De la Rosa : « Alonso a choisi le meilleur projet, pas l’argent »

L’ancien pilote de F1 espagnol Pedro de la Rosa considère que l’arrivée de Fernando Alonso chez Aston Martin est motivée par son esprit de compétition, pas par l’argent.

Fernando Alonso a annoncé la semaine dernière qu’il quitterait l’équipe Alpine à la fin de la saison 2022 pour rejoindre Aston Martin dans le cadre d’un contrat pluriannuel avec l’écurie du constructeur britannique et en remplacement direct du quadruple champion du monde Sebastian Vettel, qui prendra sa retraite à la fin de l’année.

La décision d’Alonso de rejoindre Aston Martin en a surpris plus d’un dans le paddock, d’autant que les performances actuelles de l’équipe britannique sont en deçà de celles de l’écurie française.

Pedro de la Rosa considère que la décision surprenante de son compatriote Fernando Alonso de rejoindre Aston Martin est la preuve de sa conviction que l’équipe est sur une tendance à la hausse mais que cette décision du double champion du monde n’est pas motivée par un intérêt pécuniaire.

Lawrence Stroll a effectivement investi des sommes importantes dans le projet Aston Martin et De la Rosa pense qu’Alonso a fait ce choix en se fondant sur la confiance dans l’évolution du projet à long terme.

« Le plus important pour un pilote est de se lancer dans un projet qui soit gagnant, tôt ou tard. L’investissement et l’ambition d’Aston Martin le montrent« , a-t-il déclaré à nos confrères de la radio espagnole La Cadena SER.

L’arrivée d’Alonso devrait également se traduire par un renforcement de l’équipe d’ingénierie chez Aston Martin selon l’ancien pilote : « En tant qu’ingénieur, vous choisissez le meilleur projet, pas celui qui vous paiera le mieux. L’arrivée d’Alonso va aussi attirer plus de talents vers un projet ambitieux. »

Le projet de Fernando Alonso « El Plan » depuis son retour en dans la discipline reine du sport automobile en 2021 pour revenir au sommet est toujours valable selon Pedro de la Rosa.

« ‘El Plan’ continue… et le plan, c’est de gagner à nouveau. Finalement, Fernando ne le dira pas, mais il a changé de plan parce que c’est un meilleur plan. J’aime beaucoup cette union, elle va dans le bon sens. Lawrence Stroll est un homme d’affaires prospère, qui a réussi à faire aboutir ses projets malgré les difficultés » a conclu l’Espagnol.

Massa : « Binotto doit renverser la vapeur rapidement chez Ferrari »

L’ancien pilote de Formule 1 Felipe Massa estime qu’une partie des erreurs commises par la Scuderia Ferrari lors de la première partie de l’année sont sous la responsabilité directe du directeur d’équipe Mattia Binotto.

Depuis le début de la saison 2022, la Scuderia Ferrari a laissé filer de nombreux points en raison d’erreurs stratégiques, de pilotage ou bien encore à cause de pannes mécaniques. Toutes ces opportunités manquées au cours des treize premières courses de l’année signifie que l’équipe italienne accuse désormais 97 points de retard sur Red Bull au championnat du monde constructeurs, tandis que le Monégasque Charles Leclerc – qui menait le championnat pilotes à un moment donné – se retrouve avec un retard de 80 points sur son rival Max Verstappen.

Depuis quelques Grands Prix, certains fans et même médias pointent directement la responsabilité du directeur de l’équipe, Mattia Binotto, et bien qu’il prenne la défense de l’ingénieur suisse, Felipe Massa pense lui aussi que Binotto est en partie responsable et qu’il doit désormais veiller à renverser la vapeur rapidement.

« Je le connais très bien, nous avons travaillé ensemble pendant longtemps, d’abord il était ingénieur, puis il a pris un poste de direction avec les ingénieurs, puis est devenu directeur technique et enfin chef d’équipe, mais je n’étais plus là. » explique Massa sur Sky Sports.

« C’est un très bon ingénieur, mais aussi un très bon gars, très professionnel. Il comprend beaucoup de choses sur le côté technique du sport. Et comme je l’ai dit, c’est un bon gars, je l’aime aussi en tant que personne. Au final, les résultats ne sont pas corrects, et même si on ne peut pas lui en vouloir, il est en partie responsable. »

« Ferrari doit être un peu plus calme sur ses prises de décision et comprendre ce qui se passe, car les erreurs de stratégie qui ont été commises en début de saison se reproduisent encore aujourd’hui. Il [Binotto] doit renverser la vapeur rapidement, sinon il devra peut-être en payer le prix. »

Mattia Binotto a été nommé directeur de la Gestion Sportive de Ferrari en janvier 2019, le Suisse prenant la place occupée alors depuis 2015 par Maurizio Arrivabene.

Fernando Alonso est « la surprise de l’année » pour Helmut Marko

Helmut Marko admet qu’il a été particulièrement impressionné par les performances de Fernando Alonso cette année en Formule 1 et n’hésite pas à dire que l’Espagnol a été « la surprise de l’année » pour lui.

Fernando Alonso est revenu en Formule 1 en 2021 avec l’équipe Alpine et, après une première année d’adaptation, l’Espagnol en a impressionné plus d’un cette saison avec des performances remarquables et remarquées, notamment en qualifications au Canada ou encore en Australie un peu plus tôt. Pour Helmut Marko, conseiller motorsport chez Red Bull, les performances du double champion du monde l’ont impressionné depuis le début de la saison : « Il est super rapide. C’est incroyable le genre de courses qu’il livre. C’est la surprise de l’année pour moi. » a expliqué Helmut Marko dans un entretien accordé à OE24.

« Je pense même qu’il est encore capable de décrocher des victoires en tant que pilote. La seule question à se poser est de savoir si Aston Martin [sa prochaine équipe] sera en mesure de lui fournir un bon package. » 

De façon générale, Marko dit qu’il apprécie particulièrement la saison 2022 de Formule 1 qui est bien plus « amusante » que la campagne 2021 durant laquelle Red Bull et Max Verstappen étaient à la lutte pour le championnat contre Mercedes et Lewis Hamilton.

« Oui, ça a rarement été aussi amusant. Presque chaque week-end est un plaisir, c’est très différent de la saison dernière, où tout était éprouvant pour les nerfs. C’est juste un peu dommage que Ferrari fasse autant d’erreurs, je pense qu’ils se battent en dessous de leur niveau, et nous sommes vraiment désolés pour eux. Mais encore une fois, ils reviendront, car ils ont une voiture très performante. »

Avant le Grand Prix de Belgique Fernando Alonso occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 46 points inscrits depuis le début de l’année.

Brundle : « Alonso poussera Aston Martin très fort en 2023 »

L’ancien pilote de F1, Martin Brundle, s’attend à ce que le double champion du monde Fernando Alonso « pousse très fort » l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2023.

Fernando Alonso a annoncé un peu plus tôt cette semaine qu’il quitterait l’équipe Alpine à la fin de cette saison 2022 pour rejoindre Aston Martin dans le cadre d’un contrat pluriannuel avec l’écurie du constructeur britannique et en remplacement direct du quadruple champion du monde Sebastian Vettel, qui prendra sa retraite à la fin de l’année. La décision d’Alonso de rejoindre Aston Martin en a surpris plus d’un dans le paddock – à commencer par les dirigeants de l’équipe Alpine – qui ont appris la nouvelle comme toute le monde dans les médias le jour de l’annonce.

Pour Martin Brundle – désormais consultant de luxe pour la chaîne Sky Sports – le pilote espagnol s’est un peu adouci lors de ces derniers mois chez Alpine et pourrait bien faire des étincelles chez Aston Martin en poussant l’équipe très fort dès son arrivée.

« Le timing de sa déclaration de retraite en vidéo [faite par Vettel] avait encore plus de sens lorsque Fernando Alonso a été étonnamment annoncé le lundi matin comme prenant son baquet. Il semble qu’Alpine ne pouvait pas offrir à Alonso un contrat de deux ans, alors que son contrat avec Aston Martin est officiellement décrit comme pluriannuel. » a déclaré Brundle dans sa chronique pour Sky Sports.

« Il a également été déçu de la force de frappe de son coéquipier Esteban Ocon contre lui chez Alpine plutôt que de concentrer toutes leurs armes contre leurs rivaux. Fernando est une force de la nature sur et en dehors de la piste et il poussera l’équipe [Aston Martin] très fort. »

« Il s’est un peu adouci ces derniers temps, mais il pourrait facilement y avoir des feux d’artifice lorsqu’il rejoindra « la société » de la famille Stroll. Je me souviens d’avoir interviewé Fernando sur la grille d’Abou Dhabi 2018 et il était très convaincant sur le fait qu’il s’agissait de la fin de sa carrière en F1, mais maintenant il sera sur la grille jusqu’à au moins fin 2024 à l’âge de 43 ans et avec 400 courses sous son pied droit. C’est extraordinaire ! »

Fernando Alonso détient depuis peu le record du pilote de Formule 1 ayant effectué le plus grand nombre de tours dans l’histoire de la catégorie reine.

Alpine F1 s’attendait à « plus de loyauté » de la part de Piastri

Le team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, assure que l’écurie du constructeur français compte bien voir l’Australien Oscar Piastri honorer le contrat qu’il a signé avec Alpine pour la saison 2023.

Un peu plus tôt cette semaine, Aston Martin a annoncé l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso dans son équipe à partir de la saison 2023. Cette annonce a surpris beaucoup de monde – y compris les dirigeants de l’équipe Alpine – qui étaient certains d’être proches d’un accord avec le pilote espagnol pour poursuivre l’aventure avec lui lors de la prochaine saison de Formule 1. Cependant, la durée du contrat et le montant proposés par Alpine n’ont pas permis de convaincre Alonso de rester dans l’écurie du constructeur français une saison de plus.

Dans ce contexte, Alpine a immédiatement annoncé par le biais d’un communiqué de presse officiel que le jeune Oscar Piastri remplacerait Fernando Alonso à partir de la saison 2023, mais ce dernier a catégoriquement démenti en publiant un court message sur ses réseaux sociaux quelques heures après l’annonce d’Alpine : « Je comprends que, sans mon accord, Alpine F1 a publié un communiqué de presse en fin d’après-midi indiquant que je piloterai pour eux l’année prochaine. » a ainsi écrit l’Australien sur son compte Twitter.

« C’est faux et je n’ai pas signé de contrat avec Alpine pour 2023. Je ne piloterai pas pour Alpine l’année prochaine. »

A la suite de cette annonce pour le moins surprenante de la part de Piastri, Alpine a insisté sur le fait que le jeune Australien a signé un contrat avec l’équipe et qu’il lui est donc impossible de piloter pour une autre écurie [on pense à McLaren qui aurait signé un pré-accord avec lui].

En l’espace de quelques heures, l’écurie Alpine a donc « perdu » deux pilotes, mais le team principal Otmar Szafnauer insiste sur le fait que rien n’est définitif : « Ce n’est pas encore définitif […]. Nous avons un contrat avec Piastri, qu’il a signé en novembre, nous avons parlé avec nos avocats et ils nous ont dit qu’il s’agit d’un contrat contraignant, donc une partie de ce contrat nous permet de mettre Oscar dans l’une de nos voitures en 2023, c’est pourquoi nous avons publié un communiqué de presse. » a expliqué Szafnauer à El Confidencial.

« Il y a aussi une option [dans le contrat de Piastri] et la possibilité pour nous de « prêter » le pilote à une autre équipe. Nous voulions Fernando avec nous un an de plus, puis un « prêt » d’Oscar pour 2023. J’ai toujours dit dans toutes mes conférences de presse que Piastri serait en Formule 1 en 2023 et c’est parce que je savais qu’il pouvait être dans l’une de nos voitures ou dans une autre en prêt, si Fernando était resté. Mais Alonso, pour une raison quelconque – et je pense connaître les raisons, même si vous devriez lui demander à lui – va chez Aston Martin. »

« Nous avons donc commencé à finaliser l’accord avec Piastri, et au lieu de l’abandonner, nous avons décidé de le placer dans notre voiture. D’où la déclaration [le communiqué de presse]. »

Lorsqu’on lui demande pourquoi Oscar Piastri a démenti catégoriquement avoir signé un contrat avec Alpine pour l’an prochain, Szafnauer admet qu’il ne comprend pas, car selon lui, le plan stratégique d’Alpine pour les années à venir est bien meilleur que celui de McLaren [pour qui Piastri aurait signé] : « Je pense que c’est une question pour Piastri, parce que je ne comprends pas non plus. »

« La direction que nous avons avec Luca de Meo [PDG du groupe Renault] est magnifique, le soutien qu’il nous apporte est fantastique, il a sauvé l’équipe. Laurent Rossi, mon patron immédiat et PDG d’Alpine, est un grand homme d’affaires pour la marque, y compris l’écurie de Formule 1…Tout cela est magnifique et nous l’avons partagé avec les pilotes. »

« Luca de Meo a une grande vision, il a ressuscité la marque. Les voitures et leurs bénéfices financent l’équipe, qui peut être un excellent véhicule marketing pour la marque. Le plan stratégique est très bon et Piastri le sait. Mieux même que McLaren. Nous sommes devant eux au championnat et nous espérons être devant eux à la fin du championnat du monde. Quant à l’avenir de l’équipe ? Nous avons un gros budget et des gens avec beaucoup d’expérience. Je viens d’arriver [il a rejoint Alpine début 2022], je connais les domaines à renforcer, l’équipe technique, nous recrutons des personnes dans les domaines que nous devons améliorer et nous mettons en place de nouveaux outils. Dans notre avenir, dans ce plan de 100 courses sur lequel nous travaillons tous, je pense qu’il y a aussi de la place pour Piastri. Et nous l’avons soutenu, je pense qu’il devrait donc y avoir une certaine fidélité au fait que nous avons littéralement investi des millions et des millions d’euros pour le préparer. Donc, je ne comprends pas non plus [sa décision de ne pas courir pour Alpine], il faut lui demander. »

Arrivé à la tête de l’équipe Alpine en début d’année après avoir tenu le même rôle chez Racing Point [devenue ensuite Aston Martin], Otmar Szafnauer admet qu’il ne s’attendait absolument pas à se retrouver dans une telle situation quelques mois plus tard avec deux pilotes ne voulant pas rouler pour son écurie.

« Non, je ne m’y attendais pas. Lorsque Piastri, par exemple, a signé le contrat avec Alpine en novembre, il était là et ne savait rien. J’ai toujours vu que Laurent Rossi essayait de faire ce qui était le mieux pour les deux pilotes. Avec les contrats; avec Fernando qui voulait continuer, avec Oscar qui voulait un baquet pour 2023…et Rossi a donné son feu vert. Laurent a travaillé très dur pour lui trouver ce baquet pour l’année prochaine. Chez Alpine, nous avons essayé de faire ce qui était le mieux pour les deux pilotes, sans essayer de jouer avec l’un d’eux, en étant transparents avec eux. Chaque pilote savait ce qui se passait. Malheureusement, Alonso a signé avec Aston, et je comprends pourquoi, mais Piastri non. »

Alors que Mark Webber (manager d’Oscar Piastri), Fernando Alonso et Flavio Briatore sont tous les trois très proches depuis de longues années, certaines informations ont pu « fuiter » et lorsqu’on demande à Szafnauer si Alpine n’a pas été un peu naïve dans cette affaire, l’Américain a répondu : « Vous voulez dire qu’ils ont pu partager des informations ? Ecoutez, je n’ai aucune preuve, mais c’est la Formule 1, et peut-être que dans quelques années, quelqu’un dira qu’il a des preuves d’informations partagées. Je ne serais pas surpris. »

« Je dis toujours à tout le monde qu’en Formule 1 il faut faire comme si tout le monde savait tout, qu’il n’y a pas de secrets. Quand vous demandez à quelqu’un de ne rien dire, il agit comme tout le monde le sait (rires). C’est ainsi que j’ai dirigé mon entreprise en Formule 1 pendant 25 ans et si cela s’est produit (le partage d’informations), on ne doit pas être surpris. »

« On s’attendait à plus de loyauté de la part de Piastri. Il devrait l’être avec cette équipe qui a pris soin de lui, qui l’a emmené au championnat du monde [en Formule 2 en 2021] et, surtout, qui au cours de la dernière année, l’a mis dans une Formule 1 pour qu’il soit prêt, pour qu’il connaisse les circuits. Je m’attendais à plus de loyauté d’Oscar qu’il n’en montre. J’ai débuté en Formule 1 en 1989 et je n’ai jamais rien vu de tel. Et il ne s’agit pas de Formule 1, mais d’intégrité en tant qu’être humain. Cela pourrait arriver au Hockey sur glace, au football, peu importe. »

« Mais ce n’est pas fait, il a signé un papier, un document, disant qu’il ferait quelque chose de différent. Pour moi, je n’ai pas besoin de signer un papier et puis quelqu’un me dit « tu mens parce que tu as signé ». Pour moi, si tu dis « hé, aide-moi, demain je t’aiderai », en aucun cas je ne reviendrai sur ma parole…je n’ai pas besoin d’un papier où il est écrit « avec une clause, je peux sortir d’ici ».

Daniel Ricciardo chez Alpine en 2023 ?

Les dernières rumeurs suggèrent depuis quelques jours que Piastri va remplacer son compatriote Daniel Ricciardo chez McLaren et que ce dernier pourrait revenir chez Alpine (il a couru pour Renault durant deux saisons avant que l’équipe ne devienne Alpine). Lorsqu’on lui demande de confirmer cette rumeur, Szafnauer insiste sur le fait que pour lui c’est bien Oscar Piastri qui roulera pour Alpine l’an prochain car le jeune homme a signé un contrat.

« Nous avons un contrat avec Piastri et nous devons comprendre où cela nous mène légalement. Nous croyons, et c’est pourquoi nous avons publié ce communiqué, que nous avons un contrat contraignant. Nous devons passer un peu de temps à étudier où cela nous mène. Et si Piastri n’est pas dans la voiture – et je pense qu’il le sera – parce que Fernando est parti, j’ai reçu environ quatorze appels téléphoniques de pilotes intéressés, parce que le baquet Alpine est le plus précieux qui reste. »

« Nous sommes quatrième au championnat du monde. [Esteban] Ocon est un bon coéquipier, un bon compétiteur, nous avons des plans pour nous améliorer, nous avons notre propre unité de puissance, nos propres installations et nous agissons dans le développement du châssis et du moteur pour avoir une voiture plus rapide. Nous avons une excellente équipe technique de 850 personnes et nous allons encore nous améliorer. Il n’est pas étonnant que tant de gens m’appellent, mais sur ces quatorze, il en restera quatre sur la liste finale, et parmi eux se trouvera Piastri. »

Une compensation financière

Enfin, Szafnauer confirme que Alpine cherchera à obtenir une compensation financière conséquente si jamais Oscar Piastri décide de ne pas rouler avec l’équipe du constructeur français l’an prochain.

« Tout d’abord, voyons où nous en sommes légalement avec Oscar. Nous avons un contrat qui dit que nous devons le soutenir dans sa carrière jusqu’en Formule 1 en investissant beaucoup d’argent. Mais surtout, il faut tenir compte du fait que l’année dernière, nous l’avons mis dans une monoplace et qu’il a parcouru 3500 kilomètres. Nous avons fait sept tests privés et ce n’est pas bon marché. Le coût d’un moteur est de 1 750 000 euros. Les mécaniciens qui ont géré ces tests, les vols, les voyages…Nous avons dépensé beaucoup, beaucoup d’argent sur Piastri pour le préparer pour l’avenir. Et, si cet avenir n’est pas avec nous, il est logique et juste que nous cherchions une compensation. »

Mark Webber sur le départ de Vettel : « Je pense qu’il a fait le bon choix »

Mark Webber – l’ancien coéquipier de Sebastian Vettel chez Red Bull – estime que le quadruple champion du monde a fait « le bon choix » de prendre sa retraite du sport à la fin de cette année après quinze années passées en catégorie reine.

Sebastian Vettel a passé 94 Grands Prix aux côtés de Mark Webber chez Red Bul entre 2009 et 2013 et l’Australien reste à l’heure actuelle le coéquipier le plus ancien avec lequel Vettel a dû travailler. Le duo nous a offert de belles batailles en piste au cours de ces années de collaboration chez Red Bull, alors qu’ils s’affrontaient roue contre roue pour le championnat du monde au volant de la meilleure monoplace à l’époque.

S’exprimant après l’annonce faite par Sebastian Vettel peu avant le Grand de Hongrie, Mark Webber estime que son ancien coéquipier a fait le bon choix après avoir connu une longue carrière au plus haut niveau  » : « Il a eu une carrière incroyable, il a été intouchable dans ces années [où il se battait pour le championnat]. Il a adoré quand Pirelli est arrivé et il était en maîtrise totale par rapport à beaucoup d’entre nous à cette époque, à l’époque des diffuseurs soufflés. » explique Mark Webber dans un entretien exclusif accordé au site de la F1.

« Il y avait beaucoup de règlements qu’il a certainement travaillé incroyablement dur pour comprendre et a fait un excellent travail. Et évidemment, il a accumulé une quantité phénoménale de succès en peu de temps, ce que nous tous collègues, respectons. »

« Mais je pense qu’il a fait le bon choix [de prendre sa retraite fin 2022]. Evidemment, c’est une décision individuelle à ce moment-là, il n’y a personne d’autre qui peut prendre cette décision pour vous, mais je ne pense pas que ce soit une surprise. Je pense que c’était assez évident que cela viendrait, qu’il s’en aille. »

Webber – qui a décroché neuf victoires avec Red Bull durant ses années passées aux côtés de Sebastian Vettel – a admis que sa relation avec l’Allemand était assez tendue dans l’équipe à un moment donné, alors que tout le monde se souvient de l’accrochage entre coéquipiers en Turquie 2010 ou encore le fameux « Multi 21 » au Grand Prix de Malaisie 2013.

« Maintenant tout va bien, mais évidemment c’était assez tendu quand vous vous battez pour des championnats à l’avant ensemble. Nous avons eu quelques années où j’étais [en lice] et quelques années où je ne l’étais pas. » a ajouté l’Australien.

« Cela devient toujours un peu tendu. Il est plus facile d’être coéquipiers lorsque vous vous battez pour des points, mais évidemment, les championnats et les victoires sont un peu plus difficiles, ce qui a été évidemment le cas dans de nombreux scénarios différents dans le sport. Nous n’étions pas seuls dans ce sens. »

« Maintenant, il a complétement changé de position, n’est-ce pas ? Au fil de sa carrière, en particulier au cours de la dernière année, toute sa position a changé en termes de motivation et d’attente pour la prochaine phase de sa vie. »

Sebastian Vettel disputera les neuf dernières courses du championnat du monde 2022 avec l’équipe Aston Martin avant de prendre sa retraite au lendemain du Grand Prix d’Abou Dhabi qui marquera son 300e et dernier Grand Prix en Formule 1.

Lawrence Stroll dit qu’Aston Martin voulait garder Vettel en 2023

L’équipe Aston Martin a révélé qu’elle souhaitait poursuivre l’aventure avec Sebastian Vettel en 2023, mais n’a finalement pas réussi à faire changer d’avis l’Allemand, qui a pris la décision de stopper sa carrière à la fin de la campagne 2022.

Peu avant le Grand Prix de Hongrie disputé le dernier week-end de juillet à Budapest, Sebastian Vettel a annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière de pilote de Formule 1 à la fin de la saison 2022 après quinze années passées au plus haut niveau du sport automobile et quatre titres mondiaux décrochés (tous avec Red Bull). L’Allemand – qui a rejoint Aston Martin en 2021 – avait un contrat de deux ans avec l’équipe du constructeur britannique et cette dernière souhaitait renouveler ce contrat comme l’a indiqué Lawrence Stroll.

« Je tiens à remercier Sebastian du fond du cœur pour l’excellent travail qu’il a accompli pour Aston Martin au cours de la dernière année et demie. » a déclaré Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin, le jour de l’annonce faite par Vettel.

« Nous lui avons clairement fait comprendre que nous voulions qu’il continue avec nous l’année prochaine, mais au final, il a fait ce qu’il pensait être juste pour lui et sa famille, et bien-sûr, nous respectons cela. »

« Il a piloté des courses fantastiques pour nous, et dans les coulisses, son expérience et son expertise avec nos ingénieurs ont été extrêmement précieuses. Il est l’un des plus grands de tous les temps de la Formule 1, et ce fut un privilège d’avoir pu travailler avec lui. Il continuera à courir pour nous jusqu’au Grand Prix d’Abou Dhabi 2022 inclus, qui sera sa 300e participation en Grand Prix, et nous lui offrirons un adieux fabuleux. »

Dans la foulée de l’annonce faite par Sebastian Vettel, l’équipe Aston Martin a annoncé l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso dans l’équipe à partir de 2023 dans le cadre d’un contrat pluriannuel pour l’Espagnol.

L’équipe Haas assume totalement d’avoir copié le concept Ferrari

Le directeur de Haas, Guenther Steiner, assume totalement le fait que son équipe ait pris la décision de « copier » le concept de Ferrari avec sa monoplace mise à jour en Hongrie.

L’écurie Haas a attendu la treizième course de la saison 2022 pour introduire un package de nouveautés sur sa monoplace et le moins que l’on puisse dire est que la VF22 mise à jour ressemble comme deux gouttes d’eau à la Ferrari F1-75. En effet, la Haas mise à jour présente un certain nombre de développements similaires à ceux de la F1-75 de Ferrari et Steiner affirme que le partenariat avec l’écurie italienne – qui lui fournit moteur, boîte de vitesses, suspensions et autres composants – fait qu’il était tout à fait logique de copier le concept de son partenaire plutôt que de chercher à partir sur un concept inconnu.

« Est-ce que quelque chose ne va pas avec ça ? Il y a trois concepts – le concept Ferrari, le concept Red Bull et le concept Mercedes. Nous sommes les plus proches de Ferrari, donc nous allons évidemment regarder ce qu’a fait Ferrari et copier. Mais cela a pris un peu de temps, car ils devaient lancer leur voiture et faire des courses, puis nous avons dû aller en soufflerie faire des tests en regardant cette voiture. » a expliqué Steiner durant le week-end du Grand Prix de Hongrie.

« Donc, si nous avons le même concept de Ferrari, nous n’allons pas copier la Williams ; évidemment, vous copiez quelque chose qui est similaire. Par conséquent, cela prend un peu de temps parce que vous voulez voir ce que font les autres, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. »

« Nous avons pris un peu de temps nous-mêmes, parce que je pense que nous sommes dans une bonne position par rapport à là où nous voulions être. Nous ne nous attendions pas à être aussi forts en début de saison, donc nous avons essayé de gagner autant que possible [avec le nouveau package] et essayé d’aller dans la bonne direction. Mais aller en soufflerie et développer, cela prend du temps. »

Le team principal de l’équipe Haas dit qu’il ne craint pas qu’une autre équipe de la grille décide de porter réclamation pour avoir copié Ferrari : « Si quelqu’un dit que nous copions, je donnerais la même réponse : qu’aurions-nous à gagner en copiant Williams ? Sans manquer de respect à Williams, il s’agit d’un concept totalement différent et ils sont derrière nous [au championnat]. Si vous copiez quelque chose, vous copiez ce qui se fait de mieux et en ce moment c’est Red Bull et Ferrari. »

« Sur notre voiture, nous avons le même moteur que Ferrari, la même boîte de vitesses, la même suspension, alors pourquoi devrions-nous copier autre chose ? Ils [Ferrari] gagnent des courses. Un et un font toujours deux, et nous ne sommes pas si stupides. »

La Haas jugée conforme

Pour que les choses soient claires : la monoplace de l’équipe Haas a été jugée conforme par la FIA et c’est pour cette raison qu’aucune équipe de la grille n’a tenté de porter une réclamation pour « copie » comme ce fut le cas un peu plus tôt cette saison avec l’Aston Martin AMR22 mise à jour et qui affichait de grandes ressemblances avec le concept de la RB18 de l’équipe Red Bull.

Malgré les ressemblances (surtout au niveau des pontons), la monoplace de l’équipe basée à Silverstone a été jugée conforme par la FIA qui estime que Aston Martin n’a pas fait preuve de “rétro-ingénierie” en utilisant des photographies ou des données techniques de la Red Bull, ce qui est parfaitement interdit par la réglementation technique en F1.

De son côté, Red Bull a “pris acte” de la décision de l’instance dirigeante, mais a tout de même décidé de lancer un enquête en interne, notamment parce que l’écurie de Milton Keynes soupçonne l’un de ses anciens employés d’avoir peut-être fourni des informations confidentielles à Aston Martin, alors que Aston Martin a recruté de grands noms au cours de l’hiver, dont l’ancien responsable de l’aérodynamique chez Red Bull, Dan Fallows.

Du côté de chez Haas, la situation est un peu différente car la formation américaine a signé un partenariat avec Ferrari et leur relation va même un peu plus loin puisque Haas possède désormais des bureaux au sein-même de l’usine Ferrari à Maranello : un bureau d’études dirigé par Simone Resta, responsable de l’ingénierie châssis chez Ferrari.

Après le Grand Prix de Hongrie, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 34 points inscrits depuis le début de l’année, soit 7 de plus que l’écurie AlphaTauri et 17 de moins qu’Alfa Romeo, alors qu’il reste encore neuf courses à disputer.

Charles Leclerc convaincu que Ferrari peut s’améliorer après plusieurs erreurs

Le Monégasque Charles Leclerc se dit relativement confiant quant à la capacité de la Scuderia Ferrari de surmonter ses problèmes et revenir rapidement dans le match en deuxième partie de saison après la pause estivale.

La Scuderia Ferrari a débuté la saison 2022 en beauté avec deux victoires de Charles Leclerc lors des trois premières courses du championnat, alors que Max Verstappen a subi pour sa part deux abandons, ce qui a permis à Leclerc de prendre immédiatement une avance de 46 points sur le Néerlandais au classement des pilotes. Cependant, la suite de la première partie de saison pour Ferrari et Leclerc a été marquée par des opportunités gâchées entre erreurs stratégiques, erreurs de pilotage ou encore problèmes de fiabilité, ce qui place désormais le pilote monégasque en deuxième position au championnat du monde avant la trêve estivale.

Revenant sur la première partie de saison en montagnes russes de Ferrari, Leclerc admet qu’un mélange d’erreurs et de malchance a fait que l’équipe italienne se retrouve désormais à devoir rattraper le retard sur Red Bull lors de la deuxième partie de l’année : « Disons que nous savons que nous devons travailler là-dessus. Nous voulons absolument tout faire pour nous améliorer dans chaque chose que nous faisons, et évidemment, en regardant la première partie de saison, il y a eu des problèmes de stratégie, il y a eu des problèmes de fiabilité et il y a eu des erreurs de pilotage. » explique le Monégasque à la BBC.

« Sur la fiabilité et la stratégie, nous travaillons extrêmement dur pour nous améliorer. Et après une erreur, nous suivons toujours le même processus qui consiste à essayer d’analyser d’où viennent les erreurs, pourquoi avons-nous pris la mauvaise décision à un certain moment de la course afin ? Dès qu’on comprend une erreur, alors nous pouvons passer à autre chose. »

Leclerc dit qu’il a entièrement confiance sur le fait que Ferrari va réussir à améliorer tous ces points pour la deuxième partie de saison et lorsqu’on demande au Monégasque qu’est-ce qui lui donne autant confiance, il répond : « La façon dont nous travaillons, car je sais à quel point il a été difficile ces dernières années de revenir là où nous en sommes. Je sais que nous sommes arrivés à ce niveau parce que depuis deux ans nous travaillons sur les faiblesses de la voiture. »

« Donc, nous avons encore des faiblesses et nous devons travailler dessus. Mais si nous travaillons aussi bien que nous l’avons fait ces deux dernières années sur d’autres faiblesses, je suis convaincu que nous les surmonterons. »

Lorsqu’on lui demande comment il gère le fait d’être désormais à 80 points du leader du championnat du monde Max Verstappen, alors qu’il menait à un moment donné, Leclerc a répondu : « Je suis extrêmement dur avec moi-même, il est donc plus difficile de gérer mes propres erreurs que chaque fois que c’est l’équipe, même si nous sommes évidemment une seule équipe et que nous gagnons et perdons ensemble. »

« Je suis toujours plus dur quand c’est moi qui fait l’erreur, et évidemment, la France [il a abondonné suite à un crash] fait partie de celles qui m’ont fait mal, Imola aussi un peu [tête-à-queue], même s’il n’y avait pas beaucoup de points en jeu car j’ai pu revenir sur la piste. Mais à chaque fois que je traverse cette période difficile, je passe par le même processus dont je parlais auparavant, en essayant d’analyser ce qui n’allait pas, et c’est surtout mental. Quel est l’état d’esprit que j’avais à ce moment de la course et qui m’a poussé à dépasser la limite et faire une erreur ? »

« En parler semble assez facile, mais il n’est jamais simple de déterminer exactement ce qui se passe dans votre tête à ce moment-là. Mais je pense que c’est l’une de mes forces et cela m’aide à m’améliorer en tant que pilote à chaque fois que je fais une erreur. »

A propos des erreurs, Leclerc insiste sur le fait qu’il est important pour lui d’admettre ses propres erreurs plutôt que d’essayer de trouver des excuses : « Je ne vois pas l’intérêt de le cacher. Parfois, il est si évident pour tout le monde que l’erreur vient du pilote, je ne comprend tout simplement pas les pilotes qui essaient de trouver des excuses avec le vent où quoi que ce soit. »

« Parfois ça peut arriver. Un accident sur 200, il se passe quelque chose de très étrange, mais je n’aime pas perdre du temps à trouver des excuses, parce que c’est exactement à ce moment-là que vous commencez à perdre du temps et vous n’avancez pas. C’est aussi bon pour les gens qui travaillent autour de moi parce qu’ils savent qu’à chaque fois que je vais faire une erreur, je vais être très honnête et j’espère que ce sera la même chose pour eux. Ainsi, tout le monde peut simplement apprendre plus vite et c’est le cas chez Ferrari. »

Pour la première fois de sa carrière, Charles Leclerc se bat pour le titre mondial en Formule 1, mais le Monégasque assure qu’il ne ressent pas davantage de pression par rapport aux années précédentes.

« Pas vraiment. Je n’ai jamais trop ressenti les pressions extérieures. Pour moi, cela ne change pas grand chose. C’est juste plus de bonheur, car chaque fois que vous faites un excellent travail, vous êtes récompensé par une victoire, ce qui est beaucoup plus gratifiant qu’une cinquième place comme l’année dernière chaque fois que nous faisions le travail parfait. Et c’est aussi beau de voir les sourires sur les visages de tous les gens à l’usine et sur la piste. »

« Après deux années très difficiles où quoi que nous fassions nous n’obtenions jamais les résultats que nous voulions, maintenant nous avons la possiblement d’obtenir les résultats que nous voulons, donc c’est bien. »

Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août, Charles Leclerc accuse 80 points de retard sur Max Verstappen au championnat pilotes, tandis que la Scuderia Ferrari se retrouve à 97 points de Red Bull au championnat des constructeurs.

24H avec Charles Leclerc

La F1 voit ses revenus augmenter au second trimestre 2022

La Formule 1 a publié cette semaine son rapport sur les résultats du deuxième trimestre, qui montre une augmentation de 49% des revenus sur la base de la même période en 2021.

Au cours de la période d’avril à juin de cette année, les revenus de la F1 ont atteint 744 millions de dollars (618 millions de livres sterling), contre 501 millions de dollars (416 millions de livres sterling) l’année dernière. Cette augmentation a été attribuée à la levée des restrictions sanitaires dans le monde, qui en 2021 a limité la capacité d’accueil de nombreux circuits en Formule 1.

Cette année, la Formule 1 a enregistré une fréquentation record, notamment avec la reprise du Paddock Club, qui a contribué à générer des millions de revenus supplémentaires, alors que les droits médias ont également augmenté en raison de la croissance des abonnements à F1TV. Ceci, avec le sponsoring, fait partie des « revenus primaires » de la F1, qui ont vu une augmentation de 35 %, passant de 464 millions de dollars à 628 millions de dollars.

« La saison de Formule 1 2022 continue d’établir des records, car nous avons vu des actions passionnantes et des résultats imprévisibles sur la piste. Nous attirons des fans en personne et sur toutes nos plateformes. » a déclaré Stefano Domenicali, président et chef de la direction de la Formule 1.

« Nous réalisons des progrès significatifs en travaillant avec toutes nos parties prenantes, y compris nos équipes, les promoteurs de courses, la FIA et nos partenaires commerciaux vers notre objectif d’atteindre le zéro carbone net d’ici 2030. »

Russell estime que Mercedes n’aura jamais la F1 la plus rapide en 2022

George Russell estime que Mercedes ne possédera jamais la monoplace la plus rapide de la grille cette année en Formule 1, notamment parce que les adversaires de l’équipe championne du monde en titre ont pris trop d’avance, cependant, le Britannique n’exclut pas une première victoire avant la fin de l’année.

Après un début de saison compliqué, l’équipe Mercedes semble revenir doucement mais sûrement dans le match à l’avant de la grille grâce à des améliorations introduites sur la W13 depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne. Si l’équipe du constructeur allemand n’a pas encore réussi à décrocher de victoire cette année, elle a pu signer deux doubles podiums consécutifs en France et en Hongrie, ce qui démontre les progrès réalisés par l’écurie depuis quelque semaines maintenant.

« Nous comblons définitivement cet écart [avec Ferrari et Red Bull], cela ne fait aucun doute, mais les quatre voitures devant nous ont certainement encore l’avantage en termes de rythme. » estime George Russell.

« Cela ne fait aucun doute qu’en tant qu’équipe nous réduisons lentement l’écart, et j’espère qu’après la pause estivale nous ajouterons quelques éléments supplémentaires à la voiture, comme tout le monde, mais cela ne va pas être simple. »

« Nous pensons toujours que nous pouvons probablement nous battre pour des victoires à un moment donné cette saison, mais je ne pense pas que nous aurons définitivement la voiture qui sera la plus rapide. »

Après le Grand Prix de Hongrie disputé fin juillet, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 30 points de retard sur Ferrari. Depuis le début de la saison 2022 seules Red Bull et Ferrari ont réussi à gagner des courses :

  • GP de Bahreïn : Charles Leclerc/Ferrari
  • GP d’Arabie Saoudite : Max Verstappen/Red Bull
  • GP d’Australie : Charles Leclerc/Ferrari
  • GP d’Emilie-Romagne : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Miami : Max Verstappen/Red Bull
  • GP d’Espagne : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Monaco : Sergio Perez/Red Bull
  • GP d’Azerbaïdjan : Max Verstappen/Red Bull
  • GP du Canada : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Grande-Bretagne : Carlos Sainz/Ferrari
  • GP d’Autriche : Charles Leclerc/Ferrari
  • GP de France : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Hongrie : Max Verstappen/Red Bull

Rumeurs : Ricciardo remplacé par Piastri chez McLaren ?

L’Australien Oscar Piastri devrait remplacer son compatriote Daniel Ricciardo chez McLaren à partir de la saison 2023 selon plusieurs sources fiables.

Un peu plus tôt cette semaine, l’équipe Alpine a officialisé la titularisation du jeune Oscar Piastri à partir de la saison 2023 de Formule 1, mais ce dernier a démenti catégoriquement avoir signé un contrat avec l’écurie du constructeur français, Piastri ayant insisté sur le fait qu’il ne roulerait pas pour Alpine la saison prochaine contrairement à ce que qu’indiquait l’équipe dans un communiqué de presse.

Dans son démenti, Piastri n’a pas précisé s’il avait déjà signé un contrat dans une autre écurie de la grille, mais selon plusieurs sources fiables, l’Australien aurait bel et bien déjà signé un accord avec l’équipe McLaren pour remplacer Daniel Ricciardo. Le très sérieux magazine britannique Autosport a rapporté ce vendredi que Ricciardo a été informé par McLaren de son intention de le remplacer par son compatriote Piastri pour l’année prochaine, alors que cette information a également été relayée par notre confrère Dieter Rentken de Racing News 365, lui aussi toujours très bien informé et citant une source australienne proche de Piastri (on pense à Mark Webber qui gère la carrière de Piastri).

Bien avant l’annonce d’Alpine et le démenti d’Oscar Piastri, nos confrères d’Auto Hebdo annonçaient eux aussi détenir des informations selon lesquelles Daniel Ricciardo roulera bien pour Alpine l’an prochain aux côtés d’Esteban Ocon.

Un retour de Daniel Ricciardo chez Alpine (anciennement Renault) pour qui il a roulé durant deux saisons n’est pas impossible bien que l’Australien n’ait pas laissé un bon souvenir à Enstone en claquant la porte de façon prématurée pour rejoindre McLaren en 2021. Malgré cela, le management chez Alpine a changé depuis et la situation fait que l’écurie du constructeur français dispose d’un baquet disponible pour l’an prochain à la suite du départ de Fernando Alonso à la fin de cette campagne 2022. Du côté de chez Alpine, aucun commentaire sur le sujet pour le moment…

Bottas : « Alfa Romeo doit travailler sur la fiabilité »

Valtteri Bottas considère que la fiabilité doit être l’objectif à court terme d’Alfa Romeo après une série de revers tout au long de la saison 2022.

Grâce à la nouvelle réglementation, l’équipe Alfa Romeo avait pu faire un bond en avant au début de la saison 2022 mais l’équipe a néanmoins régressé lors des derniers Grands Prix, Valtteri Bottas ayant connu plusieurs déboires mécaniques. Le pilote finlandais a dû abandonner à trois reprises cette année et deux de ces abandons ont eu lieu lors des quatre dernières courses, en Grande-Bretagne et en Hongrie. Il a également été contraint de partir de l’arrière de la grille de départ en Autriche après une pénalité où il a terminé à la onzième place.

Les séances d’essais libres du vendredi du pilote Alfa Romeo ont aussi plusieurs fois été compromises cette année en raison de problèmes moteur.

« C’est certain que nous manquons de fiabilité« , a déclaré Valtteri Bottas. « En termes de rythme, nous étions un peu meilleurs ce week-end que lors des courses précédentes, donc c’est positif mais oui, nous devons absolument terminer les courses. »

« Cela aurait été encore plus dommage [en Hongrie] si nous étions sur le point de marquer à nouveau des points et que nous avions ce problème. Donc, nous devons nous concentrer d’abord sur la fiabilité, puis sur les performances également. »

Le coéquipier de Valtteri Bottas, Guanyu Zhou, n’a lui non plus pas réussi à marquer de points en Hongrie, ce qui ramène l’équipe à quatre Grands Prix sans points mais le pilote chinois souligne tout de même la relative augmentation de la vitesse de la monoplace.

« Je pense que nous avions un rythme soutenu [en Hongrie], et nous méritions un peu plus, car en termes de performances, nous semblions être revenus là où nous étions à Silverstone« , a déclaré Zhou. « J’ai beaucoup appris jusqu’à présent cette saison, ça a été à la fois difficile et agréable, et il y a encore beaucoup de place à l’amélioration. »

Alfa Romeo est actuellement sixième au championnat avec 51 points au compteur, 17 points devant l’équipe Haas mais bien loin de la bataille pour la quatrième place entre Alpine et McLaren qui détiennent actuellement respectivement 99 et 95 points au classement constructeurs.

Haas suspend les négociations avec Mick Schumacher

Il y a quelques semaines, Guenther Steiner, Team principal de l’équipe Haas, avait expliqué qu’il souhaitait attendre la pause estivale pour réfléchir au duo de pilotes pour 2023. L’équipe américaine préfère aujourd’hui prendre son temps et a décidé de reporter les négociations, privant Mick Schumacher d’une confirmation dans l’immédiat.

La seconde moitié de la saison 2022 de Formule 1 risque d’être rude pour Mick Schumacher. Il reste neuf courses et le pilote de 23 ans devra probablement se battre pour son avenir dans la catégorie reine du sport automobile. Selon nos confrères de RTL/ntv, Mick Schumacher n’obtiendra pas de prolongation de contrat durant la trêve estivale puisqu’il semblerait que l’équipe Haas ait préféré reporter les négociations.

Après l’annonce du départ de Sebastian Vettel, l’équipe Aston Martin devenait une option sérieuse pour le jeune pilote allemand. Néanmoins, l’officialisation de Fernando Alonso au sein de l’équipe anglaise pour 2023 a douché les espoirs de Mick Schumacher et supprimé sa carte maîtresse de négociation avec Haas.

L’équipe Haas peut désormais compter sur le facteur temps, sachant qu’elle est actuellement le seul moyen pour l’Allemand d’assurer sa place sur la grille pour l’année à venir. Tous les baquets n’ont pas été attribués mais certains pilotes comme Yuki Tsunoda ou Guanyu Zhou sont quasiment certains de rester à leur poste. On ne sait pas non plus ce qui se passera chez Alpine après le chaos autour d’Oscar Piastri.

La pression devrait donc fortement augmenter sur le pilote allemand à la rentrée. Son coéquipier Kevin Magnussen a, pour sa part, un contrat pluriannuel avec l’équipe américaine. Dans la bataille de coéquipiers, Magnussen est clairement leader, lui qui détient 22 points au championnat pilotes contre 12 pour Schumacher. Après de meilleures performances à Silverstone et Spielberg (les deux seules courses où il a marqué des points), le pilote allemand est reparti bredouille lors des deux dernières courses en France et en Hongrie.

Si Haas venait à prendre une décision en défaveur de Mick Schumacher pour 2023, il pourrait s’agir de la première saison en F1 sans pilote allemand titulaire depuis 1981.

Zhou : « La situation de Piastri montre que j’ai eu raison de quitter Alpine »

Guanyu Zhou considère que la situation d’Oscar Piastri chez Alpine montre qu’il a eu raison de quitter l’équipe française pour Alfa Romeo.

Zhou est devenu en 2022 le premier pilote chinois titulaire de l’histoire de la Formule 1 et a débarqué en catégorie reine après trois saisons passées dans la catégorie inférieure en F2. A seulement 23 ans, il est le seul rookie sur la grille cette année et, bien qu’il reconnaisse qu’il y a un peu de pression sur ses épaules, le pilote Alfa Romeo assure qu’il a connu pire en Formule 2 l’an dernier en fin de saison.

Le Chinois faisait partie de l’académie Alpine aux côtés d’Oscar Piastri et le deux pilotes se sont battus pour le championnat des pilotes de Formule 2 l’année dernière, Guanyu Zhou terminant troisième tandis que l’Australien a remporté le titre. Cependant, c’est bien Zhou qui s’est engagé en Formule 1 cette année en rejoignant Alfa Romeo pour cette saison.

En revanche, on ne sait toujours pas où Oscar Piastri se retrouvera l’année prochaine puisque ce dernier a démenti le communiqué d’Alpine qui l’annonçait comme pilote titulaire pour 2023 aux côtés d’Esteban Ocon. Zhou pense que cette situation délicate prouve qu’il a pris la bonne décision de quitter le constructeur français.

« J’ai été complètement soulagé« , a déclaré Zhou à nos confrères de Racer, avant que Piastri n’annonce son intention de partir plus tôt cette semaine. « Tout s’est très bien passé, car mon contrat se terminait à la fin de l’année dernière et c’était à nous deux de décider si nous voulions continuer, mais il y avait une opportunité avec Alfa.« 

« L’accord ne pouvait pas continuer avec Alpine, car je ne voyais nulle part où aller l’année suivante. Et Alfa et Alpine sont des marques concurrentes assez importantes – pas seulement en Formule 1 mais en général – donc ce n’était pas facile de quitter Alpine. »

« Je suis très content que tout se soit bien passé parce que si j’avais une autre année, je pense que j’aurais été un peu coincé, tout comme Oscar maintenant. Ce n’est donc pas la meilleure chose pour moi. J’ai eu l’impression qu’il y avait une opportunité ici, alors j’ai saisi l’occasion et je pense que c’était une très bonne décision.« 

Zhou a marqué des points à deux reprises jusqu’à présent cette saison et a obtenu son premier point dés sa première course en Formule 1 lors du Grand Prix de Bahreïn.

« Je ne m’attendais pas à être dans les points, mais je savais que j’avais un meilleur rythme en course qu’en qualifications« , a-t-il déclaré. « Mais cette course (à Bahreïn) a été très stressante parce que j’étais à l’aise en P8 ou P9 et ensuite nous avons eu une voiture de sécurité tardive, donc j’ai dû rentrer au stand et je suis tombé en P12 et j’ai dû remonter dans le peloton. C’était donc difficile, mais quand j’ai franchi la ligne 10ème, cela voulais tellement dire pour moi. Je n’ai jamais été aussi ému de toute ma carrière. »

« C’est la pression que je gérais et que j’affrontais depuis l’hiver dernier, même depuis les dernières manches de F2 jusqu’ici. C’est incroyable. Je ne pense pas que quiconque puisse l’imaginer, car je faisais face à la pression de ces commentaires et je courais toujours en F2 en essayant de me battre pour le titre. Donc ça m’a un peu déprimé, mais ça ne m’a pas empêché de venir en F1, donc c’est la chose la plus importante. » a conclu le jeune pilote chinois.

Même s’il n’a pas encore officiellement été confirmé chez Alfa Romeo l’année prochaine, il est très probable que Guanyu Zhou garde son baquet en 2023 aux côtés de Valtteri Bottas.

Jean Alesi appelle les Tifosi à soutenir Ferrari dans un moment difficile

Le Français Jean Alesi pense qu’il ne sert à rien de critiquer la Scuderia Ferrari, l’ancien pilote de F1 estimant que cela n’apporte « rien de bon » à l’écurie italienne.

Ces dernières semaines, la Scuderia Ferrari a dû essuyer de nombreuses critiques à la suite décisions stratégiques très controversées en course comme lors du dernier Grand Prix disputé à Budapest en Hongrie où Ferrari a chaussé des pneus Durs sur la monoplace de Charles Leclerc à un moment où le Monégasque se battait pour une victoire potentielle. Finalement, Leclerc franchira la ligne d’arrivée à la sixième place ce jour-là après avoir vu la performances de sa monoplace chuter rapidement une fois en piste avec les gommes Dures.

Entre mauvaise fiabilité et bévues stratégiques, Ferrari a « volé » 108 points à Leclerc depuis le début de l’année, tandis que le Monégasque est lui-même responsable d’en avoir perdu 32. Mais plutôt que de critiquer Ferrari, Jean Alesi a appelé les Tifosi à témoigner de leur amour.

« Je veux m’adresser aux fans de Ferrari en colère et déçus. C’est une saison qui ressemble à des montagnes russes, et cela augmente les émotions et les réactions. Rêver d’une victoire transforme une défaite en un drame sportif avec une passion qui me rappelle les acclamations du football. » a déclaré Jean Alesi au Corriere della Sera.

« Je souffre en pensant à la Hongrie. Le climat a changé la performance et il y a eu des erreurs avant même la stratégie. Mais critiquer Ferrari n’est bon pour aucun fan, cela n’apporte rien de bon à l’équipe. Je dis cela en comprenant chaque explosion parce que la passion est faite de sentiments forts. On pourrait analyser la course pour essayer de comprendre le comment et le pourquoi mais maintenant ce n’est plus nécessaire. »

« Cela sert plutôt, pour ma part, à une invitation à tenir, à consolider, pas à détruire. Parce que la négativité n’apporte rien de bon, jamais. Maintenant, je veux aimer cette Ferrari parce que les hommes de Ferrari sont les premiers à souffrir pour chaque défaite, pour chaque erreur qui mène à une défaite. »

Après le Grand Prix de Hongrie, la Scuderia Ferrari occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 97 points de retard sur Red Bull et 30 points d’avance sur Mercedes.

Jacques Villeneuve : « Verstappen est une machine »

A l’heure de la trêve estivale, le champion du monde 1997 fait le point sur cette première partie de saison et ne peut que constater l’avance prise par Red Bull et Max Verstappen à l’issue du Grand Prix de Hongrie.

Max Verstappen dispose désormais d’une avance de 80 points sur Charles Leclerc au championnat, tandis que son coéquipier Sergio Perez occupe la troisième place avec seulement cinq points de retard sur le pilote Ferrari. Depuis quelques courses, Ferrari laisse filer de gros points suite à des erreurs de pilotage ou de stratégie.

Après le Grand Prix de Hongrie, Jacques Villeneuve a expliqué à nos confrères de formule1.nl : « La première moitié de la saison a été vraiment géniale à regarder et passionnante. Il s’est passé beaucoup de choses, mais ce que je trouve incroyable, c’est que Max Verstappen a construit une telle avance. »

« Si on regarde toutes les courses une par une, on pourrait s’attendre à une bataille beaucoup plus excitante pour le titre. Les nouvelles règles fonctionnent bien, les pilotes peuvent se suivre beaucoup plus longtemps et être plus agressifs en course. C’est un bon signe. On a déjà vu de belles batailles entre Ferrari et Red Bull. Ferrari est tout aussi forte, sinon plus forte. Mais Red Bull a une énorme avance. »

L’écurie italienne accuse un retard de 97 points sur Red Bull au championnat constructeurs.Tout est néanmoins encore possible mathématiquement puisqu’il reste neuf courses à disputer dans ce championnat.

« Rien n’est encore décidé, il reste encore beaucoup de courses à disputer. Mais si la tendance se maintient, si Verstappen continue de rouler à ce niveau et que Red Bull continue également de se développer, ce sera très difficile de les arrêter. »

« Et Max est une machine, il n’est tout simplement pas normal ! Il n’était même pas fatigué hier, je ne pense même pas qu’il ait besoin de partir en vacances ! Il pilote incroyablement fort cette année, et l’équipe ne commet aucune erreur. » a déclaré Jacques Villeneuve.

Le week-end dernier en Hongrie, Max Verstappen a décroché la victoire alors qu’il s’élançait depuis la 10ème place sur la grille de départ, tandis que les deux pilotes Ferrari ont terminé quatrième et sixième derrière les deux pilotes Mercedes.

« Si quelque chose ne va pas, lui et Red Bull créent toujours les meilleures conditions pour arranger les choses. Hier, il aurait pu opter pour la limitation des dégâts, il n’était pas obligé de gagner mais il l’a fait. C’est comme ça qu’ils entrent dans la course, ils ne se mettent pas de pression et ensuite ils jouent extrêmement bien. »

Depuis quelques courses, le coéquipier de Max Verstappen, Sergio Perez semble moins à l’aise avec sa monoplace. Il a notamment terminé à la quatrième place lors du Grand Prix de France et à la cinquième place à Budapest alors que Max Verstappen a remporté ces deux dernières manches.

« Incidemment, il semble que la voiture soit de mieux en mieux adapté au rythme de Verstappen. Sergio Perez semble avoir un peu perdu de sa superbe depuis Monaco, ce qui est un peu étrange. Il a du mal depuis que la voiture a été équipée de modifications, comme si elles fonctionnaient mieux avec le style de conduite de Verstappen. »

« Avant cela, c’était l’inverse, ce qui est bizarre. C’est peut-être parce que Verstappen est plus impliqué, mais en aucun cas, on ne peut imaginer qu’on se dise chez Red Bull : ‘Maintenant, nous allons développer des mises à jour qui permettront à Verstappen de mieux conduire et pas à Pérez‘. »

Pour conclure, le Canadien confirme qu’il a vraiment apprécié ce weekend de course en Hongrie et que les vacances arrivent à point nommé.

« Ce fut un merveilleux week-end à Budapest. Malgré la chaleur, l’affluence était au rendez-vous, je n’ai jamais vu autant de monde à un GP de Hongrie. Beaucoup de gens du paddock – des pilotes au personnel – ont vraiment besoin de vacances et nous verrons comment tout le monde reviendra. On verra bien. Pour le moment, je vous souhaite de bonnes vacances ».

Mercedes a réduit ses émissions de CO2 de plus de 50% en F1

Mercedes a révélé avoir réduit ses émissions de CO2 de plus de 50 % et augmenté le nombre de membres féminins de son équipe à 15 % de son effectif, dans le cadre de ses efforts continus en matière de durabilité et de diversité.

Au cours des derniers mois, Mercedes a lancé de nombreux programmes pour améliorer son impact environnemental et augmenter ses efforts en termes de diversité et d’inclusion, notamment avec le programme Accelerate 25 qui a été annoncé en 2020 pour augmenter la proportion d’employées de l’équipe à 25 % d’ici cinq ans. Mercedes a annoncé jeudi qu’Accelerate 25 a vu les membres féminins de l’équipe passer de 12% à 15% de ses effectifs et les employés issus de minorités ethniques passer de 3% à 7%, tandis que jusqu’en juin 2022, 32% des nouveaux membres de l’équipe faisaient partie des groupes sous-représentés.

Le rapport de développement durable de l’équipe indique également que Mercedes a dépassé son ambition de réduire ses émissions de CO2 de 50 % d’ici 2022. Ils continuent de viser une empreinte carbone nette nulle d’ici 2030, y compris une réduction de 100 % des émissions – émissions respectivement causées directement ou indirectement par l’équipe – d’ici 2026.

Mercedes a également récemment investi dans du carburant d’aviation durable pour réduire les émissions – une conséquence de leurs activités, mais pas directement ou indirectement émises par l’équipe. Ils visent également une réduction de 75 % des émissions d’ici 2030 et une suppression de 25 % du carbone d’ici 2030.

Enfin, le deuxième rapport annuel sur le développement durable de Mercedes détaille son impact caritatif et communautaire. Les Flèches d’argent ont mis en place plusieurs initiatives caritatives, événements communautaires et de sensibilisation scolaire, les membres de l’équipe ayant collecté près de 75 000 £ pour atteindre leur objectif de décembre 2022 de 100 000 £ pour Alzheimer’s Research UK.

« La course automobile est alimentée par la passion. Nous opérons dans le sport le plus rapide et le plus dynamique au monde et nous avons la responsabilité d’utiliser cette plate-forme mondiale pour être plus que des leaders ; nous voulons être des pionniers. » a commenté Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

« Au cours des dernières années, nous avons travaillé sans relâche pour changer et mieux comprendre l’impact que nous avons sur le monde. Nous sommes pleinement engagés dans une haute performance durable. C’est l’avenir pour nous tous. »

« Qu’il s’agisse de déployer nos ressources pour stimuler les avancées technologiques qui aideront la société à relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés, ou de nous engager à accroître la diversité de notre main-d’œuvre et de soutenir les personnes dans le besoin dans nos communautés locales, notre passion n’est pas seulement dans les voitures vous voyez sur la piste, c’est dans tout ce que nous faisons. »

« Nous sommes une équipe de solutionneurs de problèmes ; et nous nous fixons des ambitions sur la façon de devenir plus durables dans tout ce que nous faisons. Nous sommes au début de ce voyage, mais nous nous sommes engagés sur des objectifs extrêmement ambitieux car nous sommes tous engagés dans la course vers un avenir durable. Je suis très fier de notre équipe pour les réalisations que nous avons accomplies jusqu’à présent et les stratégies de pointe auxquelles nous nous sommes engagés dans les années à venir. »

« Ce qui se passe sur la piste est inextricablement lié à ce qui se passe dans le monde extérieur, et cela pousse toute l’équipe à aller toujours plus vite et plus loin. »

En 2020, l’équipe Mercedes a reçu l’accréditation environnementale trois étoiles qui est actuellement le plus haut niveau de certification dans le programme d’accréditation environnementale de la FIA.

Le cross-play débarque sur le jeu F1 22 !

Codemasters et Electronic Arts ont confirmé l’arrivée du cross-play dans le jeu F1 22 plus tard ce mois-ci, un mode permettant de connecter davantage les joueurs toutes plateformes confondues.

Fonction très demandée par la communauté, l’ajout du cross-play améliorera le matchmaking et permettra aux joueurs de se réunir entre amis quelle que soit la plateforme. Il est également possible de désactiver le cross-play pour ceux qui souhaitent affronter uniquement des concurrents de la même famille d’appareils. Les créateurs de sessions pourront inviter leurs amis sur d’autres plateformes via l’option « Inviter des amis » dans le lobby du jeu. Les joueurs pourront consulter et accepter les demandes pendant la course en mettant le jeu en pause et en accédant à l’option « Invitations et demandes ».

« Le cross-play rassemble tous nos joueurs et leur permet de décider qui est le meilleur pilote toutes plateformes confondues ». a déclaré Lee Mather, directeur créatif senior de F1 chez Codemasters.

« Le cross-play nous permet également de créer de meilleures opportunités de matchmaking afin que les joueurs puissent affronter d’autres pilotes aux compétences similaires. »

Avant l’inclusion définitive de cette fonctionnalité à la fin du mois d’août (via une mise à jour), les joueurs peuvent affronter leurs amis sur PlayStation5, Xbox Series X|S, PlayStation4, Xbox One et PC (Steam et Origin) dans deux essais organisés du 5 au 7 et du 12 au 14 août dans les modes Social Race et Carrière Deux Joueurs.

On peut dire qu’en ce mois d’août EA Sports et Codemasters gâtent les joueurs puisque depuis cette semaine une mise à jour (le patch 1.07) est disponible gratuitement. Grâce à cette MAJ, vous pourrez recevoir le circuit de Portimao au Portugal, tandis que plusieurs problèmes ont été résolus. Vous pouvez voir tous les détails de ce patch ici.

Pour Marko, Sebastian Vettel a pris la « bonne décision » d’arrêter la F1

Le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull et ami de longue date de Sebastian Vettel, estime que le quadruple champion du monde de F1 a pris « la bonne décision » en annonçant il y a quelques jours qu’il mettrait un terme à sa carrière à la fin de cette saison.

Juste avant le Grand Prix de Hongrie, l’Allemand Sebastian Vettel a annoncé qu’il mettrait fin à sa carrière en Formule 1 à la fin de cette campagne 2022 après quinze années passées en catégorie reine et quatre titres mondiaux remportés (tous avec Red Bull). Mais depuis sa dernière victoire en F1 qui remonte à 2019 à Singapour avec Ferrari, Vettel a connu beaucoup plus de moments frustrants que de joies et c’est donc en toute logique que l’actuel pilote Aston Martin a décidé de prendre sa retraite.

Pour expliquer son choix, Vettel a indiqué qu’il souhaitait désormais passer plus de temps avec sa famille : «  La décision de prendre ma retraite a été difficile à prendre pour moi et j’ai passé beaucoup de temps à y réfléchir. A la fin de l’année, je veux prendre un peu plus de temps pour réfléchir à ce sur quoi je vais me concentrer ensuite ; il est très clair pour moi qu’en tant que père, je veux passer plus de temps avec ma famille. Mais aujourd’hui, il ne s’agit pas de dire au revoir. Il s’agit plutôt de dire merci – à tout le monde – et notamment aux fans, sans le soutien passionné desquels la Formule 1 ne pourrait pas exister. » a expliqué Vettel.

Pour Helmut Marko, qui a longtemps travaillé avec lui chez Red Bull et Toro Rosso, Sebastian Vettel a pris la bonne décision : « J’ai trouvé ce discours dans lequel il annoncé sa démission très fort. Cela montre que ses intérêts vont maintenant dans une direction différente. » estime Helmut Marko dans des propos relayés par nos confrères de Speedweek.

« Bien-sûr, vous devez également tenir compte du fait qu’il n’avait pas de cockpit compétitif [chez Aston Martin] et qu’il n’en aurait probablement pas trouvé non plus. La décision est donc absolument la bonne. »

A la suite de l’annonce faite par Sebastian Vettel, l’équipe Aston Martin a confirmé l’arrivée prochaine du double champion du monde Fernando Alonso qui deviendra donc en 2023 le coéquipier du Canadien Lance Stroll.