GP de Belgique : un bilan « extrêmement positif » d’après l’organisation

Les organisateurs du Grand Prix de Belgique dressent en bilan « extrêmement positif » de l’édition 2022 disputée le dernier week-end du mois d’août sur le tracé de Spa-Francorchamps.

Après le fiasco de l’édition 2021 (une course de deux tours derrière la Safety Car en raison de la pluie), les organisateurs du Grand Prix de Belgique misaient gros cette année, d’autant que le contrat de la manche belge arrivait à son terme en 2022 et que sa reconduction était loin d’être assurée. Mais après un week-end réussi, tant au niveau de l’organisation que du spectacle en piste, les organisateurs peuvent désormais souffler et préparer sereinement l’avenir, alors que le Grand Prix de Belgique 2022 a attiré plus de 360 000 spectateurs tout au long du week-end.

« Le bilan est extrêmement positif. Tout le monde est content, des spectateurs à toutes les parties prenantes, ainsi qu’à la direction de la Formule 1. » explique Nathalie Maes, directrice générale de Spa Grand prix, à Sporza.

« Nous avons reçu les félicitations de Stefano Domenicali (PDG de la F1). Je suis une personne plutôt sur la réserve, mais je pense que l’on peut dire que nous avons eu un très bon Grand Prix. Selon certains, c’était l’un des meilleurs, sinon le meilleur depuis des années. je tiens à remercier toutes les personnes impliquées, car nous voulions montrer de quoi nous étions capables. Au final, nous avons eu un Grand Prix avec une atmosphère fantastique et beaucoup de spectateurs. »

Seul petit point noir cette année : quelques perturbations en terme de trafic aux abords du tracé, notamment le dimanche soir après la course, mais Nathalie Maes insiste sur le fait que deux accidents de la route sont venus perturber le plan de mobilité mis en place par l’organisation cette année.

« Le circuit n’est pas entouré de six autoroutes juste à la sortie, donc c’est bien-sûr difficile. De plus, il y a eu deux accidents qui ont ajouté environ 45 minutes au temps de circulation. » insiste t-elle.

« Néanmoins, je tiens à souligner la très bonne collaboration avec la police fédérale. Nous avons également reçu des retours de personnes qui ont trouvé l’accès à la piste plus facile que les années précédentes. »

Désormais assuré d’être au calendrier de la F1 en 2023, le Grand Prix de Belgique souhaite maintenant préparer l’avenir sur du long terme : « Nous allons procéder par étapes. Le contrat est confirmé pour 2023, mais nous regardons aussi sur du long terme. Il a été très difficile d’obtenir ce contrat pour 2023 car les places sont chères et nous sommes les premiers à re-signer. »

Bien que le Grand Prix de Belgique a été confirmé au calendrier 2023, aucune date n’a encore été dévoilée par la Formule 1, qui devrait prochainement publier le calendrier des courses de la saison prochaine.

Stoffel Vandoorne : « La F1 est plus grande que jamais »

Le champion du monde de Formule E, Stoffel Vandoorne, estime que la Formule 1 est « plus grande que jamais » et ne voit aucune raison pour que la catégorie reine du sport automobile soit remplacée par la Formule E dans un avenir proche.

Alors que le monde est en perpétuelle évolution et que le grand public bascule peu à peu vers les voitures hybrides et électriques, la question se pose depuis plusieurs années maintenant de savoir ce qu’il adviendra de la Formule 1, bien que la catégorie reine du sport automobile soit devenue beaucoup plus « verte » qu’auparavant, notamment depuis l’introduction du moteur hybride en 2014 et qu’elle poursuit ses efforts pour devenir neutre en carbone d’ici 2030.

Si certains estiment que la Formule 1 devrait peu à peu laisser sa place à la Formule E (le championnat de monoplaces 100 électriques de la FIA), d’autres comme Stoffel Vandoorne (fraîchement titré en FE) pensent que la Formule 1 a encore un bel avenir devant elle et que les deux catégories vont pouvoir cohabiter plusieurs années encore.

« La Formule E est en quelque sorte la Formule 1 électrique. Il y a aussi beaucoup de constructeurs qui contribuent à la Formule E avec Mercedes, Audi ou Jaguar. » a déclaré le champion de Formule E Stoffel Vandoorne à Sporza.

« Tout le monde sait ce qu’est la Formule 1 grâce à ce que Netflix a fait ces dernières années. Elle est plus grande que jamais et vous ne pouvez pas la remplacer. Je ne vois aucune raison d’en faire un sport à court terme. Je pense qu’il y a définitivement la place pour les deux catégories en ce moment. »

Concernant l’avenir de la Formule E, le Belge estime que le meilleur reste à venir pour la catégorie 100% électrique, notamment à partir de la saison prochaine où une mise à jour majeure sera introduite : « La technologie électrique est encore assez jeune, elle va énormément évoluer dans les années à venir. L’année prochaine, nous aurons une mise à jour majeure des monoplaces. Elles seront plus rapides et plus légères. » ajoute Vandoorne, qui admet que le manque de bruit en Formule E peut être un frein pour les fans.

« Le son est, bien-sûr, le caractère du sport automobile. Cela apporte également cet effet wow lorsque les fans viennent sur la piste. C’est quelque chose qu’ils ne voient pas tous les jours. Les premières courses que j’ai pu faire en Formule E, tout ce que j’ai entendu, c’était le son du vent qui soufflait dans mon casque et aucun son du moteur. C’était très bizarre de vivre ça, mais maintenant j’y suis habitué. » conclut le Belge.

Météo GP des Pays-Bas : quelques gouttes de pluie attendues à Zandvoort

Une semaine après le Grand Prix de Belgique qui a vu la domination écrasante de Max Verstappen, pilotes et écuries se donnent rendez-vous ce week-end à Zandvoort pour y disputer le Grand Prix des Pays-Bas. Pour cette quinzième course de la saison, nul doute que l’armée orange sera déployée au grand complet pour soutenir l’idole nationale. Mais quelle est la météo pour ce week-end au bord de la mer du Nord ? Voici le bulletin météo complet.

Le circuit de Zandvoort est situé au milieu des dunes à quelques centaines de mètres de la plage et se déploie sur une longueur de 4.259 km. Le tracé est étroit et bordé de nombreux vibreurs. Outre le fait qu’il y est difficile de dépasser, l’une des caractéristiques du circuit hollandais se situe au niveau de deux virages qui sont relevés (la déclivité maximale du dernier banking atteint presque 32%) ce qui ajoute une contrainte mécanique terrible au niveau des pneumatiques !

Situation générale

Une petite perturbation entre l’Islande et l’Ecosse se développe dès vendredi, continue de se creuser et se positionne au-dessus de l’Irlande samedi. Cette dernière engendre un front chaud qui balaie le Benelux dans la journée de samedi.

Vendredi 2 septembre – Essais libres 1 et 2

Avec un maximum oscillant entre 23°C et 24°C, ce sont des températures quasi estivales qui attendent les pilotes pour les deux premières séances de roulage du vendredi. Le ciel sera majoritairement nuageux mais le soleil fera tout de même de belles apparitions. Le vent d’Est soufflera entre 15 et 25km/h.

Le risque de pluie est faible mais les nuages d’altitude, précurseurs du passage du front chaud, envahissent progressivement le ciel de Zandvoort en fin d’après-midi et en soirée.

Samedi 3 septembre – Essais libres 3 et qualifications

La dégradation se confirme pour samedi et une bande de précipitations assez faible devrait balayer la région de Zandvoort au courant de la journée. L’heure exacte et la durée restent à affiner mais le risque de précipitations devrait être à son maximum en milieu ou fin d’après-midi. Rappelons que la séance des qualifications se disputera à 15h. Le soleil sera donc caché par la couche nuageuse et le mercure indiquera 22°C. Le vent du Sud-Est sera faible (entre 5 et 15 km/h).

Dimanche 5 septembre – La course

Le passage du front chaud de la veille laissera place à des conditions bien plus agréables pour la journée de dimanche. Les 72 tours de la course, dont le coup d’envoi sera donné à 15h, se dérouleront sous un ciel assez ensoleillé avec quelques nuages inoffensifs et une température maximale de 24°C. Le vent toujours du Sud-Est sera modéré.

Le risque de pluie pour la course est faible. En revanche, ce qui est quasi certain, c’est qu’il y a de très grandes chances de voir beaucoup de fumée orange (fumigènes) dans le ciel de Zandvoort entre 15h et 17h. Phénomène non naturel que les modèles météo ne peuvent pas prédire !

Comme à chaque Grand Prix et pour tout savoir sur les conditions atmosphériques pour le week-end, retrouvez les dernières prévisions météo horaires sur le site de notre partenaire météo en cliquant sur ce lien : Celinium.

Max Verstappen s’attend à voir des Ferrari fortes à Zandvoort

Le leader du championnat du monde, Max Verstappen, s’attend à rencontrer un peu plus de difficultés ce week-end à zandvoort par rapport au Grand Prix de Belgique disputé la semaine dernière à Spa-Francorchamps où le Néerlandais a mené un doublé Red Bull avec une certaine facilité.

Bien que Max Verstappen attend avec impatience de disputer son Grand Prix à domicile ce week-end sur le circuit de Zandvoort aux Pays-Bas, le Néerlandais estime que les caractéristiques du tracé situé au bord de la mer du nord – qui demande beaucoup plus d’appuis qu’à Spa-Francorchamps – va très certainement aider Ferrari à revenir dans le match en réduisant l’écart gigantesque aperçu la semaine dernière en Belgique avec Red Bull.

« Après le week-end réussi que nous avons eu à Spa, j’ai hâte de participer au Grand Prix des Pays-Bas. Mais il y a beaucoup plus d’appuis requis sur la piste de Zandvoort et il sera donc plus difficile pour nous d’être dominants. » nous explique Verstappen à la veille du GP des Pays-Bas.

« Je m’attends à ce que Ferrari soit forte là-bas. Je veux évidemment un bon résultat, mais le plus important est toujours de marquer des points, donc espérons que nous pourrons faire du bon travail. Ce sera aussi formidable d’avoir ma famille avec moi pour me soutenir, je vais aussi profiter du week-end avec tous les fans, ça va juste être fou. »

Le tracé de Zandvoort est réputé difficile pour les dépassements, ce qui veut dire que la position sur la grille à l’issue des qualifications sera primordiale ce week-end, alors que Max Verstappen entame cette quinzième manche de l’année en étant leader du championnat du monde avec une avance de 93 points sur son coéquipier Sergio Perez, deuxième au classement des pilotes depuis le Grand Prix de Belgique.

Les horaires du GP F1 des Pays-Bas 2022

Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 des Pays-Bas 2022, quinzième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se dispute ce week-end du 02 au 04 septembre sur le tracé de Zandvoort.

Ce vendredi 2 septembre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune, tandis que les EL3 et les qualifications sont programmés ce samedi 3 septembre à Zandvoort. Les EL1 sont programmés à 12h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 sont programmés à 16h00 (heure de Paris).

Le samedi 3 septembre, la troisième et dernière séance d’essais libres (EL3) est programmée à 12h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix des Pays-Bas est programmée à 15h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 4 septembre, le départ du Grand Prix des Pays-Bas 2022 sera donné à 15h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 72 tours. Evidemment, toutes les séances de roulage du week-end seront à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Les horaires du GP des Pays-Bas (heure de Paris)

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Mercedes évalue l’étendue des dégâts sur la F1 d’Hamilton avant Zandvoort

Dimanche dernier au Grand Prix de Belgique, le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a encaissé un impact de 45G suite à son contact avec l’Alpine de Fernando Alonso dans le premier tour de course, alors que Mercedes continue d’évaluer l’étendue des dégâts sur sa monoplace.

Dès le premier tour de course à Spa-Francorchamps, Lewis Hamilton est entré en collision avec l’Alpine de Fernando Alonso au virage numéro 5 – la roue avant gauche de l’Alpine d’Alonso ayant percuté la roue arrière droite de la Mercedes d’Hamilton – ce qui a eu pour conséquence d’envoyer la monoplace du Britannique dans les airs avant qu’elle ne retombe violemment quelques mètres plus loin.

Les dommages étant trop importants sur sa Mercedes, Lewis Hamilton a finalement dû abandonner quelques virages plus loin, alors que les capteurs placés sur sa monoplace ont enregistré un impact de 45G a révélé son équipe à la veille du Grand Prix des Pays-Bas.

« Ce fut un impact très important. Il a été mesuré à 45G sur l’enregistreur SDR de la voiture, ce qui est très important sur une charge verticale. » a déclaré James Vowles, le directeur de la stratégie chez Mercedes.

Vowles a ensuite donné des nouvelles de Lewis Hamilton, le Britannique insistant sur le fait que le septuple champion du monde était très frustré après cet accident qui l’a obligé à abandonner dimanche dernier : « Il va bien, il sera de retour au combat à Zandvoort. Je pense que pour lui, il est principalement frustré, parce qu’il avait une voiture de course très rapide et qu’un podium était possible. Lui, comme nous tous, nous sommes là pour nous battre et continuer à avancer. »

Concernant d’éventuels dégâts qui obligeraient l’équipe à changer de nombreuses pièces sur la voiture de Lewis Hamilton, Vowles a expliqué que l’écurie était encore en train d’évaluer tout ça avant de prendre une décision, notamment sur un changement d’unité de puissance.

« Il y a eu suffisamment de photos sur internet qui ont circulé pour montrer à quelle hauteur se trouvait la voiture et comment elle a atterri et que l’impact a été important. Ce que nous avons remarqué presque immédiatement, c’est qu’il y avait une perte de liquide de refroidissement. Vous pouviez voir en fait avec la caméra onboard d’Alonso que le liquide de refroidissement vole vraiment vers lui. »

« Puis, nous avons aussi vu les températures monter assez rapidement et c’est la principale raison pour laquelle nous lui avons demandé de s’arrêter. Nous devons nous assurer de comprendre toute l’étendue des dégâts avant Zandvoort. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, Lewis Hamilton occupe toujours la sixième place au championnat du monde des pilotes avec 146 points inscrits depuis le début de la saison.

Verstappen et Tsunoda s’affrontent…en marche arrière à Zandvoort

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, a affronté le Japonais Yuki Tsunoda cette semaine sur le tracé de Zandvoort à la veille du Grand Prix des Pays-Bas dans une course insolite…en marche arrière au volant d’une DAF.

La particularité des DAF (voiture néerlandaise) était d’aller aussi vite en marche avant qu’en marche arrière grâce notamment à la transmission CVT Variomatic à deux vitesses seulement – une en marche avant et l’autre en marche arrière – d’où l’idée insolite d’organiser des courses de voitures en marche arrière. La particularité de cette transmission CVT est que la voiture arrive à obtenir la même vitesse de pointe (120 km/h) que ce soit en marche avant ou bien en marche arrière.

Cette semaine, Max Verstappen a donc affronté Yuki Tsunoda à Zandvoort au volant d’une DAF en marche arrière et le Néerlandais – qui a décroché la pole position – a finalement réussi à battre le pilote AlphaTauri qui a terminé ses qualifications contre un mur.

« J’avais déjà vu quelques vidéos sur YouTube et j’ai pensé que ce serait très amusant de vivre une course inversée. Nous nous sommes beaucoup amusés et je pense que c’était une performance assez stable. » a déclaré Verstappen après l’arrivée de l’épreuve.

« Je n’ai jamais conduit aussi vite en marche arrière auparavant, bien sûr nous reculons tous de temps en temps, mais très lentement, donc c’était une nouvelle expérience. La voiture peut atteindre 120 km/h et va tout aussi vite en marche arrière. Mais je pense que je vais m’en tenir à la course vers l’avant pour le moment. »

Max Verstappen avec un casque hommage à son père à Zandvoort

L’actuel leader du championnat du monde, Max Verstappen, s’apprête à participer au Grand Prix des Pays-Bas (sa course à domicile) avec un casque spécial rendant hommage à son père Jos Verstappen, lui-même ancien pilote de Formule 1 (voir vidéo au bas de l’article)

Ce week-end, Max Verstappen disputera la deuxième course à domicile de sa carrière à Zandvoort devant une véritable marée orange, et c’est donc le moment parfait pour le pilote Red Bull de rendre hommage à son père Jos Verstappen qui l’a toujours soutenu depuis ses débuts en karting.

« C’est un moment spécial. Comme vous pouvez le voir ici, j’ai l’un des vieux casques de mon père à côté de moi, et bien-sûr, le Grand Prix des Pays-Bas approche et j’ai donc pensé que cette année serait le moment idéal pour apprécier tous les efforts que mon père a faits pour moi quand j’étais petit et pour m’emmener là où je suis aujourd’hui…gagner un championnat du monde. » a expliqué le pilote Red Bull dans une courte vidéo.

« Bien-sûr, avec le Grand Prix des Pays-Bas qui approche, nous en avons fait une nouvelle version – bien-sûr avec le Red Bull sur le côté – mais vous pouvez voir l’ancien design du casque apparaître avec le logo original à l’arrière et mon logo de lion au dessus. »

« C’est un peu émouvant et je pense que ce sera spécial de piloter avec ça parce que c’est aussi comme ça que j’ai débuté en karting ; toutes les vieilles photos que j’ai du karting sont avec ce design emblématique, c’est pourquoi nous avons pensé que ce serait une bonne idée de redonner vie à cela à Zandvoort. »

La F1 va tester le DRS dans le banking de Zandvoort en EL1

Ce vendredi, les pilotes auront la possibilité d’activer le DRS dans le banking du circuit de Zandvoort (le dernier virage) dans le cadre d’un essai à la veille du Grand Prix des Pays-Bas, quinzième manche de la saison 2022.

L’an dernier, la Formule 1 a fait son grand retour aux Pays-Bas après 36 années d’absence sur un tracé entièrement revisité sur lequel les architectes n’ont pas hésité à relever certains des virages (banking) comme le numéro 1, le 3 ou encore le dernier.

Le fait d’incliner le dernier virage avec un angle de 18° à Zandvoort a permis aux pilotes de prendre cette courbe assez facilement à fond tout au long du week-end et l’idée initiale était de placer la zone d’activation du DRS (qui était activable en 2021 dans la ligne droite après le banking) juste avant ce dernier virage de façon à ce que les pilotes puissent avoir une autre opportunité de dépassement. Mais pour des raisons de sécurité, la FIA a décidé l’année dernière de faire machine arrière et n’a pas autorisé l’utilisation du DRS dans le fameux banking.

Mais ce week-end, les pilotes vont pouvoir activer le volet mobile de leur aileron arrière ce vendredi lors de la première séance d’essais libres avant d’attaquer ce dernier virage dans le cadre d’un test, ce qui veut dire que la zone de DRS de la ligne droite principale sera étendue. La FIA évaluera ensuite la possibilité de permettre aux pilotes d’activer le DRS à cet endroit pour la suite du week-end à Zandvoort.

Valtteri Bottas soutient Zhou pour une deuxième année chez Alfa Romeo

Le Finlandais Valtteri Bottas ne voit aucune objection à ce que son actuel coéquipier, le Chinois Guanyu Zhou, soit encore à ses côtés l’an prochain chez Alfa Romeo.

Cette saison, Guanyu Zhou est devenu le premier Chinois de l’histoire à piloter en Formule 1, le jeune homme ayant signé un contrat avec l’équipe Alfa Romeo après trois années passées en Formule 2, l’antichambre de la catégorie reine. Âgé de 23 ans, Zhou a marqué son premier point en Formule 1 lors de la manche d’ouverture de la saison à Bahreïn et a décroché son meilleur résultat jusqu’à présent au Grand Prix du Canada en franchissant la ligne à la huitième place.

Alors que Valtteri Bottas est dores et déjà assuré de piloter pour Alfa Romeo l’an prochain après avoir signé un contrat pluriannuel, l’avenir de son actuel coéquipier est toujours incertain, d’autant que d’autres pilotes comme Daniel Ricciardo ou Mick Schumacher sont disponibles sur le marché des transferts. Cependant, Bottas estime que Zhou mérite largement de rester chez Alfa Romeo à ses côtés l’année prochaine après une première saison réussie pour le Chinois.

« Ce serait bien de savoir [qui sera son coéquipier en 2023], mais il n’y a pas d’urgence ni de stress à ce sujet. Je pense que Zhou a été un bon gars pour l’équipe, et pour le moment, je ne vois aucune raison pour laquelle il ne devrait pas pouvoir continuer. » a déclaré Bottas à Spa le week-end dernier, cité par nos confrères de Motorsportweek.

« Je soutiendrai définitivement sa candidature car ce n’est que sa première année et, bien-sûr, il peut faire un bon pas en avant lors de sa deuxième saison. C’est mon sentiment, et je ne pense pas qu’il stresse trop à ce sujet, il tient juste à faire cette triplette de courses [Spa, Zandvoort et Monza], obtenir un maximum de points, et peut-être qu’alors, potentiellement, il sera temps pour lui de s’asseoir [et discuter] avec l’équipe. »

Après le Grand Prix de Belgique où il a terminé en quatorzième position, Zhou occupe la dix-septième place au championnat du monde des pilotes avec 5 points inscrits depuis le début de la saison 2022.

Red Bull envisage « toutes les possibilités » concernant l’avenir de Pierre Gasly

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a laissé entendre que le Français Pierre Gasly serait éventuellement autorisé à quitter le giron Red Bull avant la fin de son contrat.

Pierre Gasly est sous contrat avec Red Bull depuis de nombreuses années, le Français ayant tout d’abord débuté sa carrière en Formule 1 chez Toro Rosso [actuellement AlphaTauri], avant d’avoir l’opportunité de piloter pour Red Bull Racing lors de la saison 2019 aux côtés du Néerlandais Max Verstappen. Malheureusement, les performances n’étaient pas au rendez-vous pour le Français cette année-là au volant de la Red Bull pour un tas de raisons et l’équipe n’a pas hésité à remplacer Gasly par Alex Albon dès le Grand Prix de Belgique, le Normand ayant terminé la campagne 2019 chez Toro Rosso.

En 2022, Pierre Gasly est toujours pilote AlphaTauri et le Français a même été annoncé pour la saison 2023 au sein de l’équipe italienne. Cependant, les dernières rumeurs du paddock à Spa-Francorchamps concernant le marché des transferts en Formule 1 pour la saison 2023 suggèrent l’arrivée de Pierre Gasly chez Alpine aux côtés de son compatriote Esteban Ocon l’an prochain.

Le Français pourrait en effet profiter du fait que Alpine a perdu le double champion du monde Fernando Alonso, qui rejoindra en 2023 l’écurie Aston Martin, alors que l’Australien Oscar Piastri – qui a été titularisé par Alpine pour remplacer Alonso – a démenti avoir signé le moindre contrat avec l’équipe du constructeur français pour la saison prochaine. L’affaire (désormais appelée Affaire Piastri) doit se régler ces prochains jours après que le bureau de reconnaissance des contrats (CRB) a tenu une audience ce lundi 29 août et dont le verdict devrait être connu avant le Grand Prix des Pays-Bas.

L’enjeu est de taille pour Alpine qui cherche absolument à prouver que Piastri a bien signé un contrat en bonne et due forme, alors que le jeune australien aurait également signé un pré-accord avec McLaren pour qui il devrait rouler l’an prochain. Le BRC doit donc dire quel contrat entre celui d’Alpine et celui de McLaren est valable.

Toujours concernant la rumeur qui envoie Gasly chez Alpine l’an prochain, le patron de Red Bull a expliqué qu’il attendrait d’abord le résultat du conseil de reconnaissance des contrats avant de prendre une quelconque décision au sujet l’avenir de Pierre Gasly, le Britannique insistant sur le fait qu’il fallait envisager « toutes les possibilités » : « Le marché [des transferts] est assez fluide en ce moment. Nous verrons quel sera le résultat du CRB avec Piastri, Alpine et McLaren, puis nous partirons de là. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Pour nous, évidemment Pierre est toujours un pilote sous contrat avec Red Bull Racing jusqu’à la fin de la saison prochaine. Bien-sûr, nous avons également un contrat avec Checo [Sergio Perez] pour les deux prochaines années et Max [Verstappen] a un contrat sur du long terme. »

« Nous devons envisager toutes les possibilités, mais avant tout, nous devrons voir ce que va dire le CRB, car tout le reste n’est que pure spéculation. » a conclu Horner.

Interrogé sur cette rumeur dans le paddock de Spa dimanche dernier, le principal intéressé Pierre Gasly n’a pas souhaité commenter davantage, le Français ayant déclaré : « Pour le moment, je ne veux pas faire trop de commentaires, parce que je n’ai rien vu. Le plus important est de performer avec la voiture que j’ai et ensuite nous verrons. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il y aurait des nouvelles cette semaine avant le Grand Prix des Pays-Bas, Pierre Gasly a répondu : « Pas de mon côté ».

Nicholas Latifi surpris par le manque de grip hors trajectoire dimanche à Spa

Le pilote Williams Nicholas Latifi s’est dit surpris de constater à quel point la piste était glissante hors trajectoire dimanche dernier à Spa-Francorchamps, ce qui explique, selon lui, son tête à queue lors du deuxième tour de course.

Au deuxième tour de course dimanche dernier au Grand Prix de Belgique, le pilote Williams Nicholas Latifi a perdu le contrôle de sa monoplace après avoir placé l’une de ses roues hors trajectoire au virage numéro 6, ce qui a eu pour conséquence de renvoyer directement la monoplace du Canadien en travers au milieu de la piste alors que d’autres pilotes – dont Valtteri Bottas – arrivaient à pleine vitesse.

Latifi a finalement pu reprendre la piste après son tête-à-queue, mais le pilote Williams terminera cette quatorzième manche de l’année à une lointaine dix-huitième place et avec un tour de retard sur les leaders. Après l’arrivée de l’épreuve, le Canadien est revenu sur sa course et a admis qu’il a été très surpris par le manque de grip hors trajectoire.

« J’étais un peu hors trajectoire au virage 6, il devait y avoir des boulettes de gommes déposées par les catégories inférieures et j’ai tout de suite sous-viré. » a expliqué Latifi.

« J’avais l’impression de rouler sur du mouillé avec des pneus slicks. J’ai placé une roue dans le gravier, et ça a fait tourner l’arrière, ce qui m’a un peu surpris. Je pensais que j’allais partir directement dans le gravier et que je reviendrais lentement, mais au lieu de cela, j’ai traversé la piste en tête-à-queue et j’ai eu un contact avec Valtteri [Bottas]. »

« Ma course était compromise à partir de là, car le jeu de pneus dont nous avions besoin pour faire fonctionner la stratégie à deux arrêts a été endommagé. C’est donc une course à oublier et nous essaierons de faire mieux à Zandvoort [la prochaine manche]. »

Après cette quatorzième manche de l’année, Nicholas Latifi est le seul pilote de la grille qui n’a toujours pas marqué le moindre point. Le Canadien est la lanterne rouge au classement des pilotes.

Bottas après son abandon à Spa : « Pas le cadeau d’anniversaire que je souhaitais »

Valtteri Bottas se rappellera longtemps de son 33e anniversaire puisque le pilote Alfa Romeo a dû abandonner dès les premiers tours de course dimanche dernier à Spa-Francorchamps après avoir évité une collision avec la Williams de Nicholas Latifi.

Dans les premiers tours de course dimanche à Spa-Francorchamps, Nicholas Latifi est parti tout seul à la faute en mettant l’une de ses roues à l’extérieur du vibreur au virage 5, ce qui a eu pour conséquence de renvoyer la Williams du Canadien sur la piste en travers alors que Valtteri Bottas arrivait à ce moment précis avec son Alfa Romeo. Le Finlandais n’a pas eu d’autre choix que d’éviter la monoplace de Latifi en mettant un coup de volant qui l’a envoyé se planter dans le bac à gravier, mettant ainsi un terme à son Grand Prix de Belgique.

« C’est très décevant bien-sûr, il y avait tant d’opportunités avec une grille aussi mélangée [beaucoup de pilotes pénalisés]. J’ai dû faire en sorte d’éviter la collision [avec Latifi], mais je pense que j’étais juste au mauvais endroit au mauvais moment. » a déclaré Bottas après son abandon.

« Ensuite, je suis resté coincé dans le gravier et je n’ai pas pu reprendre la piste. J’ai essayé d’avancer, j’ai essayé de reculer, mais c’était bloqué. »

« J’ai vu Latifi revenir sur la gauche, et tout ce que je pouvais faire, c’était de prendre des mesures pour l’éviter. Malheureusement, je suis parti dans l’herbe et je suis resté bloqué dans les graviers. Ce n’est pas le cadeau d’anniversaire que je souhaitais. » 

Après le Grand Prix de Belgique, Valtteri Bottas occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 46 points inscrits depuis le début de la saison 2022.

F1 Manager 2022 : Notre test complet

22 ans, c’est le temps qu’il aura fallu attendre pour avoir un nouveau jeu de gestion officiel de F1. Même si les gestionnaires en herbe ont pu se satisfaire du très bon Motorsport Manager sur PC et mobile, un jeu de gestion poussé d’une écurie de Formule 1 manquait cruellement au paysage vidéo-ludique. C’est chose corrigée désormais grâce aux équipes de Frontier Development.

Et en la matière le studio Britannique n’en est pas à son coup d’essai, Planet Coaster, Planet Zoo, Jurassic World Evolution 1 et 2, sont autant de jeux qui doivent vous parler si vous vous intéressez un tant soit peu à la catégorie des jeux de gestion. A voir maintenant si l’expertise du studio fait mouche concernant la gestion d’une équipe de F1, réponse dans ce test.

Un contrôle total:

Ce qui frappe quand on a joué quelques heures à F1 Manager 2022, c’est la foultitude de choix à faire, parfois mûrement réfléchis et avec une vision à moyen – long terme, parfois dans la précipitation pour tenter le coup de poker ou sauver les meubles. Il en ressort le sentiment que chacune de vos décisions parfois même mineures, aura un impact à un moment ou un autre, ce qui renforcera votre implication dans le suivi de votre écurie et ce qui a le mérite de nous faire toucher du doigt que rien n’est simple en F1.

Vous vous rendrez compte de l’ampleur de la gestion dès le début de votre carrière, vous serez catapulté dans le HUB principal, clair, mais grouillant d’informations toutes plus importantes les unes que les autres. Bien entendu vous trouverez les classements constructeurs et pilotes, le prochain Grand-Prix du calendrier, mais également votre agenda personnel. Ce dernier est bien plus chargé que celui de F122 que vous connaissez peut-être déjà, en plus des classiques week-ends de course, vous y trouverez les différentes deadline, tests de pré-saison, tests aérodynamiques, fabrications de pièces, obligations envers les sponsors, fin des contrats pilotes et personnels, réunion avec le conseil de votre écurie etc… autant d’éléments cruciaux pour le bon développement de votre écurie.

C’est également dans ce menu que vous pourrez gérer le développement de votre monoplace, de vos pilotes, du personnel de l’écurie, de vos installations, voir les attentes du conseil d’administration – qui vous réclamera des résultats et sera votre principale source d’objectifs – et vos finances à suivre de très près, budget capé oblige. Enfin trois onglets seront vos meilleurs amis, les E-mails, pratique pour les rappels de certaines échéances ou certaines opportunités ou encore un avertissement d’un de vos ingénieurs sur une faille, et « Circuits » et « Courses » qui vont vous indiquer toutes les particularités des circuits avec de nombreuses statistiques qui vous permettront de mieux appréhender l’approche d’un week-end de Grand-Prix (technicité, probabilité de pluie, de Safety Car, usure des pneus etc…)

Votre HUB principal regroupant les informations primordiales.

Au lancement de ma carrière, n’étant pas un aficionado du genre, j’avais un peu peur de partir dans tous les sens, vouloir tout faire et finalement rien finir, mais Frontier Development a été assez malin. Qu’on se le dise, F1 Manager 2022 n’a pas beaucoup de sens pour quelqu’un qui ne connait pas grand-chose à la F1, en revanche le cheminement du développement de votre écurie est plutôt bien expliqué à chaque fois que vous allez faire un choix. Par exemple, pour le développement de votre monoplace vous aurez deux grands items « Aérodynamisme » et « Moteur » avec respectivement 6 et 3 éléments à développer. Pour chaque item que vous allez choisir de développer vous aurez un coût en argent et en temps, vous obligeant à prioriser constamment vos choix, chose plutôt facilitée par une comparaison permanente avec les autres écuries, vous vous rendrez vite compte des domaines dans lesquels vous avez du retard.

Les différentes données sur l’évolution de votre monoplace.

Une histoire de concession:

Au fil de votre avancement vous comprendrez que tous vos choix ne sont qu’une question de concession, vous devrez toujours peser le pour et le contre. Par exemple allez-vous investir des milliers dollars et du temps dans le développement de votre soufflerie, au dépend du développement de votre monoplace ? Oui, mais si je développe ma soufflerie je serais plus efficace sur le développement de mon aérodynamique… Oui mais j’ai un gros gap à rattraper sur mon moteur il vaut mieux miser là-dessus… La peur du regret vous guettera régulièrement, et même si le jeu vous donne des indications via les comparaisons de performances, vous êtes totalement libre de délaisser un poste (la météo… c’est tellement aléatoire ça sert à rien que je mette des mille et des cents là-dedans) pour en faire fructifier un autre.

Au niveau de votre staff et de vos pilotes les dilemmes seront les mêmes, est ce que je dois prendre un pilote ayant de l’expérience mais qui va plomber mes finances (ou pire qui peut décider de prendre sa retraite), ou alors vais-je faire venir un pilote de F2 peu coûteux mais long à former, et qui aura plus de chance de casser les voitures avec donc un surcoût peut être à moyen terme. La question se posera aussi pour votre staff, comme dans tous jeux de gestion, plus un employé aura de compétences plus votre écurie aura de chance de progresser rapidement, au détriment d’un salaire qui pèsera également dans votre budget. Vous aurez le loisir de contrôler les salaires mais sachez qu’un salaire trop bas sera systématiquement un élément de démotivation pour vos employés.

Vous aurez aussi à attribuer des points de compétence à vos ingénieurs.

Au sujet des développements des pilotes, il est agréable de constater que même s’ils démarrent avec des statistiques personnelles, vous pourrez les façonner afin qu’ils aient le style de pilotage qui correspondra à vos souhaits. Au fil de la saison, vos pilotes gagneront de l’expérience et des points de compétences qu’il vous faudra distribuer (à la manière d’un RPG) dans différentes statistiques réunies en trois grands thèmes basés sur le rythme, la constance et la maîtrise en course, ainsi vous aurez soit des pilotes prudents mais réguliers, soit agressifs jouant la victoire mais prenant des risques, soit équilibrés etc…

Une autre histoire de choix qui m’a fait sourire, lors du développement d’une pièce de votre monoplace vous devrez souvent choisir à qui vous allez attribuer cette amélioration (coûteuse). Au pilote d’expérience qui va plus facilement appréhender ce changement ? Ou au jeune qui tente de jouer la victoire mais qui prendra des risques ? On lit souvent que tel ou tel pilote bénéficiera d’un nouveau package lors d’un Grand-Prix au détriment de son coéquipier. Maintenant que c’est à vous de faire le choix vous allez rapidement réaliser que tout cela ne se joue pas à pile ou face.

A vous de façonner vos pilotes.

Week-end de Grand-Stress:

Voilà vous y êtes, vous avez recruté tout ce beau monde, vous avez mis beaucoup d’argent dans cette monoplace rutilante, il est temps de prendre la piste. Et là encore, l’étendue de vos choix est immense. Tout démarre par les essais, ces derniers vous permettront de tester les nouvelles pièces, apprendre la piste pour votre jeune poulain, et lancer des programmes que vous déterminerez. Encore une fois allez-vous prioriser la compréhension de l’usure des pneus ? la maîtrise du système hybride ? le temps en qualifications ?

Vous ne serez pas seul sur les orientations à prendre, car chose agréable, vos pilotes vous feront des retours, notamment pour vous aider dans vos réglages. Ainsi, les pilotes seront plus ou moins satisfaits de tel ou tel réglage ou de telle ou telle pièce, avec des attentes différentes entre vos deux pilotes, l’un étant par exemple plus à l’aise sur une voiture survireuse et l’autre sur une voiture sous-vireuse. La gourmandise étant un vilain défaut, sur les premières séances vous pourrez avoir tendance à vouloir tester de nombreuses choses, au détriment de votre allocation pneus qui se consomme très rapidement et de l’usure de vos pièces, écoutez vos ingénieurs et n’oubliez pas qu’il y a 3 séances d’essais.

Une fois vos réglages réalisés, votre choix porté sur tel ou tel aileron etc… il vient le temps des qualifications. Ici on oubliera donc les réglages et tests, il s’agit du chrono pur, vous serez un peu plus spectateur des événements même si vous pouvez régler le degrés d’agressivité de vos pilotes, vous aurez néanmoins une multitude d’informations sur les performances des pilotes, la monoplace, les pneus, les secteurs, les comparaisons, les courbes, si vous mettez le nez dedans vous pouvez vous prendre pour un vrai pro, il est évident que nous n’avons pas toutes les stats que l’on retrouvera dans les vrais stands, mais on s’y croirait.

Le point primordial des qualifications à votre niveau résidera dans le choix d’envoyer les monoplaces en piste à tel ou tel moment, et là encore quand c’est à nous de décider on se rend rapidement compte que les choses ne sont pas aussi évidentes que lorsque l’on est devant notre télé en mode spectateur, il vous faudra gérer vos deux monoplaces, afin qu’elles ne se gênent pas, le trafic, mais aussi vos concurrents directs. A quel moment lancer ses monoplace pour bénéficier d’une aspiration, ne pas gêner l’autre, être devant votre concurrent direct, éviter un éventuel drapeau jaune et…. Mais c’est quoi ces gouttes de pluies ? Bon sang, j’aurais dû investir et améliorer mon centre de météorologie au final ! Je vous avais dit que tous vos choix auront un moment ou un autre des conséquences.

Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités…

Vient le départ du Grand-Prix, vous aurez alors trois choix sur le comportement de vos pilotes, agressifs, équilibrés, prudents, votre choix sera forcément influencé par votre position de départ, mais également plus tard par votre position au championnat. Ce choix de départ me semble finalement assez peu représentatif, car même s’il influe sur les tentatives de dépassement au départ de vos pilotes, vous pourrez pour chaque situation et à chaque instant, demander à vos pilotes de défendre plus agressivement ou au contraire laisser passer vos concurrents.

Je vous passe les détails sur les différentes responsabilités que vous aurez lors de la course, jeu de gestion oblige, vous déciderez de la stratégie des gommes, à quel moment réaliser l’arrêt au stand, passer une consigne d’équipe etc… vous façonnerez la course comme bon vous semble, il faudra en revanche s’adapter aux événements de course qui peuvent tout bouleverser, météo, Safety Car, accident… Encore une fois il est grisant de s’investir à l’usine, passer du temps à développer pièces et personnels pour voir des résultats, comme il peut être rageant de passer du temps (beaucoup de temps) pour voir ses monoplaces dans le bac à graviers au premier virage.

Au niveau des points à améliorer je relève essentiellement deux éléments : il me semble nécessaire d’équilibrer certaines améliorations, je m’explique, vous allez investir des sommes considérables dans des éléments sans forcément percevoir une amélioration notable, et à l’inverse vous allez parfois améliorer des éléments, certes coûteux mais ça ne sera pas l’investissement du siècle, et gagner quasiment une seconde. Peut-être y-a-il des différences entre écuries ? Je n’en ai testé qu’une, mais le gap me semblait exagéré par moment.

Enfin, et je n’en tiens pas réellement rigueur car c’est un jeu de gestion, même si certains efforts ont été consenti, les graphismes sont beaux, sans aller beaucoup plus loin. La faute à F122 en comparaison qui, sur nouvelle génération, commence à être très propre. Alors nous n’attendons pas forcément d’un jeu de gestion des graphismes dignes d’un Grand Turismo ou un Forza qui ont franchement mis la barre très haute, mais le point est à soulever car le jeu nous propose des replays, qui restent de bonne facture, mais bien en deçà des standards d’aujourd’hui.

Le jeu propose bien entendu un mode diffusion.

Verdict :

F1 Manager 2022 est le jeu absolument parfait pour les personnes aimant les jeux de gestion et la Formule 1. C’est bien simple jamais un jeu de gestion automobile et plus particulièrement F1 n’a été aussi poussé. Et c’est là que le jeu se tire une balle dans le pied, si vous n’avez pas ou peu de notion de F1 (il est peu probable que vous lisiez ce test et achetiez ce jeu) vous allez être rapidement perdu. L’aspect très technique de la discipline, ces multiples pénalités, règles, la connaissance nécessaire des monoplaces, des infrastructures qui gravitent autour d’une écurie vont vous perdre.

Certes le jeu nous accompagne, surtout la première année, et de façon plutôt intuitive (mails des ingénieurs, retours pilotes, conseil d’administration etc…), mais des explications complémentaires auraient pu être un petit plus pour essayer de rendre le jeu plus accessible. On peut par exemple rapidement prendre une pénalité si on ne fait pas attention à nos allocations moteurs, ça peut être frustrant car on ne nous alerte pas forcément sur les quotas. Cependant, le public visé est clairement les amateurs de F1 et on peut clairement dire qu’ils en auront pour leur argent. Tous les outils sont à notre disposition pour modeler une écurie à notre image, la très grande liberté est appréciable. Enfin, le tour de force vient du ressenti de l’importance de nos décisions, qu’elles semblent minimes, ou au contraire primordiales en pleine course. Il est certain que certaines situations au championnat réel vous ramèneront à votre carrière sur F1 Manager 2022 et c’est tout ce que l’on demande à une simulation de ce type.

F1 Manager 2022 est disponible sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4 et Xbox One.

Pirelli a choisi ses pneus les plus durs pour les deux bankings de Zandvoort

Pour le Grand Prix des Pays-Bas, quinzième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se déroule ce week-end à Zandvoort, Pirelli a choisi les composés les plus durs de sa gamme avec les C1, C2 et C3.

Le choix de Pirelli n’est pas anodin puisque le tracé de Zandvoort présente quelques défis supplémentaires pour les pneumatiques par rapport à d’autres circuits du calendrier, notamment la présence de deux bankings (virages inclinés) qui mettront à rude épreuve les pneus ce week-end au Grand Prix des Pays-Bas. Les virages 3 et 14, tous deux inclinés, se passent à des vitesses élevées et vont soumettre les pneumatiques à une combinaison de forces avec un appui vertical important combiné à une force latérale élevée.

« Les zones les plus exigeantes pour les pneumatiques sont les virages 3 et 14, tous deux inclinés, qui se passent à des vitesses élevées et soumettent les monoplaces à une combinaison de forces : appui combiné à une accélération latérale. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Ceci, en plus des défis supplémentaires posés par la disposition du circuit, est la raison pour laquelle nous avons sélectionné les trois composés les plus durs de la gamme. C’est seulement la quatrième fois cette année que nous faisons cette nomination, après les Grands Prix de Bahreïn, d’Espagne et de Grande-Bretagne. »

« Cette nouvelle combinaison voiture-pneus introduite cette année devrait faciliter les dépassements sur une piste où il était difficile de dépasser la saison dernière : en effet, la plupart des pilotes n’ont fait qu’un seul arrêt pour éviter de perdre leur position, mais il est possible que cette fois ils roulent majoritairement sur les gommes les plus Tendres. Dans ce cas, nous pourrions voir plus de stratégies à deux arrêts et les pilotes pourraient pousser encore plus fort. »

L’inclinaison des courbes 3 et 14 est d’environ 18 degrés ; à titre de comparaison, la Parabolica historique (l’ancienne) du tracé de Monza en Italie a une inclinaison moyenne d’environ 30 degrés. Par rapport aux circuits modernes, Indianapolis a une inclinaison de 9 degrés et Djeddah en Arabie Saoudite de 12 degrés.

Les données Pirelli pour le GP des Pays-Bas

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Toto Wolff : « Nous devons nous sortir de cette situation »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, estime que l’écart de performance avec Red Bull est désormais devenu « trop grand » et qu’il faudra impérativement réagir dès le week-end prochain aux Pays-Bas lors de la quinzième manche de la saison pour mettre un terme à cette situation.

Ce dimanche à Spa-Francorchamps, Mercedes a vu l’un de ses pilotes, Lewis Hamilton, abandonner dès le premier tour de course à la suite d’un contact avec l’Alpine de Fernando Alonso au virage 5. L’autre pilote, George Russell, a quant à lui terminé le Grand Prix de Belgique à la quatrième place au volant d’une monoplace clairement en manque de rythme par rapport aux deux fusées Red Bull ce week-end sur le tracé belge.

Sur l’exercice du tour rapide lors des qualifications le samedi, l’écart était encore plus important avec un Lewis Hamilton relégué à 1,8 sec de Max Verstappen, tandis que son coéquipier George Russell a terminé avec plus de deux secondes de retard sur le pilote Red Bull. Dans ce contexte, le directeur de Mercedes, Toto Wolff, demande à ses troupes de rester unies.

« Je ne pense pas que nous puissions être satisfaits de ce week-end – si vous regardez Verstappen, il était au dessus de nous tous [en Belgique]. Nous devons vraiment trouver comment nous pouvons améliorer notre voiture car l’écart est tout simplement trop grand. » a déclaré Toto Wolff après le Grand Prix de Belgique où Red Bull a décroché un doublé.

« Nous donnons aux pilotes une voiture très difficile à piloter et elle n’a pas le rythme sur un seul tour, nous devons donc nous sortir de cette situation. Au cours des quatre prochains jours, nous allons réfléchir ensemble, viser la prochaine course mais aussi la saison prochaine. »

« Il est important que nous restions unis, que nous gardions le moral et que nous ne tournions pas trop entre l’exaltation et la dépression – ce week-end a été au plus bas, mais en Hongrie il y a trois semaines, nous pensions que nous pouvions absolument gagner une course, alors nous n’allons jamais abandonner. »

Après le Grand Prix de Belgique, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 41 points de retard sur la Scuderia Ferrari, alors qu’il ne reste que huit courses à disputer cette saison.

Affaire Piastri : le verdict du CRB attendu dans les prochains jours

Ce lundi, le bureau de reconnaissance des contrats (CRB) a tenu une audience concernant le différend sur le contrat signé par l’Australien Oscar Piastri avec Alpine, mais l’organisme n’a toujours pas rendu sa décision et pourrait prendre quelques jours pour le faire.

Oscar Piastri, pilote de réserve pour le constructeur français Alpine en Formule 1, a été annoncé par l’équipe basée à Enstone ce mois-ci en remplacement de Fernando Alonso au poste de pilote titulaire à partir de la saison 2023. Cependant, le jeune homme âgé de 21 ans a immédiatement démenti cette information en déclarant qu’il n’avait signé aucun contrat avec Alpine et qu’il ne roulerait donc pas avec l’écurie au A fléché l’an prochain.

Bien qu’aucune annonce officielle n’a encore été faite en ce sens, on pense que Piastri a déjà signé un contrat avec l’équipe McLaren pour 2023 et le fait que l’écurie de Woking ait déjà annoncé le départ à la fin de cette saison de son actuel pilote titulaire Daniel Ricciardo n’a fait qu’accentuer les rumeurs sur une très probable arrivée du jeune australien chez McLaren dès la saison prochaine.

La situation étant ce qu’elle est, l’équipe Alpine a pris la décision d’envoyer le dossier devant le CRB – une instance mise en place pour régler rapidement les différents contractuels entre équipes et pilotes en Formule 1 – et une audience a bien eu lieu ce lundi 29 août concernant l’affaire Piastri. Cependant, le CRB pourrait prendre jusqu’à trois jours, le délai maximum autorisé – pour rendre son verdict.

L’enjeu pour Alpine est énorme car l’équipe du constructeur français veut prouver qu’elle a bien fait signer un contrat en bonne et due forme à son jeune pilote Oscar Piastri, ce qui permettrait alors à Alpine d’autoriser une équipe rivale à « racheter » Oscar Piastri déjà sous contrat. De même, Alpine pourrait tout aussi bien décider de « forcer » Piastri à rouler pour elle, bien que cette solution soit de loin la meilleure pour les deux parties.

Enfin, Alpine n’exclut pas non plus de porter l’affaire devant la Haute Cour de Londres pour obtenir une compensation financière pour récupérer l’investissement colossal que l’équipe a pu faire depuis le début de la carrière de Piastri….

Daniel Ricciardo savait qu’il n’aurait aucune chance en course avec son aileron arrière

Quinzième à l’arrivée du Grand Prix de Belgique ce dimanche à Spa, le pilote McLaren Daniel Ricciardo savait avant même le départ de la course qu’il aurait le plus grand mal à dépasser avec le package de sa monoplace.

Septième sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique grâce notamment aux pénalités infligées à différents pilotes, Daniel Ricciardo s’est retrouvé très rapidement coincé dans un train DRS en course et n’a rien pu faire pour remonter dans la hiérarchie au volant d’une McLaren équipée d’un aileron arrière générant trop de traînée. Après l’arrivée de la course, le pilote australien ne cachait pas sa frustration.

« Je pense que nos difficultés étaient visibles. Je ne veux pas être pessimiste, mais mais je savais qu’en arrivant en course, nous aurions probablement du mal à traverser le premier et troisième secteur avec l’aileron arrière que nous avons été obligés d’utiliser depuis hier [samedi]. » a déclaré Ricciardo après l’arrivée de l’épreuve ce dimanche à Spa.

« Evidemment, j’espérais avoir assez de vitesse dans le deuxième secteur pour essayer de faire bouger les choses, mais nous ne pouvions simplement pas dépasser avec la vitesse que nous avions. Je sais que je n’étais pas le seul à avoir du mal à dépasser, car il semblait que certaines voitures étaient tellement plus rapides que d’autres dans la ligne droite. »

« Dans l’air propre, nous avions certes un peu plus de vitesse, mais j’ai perdu tellement de temps coincé derrière les voitures à ne rien pouvoir faire. Je pense évidemment qu’il y avait beaucoup d’opportunités avec la grille mixte, mais j’apprécie que la course de Lando [Norris] se semble pas tellement meilleure [Norris a terminé P12], donc peut-être que nous n’avions tout simplement pas le package. »

Après le Grand Prix de Belgique, Daniel Ricciardo occupe la treizième place au championnat du monde des pilotes avec 19 points inscrits depuis le début de la saison. Pour rappel, l’Australien quittera McLaren à la fin de cette campagne 2022, mais ses plans pour le futur ne sont pas encore connus.

Binotto défend Ferrari après Spa : « Vous devez être courageux en F1 »

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, est revenu sur les résultats de son équipe ce dimanche au Grand Prix de Belgique, le Suisse estimant que le tracé belge long de plus de 7 kilomètres a amplifié les écarts entre chaque équipe, tandis qu’il a également pris la défense de son équipe après que Leclerc a écopé d’une pénalité en fin de course suite à un excès de vitesse dans la voie des stands.

Ce dimanche à Spa-Francorchamps, Ferrari n’a rien pu faire pour empêcher Red Bull d’aller décrocher un doublé mené par le Néerlandais Max Verstappen sur un tracé où les performances de la RB18 ont clairement impressionné durant tout le week-end. Revenant sur cette quatorzième manche de l’année, Binotto a insisté sur le fait que le circuit de Spa a clairement amplifié les écarts, bien qu’il reconnaisse volontiers que Red Bull a une monoplace plus rapide.

« Je pense qu’il y a eu une vraie différence entre nous et les Red Bull ce week-end. Si vous regardez un peu en arrière, je pense qu’ils ont été légèrement plus rapides en Hongrie sur une piste plus serrée avec une forte force d’appuis. » a déclaré Binotto ce dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix de Belgique.

« Donc, dans l’ensemble je pense que la Red Bull est simplement une voiture plus rapide par rapport à ce que nous avons en termes d’efficacité, car à Spa, vous avez besoin d’efficacité aérodynamique et d’une bonne unité de puissance. Mais nous avons également eu beaucoup de dégradation sur les pneumatiques et je ne pense donc pas que cela a été une valeur aberrante [l’écart entre Red Bull et Ferrari], même s’ils sont plus rapides que nous. »

« Ce que j’espère, c’est que l’écart que nous avons pu voir aujourd’hui [ce dimanche à Spa] ne se verra pas lors des prochaines courses, car Spa a toujours amplifié les écarts car c’est une longue piste et à chaque fois que vous avez un avantage en termes d’efficacité, c’est amplifié sur un tel circuit. »

« Donc oui, nous espérons être de retour lors des prochaines courses, être plus proches, bien que nous pensons qu’ils ont une voiture légèrement plus rapide. Mais la dégradation des pneus a été un élément important affectant les performances aujourd’hui et c’est une chose que nous devons comprendre et traiter car c’est important pour les prochaines courses. »

Le directeur de la Scuderia Ferrari se veut également confiant dans la capacité de son équipe d’apprendre de ses erreurs après quelques ratés ce dimanche en course à Spa, notamment lorsque Ferrari a demandé à Charles Leclerc de s’arrêter tardivement pour chausser des pneus neufs. Cet arrêt tardif – alors que Leclerc se battait pour la cinquième place – a coûté une pénalité de cinq secondes et une place au classement final au Monégasque pour un excès de vitesse dans la voie des stands.

« De toute évidence, il y a toujours un besoin d’amélioration et nous devons apprendre les leçons. Mais si je regarde en arrière dans la saison, je pense qu’il y a une perception depuis l’extérieur sur ce qui est la vérité et la réalité. Parfois nous ne commentons par des erreurs qui sont pourtant perçues comme telle. » a ajouté Binotto.

« Plus que cela, si je regarde et me concentre sur dimanche, je pense que l’appel pour l’arrêt [de Leclerc au 42e tour] était la bonne chose. Il faut être courageux en F1, il y avait une opportunité pour nous d’obtenir le tour le plus rapide [et donc un point bonus] et il y avait une marge sur Fernando [Alonso] pour nous arrêter et nous avons essayé de le faire. Je pense que c’était la bonne décision. »

« Nous savions que cela aurait été très proche de Fernando, que nous pouvions perdre la position, mais nous savions que nous aurions pu le dépasser aussi. Nous avions des pneus plus frais et nous aurions été aidé avec le DRS et la vitesse de pointe en ligne droite. Encore une fois, je pense que c’était la bonne décision. Ensuite, nous avons dépassé la vitesse dans la voie des stands. La raison pour laquelle nous avons dépassé la vitesse est simplement que nous étions à la limite, je pense que c’était 0,1 km/h [au-dessus] de la vitesse moyenne dans la voie des stands, juste pour être conscient que… c’était de la malchance. Nous n’utilisions pas nos capteurs normaux mesurant la vitesse car ils avaient été défaillants lors de la surchauffe de l’avant droit due au Tear-off [protection de visière] de Max [Verstappen]. »

« Je pense que dans l’ensemble, cela a été une situation malchanceuse et nous ne devrions pas arrêter de décider d’être courageux pour faire un tour rapide lorsque les conditions sont là pour y aller. » a conclu Binotto.

Après le Grand Prix de Belgique, Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 118 points de retard sur Red Bull, tandis que Charles Leclerc a perdu sa deuxième place au classement des pilotes ce dimanche et se retrouve désormais troisième avec 98 points de retard sur le leader Max Verstappen.

De façon ironique, Horner remercie Mercedes après le doublé Red Bull à Spa

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a tenu à remercier de façon ironique son homologue de chez Mercedes, Toto Wolff, pour avoir milité pour l’introduction d’une directive technique visant à réduire le marsouinage à partir du Grand Prix de Belgique disputé ce week-end à Spa où Red Bull a décroché un doublé.

Avec l’introduction des nouvelles règles techniques en Formule 1 cette saison, plusieurs effets indésirables – dont le marsouinage – se sont produits et la FIA n’a pas eu d’autre choix que d’intervenir en publiant une directive technique à partir du Grand Prix de Belgique pour faire en sorte que ce phénomène de rebonds des monoplaces soit réduit. Plusieurs équipes – dont Red Bull – étaient contre de tels changements, car moins touchées que les autres par le marsouinage.

Mercedes en revanche a longtemps fait pression pour une introduction rapide de cette directive technique, l’équipe du constructeur allemand ayant rencontré de grandes difficultés avec ce phénomène depuis le début de l’année sur sa W13.

Mais ce week-end au Grand Prix de Belgique, Mercedes accusait un retard important sur Red Bull et n’a rien pu faire pour empêcher l’équipe de Milton Keynes de décrocher un doublé mené par l’actuel leader du championnat Max Verstappen. De façon totalement ironique, Christian Horner a donc gentiment remercié Toto Wolff : « A première vue, je devrais remercier Toto pour la DT [Directive Technique] ! » a déclaré Christian Horner après l’arrivée du Grand Prix de Belgique ce dimanche soir à Spa.

« Plus sérieusement, je pense que ce circuit a mis à profit nos atouts. Nous avons eu une voiture très efficace, nous avons trouvé une très bonne configuration, et Max était dans une forme phénoménale dès les premiers essais. »

« Evidemment, stratégiquement, nous avons décidé de prendre la pénalité [moteur] ici et la quatorzième place est devenue la treizième comme point de départ. Max devait évidemment se frayer un chemin à travers tout le peloton, et il l’a fait de façon très efficace au cours des deux premiers tours de course. »

« Il a réussi à atteindre l’avant de la course beaucoup plus rapidement que ce à quoi nous nous attendions et le pneu Tendres a semblé bien fonctionner. Par la suite, le rythme que nous avions avec Max et Checo était suffisant pour qu’ils dépassent Carlos [Sainz] et ramènent à la maison l’une des performances les plus dominantes que nous ayons eues en équipe depuis 2010 ou 2013. »

Après le Grand Prix de Belgique, Red Bull Racing occupe toujours la première place au championnat du monde des constructeurs avec 475 points inscrits depuis le début de la saison, soit 118 points d’avance sur Ferrari alors qu’il ne reste que huit courses à disputer.