Newey l’admet, il reviendra « probablement » en F1 après une pause

Adrian Newey a dévoilé ses projets futurs après la confirmation de son départ de l’équipe Red Bull, le Britannique ayant admis qu’après une courte pause il reviendra « probablement » en Formule 1.

A la veille du Grand Prix de Miami, Red Bull a confirmé le départ de son directeur technique de longue date, le Britannique Adrian Newey, qui quittera définitivement l’écurie de Milton Keynes au premier trimestre 2025.

Immédiatement après cette annonce, Adrian Newey a lui-même indiqué aux médias qu’il comptait prendre beaucoup de recul avec la Formule 1 afin de profiter de la vie et de sa famille. Mais lorsque son propre manager, Eddie Jordan, l’interroge dans une vidéo postée sur YouTube, pour savoir ce qu’il envisage de faire une fois qu’il aura pris un peu de repos, Adrian Newey a répondu en souriant : « C’est une question populaire en ce moment. »

« Je pense que la façon la plus simple de répondre à cette question est que si vous m’aviez demandé il y a 15 ans si à l’âge de 65 ans j’envisagerais sérieusement de changer d’équipe, d’aller ailleurs et de faire encore quatre ou cinq ans, j’aurais dit : ‘Tu es absolument fou’. »

« Je pense que plusieurs choses se sont produites en même temps. Mon père – qui était vétérinaire – était un grand passionné d’automobile, il avait un petit atelier avec un tour, une fraiseuse et tout ça. Il bricolait, modifiait toujours ses voitures et jouait avec elles. Je suppose que c’est à ce moment-là que les choses ont déteint sur moi. »

« Quoi qu’il en soit, il voulait prendre sa retraite à 60 ans. Il a en quelque sorte pris une semi-retraite à 62 ans, a déménagé avec ma mère dans le Yorkshire, puis a fait des petits extras jusqu’à 65 ans, puis il a pris sa retraite complète. Si je suis honnête – et c’est émouvant de le dire – mais il s’est un peu perdu pendant sa retraite. »

« C’était une combinaison de cela, puis j’ai demandé à deux des personnes que je respecte le plus, Bernie Ecclestone et Roger Penske : ‘Quel est votre secret ?’. Ils ne cessent d’avancer, et pour leur âge, ils sont phénoménalement agiles, mentalement et physiquement agiles. Ils ont tous les deux dit que le cerveau est un peu comme un muscle, il a besoin d’exercice, donc il faut continuer à le faire travailler. »

« Pour être honnête aussi, j’ai toujours voulu travailler dans le sport automobile, en tant que designer, depuis l’âge de huit ou dix ans, et j’ai eu la chance de réaliser cette ambition, d’avoir obtenu ce premier emploi et d’être depuis lors dans le sport automobile. »

« Chaque jour est vraiment un bonus, j’aime ce que je fais, donc à un moment donné, je suppose que je prendrai un peu de vacances et comme Forest Gump l’a dit à la fin de son long parcours : « Je me sens un peu fatigué pour le moment, mais à un moment donné, j’y retournerai probablement ». a-t-il admis.

Officiellement, Adrian Newey n’est plus impliqué dans les décisions stratégiques de l’équipe Red Bull et sa présence sur les circuits n’est désormais plus devenue obligatoire. Le Britannique était pourtant bien présent avec Red Bull au Grand Prix de Miami, mais il avait fait le déplacement uniquement pour les médias à la suite de l’annonce de son départ.

« Le Grand Prix de Miami était un peu étrange pour moi, parce que j’étais là dans un rôle stratégique, donc sur le muret des stands, mais je n’étais impliqué dans aucune des décisions d’ingénierie, ni dans aucune des réunions d’ingénierie, je me suis juste déplacé pour la presse. »

« Ce n’est pas ce qui me fait me lever le matin. Je n’ai jamais pensé que ce serait une grande nouvelle [l’annonce de son départ] pour être tout à fait honnête. Que cela soit dans les journaux, à la télévision et tout ça, c’était presque un choc. »

Cure d’amaigrissement pour la Williams à partir d’Imola

A partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le tracé d’Imola en Italie, l’équipe Williams introduira quelques nouveautés sur sa monoplace dans le but de lutter contre le surpoids qui touche une grande partie de la grille en Formule 1.

Le poids étant l’ennemi de la performance en F1, les équipes de la grille veillent depuis le début de la saison à introduire des évolutions techniques sur leur monoplace leur permettant de réduire le poids et donc de gagner en performance. C’est notamment le cas de Williams qui profite du retour de la Formule 1 en Europe ce week-end pour débuter cette cure d’amaigrissement sur sa FW46.

« Nous espérons que les mesures d’allègement que nous mettrons en place lors des prochaines courses apporteront des performances globales à la voiture. » confie Sven Smeets, directeur sportif de Williams, à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

Avant cette septième manche de l’année, l’équipe Williams n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs et Alex Albon – qui vient tout juste de signer une prolongation de contrat sur du long terme – espère que ces quelques évolutions permettront à son équipe d’ouvrir enfin son compteur de points ce week-end à Imola.

« Nous apportons quelques améliorations ce week-end qui devraient aider à réduire le poids de la voiture. J’espère que nous verrons des améliorations et rebondirons en équipe. » a déclaré le Thaïlandais qui est désormais lié à Williams au moins jusqu’en 2026.

Ce week-end à Imola, Williams aura la possibilité de tester toutes ses évolutions lors de la première journée avec deux séances d’essais libres, puisqu’il s’agit d’un format « classique » sans course Sprint.

La F1 et la FIA développent un énigmatique « plan stratégique »

La Formule 1 et la FIA ont publié à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne une courte déclaration conjointe dans laquelle l’accent est mis sur la bonne relation entre les deux entités et la bonne forme du championnat du monde de Formule 1.

Ces derniers mois, la relation entre la FIA et la F1 s’est nettement dégradée, notamment à cause de quelques affaires « embarrassantes » impliquant directement le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem accusé d’ingérence ou encore le désaccord entre les deux entités concernant l’arrivée d’Andretti en F1 (la FIA a donné son accord, mais la FOM a refusé).

Dans ce contexte, la FIA et la Formule 1 ont tenu à publier une déclaration commune dans laquelle il est indiqué : « Le championnat du monde de Formule 1 de la FIA n’a jamais été aussi fort et se développe à l’échelle mondiale. La FIA et la Formule 1 s’engagent à offrir les meilleurs résultats pour l’ensemble du sport. »

Si le début du communiqué de presse est assez simple à comprendre pour le commun des mortels, la suite est un peu plus énigmatique avec l’annonce de la mise en place d’un « nouveau plan stratégique » visant à améliorer le potentiel de la Formule 1.

« À cette fin, les deux parties développent un nouveau plan stratégique qui nous permettra de saisir les opportunités et d’améliorer encore le potentiel de la F1 dans les années à venir. »

Aucun détail n’a été révélé concernant ce « nouveau plan stratégique » et il est donc bien difficile de comprendre exactement ce qui sera mis en place dans le futur. Affaire à suivre donc…

Météo GP d’Émilie-Romagne : risque d’averses ce dimanche à Imola

Ce week-end, la F1 est de retour en Europe et plus particulièrement en Italie sur le tracé d’Imola pour y disputer la septième épreuve de la saison. Voici le bulletin météo complet pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne.

Le célèbre circuit d’Imola n’est pas seulement prestigieux pour son riche passé et sa proximité de Maranello (siège de la Scuderia Ferrari), c’est également un circuit qui a été le théâtre de courses acharnées depuis les années 1980. Malgré les transformations nécessaires pour répondre aux exigences modernes de la FIA, Imola a su conserver son essence, son âme et son identité unique.

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne a fait ses débuts en 2020, une année marquée par les bouleversements du calendrier dus à la pandémie de COVID-19. Les éditions de 2021 et 2022 ont été caractérisées par des conditions météorologiques humides avec de la pluie. En 2023, le Grand Prix a dû être annulé en raison d’inondations dévastatrices qui ont frappé la région, soulignant la vulnérabilité de l’événement face aux aléas climatiques.

Le circuit d’Imola, baptisé Autodromo Dino & Enzo Ferrari, est un sanctuaire pour les Tifosis. Avec ses 19 virages mythiques comme Aque Minerale, Variante Alta, Variante Bassa, Tosa, Rivazza, et le tristement célèbre Tamburello (théâtre de l’accident fatal d’Ayrton Senna il y a exactement 30 ans), ce circuit est imprégné d’histoire. La configuration technique d’Imola, avec ses 4,909 kilomètres de long, propose une succession de virages rapides et de chicanes étroites rendant les dépassements particulièrement difficiles.

La piste italienne est réputée pour son asphalte de qualité supérieure, dont la texture lisse et la composition offrent une adhérence accrue aux monoplaces. Cette surface est précisément ce qui a incité Pirelli à proposer, pour la première fois de la saison, les composés de pneus les plus tendres du spectre à savoir les C3, C4 et C5.

Situation générale

L’anticyclone des Açores bloque les perturbations océaniques, les empêchant de traverser le nord du continent, mais le sud de l’Europe subit, depuis le début de la semaine, un régime plus frais et humide pour la saison. Ce mauvais temps résulte de deux systèmes dépressionnaires : l’un se situant au nord de l’Afrique et remontant vers la Méditerranée, et l’autre centré sur l’Allemagne.

Au cours des prochains jours la situation s’améliore pour vendredi et surtout pour samedi mais une nouvelle période d’instabilité est attendue pour la journée de dimanche. Aussi le relief de l’Émilie-Romagne à l’ouest d’Imola pourrait avoir une influence sur le développement d’averses avant et pendant la course.

Vendredi 17 mai – EL1 et EL2

La journée débutera sous un ciel peu nuageux laissant place à de belles éclaircies en matinée. Les températures matinales seront autour de 14°C. L’après-midi sera largement ensoleillée avec quelques nuages épars, le mercure atteindra 24°C et 23°C pour les deux séances d’essais libres (13h30 et 17h00).

En après-midi, le vent du secteur Sud-Ouest sera soutenu (entre 15 et 25 km/h) avec des rafales pouvant dépasser 40 km/h. En soirée, le ciel se dégage complètement, offrant une nuit un peu fraîche avec des températures descendant à 12°C.

Samedi 18 mai – EL3 et qualifications

Samedi débutera avec un ciel dégagé et une légère brise venue du nord-est. L’après-midi sera marqué par un soleil généreux et des températures comprises entre 23°C (pour la séance d’essais libre 3 à 12h30) et jusqu’à 25°C pour la séance des qualifications (16h00).

Le vent d’Est soufflera entre 5 et 15 km/h et aucun risque de pluie pour cette journée.

Dimanche 19 mai – La course

L’instabilité s’installera durant la nuit de samedi à dimanche, entraînant une probabilité élevée de précipitations matinales. Toutefois, une amélioration graduelle du temps est prévue dans l’après-midi. Pour la course dont le départ sera donné à 15h00 (heure de Paris), les prévisions météorologiques sont modérément optimistes : un ciel partagé entre éclaircies et couverture nuageuse, avec un risque contenu d’averses orageuses. Au fil des 63 tours, les températures devraient se stabiliser autour de 23°C, accompagnées d’une brise légère en provenance de l’Est.

Les prévisions seront ajustées au fil des prochaines heures. Nous vous invitons à consulter les prévisions horaires disponibles sur le site de notre partenaire météo : Celinium. Ces prévisions sont mises à jour toutes les 10 minutes pour vous offrir les informations les plus précises et récentes.

Pas d’évolutions « significatives » pour Alpine F1 lors des prochaines courses

L’équipe Alpine n’a pas prévu d’introduire des évolutions significatives sur sa monoplace au cours des prochaines courses du calendrier, alors que la Formule 1 débute ce week-end à Imola sa saison européenne. 

Lors des deux dernières courses disputées en Chine et à Miami, Alpine avait introduit une mise à jour sur l’A524 en deux étapes, d’abord sur celle d’Esteban Ocon à Shanghai puis sur celle de son coéquipier Pierre Gasly à Miami où l’équipe du constructeur français a réussi à marquer son premier point de la saison grâce à la dixième place d’Ocon à l’arrivée de l’épreuve.

« Le premier point de la saison à Miami montre que nous progressons après un début de campagne très difficile. Sur les deux dernières courses, nous avons affiché une petite amélioration de notre compétitivité et notre capacité à nous battre pour des positions plus encourageantes en piste. » a déclaré Bruno Famin, Team Principal d’Alpine en F1.

« Même si cela est en partie dû à certaines spécificités des circuits, nous avons pu libérer de la performance grâce à nos évolutions. »

Pour les prochaines manches de la saison, Bruno Famin a insisté sur le fait qu’il n’y aura pas d’autres évolutions majeures sur l’A524, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y aura plus de mise à jour sur l’Alpine.

« Nous n’en apporterons pas d’autres significatives sur les prochaines épreuves, mais nous continuons à travailler d’arrache-pied aux usines pour améliorer la voiture et extraire davantage de performances. » a ajouté Famin.
 
Ce week-end à Imola, les équipes retrouveront un format « classique » avec trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche. Alpine va donc profiter de l’absence de Sprint pour préparer au mieux son week-end de course dès le vendredi avec deux heures d’essais libres.

« Nous viserons un vendredi constructif pour bien préparer la suite du week-end, quand cela compte vraiment. » a insisté Bruno Famin.

« À l’exception du Canada [programmé juste après Monaco], une période intense de rendez-vous européens s’ouvre jusqu’à la pause estivale. Il est important que l’équipe reste concentrée et continue à tout donner aux usines pour apporter plus de performances à la voiture, ce qui est naturellement notre objectif. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec un seul point inscrit depuis le début de la saison 2024.

Ferrari a logiquement attendu Imola pour introduire ses nouveautés

Parce que le Grand Prix d’Emilie-Romagne est le premier week-end de course au format « classique » depuis celui du Japon (la Chine et Miami étaient au format Sprint), la Scuderia Ferrari a choisi cette septième manche de la saison 2024 pour introduire sur la SF-24 un package de mises à jour.

Pour cette première grande mise à jour de la saison pour la SF-24, les ingénieurs de Maranello se sont concentrés essentiellement sur les pontons avec des entrées d’air largement inspirées de la Red Bull, des ailettes modifiées, un capot moteur redessiné au niveau des ouïes d’aération ou encore un gros travail réalisé sur et sous le plancher. 

Avec tant de nouveautés à tester, Ferrari a donc très logiquement attendu le Grand Prix d’Emilie-Romagne et ses trois séances d’essais libres pour introduire ce package, ce qui permettra à l’écurie italienne de travailler plus sereinement, alors que sa base de Maranello se trouve à seulement quelques kilomètres du tracé d’Imola si besoin.

« Après plusieurs courses disputées loin de chez nous, ce week-end marque le début de la partie européenne du championnat. Le Grand Prix a lieu à Imola, le circuit le plus proche de notre siège de Maranello et il porte le nom de notre fondateur. »

« C’est aussi un retour au format habituel, avec trois séances d’essais libres, c’est pourquoi nous avons décidé de présenter ici notre premier package de mise à jour pour la SF-24. » confie Frederic Vasseur à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Cela va faire un week-end très chargé, étant donné que nous devrons évaluer toutes les nouvelles pièces, tout en suivant le programme normal de préparation des qualifications et de la course. »

« Comme d’habitude, nous pouvons nous attendre à une compétition très serrée avec nos concurrents, ce qui signifie qu’un bon travail de réglages sur la voiture peut être aussi important que les avantages que les améliorations pourraient apporter. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 52 points de retard sur Red Bull. 

Mercedes vise une logistique alimentée à 100% en biocarburant en 2024

L’équipe Mercedes a choisi d’étendre son utilisation du biocarburant HVO100 pour faire en sorte de réaliser une saison européenne entièrement alimentée en biocarburant. 

En septembre 2022, Mercedes a conclu un premier essai d’utilisation du HVO100 dans 16 de ses camions de course pour les trois dernières courses européennes. L’essai a été conçu pour comprendre le niveau d’économie de carbone réalisable, ainsi que pour identifier les défis d’approvisionnement. L’analyse menée après l’essai a conclu que l’utilisation du HVO100 réduisait les émissions de fret des camions de 89 %.

En 2023, Mercedes s’est appuyé sur le succès de son essai de biocarburants de 2022, augmentant considérablement l’utilisation du HVO100 tout au long de la saison européenne. L’écurie du constructeur allemand a réalisé une réduction des émissions de 67 % et une économie de 339 tCO2e pour les camions et générateurs de course et d’hôtellerie tout au long de la saison européenne 2023. La flotte de camions de l’équipe a parcouru 386 000 km avec du HVO100, chaque kilomètre parcouru permettant d’économiser 90 % d’émissions de CO2 par rapport au diesel traditionnel.

Pour 2024, Mercedes veut donc aller plus loin et vise une utilisation à 100% du biocarburant pour toute la saison européenne qui débute avec le Grand Prix d’Emilie-Romagne le 17 mai et se termine avec le Grand Prix d’Italie le 1er septembre.

Ainsi, Mercedes utilisera cette année des biocarburants sur l’ensemble des générateurs qui alimentent ses unités d’accueil et d’ingénierie en bord de piste. Le motorhome de l’équipe sera alimenté exclusivement au HVO100, un biocarburant de deuxième génération.

motorhome mercedes 2024
Motorhome Mercedes pour la saison 2024

La  flotte de camions Mercedes-Benz Actros fera à nouveau le plein de HVO100 pendant la saison européenne. Chaque camion transportant le motorhome et le matériel de course parcourt entre 9 000 et 10 000 km, ce qui permet d’économiser selon Mercedes environ 90 % d’équivalent CO2 pour chaque kilomètre parcouru par rapport à l’utilisation de diesel traditionnel.

« Les carburants durables qui alimentent notre logistique pour la saison européenne sont un élément clé de nos plans de transition qui aident l’équipe et notre sport à évoluer vers un avenir net zéro. » a déclaré Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

« Nous avons augmenté nos investissements pour améliorer davantage l’efficacité, les réductions d’émissions projetées reflétant les efforts combinés de l’équipe, de Petronas et nos partenaires logistiques. »

« L’innovation en matière de carburant est au cœur des changements à venir dans notre sport en 2026 et je suis fier de diriger une équipe si engagée dans la conduite d’un changement durable. »

L’équipe Mercedes s’est engagée à publier les économies d’émissions de carbone à la fin de la saison une fois que les données des neuf courses européennes auront été collectées et analysées.

Après Newey, Horner ne craint pas de voir partir Verstappen

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a tenu à démentir les rumeurs selon lesquelles Max Verstappen pourrait quitter l’équipe de Milton Keynes suite à l’annonce du départ imminent d’Adrian Newey.

Quelques jours avant le Grand Prix de Miami, il a été annoncé qu’Adrian Newey quitterait son poste de directeur technique de Red Bull au premier trimestre 2025 après presque vingt années de bons et loyaux services. Au cours de cette période, les monoplaces conçues par Newey ont décroché six championnats constructeurs et sept titres pilotes, dont trois décrochés par Max Verstappen entre 2021 et 2023.

Mais des rumeurs ont suggéré que le départ de Newey signifiait que Max Verstappen pourrait lui aussi quitter l’équipe Red Bull, mais Christian Horner a insisté sur le fait que le pilote néerlandais est « très heureux » là où il est actuellement et qu’il compte bien honorer son actuel contrat qui court jusqu’en 2028.

« Vous signalez ces rumeurs chaque semaine, mais il est toujours là. Max est très heureux dans l’équipe, il est entouré d’un merveilleux groupe d’ingénieurs, il a une super voiture, il est dans la meilleure voiture de la grille, il pilote dans la meilleure forme de sa vie. » a expliqué Christian Horner à Sky Sports.

« Il ne s’agit pas de contrats, il s’agit d’être content, et je pense que c’est la même chose pour n’importe quel pilote. Il a tout ça, il a cette dynamique autour de lui, et je pense que ce que vous voyez avec lui, c’est un pilote qui se délecte de cet environnement. »

Lorsqu’on lui a demandé si Max Verstappen disposait d’une clause de sortie dans son contrat le liant directement à Adrian Newey, Horner a déclaré : « Non. Je veux dire que le contrat de Max est évidemment confidentiel, mais il n’y a aucune clause qui le lie à Adrian de quelque manière que ce soit. »

« Ils ont entretenu de bonnes relations au fil des années, tout comme nos précédents pilotes, mais Max comprend également qu’il y a eu un processus de planification et que ce n’est pas seulement une réaction instinctive, donc la structure ne changera pas après le départ d’Adrian. »

« Le rôle d’Adrian était unique, Adrian est unique. Il dessinait sur une planche à dessin et sa façon de procéder était totalement unique. Personne ne lui rendait compte, c’était un esprit libre au sein de l’organisation. » a ajouté le britannique.

« L’organisation reste exactement telle qu’elle est, nous avons de la force, de la stabilité et de la profondeur, et nous sommes reconnaissants du temps et de la forme dans lesquels il [Newey] a laissé l’équipe technique. »

Le constructeur Audi vient en F1 avec « un seul objectif »

Andreas Seidl, PDG de Sauber et de la future équipe Audi en F1, a fixé les objectifs que devra atteindre son équipe lors de son arrivée sur la grille en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026.

L’actuelle équipe Stake deviendra à partir de la saison 2026 l’écurie d’usine du constructeur allemand Audi, la marque aux anneaux faisant ainsi son entrée dans la catégorie reine aux côtés de grands constructeurs tels que Ferrari, McLaren, Aston Martin ou encore Mercedes.

Il est évidemment impossible à l’heure actuelle de savoir ce que vaudra la future monoplace d’Audi, d’autant qu’en 2026 de nouvelles réglementations techniques entreront en vigueur, notamment du côté des unités de puissance hybrides.

En revanche, Andreas Seidl peut déjà confirmer que Audi ne compte pas faire de la figuration en Formule 1 et n’a en tête qu’un seul objectif : celui de se battre pour des victoires et le championnat dès sa première saison.

« Il est clair que si une marque comme Audi entre en F1, il ne peut y avoir qu’un seul objectif, celui de se battre pour des victoires et des championnats à l’avenir. » a insisté Andreas Seidl dans un entretien exclusif accordé au site de la Formule 1.

« Cela signifie que nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour nous battre dans la bataille pour être les meilleurs dans ce sport à l’avenir. Nous pouvons aborder cela en toute confiance, mais c’est maintenant à nous d’utiliser ce soutien, cet engagement et ces ressources d’Audi pour y parvenir. »

« A quoi ressemblerait pour moi une année 2026 réussie ? Disposer d’un groupe motopropulseur compétitif et fiable au début du nouveau cycle réglementaire et surprendre avec une voiture compétitive dès le début, ce qui signifie au final, de disposer d’un package globalement compétitif. »

« Nous avons commencé très tôt à Neuburg [où est situé l’usine d’Audi] avec le développement du groupe motopropulseur pour ces nouvelles réglementations, et comme l’a montré Sauber dans le passé, si l’on regarde en 2022, lorsque nous avons dû développer une nouvelle voiture selon de nouvelles réglementations sur le châssis, même en tant que petite équipe avec des ressources limitées, elle peut faire un travail très solide. »

« C’est une excellente opportunité que nous avons en 2026, en tant que nouveau venu du côté des groupes motopropulseurs et en tant que nouvelle équipe d’usine. Ces nouvelles réglementations vont nous aider à réduire certains des déficits que nous avons actuellement et nous donner une longueur d’avance dans l’ère d’Audi. »

Jusqu’à présent, Audi n’a confirmé qu’un seul pilote pour sa future équipe, il s’agit de l’Allemand Nico Hûlkenberg qui rejoindra l’équipe dès 2025 alors qu’elle s’appellera encore Stake/Sauber/Kick….

Officiel : Alex Albon confirmé chez Williams sur du long terme

Alex Albon a signé une prolongation de contrat avec l’écurie Williams qui verra le Thaïlandais piloter pour l’écurie britannique « pour plusieurs années », bien qu’aucune durée de contrat n’a été indiquée

Pilote Williams depuis la saison 2022, Alex Albon a permis à l’écurie de Grove de faire des progrès grâce à son expérience et ses efforts ont contribué de manière significative à la meilleure position de l’équipe au championnat depuis 2017, septième l’année dernière.

« Je suis incroyablement heureux de rester chez Williams et de continuer à travailler avec une équipe aussi talentueuse et dévouée. » a partagé Alex Albon.

« Cela a été un début d’année difficile, mais depuis que j’ai rejoint Williams, nous avons fait des progrès significatifs ensemble et j’ai vu les énormes changements se produire dans les coulisses pour nous ramener en tête de la grille. »

« Il s’agit d’un projet à long terme dans lequel je crois vraiment et dans lequel je souhaite jouer un rôle clé, c’est pourquoi j’ai signé un contrat pluriannuel. »

« Cela prendra du temps, mais je suis convaincu que nous construisons la bonne équipe pour aller de l’avant et réaliser de grandes choses dans les années à venir. »

Le Team Principal de l’équipe Williams, James Vowles a ajouté : « Nous sommes ravis d’assurer l’avenir à long terme d’Alex avec Williams Racing. »

« Il a un talent exceptionnel, une contribution technique et un dévouement à la cause et c’est un énorme vote de confiance envers Williams et le retour vers la compétitivité que nous entreprenons. »
 
« Depuis son arrivée, Alex a constamment démontré sa capacité à performer sous pression, et le recruter sur le long terme est une pièce importante du puzzle pour nous faire progresser sur la grille. »

De nouveaux bacs à graviers sur le circuit d’Imola

Les pilotes de F1 vont constater quelques changements ce week-end sur le tracé d’Imola en Italie avec le retour de plusieurs bacs à graviers tout autour de la piste, ce qui pourrait avoir un impact significatif en cas de sortie de piste.

Pour le retour de la Formule 1 à Imola pour la première fois depuis 2022 (l’édition 2023 a été annulée suite aux inondations qui ont touché la région), des modifications ont été apportées à la piste pour 2024, notamment sur certaines zones de dégagement dans plusieurs virages avec la diminution des zones asphaltées pour laisser place à des bacs à graviers.

La zone de dégagement au virage 9 a été complétement supprimée et remplacée par un bac à graviers, tandis que la zone de dégagement en asphalte à la sortie des virages 11, 12 et 13 a été réduite en faveur là aussi de graviers.

Enfin, la sortie de la chicane du virage 14-15 est désormais également un bac à graviers au lieu d’une zone de dégagement goudronnée auparavant.

Si le tracé en lui-même n’a subi aucune modification, l’ajout de bacs à graviers sur certains virages rend le circuit Enzo et Dino Ferrari encore plus sélectif et les pilotes n’auront quasiment plus le droit à l’erreur sur une piste très étroite, bosselée à certains endroits et sur laquelle les dépassements sont très difficiles avec une seule zone de DRS.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 17 mai pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en direct sur notre Live Center accessible ici.

George Russell au volant d’une Mercedes unique en Italie

À l’occasion du centenaire de la victoire de Mercedes sur la célèbre course Targa Florio de 1924, George Russell prendra le volant de l’une des voitures originales participantes ce mercredi 15 mai. 

Le Britannique pilotera la machine de deux litres, récemment restaurée par la branche Mercedes-Benz Classic, avant le week-end du Grand Prix d’Émilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola.

George Russell conduira la voiture centenaire depuis la ville voisine de Faenza – où est d’ailleurs situé le siège de l’équipe Visa Cash App RB – jusqu’à la place du village de Brisighella où aura lieu la cérémonie de remise des prix du Trofeo Bandini Award, un prix décerné chaque année à une figure de la F1.

« Mercedes-Benz a une histoire incroyable dans le sport automobile. Depuis que j’ai rejoint l’équipe en 2017, j’ai aimé en apprendre davantage, notamment en visitant le musée et les  « Salles Saintes » de Stuttgart. » a déclaré Russell.

« Lorsque l’occasion s’est présentée de conduire l’une des voitures les plus emblématiques de l’histoire de l’entreprise, j’ai sauté dessus et j’ai hâte de prendre le volant de la voiture de course Mercedes 2 litres Targa Florio.  La restauration réalisée par Mercedes-Benz Classic est sans égal, comme toujours. »

Mercedes-Benz Targa Florio

Quelques mots sur la Targa Florio : course d’endurance sur route publique organisée dans les montagnes de Sicile, en Italie, la Targa Florio a débuté au début du 20e siècle.

Organisée pour la première fois en 1906, c’était l’une des compétitions les plus difficiles et est devenue l’une des plus importantes pour les constructeurs automobiles désireux de présenter leurs dernières créations. Après un premier succès en 1922, Mercedes participa à la course de 1924 avec la voiture de course Targa Florio de 2 litres, le premier projet de l’ingénieur en chef de l’époque, Ferdinand Porsche.

Mercedes-Benz Targa Florio

Peinte en rouge pour dissuader les supporters locaux de gêner sa progression, Christian Werner a remporté la prestigieuse course en huit heures, 17 minutes et trois secondes pour remporter la deuxième victoire de la marque allemande.

En 2022, Mercedes-Benz Classic a décidé de reconstruire de la manière la plus authentique possible la voiture de course originale Targa Florio de 2 litres de la propre collection de l’entreprise, conformément aux normes élevées d’une restauration en usine.

C’est le véhicule dans lequel Christian Lautenschlager a réalisé la Targa Florio en 1924. La voiture gagnante de Werner n’a pas survécu. Le retrait de la voiture de course du musée Mercedes-Benz a été suivi d’une analyse minutieuse de l’inventaire et d’une recherche approfondie dans les archives Mercedes-Benz Classic, la « mémoire » de la marque.

Les dessins techniques originaux et les photos historiques ont été des sources cruciales pour la restauration authentique et le Classic Center l’a réalisé en collaboration avec un réseau d’experts.

L’avenir de Yuki Tsunoda en F1 lié à Honda et Aston Martin

L’avenir de Yuki Tsunoda en Formule 1 pourrait bien être lié à l’équipe Aston Martin, alors que le motoriste Honda – qui soutient le Japonais depuis le début de sa carrière en sport automobile – se prépare à quitter la famille Red Bull pour s’associer à Aston Martin.

Après avoir fait ses débuts en F1 avec AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB) en 2021, le Japonais Yuki Tsunoda a entamé en 2024 sa quatrième saison en catégorie reine et a toujours été soutenu par Honda qui motorise actuellement Red Bull et VCARB.

Mais alors que Honda motorisera l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2026, le PDG de la firme japonaise, Koji Watanabe, a récemment déclaré que le motoriste espérait « garder un œil » sur Yuki Tsunoda, notamment parce qu’il est le seul pilote japonais en Formule 1 et qu’il est diplômé de la Honda Racing School en 2016.

Concrètement, cela pourrait signifier que Honda souhaite que Tsunoda quitte lui aussi la famille Red Bull pour rejoindre Aston Martin en 2026, mais après la récente prolongation de contrat de Fernando Alonso, le principal intéressé admet que ses chances de continuer à travailler aux côtés de Honda à l’avenir dépendent très probablement de la disponibilité d’un baquet au sein de l’écurie Aston Martin en 2026.

« Je suis très heureux d’entendre ce qu’ils [Honda] ont dit. Je travaille avec eux depuis mon plus jeune âge. J’ai pu réaliser ce qu’ils voulaient que je fasse : je suis devenu pilote de Formule 1 avec Honda. Sans leur soutien, je ne serais pas là. » a déclaré Yuki Tsunoda.

« Nous avons une relation spéciale entre nous et je les apprécie, ils sont d’un grand soutien. Mais en même temps, en ce qui concerne le marché des pilotes, c’est une histoire un peu différente. »

« En fin de compte, nous avons besoin d’un baquet disponible chez Aston Martin s’ils souhaitent me soutenir à partir de 2026, ce qui signifie qu’il y a de fortes chances qu’ils veuillent que je sois dans l’Aston Martin, mais nous avons besoin d’avoir un baquet disponible, sinon, il n’y a aucune chance. »

Fernando Alonso étant désormais assuré de rester à son poste quelques années encore (au moins jusqu’à la fin 2026), le seul espoir pour Tsunoda de rejoindre Aston Martin en 2026 serait de voir Lance Stroll être remercié par son équipe. Cependant, la probabilité de voir le Canadien quitter Aston Martin est très mince car il est le fils du propriétaire de l’équipe, Lawrence Stroll, et la durée de son contrat n’a jamais été révélée. 

« Nous devons voir comment cela se passe. Dans ce cas, si une place n’est pas disponible, je dois réfléchir à différentes solutions, soit rester chez Red Bull, ce qui serait bien, ou à une autre solution. » a ajouté Tsunoda.

« Dans le cas où nous sommes séparés, il y aura toujours Honda dans ma tête, et c’est sûr qu’à un moment donné nous nous reconnecterons dans le futur quoi qu’il en soit. »

Officiellement, Yuki Tsunoda est sous contrat avec son actuelle équipe Visa Cash App RB jusqu’à la fin de la saison 2024. 

Le Grand Prix d’Emilie-Romagne du point de vue des pneumatiques

Pour la septième manche du championnat du monde 2024, Pirelli a sélectionné le trio de composés secs le plus tendre de sa gamme avec les C3 comme Durs, C4 comme Mediums et C5 comme Tendres. Il s’agit du même choix prévu pour l’édition 2023 du Grand Prix d’Emilie-Romagne, mais cette dernière a été annulée à la dernière minute en raison des inondations qui ont touché la région. 

Ce week-end à Imola, ce sera donc les débuts de ce trio de composés sur la piste italienne puisqu’en 2022 (date du dernier GP couru à Imola) la sélection était composée des C2, C3 et C4.

Le tracé d’Imola n’est pas particulièrement sévère avec les pneumatiques en termes de forces exercées sur les pneus, mais l’asphalte reste également relativement abrasif, malgré le dernier resurfaçage, qui concernait environ 70% des cinq kilomètres de longueur du circuit.

Constituée de 19 virages (10 à gauche, 9 à droite) et caractérisée par une variation altimétrique importante – trente mètres de dénivelé entre le point le plus haut et le point le plus bas – la piste présente un tracé assez étroit et ne comporte qu’une seule zone de DRS, des facteurs qui rendent certainement les dépassements difficiles à Imola.

« Le choix d’avoir sur le papier les trois composés les plus tendres offrira plus d’options en termes d’arrêts aux stands pour une course qui, traditionnellement, ne comprend qu’un seul arrêt pour un changement de pneu, également parce que le temps perdu dans la voie des stands est l’un des plus élevés du calendrier. » explique Pirelli avant cette septième manche de l’année.

Parmi les petites modifications récemment apportées au tracé, il convient de mentionner la réintroduction de graviers dans l’échappatoire du virage d’Acque Minerali, ce qui rendra les sorties de piste à cet endroit beaucoup plus pénalisantes cette année.

Les données Pirelli pour Imola 

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Brown révèle que Stella ne se sentait pas prêt à diriger McLaren en 2018

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a félicité son directeur d’équipe, Andrea Stella, pour son approche professionnelle et son leadership depuis qu’il a accepté ce poste à la veille de la saison 2023, alors que l’Italien doutait de ses capacités. 

Andrea Stella a été promu au poste de Team Principal de McLaren en 2023 suite au départ de l’ancien directeur de l’équipe Andreas Seidl qui a rejoint le groupe Sauber où il dirigera la future équipe Audi. Avant cela, Stella avait travaillé comme responsable des opérations lorsqu’il a rejoint McLaren en provenance de Ferrari en 2015, avant une promotion au poste de directeur de la performance en 2018.

Depuis l’arrivée de Stella au poste de Team Principal, McLaren n’a cessé de progresser et a même décroché au Grand Prix de Miami 2024 sa première victoire depuis le Grand Prix d’Italie 2021 remporté à l’époque par l’ancien pilote McLaren Daniel Ricciardo. 

S’adressant au podcast Beyond The Grid de la Formule 1, Zak Brown a partagé son admiration pour la façon dont Andrea Stella gère son équipe : « Andrea montre l’exemple avec sa prévenance, sa communication, sa transparence. Il n’est pas politique. Il joue pour l’équipe. Personne ne travaille plus dur qu’Andrea. Il écoute les gens, il écoute leurs points de vue. Il gère tout à bard. » a expliqué Zak Brown.

« Il communique très bien sa direction et ses décisions. Il ne s’intéresse à rien d’autre que la performance, donc il ne se laisse pas distraire par les autres activités que font peut-être certains des autres chefs d’équipe. Il veut juste faire de la course, il est très calme. »

« Il veut être présent à chaque débriefing parce que cela apporte à la fois performance et concentration. Quand on met tout ça ensemble, cela en fait un leader formidable. Toute mon équipe de direction a fait un travail fantastique en donnant l’exemple, de la même manière qu’Andrea le fait avec l’équipe de course. »

Alors qu’Andrea Stella semble s’être épanoui dans son rôle de chef d’équipe chez McLaren, Zak Brown a également révélé que l’Italien n’était pas sûr de vouloir accepter cette responsabilité lorsqu’une offre lui a été présentée en 2018.

« Il sentait qu’il n’était pas prêt à ce moment-là, alors nous ne l’avons pas promu. » a expliqué Zak Brown.

« Il ne voulait pas être promu, mais il a ensuite obtenu un rôle plus important. Et même lorsque nous l’avons promu [au poste de Team Principal], lorsque je l’ai appelé, ce n’était pas un « oui » immédiat. C’était plutôt : « laissez moi réfléchir ». Il réfléchit, il est très réfléchi. »

« Même à ce moment-là, il se posait des questions : « penses tu que je serai bon dans ce rôle ? Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? » Il sentait qu’il n’était pas prêt en 2018 – moi je pense qu’il l’était probablement – mais il est certainement prêt maintenant. »

Mercedes a prévu des évolutions en cascade pour la W15

L’équipe Mercedes compte bien arriver tôt ou tard à rendre sa W15 compétitive et a donc dores et déjà planifié plusieurs mises à jour qui seront introduites au coup par coup jusqu’à Barcelone à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

A Imola ce week-end pour la septième manche du championnat du monde, Mercedes introduira sur sa monoplace la deuxième moitié des évolutions déjà montées sur la W15 au Grand Prix de Miami au début du mois de mai et qui ont donné satisfaction à l’équipe du constructeur allemand selon le directeur de l’ingénierie, Andrew Shovlin.

« Nous avons réussi à introduire environ la moitié de notre kit de mise à jour à Miami, puis l’autre moitié va arriver à Imola, et nous travaillons dur sur les futures courses pour essayer de d’y apporter également des développements. » a confirmé Shovlin.

« Est-ce que cela a fonctionné comme prévu [à Miami] ? Oui, tout a semblé offrir la performance que nous espérions. Le problème en ce moment est que tout le monde développe sa voiture, vous avez pu voir McLaren avec un gros package [à Miami] et ils semblent avoir progressé. »

« Mais il y a aussi les problèmes de maniabilité [sur la Mercedes] avec lesquels les pilotes doivent se battre, ce qui rend vraiment difficile la compréhension. »

« Ce que nous avons tendance de constater, c’est que la voiture d’une séance à l’autre peut se comporter très différemment et jusqu’à ce que nous parvenions à maîtriser cela, nous allons toujours émousser les bénéfices que nous pouvons tirer de ce type de mise à jour. »

« Mais après les dernières courses, nous avons maintenant une idée très claire de ce que nous devons faire avec la voiture pour qu’elle se comporte un peu plus facilement pour les pilotes, en s’assurant qu’elle aille là où ils veulent qu’elle aille quand ils sont sur des tours de qualifications importants. »

« Nous avons également un bon fil de mises à jour qui arriveront au cours des trois ou quatre prochaines courses. Il y a donc beaucoup de travail en cours, mais j’espère que nous commencerons bientôt à en voir les fruits. »

Concernant les courses à venir, Shovlin a donné son point de vue sur ce à quoi les fans de l’équipe du constructeur allemand peuvent s’attendre : « Nous avons ensuite Monaco, Montréal puis Barcelone. Vous avez là-dedans deux circuits qui sont principalement composés de virages à basse vitesse, certainement Montréal est tout à basse vitesse. »

« Puis il y a Barcelone qui, avec son nouveau tracé, où la chicane a été supprimée, est un circuit extrêmement rapide. Il y a beaucoup de virages à moyenne vitesse et à très, très haute vitesse. »

« Il y a donc toute une gamme de virages à gérer. Nous ne nous attendons pas à être rapides à Monaco, mais ce que vous pourrez constater, ce sont des différences subtiles entre les pistes qui peuvent révéler un peu moins nos faiblesses. »

« Si vous prenez un endroit comme Montréal, vous n’avez affaire qu’à une seule plage de vitesse, cela peut être un peu plus facile de mettre la voiture dans la fenêtre [d’exploitation]. Nous effectuons tous tout le travail de préparation normal, mais fondamentalement, nous devons trouver une solution à ce problème en apportant des mises à jour des performances de la voiture. »

« C’est sur ce point que nous travaillons. Et puis sur la piste, nous allons simplement essayer d’optimiser ce que nous avons du mieux que nous pouvons, en récoltant autant de points que possible en attendant. Ce sont vraiment ces deux domaines sur lesquels nous travaillons simultanément. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur son écurie cliente McLaren.

Loïc Serra et Jérôme D’ambrosio confirmés chez Ferrari

L’écurie Ferrari a confirmé à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne l’arrivée prochaine de Loic Serra et Jérôme d’Ambrosio, tous deux issus de l’équipe Mercedes. 

Loic Serra assumera le rôle de responsable de l’ingénierie des performances du châssis, relevant d’Enrico Cardile, supervisant divers domaines à Maranello, notamment l’ingénierie de la piste, le développement aéro, les opérations aéro et les performances des véhicules.

Loic Serra est né en France en 1972 et est diplômé en ingénierie mécanique après des études à Aix-en-Provence et Paris. Après l’université, il travaille pour Michelin puis pour les équipes de Formule 1 BMW-Sauber et Mercedes AMG.

Jérôme D’Ambrosio pour sa part rejoint le groupe en tant que directeur adjoint de l’équipe, rapportant directement à Frederic Vasseur. D’Ambrosio est également nommé directeur de la Scuderia Ferrari Driver Academy, le programme pour jeunes pilotes de la marque de Maranello.

Jérôme D’ambrosio est né en Belgique en 1985 et a été pilote automobile professionnel jusqu’en 2020. Son palmarès comprend une victoire en GP2, trois en Formule E et il a également participé à 20 Grands Prix de Formule 1 de 2011 à 2012. Chez Mercedes, il a travaillé aux côtés du directeur de l’équipe, Toto Wolff, a dirigé le programme des jeunes pilotes. 

L’arrivée des ces deux hommes a inévitablement un lien avec la future arrivée du septuple champion du monde Lewis Hamilton qui quittera l’écurie Mercedes à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre Ferrari l’an prochain.

Loïc Serra et Jérôme D’Ambrosio doivent respecter une période de jardinage et commenceront tous deux à travailler avec la Scuderia Ferrari le 1er octobre 2024.

Oliver Bearman confirmé au volant de la Haas en EL1 à Imola

Le Britannique Oliver Bearman – pilote de réserve de l’écurie Haas – aura l’opportunité de rouler sur la piste d’Imola ce week-end lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes.

Oliver Bearman – qui s’est fait connaître du grand public un peu plus tôt cette saison lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz au volant de la Ferrari au Grand Prix d’Arabie Saoudite – pilotera la Haas VF-24 de Kevin Magnussen lors des EL1 ce vendredi à Imola, théâtre de la septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

« J’ai vraiment hâte de rejoindre l’équipe et de participer aux EL1 à Imola. » a déclaré Oliver Bearman.

« L’équipe connaît une bonne saison et j’espère qu’avec l’expérience supplémentaire que j’ai acquise depuis notre dernière fois ensemble, je pourrai les aider à continuer sur leur lancée ! »

Pour rappel, lors de sa pige au volant de la Ferrari de Carlos Sainz en Arabie Saoudite, Bearman avait terminé sa première course de Formule 1 à la septième position sur l’un des tracés les plus difficiles du calendrier et alors qu’il n’avait participé qu’à deux séances d’essais avant de prendre le départ de la course.

Le Danois Kevin Magnussen pour sa part débutera son week-end à Imola lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne puisqu’il s’agit d’un week-end « classique » (pas de Sprint).

Wolff satisfait de voir une écurie cliente de Mercedes gagner

Le fait que McLaren – qui est une écurie cliente de Mercedes – a déjà gagné une course cette saison et se retrouve devant l’écurie d’usine du constructeur allemand au championnat du monde ne dérange pas Toto Wolff.

Lors de la dernière course disputée à Miami, le pilote McLaren Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 et a offert par la même occasion le premier succès à son équipe depuis la victoire de Daniel Ricciardo en 2021 au Grand Prix d’Italie à Monza. Grâce à cette victoire, McLaren a accentué son avance sur Mercedes au championnat du monde et occupe la troisième place 63 points derrière Ferrari.

Du côté de chez Mercedes, l’équipe d’usine du constructeur allemand connaît un début de saison difficile avec une monoplace toujours aussi capricieuse, alors que la dernière victoire de la firme à l’étoile remonte au Grand Prix du Brésil 2022.

Mercedes continue d’apporter des améliorations sur sa W15 et espère évidemment pouvoir revenir très vite dans la lutte pour des victoires, mais le directeur de l’équipe, Toto Wolff, sait qu’il faudra encore un peu de temps.

« Nous constatons des gains. Mais notre voiture est encore difficile à régler car [son comportement] est aléatoire, mais nous savons de quoi il s’agit.  Nous apportons des pièces [nouvelles], ça ne se fera pas en quelques semaines ou quelques courses, mais nous y arriverons. » a déclaré Wolff, cité par Racer.

L’Autrichien a ajouté qu’il préfère voir une écurie cliente de Mercedes décrocher des victoires plutôt qu’une autre : « Si ce n’est pas nous qui gagnons, j’aimerais que l’équipe propulsée par Mercedes gagne, cela montrera que notre groupe motopropulseur est compétitif. » a-t-il ajouté.

« McLaren était 16ème ou 18ème l’année dernière [en début de saison, ndlr], ils étaient tellement loin du rythme, et en moins de douze mois, ils ont renversé la situation. Donc, c’est bon à voir, c’est une bonne source d’inspiration. »

« Nous avons toujours de nouvelles pièces qui arrivent tout le temps. Il ne s’agit pas de gains miraculeux de l’ordre de deux dixièmes, mais c’est plus de l’apprentissage et plus de choses vont arriver. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola, l’équipe Mercedes est quatrième au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur son écurie cliente McLaren. 

Vingt étudiants recevront la bourse d’études de la F1

Un groupe de vingt étudiants en ingénierie recevront la bourse d’études d’ingénierie de la Formule 1 entre 2024 et 2025 dans le cadre d’un programme visant à permettre à des jeunes gens issus des milieux sous-représentés d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et d’en faire leur métier.

Les bourses de la Formule 1 ont été créées en 2021 et fournissent un soutien financier, académique et professionnel crucial aux étudiants issus de milieux sous-représentés, tout en leur offrant un aperçu inégalé de l’industrie du sport automobile. Le programme s’attaque à certains des principaux obstacles à l’enseignement supérieur pour ces étudiants, notamment le fardeau financier et l’accès aux opportunités.

L’intégralité des frais de scolarité de l’étudiant sont couverts, ainsi que les frais de subsistance pendant toute la durée de son cursus, et les étudiants peuvent également accéder à un soutien qui les préparera à leur carrière. Cela comprend une expérience professionnelle dans l’une des dix équipes de F1 au cours de leur deuxième année d’études, ainsi que des ateliers de carrière et du mentorat.

À ce jour, la bourse a aidé 30 étudiants d’universités partenaires du Royaume-Uni et d’Italie, et permettra de soutenir 50 étudiants au total tout au long de leurs études d’ici 2025.

La bourse d’études d’ingénierie de Formule 1 est l’un des nombreux programmes conçus pour construire un sport plus diversifié et inclusif en éliminant les barrières et en encourageant toutes les personnes, sans distinction de sexe, d’origine ethnique ou d’origine sociale, à s’impliquer.

« Je suis incroyablement fier que la bourse d’études en ingénierie de la Formule 1 ait ouvert la porte de la F1 à une nouvelle vague d’étudiants talentueux avec de nouvelles idées et la volonté de faire avancer notre sport » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1.

« La F1 est un endroit pour tout le monde, quelle que soit votre origine et c’est notre travail de créer des opportunités significatives pour que les groupes sous-représentés puissent réaliser leurs rêves. »

« J’espère que ce programme servira d’exemple de notre fort engagement à rendre le sport plus diversifié et incitera des jeunes plus intelligents à poursuivre une carrière dans le sport automobile. »

Plus tôt cette année, la F1 a accueilli le groupe actuel d’universitaires dans son centre de médias et de technologie à Biggin Hill, où ils ont visité le centre de diffusion mondial et ont reçu des conseils éclairés sur leur carrière de la part d’ingénieurs et de collègues de production.

La cohorte de cette année est déjà composée d’étudiants de l’Université de Strathclyde, de l’Université Impériale, de l’Université de Cambridge, de l’Université d’Oxford et de l’Université des véhicules automobiles d’Émilie-Romagne (MUNER), leur sélection étant effectuée sur la base d’un certain nombre de critères définis par les universités participantes qui considèrent les candidatures proviennent de groupes socio-économiques défavorisés et sous-représentés, notamment des femmes et des personnes issues de groupes ethniques minoritaires.