Ekstrom ému de terminer devant Schumacher à la ROC

Mattias Ekstrom, double champion de DTM et champion de Rallycross, a remporté ce dimanche en Suède, la Race of Champions 2023 pour la quatrième fois en battant l’ancien pilote Haas Mick Schumacher lors de la Grande Finale.

Le pilote suédois a battu Mick Schumacher, désormais pilote de réserve pour l’équipe Mercedes F1, par deux manches à zéro lors de la confrontation de dimanche sur la neige et la glace de la mer Baltique gelée.

Ce succès représente une émouvante victoire pour Mattias Ekstrom, qui avait précédemment remporté deux de ses trois titres contre le père de Mick, Michael Schumacher, septuple champion du monde de F1. Cela lui permet d’égaler le record du nombre de victoires à la Race of Champions, également détenu par les légendes françaises du rallye Didier Auriol et Sébastien Loeb.

« C’est très spécial d’avoir quatre victoires et encore plus spécial d’obtenir cela en Suède. J’ai remporté ma première finale au Stade de France à Paris contre Sébastien Loeb, puis j’ai eu deux finales avec Michael Schumacher à Londres et à Pékin, donc voir Mick en finale aujourd’hui était très émouvant pour moi », a déclaré Mattias Ekstrom après avoir remporté la victoire.

« C’est encore plus spécial que de gagner ; Michael a toujours été l’un des gars que j’admire le plus dans le sport, pour son dévouement, son travail acharné et son talent. Je n’ai connu Michael qu’à la Race Of Champions. Nous avons eu de nombreuses batailles et je n’ai que de bons souvenirs avec Michael lors de ces événements. »

« Michael a toujours été humble avec moi et je peux voir que Mick est également très humble. Mick est un talent énorme et il a tout le temps devant lui, alors j’ai hâte de participer à d’autres batailles à l’avenir. Je sais que cela ne prendra pas longtemps avant d’être battu, mais contre Mick, je n’aurais aucun problème à terminer deuxième. »

La Formule 1 était bien représentée lors de cette édition de la Race of Champions avec la participation de Mick Schumacher mais aussi celle de Sebastian Vettel, récemment retraité de la catégorie reine, Mika Hakkinen, David Coulthard et Valtteri Bottas.

Mick Schumacher a obtenu sa place en finale après avoir remporté un face à face contre Sebastian Vettel. Mika Hakkinen et l’actuel pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas ont tous deux perdu lors des huitièmes de finale, tandis que l’ancien coéquipier de Hakkinen chez McLaren, David Coulthard, a abandonné lors des barrages de la première manche.

Un pilote de F1 a-t-il le dernier mot en matière de stratégie ?

Mark Slade – ingénieur de course de Kevin Magnussen chez Haas – nous explique que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’avis des pilotes en F1 n’est qu’exceptionnellement pris en compte en ce qui concerne la stratégie de course, notamment parce que ces derniers n’ont pas en leur possession tous les éléments lorsqu’il sont dans leur monoplace en piste.

Dans une vidéo postée par l’équipe Haas, Mark Slade a répondu aux questions des fans dans un épisode de « Ask Me Anything ». Une de ces questions concernait l’instinct de Kevin Magnussen et la considération d’une demande du pilote qui irait à l’encontre de son avis.

« Disons qu’on part du principe que les bons pilotes ont de bonnes impressions sur ce qu’il se passe. Donc souvent, on va probablement plutôt suivre les appels qui concernent les pneus et les réglages. » explique Slade.

« Durant la course, en termes de stratégie, c’est un peu différent … parce que le pilote ne sait pas ce qu’il se passe ailleurs sur la piste, il n’a donc pas la connaissance complète de la situation et nous avons une meilleure vue d’ensemble. On sait qui est déjà rentré par exemple, ça peut aussi être un autre facteur. »

« Nous avons une meilleure idée de l’état des pneus des autres concurrents. Je dirais que ça dépend vraiment de la situation. Disons qu’au sujet des appels conventionnels de stratégie, on essaiera de s’en tenir à ce qu’on veut faire. »

Mark Slade explique qu’il arrive cependant exceptionnellement que l’avis d’un pilote soit suivi en matière de stratégie et il cite l’exemple du Grand Prix des Etats-Unis où Kevin Magnussen était le seul pilote à tenter une stratégie à un arrêt. Classé sixième à un moment de la course, le Danois s’était ensuite fait dépasser par le pilote McLaren Lando Norris, Fernando Alonso puis finalement Sebastian Vettel pour terminer malgré tout dans les points, à la neuvième position.

« Mais Austin est un bon exemple que Kevin avait une bonne idée de l’état de ses pneus. Il était fortement en faveur d’une stratégie à un seul arrêt, ce dont nous n’étions pas certains à ce moment-là, nous ne pensions pas pouvoir le faire. »

« Mais la confiance qu’il avait pour cette stratégie nous a laissé penser qu’il était capable de le faire, alors on l’a tentée et ça a marché. Ce n’était pas facile à faire mais il a fait un travail fantastique. »

« C’est un bon exemple où on a suivi l’avis d’un pilote mais je dois reconnaître que la plupart du temps, ça ne fonctionne pas comme ça, c’étaient des circonstances un peu inhabituelles. » conclut l’ingénieur de course.

Les 7 étapes de personnalisation d’un baquet de F1

Paramètre primordial de sécurité, la personnalisation d’un baquet de F1 est essentiel pour qu’un pilote se sente en harmonie avec la voiture. L’équipe Aston Martin dévoile le détail des différentes étapes inhérentes à la fabrication d’un siège de Formule 1.

Il va sans dire que le baquet est un des éléments clés de la sécurité et du confort d’un pilote. Chaque baquet est unique, personnalisé et parfaitement adapté à celui qui conduit afin de lui permettre d’extraire toutes les performances de la voiture.

Alors que les équipes terminent les derniers ajustements de leur nouvelle monoplace, Aston Martin détaille les sept étapes qui sont nécessaires pour obtenir un baquet parfaitement adapté à chacun des pilotes.

1ère étape : Le pilote entre dans une maquette du cockpit ou du châssis lui-même et s’assoit sur un sac rempli de mousse expansive. La mousse prend alors forme autour de lui, épousant les contours de son corps et la forme interne du châssis.

2ème étape :  Le pilote reproduit les mouvements qu’il effectuera en roulant, comme tourner le volant, pour s’assurer du confort de ses bras et de ses coudes lorsque la mousse se dilate. Le moule en mousse peut être coupé et ajusté pour mieux s’adapter au pilote et au châssis.

Il est précisé que certains pilotes préfèrent  se sentir comme « coincés » dans la voiture. Ils recherchent un mouvement quasi nul de la tête, du cou et des épaules. D’autres, en revanche, préfèrent un peu plus de liberté de mouvement lorsqu’ils conduisent.

3ème étape : Le moule en mousse est numérisé électroniquement pour créer un modèle 3D du siège. Ce modèle est utilisé pour produire un moule sur lequel des couches de fibre de carbone sont appliquées puis durcies dans un autoclave pour créer un baquet en fibre de carbone. Des ouvertures sont découpées pour les dispositifs de sécurité tels que les ceintures de sécurité et le dispositif HANS.

4ème étape : De retour dans le cockpit, le pilote essaie de s’asseoir dans le baquet en fibre de carbone, fournissant tout retour d’information utile pour ajuster et affiner. La coque en carbone peut être optimisée selon les exigences du pilote.

5ème étape : Les pédales doivent être à portée de main et il doit être possible de tourner complètement le volant. Pour répondre aux exigences de sécurité, le pilote ne doit pas être trop haut dans le cockpit.

A noter qu’un pilote plus bas contribue à un centre de gravité plus bas, ce qui améliore les performances de la voiture. Cependant, le pilote ne peut pas être positionné trop bas, car un champ de vision dégagé est évidemment essentiel.

6ème étape : Du rembourrage peut être appliqué pour le confort, bien qu’on garde toujours le poids à l’esprit sachant que l’ajout de rembourrage augmente le poids du baquet. Une couche de feuille d’or peut être durcie sur la fibre de carbone à l’arrière du siège pour réfléchir les rayons infrarouges et protéger le conducteur de la chaleur provenant du groupe motopropulseur à l’arrière.

7ème étape : Le test décisif a évidemment lieu en piste. Si le baquet n’est pas parfait, d’autres ajustements mineurs peuvent être effectués. Si des changements plus importants sont nécessaires, ou si le pilote n’est pas à l’aise, tout le processus peut être reconduit pour trouver l’ajustement parfait.

A l’aube de cette nouvelle saison, l’écurie britannique présentera sa nouvelle monoplace – l’AMR23 –  le lundi 13 février 2023.

Source : Aston Martin 

Bottas : « On devrait pouvoir parler de ce qu’on veut »

Le pilote finlandais Valtteri Bottas estime que l’instance dirigeante ne devrait pas tenter de contrôler ce que les pilotes de F1 souhaitent exprimer.

Au mois de décembre, la FIA confirmait dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en F1 à partir de la saison 2023.

L’ancien coéquipier de Bottas chez Mercedes, Lewis Hamilton, s’est souvent fait entendre ces dernières années sur des questions telles que l’égalité et la diversité, tandis que Sebastian Vettel, aujourd’hui à la retraite, a été très actif pour tenter de sensibiliser le public à des questions qui concernent les droits de l’homme ou l’écologie.

Lors de la Race of Champions le week-end dernier, Valterri Bottas a déclaré qu’il n’était pas favorable à la décision de la FIA, bien qu’il n’ait pas l’intention de d’exprimer ses propres opinions politiques.

« Personnellement, je n’aime pas la politique », a déclaré Bottas à la publication suédoise Expressen. « J’aime faire ce que j’aime, c’est-à-dire la course, mais la politique fait aussi partie de la société d’aujourd’hui. »

« Je pense que la Formule 1 a fait du bon travail en prêtant attention à certains types de problèmes et de nombreux pilotes ont fait entendre leur voix, y compris Sebastian [Vettel]. »

« Je ne comprends pas pourquoi ils veulent nous contrôler. Je pense qu’on devrait avoir le droit de parler de ce qu’on veut. C’est comme ça que je le vois, mais nous verrons ce qui se passera. » a conclu le pilote finlandais.

Audi désormais actionnaire du groupe Sauber

Sauber vient de confirmer qu’Audi est officiellement entrée dans son capital en ce début d’année, en tant qu’actionnaire minoritaire.

Après l’annonce cet été de l’arrivée d’Audi en Formule 1 en tant que fabricant de groupes motopropulseurs, le constructeur allemand avait précisé en octobre avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber afin de concourir en F1 en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026.

Sauber a confirmé ce lundi que la marque allemande a pris une participation minoritaire dans son organisation en ce mois de janvier. Avec environ 30 ans d’expérience en compétition, Sauber est l’une des équipes les plus renommées dans le sport automobile et a qualifié cette étape de « jalon important » sur le chemin d’Audi vers la Formule 1.

Alors que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neuburg an der Donau, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse). Sauber sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course.

Le groupe Sauber est la société mère de l’équipe de Formule 1 qui concourt actuellement sous le nom d’Alfa Romeo Racing. Le constructeur automobile Alfa Romeo mettra fin à sa présence en F1 à la fin de son engagement avec Sauber à l’issue de la saison 2023.

La dernière monoplace Sauber à arborer la marque Alfa Romeo sera donc la C43, présentée le mardi 7 février.

Comment Vandoorne aborde sa nouvelle saison aux côtés d’Alonso

Stoffel Vandoorne ne tarit pas d’éloges sur Fernando Alonso, son ancien coéquipier chez McLaren qu’il retrouve cette saison chez Aston Martin puisque le Belge y occupera un poste de réserviste.

A 41 ans, Fernando Alonso se prépare activement pour ses débuts chez Aston Martin ; le vétéran de la grille a d’ailleurs récemment publié des photos sur ses réseaux sociaux où il affiche ses nouvelles couleurs, avec le sous-titre « Countdown », Compte à rebours.

Le pilote espagnol retrouve chez Aston Martin un ancien coéquipier, Stoffel Vandoorne. En 2017 et 2018, le Belge était en effet aux côtés d’Alonso lors de son second passage chez McLaren.

Quand Alonso décide de quitter la F1 à l’issue de la saison 2018, Vandoorne perd également son baquet dans la catégorie reine. Le Belge devient champion de Formule E, monte sur le podium aux 24 Heures du Mans et officie comme pilote de réserve chez Mercedes ensuite. En 2023, il remplira les mêmes fonctions, cette fois chez Aston Martin et se tiendra prêt à remplacer l’un des deux pilotes titulaires, Lance Stroll et Fernando Alonso.

Évoquant son nouveau collègue au sein de l’écurie britannique, Stoffel Vandoorne a déclaré au Mirror Sport : « Les seuls coéquipiers que j’ai eus en Formule 1 sont Jenson Button et Fernando Alonso – tous deux champions du monde, et Fernando double champion. »

« C’est toujours formidable qu’un jeune pilote vienne travailler aux côtés d’un pilote très expérimenté. Il faut être ouvert d’esprit et voir comment ils abordent et construisent leurs week-ends de course. Fernando est l’un des plus grands pour faire ça. J’ai une excellente relation avec lui. »

Le Belge – âgé de 30 ans – court en Formule E cette saison avec l’équipe DS Penske, mais il garde donc tout de même un pied en Formule 1. Chez Aston Martin, aux côtés du champion de Formule 2 Felipe Drugovich,  Stoffel Vandoorne remplace directement l’Allemand Nico Hülkenberg, lui-même titularisé chez Haas en 2023.

« C’était un changement naturel. Au cours des deux dernières années, j’ai eu un rôle de pilote de réserve chez Mercedes. J’étais ravi de rejoindre Aston Martin pour faire quelque chose de différent. », a déclaré l’ancien pilote McLaren.

« C’est une équipe qui investit beaucoup d’argent dans l’avenir pour essayer de devenir l’une des meilleures équipes. Pour moi, faire partie de cela en ce moment et contribuer à développer la voiture dans cette direction est formidable. J’espère pouvoir les aider à devenir bientôt une équipe gagnante.« 

Deux F1 2023 présentées cette semaine !

Pour le plus grand bonheur des fans, cette semaine débute le bal des présentations en F1 avec deux monoplaces de la saison 2023 dévoilées en l’espace de quelques jours. Priorité à l’écurie Haas qui est en pole position cette année pour présenter la livrée de sa nouvelle monoplace.

Comme l’an dernier, c’est la petite équipe Haas qui va dévoiler en premier la livrée (seulement la livrée) de sa monoplace 2023 qui sera pilotée cette saison par le Danois Kevin Magnussen et l’Allemand Nico Hülkenberg qui signe son grand retour en catégorie reine en tant que titulaire à l’âge de 35 ans.

Très peu de détails concernant cette présentation ont été révélés par l’équipe Haas, mais on s’attend à ce que cette présentation soit dans la lignée des précédentes avec des rendus de la livrée 2023 publiés sur internet aux alentours des 15h00 (heure de Paris) ce mardi 31 janvier. Vous retrouverez évidemment toutes les photos sur notre site dans la foulée.

La Red Bull à New York !

L’équipe championne du monde en titre Red Bull est la deuxième écurie de la grille à dévoiler sa nouvelle monoplace cette semaine. L’écurie de Milton Keynes a décidé de faire les choses en grand cette année avec une présentation depuis New-York aux Etats-Unis (très probablement à l’hôtel Hard Rock) le vendredi 3 février.

Là encore, peu d’informations dévoilées par l’équipe Red Bull concernant l’heure exacte de cette présentation, mais contrairement à l’écurie Haas, il semblerait que ce soit bien la monoplace 2023 (la RB19) qui sera présentée ce vendredi et pas seulement la livrée (nous publierons un article dans la semaine pour vous donner plus de détails sur l’heure exacte).

Du côté des pilotes chez Red Bull, pas de changement puisque c’est de nouveau le champion du monde en titre Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez qui défendront les couleurs de Red Bull cette année. Petite nouveauté cependant avec le retour dans l’équipe de l’Australien Daniel Ricciardo qui a accepté le rôle de pilote de réserve après avoir quitté McLaren fin 2022.

Et les autres équipes ?

Pas de panique, après ces deux premières présentations programmées cette semaine, d’autres suivront la semaine suivante avec l’équipe Williams (6 février), Alfa Romeo (7 février), AlphaTauri (11 février). Les cinq dernières équipes de la grille (Aston Martin, McLaren, Ferrari, Mercedes et Alpine) présenteront leur monoplace entre le 13 et le 16 février (voir toutes les dates de présentations ci-dessous).

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Wolff exclut tout conflit entre Russell et Hamilton

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, exclut tout conflit interne entre ses deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell cette saison, dans le cas où l’équipe du constructeur allemand serait en mesure de se battre pour le championnat du monde de F1.

Après une nette domination entre 2014 et 2021, l’équipe Mercedes a rencontré plus de difficultés en 2022 lorsque la nouvelle réglementation technique a été introduite en Formule 1. En effet, Mercedes n’a pas pris la bonne direction dans le développement de sa monoplace et les deux pilotes George Russell et Lewis Hamilton ont dû s’adapter à une W13 très capricieuse tout au long de la saison. Cependant, d’importants  progrès ont été réalisés en fin d’année avec une victoire à la clé au Brésil.

On s’attend logiquement à ce que Mercedes revienne dans le match en 2023 grâce à une monoplace plus compétitive que sa devancière, mais cela pourrait signifier qu’une certaine rivalité s’installe entre les deux coéquipiers cette année si jamais ils sont en lice pour le championnat du monde.

Lorsqu’on lui demande s’il n’est pas inquiet de voir une rivalité s’installer entre ses deux pilotes cette année et que cela dégénère en un conflit interne, Toto Wolff a répondu : « Nous devons accepter qu’il puisse y avoir une rivalité entre nos pilotes, mais cela ne doit jamais dégénérer en un conflit qui pourrait atteindre l’équipe, je ne l’ai jamais permis et je ne permettrai jamais cela. » explique l’Autrichien dans les colonnes d’AMUS, alors que les fans ont toujours en tête la relation toxique entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg en 2016.

« Une bonne dynamique entre pilotes dépend également de la façon dont vous les gérez en tant qu’équipe et des limites que vous décidez d’imposer. »

Mais à la veille de la saison 2023, Wolff n’a aucune inquiétude quant à la relation entre ses deux pilotes, l’Autrichien soulignant à quel point Russell et Hamilton ont un grand respect l’un pour l’autre.

« Lewis est le plus grand pilote de tous les temps avec Michael Schumacher lorsqu’il était chez Ferrari. Il [Hamilton] est passé d’une voiture parfaite à la W13 [de la saison 2022] et a dû beaucoup s’adapter. »

« Mais nous avons eu des courses où Lewis était plus fort et d’autres où George a été plus fort. Il ne s’agissait pas de savoir qui marquait le plus de points et battait l’autre. Le plus important a été de développer la voiture ensemble pour que nous puissions de nouveau gagner. »

« Les deux ont un grand respect l’un pour l’autre, et tous les deux reconnaissent le bon travail de leur coéquipier. Donc, je pense que nous sommes dans une bonne position en raison du fait que les deux sont très réceptifs l’un envers l’autre. »

L’équipe Mercedes présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 15 février prochain lors d’un événement diffusé en direct depuis le circuit de Silverstone au Royaume-Uni.

Pas de révolution chez Ferrari !

Désormais à la tête de l’équipe la plus emblématique de la Formule 1, le Français Frederic Vasseur assure qu’il fait confiance au personnel déjà en place chez Ferrari pour ramener l’écurie italienne au sommet cette année et prône – dans un premier temps – la continuité plutôt que le changement.

Début 2022, la Scuderia Ferrari semblait être en mesure de se battre pour le championnat du monde avec une monoplace très compétitive dès les premières courses, mais des problèmes de fiabilité et une série d’erreurs stratégiques sont venus entacher les performances de l’équipe de Maranello qui a finalement terminé deuxième du championnat du monde derrière Red Bull.

En poste depuis le 9 janvier 2023, Fred Vasseur a débuté une période d’analyse pour essayer de comprendre ce qui n’allait pas l’an dernier du côté de la stratégie chez Ferrari et le Français estime qu’il serait « arrogant » de sa part de vouloir complétement changer l’organisation d’une équipe qu’il connaît à peine et se laisse donc quelques temps avant de prendre certaines décisions.

« Ce serait arrogant de ma part d’apporter des changements à l’organisation technique après seulement deux semaines de travail. » a déclaré Fred Vasseur cette semaine lors de sa première apparition devant les médias en tant que directeur de la Scuderia Ferrari.

« Nous avons des discussions sur la façon dont nous pourrions améliorer le système, quelles sont nos faiblesses et comment faire un meilleur travail. Mais il s’agit plus d’un processus de continuité plutôt que d’apporter de grands changements qui, de mon point de vue, n’auraient pas de sens. »

« J’ai confiance au fait que les gars qui sont en place essaieront de faire du mieux qu’ils peuvent, et c’est à moi de les mettre dans les meilleures conditions possibles pour qu’ils fassent leur travail. Ensuite, il pourrait être temps, après quelques semaines ou quelques mois, d’agir si les choses ne fonctionnent pas. Mais je leur fais confiance. »

« Très souvent quand on parle de stratégie, c’est beaucoup plus une question d’organisation que simplement un gars sur le muret des stands. J’essaie simplement de comprendre ce qui s’est passé sur chaque erreur, ce qui s’est passé l’année dernière et d’essayer de savoir si c’est une question de décision, une question d’organisation ou de communication. »

« Très souvent sur le muret des stands, le plus gros problème est la communication et le nombre de personnes impliquées plutôt qu’un individu. Si vous mettez trop de monde à discuter de la même chose, quand vous obtenez la décision, la voiture est déjà au tour suivant. »

« Vous avez besoin d’un flux de discussion clair et d’un flux de communication clair entre les bonnes personnes occupant les bons postes. C’est un travail qui est en cours. »

La Scuderia Ferrari présentera sa nouvelle monoplace le 14 février prochain lors d’un événement diffusé en direct depuis son QG de Maranello en Italie.

Jenson Button confirmé aux 24 Heures du Mans 2023

Le Britannique Jenson Button va participer aux 24 Heures du Mans 2023 en juin prochain aux côtés de la légende de la NASCAR Jimmie Johnson et de l’ancien vainqueur du Mans Mike Rockenfeller.

Jenson Button prendra le volant d’une NASCAR Chevrolet Camaro ZL1 de nouvelle génération modifiée dans le cadre du Garage 56, qui est réservé chaque année par l’Automobile Club de l’Ouest pour Le Mans afin de présenter la « technologie de demain et au-delà », que ce soit par l’électrification, les carburants alternatifs ou autrement. La participation de la Camaro au Mans est une collaboration entre Chevrolet, la NASCAR, l’IMSA, Hendrick Motorsports et Goodyear dans le cadre de la mission de la NASCAR d’essayer de mettre la série à l’avant sur la scène mondiale.

La composition des pilotes a été annoncée ce samedi lors d’une conférence de presse avant la Rolex 24 à Daytona, et Jenson Button a fait part de son enthousiasme à l’idée de participer pour la deuxième fois de sa carrière à la prestigieuse course des 24H du Mans : « Ouais, c’est une surprise totale ! » a d’abord plaisanté le Britannique.

« Non, plus sérieusement, c’est vraiment spécial d’être ici. Je suis un pilote de course et lorsque j’ai terminé ma carrière en F1, j’ai cherché de nouveaux défis, et ce défi est définitivement passionnant. Ce sera passionnant de travailler avec ces deux-là (Johnson et Rockenfeller). »

« Comme vous pouvez le constater, il y a déjà une bonne ambiance [dans l’équipe], et nous aurons besoin d’un travail d’équipe pour aller au Mans et performer comme nous le voudrions. Je suis très excité à l’idée de travailler avec cette équipe de stars, et je pense que nous pourrons réaliser quelque chose de très spécial. »

L’équipe du Garage 56 avec cette NASCAR équipée d’un moteur V8 sera sans aucun doute la grande attraction lors de ce centenaire des 24 Heures du Mans en juin prochain.

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Oscar Piastri fait part de ses objectifs pour 2023

L’Australien Oscar Piastri se dit impatient de débuter sa carrière en F1 avec McLaren et espère obtenir un bon résultat dès sa première course à Bahreïn début mars.

En 2023, Oscar Piastri débute en tant que titulaire en Formule 1 avec l’équipe McLaren qu’il a finalement pu rejoindre après un différend entre Alpine et McLaren en 2022 (à lire ici). Né à Melbourne, Piastri est âgé de 21 ans seulement, et bien qu’il s’apprête à faire ses débuts en Formule 1, le jeune australien a déjà brillé dans d’autres catégories avec un sacre en Formula Renault Eurocup en 2019, le titre en Formule 3 en 2020 et le titre de champion en Formule 2 en 2021.

Présent à l’usine de son équipe cette semaine pour le premier démarrage du moteur Mercedes de la MCL37, Oscar Piastri en a profité pour faire part de ses objectifs avant de prendre le départ de sa première course en catégorie reine au mois de mars, ainsi que pour sa première saison complète en tant que titulaire.

« C’est agréable de voir la « bête » en marche. Nous nous rapprochons du début de saison et j’ai vraiment hâte d’y être. » a déclaré Oscar Piastri juste après la mise à feu réussie du moteur Mercedes de la MCL37 (à voir ici).

Lorsqu’on lui demande à quoi il s’attend pour sa première course en tant que pilote McLaren à Bahreïn, l’Australien a répondu : « J’espère obtenir un bon résultat à Bahreïn, mais nous ne savons jamais ce qui peut se passer. Mais pour moi, je veux juste essayer d’en apprendre le plus possible. »

« Si nous pouvons obtenir un bon résultat, ce serait juste un bonus. Mais je veux surtout profiter de ma première course depuis un an, prendre du plaisir et être dans le combat. »

Lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs pour la saison 2023, Piastri répond : « Mes objectifs pour 2023 sont d’en apprendre le plus possible. »

« Il y a beaucoup à apprendre dans le monde de la F1, et si nous mettons les résultats de côté et que je fais tout bien, les bonnes sensations et les bons résultats viendront. Ce sera comme du bonus, je veux faire les choses correctement et partir du bon pied. »

En 2023, Oscar Piastri fera équipe avec le Britannique Lando Norris. McLaren présentera sa nouvelle monoplace le 13 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son usine de Woking.

Nikita Mazepin de retour en compétition

Le Russe Nikita Mazepin s’apprête à faire son grand retour en compétition en 2023, près d’un an après avoir été écarté de la Formule 1 par son ancienne équipe Haas, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Peu avant le début de la saison 2022 de Formule 1, l’équipe américaine Haas a pris la décision de se séparer de son pilote russe Nikita Mazepin, ainsi que de son sponsor principal la société Uralkali, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et alors que les athlètes russes ont été interdits de compétitions internationales suite aux recommandations du CIO.

Un peu moins d’un an après son licenciement, Nikita Mazepin a retrouvé un volant en sport automobile. Le jeune russe va participer au championnat Asian Le Mans Series en 2023 dans la catégorie LMP2 avec l’équipe 99 Racing. Mazepin aura pour coéquipiers Ben Barnicoat et Félix Porteiro.

« Je suis très heureux de faire mon retour en compétition lors de l’Asian Le Mans Series. Avec mes coéquipiers de 99 Racing, j’espère vivre une belle expérience dans un sport que j’aime. » a déclaré l’ancien pilote de F1.

L’Asian Le Mans Series 2023 se déroulera dans son intégralité aux Emirats Arabes Unis en février (les 11, 12, 18 et 19). La saison débutera avec les deux premières courses à Dubaï, avant de se déplacer à Abou Dhabi pour les deux dernières courses. La nouvelle saison continuera d’être composée de quatre courses de quatre heures et comportera des courses de nuit, de jour et au crépuscule.

Le président de la FIA dans la tourmente

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, se retrouve une nouvelle fois dans la tourmente après que des remarques misogynes lui ont été attribuées dans un article publié ce vendredi dans la presse britannique. 

Ce vendredi 27 janvier, le Times a publié sur son site internet un article dans lequel le quotidien britannique a rendu public une partie du contenu d’un ancien site web appartenant à Mohammed Ben Sulayem et sur lequel l’actuel président de la FIA aurait tenu des propos phallocrates. Dans son article, le Times cite un Ben Sulayem disant qu’il « n’aime pas les femmes qui pensent qu’elles sont plus intelligentes que les hommes, car elles ne sont pas dans la vérité. »

Après cette énième controverse depuis le début de l’année en lien avec le président de la FIA, l’instance dirigeante a rapidement réagi via son porte-parole qui a déclaré : « Les remarques sur ce site web de 2001 désormais archivé ne reflètent pas les convictions du président. »

« Il [Ben Sulayem] a un solide bilan en matière de promotion des femmes et de l’égalité dans le sport, sur lequel il est heureux d’être jugé. C’était un élément central de son manifeste et les actions entreprises cette année et au cours des nombreuses années où il a été vice-président pour le sport le prouvent. »

Les questions visant à savoir si ce site web appartenait bien à Mohammed Ben Sulayem et s’il reflétait fidèlement ses opinions à l’époque n’ont reçu aucune réponse mais cet incident est le dernier en date d’une série de controverses qui concerne le président de la FIA depuis le début de son mandat fin 2021.

Au début du mois de janvier, Mohammed Ben Sulayem a provoqué une certaine division dans le paddock de la F1 en décidant que les pilotes seraient désormais passibles de sanctions s’ils enfreignaient les règles sur les déclarations politiques durant un week-end de Grand Prix. Quelques jours plus tard, le président de la FIA s’est dit surpris de la réaction négative de certains suite à l’annonce du rapprochement Andretti-Cadillac en vue d’une potentielle arrivée en F1 et a estimé que l’arrivée d’une nouvelle équipe en Formule 1 devrait être encouragée plutôt que repoussée.

Plus récemment, Ben Sulayem a déclenché la colère des hauts responsables de la F1 pour avoir soulevé publiquement [sur Twitter] ses inquiétudes quant aux conséquences potentielles d’une prise de contrôle « gonflée » à la suite d’informations faisant état d’une offre saoudienne de 20 milliards de dollars (16,3 milliards de livres sterling) pour acheter les droits du sport à Liberty Media.

Dans la foulée de ces déclarations, les responsables de la Formule 1 ont envoyé une lettre à la FIA dans laquelle ils ont condamné « des propos inacceptables » du président de la FIA. La lettre indique également qu’en vertu de son contrat, la F1 « a le droit exclusif d’exploiter les droits commerciaux du Championnat du Monde de F1 de la FIA » et que « la FIA s’est engagée sans équivoque à ne rien faire qui puisse porter atteinte à la propriété, à la gestion et/ou à l’exploitation de ces droits. »

La FIA soutient les femmes dans le sport

Les propos sexistes attribués à Mohammes Ben Sulayem ne doivent pas éclipser le fait que l’instance dirigeante soutient activement les femmes dans le sport depuis de nombreuses années. En août 2022, la FIA a publié un communiqué en réaction aux propos tenus cette fois par le PDG de la F1, Stefano Domenicali, qui avait indiqué que la discipline reine du sport automobile ne verrait probablement aucune femme dans la catégorie dans les années à venir : « Je ne vois pas – à moins qu’il y ait quelque chose qui ressemblerait à une sorte de météorite qui arrive sur Terre – une fille qui entre en Formule 1 dans les cinq prochaines années. » a déclaré l’Italien.

« C’est très peu probable, je dois être réaliste. Mais nous voulons construire la bonne pyramide avec la bonne approche, étape par étape, afin qu’elle commencent à courir contre les gars au bon âge, avec la bonne voiture. C’est vraiment ce sur quoi nous travaillons. »

Les réactions n’ont pas tardé à fuser et le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem a confirmé que la FIA s’était engagée à offrir des opportunités aux coureuses à travers divers programmes : « Depuis sa création, la FIA a toujours soutenu et encouragé les femmes dans le sport automobile. Le sport automobile est unique car, selon le règlement de la FIA, les femmes et les hommes peuvent concourir sur un pied d’égalité. »

« Nous continuerons à encourager activement la participation des femmes, que ce soit par le biais de notre programme FIA Girls On Track Rising Stars, la présence de femmes dans nos équipes de direction de course, opérations et techniques et dans d’autres départements de l’organisation ou en partenariat avec nos ASNs avec des femmes qu’elle soient bénévoles ou officiels. »

« La FIA et la FOM s’engagent à offrir davantage d’opportunités aux femmes dans le sport. Stefano Domenicali et moi travaillons ensemble pour améliorer l’accès et la pyramide pour l’entrée et la progression des femmes. Tout au long de l’histoire, les femmes ont fait leur marque dans le sport automobile, sur et hors piste, et nous souhaitons, sous ma direction, que la tendance se poursuive dans les années à venir. »

Schumacher aurait pu devenir « le nouveau héros » de l’Allemagne

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, a fait part de sa déception de voir le jeune Allemand Mick Schumacher être écarté de la grille de la F1 en 2023.

Au cours des deux dernières décennies, les Allemands ont souvent vibré car habitués à voir de grands noms – tels que Michael Schumacher et Sebastian Vettel – remporter des victoires et des titres en Formule 1. Cependant, outre-Rhin l’engouement s’est depuis quelques temps estompé. Cela peut s’expliquer, d’une part, par l’absence du Grand Prix d’Allemagne au calendrier depuis 2019, et d’autre part par le manque d’intérêt pour la F1, probablement encore amplifié cette année par le départ à la retraite de Sebastian Vettel, est surtout causé par les performances décevantes de Mick Schumacher.

C’est précisément ce que déplore le Team principal d’AlphaTauri : « Une chose est sûre : les gens ont besoin de héros, et ils en ont besoin en chair et en os, pas en métal. » a déclaré Franz Tost au micro de Sport1. « À l’époque, on voulait voir Michael Schumacher gagner, pas le moteur ou la voiture Mercedes. Seuls les héros déclenchent un « boom ». Comme l’a montré Michael Schumacher. »

Porter un un tel nom n’est certainement pas simple : Mick Schumacher savait qu’il serait comparé à son père septuple champion du monde. Malheureusement, après une première année (2021) durant laquelle l’Allemand n’a marqué aucun point puis une saison 2022 mitigée marquée par de coûteux accidents, le pilote a été remercié par l’écurie Haas.

« Il aurait pu devenir le nouveau héros, mais malheureusement, il est hors de la catégorie reine pour le moment. Quel dommage! » regrette Franz Tost « J’aurais aimé le voir chez AlphaTauri, pas à cause de son nom, mais parce que je crois en son talent et ses capacités. Parce qu’on ne peut pas se contenter de gagner les championnats de Formule 3 et de Formule 2. »

« Le grand public ne vous remarque vraiment que si vous êtes constamment au centre de l’attention. Et pour cela, vous devez être pilote titulaire. Que Mick retrouve son chemin dans le peloton de départ aussi rapidement que possible. Ce n’est pas impossible, mais ce ne sera pas facile non plus. »

Le pilote de 23 ans a signé en tant que réserviste auprès de Mercedes pour l’année 2023, avec un espoir non dissimulé de retrouver le chemin de la grille dès 2024. Les Allemands ne pourront donc compter que sur Nico Hülkenberg pour porter les couleurs de leur pays cette saison, au volant de la Haas dont la livrée sera présentée ce mardi 31 janvier.

Carlos Sainz reçoit (enfin) sa première Ferrari !

Carlos Sainz a (enfin) pris possession de sa nouvelle voiture personnelle, une Ferrari 812 Competizione entièrement configurée chez Ferrari Taylor Made.

Bien qu’il soit pilote officiel de la Scuderia Ferrari depuis 2021, l’espagnol Carlos Sainz n’avait jusqu’à présent jamais possédé une Ferrari dans son garage personnel, mais c’est désormais chose faite puisqu’il a pris récemment possession d’une 812 Competizione commandée en…2021.

Dans une vidéo publiée sur YouTube, le coéquipier de Charles Leclerc propose à ses fans de découvrir avec lui ce nouveau jouet acheté chez Ferrari comme un client lambda, bien que le fait qu’il soit un employé de la marque mais aussi un ambassadeur lui a certainement permis d’obtenir une belle ristourne.

Lors de sa commande, Sainz a pris soin d’apporter quelques modifications et options très personnelles à cette 812 Competizione comme par exemple les seuils de portières en carbone estampillées « Smooth Operator » ou encore des sur-tapis sur lesquels son numéro permanent en Formule 1 [le 55] a été brodé.

« Bonjour à tous, aujourd’hui c’est une journée spéciale parce que c’est le jour où on me livre ma première Ferrari. » explique l’Espagnol dans sa vidéo.

« Cela veut dire que je ne serai pas seulement un pilote Ferrari mais aussi un client. C’est très excitant, c’est la première voiture que j’achète depuis neuf ans que je suis en Formule 1. Ma propre voiture était celle que mes parents m’ont donnée, c’était une Golf. »

« C’est la plus belle voiture que j’ai pu voir de ma vie, c’est celle qui me plait le plus à cause de son design. Je l’ai configuré chez Ferrari Taylor Made. »

Vettel en WRC ? « Ce serait un énorme défi » répond l’Allemand

Sebastian Vettel – qui a mis fin à sa carrière en F1 à la fin de la saison 2022 – a reconnu que devenir pilote de rallye serait pour lui un énorme défi, mais l’Allemand n’a pas pour autant exclu l’idée.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 est en Suède ce week-end pour participer à l’édition 2023 de la Race of Champions (ROC) qui se déroule du 28 au 29 janvier à Pite Havsbad. L’ancien pilote Aston Martin défendra les couleurs de l’Allemagne aux côtés de son compatriote et ami Mick Schumacher.

Interrogé pour savoir s’il pourrait un jour envisager une carrière en rallye, l’ancien pilote de Formule 1 a répondu : « J’ai une énorme admiration pour les pilotes de rallye, je pense qu’ils ont des compétences incroyables. » déclaré Sebastian Vettel ce vendredi devant les médias.

« Je pense que les pilotes sont géniaux et qu’ils ne reçoivent pas l’attention qu’ils méritent. La F1, comme je l’ai déjà dit, est très populaire, le rallye est populaire aussi, mais peut-être plus dans les pays nordiques. Mais le rallye mérite d’être plus populaire dans le monde parce qu’il y a des talents incroyables et la discipline l’est aussi. »

« C’est très différent en tant que sport, donc je ne sais pas [s’il serait intéressé par le rallye], je pense que ce serait beaucoup de travail. Mais peut-être qu’à un moment il y aura quelque chose, que cela va me démanger. Mais ce serait différent [de la F1] et ce serait un énorme défi. »

« J’ai toujours suivi un peu [le WRC]. Je me souviens des jours où Peter [Solberg] gagnait et concourait. Ce n’est pas comme si j’avais grandi avec le rallye, mais d’une manière ou d’une autre je l’ai toujours suivi. »

« J’admire toujours le fait qu’ils puissent aller si vite sans bordures et limites de piste et que tout ce qui se trouve à côté de vous n’a pas d’importance quel que soit le terrain, quelles que soient les conditions. C’est donc une énorme fascination. »

Alpine démarre son moteur Renault

L’équipe Alpine a démarré pour la première fois le moteur Renault de sa monoplace 2023 qui sera pilotée cette année par Esteban Ocon et son compatriote Pierre Gasly. 

Moment toujours très important pour les écuries en Formule 1, la « mise à feu » de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année (le 31 janvier en 2023) et c’est à ce moment-là que les équipes savent si elles seront prêtes ou non pour la première course de la saison.

Alors que le début de saison approche à grand pas (le 5 mars à Bahreïn), les écuries de la grille sont sous pression pour terminer juste à temps leur monoplace pour les premiers essais qui auront lieu cette année à Bahreïn du 23 au 25 février.

L’équipe Alpine pour sa part semble dans les temps et a publié cette semaine une courte vidéo de la mise à feu de son moteur Renault qui propulsera cette saison l’A523 de Pierre Gasly et Esteban Ocon en championnat du monde.

Pour rappel, Alpine présentera sa nouvelle monoplace 2023 le 16 février prochain en direct lors d’un événement organisé à Londres au Royaume-Uni.

Alonso fait sa rentrée des classes chez Aston Martin

Le double champion du monde Fernando Alonso a fait sa rentrée des classes cette semaine en se rendant à l’usine Aston Martin près de Silverstone au Royaume-Uni, QG de sa nouvelle équipe en 2023. 

Âgé de 41 ans, l’Espagnol Fernando Alonso sera toujours sur la grille de la Formule 1 en 2023 et entame sa vingtième saison en catégorie reine. Le double champion du monde a changé d’écurie au cours de l’hiver et roule désormais pour le constructeur britannique Aston Martin aux côtés du Canadien Lance Stroll.

Lors de sa visite à l’usine d’Aston Martin, Fernando Alonso a pu faire connaissance avec les membres de sa nouvelle équipe, visiter les installations, mouler son baquet ou encore réaliser quelques tours dans le simulateur.

« J’ai vu beaucoup d’énergie de la part de tout le monde. Ils sont très motivés. » a commenté Alonso dans une courte vidéo postée par l’équipe Aston Martin.

Très prochainement (début février), le pilote espagnol sera en piste à Jerez en Espagne au volant de la monoplace de la saison 2022 dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli. C’est la deuxième fois depuis son départ de l’équipe Alpine fin 2022 que Alonso va piloter l’AMR22 (la première fois était à Abou Dhabi).

Ensuite, l’équipe Aston Martin présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 13 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son usine de Silverstone, il s’agira de la « vraie » AMR23 et non pas d’un show car a tenu à préciser l’équipe.

Vasseur : « Ferrari a tout pour gagner »

Le nouveau directeur de Ferrari, Fred Vasseur, a tenu à remercier son prédécesseur Mattia Binotto d’avoir pris le temps de l’accueillir à Maranello et a insisté sur le fait que l’écurie italienne a « tout pour gagner » dans un futur plus ou moins proche.

Après des semaines de spéculations à la fin de l’année 2022, le départ de Mattia Binotto a finalement été confirmé par Ferrari durant la trêve hivernale et le nom de son remplaçant a été rendu public quelques jours plus tard par l’écurie italienne. C’est le Français Fred Vasseur – ancien directeur de l’équipe Alfa Romeo – qui a l’honneur cette année de diriger la plus emblématique écurie de Formule 1.

S’adressant aux médias cette semaine pour la première fois depuis son arrivée à Maranello, Fred Vasseur a expliqué à quel moment les discussions avec Ferrari ont débuté et comment Mattia Binotto a assumé lui-même la transition avec son remplaçant.

« Le processus a été limpide. Même s’il y a eu des rumeurs [au sujet du départ de Binotto] dans la presse avant ou pendant [le GP d’Abou Dhabi 2022], nous n’en avons pas discuté avant. » a expliqué Vasseur au sujet des conditions de son arrivée chez Ferrari.

« Nous avons eu une première discussion après Abou Dhabi. C’était très rapide comme processus. Ensuite, j’ai eu un appel avec Mattia [Binotto], et j’ai même rencontré Mattia pendant le transfert et nous avons pu avoir une discussion en tête à tête. »

« Je dois remercier Mattia pour cela, j’ai apprécié le geste de Mattia qui m’a attendu et qui a discuté avec moi. J’ai vraiment apprécié cela. »

Ferrari a tout pour gagner

Alors qu’il n’a pris ses nouvelles fonctions qu’au début du mois de janvier et que son agenda a été relativement chargé au cours des derniers jours, Fred Vasseur a tout de même pu rencontrer tous les membres de l’équipe à l’usine et a pu s’acclimater à son nouvel environnement.

D’après ce qu’il a pu voir jusqu’à présent, Vasseur est certain que l’écurie italienne possède tous les ingrédients nécessaires pour enfin aller chercher un titre mondial derrière lequel elle court depuis 2008.

« Je suis convaincu que chez Ferrari – bien que mon expérience soit limitée aux deux dernières semaines – nous avons tout pour gagner. » a insisté le Français.

« Je pense qu’on peut toujours trouver des raisons pour les dernières décennies, mais la roue tourne toujours, et c’est juste une question d’amélioration continue. Pour moi, si nous faisons un meilleur travail que les autres dans quelques mois ou années, alors nous pourrons gagner. »

« Ce n’est pas que quelque chose soit gravé dans le marbre et, si vous regardez certaines équipes, elles étaient dans une situation très dominante il y a quelques années, et elles ne sont nulle part aujourd’hui. »

« Il ne faut pas se dire ‘c’était comme ça dans la dernière décennie et ça restera comme ça à l’avenir’. La Formule 1 est un monde qui change et nous devons juste nous concentrer sur le travail, sur la performance et tout est possible. »

La Scuderia Ferrari présentera sa nouvelle monoplace le 14 février prochain lors d’un événement en direct de Maranello en Italie. Le duo de pilotes pour cette saison 2023 reste inchangé avec Charles Leclerc et Carlos Sainz.

Orlen rejoint AlphaTauri, Alfa Romeo s’offre un nouveau sponsor titre

A la veille de la saison 2023 de F1, l’équipe AlphaTauri a annoncé avoir signé un partenariat pluriannuel avec la société Orlen qui devient partenaire majeur de l’écurie de Faenza. 

PKN Orlen – l’une des plus grandes sociétés pétrolières et gazières d’Europe centrale – était jusqu’en 2022 le sponsor titre de l’équipe Alfa Romeo en Formule 1. Cependant, le logo de la société a disparu des différents supports d’Alfa Romeo depuis quelques semaines et c’est désormais officiel, Orlen a quitté Alfa Romeo pour rejoindre AlphaTauri.

Le logo de Orlen figurera sur plusieurs emplacements de choix sur la monoplace AT04 dont la livrée sera dévoilée en février lors d’un événement à New York, y compris l’aileron arrière, ainsi que sur les vêtements des pilotes Nyck de Vries et Yuki Tsunoda.

« Je suis ravi de commencer la saison 2023 avec des nouvelles aussi positives pour l’équipe. Orlen est l’une des principales sociétés pétrolières et gazières d’Europe centrale et ce partenariat leur permettra d’accroître encore la notoriété de leur marque, grâce aux plateformes mondiales que nous proposons en équipe. » a déclaré Franz Tost, directeur d’AlphaTauri.

« J’ai hâte de voir leur logo figurer sur notre nouvelle voiture lors du lancement à New York le mois prochain et aussi de voir comment ce partenariat progressera au cours des prochaines années. »

Pour rappel, Orlen est arrivée en F1 il y a quelques années pour soutenir financièrement le Polonais Robert Kubica. Cependant, Kubica a annoncé sa fin de carrière l’an dernier et il y a donc peu de chances de le voir rejoindre l’écurie AlphaTauri en 2023 en tant que réserviste.

Stake rejoint Alfa Romeo

Du côté de chez Alfa Romeo, l’équipe suisse a signé un nouveau partenaire titre pour 2023; la société Stake, l’une des principales marques mondiales de divertissement.

Le partenariat pluriannuel vise à accroître la reconnaissance de Stake auprès d’un groupe démographique plus large, ce qui permettra à la marque de diversifier sa base de fans. Stake soutiendra les fans d’Alfa Romeo en créant un calendrier d’expériences et d’événements mondiaux parallèlement au calendrier F1, avec plus de détails sur ces plans à venir à l’approche de la saison.

« Nous accueillons Stake en tant que nouveau partenaire co-titre de l’équipe dans ce qui représente le début d’une nouvelle ère pour nous deux. » a déclaré le nouveau boss d’Alfa Romeo, Alessandro Alunni Bravi.

« La Formule 1 a connu une énorme augmentation de l’intérêt au cours des dernières années et l’arrivée de marques telles que Stake est représentative de l’exposition massive que notre sport peut offrir. Nous sommes ravis de rejoindre un tel portefeuille de marques de sport et de divertissement et nous attendons avec impatience le programme d’activation que Stake dévoilera à nos fans. »