Deuxième balle de match pour Verstappen à Suzuka

Au Grand Prix du Japon qui aura lieu ce week-end à Suzuka, Max Verstappen, actuel leader du championnat du monde, pourrait décrocher un deuxième titre mondial.

Alors que le titre s’est joué lors du tout dernier Grand Prix en 2021, il est fort probable que Max Verstappen soit titré avant cette année puisqu’il est largement leader avec une très confortable avance de 104 points sur le pilote Ferrari Charles Leclerc. Il est donc tout à fait possible que le pilote Red Bull décroche son deuxième titre mondial lors du prochain Grand Prix qui aura lieu ce week-end à Suzuka sur les terres de Honda, motoriste de Red Bull.

Même s’il a raté sa première balle de match lors du dernier Grand Prix à Singapour, le Néerlandais pourrait être champion au Japon à certaines conditions. Même s’il gagne la course et qu’il remporte le point du meilleur tour, il faudra qu’il marque 6 points de plus que Charles Leclerc et 8 de plus que Sergio Perez pour être titré.

Si Verstappen gagne sans faire le meilleur tour, Leclerc devra terminer au mieux troisième et Perez au mieux deuxième.

Si le pilote néerlandais termine quatrième ou moins, il ne sera pas sacré lors de ce Grand Prix du Japon et le titre se jouera probablement à Austin au Texas.

Le titre constructeur ne se pas encore attribué au Japon mais avec 137 points d’avance sur Ferrari, l’équipe Red Bull semble en bonne posture pour être sacrée cette saison.

Haas a débuté des discussions avec Mick Schumacher pour 2023

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a confirmé que son équipe a débuté les discussions avec Mick Schumacher concernant un éventuel renouvellement de contrat pour la saison 2023.

Jusqu’à présent, l’équipe Haas n’avait pas encore souhaité débuter des discussions avec son pilote Mick Schumacher, car l’écurie américaine ne voulait se mettre aucune pression pour choisir le futur coéquipier de Kevin Magnussen en 2023. Mais le week-end dernier à Singapour, Steiner a confirmé que les pourparlers ont débuté avec le jeune allemand et que plusieurs autres pilotes étant en possession de la Superlicence – dont Nico Hülkenberg – font également partie des candidats potentiels pour occuper le deuxième baquet disponible chez Haas l’an prochain.

« Mick est toujours sur la liste, car sinon nous aurions déjà pris une décision. Nous devons juste voir quelle est la meilleure décision pour l’équipe à l’avenir. » a déclaré Guenther Steiner en marge du Grand Prix de Singapour à Sky Sports le week-end dernier.

« Notre liste comprend des pilotes qui ont une Superlicence et nous les regardons tous. Nico [Hülkenberg] est l’un d’entre-eux. Je ne sais pas encore quand nous prendrons la décision, nous n’avons aucune date limite, nous prendrons la décision quand nous serons prêt. »

Le marché des transferts est très mouvementé cette année en F1, et alors qu’il ne reste que trois baquets encore disponibles (Alpine, Williams et Haas), les candidats ne manquent pas avec Daniel Ricciardo, Mick Schumacher, Nyck de Vries, Nico Hülkenberg ou encore Nicholas Latifi qui souhaitent tous être sur la grille l’année prochaine.

L’Arabie Saoudite renforcera la sécurité de son Grand Prix de F1 en 2023

Le ministre saoudien des Sports a déclaré qu’il avait rencontré des pilotes et des patrons de la Formule 1 pour répondre aux problèmes de sécurité après que des attaques de missiles ont éclipsé la course de cette année à Djeddah.

Plus tôt cette année en marge du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2022, les rebelles houthis – membres d’une organisation armée, politique et théologique zaïdite, active initialement dans le gouvernorat de Sa’dah et le nord-ouest du Yémen – ont frappé une installation de stockage de pétrole à environ 15 km à l’est de la piste de la corniche de Djeddah en mars, avec de la fumée visible alors que les voitures roulaient sur le circuit durant les essais libres du vendredi.

Cet événement a choqué les pilotes qui ont immédiatement remis en question leur participation pour la suite du week-end à Djeddah durant une réunion à huis clos qui aura duré plus de quatre heures. Les médias ont pu assister à un va-et-vient incessant de la part des chefs d’équipes qui se sont entretenus à plusieurs reprises avec les pilotes, alors que la situation vue de l’extérieur (nous ne pouvions pas entrer en tant que média) était très confuse et laissait penser que plusieurs, voire tous les pilotes, ne souhaitaient pas poursuivre le programme du week-end.

Finalement après plusieurs heures, les pilotes sont sortis par l’arrière de la pièce dans laquelle ils se trouvaient, tandis que le représentant du GPDA, George Russell, s’est rendu à la direction de course accompagné du directeur de l’équipe McLaren pour confirmer au directeur de course que les pilotes allaient tous courir ce week-end-là et la Formule 1 a immédiatement confirmé que la suite du programme serait honoré.

Le week-end dernier au Grand Prix de Singapour, le prince Abdulaziz Bin Turki Al-Faisal était présent dans la Cité-Etat et a confirmé que des mesures de sécurité supplémentaires seront mises en place l’an prochain pour l’édition 2023 du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« J’ai rencontré personnellement tous les chefs d’équipe et j’ai rencontré personnellement tous les pilotes. Nous avons parlé de toutes ces questions et nous avons eu un dialogue ouvert avec eux maintenant. » a déclaré le Prince Abdulaziz Bin Turki Al-Faisal , cité par l’agence Reuters.

« Si vous regardez le monde aujourd’hui, il y a du chaos partout et nous devons lutter contre cela. Il n’y a pas vraiment d’endroit sûr où vous pouvez aller (avec une garantie que rien ne se passe) des fusillades de masse aux guerres et aux autres choses qui se passent. »

« Ce n’était pas la première fois que cela se produisait en Arabie saoudite. C’est arrivé pendant ce week-end [quand la F1 était là], mais cela arrivait presque tous les mois. Nous allons sécuriser les zones les plus importantes qui sont peuplées… donc la ville sera sécurisée, l’emplacement [du circuit] sera sécurisé. »

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite se déroulera du 17 au 19 mars 2023 et sera la deuxième manche du championnat du monde de Formule 1.

Ferrari : « Un résultat de bon augure pour les courses à venir »

Mattia Binotto, s’est dit déçu de ne pas avoir vu son équipe décrocher la victoire à Singapour après la pole position de Charles Leclerc, mais le Suisse se félicite du rythme affiché par Ferrari au terme d’un « bon week-end », ce qui est de bon augure pour la suite de la saison.

Le Monégasque Charles Leclerc a décroché la pole position au Grand Prix de Singapour le week-end dernier, mais le pilote Ferrari a vu le pilote Red Bull Sergio Perez bondir devant lui au départ de la course juste avant le premier virage et le Mexicain n’a jamais lâché la tête de la course malgré la grosse pression exercée par Leclerc.

Après l’arrivée de l’épreuve où ses pilotes ont tout de même terminé sur le podium [Leclerc P2 et Sainz P3], Binotto ne cachait pas déception d’être passé à côté d’une potentielle victoire, mais a tout de même souligné les progrès réalisés par Ferrari depuis le GP des Pays-Bas, ce qui a permis à l’équipe de Maranello de creuser un peu plus l’écart avec Mercedes au championnat du monde des constructeurs.

« Nous sommes déçus du résultat de la course d’aujourd’hui. Cela faisait un moment que nous cherchions à gagner, et aujourd’hui, nous sommes passés tout prêt. » a déclaré Mattia Binotto dimanche soir à Singapour.

« Cependant, terminer deuxième et troisième est toujours un bon résultat, et si on regarde en termes de championnat des constructeurs, ce fut un bon week-end. Je pense que dans l’ensemble la voiture s’est plutôt bien comportée en qualifications, en course, sur le mouillé, sur le sec, et nous pouvons être satisfaits, parce qu’en repensant à Spa et Zandvoort, c’était définitivement plus difficile. »

« Ici à Singapour, Ferrari a montré qu’elle avait surmonté les difficultés de Spa et de Zandvoort, et nous avons pu remettre nos performances sur les rails, ce qui est de bon augure pour les courses à venir. »

Après le Grand Prix de Singapour, Ferrari est toujours deuxième au classement des constructeurs mais a réussi à creuser un peu plus l’écart sur Mercedes, qui est troisième avec 66 points de retard alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer.

Nyck De Vries sur son arrivée en F1 : « Ce n’est pas acquis »

Le Néerlandais Nyck de Vries affirme qu’il n’y a absolument aucune certitude qu’il rejoindra la grille de la Formule 1 l’an prochain, malgré sa remarquable performance au volant de la Williams au Grand Prix d’Italie.

Le champion du monde de Formule E 2021 est largement pressenti comme remplaçant du Français Pierre Gasly chez AlphaTauri l’an prochain, alors que Gasly rejoindrait l’équipe Alpine aux côtés de son compatriote Esteban Ocon. Une annonce officielle annonçant l’arrivée de De Vries chez AlphaTauri pourrait être faite avant le Grand Prix du Japon qui se dispute ce week-end à Suzuka, mais le principal intéressé a insisté sur le fait qu’il y avait encore de nombreuses incertitudes concernant son probable avenir en F1.

« Ce n’est pas acquis. Mon apparition à Monza a aidé à renforcer ma réputation en peu de temps, mais ce n’est pas à moi de décider si je dois être dans une voiture ou non. Pour être en Formule 1, tout doit être parfait, et c’est une question de timing et d’élan. » a déclaré De Vries à Sky Sports.

« Je ne suis pas le premier à avoir dû partir [vers une autre catégorie] et passé du temps sur la touche et revenir pour avoir une autre opportunité. »

Propulsé sur le devant de la scène au Grand Prix d’Italie en seulement quelques heures, la performance du jeune Néerlandais – qui a terminé neuvième au volant de la Williams – a impressionné beaucoup de monde dans le paddock, mais De Vries veut garder les pieds sur terre et estime que son résultat à Monza est devenu possible grâce aux différents faits de course.

« Il y a eu des abandons, il y a eu aussi une voiture de sécurité à la fin alors que nous souffrions de problèmes de freins [la course s’est terminée derrière la voiture de sécurité]. Il semble que toutes les étoiles étaient alignées. J’en suis reconnaissant, je le reconnais, mais bon, nous avons aussi fait du bon travail. »

Alonso estime avoir perdu 60 points sur des problèmes de fiabilité

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, ne cache plus sa frustration face aux problèmes de fiabilité qui ont touché son Alpine cette année, l’Espagnol estimant avoir perdu au minimum 60 points cette saison au championnat.

Depuis le début de la campagne 2022, Fernando Alonso a été victime de quatre abandons en course, trois pour problèmes mécaniques et un en raison de dégâts sur sa monoplace après un contact. Après son abandon à Singapour dimanche dernier, le pilote espagnol a indiqué qu’il lui manque au moins 60 points cette saison en raison des problèmes de fiabilité qui ont touché son Alpine, insistant sur le fait qu’avec ces 60 points supplémentaires ajoutés à son championnat, il serait dans une « autre ligue ».

« Je ne suis pas content à coup-sûr, je suis un peu déçu. » a réagi le pilote Alpine au micro de F1 TV après son abandon au Grand Prix de Singapour.

« Encore une fois, je pense que j’étais déjà à moins 50 points avec les problèmes mécaniques et nous en ajoutons encore dix, donc nous sommes à 60 points. Donc, je pense que si vous ajoutez 60 points à mon classement, je pense que nous sommes dans une autre ligue. »

« Je suis très fier de la performance ce week-end, c’était l’un de mes meilleurs niveaux, mais on ne peut pas finir quand on est dans la zone des points. Donc, à ce stade-là on ne peut rien faire. »

Alonso se battait pour la sixième place juste avant son abandon à Singapour, et lorsqu’on lui a demandé s’il avait eu des signes lui indiquant que sa course pourrait se terminer de façon prématurée, l’Espagnol a répondu : « Aucun avertissement du tout. Il s’est passé quelque chose, le bruit était assez moche, donc je pense que c’est quelque chose sur le moteur. »

Après le Grand Prix de Singapour, Alonso est neuvième du championnat du monde des pilotes avec 59 points inscrits depuis le début de l’année. Si l’on ajoute les 60 points qu’il estime avoir perdu cette année aux 59 déjà marqués, cela placerait le pilote Alpine à la sixième place devant Lando Norris avec 19 points d’avance sur le pilote McLaren et avec tout de même 222 points de retard sur le leader Max Verstappen…

Pour Ferrari, le plafond budgétaire de la F1 passe un test vital

Le directeur sportif de Ferrari, le Français Laurent Mekies, estime que l’enquête en cours de la FIA concernant un éventuel dépassement du plafond budgétaire par une ou plusieurs équipes l’an dernier est un test vital pour la réglementation financière en F1.

L’an dernier, la Formule 1 a introduit un plafond budgétaire que toutes les équipes de la grille se doivent de respecter au cours de la saison. Ce plafond a été fixé à 145 millions de dollars pour sa première année d’introduction [en 2021], mais des rumeurs ont récemment suggéré que deux équipes (Red Bull et Aston Martin) ont dépassé ce plafond au cours du championnat du monde 2021 remporté par le Néerlandais Max Verstappen.

Dans ce contexte – et alors que la FIA doit publier les comptes des équipes cette semaine avant le Grand Prix du Japon – l’instance dirigeante a indiqué le week-end dernier dans un court communiqué qu’elle ne prendrait pas en compte les « spéculations non fondées » et que si violations du règlement financier il devait y avoir, celles-ci seraient traitées conformément à la procédure mise en place.

Interrogé sur le sujet, le directeur sportif de Ferrari, Laurent Mekies, a pour sa part insisté sur le fait qu’il s’agissait là d’un véritable test pour la réglementation concernant le plafonnement budgétaire mis en place en Formule 1 depuis l’an dernier.

« C’est un test vital pour le plafonnement des coûts, et comme nous l’avons dit, si nous ne réussissons pas ce test, la partie sera très probablement terminée, car les implications sont énormes. » a déclaré le directeur sportif de Ferrari, Laurent Mekies, le week-end dernier à Singapour.

« Devrions-nous parler de pénalités maintenant ? Probablement pas. Je sais, c’est probablement ce que les gens dans les tribunes veulent voir et nous respectons cela. Mais en fait, nous sommes encore très tôt dans le processus, et probablement que l’aspect crucial est de savoir s’il y a une brèche. »

« Je pense que ce qui est le plus crucial maintenant, c’est que la FIA applique pleinement les règles telles qu’elles sont écrites maintenant et en ce qui concerne les pénalités, c’est une autre affaire. »

« Mais peut-être qu’il y a aussi une question encore plus importante : quel avantage cela donne pour le championnat suivant ? C’est probablement la première question à laquelle nous devons répondre. Donc, s’il y a eu une brèche en 2021, quel avantage y a t-il eu en 2022 ? Et en 2023 ? Ensuite, nous pourrons discuter des pénalités et comment les rendre significatives. »

L’un des aspects négatifs de ce règlement financier introduit l’an dernier est que les comptes des écuries sont publiés presque un an après la fin du championnat : « Je pense que nous savons que c’est l’un des inconvénients de ces réglementations. » ajoute Mekies.

Ferrari confirme la mise en ligne de documents confidentiels

Le constructeur automobile Ferrari a confirmé ce lundi que plusieurs documents internes ont été mis en ligne mais n’a toutefois constaté aucune preuve d’une violation de ses systèmes ou d’une cyberattaque.

Ces dernières heures, plusieurs sources ont évoqué une cyberattaque visant le constructeur Ferrari en Italie mais, bien que la firme au cheval cabré a confirmé que certains documents internes ont été mis en ligne, Ferrari a ajouté qu’elle n’avait « aucune preuve » d’une éventuelle violation de ses systèmes et qu’il n’y avait eu aucune perturbation de ses activités et de ses opérations.

« Ferrari est conscient que certains médias ont signalé la possible perte d’informations par Ferrari et la présence de certains documents en ligne. » a indiqué le directeur de la communication chez Ferrari au site spécialisé Red Hot Cyber.

« Ferrari n’a aucune preuve d’une violation de ses systèmes ou d’un rançongiciel et informe qu’il n’y a eu aucune perturbation de ses activités et de ses opérations. La Société s’efforce d’identifier la source de l’événement et prendra toutes les mesures nécessaires. »

Au total, un peu plus de 10 000 fichiers concernant des dossiers techniques, des contrats de réservations ou encore des manuels de réparation ont été mis en ligne. On ne sait pas cependant si la gestion sportive de Maranello (l’équipe de Formule 1) a été touchée par cette « attaque ».

Les pneus devront supporter des charges élevées à Suzuka

Ce week-end au Grand Prix du Japon, Pirelli a choisi les pneumatiques les plus durs de sa gamme sur l’un des tracés les plus exigeants du calendrier en termes de charges supportées.

Classé dans le top trois des tracés préférés des pilotes, le circuit de Suzuka a cette particularité d’être le seul du calendrier en forme de 8, ce qui équilibre les charges supportées sur les gommes. Cependant, avec des virages mythiques comme le « 130R » ou encore « Spoon », Suzuka s’avère très difficile pour les pneumatiques et c’est pour cette raison que le manufacturier unique de la Formule 1 a choisi les pneus les plus durs de sa gamme avec les C1, C2 et C3.

« En raison de sa disposition distinctive en forme de 8, le nombre de virages du circuit, à gauche et à droite, est fondamentalement le même. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli à la veille du Grand Prix du Japon.

« Par conséquent, les contraintes sont réparties de manière égale sur l’ensemble de la voiture. Cependant, les charges supportées par les pneus se situent parmi les plus élevées mesurées au cours de l’année. En raison de la forme de la piste et des caractéristiques de l’asphalte, nous apportons les trois composés les plus durs de notre gamme. »

« Le défi est de plus en plus exigeant car les monoplaces de dernières génération sont plus lourdes que les précédentes et les performances sont constamment améliorées. »

Ce week-end à Suzuka, les voitures et les pneus seront soumis aux charges de force G les plus longues et les plus importantes de l’année. La courbe 130R, par exemple, a un long rayon de 130 degrés mais est en fait parcourue à pleine vitesse, presque comme s’il s’agissait d’une ligne droite à plein régime.

Les données Pirelli pour le GP du Japon

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Carlos Sainz en manque de confiance ce dimanche dans les rues de Singapour

Troisième à l’arrivée du Grand Prix de Singapour dimanche dernier, le pilote Ferrari Carlos Sainz n’a jamais réussi à trouver suffisamment de confiance au volant de sa monoplace durant la course pour aller inquiéter les deux premiers.

Alors que les pilotes ont pris le départ du Grand Prix de Singapour sur une piste encore partiellement humide après un violent orage qui a éclaté peu avant le coup d’envoi de l’épreuve, les conditions étaient très délicates dimanche dernier en course. Carlos Sainz – qui a terminé sur la troisième marche du podium – a pour sa part eu le plus grand mal à trouver de la confiance dans ces conditions, alors que la moindre erreur se paie cash sur un tracé urbain comme le rappelle l’Espagnol.

« C’était malheureusement une course en solitaire pour moi, parce que je n’avais tout simplement pas le rythme. Sur les gommes Intermédiaires, j’ai perdu beaucoup de temps derrière Charles et Sergio, je ne pouvais pas les suivre, j’avais beaucoup de mal avec ces pneus. » a expliqué l’Espagnol dimanche soir à Singapour.

« Je n’avais pas de train avant et j’ai eu pas mal de blocages de roues, et à chaque fois, ici cela vous coûte de la confiance et vous coûte la capacité à retrouver le rythme. A un moment donné, j’ai dû me ressaisir et retrouver cette confiance parce que je ne pouvais pas suivre le rythme. »

« Une fois cette confiance retrouvée, vers les 10 ou 15 derniers tours, j’ai réussi à être rapide mais j’étais trop en retard. »

Lorsqu’on lui a demandé si le physique avait été un élément déterminant pour lui durant la course, le pilote Ferrari a répondu : « Je n’ai pas l’impression que la piste soit physique du tout, il fait généralement chaud dans la voiture, mais ce n’est pas un problème. C’était juste une question de rythme et de confiance pure. »

« Je pense qu’ici la confiance est la clé et quand vous avez quelques moments d’égarement, cela fait un effet boule de neige et vous devez ensuite prendre un peu plus de marge et vous commencez à perdre du rythme par rapport aux autres pistes, parce qu’ici vous pouvez rapidement être dans le mur et passer pour un idiot. »

« Donc, c »est une question de confiance sur laquelle je vais travailler. Je vais bien regarder avec mes ingénieurs pour voir ce que j’aurais pu faire de mieux, ce que nous pouvons faire dans ce genre de conditions, parce que les conditions mixtes sont en principe l’un de mes points forts en tant que pilote et je pense que cela n’arrivera qu’une seule fois. »

Avant le Grand Prix du Japon, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec un seul point de retard sur le pilote Mercedes George Russell, alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer cette saison.

Mick Schumacher est « une option » pour Williams, mais Logan Sargeant également

Le PDG de Williams, Jost Capito, a confirmé que l’Allemand Mick Schumacher – qui n’a pas de contrat pour 2023 – fait partie des potentiels candidats pour remplacer Nicholas Latifi l’an prochain à Grove.

Peu avant le Grand Prix de Singapour, l’équipe Williams a confirmé qu’elle ne continuerait pas l’aventure avec Nicholas Latifi l’an prochain après trois années de collaboration. Il y a donc un baquet disponible au sein de l’équipe en 2023 aux côtés d’Alex Albon, et Jost Capito a confirmé que plusieurs pilotes – dont Mick Schumacher – sont sur la liste des candidats potentiels.

« Mick est une option, il mérite aussi de rester en Formule 1. Nous verrons si cela se produit, mais il est définitivement une option pour nous. » confirme Jost Capito dans un entretien accordé à RTL.de.

Si Schumacher fait partie des candidats potentiels pour occuper le baquet vide aux côtés d’Alex Albon l’an prochain chez Williams, Capito laisse cependant entendre que Williams ne prendra aucune décision avant le Grand Prix d’Abou Dhabi car l’équipe britannique veut voir si le jeune pilote Logan Sargeant – qui est membre de l’Académie Williams – marquera les points nécessaires lors de la dernière manche de la F2 pour obtenir sa Superlicence.

« Il [Sargeant] est sur la liste aussi. Très probablement, cela sera décidé pour nous après la saison. Je pense que ce devrait arriver [la décision] après Abou Dhabi ou une semaine ou deux plus tard. » confirme Capito.

« Tout le marché est en mouvement. Tout change chaque jour. Mais nous ne nous mettons pas la pression, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas prendre de décision avant [Abou Dhabi]. »

Quant à Nyck de Vries – qui a remplacé Alex Albon au Grand Prix d’Italie et qui a très impressionné par ses performances – Capito dit que le Néerlandais fait également partie des candidats mais que ce dernier est en discussion avec d’autres équipes, dont Red Bull qui souhaite le placer chez AlphaTauri. Dans ce contexte, le patron de Williams est prêt à prendre le risque de voir De Vries signer ailleurs car Williams restera campée sur ses positions et attendra la fin de la saison pour prendre une décision.

« Ce n’est pas seulement notre faute. D’autres équipes sont également très intéressées par Nyck de Vries. Il faut voir ce qu’il décide. Nous ne pouvons pas et ne voulons pas encore décider. S’il décide de rejoindre une équipe avant, qu’il en soit ainsi. »

Enfin, Jost Capito a également confirmé que l’équipe Williams n’avait aucun contact avec l’Allemand Nico Hülkenberg : « Pour le moment, nous n’avons aucun contact avec lui. »

Les essais libres de la F1 rallongés à Suzuka et à Austin

La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Japon et du Grand Prix des Etats-Unis sera prolongée de quelques minutes afin de permettre à Pirelli et aux équipes de tester des pneus prototypes pour la saison 2023 de F1.

La deuxième séance d’essais libres au Japon a été prolongée à 90 minutes pour permettre de tester certains prototypes de pneus secs pour 2023, il en sera de même lors du Grand Prix des États-Unis programmé fin octobre à Austin sur le tracé du COTA. Il est bon de noter qu’en cas de conditions météo défavorables durant l’un ou ces deux week-ends, les tests seront reprogrammés au Mexique.

Les essais libres 2 de Suzuka et d’Austin serviront à peaufiner les gommes pour 2023 et le temps de ces sessions sera entièrement dédié à cette activité. Les équipes qui emploient un jeune pilote en EL1 (pour les tests de jeunes pilotes) pourront poursuivre leur programme dans les 30 premières minutes de la deuxième séance, avant de se concentrer sur les tests Pirelli pour le temps restant. Les pneus prototypes sont facilement reconnaissables car ils n’auront pas de bandes colorées sur le flanc.

Le Grand Prix du Japon se dispute sur le tracé de Suzuka du 07 au 09 octobre, tandis que le Grand Prix des Etats-Unis est programmé sur le tracé du COTA à Austin du 21 au 23 octobre 2022.

Horner salue « la meilleure victoire » de Sergio Perez ce dimanche à Singapour

Le patron de Red Bull, Christian Horner, estime que Sergio Perez a montré le meilleur pilotage de sa carrière ce dimanche à Singapour pour aller chercher sa deuxième victoire de l’année [après Monaco] sur un tracé difficile et dans des conditions délicates.

Deuxième sur la grille de départ, Sergio Perez a réussi à dépasser le poleman Charles Leclerc dès l’extinction des feux pour s’emparer de la tête de la course et ne jamais la lâcher. Durant tout le Grand Prix, le Mexicain a été mis sous pression par Leclerc, mais à aucun moment, Checo n’a craqué, ce qui laisse penser à Horner que son pilote a montré ce dimanche la meilleure version de lui-même.

« C’est sans aucun doute le meilleur pilotage de sa carrière. Les conditions étaient vraiment délicates et il a réussi à gagner dès le départ. Il s’est installé dans sa course, il s’est occupé de ses pneus Intermédiaires, des voitures de sécurité, des relances et il était toujours sous contrôle. » a déclaré Horner à propos de la performance de Perez.

En course, Perez n’arrivait pas à se débarrasser de la Ferrari de Charles Leclerc derrière lui, mais une toute petite erreur de la part du Monégasque a finalement redonné un souffle d’air au pilote Red Bull, qui a ensuite accentuer son avance : « Il ne pouvait simplement pas se débarrasser de Charles qui avait toujours le DRS, et ils [Ferrari] ont tout misé là-dessus. »

« Mais une petite erreur de la part de Charles lui a offert un peu de répit et il a ensuite pu rouler sur un gros rythme [notamment parce qu’il savait qu’il faisait l’objet d’une enquête, ndlr]. Au final, il a obtenu ce résultat énorme et je suis très fier de lui. »

« A coup-sûr, c’est sa meilleure victoire. Elle surpasse même celle de Monaco, parce qu’il avait une pression énorme et il a quand même réussi à performer. C’est super, je suis super fier de lui, il a fait un bon travail. »

Après le Grand Prix de Singapour, Sergio Perez occupe la troisième place au championnat du monde avec seulement deux points de retard sur Charles Leclerc.

Ricciardo avec la dernière mise à jour sur sa McLaren au Japon

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, a confirmé que Daniel Ricciardo va pouvoir lui aussi bénéficier de la dernière mise à jour de la MCL36 lors de la prochaine manche du championnat du monde qui se dispute dès ce week-end au Japon.

Avec les deux pilotes dans le top dix ce dimanche à Singapour [Norris a terminé 4e et Daniel Ricciardo 5e], l’écurie britannique a marqué au total 22 points d’un seul coup et se retrouve désormais devant Alpine au championnat avec quatre points d’avance sur l’écurie du constructeur français, alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer cette saison. A Singapour, Lando Norris bénéficiait de l’ultime itération de la MCL36 sur le tracé urbain de Marina Bay, alors que son coéquipier Ricciardo n’a pas eu le droit à cette version améliorée de sa monoplace.

Cependant, le directeur de McLaren, Andreas Seidl, a confirmé après l’arrivée du Grand Prix de Singapour que l’Australien allait lui aussi pouvoir bénéficier de ces nouvelles pièces au Japon le week-end prochain pour la dix-huitième manche de la saison.

« Au-delà du résultat, la mise à niveau que nous avons installée sur la voiture de Lando a fonctionné comme prévu, ce qui est un gros point positif. Nous attendons donc avec impatience qu’elle soit installée sur les deux voitures au Japon. » a confirmé Seidl ce dimanche soir à Singapour.

Concernant les chances de McLaren de terminer P4 au championnat constructeurs cette année devant l’équipe Alpine, l’Allemand se montre très prudent car il sait que tout peut basculer très vite à un tel niveau de compétitivité : « Nous ne nous laisserons pas emporter par le résultat d’aujourd’hui. C’est bien d’être de retour en P4 au championnat des constructeurs, mais nous sommes dans une compétition difficile avec une équipe Alpine très forte. »

« Nous allons garder la tête baissée et continuer à travailler dur jusqu’au dernier tour à Abou Dhabi [la finale de la saison], mais d’abord il y aura Suzuka. »

Après Singapour, Aston Martin fait un bon en avant au championnat constructeurs

L’écurie Aston Martin a fait un bon en avant au championnat du monde des constructeurs ce dimanche grâce à une double arrivée dans les points pour Lance Stroll et Sebastian Vettel.

Après avoir décroché son deuxième double top dix de la saison ce dimanche à Singapour, l’équipe Aston Martin devance désormais Haas et AlphaTauri au classement constructeurs et occupe la septième place avec trois points d’avance sur ces deux équipes. Ces douze points marqués par Stroll et Vettel sont en quelque sorte une récompense pour toute l’équipe du constructeur britannique qui n’a pas connu une saison facile jusqu’à présent avec une monoplace clairement ratée.

« Lance a roulé vite mais patiemment jusqu’à la sixième place, marquant pour nous huit excellents points au championnat du monde; Sebastian, terminant huitième, en a ajouté quatre autres, coiffé pour la septième place dans le dernier tour par [Max] Verstappen. Sur une piste très glissante, nos deux pilotes ont superbement géré une tâche extrêmement délicate. » a déclaré Mick Krack, le directeur d’Aston Martin, ce dimanche soir à Singapour.

« En conséquence, nous avons gagné quelques places au championnat du monde des constructeurs, ce qui est une récompense bienvenue pour les progrès constants que nous avons réalisés récemment. »

« Comme toujours, la Formule 1 est un travail d’équipe, et je tiens en particulier à rendre hommage à nos mécaniciens, qui ont travaillé longtemps et dur dans des conditions très humides ces derniers jours, et ont brillamment exécuté nos arrêts aux stands ce soir. »

« Je tiens également à remercier l’équipe à Silverstone, qui a également fait un travail fantastique. De là-bas. Désormais, nous allons à Suzuka, un type de circuit très différent, et nous espérons maintenir notre élan là-bas. »

Le Grand Prix du Japon – dix-huitième manche du championnat 2022 – se déroule dès ce week-end sur le tracé de Suzuka où la Formule 1 n’est plus venue depuis la saison 2019.

Alonso : « Nous sommes passés à côté de gros points pour le championnat »

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, regrette d’être une nouvelle fois passé à côté de gros points ce dimanche à Singapour après un autre abandon pour le pilote Alpine.

Tout comme au Grand Prix d’Italie, Fernando Alonso n’a pas vu le drapeau à damier ce dimanche à Singapour après que le moteur Renault de son Alpine a décidé d’en rester là pour ce dix-septième week-end de l’année. L’espagnol – qui se battait en piste pour défendre sa sixième place face à Max Verstappen – a donc terminé le 350e Grand Prix de sa carrière en tant que spectateur derrière les barrières de sécurité, tout comme son coéquipier Esteban Ocon qui finira lui aussi par abandonner quelques minutes plus tard pour un problème similaire sur sa monoplace.

Après l’arrivée de l’épreuve, Fernando Alonso ne cachait pas sa frustration, d’autant que l’équipe Alpine a perdu gros ce dimanche à Singapour en ne marquant aucun point, puisque l’écurie McLaren occupe désormais la quatrième place au championnat constructeurs avec quatre points d’avance sur Alpine.

« C’est regrettable d’avoir dû abandonner tôt dans la course. Nous sommes passés à côté de gros points pour le championnat. » réagissait Alonso ce dimanche soir à Singapour après son abandon – le deuxième consécutif après le Grand Prix d’Italie.

« Mais il nous faut aussi savoir regarder le côté positif des choses et nous pouvons une fois de plus être très fiers de notre performance ce week-end. Nous nous sommes battus pour les cinq six premières places samedi et ce fut pareil aujourd’hui. »

« Ce fut une course très délicate, avec des conditions difficiles, et il était compliqué de distinguer la trajectoire sèche sur la piste. Nous avons une autre course le week-end prochain, ce qui nous permet de nous concentrer immédiatement sur le Japon pour faire, là-bas, notre retour dans les points. »

Après le Grand Prix de Singapour, Fernando Alonso occupe la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec 59 points inscrits depuis le début de l’année.

Pas de point, mais beaucoup de positif pour Russell ce dimanche à Singapour

Le pilote Mercedes George Russell préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide après le Grand Prix de Singapour où il a terminé quatorzième ce dimanche. 

Condamné à l’exploit en partant depuis la voie des stands à la suite d’un changement de moteur avant le départ, George Russell a tout tenté pour remonter dans la hiérarchie ce dimanche en course, y compris en étant le premier pilote à chausser les gommes Slicks sur une piste encore humide à certains endroits. Malheureusement pour lui, ce choix n’a pas été payant et il s’est très vite retrouvé en difficulté sur la piste au volant d’une monoplace en drift à chaque virage, alors qu’il a également eu un accrochage avec la Haas de Mick Schumacher, ce qui a définitivement ruiné ses chances de terminer dans les points.

Malgré un week-end compliqué pour lui, Russell reste optimiste et se félicite du rythme de la W13 ce dimanche en course dans des conditions délicates : « Nous avons pris un risque en roulant avec les Slicks [en premier], et cela aurait pu payer avec la voiture de sécurité, mais j’ai eu un incident avec Mick [Schumacher]. » a déclaré Russell ce dimanche soir à Singapour.

« Je suis très déçu que nous n’ayons marqué aucun point, mais je suis heureux que les problèmes de freins que nous avons rencontrés lors des EL3 aient été résolus, ce qui m’a redonné de la confiance. Nous avons en tout cas prouvé à quel point notre voiture peut être rapide et je suis toujours fier de l’équipe car nous progressons bien. »

« J’ai beaucoup de confiance et d’optimisme quant au fait que nous ayons une voiture compétitive – et même si nous n’avons pas marqué de points – j’aime les conditions difficiles que représente Singapour. Nous avons encore du travail à faire avant Suzuka [la prochaine manche], mais c’était positif de découvrir le potentiel de la voiture ce dimanche. »

Comme seul lot de consolation, George Russell a signé le meilleur tour en course ce dimanche à Singapour, mais le Britannique ne marque pas le point bonus car il n’a pas terminé dans le top dix.

Sergio Perez après sa victoire à Singapour : « Mentalement, c’était dur »

Sergio Perez a insisté sur le fait que le Grand Prix de Singapour qu’il a remporté ce dimanche a été très difficile mentalement pour lui, notamment à cause des conditions de piste très délicates et de la pression exercée durant toute la course par Charles Leclerc.

Sergio Perez – allias le Ministre de la défense depuis le fameux Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 où il a aidé son coéquipier en défendant sa position sur Lewis Hamilton – a une nouvelle fois prouvé ce dimanche à Singapour qu’il méritait bien ce surnom en défendant sa position de leader face à un Charles Leclerc très pressant sur une piste encore partiellement humide.

Ce dimanche à Singapour, Sergio Perez a réussi à prendre le dessus sur Leclerc dès le départ pour s’emparer de la tête de la course et ne plus jamais la lâcher. Cependant, le pilote Red Bull a du batailler au volant de sa monoplace pour repousser les attaques incessantes du pilote Ferrari, ce qui a été très difficile mentalement pour lui.

« Je suis tellement heureux d’obtenir cette victoire pour moi et mon équipe, cela signifie beaucoup pour moi. » a déclaré le Mexicain après l’arrivée de l’épreuve ce dimanche soir à Singapour.

« Je n’ai pas été sur le podium lors des deux dernières courses, mais je travaillais toujours sous le radar et je travaillais dur dans les coulisses, donc je suis super fier de la performance d’aujourd’hui. »

« Mentalement, c’était dur et il fallait rester vigilant pendant toute la course. Les conditions d’aujourd’hui étaient très délicates et les gens sous-estiment à quel point il est difficile de conduire dans ces conditions, passer par le secteur final était si difficile. »

Après l’arrivée du Grand Prix de Singapour, Perez a été immédiatement placé sous enquête pour ne pas avoir respecté la procédure durant une période de voiture de sécurité en course. Le pilote Red Bull a finalement écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final et de deux points de pénalité sur sa Superlicence pour ne pas avoir respecté l’écart obligatoire entre lui et la Safety Car. Cependant, cette pénalité n’a eu aucun impact sur le résultat de l’épreuve, puisqu’il a franchi la ligne d’arrivée avec sept secondes d’avance sur Charles Leclerc.

« Il y a eu un peu de malentendu avec la voiture de sécurité, je pense, car elle allait trop vite dans des endroits où je ne pouvais pas la suivre, puis elle ralentissait là où je pouvais aller vite. » a expliqué Checo.

« J’étais en Slicks sur une piste humide et j’essayais de maintenir la température et c’était difficile. Quand ils [son équipe] m’ont dit que je faisais l’objet d’une enquête, j’ai juste poussé comme pour une qualification durant quinze tours afin d’avoir le plus grand écart possible avec Charles  [Leclerc]. »

Après le Grand Prix de Singapour, Sergio Perez occupe toujours la troisième place au championnat du monde des pilotes avec seulement deux points de retard sur Charles Leclerc, alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer.

Charles Leclerc a joué la prudence en fin de course à Singapour

Charles Leclerc s’est contenté de « ramener la voiture » ce dimanche soir à Singapour lorsqu’il a compris que Sergio Perez avait creusé suffisamment d’écart avec lui malgré une potentielle pénalité à venir pour le pilote Red Bull.

Ce dimanche au Grand Prix de Singapour, le pilote Ferrari Charles Leclerc – qui a perdu la tête de la course dès le départ lorsque Perez l’a doublé – a mis une énorme pression sur le pilote Red Bull durant une très grande partie de la course sans pour autant arriver à dépasser le Mexicain. A un moment donné, Leclerc a visiblement levé le pied en fin de Grand Prix et l’on aurait pu penser vu de l’extérieur que le Monégasque était fatigué d’avoir lutté durant de nombreux tours dans un cockpit surchauffé dans les rues de Singapour.

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait levé le pied parce qu’il était fatigué en fin de Grand Prix, Leclerc a expliqué qu’il savait que Sergio Perez était sous enquête et qu’il risquait cinq secondes de pénalité après l’arrivée, mais voyant que le Mexicain venait de passer ce cap des cinq secondes, le pilote Ferrari a décidé de ne plus prendre aucun risque et de se contenter de ramener la voiture à la maison

« Non, j’ai poussé jusqu’au bout. Mais je savais que Checo [Perez] faisait l’objet d’une enquête, mon ingénieur me l’avait dit, donc je poussais, et dès qu’il m’a dit que Checo avait 5,1 secondes d’avance, alors il s’agissait juste de ramener la voiture à la fin. » a déclaré Leclerc à F1only.fr

« Les conditions étaient vraiment, vraiment délicates et comme Carlos [Sainz] l’a dit, c’était juste très, très difficile de piloter la voiture, et comme Checo l’a dit aussi, les erreurs étaient très faciles à faire. Donc, dès que j’ai su que l’écart de cinq secondes était fait, j’ai juste ramené la voiture. »

Après le Grand Prix de Singapour, Charles Leclerc est toujours deuxième au championnat pilotes avec 104 points de retard sur Max Verstappen et deux points d’avance sur Sergio Perez, alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer.

Après Singapour, Mercedes voit Ferrari s’éloigner au championnat constructeurs

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, admet que le résultat décevant de son équipe ce dimanche à Singapour aura très certainement un impact négatif sur la position de l’écurie au championnat constructeurs à la fin de la saison.

Ce dimanche au Grand Prix de Singapour, Lewis Hamilton a marqué les deux points de la neuvième place à l’arrivée de l’épreuve, alors que son coéquipier George Russell – qui s’élançait depuis la voie des stands après avoir reçu un moteur neuf – a franchi la ligne d’arrivée hors des points à la quatorzième position. Après un tel résultat, Toto Wolff ne cachait pas son inquiétude quant aux chances de Mercedes de terminer devant Ferrari au championnat constructeurs à la fin de l’année, alors qu’il ne reste que cinq Grands Prix à disputer.

« Cette saison nous a donné plusieurs leçons difficiles – et aujourd’hui [ce dimanche] en était une autre. Nous sommes partis des extrémités opposées de la grille avec nos deux voitures, mais nous n’avons pas pu capitaliser sur le rythme de course de la voiture avec l’une d’elles au final. » réagissait Toto Wolff ce dimanche soir à Singapour.

« Lewis s’est battu pour le podium pendant une grande partie de la course – mais il a également lutté contre un équilibre de voiture qui était sur le fil du rasoir, dans des conditions difficiles et sur une surface bosselée. Après avoir endommagé son aileron avant, l’arrêt pour changer les pneus et l’aileron lui ont coûté une position, puis ensuite il a perdu encore plus gros lorsque les voitures devant lui se sont arrêtées sous voiture de sécurité et ont fait un pas en avant. »

« Il est ensuite resté coincé dans un train de voitures avec des pneus à l’usure très similaire et il n’a pas pu rattraper son retard. »

« Pour George [Russell], nous avons lancé les dés en lui chaussant des pneus Slicks alors qu’il n’était pas dans les points, mais avec le recul, c’était clairement trop tôt mais il n’avait rien à perdre, nous étions donc prêts à prendre le pari. Même ainsi, au fur et à mesure que la course se déroulait, il était toujours sur la bonne voie pour revenir dans les points jusqu’à la collision avec Mick [Schumacher], ce qui l’a mis dernier sur la piste. »

« La plus grande frustration aujourd’hui est que nous n’avons pas pu nous appuyer sur les signes de performance compétitive que nous avons vus lors des EL2 et des qualifications. Notre combat pour le championnat pour la P2 est devenu beaucoup plus difficile avec ce résultat, mais la seule chose à faire est de nous ressaisir et de consacrer notre énergie à la prochaine course à Suzuka pour recréer un élan. »

Après le Grand Prix de Singapour, Mercedes occupe toujours la troisième place au championnat constructeurs avec désormais 66 points de retard sur Ferrari alors que l’écart était de 35 points avant le départ de cette dix-septième manche.