteindre son Graal, face au champion le plus fort, Lewis Hamilton, et à l’écurie peut-être la plus hégémonique de l’histoire de la F1, Mercedes. « Le sacre d’un champion » vous propose également les statistiques exceptionnelles (arrêtées au 31 décembre 2021) de ce pilote qui aura bousculé tous les codes en débarquant en Formule 1 à l’âge de 17 ans et 166 jours.

« Le sacre d’un champion », chez City Editions – disponible le 11 mai 2022 au prix de 18,90 euros et également disponible en Ebook –  est un ouvrage à recommander à tous les fans de F1, qu’ils soient jeunes ou vieux, totalement pro-Verstappen ou pas encore convaincus par ce jeune homme qui a déjà définitivement marqué la catégorie reine du sport automobile et qui ne laisse personne indifférent.

Relative deception de terminer P7 chez Alfa Romeo F1

Fred Vasseur, le directeur d’Alfa Romeo, admet qu’il y avait au sein de l’équipe une relative deception de devoir se contenter d’une septième place avec la monoplace de Valtteri Bottas à l’arrivée du Grand Prix de Miami dimanche dernier.

Dimanche dernier à Miami, Valtteri Bottas s’est élancé depuis la cinquième place sur la grille de départ et le Finlandais a réussi à rester à cette position durant une grande partie de la course en retenant les deux pilotes Mercedes à bonne distance derrière lui. Cependant, distrait quelques secondes par la bataille de coéquipiers qui avait lieu derrière lui entre les deux pilotes Mercedes, Bottas a commis une petite erreur et est allé effleurer un mur avec sa monoplace, ce qui l’a fait rétrograder à la septième position, alors que son coéquipier Guanyu Zhou a dû abandonner très tôt sur un problème mécanique.

S’exprimant après l’arrivée de la course, le patron d’Alfa Romeo, le Français Fred Vasseur, a admis être un peu déçu du résultat de son équipe ce dimanche à Miami, preuve selon lui des progrès réalisés par son équipe qui en veut plus désormais.

« Cela montre à quel point nous avons progressé cette année que d’être déçus d’une P7 – ce qui est un très bon résultat en soi. Mais nous étions vraiment forts et nous avons couru la majeure partie de la course en P5 juste derrière les deux Red Bull et les Ferrari : le timing de la voiture de sécurité nous a vraiment affectés, annulant l’avantage de Valtteri sur les deux Mercedes. » a déclaré Fred Vasseur après le Grand Prix de Miami.

« Pourtant, ramener six points à la maison est un résultat positif et un autre gain pour notre classement au championnat, mais nous savons que nous pouvons encore nous améliorer. C’était décevant de perdre Zhou en début de course avec une fuite d’eau, car on sent qu’il aurait aussi été dans la bataille pour quelques points : il va falloir régler le problème qui l’a arrêté et faire en sorte de revenir plus fort sur ce point. »

« La direction que nous prenons est cependant claire et positive. Nous savons que nous pouvons être compétitifs chaque week-end et nous visons à continuer à nous battre pour obtenir plus de succès lors des prochaines courses. »

Après le Grand Prix de Miami, Alfa Romeo occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec cinq points d’avance sur l’équipe Alpine.

Red Bull F1 s’en sort bien à Miami malgré une alerte sur la fiabilité

L’équipe Red Bull Racing a de nouveau été touchée par des problèmes de fiabilité le week-end dernier à Miami, des soucis qui auraient pu couter très cher à l’écurie de Milton Keynes.

Bien que Max Verstappen a remporté le premier Grand Prix de Miami de l’histoire de la Formule 1, le Néerlandais a connu un début de week-end très compliqué avec un problème de boîte de vitesses sur sa RB18 le vendredi en essais libres – ce qui a obligé l’équipe à procéder au changement de cette dernière – puis un problème d’ordre hydraulique une fois que le Néerlandais a enfin pu prendre la piste en fin de séance. En raison de ces problèmes, Verstappen n’a pu boucler que quatre tours et n’a pas été en mesure de signer le moindre chrono en EL2.

Le dimanche en course, c’est la monoplace de Sergio Perez qui a été touchée par des soucis de fiabilité, le Mexicain ayant perdu 30 chevaux en raison d’un capteur défectueux, ce qui ne lui a pas permis d’aller se battre contre le pilote Ferrari Carlos Sainz pour la troisième place du podium. Finalement, l’équipe a réussi à régler à moitié ce problème durant le Grand Prix et Sergio Perez a pu voir le drapeau à damier à la quatrième position, mais a bien failli abandonner selon le directeur de l’équipe Christian Horner : « C’était très proche [de l’abandon]. Nous avons finalement réussi à résoudre le problème de capteur. » a déclaré le Britannique.

« C’est un problème sur lequel nous travaillons en étroite collaboration avec HRC pour essayer de le comprendre et nous assurer que cela ne se reproduise plus à l’avenir. Ce ne sont que des choses désagréables que nous aurions dû voir normalement lors des tests de pré-saison. C’est frustrant, mais nous travaillons en étroite collaboration avec HRC, ils nous apportent un grand soutien, nous allons régler tout ça. »

Pour rappel, un peu plus tôt dans la saison, Max Verstappen et Sergio Perez ont tous les deux abandonné lors de la manche d’ouverture à Bahreïn, tandis que Max Verstappen a également abandonné au Grand Prix d’Australie en raison d’un problème lié à la fiabilité encore…

Charles Leclerc attend des mises à jour sur sa F1-75

Le Monégasque Charles Leclerc estime que Ferrari doit désormais introduire des mises à jour sur sa monoplace pour tenter de rester compétitif face à une équipe Red Bull qui ne cesse d’améliorer sa F1 et qui vient de remporter les deux dernières courses du championnat.

Le leader du championnat du monde, Charles Leclerc, n’a pas pu faire grand chose dimanche dernier en course pour empêcher son rival direct Max Verstappen de remporter le tout premier Grand Prix de Miami. Le pilote Ferrari – qui a pris le départ depuis la pole position – a vu rapidement le pilote Red Bull prendre la tête de la course et lui imposer un rythme soutenu qu’il n’arrivait tout simplement pas à suivre avec ses pneus Mediums ce qui est, selon le Monégasque, l’une des plus grandes faiblesses de Ferrari actuellement.

« On a pas mal de mal sur les pneus Mediums, sur les pneus Mediums et Tendres. Ça fait déjà deux courses où nous avons un peu plus de mal comparé à la Red Bull, qui est un peu plus constante, surtout dans les virages lents. » expliquait Leclerc dimanche soir à Miami après l’arrivée de l’épreuve.

« C’est très, très compliqué d’utiliser le pic du pneu pour nous dans les virages lents, un coup nous l’avons, un autre tour on perd énormément. En parlant avec Carlos [Sainz], c’est quelque chose que nous avons sur les deux voitures, donc il faut vraiment que l’on regarde ça, et de façon générale, il faut que maintenant nous apportions des mises à jour sur la voiture pour faire un step en termes de performance en course, parce qu’en qualifications nous avons l’air plutôt bons. On est pas mal avec les pneus neufs, mais après avec l’usure des pneus on est pas aussi bons que Red Bull. »

Le Monégasque n’aura pas trop longtemps à attendre pour voir arriver une mise à jour sur sa monoplace puisque le patron de la Scuderia, Mattia Binotto, a confirmé après le Grand Prix de Miami que des évolutions seraient introduites sur la F1-75 dès la prochaine course qui se disputera en Espagne le 22 mai.

« C’est vrai que Red Bull a amélioré sa voiture depuis le début de la saison et, si on regarde les deux dernières courses, ils ont été peut-être deux dixièmes au tour plus rapides que nous. Si nous voulons maintenir le rythme, nous devons introduire des mises à jour. Nous avons un package pour Barcelone qui sera important pour nous. » a déclaré Binotto.

Après le Grand Prix de Miami, Charles Leclerc est toujours leader du championnat du monde des pilotes, mais Max Verstappen a réduit l’écart depuis deux courses et n’est plus qu’à 19 points du Monégasque désormais.

Pilote Équipe Points
1-Max VerstappenRed Bull 454
2-Charles LeclercFerrari 308
4-George RussellMercedes 275
3-Sergio Perez Red Bull 305
5-Carlos Sainz Ferrari 246
6-Lewis Hamilton Mercedes240
7-Lando Norris McLaren122
8-Esteban Ocon Alpine92
9-Fernando Alonso Alpine81
10-Valtteri Bottas Alfa Romeo 49
11-Sebastian Vettel Aston Martin 37
12-Daniel Ricciardo McLaren37
13-Kevin MagnussenHaas25
14-Pierre Gasly AlphaTauri 23
15-Lance Stroll Aston Martin 18
16-Mick Schumacher Haas12
17-Yuki Tsunoda AlphaTauri 12
18-Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
19Alex Abon Williams4
20-De Vries Williams 2
21-Nicholas Latifi Williams2

Alex Albon a trouvé le secret pour marquer des points en F1

Le Thaïlandais Alexander Albon aurait trouvé le secret pour marquer des points à chaque week-end de course en F1, un secret qui pourrait faire économiser quelques millions de dollars à son équipe Williams qui n’aurait plus besoin de dépenser des sommes folles en développement.

Petit retour en arrière, puisqu’il faut remonter jusqu’au Grand Prix d’Australie disputé au mois de mars dernier pour comprendre un peu mieux…A Melbourne, Alexander Albon a débarqué sur le circuit le jeudi avec une coloration capillaire de couleur rouge « pour le fun » et il se trouve que ce week-end-là le pilote Williams a marqué son premier point de l’année en terminant dixième, alors qu’il s’élançait depuis le fond de la grille.

Lors de la course suivante disputée à Imola, sa coloration s’était déjà estompée et le pilote Williams a terminé à la porte des points à la onzième place. Albon a alors eu l’idée de remettre une dose de rouge dans ses cheveux avant d’arriver à Miami pour la cinquième manche de l’année en espérant terminer de nouveau dans les points et c’est ce qui s’est passé puisqu’il a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place ce dimanche à Miami avant de gagner encore une position grâce à une pénalité infligée à Fernando Alonso après la course.

Interrogé juste après l’épreuve, Albon a indiqué avoir trouvé le secret pour pouvoir marquer des points en Formule 1 : « Aucune mise à jour [sur la voiture] n’est nécéssaire, il vous suffit juste de vous teindre les cheveux. C’est tout. Ma cagoule est trempée de rouge, elle est rouge vif. Tout le colorant est parti. on dirait que j’ai été décapité. » a plaisanté Albon au micro de Sky Sports après l’arrivée du Grand Prix de Miami, avant d’expliquer qu’il avait fait un pari avec toute l’équipe avant d’arriver à Miami.

« Nous avons dit que si je marquais des points ce week-end, toute l’équipe allait devoir se teindre les cheveux en rouge. Je viens de passer par la salle d’ingénierie et ils commencent tous à revenir sur leurs commentaires en disant « ah non, on avait dit uniquement pour un podium ». »

Sur un ton un peu plus sérieux, Albon a admis que Williams – qui est toujours dernière au championnat du monde des constructeurs avec trois points marqués – a fait un pas en avant en termes de performance depuis le début de la saison tout comme lui en tant que pilote : « Nous sommes en hausse et moi aussi, je sens que je m’améliore à chaque fois que je pilote. Je suis plus expérimenté que je ne l’ai jamais été et je me sens bien. Je sens juste que je fais un meilleur travail qu’il y a quelques années. »

Sans grande surprise donc, nous devrions revoir Alex Albon (et une partie de l’équipe Williams) avec une coloration capillaire rouge pour la prochaine course de la saison qui se disputera en Espagne du 20 au 22 mai. Au championnat du monde des pilotes, Alex Albon est passé devant Fernando Alonso après le Grand Prix de Miami et occupe désormais la quinzième place avec trois points marqués.

Alonso admet avoir été « trop agressif » au Grand Prix F1 de Miami

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso admet qu’il a peut-être été un peu « trop agressif » lors de sa tentative de dépassement sur Pierre Gasly dimanche dernier en course à Miami.

Après un départ fulgurant qui lui a permis de gagner quatre positions, le pilote Alpine a connu une fin de course agitée marquée par un accrochage avec l’AlphaTauri du Français Pierre Gasly – ce qui lui vaudra une première pénalité de cinq secondes – tandis que dans l’avant dernier tour, l’Espagnol a franchi les limites de la piste tout en gagnant un avantage. Il sera là aussi pénalisé de cinq secondes après l’arrivée de l’épreuve, ce qui l’a fait sortir du top dix.

Classé officiellement onzième du Grand Prix de Miami 2022, Fernando Alonso a admis qu’il a été un peu trop agressif en piste et qu’il méritait sa première pénalité de cinq secondes : « J’ai fait de bons dépassements au départ pour gagner quelques positions. Nous avons été un peu malchanceux avec le timing de la voiture de sécurité, alors que d’autres en ont vraiment tiré profit. Sans cela, nous aurions probablement été dans la lutte pour la septième ou huitième place. » a déclaré Fernando Alonso dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix de Miami.

« J’ai ensuite fait une erreur en essayant de dépasser Pierre [Gasly]. C’était ma faute et je m’en excuse. j’ai été trop agressif je pense car j’ai fait une erreur et j’ai freiné trop tard donc j’ai bien mérité la pénalité, les cinq secondes. »

C’est la quatrième course consécutive où Fernando Alonso ne score pas le dimanche malgré une monoplace visiblement capable de se battre pour de gros points lors de chaque week-end depuis le début de l’année. Après le Grand Prix de Miami, Alonso occupe la seizième place au championnat du monde des pilotes avec deux points inscrits en cinq courses. Dimanche dernier, l’espagnol a vu Alexander Albon passer devant lui au championnat, le pilote Williams ayant marqué trois points depuis le début de l’année.

Les pilotes de F1 demandent des modifications sur la chicane à Miami

Les pilotes de F1 ont fait part de leur mécontentement auprès de la FOM le week-end dernier concernant certaines parties du tracé de Miami que la Formule 1 a visité pour la toute première fois cette année.

Après le tout premier Grand Prix de Miami disputé dimanche dernier et remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen, la FOM [Formula One Management] et les organisateurs de l’épreuve vont devoir travailler main dans la main pour essayer de modifier certaines parties du tracé situé en Floride après les premiers retours des pilotes. Après ce premier Grand Prix de Miami, deux endroits sur le tracé semblent pouvoir être améliorés avant la prochaine édition : il s’agit du mur de béton situé au virage 14 et de la chicane qui passe sous le pont de l’autoroute juste après.

Concernant le virage 14, Carlos Sainz et Esteban Ocon – les deux seuls de la grille à avoir envoyé leur monoplace contre le mur à cet endroit le week-end dernier – ont déjà demandé à la FIA d’ajouter des Tecpro en remplacement du mur en béton, notamment parce que Sainz s’est blessé (douleurs au cou et à la hanche), tandis que le Français Esteban Ocon – qui a eu un impact de 51G – a dû pour sa part faire un passage par le centre médical du circuit après son crash. La FIA a refusé de placer un Tecpro à cet endroit pour la suite du week-end, le directeur de course Niels Wittich, indiquant que l’ajout d’un Tecpro à cet endroit de la piste n’était pas envisageable en raison de la largeur trop étroite du tracé.

Autre point de crispation pour les pilotes, la fameuse chicane qui passe sous l’autoroute, et là encore, les pilotes demandent qu’elle soit modifiée avant la prochaine édition du Grand Prix de Miami, notamment le vibreur placé à l’entrée de la chicane qui s’est révélé être un sérieux problème pour beaucoup d’entre-eux.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de cette fameuse chicane, le pilote Ferrari, Carlos Sainz, a répondu : « Je pense que cette chicane, avec cette génération de voitures – qui sont lourdes, qui sont larges – quand vous passez sur les deux vibreurs à la corde, on a l’impression qu’il vous faut un peu de chance pour pouvoir passer. Parfois vous y arrivez avec un angle bizarre et la voiture rebondit beaucoup, puis parfois vous restez plaqué au sol et vous gagnez un dixième ou deux. » a déclaré Sainz.

« C’est un virage qui n’est juste pas naturel et je pense que c’est un virage qui peut facilement être modifié pour avoir un aspect un peu différent et créer une meilleure combinaison. Je pense que c’est quand même nécéssaire [d’avoir une chicane lente] parce qu’il n’y a pas beaucoup d’espace là-bas et il faut être assez lent à l’approche du 16 parce qu’il n’y a pas de dégagement. »

« Nous avons besoin de quelque chose de lent, quelque chose de serré. C’est juste la nature de ces deux virages et la façon dont elles sont assemblées n’est pas un problème. C’est une nouvelle piste sur laquelle nous devons passer par ces phases et nous sommes déjà en contact avec la FOM, avec Ross [Brawn, manager sportif de la F1] et son équipe pour faire le tri et mettre en place un meilleur tracé. »

Pour le champion du monde en titre, Max Verstappen, même son de cloche pour le Néerlandais qui estime que des changements seront nécessaires au cours des prochains mois pour rendre cette chicane plus simple : « Je pense que si j’avais été dans un kart, ce serait une belle chicane. Mais pas dans une voiture de F1 comme nous en avons en ce moment. » a déclaré le pilote Red Bull.

« Comme Carlos l’a dit, je pense que la combinaison des vibreurs….je me souviens des quatre tours que j’ai faits vendredi, je me suis presque assommé, parce que j’ai heurté le premier vibreur et ma tête a rebondi de gauche à droite au moins cinq ou six fois et c’est vraiment mauvais. Si vous le prenez juste un tout petit peu trop, il est si long, si large si raide et ce n’est tout simplement pas fait pour ça pour être honnête. Peut-être que nous devons changer la disposition du vibreur, il faut peut-être une rampe progressive et que ça ait l’air plus agréable à franchir, peut-être que ça aidera déjà. Mais oui, c’est tellement lent, je pense que nos voitures seraient bien meilleures avec une combinaison un peu plus fluide. »

Seul pilote de la grille à avoir visiblement apprécié la chicane de Miami, le pilote Ferrari Charles Leclerc, deuxième à l’arrivée de l’épreuve dimanche dernier : « Je pense que je suis le seul pilote de la grille à vraiment aimer cette chicane. » a déclaré le Monégasque.

Quant au fameux vibreur dont parlaient Max Verstappen et Carlos Sainz, : « Oui, j’ai bien aimé. D’un autre coté, je suis d’accord que pour l’action en course, je pense qu’on peut faire quelque chose de mieux parce que se suivre n’était pas facile sur cette partie et aussi pour la visibilité. C’est assez difficile une fois qu’on a une voiture devant parce qu’il faut être tellement précis sur les vibreurs, comme déjà mentionné. Donc, cela rend les choses plus difficile pour suivre, mais à part ça j’ai plutôt bien aimé. »

En plus des points évoqués ci-dessus, l’asphalte devrait être certainement refait d’ici l’année prochaine après les plaintes des pilotes qui ont tous constaté à quel point la ligne hors trajectoire était glissante ce week-end, piégeant certains d’entre-eux lors des essais libres.

Des pilotes de F1 marqués physiquement après le GP de Miami

A l’arrivée du Grand Prix F1 de Miami disputé dimanche dernier, vous avez certainement pu voir des images devenues plutôt rares ces dernières années avec des pilotes très marqués physiquement après une course longue de 57 tours remportée par le Néerlandais Max Verstappen.

Le week-end dernier à Miami, le mercure a atteint 32° dans la journée de samedi à l’heure des qualifications avec un taux d’humidité proche de 90%, alors que le dimanche pour la course, les conditions étaient un peu plus clémentes avec « seulement » 30° dans l’air et un taux d’humidité à 66%, ce qui n’a pas empêché les pilotes de souffrir durant un Grand Prix long de 57 tours. Après l’arrivée de l’épreuve, le vainqueur Max Verstappen – très marqué physiquement en sortant de sa monoplace – a admis que la chaleur à l’intérieur de son cockpit ressemblait à ce qu’il a déjà pu vivre à Singapour, une autre course du calendrier réputée pour ses conditions difficiles en termes de chaleur.

« C’était assez similaire [à Singapour]. Il faisait aussi très chaud dans le deuxième secteur [le plus lent du circuit] et bien-sûr, comme c’est une course de jour, avec le soleil qui brille il fait vraiment chaud. » a déclaré le champion du monde 2021 de F1.

« J’étais heureux lorsque nous arrivions dans les lignes droites parce que cela nous offrait un peu d’air. Idem lorsqu’il y a eu la voiture de sécurité, cela m’a permis de relever un peu la visière [du casque] pour avoir un peu plus d’air et c’était plutôt agréable. Je savais que ça allait être difficile jusqu’à la fin, parce que c’était assez physique. Je me disais ‘allez, les dix prochains tours je dois être à fond’, mais sur une piste comme celle-ci ce n’est pas facile. »

En conférence de presse post-course, le pilote Ferrari Charles Leclerc – lui aussi très marqué en sortant de sa monoplace à l’arrivée – a admis qu’il venait de disputer un Grand Prix très physique : « C’était une course très difficile physiquement. » a déclaré le Monégasque qui a terminé sur la deuxième marche du podium à Miami.

Autre pilote ayant souffert ce week-end à Miami, le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui, déjà dès le vendredi, s’inquiétait des températures élevées, le Britannique ayant même révélé avoir perdu « quelques kilos » lors des deux premières séances d’essais libres.

« Je pense qu’en course ce sera dur, surtout avec la surchauffe des pneus et il fait très chaud pour les pilotes, j’ai déjà perdu quelques kilos aujourd’hui ! La chaleur me rappelle un peu la Malaisie même si Kuala Lumpur reste toujours numéro un en termes de chaleur, ensuite il y a Singapour, et maintenant ici à Miami. » indiquait Hamilton le vendredi soir.

La prochaine course du calendrier est programmée à Barcelone en Espagne le 22 mai où l’on attend des températures un peu plus clémentes sur un tracé moins physique.

Ferrari confirme des améliorations sur sa F1 pour Barcelone

Le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a reconnu que le développement de la F1-75 sera sans aucun doute dicté par la limite budgétaire cette année, insistant sur le fait que son équipe devra choisir soigneusement sur quelle course apporter des améliorations.

Depuis le début de l’année, Ferrari est restée relativement calme concernant les améliorations techniques introduites sur la F1-75, l’équipe de Maranello partant du principe qu’un package qui fonctionne vaut mieux qu’une mise à jour qui ne fonctionne pas et alors que le plafond budgétaire imposé aux équipes par la FIA cette année limite le champs d’action de toutes les écuries en termes de développement : « Nous n’avons pas d’argent pour apporter des améliorations à chaque course, c’est aussi simple que cela. »

« Ce n’est pas à cause des compétences, mais à cause des limites budgétaires. Nous devons nous concentrer et déterminer quel est le bon moment pour le dépenser. » a déclaré Mattia Binotto bien conscient que la guerre du développement cette année sera la clé du succès, tout en confirmant qu’un package de mise à jour sera disponible à Barcelone pour la prochaine course.

« C’est vrai que Red Bull a amélioré sa voiture depuis le début de la saison et, si on regarde les deux dernières courses, ils ont été peut-être deux dixièmes au tour plus rapides que nous. Si nous voulons maintenir le rythme, nous devons introduire des mises à jour. Nous avons un package pour Barcelone qui sera important pour nous. »

Concernant la compétitivité de la Scuderia Ferrari en ce début de saison, Binotto peut désormais confirmer que son équipe est compétitive puisqu’après les cinq premières manches de l’année, Ferrari mène les deux championnats pilotes et constructeurs.

« J’ai toujours dit que nous devions attendre cinq courses pour évaluer la compétitivité de la voiture. Ces cinq courses sont déjà passées et nous menons les deux championnats, nous ne devrions donc pas être déçus. » a ajouté Binotto.

Grâce à Ocon, Alpine F1 a « sauvé son week-end » à Miami

Après un Grand Prix d’Emilie-Romagne compliqué pour Alpine qui n’a pas marqué le moindre point en Italie, l’équipe du constructeur français repart de Miami avec quelques points inscrits grâce à une très belle remontée d’Esteban Ocon.

Ce dimanche à Miami, Esteban Ocon a dû s’élancer depuis la dernière position sur la grille car le Français n’a pas pu participer à la séance de qualifications la veille suite à un gros crash survenu en EL3 et qui a demandé trop de temps aux mécaniciens pour réparer sa voiture à temps pour les qualifications. Mais grâce à une stratégie décalée (départ en pneus Durs), le pilote Alpine a réussi à remonter doucement mais sûrement dans la hiérarchie en course pour finalement terminer à la neuvième place avant de gagner encore une position suite à une pénalité infligée à son coéquipier Fernando Alonso qui a terminé en dehors du top dix.

Bien qu’une seule Alpine a inscrit des points ce dimanche, le PDG de la marque Laurent Rossi était plutôt soulagé de ne pas avoir fait le déplacement jusqu’aux Etats-Unis pour rien : « Nous sommes satisfaits de notre course, car elle est le fruit de copieux efforts fournis pour tenter de sauver notre week-end. Nous quittons Miami avec des points, ce qui était important après la déception qui était la nôtre à Imola. » a déclaré Laurent Rossi ce dimanche soir à Miami.

« Une grande partie du mérite revient à Esteban, auteur d’une course très solide l’ayant vu remonter du fond de grille jusqu’à la huitième place. Mais cela n’aurait pas été possible sans le travail exceptionnel de son équipe, qui a lui préparé un nouveau châssis suite à l’incident d’hier [le samedi en EL3]. Le fait de marquer des points sonne comme une juste récompense pour les efforts de chacun. »

« Miami s’est avéré être un excellent événement, tant sur la piste qu’en dehors, donc félicitations à tous les membres de l’équipe pour le travail abattu ce week-end. Nous devons construire sur nos points forts et attendons maintenant Barcelone, qui marquera notre retour sur des terrains qui nous sont plus familiers. Nous avons hâte de tenter de poursuivre notre série dans les points lors des courses à venir. »

Après le Grand Prix de Miami, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec cinq points de retard sur Alfa Romeo.

Carlos Sainz sur le podium : « Exactement ce dont j’avais besoin »

Après deux abandons consécutifs au premier tour de course en Australie et à Imola, Carlos Sainz a réussi à rebondir en décrochant un podium ce dimanche au Grand Prix F1 de Miami, cinquième manche du championnat du monde.

Deuxième sur la grille de départ du Grand Prix de Miami, Carlos Sainz a perdu une position au départ de la course et s’est ensuite battu durant plus de 50 tours avec la Red Bull de Sergio Perez pour tenter de conserver la troisième place sur le podium. Interrogé après l’arrivée de l’épreuve, le pilote espagnol était naturellement satisfait de son résultat après avoir abandonné lors des deux courses précédentes.

« Je pense que c’était exactement ce dont j’avais besoin, une course propre. Aucun problème, départ correct en partant du côté droit, alors qu’il n’y avait aucune adhérence sur le côté droit mais j’ai fait une course propre. » a déclaré le pilote Ferrari.

« Je pense que j’ai réussi à apprendre beaucoup de la voiture, j’ai réussi à parcourir une distance de course que je n’avais pas parcourue lors des deux courses précédentes, donc c’était important. C’était nécessaire. Je pense que j’avais besoin de parcourir une distance de course, de remettre le corps en forme, et aussi de ressentir la voiture avec des pneus usagés et beaucoup d’essence dans la voiture. »

Le pilote Ferrari, qui a précédemment admis qu’il n’était pas « 100% satisfait » en termes de pilotage avec la F1-75, a ajouté qu’il faisait encore des pas en avant pour s’habituer au comportement de la voiture, et alors qu’il a subi un crash vendredi lors des EL2.

« Je faisais encore quelques erreurs pendant la course, simplement parce que j’essayais la voiture et que je m’essayais moi-même. L’important est que nous ayons eu une course complète, mais à certaines tours de la course, j’étais assez rapide, et aussi les sensations avec la voiture dans la bataille avec Checo [Perez], vous savez quoi faire avec la batterie, avec les pneus – je pense que cela m’a permis de bien comprendre ce qu’il faut faire à l’avenir. »

Après le Grand Prix de Miami, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 53 points inscrits depuis le début de la saison.

Vettel : « L’Allemagne n’est pas prête à payer autant pour un GP de F1 »

Alors que la F1 a créé l’événement le week-end dernier en débarquant à Miami pour la première fois de son histoire, plusieurs regards se tournent vers l’Europe et les Grands Prix historiques. Quand certains n’hésitent pas à mettre la main au portefeuille pour apparaitre au calendrier, d’autres rencontrent des difficultés très concrètes pour renouveler les contrats avec la F1.

Ces dernières semaines les rumeurs vont bon train, entre le Grand-Prix de France en pleine négociation et le Grand-Prix de Monaco sujet de nombreuses discussions, certains acteurs de la catégorie reine s’inquiètent de l’avenir des tracés historiques. Avec 64 apparitions au calendrier, le Grand Prix d’Allemagne fait partie des courses ayant été le plus disputées au championnat du monde de F1 (sur les tracés du Nürburgring et d’Hockenheim), cependant, cette notoriété n’a pas empêché de voir le GP d’Allemangne être couru pour la dernière fois en 2019.

Mais avec la récente annonce de l’arrivée de Porsche et Audi en F1 à partir de 2026, un espoir semble renaitre autour d’un retour du Grand Prix d’Allemagne. Espoir qui n’est toutefois pas partagé par Sebastian Vettel qui se montre bien plus prudent lorsqu’il est interrogé sur un hypothétique retour de sa course à domicile : « Je ne sais pas si l’Allemagne arrivera à temps pour moi. Mais évidemment, j’ai eu le privilège de courir en Allemagne pendant de nombreuses années. Je ne sais pas. Je pense qu’au final, si vous regardez les endroits où nous allons, je pense que l’Allemagne n’est pas prête à payer autant d’argent pour avoir un Grand Prix de F1. C’est aussi simple que cela. » a déclaré l’Allemand.

« D’autres régions, d’autres pays en Europe se battent. Je pense que Spa est un très bon exemple. Et c’est dommage ce que nous avons vu l’année dernière, avec la pluie qui a annulé la course et les gens qui n’ont pas été remboursés de leurs billets. Mais je pense que ce serait une erreur de blâmer Spa, parce que, vous savez, ils ont déjà du mal à récupérer l’argent qu’ils perdent en premier lieu. »

« Donc je ne sais pas, je ne suis pas le développeur du sport. Je n’établis pas le business plan et les objectifs. Mais clairement, vous pouvez voir que les endroits où nous allons et les nouveaux sites où nous allons sont  géniaux à explorer, mais c’est aussi une question d’argent pour le sport, je suppose, pour se développer de la façon dont il veut se développer. »

« Mais oui, c’est dommage de perdre l’Allemagne. Ce serait dommage de perdre Spa. Ce serait dommage de perdre l’Espagne. Vous savez, si ces pays ne sont plus prêts à payer les frais d’inscription élevés, ils seront rayés de la liste. Ce serait dommage. Certes, on pourrait penser aussi que certaines courses ont une garantie, comme Silverstone, Monza, mais je ne sais pas. Nous verrons ce qui se passera dans les prochaines années. Mais ce serait formidable, pour répondre à votre question, si l’Allemagne revenait au calendrier, mais j’en doute. » Conclut le quadruple champion du monde.